Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 01 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zp3vt1hv9r/
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DIWANvSHE 1er N1ARS 1914 L'UNION DANS L'ACTION vingtieme annee H" 60 AB0NNEMENT8 Pour toute la Belgique Un an . £r. 9.00 Six mois . . • .... 4.00 Trois mois •••••• 2.SV Gr.-Duché de Ltixemb. 20.00 pnion postale S0.Q0 Directeur : Fernand NEURAY Edition Jf (6 h. soir) Edition îf-îf- (IOh.soir) Edition ^ (minuit) LE XXe SIÈCLE Annonces ordin., petite ligne 4 Réclames (3* page), la ligue* 1.53 Faits divers corps . « » 4.90 Faits divers fin. • » » 3.Q0 Réparations judiciaire» » 3.00 Nécrologies . • • • » 2.Q0 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numêra Téléphones 3646 et 3530 * Instar-are omnia in Ohriato Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITION * Notre personnel prenant son conc traditionnel, le journal ne paraît! pas demain. LES Chemins de fer belge: et les industriels » « Une lettre de M. Greiner Nous avons reçu de ML Greinel! la letfcri [ue wici ; S iSeraing, le 26 février 1914. 51 Monsieur l'Editeur, » Ayant pris pour principe de ne pas m< aller aux discussions de la presse quoti [ienne, j'avais l'intention de laisser passer ans y répondre l'article que vous avez pu ►lié avant-hier sur _ « les Chemins de fe] >elges et les industriels ». » Vous y mettez en évidence la personna ité du directeur général de la Société Cocke ■ill, alors que vous,, savez fort bien que 1î ettre des associations industrielles et com nerciales a été signée, sans esprit de part politique, par quinze personnalités represen ;ant satts distinction d'opinions toutes le n dus tries du pays. » Malgré cette réserve que je m'étais in" josée, je vous dois exceptionnellement un éponse, car vraiment vous terminez vota* irticle par une trop méchante allusion 'aventure des deux dernières malles-posti lue G'ockerill a livrées au gouvernemen >elge. » Croyez-moi, Monsieur, il eût mieu: nailu, pour de multiples motifs, ne pas ei jarler, d'autant plus que ces bateaux son econnus aujourd'hui être les meilleurs d a ligne Osten de-Douvres et font honneur ios chantiers de Hoboken, où ils ont ét onstruits. » Je devrais me borner à cette seule re narque, mais puisque ce n'est pas unique tient à titre de directeur général de la Se iété Co^kerill, mais comme co-slgnataire d a lettre à M. le ministre des Chemins de fe [uej'ai été mis en cause dans deux colonne ntières de votre journal, permettez-moi d ous faire observer que me? collègues e noi n'avons jamais eu l'intention d'incrim 1er la personnalité de l'honorable M. Ya le Vyvere, auquel chacun se plaît à recor laître les meilleures intentions, mais, e irésence de l'énormité des dommages subis tous nous sommes décidés à faire la critiqu le toute une organisation que bien de sprits pondérés jugent devoir être tram ormée. d II n'y a qu'à se pénétrer des conclusion lu travail — excellent selon moi — présent i. la Chambre par l'honorable fyL Verîiaeger jour être édifié sur la nécessité (reconnu ['ailleurs par plusieurs de nos ministre: l'une réforme des méthodes actuelles d 'administration des Chemins de fer d 'Etat. » Je me permets de Vous adresser la bre hure de M. Vorhaegenf extraite de la «Be 'lie sociale catholique » de janvier 1914, sou e titre de « La Régie nationale des Chemin de fer de l'Etat et l'avant-projet de le sur l'Exploitation des Chemins de fer d l'Etat », travail que je soumets à vos judi ieuses réflexions. » Je vous prie d'insérer la présente dan roftre prochain numéro, à la même place e .vec les mêmes caractères que l'article qu i paru dans# votre numéro du 24. » A'gréez, je vous prie, Monsieur l'Editeur nés salutations empressées. » A. GREINER. i Notre réponse 9era brève. M. Greiner nou: nforme