Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 18 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/t14th8cs43/
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22'ANNEE.— Série nouvelle.—-N* 526 Le numéro î 10 Centimes (5 CENTIMES M FRONT) Mardi 18 Avril 1916 rédaction & administration $tsr me de la Botirss — LE HAYRE Téléphone. Le Havre n* 14.05 Eiresisur : FERSMD HEÏÏR47 Toutes tes communications concernai la rédaction doivent être adressées o8*',rue de la bourbe,Le Havre. LQNDOM OFFICE: £1, Panton Street LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 60 par mois. » 7 fr. 50 par trimastr# Aiflletarr®,... gsh.ôd. pa? sasss* » .... Ish.td. par trimai Astros paye.. 8/î. iv&t ûBssî » . orr. » par trimastr© PUBLICITÉ ' S'adresser à l'Administration du journa) au Havre ou à Londres Annonces 4* page: Ofr. 40 la ligne Patitosannonoes4* page: Ofr.30lallgn© Les petites annonces sont également reçues à la Société Européene do Publi~ cité, 10, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Quotidien feeioe paraissant au Havre La Éi|Sfne de demain t?N ARTICLE ET UNS BROCHURE Le numéro d'avril de la Fortnightly Re-view — qui s'ouvre par un admirable poème d'Emile Verhaeren — contient un article assez malheureux sur la neutralité belè,e. •Nous n'insisterons pas sur les quelques erreurs historiques qu'il renferme : on oublie trop souvent que six mois déjà avant la discussion des Dix-huit articles, la théorie de la neu-tralilé avait été soufflée à la conlé-remee par le plénipotentiaire prussien. Mais •i.tous pouvons nous étonner de voir un écrivain politique de valeur croire que la Belgique se considère au-jourd hui encore comme un pays neutre. Le texte même de la Déclaration qu'il commente n'aurait-il pas dû l'éclairer ? Les mômes fautes d'interprétation que nous avons trouvées dans une partie de la presse parisienne au lendemain du Pacte du Havre, nous les retrouvons ici : 1 ancier statt juridique de la Belgique existe encore ; la Belgique ne le modifiera sans doute que lorsque le gouvernement sera rentré t Bruxelles : les troupes belges, en vertu de la neutralité du pays, ne pourront se battre au jour prochain de l'offensive au delà ue nos frontières, etc. I La certitude exprimée par l'auteur que la nation belge se débarras-iera de l'humiliant fardeau que lui ont na gnière imposé les Puissances ne suffit pas i te taire rentrer dans la réalité politique. S aous nous battons nous ne sommes plus neutres. Si nous ne sommes plus neutre; ris-à-vis de l'Allemagne nous ne le sommes plus vis-à-vis de personne. Si l'action ei réparation — la garantie — s'exerce en no Ire faveur, c'est précisément parce que li Rru-tale agression allemande a violé — c'est à-dire supprimé — notre neutralité. Nous ne reviendrions, pas sur ces élémen fcaires vérités à propos d'un court article di a<evue, si celui-ci — signé d'un pseudonyme transparent — n'était l'œuvre d'un écrivaii qui aime passionnément la Belgique, qu connaît l'histoire de Belgique, et. qui a écri notamment, il y a quelques semaines, dan la British Revicw, un article solide nt tlocu nienté sur les liens sacrés qui unissent li Belgique au Luxembourg., Certes, mal ren saigné par quelques-uns de nos compatriote aussi peu éclairés sur le droit que sur le faits — il a cru défendre notre cause et ex primer notre pensée. N'est-ce pas une rai son de plus, si nos meilleurs amis se trom jpenà ainsi sur notre volonté nationale et 1; pensée du gouvernement, pour désirer qu le point, dte vue de celui-ci ne tanin plus ! être précisé ? Tous n'ont pas encore com pris, et certains, qui n'ont pas voulu com prendre, moins excusables r 6min en ysrvrivadn anglais, osent parfois, dans leui*: errements les plus graves, prétendre s ins pirer de su&^estions officieuses... *** ■Nous croyons volontiers que le lieutenan général de'*Bas, un des meilleurs écrivain: militaires de Hollande, est aussi un ami d la Belgique. Il vient encore de l'affirmer non sans éloquence et avec d'excellents ar guments, à la fin d'une brochure qu'il a con sacrée à réfuter un petit livre de M. Pierr-Xothomb : l'Histoire belge du grand-duch de Luxembourg. On se demande d'abord' c oui a poussé le général de