Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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21 januari 1918
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s.n. 1918, 21 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63c92k/
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LJUiïUA -i QUATRIEME ANNEE. — N° 2085 LiO Numéro : 1Q oentimcg — PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone i Central 33-Q4 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal tes petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, aui en a le monopole pour Paris. LE XXe SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE O Directeur : Fernand NEURAY —.—» Il mi . LE HAVRE 28'", Rue de la Bourse, 28*® TélépJîone s 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. *2 sh. 6 d. par mois * — ,, 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre LE FIASCO de la séparation admiuistretivs Ce sont îles Boches qui causlituent tous les « Ministères Wallons».-Ilsn'osent se montrer dans les mes de Namur On sait comment le patriotisme aes r>ei-pes du pays occupé a fait échouer la se-[■aratioii administrative machinée par les Allemands. Ceux-ci ont pu, à grand peine, racoler quelques misérables pour les-« ministères flamands » demeurés à Bruxelles. L'installation, à Namur, des « ministères wallons )i a valu aux Boches un échec plus cuisant encore. Pas un fonctionnaire pas un — n'a voulu se prêter à la manœuvre. Les vingt fonctionnaires des « ministères wallons » sont des Boches authentiques. Nous avons narré 1'aœueil que leur firent les Namurois : personne ne voulant ou nourrir ou loger les fonctionnaires casqués, le gouvernement allemand s'est vu forcé de oaserner ceux-ci. Le Judas d'éoritoire qui, sous le nom de Mark de Salm. dirige la plus cynique des gazettes embochées. le Bruxellois, a dû lui-même en convenir. Dans lea trois numéros des 11, 12 et 13 décembre dernier du susdit Bruxellois, cet individu s'attache à faire un peu de réclame aux ministères wallons de Namur ; il veut décrire et l'excellence de la ouisine bocfhe ménagée aux fonctionnaires et la vie séduisante qui leur est réservée I Après avoir cherché à établir que l'Allemagne « avait incontestablement le bon droit de son côté » dans cette guerre, le folliculaire embûche s'attache à démontrer qu'il faut réaliser la séparation administrative et faire de la Wallonie « une sorte (le grand Luxembourg, avec une milice nationale pour le maintien de l'ordre intérieur d. Puis, pour donner une idée du bonheur dans lequel vivront les Belges, oe but atteint, JJark de Salm dépeint les heureux fonctionnaires de la Wallonie dans leur thébaïde namuro'ise. « Les ^fonctionnaires du ministère vivait — au nombre d'une vingtaine — en jW-sion dans l'ancienne école de musique dont les bâtiments forment l'angle de la rue de Bruxelles et dé la rue Verte. Une cinquantaine d'agents logent en ville et prennent leurs repas dans ce « heim » (home) aux allures de cloitre moderne, où, dans les corridors, les pas se feutrent sur d'épais tapis, pendant que, dans les recoins, flotte un relent monacal... « La vie des fonctionnaires qui y logent est réglée comme celle des cénobites de quelque trappe austère où seuls le travail, l'étude, l'érudition occupent les loisirs arrachés au labeur quçtidien. « Les menus y sont, du reste, copieux, le confort moderne s'y répand à foison, le service y marche à. la perfection, sous la direction entendue de Mme la baronne von Hilrtsehler. » Ces « délices de Namur » semblent avoir peu d'attraits pour les fonctionnaires belges. Mark de Salm ne peut s'empêaher de le reconnaître : • « Grâce à l'heureuse bouderie des ronds 1de cuir moisis, qui, subsidiés pour cela, ont imaginé de faire la grève des bras croisés afin d'empêcher