que les deux malles-poste « Stad Vntwerpcn » et « Ville-de-L-iéige », livrées pa: DockerÛil au gouvernement belge, sont re connues aujourd'hui être d'excellentes uni iés. Nous ne songeons nullement à le con tester. Tout ce que nous avons dit, c'est qu( le « Stacl-Antwerpon », muni des fameu: tanks antiroulis, avait eu, lors de son voyage i'essai^ une aventure plutôt déplaisante M. Greiner ne songe pas> a le contester. Mai: 1 estime que nous n'aurions pa.s dû rappelec 2e fait désagréable. Hé! S'il n'avait pa< commencé par jeter lui-même la pierre l Van de Vyvere, nous nous serions trè; irobablement fait scrupule d'évoquer c( ouvenir pénible. M. Greiner a éprouvé ave< s « Stad-Antwerpen » un mécompte comme 1 peut en arriver à tout le monde... même l n ministre des Chemins de fer. Notre correspondant nous dit que ses col %ues du Comité central du Travail indus nel et lui n'ont jamais eu l'intention d'in-riniiner la personnalité du ministre def ïhemins de fer. Cette déclaration surpren ra tous ceux qui auront pris la peine de re dans les journaux libéraux le pamphlei uqueil M. Greiner et ses amis se sont em-ressés de donner la plus large publicité. Ce équisitoire était dirigé d'un bout à l'autre ontre M. Van de Vyvere. Il nous suffira our l'établir de citer cet extrait significatii ui nous dispense d'en publier d'autres ; « Vous avez cru pouvoir, à votre déchàrge évoquer ce qui s'était passé en 1912 sur les gnes du chemin de fer de l'Etat prussien, a-t-il une comparaison à faire entre la pous-ée inouïe des transports àvce moment dans le londe entier et la stagnation dont nous souf rons tous à l'heure qu'il est ? Mais puisque ous aimez à rapprocher les deux réseaux, vous ous permettrez de vous faire remarquer que; ette année, .malgré l'arrêt de la navigation sui î Rhin du 17 au 28 janvier, pas un tfagon n'a manqué en Westphalie, où des tonnages beau-oup plus considérables que d'habitude ont été 'ansportés (738,019 wagons). Est-ce là l'indice ont vous avez argué, et pouviez-vous ignorer ue le grief que vous imputez à l'Etat prussien our vous couvrir, celui-ci vous le retournait 'ec usure dans ses avis et ses circulaires ? s II semble vraiment, Monsieur le Ministre, £f~l'énumération de la Commission de 1872-''0, bien que rédigée voici près de quarante Qs> renferme, dans chacune de ses expres-ons,la réfutation de la thèse que vous vous êtes ppnqué à soutenir devant la Chambre. Tout : (jue vous estimez exceptionnel y est rensei-ne comme parfaitement normal ; tout ce que 3Us dites avoir échappé aux* prévisions de )tr,; Département y est spécifié comme devant ■tirer sa continuelle attention et dicter ses -tes. Et le mot de « faute » s'y trouve en toutes tires, énervant d'avance votre argumenta-on ». Greiner, pour démontrer la nécessité une réforme des méthoeles suivies au décernent des Chemins de fer, invoque opinion exprimée par iM. Verhaegen dans sa brochure intitulée « La Régie nationale - des Chemins de fer ». Il daigne pousser la gracieuseté jusqu'à nous envoyer un exem- a plaire de cette brochure où se trouve repro-duit l'avant-projet de loi sur l'Exploitation a des Chemins de fer de l'Etat élaboré par la commission que l'honorable député de G-ana a présidée. Nous remercions M. Greiner - pour sa sollicitude, mais nous nous permet-3 tons de lui faire remarquer que cette bienveillance le dessea*t. M. Greiner ne peut $ ignorer en effet que, cette commission, c est ^ le gouvernement lui-même qui^ l'a instituée ^ dans le but de remédier aux défauts du système actuel. Le gouvernement, on le voit, n'a jamais contesté que ce système fut vicieux et il était parfaitement mutile, des lors, de lui décocher un pamphlet destine a l'informer des tares d'un régime sur lequel il se fait si peu d'illusions. Et ceci nous permet de dire