Bas à essayer d démolir cet essai d'histoire belge : "Voie longtemps que la question luxembourgeois n'est plus — ni de prtfs ni de loin — un question hollandaise. On s'aperçoit bicn'ol u la dédicace môme die son ouvrage et a' ton'ému qu'il prend chaque fois qu'il pari de son héros, que le motif qui l'a guidé es vénération pour feu le roi Guillaume Ie: qu'il appelle sans hésiter « le prince le plu libéral de son temps » ! Il doit être perim aux petits-îils des Belges de 1830 de juge autrement que cet admirateur passionne 1 politique antibelge A'un souverain defur depuis longtemps.. Il doit être permis auss de faire remarquer h ra pntcsBcrur d hh toire quelques légères ignorances _ qui de parent son pampnlet C'est^ ainsi que 1 « Guerre des Paysans » n'a pas été fan contre les Autrichiens, et que l'ancien Lin bourg — cru'il voit part agé en 16*18 entre le •Provinces-Unies et les pays avoisinants -n'a prés que rien de commun avec 1 actuc Limbourg hollando-belge. Le général de Bas a une singulière rnf ni ère de raconter 1 histoire du Luxembourg S'il y avait sur le Luxembourg une possibl revendication hollandaise on pomprendr-i le pourquoi de sa manière d'agir. Mais il e? surprenant de voir cet ami de la Lelgiqu s'acharner simplement à démontrer les pif tendus droits de 1 Allemagne sur la provint nui nous a été ravie et qu il nomme avec ir sistance Liltzelburg, dépassant en cela -cpi/il nous permette de le lui dire —,1e mai Vais goût des Prussiens eux-mêmes. So procédé pour (Démontrer que 1 histoire li ^embourgeoise est distincte de celle du resl dtes Pays-Bas méridionaux consiste à racoi ter la première en faisant abstraction de 1 seconde. Il est assez simpliste de dire que 1 Luxembourg passa aux Habsbourg en 1 h à i'Espa.gne sous Philippe II, à la maaso d'Autriche en 1713, à la France en 17ita -mais il faudrait ajouter que ces avatars Ji ont été communs avec la nation dont il fa sait partie — la Belgique — ce qui chang étrangement l'aspect des choses, on en coi viendra. Il est visible, d'ailleurs, que la questio luxembourgeoise n'est cju un prétexte poi l'écrivain hollandais, Ce qu'il cherche à con battre c'est toute une politique belge qu croit hostile à la Hollande, et dont il prêter discerner les tendances dans les écrits c Maurice des Ombiaux et de Pierre Nothom et dans les campagnes du XX' Siècle. Lai. bous de côté, avec un haussement d épaul' la petite note qui commence à devenir tre fréquente, et qui oppose sans raison au aspirations nationales belles-., le distinct ministre des Affaires étrangères de Belgiq: — et redisons que pas un Belge ne desù qme diminution de ta Hollande. Comme dît fort bien le général de Bas lui-même, K d'eux nations doivent, en bonne amitié, êti è même de défendre leur intérêt commun l'intérêt dp l'Europe contre l'ennemi con nr'n. Elles ne le feront nue si elles soi renforcées selon les indications que donne! la géographie et l'histoire, selon le pla qu'impose la nécessité. Et quelques pagi où l'éminent officier rappelle les liens q unissent la Néerlande au pays de Clèves, ; > comté de Lingera et à la Frise orientale coïncident admirablement avec la lettre s sensée qu'écrivait il y a quelques jours ui de ses compatriotes à la Gazette de Lnu sanne... S'il est excessif vraiment de mettre sur 1 même pied les droits imprescriptibles de l Belgique mutilée sur « son Alsace-Loi raine » et les souvenirs historiques qui coi (luiront infailliblement nos voisins d'Ou-tn Moerdyk à se retourner vers l'Est, il es incontestable que leurs aspirations ne cor tredisent en rien les nôtres. Eux et nous surtout après le brutal discours du chanct lier, avons le droit d'exiger désormais pou notre sauvegarde ;ces « garanties réelles que l'Allemagne victorieuse aurait prises nos dépens. AJAX. Le recrutement de l'armé S'inspirant de l'exemple de la Grande-Br tagne, le Conseil des ministres belge a décie d'établir le recensement de tous les civi befcjes entre 25 et 35 ans. Les Belges de cet catégorie <ju-i résident sur le territoire fra] çais non occupé par l'ennemi, en Grand Bretagne, en Hollande et'dans les autr< pays neutres, seront invités à se faire in crire auprès des autorisés locales. Il n'e question, pour