l'oeuvre de la séparatioi administrative de s'accomplir, celle-ci mar ■chera d'autant plus rondement et réalisen d'autant mieux les progrès nécessaire. qu'elle peut faire table rase, qu'elle est débarrassée, du coup, du boulet de la routi/u et des traditions bureaucratiques ; qu'elli n'a pas à compter avec l'entêtement de mu lets des vieux bonzes arrivés par le cadr< et hissés au sommet de la hiérarchie pa voie d'ancienneté et, comme on dit d l'a battoir, à leur tour de bête ! >i Elle n'a pas davantage à ménager It phalange serrée de jeunes crétins dont l favoritisme électoral, le pistonnage du dé puté ou du curé ou du vénérable de la Ion maçonnique faisaient des créatures privilé giées et qui arrivaient souvent, leur fortun aidant, aux plus hautes destinées rond d cuiresques dans nos ci-devant minis tères (sic) I « Ici, chacun travaille ! Homme nou veau, ayant parfois même brûlé ses yaii seaux pour se risquer dans des destinée nouvelles, chacun sent peser sur ses épai les une responsabilité de devoir inconnu aux automates de l'ancien régime. Il n'ei plus un budgétivore passif acharné d ror ger la plus large part possible d'un fre mage auquel le rive sa gourmandise .' Il s meut, soldat d'une caiisc, solidaire d'un idée et intéressé personnellement à so succès. Aussi chacun donne-t-il le max vMm et assiste-t-on à Namur à une magn fique efflorescencç (resic) d'initiative et a volonté créatrice en action. » Qui sont-ils, ces fonctionnaires modèles Le panégyriste va nous le dire : « Le gouverneur Haniel, 42 ans, aux yet doux clairs, francs et bons ! au sourii inaltérable. Mais voici « son bras droi le baron jjk>n Dusoh, l'aménité faite hon me »... M. Friise, le référendaire généra « athlète géant, aux yeux pétillant s de m lice et d'un air de vive sympathie q émane de toute sa personne... » « Ces messieurs parlent d'ailleurs le fra çais lentement... mais avec une imperfe tion relative que pouvaient leur envi nos Beulemans nationaux. » Nous nous contenterons d'épingler c aveu — involontaire assurément — c fiasco de la séparation administrati\ et. de rendre au patriotisme des fonctio naires qui ont tenu en échec la machi de guerre allemande, l'hommage ému q lui revient. - www— — Un navire américain, dans son voya de New-Yrok à l'Angleterre, a été attaq successivement par quatre sous-marins al maoïds qu'il a CRiS; tous ôU Culte à CûUfOS canon* Victoire navale aux Dandanelles LES NAVIRES BRITANNIQUES REPOUSSENT UNE SORTIE DE LA FLOTTE TURCO-BOCHE A Le. "Breslau" est coulé; le "Gœben" s'échoue Londres, 20 janvier. Le communiqué suivant de l'Amirauté britannique paraîtra demain 21 janvier dans la presse angalise : Le esommandant en chef britannique en Méditerranée rend pompte qu'icr, combat naval s'est livré entre le croiseur de bataille allemand Qoeben (non. turc : Sultan Selim), le croiseur léger Breslau (nom turc : Modilii), des des troyers ennemis, et une force navale anglaise, à l'entrée des Dardanelles dam la matinée du dimanche 20 janvier. , . Le Breslau a été couléj le Goeben a pu s enfuir, évidemment fortemen, avarié, car nn a dû l'échouer à la pointe de Nagara, dans le détroit des Dœr daneltes ; le Goeben est maintenant attaqué par les aéroplanes de la flotte. D'autres détails sont attendus, mais jusqu'ici, aucune autre informatio? n'est encore parvenue. Nos pertes signalées sont : le monitor Raglan, commandé par le comman dant vicomte Brooine, et un petit monitor M. 38 ; lieutenant commandan Mac Gregor. — (Information.) ECHOS Sympathies argentines M. Mélot, le nouveau ministre de Belgique à Buenos-Air es, a présenté ses lot-tre« de cré^pce au président Irrigoyen, qui lui a répondu en Ces termes : « Vous avez pu apprécier l'admiration de profonde sympathie du peuple et «lu gouverneraient ' argentins. Cela