également a M. Greiner qu'il était tout aussi superflu de nous transmettre la brochure de M. Ver-3 haegen. Si notre honorable correspondant prenait la peine de lire plus attentivement le « XX0 Siecle », il saurait que le comte de Lichtervelde a publié récemment dans nos colonnes une fort intéressante étude sur la « Régie nationale des Chemins de fer ». Nous n'ajemterons plus qu'un seul mot : ' M. Greiner a critiqué sévèrement le gouver- ■ nement parce qu'il aurait remis tardivement • aux industriels les wagons que ceux-ci lui réclamaient. Or or» nous assure que le « Stad-Antwer- • pen » devait être livré au commencement i> de juin 1913 et le « Ville-de-Liége » au mois - d'août de la même année. Et si nous sommes i bien renseignés, ces deux malles ne furent - livrées respectivement qu'en novembre 1913 5 efc janvier 1914. M. Greiner pousser a-t-il la < logique jusqu'à exiger de l'Etat la stricte , - application à .l'industriel défaillant des' s. clauses du cahier des charges?... 3 — * t \ Pour îes assurances sociales —»o«— j i Nous venons de recevoir le rapport qu'a ' t rédigé M. Versteylen au nom de la commis- M 3 sion spéciale chargée d'examiner le projet j i de loi déposé par le gouvernement sur l'assuj ( 6 rance en vue de la maladie, de l'invalidité ( prématurée et de la vieillesse. _ , j La commission n'a pas eu que ce projet à } i- étudier. On sait, en effet, que cette même. matière a fait l'objet de deux propositions e cïe loi déposées, l'une par M. Péeher, député j r d'Aivv-erSj l'autre par le citoyen C. Huys- j 3 mans. . , . . h c C'est donc, en' réalité, trois projets que la j t commission a eu à examiner. C'est dire aussi - que le rapport de M. Versteylen est une ceu- j n vro considérable, touffue, toute hérissée de ^ - chiffres et de tableaux laborieux, que nous ( u ne pouvons pas avoir la prétention de résu- mer en un tour de main. e Nous analyserons dans notre procliain nu- j s méro cet important document. , ,- , I BULLETIN 0 POLITIQUE 0 e e II 'paraît qu'à Constantïno-ple on s'était ,- bercé de Vespérance d?entamer avec la 'r Grècey nonobstant la décision des Puis-s sancesy des négociations particidïeres au ^ sujet des îles. Dans les combinaisons de i e la Turquie, la rétrocession des îles de j - Chio et de Mitylène attribuées à la Grèce (-aûrait été le prix d'une cession à la Grèce j! des îles du Dodécanèsey Vile de Chypre 1 excepté. Cette proposition aurait même j été soumise au ministre de Grèce à Cons-1. : tantinople. La Grèce a toutefois répondu 1 que cette affaire ayant été laissée à la dis- 1 crétion des puissances, elle ne pouvait dé- 1 ; roger en rien aux décisions prises par J ; celles-ci.De plus% la Grèce regarde la pro- j position comme inacceptable. Il serait i . inconcevable que le gouvernement hellé- - nique consentît jamais à ce que Chio et ' Mytilène retombassent sous la domina- e ' tion ottomane. — Encore une fois incertitude complète * ; au sujet de ce qui se passe à Lisbonne et ' au Portugal. A Madrid, le sous-secrétaire \ 1 d'Etat à l'intérieur déclare que les rensei- -! gnements reçus par lui semblent confir- • mer l'existence au Portugal d'un mouve- ■ ment révolutionnaire important. Le pays serait actuellement dans un état de véritable anarchie. Il ajoute que malgré tous ses efforts il lui a été impossible d'obtenir, même radio-télégraphiquement, de plus amples informations. D'autre source L on annonce que des événements graves se sont produits à Entroncamento. — En Angleterre, nouvelle:manifesta- Q tion de la campagne en faveur du service l militaire obligatoire. Le premier minis- *■ tre a reçu vendredi une délégation composée de lordsy d'amiraux, de maréchaux, qui venait insister auprès de lui « sur C l'inefficacité de l'armée territoriale actuelle )). A quoi M. Asquith a répondu que la question faisant depuis un an l'objet des délibérations de la commission de la ( défense impériale, il lui paraissait incor- c rect de préjuger du rapport de cette com- e mission, maintenant élaboré, approuvé à l'unanimité et devant être publié prochainement.