le .moment, que d'appel< sous les drapeaux pour les services de l'a rière les célibataires entre les limites d'èg< précitées. K« notita ûë belge UNE REPONSE D'UN SAVANT BELGE AU MANIFESTE DES INTELLECTUELS ALLEMANDS Le « Journal de Genève » du 16 avril pu'bl une lettre de M: le professeur Chodat, a cien recteur de l'Université de Genève, a nonçant qu'il a fait part à chacun des 93 s vants allemands signataires de 1' « A.pp au monde civilisé », lancé en septembre 191 d une réponse portant la signature de M. Jet Massart, proîesseur h l'université libre i Bruxelles et vice-direc-euj* de la classe d sGiences de l'Académie royale de Belgique. M. Massart rappelle les nombreuses d mandes "d'enquête contra.dicte)ire faites vain ment par les Belges et déclare ensuite : '( Ne concluons pas de ce mutisme persi iant que, en Allemagne, les francs-maçon les go .iaiistes et les evôques craignent la 1 mière. Admettons plutôt que, n'ayant p lancé eux-mêmes les accusations, ils i '•i/^ent pas devoir vérifier leur exactitud Mais i! n'en est pas de même pour les 93 : gnataires du manifeste ; car ceux-ci ont é> donim'ent le plus vif désir de voir confirm d'une façon indiscutable leurs retentissant déclarations. » Aussi est-ce avec pleine confiance q nous nous adressons à. eux, pour leur c mander l'institution d'une commission d'e t quête comprenant, en nombre égal, des AL î rnands et des Belges, sous la présidence d'i 3 savant d'un pays neutre, connaissant l'ai. , mand, le français et le flamand. » Certes, ils ne voudront pas se retrancrh . derrière les publications allemandes, tell ; que le Livre blanc sur les atrocités belge: i n Die volkerrechtswidrige Fuhrung des b 1 gisehen Volkskriegs ». Ils savent trop bi 2 que ce n'est pas une enquête unilatérale q 1 apportera la conviction dans 'les esprits. J 2 commission que les signataires du manifes 3 créeront, d'accord avec les Belges, interi . géra non seulement ceux qui ont ordon { les représailles, mais aussi ceux qui en 1 3 rent simplement les témoins ; nous croyo { savoir que, lors de l'enquête allemande i'a en Belgique pendant l'hiver 1914-1915, J nombreux habitants ont été entendus, mt ? leurs réponses ont été délibérément supp r môes ; la nouvelle commission aura natu'r a lement à tenir compte de toutes les dépo » tions indistinctement. • Mars, 1916. » Attendons la. réponse ? £a guerre de conq«fte ; eif-eî!e parfois llgtfiie > non— Voici une réponse extraite de la conféra] faite dimanche par le Père Janvier, à Mot: g Uarne de Paris : t « 1 .a rectitude de l'intention dépend du 1 , que l'on ,poursuit en prenant -les armes. . paix par le châtiment des coupables, par rétablissement de la justice : tel doit êire ' but des belligéraixis. L Cette intention ne perdra pas nécessai ^ ment sa i'eclitude si, à la volonté de fa expier, de faire restituer, de faire répar ~ elle joint dans la mesure où le demande 1' térêi. d'une paix stable, la voloreté de conqi ' rir. Je viens de dire que la guerre de_C( 'fuête est contraire à la morale, je dois a.j< 1er qu'elle est légitime lorsque, sans elle, n paix n'a aucune chance de durer. Dès qu' ? jmpire menace le monde et prétend à l'héj „ n ortie, la morafe permet et souvent ordon le lui interdire de satisfaire cette ambiti désordonnée. » : Nos listes n de prisonniers , MUVWWIVV ). L'accueil tail par le public A la liste c il prisonniers que nous avons publiée nagui ,i a montré qu'elle répondait à un besoi Pour satistatre au désir qui nous a été t h primé nous nous sommes vus obligés . procéder à un tirage supplémentaire. î" timqe est naturellement réduit et nous i 'n gageons tous ceux qui désirent se proeu\ . cette brochure à nous envoger sans retc • leur souscription. e liapl'etons qu'elle contient, en VINC c QUATUÉ PAGES DE GRAND FORMA e les noms de quelques milliers de mililah belges dont les noms sont compris en :s la lettre A et DET inclus. v Cette brochure, d'un si grand intérêt pc les Belges, sera expédiée franco contre l\ i- v0i de 0 fr. GO, en un bon posta!, au bure it du journal, rue de la Bourse, 28 ter, 11 Havre. n pour l'Angleterre, les demandes doivi is ' être adressées ù notre London Office, ii ponton Rtreet (Leioestor