s'explique parce que la Belgique a donné au monde des exemples de sagesse, de culture multiples durant la paix et un héroïsme, une valeur inconnus et indomptables durant la guerre. , , » La cause de la Belgique est, de plus, la cause de l'indépendance, du droit des nations. L'humanité serait blessée da ic ses sentiments les plus profonds si les principes de justice n'étaient pas sacrés el éternels ». www Des livres pour vos soldats L'état-major de la 1" D.A. a créé une bi bliothèque à l'usage de ses hommes et ins tallé dans les cantonnements différent; lieux de réunion, où ils trouvent les objet! qui leur sont utiles. Mais nos soldats, sou vent privés do nouvelles de chez eux, ne si procurant que difficilement des journaux seraient heureux de pouvoir consulter de: périodiques qui les mettraient au oouran de la situation actuelle tant par le texti que par l'image. Les moyens dent dispose la bibliothequ divisionnaire ne lui permettent pas de s fournir en quantité suffisante de ces jcui naux et illustrés. , Notre œuvre de la » Lecture du Soldat se chargera, bien volontiers, de 1 eravoi de livrée, journaux, revues, etc., que nos 1er teurs nous feraient parvenir, à 1 Intenta des poilus de la 1" D.A. www Via de Le « Daily Mail » publie une dépêch Reuter annonçant que le roi et la famill rovale de Roumanie sont toujours à jassj autant dire séparés du reste du monde. Depuis des mois ils no vivent que d conserves et n'ont du pain que trois M par semaine iwwv Humour et difficultés boches : A propos aes joies d'un voyage par ch - min de fer, actuellement en Allemagn ' 5r« MuncW Neruieste Nachrichten, » p - blient une lettre sarcastique oui nous « ' dit long sur la vie de nos ennemis. 8 Pourquoi le public se plaint-il, se d ' mmfc l'auteur de l'article, avec un éto —'fetT de rateence de ^auHe; " dans les voitures a voyageurs ceux ! oublient-ils qu'il est pour eux d hnporta ce primordiale de oe pas roussir . ir 1 " conduites de chaleur leurs chaussures nrécieuses9 Voyager da.ns des compar < Œ dont les vitres sont brisées c'« là un sérieux avantage : il v a_ un ie l>esoin d'air frais depuis que tout le mon ! fume des feuilles de hêtre at de houblo „ Est-il conven&ble. de parler de Ja sait ? des planches, <rui sont pourtantP' f près si on les compare aux marécages d " Flandres ? Dlailleuis s'il manque des n. e tes sur les planchers, n'est-ce pas là u évidente et sage preuve de 1 éconorate o 1 cielle ? Quand le public traite de porc! ries les wagons à voyageurs, que fait x d'autre que comparer ceux-ci à des < •e chons? t. En co qui concerne les voitures rosi i- vées aux tumeurs, l'auteur pense ou 1, ferait bien de prendre quelque précf V Mon : il propose de munir les non fuimei ni de masques contre les gaz asphyxiants Certaines gens se plaignent encore q v lea trains ont des retards variant c" vinct minutes à une heure ou une hei gt demie. Quelle folie ! Ces gens-là. ne co prennent donc pas - que 1 admmistrati et veut leur faire connaître 1 inexprima lu joie d'arriver enfin à destination ! Di e très reprochent aux jratns d être invt n- semblaiblement lents ; ces mêmes ga te jadis soupiraient après les anciens et ui mantiques temps des diligences. Aujo d'hui ces beaux jours sont revenus, et - voyageurs peuvent enfin, quand ils froid aux pieds descendre de voiture marcher un peiu le long dui train ; qus H? ensuite ils sont réchauffés ils peuvent fr ab à leur aise reprendre leur place dans t compartiment Sur "l'Amitié de Franc? et de Flandre "(1) C'est un almanach que deux poètes on fait et qui a le bon, l'honnête visage de almanachs de chez nous. Avec rhaixt bleu le papier teinté, les naïfs bois gravés, i a. comme tout almanach qui se respectc un calendrier où les noms de vieux saint mettent l'odeur du pays — comme