— Toute la presse française commente avec passion le vote de vendredi, à la ( Chambre des déprrtis. On s'accorde à re- c connaître que M. CaillauXy en dépit des z concessions qu'il a dû fairey n'a évité la j chute que grâce à l'intervention du groupe des socialistes unifiés, dont il est mainte- ' nant le prisonnier, qu'il le veuille ou non. Ce n''est qu'avec le concours de ce groupe, dont il devra subir les exigences, qu'il 7 pourra mener à bon port, son projet de réforme de l'impôt. 1 J L'OBSERVATOIRE ( Le vent est faible de directions variées sur c. notre pays, où la température est comprise en- ^ tre —2° et +1°. ' l Prévisions*: vent faible de directions variées; . brumeux; peu ou pas de pluie. * Une explosion meurtrière à Berlin Jne vue de la fabrique d'aniiins de Rummelsbourg-Berlin après l'explosioi qui vient de faire douze morts et huit blessés LES NOUVELLES Dans la Légion d'honneur Le gouvernement français vient de décer-îer la croix eje la Légion d'honneur au colo-îel De Ceuninck; la croix de chevalier au :olonel pensionné MaiLly, au commanelant letat-major Chabeau, secrétaire du cabinet nilitaire de M. de Broquoville, et au coin-nandant Noël, de l'Ecole militaire. La maison natale de César Franck On croyait jusqu'à présent que la maison îatale de SCésar Franck, à Liège, avait dis-)aru lors de l'établissement du chemin de er de ceinture. Au cours el'un travail sur îes a Origines àmiliales de César Franck », M. Clément Jharlier vient d'établir qu'il n'en était rien : >'est dans l'immeuble portant actuellement e n° 13 de la rue Saint-Pierre, près de l'é-;lise Sainte-Croix, qu'a vu le jour le cé-èbre compositeur liégeois. Et voilà l'emplacement tout trouvé pour que, dans la cité irdente ,1e maître angélique *ies « Béatitu^ les » ait bientôt son musée tout comme l'au-:eur de « Zémire et Azor ». , Le jubilé de l'évoque de Cand Un comité vient de se constituer à Gand, jous la présidence de MM. les vicaires généraux, chanoines De Bock et De Baets, pour a célébration de ce glorieux jubilé. D'accord avec Mgr J'Evêque, il a été décidé que les fêtes auront lieu à Ganci, dans [e courant élu mois de juin de-cette année. Le jeudi 25 juin, une messe pontificale d'actions de grâces sera chantée à la cathédrale. Le dimanche suivant, 28 juin, probablement à 11 heures, Mgr Stillemans chantera li Saint-Bavon, un « Te Deum ». On compte rnr la présence à cette cérémonie de toutes es associations ouvrières et groupements catholiques de la ville, accompagnés de leurs xmnières ou fanions, de manière à former i l'issue de cette solennité religieuse un cor-;ège nombreux et imposant. Celui-ci, après ivoir parcouru les principales rues du cen-re de la ville, viendra se masser devant le >alais épiscopal, où seront remises à l'évê-iue jubilaire les adresses de félicitations de a part des diverses œuvres et sociétés, qui mront adhéré à la manifestation. Succès de curiosité Grand succès pour la magnifique collection [e tapis d'Orient, exposée par la Maison fanderborght Frères, dans leurs nouveaux t splendides étalages, 46-54, rue de l'Ecuyer, . Bruxelles. loiiils éleclÉi à prix réduits La campagne est ouverte pour les élec-ions législatives du 24. mai prochain, lans un but de propagande et aussi à intention des personnes qui désirent sui-re de près la campagne électorale} nous vons décidé de délivrer des Abonnements à prix réduits Le « XX0 SIÈCLE » sera servi l'ici au 1er juin prochain pour 2 FRANCS Avouions que nous commencerons -pté-isément ces jours-ci la publication de '.eux nouveaux feuilletons d'un intérêt xceptionnel La Maison par HENRY BORDEAUX vuvre délicate d'une haute inspiration, Vune belle tenue littéraire et d'un émouvant intérêt; La Somnambule par AUGUSTE CEOFFROY oman passionnant où se trouvent déve- \ oppées avec une rare puissance les péripéties d'un drame singulièrement angois-ant.Les personnes qui désirent profiter de ette occasion pou-r prendre un de nos '.bonnements à prix réduit sont priées Venvoyer un bon-poste de 2 francs au uireau du journal, 4., impasse de la Fidé-ité, Bruxelles. UN AVEU Dans un but facile à définir, les journau? anticathe>liques ont attribué la responsabiiitc du désarroi du railway à la « déricalisatior de l'administration ». Tranquillement, paisiblement, nous leui avons fait observer que presque tous le; postes supérieurs de cette administratior étaient dévolus à des libéraux. C'est-à-dire que la régularité du service, dans la mesure où elle dépend de la direction, de l'organisation, est entre les mains des fonctionnaires libéraux.. Cette simple constatation a plongé les bons anticléricaux dans un embarras cruel. « Le cheminée fer, écrit le « Matin » d'Anvers avec une amusante obstination, est ur instrument électoral destiné à dispenser les faveurs du gouvernement aux électeurs bien pensants.Tout comme les postes sont attribués au> bons .petits cléricaux. D'après le «XX0 Siècle», vingrt-deux postes supérieurs seraient dévolus à Jtc lib&raux. r£t les autres ? Il a bien fallu commencer par le bas de l'échelle. Nous n'avons pas l'annuaire annoté du « Bien Public' », mais nous connaissons des faits, que nous pourrions citer si nous voulions entrer dans la voie des personnalités. » A quoi le « Bien Public » répond : « Citez^ donc, confrère ! Ne vous gênez pas. Entrez dans la voie des personnalités par le bas de l'échelle. Nous verrons bien. Mais quel aveu dans ce défi. Après trente ans de gouvernement catholique, il ji'y a encore de catholiques dans la bureaucratie des chemins de fer, cju'au bas de l'échelle ! Le libéralisme a su accaparer tout le reste. » La faijon du « Matin » est indicative du procédé habituel de la presse anticatholique. Elle s'exaspère à mener contre le gouvernement des attaques déraisonnables, au point de parler, fort à l'étourdie, de la cléricalisa-tion d'une administration... où les libéraux font la pluie et le beau temps. Une fois là, il ne lui reste qu'à s'obstiner et à dire^ d'un air vexé et mystérieux, qu'elle connaît certaines ôhoses, qu'elle pourrait les citer, etc. Cite ! Citez ! Il en restera toujours quelque chose ! En attendant, l'aveu du «Matin », souligné par le « Bien Public », est bon à retenir. Après trente ans de « clériealisation », il y a déjà des (catholiques au bas de l'échelle dans l'administration des chemins de fea\ Oh ! les odieux cléricaux 1 Combien donc y a-t-il de catholiques en haut et au bas ae l'échelle, peu importe, dans les administrations des communes et des provinces anticléricales? « ■ ■' <a^as—^ ■ Mort au champ d'honneur ->V. . .aie * ' * MÉ^iil'l'Éllï,'|liiHHiHiii litilllfr'i»! il l l'inîrr? E : Le monument inauguré vendredi à Laeken à la mémoire du sous*offi» ciet de gendarmerie Heldenberg. CHRONIQUE DU JOUR "DE PICARD À LEKEU Le citoyen 'Lekeu est un girand citoyen H a commencé sa carrière politique pa 1'aohat d'une large cravate noire, la lavai lière au nœud négligent et insoucieux qu symbolise l'indépendance et le mépris di capitalisme. Depuis, il a fait beaucoup de chemin, mai: il a conservé sa large cravate noire, seul uni forme que tolère le parti des émancipés. Après l'achat d'icelle, il s'imposa à l'at tention des masses en haranguant annuelle ment les conscrits qui venaient tirer au sor à F'hôtel de ville de Sichaerbeek. - Perché sur une chaise, à l'ombre d'une borne-poste, il