Square) tond lu s. W. Joindre 6 pence. i CE QU'OU n A BOXE I DU VOYAGE : du umu. m mwn ——a ou—— ' (Correspondance particulière du XX* Siècli j Rome, le 12 avril. La nouvelle du voyage du cardinal vo j. Hartmann à Bruxelles a produit à Rome me il pénible impression. Personne ne contesi r au cardinal allemand le droit de se rendi j, au milieu des soldats de son pays, mai à tout le monde trouve qu'il aurait du le feu sans s'arrêter en Belgique, après les de: niers incidents entre le cardinal Mercier i von Bissing. Beaucoup de personnes nés teat même à croire que l'événement su 3 réellement arrivé, tellement elles trouvei l'acte du cardinal von Hartmann peu co. nect. . ,,. Le Corricre d'italia de co soir publie à c propos une note inspirée dians laquelle [s ^ • ,è ci Sur l'exactitude de ces informations, e i- ce qui concerne le voyage de 1 aronevêqi » de Cologne dians la capitale belge et les d 15 tadls de cette visite, nous ne sommes p» s- en état d'y ajouter d"exi)lication ou de con si mentaire,' puisqu'il s'agit de faits Que 1101 >: n'avons pas les moyens de coutrôler. 11 r r noua semble pas superflu de faire des rcoe ves opportunes, étant donné que, dans ci derniers jours, beaucoup die nouvelles r pandues à ce sujet ont été modifiées et crue <piefois démenties ensuite par des inforni tions successives. Il Nous pouvons qualifier comme d abs lument imaginaire une seule circonstanc et certes la plus remarquable, à savoir qi le cardinal von Hartmann se serait ren* il Bruxelles avec un mandat de la part < Vatican et avec une mission spéciale concertée préalablement avec le Sair Siège. De source compétente on nous a < 3 effet catégoriquement affirmé que si le ca n" dinal von Hartmann s'est rendu à Burxell - et il a de ouelque façon expliqué son ac • vité et son influence par rapport h '(es ev nements connus qui se sont passés cil B( ' ginue, — il a fait cela de son initiative, sans crue le conseil ou le désir du1 San cMèga y ait ou la moindre part. » Ceux qui coimaissent la modération t L langage de la diplomatie Vat.ica.ne trouve ce démenti assez net, et ils y voient i s- désaveu public dtes actes du cardinal vi s- Hartmann, dans le cas où ce prélat ee sen II réellement oublié au point do se rendre Bruxelles dans les formes officielles rappe 10 tées par lés dernières dépêches. *• .':ei te note du Carrière d'Italie -n'a poi paru dans VOssenaiàre ; mais si la couve est confirmée par les rapports du nonce Br Bruxelles, il est probable que le Vatici os fera painttre une note semblable d'ans je partie officielle dfâ ce journal. <■- e- On annonce la mort de M. Adhémar D< m salles d'Epinoix, ancien directeur de la £ e- ciété anonyme des Tramways du Caii décédé à Home le 12 courant t.r Bruzio ROMANO. î LES FAITS DOJOUÎ ui non "!d M. Ribot, ministre des Finances, vient M rentrer à Paris, venant de Londres, ou il i ^ allé poursuivre avec le _ gouvernement c glais des négociations r:s ne Le baron Burian, ministre des Atlaii i- étrnnaërcs de Hongrie, est allé en misst ri- à Berlin, il a quitta samedi pour Vienne 3l- capitale allemande. - j MAWWWVW La Chambre roumaine a^votà l'appel so les armes de la classe 191». On dément catégoriquement de Bucari _ la nouvelle de la fermeture de la frontu russe' La dhambre grecque s'est occupée samt ?dr l'affaire des sacs russes livres à la o ciaris par le ministre de l'Intérieur, ,.l. &( naris M Skouloudis a donne d vnlermir btès 'explications d'où il résulile que lalivr son des sacs n a vas eu lieu, et la Chamt "e- s'est déclarée satislaite. wwwwwm n Des pourparlers ont été engagés à Sp i ' avec le prince Boris, représentant le r le au sujet de la mise en Uberle du. depi Ghénajdiejt « "CHEZ NOS ENNEMIS in- ' lé- eisette a vienne T e « Nieuwe Rotterdamsche Couran "i (germanophile) reçoit de son corresponde i r de Vienne de? renseignements sur la « " tuation pénible .. de la capitale autricln. î'; î,e n n v a plus moyen de se procurer m lait ni de viande, ni de pommes de ter Pour un petit morceau de viande, on d n. fabuleux. Les accapare! cachent beaucoup de marchandises et sure est pratiau^e sur une grande echel l'intendance réquisitionné tous les- m à n'importe quel prix, et 1 autorité civil* 1 renoncé à assurer l'alimentation du pa, Le» journaux, par contre, sont emplis es conseils à l'usoge des Pauvres gens et de ■ re classe moyenne atm d échapper a la i EN FRANCE ;7î" o — ■er A ROUEN rd Le Bulletin religieux annonce que M r Dubois fera tr.