un bri: de lavande dans le linge. Mais il contien bien d'autres choses encore. Cet « Almanaah de l'Amitié de France e de Flandre » présente une série dè cahier qui continueraient îes fameux « Cahiers d la Quinzaine », de Charles Péguy, moi pour la France. Les auteurs veulent au: si resserrer les liens séculaires de la Frai ce et de la Belgique — Flandre étant prj ici pour l'ensemible des provinces belles ils placent le centre de leur action dar ces provinces de la France du Nord qu . flamandes ou wallones, furent si Ion: . temps la Belgique. Marcel Wyseur, chai i tre délicat des Flandres flamandes, égrèr i dix petits poèmes à leur gloire. Des poètrf . français du Nord — Marie Del étang:, Pie i re Lestienne, Charles du Biez — célèbrêi , la « maison paisible », la « maison ei 5 vahie », la « maison d'hier et de demain L Douze pensées, signées d-e noms connu > attestent l'amitié de France et de Fia dre, en ce recueil déc&é aux pays envahi , « exilés dans leur propre patrie », et £ ^ cardinal Mercier, « défenseur de la Cité ; français de la plus grande France, cel de l'esprit, dont les "peuples n'ont rien craindre pour leur indépendance. Une i l téressante étude de Léon Bocquet, « Si 3 la route parcourue », démonlie qi r « Amitié de France et de Flandre » c 1 le nom nouveau d'une vieille chose ; Lil et le « Beffroi », que dirigeait le poète d « Cygnes noirs » et des « Branches Lor des », étaient, comme Léon Bocquet le ra pelle à propos, hospitalières aux écrivai e xrançais de Belgique. ± m Une longue étude du fondateur e r ii Amitié », André M. de "Ponohevii s'inspira d'une expression de René Bazi: « le monde habitable et beau ». (C'est, cc densé en cinq mots, le rêve de demain, tous — et de toujours, hélas 1) A travi la frondaison trop touffue, 1 on disting > cependant les branchas maîtresse ; et. 1' î, perçoit le tronc sous les guirlandes, l- que veut A. de Poncheviille.ce que veule «n sans doute, ses collaborateurs,c'est reco: truire les patries sur des bases éternelle s. la famille, la cité, la province et la foi. sont régtonaliste3 ; ils veulent que l'app rg septentrional balance la fougue, l'élan p ci fois immodéré des provinces du Sud. M n. leur régionalisme s'élève, fleurit et frœ 55 fie en nationalisme. Ils partent de la o si naissance et de l'amour de la petite pat ti_ pour aboutir à l'amour et au service de 9t patrie commune. el II n'y a pas qu'en France que ces le cons puissent être utilement médlti n. Sans doute, lious avons tout à gagne] té élargir les frontières de notre esprit, o- prendre contact avec des civilisations 1 es sines ou étrangères. Mais nous avons it- faire — avant le monde — notre mai: ne habitable -et belle; nous avons à meti À- en harmonieux équilibre, en fructu> te- rapport, les deux civilisations qui se i -Il contrent chez nous et que l'on s'est t :o- plu à dresser l'une contre l'autre. N avons à élargir notre régionalisme, à >j.. gireffer pour que lui aussi nous donni on les fleurs et les fruits de la vie nation ■u- .Ces pensées ne sont pas neuves ; n srs n sied de le répéter ; il convient de 11 quer comment elles conquièrent et ti ue mentent à cette heure tous les espi de qu'ils les embrassent ou les combattent, ire que le jeune apôtre de 1' « Amitié m- France et de Flandre » juge désirabli on nécessaire — en somme la formation d' aie âme et d'une conscience nationales — d lU- très l'ont dit en France. On l'a sou' ai- écrit ici, pour la Belgique. Bienvenu ns, ceux qui veulent rendre plus étroite ro- intimité d'esprit séculaire — et dont le ur- mier ouvrage nous permet de méditer, le." fols encore, do salutaires vérités. »nt Julien FLAMEN et .nd Hit (i) L'Almanach de l'Amitié de France < mr Flandre, deux francs, chez Crès. Pans, levard Saint-Germain. POUR NOS PRISONNIERS