tonnait contre l'infâme impôl du sang. Les conscrits s'amusaient fortemen et la vrombissante cravate noire recueillai mainte ovation. Puis le citoyen entra au conseil communa de Sdhaerbeek, grâce à quoi il s'installa i l'Intercommunale des Eaux. C'est très biei payé, jet comme l'eau coule toute seule san qu'on ait besoin de la pousser, le métier n'es pas fatigant. Le citoyen, exclu bientôt du conseil com munal par la méchanceté des électeurs, n< trouva pas le moindre conseiller libéral qu lui cédât sa place. U se voua alors aux ita liques du ((Peuple». Oh! les belles italiques ! Ça frémissait, vi brait, fulgurait, frissonnait, éclatait. Cett( Sarofle — pardon ! — ce verbe ruisselait d'in igination cataplasmique et la classe ouvrière 1 en avait largement pour ses douze franc? obligatoires. Le citoyen, maintenant, a lâché les ita liques pour le Sénat. Sa large cravate noire 1 est devenue l'étendard du parti socialiste | la Haute Assamblée, depuis que le petil ! mouchoir rouge d'Edmond Picard est rentre j dans la vie privée. Nous voyons M. Sam sor ] Wiener lui-même suivre le citoyen Lekeu. i Et le citoyen, que hante^ toujours l'obsessior : ' des italiques, gronde, crie, tempête et vrom-1 ! bit. C'est le chef du parti socialiste, c'est le > chef -de l'opposition tout entière. Quand i ' aura renversé l'usurpateur de Saxe-Cobourg ; ■■ il sera président de la Confédération de: i républiques belges. On lui construira ur trône solide et résistant à toutes les vibra-1 tions, à tous les vrombissements. Et ce sera Edmond Picard qui détacliera les cordons de ses souliers. GÂTON LE CENSEUR L'autre jour, en chronique judiciaire, le «Peuple» réclamait, au nom de la morale, le droit à l'obscénité et à l'adultère, droit mé-| connu par notre magistrature cléricalisée. j Le voici qui vient de relever à charge de celle-ci un nouveau scandale moral. Ci l'histoire en quelques mots : Le sieur Z..., fiancé à Mlle X..., rompit le ; mariage parce qu'il apprit que Mlle X... était une bâtarde légitimée. D'où procès pour rupture de mariage. « Or, dit le « Peuple », savez-vous quel fut l'un des considérants du jugement ? Savourez : « Attendu que la jeune fille ne peut ignorer » qu'aux yeux du public la naissance avant le » mariage, malgré la légitimation, survenue » depuis lors, est une « flétrissure ou tare » » qui reste toujours. » Parfaitement. Voilà ce que des magistrats osent écrire dans un jugement. C'est la faute d'un autre endossée, officiellement à une enfant innocente. Eh bien, nous allons bien. Les magistrats qui ont signé ce jugement sont de jolis types de personnages moraux. » 'Etc... Les magistrats, ô aPeuple» moral, ont sim-1 plement constaté un fait : aux yeux du public, la naissance hors mariage est une tare. Qu'il y ait une victime innocente, ça ne change rien à la vérité de la constatation . faite par les magistrats. | NTons ne doutons point que le «Peuple» espère -rçoir changer les mœurs publiques. (Mais tant qu'elles ne changeront pas, elles réprouveront l'union libre, la tiendront pour immorale et refuseront de l'honorer à 1 égal du mariage, en elle-même et dans ses fruits. La magistrature cléricalisée n'avait point à se prononcer sur le fondement du sentiment gublic ; elle avait à en constater l'existence, 'est ce qu'elle fit. CUENT IMPASSIBLE Dans un restaurant que des cloisons subdivisent en multiples compartiments, un monsieur <*rave est entré. Il s'assied après avoir aoeroené à une patère son pardessus et son chapeau. Puis il attend. Aux tables voisines, des clients s'impatientent, martèlent leur assiette de petits coups, harcèlent les garçons d'appels réitérés, demandent du pain, réclament du vinaigre, commandent à boire. Le monsieur, seul, reste calme. Il a posé sa montre devant lui et semble étudier avec attention