ès probablement son enti t solennelle h Rouen le mercredi 24 mai p l's Chain Auparavant, le nouvel archevêq ■r,, nrendra possession de son siège par p cureur 11 le fera dés la réception de s ur bulles et après avoir prêté serment, en '.n- les mains d'un évéque. au Mgr Dubois célébrerait sa première nu Le se pontificale, à la cathédrale, le mardi mai à l'occasion de la fête de Jeanne d A •nt Le mercredi 7 juin, il présiderait et pre 21 dra.it li parole au service solennel de oii Croix-Rouge pour les soldats, morts champ d'iionneur. Le fer, l'acier et la guerre . .——-îOn l'a souvent noté depuis le commencement de la terrible tourmente qui ravage ;) actuellement l'Europe : la guerre n'est plus aujourd'hui une simple succession de ba-tailles où des armées sont aux prises et où ^ le succès reste au génie ou au nombre. Elle e s'est faite, si l'on peut dire, plus indus-e trielle. Les machines de toute espèce, ca-nons, mitraiiiouses, automobiles, ballons ' dirigeables, aéroplanes, cuirassés, sous-marins, y jouent un rôle décisif et le triom-,t plie ne semble devoir venir Ji l'un des belli [. gérants que par la supériorité de son outil-^ lage. La bataille qui fait rage autour de [t Verdun en est une nouvelle preuve. L'AI-,. lerriagne n'n lancé ses bataillons contre nos héroïques alliés qu'après avoir concentré „ 5u'f leurs retranchements le feu de tous les canons qu'elle a pu enlever aux autres fronts. Ce sont les mitrailleuses et les 7,: oui ont efficacement aidé le courage des n français à arrêter lo suprême effort df ,e l'ennemi. 3" Or, trois éléments principaux sont in s dispensablçs à la construction des machi J" nés de guerre : la houille, l'acier et le cui - vre, et deux autres sont nécessaires poui . leitr utilisation : les explosifs et le pétrole Quelle est actuellement et quelle sera aprèi jf la guerre la situation des Empires du Cen V" trè et des Nations Alliées par rapport, à cei éléments? L'Allemagne extrait annuellement 19( millions de tonnes de houille, cette produc tion dépasse noLablement ses besoins et p' lui permettait une exportation considéra ' ble, oui se chiffrait, pour la Belgique seule S fi environ 80 millions de francs. Mais l'An ; glèterre, la France et ta Belgique réunie: j produisent 349 millions de tonnes. Elles sont donc largement à même de lutter su ' ce terrain. ^ f" La situation semble être foute différent ;.s en ce gui concerne l'acier. L'Angleterre qu £ fut le berceau de cette grande industrie 'nii put revendiquer avec fierté les noms d; ~ Ressemer et de Thomas-Gilchrist,la Franc y qui s'honore du nom de Martin, se son laissé distancer par l'Allemagne qui, dan ce domaine comme dans tant'd'autres, s'es lu approprié les découvertes des autres et. nt grâce à son 'esprit d'organisation et d'entre m prise,;que-l'on ne peut méconnaître, les >n , utilisées industriellement et commerciale lit ; ment. à i L'Angleterre produit annuellement 10 1/ il-- j millions de tonnes de fonte et 7,660,000 ton | nés d'acier; les productions correspondante : . v0- \ :,.' :s,000 et i,-(-20,0(X> peur là Franc! le j 2,47-3,000 et 2,520,000 pour la Belgique, soi à au total, pour ces trois pays, 19,2*75,000 tor m nés de fonte et 14,600,000 tonnes d'acier, la L'Allemagne à elle seule produit 19,300,00 tonnes de fonte et 18,960,000 tonnes d'aciei Elle semble donc à même de défier, sur c terrain, ses trois concurrents réunis. Mai pour produire la fonte et par suite l'acier, !®' faut du minerai de fer. Oi', l'Allemagne es f" à Çe point de vue, nettement • inférieur! ' I Laissant de côté la production belge oui c I insignifiante,' nous constatons que celle d l'Angleterre et de la France s'élève 37,700,000 tonnes, tandis que l'AUemagr J n'extrait que 28,000,00(^ tonnes environ" f ^ doit importer, notamment de la Franc i une quantité notable de sa consommatioi : Mais il y a plus. Si Von analyse les sou de . ces de production, on constate" que la Lo: '■st raine annexée fournit à l'Allemagne plu n- de 17 millions de tonnes, c'est-à-dire 60 ' de sa consommation, et que le Luxembour lui livre à peu près le quart de celle-c D'autre part, d'après les évaluations qi es ont été produites au Congrès géologique (i Dn Stockholm, en 1910, les ressources en mi la tal fer étaient évaluées à 1,830 millions pot l'Angleterre et la France (sans l'Algérie) i à .1,373 millions pour l'Allemagne, y con UJ.