DE GUERRE CtpiMvrts l'assistance ont tait pr eux ea 191? Le Comité central d'Assistance, aux Prisonniers de guerre belge s'est réuni à Ste-Adresse, sous la présidence de M. G. Coo reman, ministre d'Etat. Le Comité central, réorganisé par le gouvernent2iit, est devenu r« Office Central belge des Prisonniers de guerre »; il s'occupera également des prisonniers allemands capturés par les troupes belges. Après des allocutions de MM. Cooremm et Carton de Wiart, M. Yseux, secrétaire général, a donné lecture du rapport annuel. Durant l'année écoulée, les envois de pain ont dû se faire de plus en. plus abondants : d'octobre 1916 à octobre 1917, 5,087,737 kilogs de biscuit ont été expédiés ai,._ prisonniers: les envois ont nu être adressés aux officiers — qui ne les recevaient pas au début — et à certains 'prisonniers civils. La ration hebdomadaire, fixée d'abord à 2 kilogs, vient d'être portée à 2 k. 1/2. Quoique le nombre des colis individuels ait été en augmentant, le Comité a multiplié les envoi* collectifs. Ceux-ci se composent d'aliments très nutritifs et destinas surtout à-la préparation de soupes et de plats chauds (haricots, fèves, pâtes,^ larJ riz, viande en conserve, etc.). 712,405 colis ont été epédiés pour le compte de tiers: 477.670 colis gratuits portent le total à 1,186,995 colis, d'une valeur de 8,459,798 francs. Les envois collectifs ont coûté 549,212 francs. Les prisonniers nécessiteux reçoivent en movenne deux colis par mois ou un gros | colis tous les 20 jours. La valeur moyenne par homme et par mois (pain non compris) i a été portée de dix à quatorze francs. La distribution des envois est surveillée par \ un comité de secours, ' formé, suivant le i cas, de prisonniers belges ou de prison-t niers belges et français. LES PRISONNIERS POLITIQUES L ; Le Comité s'est occupé spécialement des i detenus politiques, dont bear.coûp, victi-t toes de leur patriotisme, ont été condam - nés pour s'être opposés aux exigences bu - ches, pour avoir refusé leur concours à le 3 séparation administrative. L'Œuvre de se ; eours, lorsqu'elle parvenait à connaître le 5 prison où étaient détenus ces prisonniers > s'est heurtée souvent à l'arbitraire et à k; - mauvaise volonté des autorités alleman - des. Le Comité ravitaille régulière,m.sn e 2,280 prisonniers civils belges en Allema s >gne. Le sous-comité de Maastricht sêtrû chargé de ravitailler les otages coloniaux * tous rentrés en Belgique à cette heure l" comme la plupart des fonctionnaires don '• les noms suivent : Ministère do l'Agriculture et des Tra vaux Publics : MM. Mannebaok, secrétair ^ général; Gesché, chef de division. > Ministère de l'Industrie et du Travail é MM. Stevens, directeur général de l'en s?: à gnement professionnel; Wauters, inspec i- tour général de l'enseignement industrie y et professionnel; Vlaeminck, id.; Vej e cruysse, directeur; Mlles Michotte, in*pe( it trice de renseigne ment professionnel; Va r [e derhaegen, id.; Votquenne, id.; MM. Dek< >s sel, inspecteur adjoint de renseignemer r- industriel' et professionel; Le Clément d [>- Saint Marcq, rédacteur; Anciaux, attacha îs Ministère de l'Intérieur : MM. Delcroh directeur général; Bonnet, directeur; Di cat, sous-chef de bureau; Henry, réda-teur ; Iweins, id. Ministère des Sciences et des Arts : MjV Qt Klompera, directeur générai de l'enseign t • nient moyen; Liégeois, assimilé aux che n- de division, professeur d'athénée loya le Kenaut, inspecteur des ecoles normales c rs l'Etat; Sterckx, id.; Arnoldy, vérificatei ie des comptes des écoles normales de l'Eta m Du Mortier, chef de bureau, [f UNE COMPTABILITE ELOQUENTE lî" Du 1" octobre 1916 au 30 septembre 191 I.: le Comité a envoyé plus de 20,000 capote L*? près de 30,000 pantalons, 26,000 veste 25,000 képis. Le comité de Paris, qui . ' charge des sous-vêtements, a expédié pr l,i de 20,000 gilets pt caleçons, 22,000 pair V de chaussettes, dés espadrilles, pour m lie valeur totale de 283,997 francs. Les of la ciers ont reçu les vêtements, chaussur et sous-vêtements qu'ils désiraient; le c mité a fait enfin de nombreux envois < 'e' livres. BS- Au total, les expéditions aux prisonnie . se sont élevées, pendant cette année, ; ? total de quatorze millions quatre-vim 0I^ ^neuf mille neuf cent Quatre francs. on LA MANIERE BOGHE ux Certains prisonniers n'ont rien reçu pe m- dant plusieurs semaines, vers mai-ju op 1917 A cette époque, les Allemands ont. f; ►us changer de camp de nombreux prise le niers; l'on n'a jamais eu rte nouvelles i) et colis expédiés — et non distribués ; 1' lle- a, par contre, trouvé dans des tranche ais hoeyes de nombreuses boîtes de consai ar- portant des marques françaises... LES SOUS-COMITES 9e MM. Carton de Wiart et Berryer ont i , miré à l'Œuvre le concours du gouveri e ment Les sous-comités ont multiplié lei ine efforts : Londres atteint le joli total au," 1 396.18 fr.; le comité des pays scandii eIV ves a recueilli, pour Christiania, 44,! ' rranes; des hous-comités et des man'aii jne ravitaillent les prisonniers. Le comité )re" paris a envoyé por 479,659 francs; la ! "m° ciété belge de bienfaisance de Nancy, pt 3.722 francs; le comité de Bordeaux, pc r. 137 405 francs. Le comité de Lyon s'occi spécialement de la réception des pris , niers et internés rapatriés; le sous-coir L„ d'Algérie a recueilli 4,000 francs. L'Œu du Colis aux prisonniers de guerre con La Constituante est dissoute L'ENNEMI ABANDONNE LÉNINE POUR SE TOURNER VERS L'UKRAINE ** Les grèves ei l'agitjtioi en Autriche L'Agence Information nous îaiir tenu dépêche suivante : « On mande de Petrograile que l'Assemblée Oonstituarite a été dissoute samedi °» Selon une autre dépêche, des marins ont fait irruption dans la salle des sean- ces da la Constituante. » * • * Après que la Constituante eût voté tre la déclaration du Comité central exécutif, que le « XX8 Siècle » a publie© ruer en dernière heure, et après une heure de délibération, les bolcheviks s'étaient retirés. L'Assemblée Constituante ne voulam pas aippirouvetr la manière adoptée dans la marche des pourparlers de paix, les socialistes-révolutionnaires de gauche a leur toutr quittèrent la salle. A 4 heures du matin, la Constituante était dissoute par .e* matelots. Le décret de dissolution de la Constituante a paru samedi soir. Telle tut la brève vie de cette assemblée dou pouvait venir le salut. Après la fin de la séance de nuit de l'Assemblée Constituante, la garde du 1 a-lais de Tauride a reçu l'ordre signé de 1 nine de laisser sortir librement (quoique contre-révolutionnaires} les membres de .a Constituante et d'interdire en même temps ; l'entrée du .palais à toute personne non munie d'une autorisation spéciale. A six heures du soir, le Comité central des Soviets s'est réuni en séance extraor d inaire pour discuter la situation créée a la suite des événements de la nuit dernière.1 Comment le peuple accueillera-t-n »'S • mesures ? Il y a eu vendredi 15 tués et • 94 blessés aux cora-s des manifestations " dans la rue. Le Congrès des Cheminots 1 s'est prononcé contre Lénine en fa^ur de - la Constituante. Il est vrai que ce n es 1 qu'à la majorité de 273 voix contre ^.01 et . crue là aussi la minorité s'est retirée du 1 Congrès. On comprend pourquoi Trotsky - a cru devoir revenir à Petrograde. * * t Noua faisions des réserves hier, au su^ jet des dissentiments entre l'Autriche et l'Allemagne suir la question de la paix, t Nous avons l'explication : de violentes grèves provoquées par les misères de la guerre ont éclaté à Vienne et dans les P centres industriels. Le gouvernement df Charles Ior sans