le pourquoi et le comment du mouvement des aiguilles. Dix, douze minutes s'écoulent. Les garçons, affairés, passent devant lui, allant du comptoir à l'office, de l'office aux tables de leurs clients. Aucun n'a l'air de remarquer le monsieur si patient, qui ne dit rietn et ne bouge pas. Au bout de vingt minutes, il déplie un journal et y jette à peine un coup d'œil, car c'est surtout sa montre qui semole l'intéressei. Quand une demi-heure est passée, il se lève, remet la « toquante » en poche, réendossc son pardessus... Va-t-il sortir sans avoir été aperçu ? Non : voici un garçon qui, la bouche en co&ur, lui fait : — Monsieur désire manger1?... — Non, merci, mon ami, dit le grave personnage. J'attendais le roi de Danemark; mais fe vois qu'il ne vient qu'en mai : je repasserai. Et il sort, drapé dans sa diginité. nos :3Uionnéî) »>ï<o>î<« A la suite des nombreuses réclamations reçues de nos abonnés de Wandre, Lens-St-Remy, Oreye, Horion-Hozémont, Rus-son, Glons Othée, Neerheylissem, Gelin-den, Hamme-Mille et ederheim, •nous avons décidé de servir désormais aux abonnés de ces communes notre deuxième édition au lieu de la troisième, espérant obtenir ainsi qu'ils reçoivent leur journal chaque matin dès la première, distribution. La politique en France r Le cabinet Dournergue prisonnier des ■ socialistes unifiés devient > ieur victime i (De notre correspondant) Paris, le 26 février. Le vote du Sénat, sans la compromettre : irrémédiablement, porte un rude coup à la situation politique du cabinet Dournergue. ; Ses adversaires naturels ne sont plus seuls i à critiquer ses actes. Il a désormais à af-b fronter la mauvaise humeur de ses propres g partisans. ^ La jactance de M. Caillaux ne suffit pas à étouffer les murmures. La bande 1 radicale et socialiste, alarmée pour ses in-i térêts, maugrée contre les maladroits, inca-i pables d'obtenir du Sénat, pourtant bien dé- > bonnaire, une manifestation électorale ar-; demment désirée pour jeter un peu de poudre aux yeux des électeurs. Vers l'extrême-gauche, qu'il s'agisse des ; radicaux-socialistes de la majorité, ou de i ses intimes alliés les socialistes unifiés, que l'on entende M. Augagneur ou M^Jaurès, le même concert de clameurs s'élève contre l'insuffisance de M. Dournergue et la retraite, trop prudente, de M. Caillaux devant le danger. « Le gouvernement a manqué de : courage; la question de confiance, nettement posée, aurait entraîné le vote souhaité par ses amis », proclament sans ménagement des hommes politiques gui suivent les directions : de la rue de Valois. L'obéissance aveugle aux volontés du « ploutocrate démagogue» a déjà fait son temps. Les politiciens de l'extrême-gauche jugent, critiquent, blâment librement; la discorde est proche avec son irréparable accompagnement d'invectives et de menaces. Article essentiel du programme des radicaux-socialistes, la réforme fiscale offrait le dernier moyen d'esbrouffer l'électeur par l'illusion d'une réforme. Tous les éléments les plus avancés de sa majorité pressaient le gouvernement d'obtenir du Sénat un vote complaisant en faveur du texte facile à exploiter devant le corps électoral mal informé, capable de donner le change à l'électeur avide de justice fiscale rigoureuse. Savamment rédigé par M. Caillaux, ce texte, par respect de la procédure parlementaire, avait été confié à la paternité de M, Perchok A la lecture de ce texte, affirmant : « En remplacement des contributions directes, il est établi des impôts réels sur les revnus », les bonnes gens auraient pu se laisser prendre et croire que tout était terminé, alors que tout restait à faire. M. Ribot a assumé la tâche d'éclairer le Sénat sur la manœuvre : « Il est inadmissible}, a-t-il dit, d'inscrire dans la loi un texte qui n'a de valeur que comme manifestation