„ pris environ 750 millions pour" la Lorrair ' et 100 millions pour le .Luxembourg. , Donc, ù supposer que la France raprenr re '? lorraine, il manquerait annuellement j l'Allemagne près de 20 millions de tonrn | pour maintenir sa production, et si ' i Luxembourg en était séparé, ce seraien 'd-i 30 millions sur 38 qui lui feraient défaut. ■■' | Dès lors, son orme la plus puissante s. rait brisée, aussi bien au point de vue de ! a- guerre que de la lutte économique. Il sufl M- rait, en temps de paix, que la France ét; re but. un droit de sortie de 5 francs seulemei par tonne de minerai, sans l'appliquer a.u alliés, pour contrebalancer efficacement 1' Fja vantage que l'Allemagne tire de sa riches; en houille, et pour permettre à la sidérurg: française, anglaise et belge de prendre u i nouvel essor et de battre celle de l'AUemi — | gne sur le marché mondial. i Ajoutons oue la mise en exploitation d I bassin houilier de la Campine -! 1e "eli lui a été découvert dans le sud du Hainai libérera la,Belgique et en fera même ur concurrente de l'Allemagne sur le marcï ; „ charbonnier. jit Quant au cuivre et au pétrole, l'Allem: si- CTie n'en possède cuère et doit les im,port< Jn- d'Amérique et de Russie. Il en est de mêrr <je pour le colon oui est un des éléments in re. portants des matières explosives mode 0it nos. L'Angleterre est et. resiéra la maîtres; rs de la mer et. nourra touiours enrayer ■ a_"- commerce maritime de l'Allemagne et sir je. primer la plunarf de ses importations. Don •es au cas où TMlema.gpe voudrait recommei . a eer la feptnfi\-e miVile vî.r'pt de fnire. e]' ,c se venait fermer immwlinfcment par l'Ai dé P'eterre, la France et la Russie, l»s sonrci la <î" Puisonpcip indnstn'1!!^ et militaire P comme fout le fart présfi^er. r.Allemn.rm cet olle le sern déap.itîv^ment. 1 l'on n'nurn plus à craipid-rp de voir se** f; brienpfs d'acier <"^rnle® nenspurs a* V artistes, de voir les barbares oui ava.iet " surtout cnU'Tré les mm.opq fin riomirt^r n* r détnii^p fri/»mr>ber des pennies nui e.raiei ponr i fi''fifl Tnscr>nsîr,p ennctjmfp do l'hum; gr nité vers la justice et la brmfé 'ée H. HUBERT, inspecteur général des mines •o- 'j.® — On apprend qu'à la suite d'une di: pute au sujet de la possession du burea des télégraphes dans un village ù Poue< oa du lac d'Ôkhrida, les Allemands et les Bu i, gares sa sont battus et qu'il y a eu quati ti"'-s et plusieurs blessés de part et d'aï la tre- îu — T e nrinco Alexandre de Serbie est ai rivé à Rome. ta granÉse maaiiestatioa à la GhamlirB Italienne an iayeur ia la Belgique M. Rfiéda, député catholique, flétrit l'attitude des catholiques allemands (Par télégramme de notre correspondait particulier) : Rome, dimanche soir, 16 avril La séance de la Chambre à été aujourd'hui particulièrement émouvante. La plupart des orateurs ont souhaité la résurrection de la « noble » Belgique. Après le brillant discours de M. Somnino, ministre de affaires étrangères, l'événement de la séance a été le discours de M. Méda, chef de la fraction catholique du par lemeni. Avec une éloquence enflammée, le jeune et brillant orateur flétrit en termes brûlants comme le fer rouge la honteuse attitude des catholiques allemands vis-à-vis des Belges martyrisés; il dénonça à l'indi Snation du monde civilisé les récentes dé. Clara tions faites au Reichstag par M. Mar tin Spahn, chef du centre soi-disant catho lique. « Ces déclarations, déclara M. Méda dani un beau mouvement oratoire, sont contrai res aux enseignements chrétiens et consti tuent une ofiense au droit, à la morale, à ' conscience catholique; aucun catholique ni pouvait hésiter h condamner la violation di la neutralité belge; le martyre de la Belgi que a secoué profondément la conscience di tous les Italiens. » Un tonnerre d'applaudissements salua c discours, oui fut suivi du discours de M Somnino. Quand le ministre. des affaires étrangères"parla de la Belgique, l'assem blée et le public des tribunes poussèren une longue acclamation. Toutes les main se tendaient vers la tribune où le minisl'1 de Belgique près du Quirinal, comte vaj den Steen de .Tehay, et. le comte Baudoun de T.iehtervelde. secrétaire de légation, ae sistaient à la séance. 