doute d'accord avec celu . de Berlin, cherche à rétablir le calme er >" promettant une paix sans annexion, ci , gui, dans l'esprit du peuple, signifie le ;; paix raipide. Il faut gagner du temps coûti r que coûte. L'apaisement fait, on trouve). i-U-Cii. UU1 iXJtVJTCJJ X toute responsabilité d'urne nouvelle prolongation de la guerre. Il n'empêche que la situation reste très troublée dans la Double-Monarchie. On trouvera à cet égard, ô , dans notre « Dernière Heure », des informations intéressantes. « * D'un autre côté, l'Autriche hâte ues pourparlers secrets avec l'Ukraine. Celle-ci détient de quoi ravitailler la monarchie austro-hongroise et il s'agit de lui faire céder ses stocks de blé. L'accord ne serait, dit-on, pas maiaisé, car l'Ukraine a besoin d'argent. On nous l'avait dit déjà et l'Entente qui jamais ne sait lutter à sommes égales contre l'or allemand ;i Petrograde, se décidera-t-elle à agir linan-c.'èrement à Kiew ? Il ne s'agit évidemment pas de menées souterraines et de corruptions ; laissons ces procédés aux agents du Kaiser ; mais il est possible de faire un prêt, voire un don d'argent a un jeune Etat sans jessources, pour lui procurer l'indépendance financière vis-à-vis de nos ennemis. U est à remarquer que l'Allemî! r;ne a,elle» aussi, intérêt à lier partie avec l'Ukraine. C'est pour elle un moyen de tenir en équilibre les ambitions de l'Autriche et les aspirations des Polonais. L'Allemagne, d autre part, paraît en outre désireuse de traiter avec les Ukrainiens pour se ravitailler dans le sud de la Russie. La « Ger-mania » menace même les bolciheiks de « les renvoyer à Petrograde les mains vides )>, donc de traiter à leurs dépens avec l'Ukraine. A Berlin, les journaux de droite répondent avec acrimonie à certaines attaques du Fremdenblatt contre le prince von Bulow. Ils protestent contre cette immixtion d'un étranger,même allié, dans les affaires intérieures du pays. Protestations tardives, qui pourraient bien n'être qu'une défense personnelle, obtenue par le prince von Bulow de ses^bons amis pangerma-nistes. Les mêmes journaux exultent du remplacement de M. von Valentini par le comte von Berg. Enfin, au Landtag de Prusse; le vice-président du ministère prussien, von Friedberg — le président est le chancelier Hertling et tous deux ont été nommés en novembre à ces fonctions — von Friedberg, donc, a carrément lâché la réformé électorale en déclarant qu'il de-; fendait un projet dont il n'était pas l'auteur et qui était tout préparé à son entree en fonctions. Ceci est vrai pour le chance-• lier Hertling aussi : le lâchage est #éné- Iral Décidément, Ludendorf est le maître abS0]U PERCY. =- a mm M l'Éciw fie nos prisonniers civils é. K, —— i Rome, 19 janvier. — L'« Osservatore Ro-mano » publie la note suivante . n La presse allemande a reproduit un communiqué officieux, paru d'abord ians f le « Norddeutsche AUgemeine Zeltung ». , sur l'échange des prisonniers civils alle-' ■ mands et belges. Dans ce communique, H contrairement aux précisions émisés pa . divers organes, c est surtout a 1 activité ^, i Saint-Siège que l'on attribue la conclusion de cet accord, dont bénéficiât es victimes innocentes de la guerre. » — (Radio.) lais a envoyé à ses protégés pour 45,904 se francs de oolis; l'« Appui ïetoB » -.dont ès nous avons dit ici même 1 mlatigable dé- es vouement - a pu con|acrei 3 M prl nP sonniers la somme de 225.d82 nancs. fil Les comités de Hollande ont rivalisé de es fructueux efforts : Maestricht a réuni ». oépensé un million quarante miUe francs; de Amsterdam, 4S,166 lrancs, ureda, 19.4.8, L™ Haye, 489,536; Maestricht (comité ré- ■rs gional), 9,031. Le comité de Roo»enda«j a m expédié 5,807 paquets; le cormté de Middel. ît- bourg, 3,091. De Sulssc' Bei ne a donne 596,258 francs; Genève, 