électorale. » Avec une souriante bonhomie, voisine de la naïveté, M. Dournergue n'a pas hésité à reconnaître « la portée toute politique de ce texte, auquel se lient les intérêts électoraux de la majorité. » Il était inutile de rien ajouter. Au vote,ce texte n'a recueilli que 134 voix, tandis que 140 sénateurs lui préféraient le système modéré de la commission sénatoriale. Le Sénat s'est refusé à jeter bas d'un même coup tous les impôts directs existants et s'est affirmé partisan de leur remplacement par étapes, les uns après les autres. Cette réforme prudente suscite la fureur des radicaux-socialistes et des socialistes unifiés. Ils malmènent leurs chefs et ne sont pas bien loin de crier à la trahison. MM. Caillaux et Dournergue, coupables d'avoiï sacrifié une manœuvre électorale précieuse pour leurs amis, dans le but de conserver le pouvoir, ne trouvent plus grâce à leurs yeux. Des velléités de rupture se manifestent.Certaines tractations de M. Caillaux en s'ébruitant ont encore avivé les colères; le ministre des finances, inquiet des mauvaises dispositions sénatoriales à son égard, avait accepté, d'accord avec • la commission séna-toriale'et les représentants de la majorité dans leg' deux Chambres, un texte transactionnel de l'article premier, programme très édulcoré de la réforme fiscale. MM. Auga-gueurj radical-socialiste, et Albert Thomas, socialiste unifié, prévenus de la manœuvre, jetèrent les hauts cris et ramenèrent de force le gouvernement à l'amendement Perchot. Le sort en est jeté; victime résignée, le cabinet, sans poser la question de confiance* se voyait obligé de courir à l'échec. MM. DoumergUe et Caillaux subissent le pénible contre-coup de l'équivoque qu'ils ont eux-mêmes créée. Prisonniers des groupes, extrêmes de la çauche, surtout eles socialistes unifiés, dont ils redoutent par-dessus tout de voir les votes se tourner contre eux, le président du conseil et le ministre des finances se trouvent pris dans l'alternative ou de mécontenter leur clientèle, ou de compromettre leur vie gouvernementale. En prenant le parti de tout sacrifier à leur maintien au pouvoir, ils ont ajouté une nouvelle difficulté aux embarras électoraux suscités à l'extrême-gauche par la question militaire. La moindre parole imprudente pourrait désormais détourner d eux certains radicaux inqiets et jeter dans l'opposition les socialistes unifiés. Le ministère est à la merci d'un vote hostile de ces derniers. A. Virey. S—ŒJ JLe Moniteur (du 28 février.) TRAVAUX PUBLICS. — Le « Moniteur » pubilie un arrêté royal déterminant des dispositions réglementaires destinées à prévenir les accidents pendant la durée des travaux au quai Ledeganck et au ciuai d'He-rbouville, à Anvers. AGRICULTURE. — MM. G. Bouckaert et P. Poskin, professeurs agrégés à l'institut de l'Etat, .sont promus au grade de professeur extraordinaire. SERVICE GEOLOGIQUE. — M. Hallet,-rédacteur de première classe au service géologique, est nommé géologue adjoint. CHEMINS DE FER I)E L'ETAT. -- Est approuvé le deuxième supplément au tarif exceptionnel du 1er octobre 1908 pour le transport des houilles, cokes et briquettes de charbon des gares des Bassins de Mons, du Centre, de Chaiieroi, ele la Basse-Sambre et de Liège à destination de la plupart des localités des provinces rhénanes-wesiphaliennes. ENSEIGNEMENT. — Erbaut (Hainaut). — Instituteur ou institutrice. Trait., 1,200 francs. Dem. à l'adm. communale, avant le 15 mars. CHEMIN DE FER VICINAL de Courtrai à Pecq. — Les délibérations des conseils communaux relatives à l'augmentation du capital de la ligne sont approuvées. 'L'Etat intervien-^ira pour 152,000 francs dans l'a formation du capital nominal complémentaire,.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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