'On trouvera pins loin une dépêche d'à jjénee relative au discours de M. Sonnino) La question dukssmbourg Nous avons lu avec surprise dans la <i Gaï zette de Lausanne « du 15 avril, eous la si-gniMire X..., un article souhaitant que la victoire des alliés assure à la France la (propriété du Luxembourg. A en croire l'autour de cet article, les troï$ quarts des Luxembourgeois souhaiteraient l'annexion do leur pays à la France pour qui beauooup d'entre eux combattent en ce moment.Nous ne nous attarderons pas à discuter ces affirmations ni à y oppœer l'attachement traditionnel des Luxembourgeois à la Belgique.Bornons-nous à rappeler qu© le Grand-Duché de Luxembourg Xait partie intégrante de la Belgique et qu'il a partagé nos destinées jusqu'en 1839. Dans la « Gazette de Lausanne u elle-même (n° du 20 février), M. Maurice Muret a rappelé que la moitié du Luxembourg a été enlevée à notre pays et l'auteur de l'article signé X... n'essaie pas, et pour cause, de contester la signification de ce fait. Le Luxembourg est nôtre, de .même qus l'Alsace-Lorraine est française, et nous ne croyons ipas que la k Gazette de Lausanne » veuille nous contester sérieusement sa possession après avoir elle-même mis en lunuè-| re le fondement de notre droit Le collaborateur occasionnel de la « Gazette de Lausanne » parle d'un, pléibiscite à > organiser dans le Grand-Duché de Luxenv ■ bourg Cette idée ne peut guère être défen» • due cfue par ceux qui réclament un plébis- 1 cite en Alsace-Lorraine. ; D'ailleurs,un article comme ceilui que vient ' de rmb'ier la « Gazette de Lausanne n ne " peut avoir aucun effet sinon d'éveiller des '■ défiances entre la France et la Belgique. On saiit «rop qui a intérêt à susciter ces défiances.COMMUNIQUÉ BELGE ))QCC_ 2 ' 16 avril. Lutte d'artillerie assez vive . dians la région au nord de Steenstraete. A 1 l'est do Ramscappelle, nous avons détruit un poste d'observation ennemi et des abris; . bétonnés. Une fête Patriotique m yvwwwvwwvwvwM | M. LE MINISTRE TO1VM, LE COLONEL SE GRUME i ET Ï/MJM0M W BATTEL CÉLÈBRENT L'UMOX DE TOUS LES H v S'il est, aux abords du Havre, un endroit i où se sont manifestés l'esprit pratique, 1 ac- tivitô industrieuse de notre race, 1 in&en! ; sité de nos militaires, officiers et soldats, a • « tirer leur plan », c'est assurément la vaste i plaine où nos ateliers militaires ont ete éta- 3 blis. Il v a trois mois à pein.e, s y étevaient î quelques fermes solitaires au mileiu de prai-1 ries et de champs où paissaient des trou-! peaux. De ces calmes plaines a surgi, comme sous la baguette d une fee, une fom-, millière en activité. Toute une vU e est sorto : de terre, faite de maisons semblables d as-J pect, bipn crue très diverses de grandeur et ' d'importance — suivant qu elles serven ' d'ateliers, do dépôts de marchandises, de dortoirs, do réfectoires pour les hommes, do , mess pour les officiers. i Dix-huit cents soldats — ils seront bientôt - deux mille. —, du matin au soir, y travaillent - pour la défense du pays. 4 Cette ville a depuis quelques jours son - église et sa salle de réunion. Le même local " les abritera l'une et l'autre. "Le dimanche 3 matin, on y dira la messe. L après-midi, les 0 hommes y trouveront des livres, des jour- 1 naux et des jeux. Ils pourront h leur gré se distraire par la lecture, ou faire une tranquille partie loin du cabaret et de 1 abo- ? minable calvados qui empoisonne, hélas I la î contrée. y Sa construction a été décidée il y a quinze 5 jours par lo ministre de la Guerre, d accord avec son collègue M. Vandervelde, ministre - de l'Intendance. On l'a inaugurée dimanche r après-midi !... , , . . . e Grande comme une cathédrale,ainsi que le - disait un orateur, elle n'est ni byzantine, ni romane, ni gothique. Mais, dans son ^tyle e