14,obb lianes. * * * Le Comité d'Assistance aux Prisonniers in" de guerre s'est occupé aussi do nos mter-'ij1 1™ Suisse- il v avait, au 1" octobre ait dernier 107 officiels et 1,754 sous-officiers ,n- et soldats Internés; 27 officiers, 44 sous-'«9 officiers et soldats avaient été rapatries en 011 France. L'on a tâché aussi de fournir du 'Ês travail aux internés; les étudiants suivent ^ des cours universitaire». L'atelier ao-crentissage et de menuiserie a Interlak-.n I n fabriaué Pour le « Fonds du roi Albert » freconstrucUon des foyers détruits des as- Châssis de fenêtres, des jportte, des ne- des tables. Pour les petits réfugies beiges 11-s rie Fribourg, les internés ont fabnqué des de meubles, des coffres et des jouets, ■la- f e Comité se consacre, avec un dévoue-517 ment couronné de succès, et " dé par te nés généreux concours, au ioulagemont d u.ie de des pires misères de la guerre. Il suit. les So- prisonniers, d'étape en étape, sur teur >ur chemin de douleurs; il les soulage en Al jur îemagne, les vèt et les nourrit, il les. .i_-ip» berce et leur fournit du travail, en suisîe; on- il va organiser, en France, une œuvra qui lité recueillera les rapatriés, et les aidera a se vr'e « refaire une vie », en attendant jour de go- la rentrée au Pava. LE ROI CAROL ET LA BELGIQUE Au moment où nos vaillants amis de Roumanie vivent des heures si douloureuses, tout co qui concerne leur héroïque pays offre un intérêt particulier. Aucun moment n'aurait donc pu être mieux choisi pour parler comme vient de le faire le ron Beyens dans la « Revue des Deux Mondes » (n° du 15 janvier) du passé et da l'avenir de la nation roumaine. Le lecteur belge est particulièrement intéressé par ce que dit le baron Beyens des sentiments du roi Carol, frère de la comtesse de Flandre, à l'égard de notre pays. A la Belgique pour laquelle il "professait une sympathie particulière, écrit le baron. Reyens, il ne ménageait pas ses conseils. Pourquoi n'adoptait-élle pas le service mi i-taire général et obligatoire, la meilleure école de patriotisme pour la jeunesse d'uue nation ? Les Belges se trompaient gravement, s ils s'imaginaient qu'ils lesteraient encore lUift fois à l'abri d'une guerre éclatant entre leurs voisins. Le miracle de 1870 ne se renouvellerait plus. , . Le Roi n'approuvait pas 1 annexion au Congo : il ne comprenait, qu'une union personnelle dans le même souverain, sans muet la colonie entraînerait la métropole, malgra sa neutralité perpétuelle, dans des complications européennes. Mais à se taire ainsi 1* prophète de mauvais augure, il n'allait pas jusqu'à désigner les convoitises excitées en Allemagne par notre domaine colon ial, comme une cause possible du conflit dont il nouA menaçait. L'avis exprimé par le roi Carol au lendemain de l'agression allemande contre la Belgique déconcerte. « Lui qui avait conseillé aux Belges d'augmenter- leur année, afin de mieux défendre leur indépendance et leur neutralité, écrit le baron Beyens, il ne put se tenir de dire au représentant du roi Albert que c'était folie à la Belgique de n'avoir point livré passage aux Allemands. >* Comme le dit notre ancien ministre des affaires étrangères « nous ne nous attendions pas à entendre ce langage dans la' bouche du champion de l'indépendance roumaine. » ' wwvt — — La ■ Gazette Populaire de Cologne » croit savoir quie le retour au pouvoir de Tisaa en Hongrie semble prochain. — Les journaux norvégiens font le bilan do l'année 1917 an point de vue des rapports de la Norvège avec l'Allemagne. Us estiment que dans le courant de i"année, les Allemands ont taé 1.000 matelots norvégiens et, coulé 500 navires norvégiens,»,soit environ 750.000 tonnes.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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