moderne, dans sa quadrature énorme et son » élévation, elle a du caractère tout de même. - uni caractère dé force tranquille et de simplicité que reflète bien celui de notre armée Dimanche après-midi, la fête de 1 inausji-» ration a été une manifestation d'union pa- - trioliquc qui enthousiasma, tous les assis- 5 tarils et. qui réjouira tous les Belges Lo major Delhier, commandant le dutache- ' ment des ouvriers militaires, ayant ù ses t côtés le colonel comte de Gninne, les ma- - lors Lebrun, Do lettre, Wangermée, WOu--- pej Denvs, le com.m'an.da n t Baimard, 1 m-t génieur Edmond, le capitaine Rrouyère. -■ raurnôn,ier Beernaert et tous les officiers t des éfablissemdnts', reçut le ministre Var.- - dervelde, l'auimônier en chef Van BSttel. le rep'-ésentant du ministre de la Guerre, le major Thvs, de l'intendance et le capitaine Mairv diu cabinet du ministre <ie, la Guerre. C'est aux accents d'une Brabançonne bien rvUimée. exécutée par l'excellente fanfare organisée par des moyens de fortime — le " sous-lieutenant Van Eesbeeke. qui l'a créée 1 et la dirige, recueillit, de-ci, dc-là, des ins-i truiments — que M. Vandervelde entra dans " la "rande salle coquettement décorée de dra-: inelets aux couleurs des Alliés et dont la " aefené est décorée de peintures qui. pour n'être pas de Paul Mathieu, n'en ont pas • moins été composées et exécutées avec beaucoup de goût par les ouvriers. t LES DISCOURS Le silence rétabli, le colonel comte iiis Grunne prend la parole devant les centaines de soldats présents. Il exprime tout d'abord sa reconnaissance à ceux qui ont construit cette grande et belle salie, spacieuse et saine, et spécialement au capitaine Fauquel et au lieutenant Charpentier qui en ont conçu le plan; au sous-lieutenaat Van Walle qui en a conduit les travaux avec un zèle et une adresse incomparables. Il félicite les officiers, les aumôniers, tous ceux qui s'occupent des travailleurs. On exige des ouvriers de nos ateliers un travail intensif, continue le colonel, et si d'aucuns ont pu croire que l'action des sol-dats qui sont sur le front est plus belle, celle des hommes qui travaillent pour fournir des munitions aux combattant du front n'est pas moins glorieuse. T,a Patrie re.connaissa.nle regarde d*um même oeil ceux qui les consomment là-bas et ceux qui les fabriquent ! Dans cette saile nos travailleurs vont trouver diAsn.rmai« à côté d'upe lecture nombreuse et varéie, des jeux divers, une boisson sa^pe et réconfortante. Le colonel remercie M. Vandervelde des interventions des divers comités qu'il pré- , sido et qui ont contribué à cette organisation.OSce s cette grande salle, il »era permis le dimanche, fi ceux oui le défirent, d'accomplir leur devoir religieux. Le Roi se serait fait une joie d'être ici parmi vous, con" oint le colonel de Gmnne, mais il est là-bas de garde, et un homme de garde jamais n'nha-n/Wine ses fonctions. De là. le Roi vrvus f/.l'Vitp et vous admire. Vive le Roi ! Longuement ce cri se répercute, sorti dé toutes les poitrines. Discours de M. !o chanoine Van Ballel M. le chanoine Van Battel prend ensuite la parole et prononce le discours suivant ; Chers soldats, Je me fais un devoir de remercier cttaleu» reusement le colonel de Grunne des paroles si aimables qu'il a eues pour les aumôniers ainsi quecMM. les officiers de " )pour la grande bienveillance qu'ils na cessent de nous témoigner. Le colonel vient de faire appel à notre dc-voùment. Inutile de vous dire que ce dôvoû-ment vous est acquis dans la plus large mesure. Nous nous sommes fait un devoir de conscience de sacrifier pour vous tout notre temps, tous nos efforts, toutes nos ressources' et s'il le faut notre santé et notre vie. Votre aumônier, Monsieur l'abbé Bemaerts, oue je suis heureux de pouvoir vous présenter publiquement en cette circonstance, est un homme de devoir et d'abnégation. Il continuera à faire à Gainne-ville ce qu'il a fait au front d'où il nous est revenu porteur des distinctions les plus flatteuses, la croix de guerre et la croix de chevallier de l'Ordre de Léopold. C'est assez vous dire que vous pouvez

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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