Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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31 augustus 1917
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s.n. 1917, 31 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8p5v699d8g/
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'TROISIEME ANNEE. - Na 1042 )Lie Numéro : ÎO oeptimes VENDREDI 31' AOUT 191?? F PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone > Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal • Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÉCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28**, Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE m A I Directeur : Fernand N ETJ RAY * —— 1 J ' L ' ■ - "_1" • ' LH VATICAN <& LA PAIX La réponse de M. Wilson A LA NOTE PONTIFICALE ^ ~'ï •• jr-" . PAS DE PAIX POSSIBLE AVEC LE KAISER AU " CHIFFON DE PAPIER " ■ — 1 1 ' ' '■ On trouvera; ci-dessous une dépêche de Londres apportant le texte de la réponse de M. Wilson à la note du Souverain Pontife relative à la paix. Comme nous l'avons annoncé hier dans une de nos dépêches de dernière heure, le président des Etats-Unis rend hommage aux intentions généreuses de Benoît XV, mais il estime impossible de se prêter à des négociations de paix avanl qoe le militarisme allemand ait été abattu C'est, ajoute M. Wilson, une décision mû rometot ■ réfléchie des alliés et ils sont déci dés « à en poursuivre jusqu'au bout l'appli cation. » Sans qu'il ait nommé la Belgique, le Pré eidient évoque aux yeux de tous le orim< du « chiffon de papier », quand il déclare qu'« on ne peut regarder la parole de cetu> qui gouvernent aujourd'hui l'Allemagne omme la garantie suffisante d'un état r1* îoseis durable. » M. Wilson veut d'autres garants et il fai-appel à la conscience du peuple alleinanc qu'il reifuse, une fois de plus, de solidarisa complètement avec ses chefs. Les Belges, qui ont vu* le peuple aile m and de plus près, ne gardent sur ses sen timeints aucune illusion. Aussi, sentais con vaincus que la nation allemande elle-même obligera le grand homme d'Etat amértcair à tirer successivement contre elle toutes le* conclusions des principes qu'il vient d'exposer très éloquear>.ment„ T] a'en pas mnw intéressant de voir le peuple allemand rais une fois encore au pied du mur... — Stylo. La réponse de M. Wilson Londres, 30 août. Le pré&ident Wilson, dans sa note de réponse" à 'a note pontificale, s'exprime ainsi : Toit en sympathisant avec l'appel que rient d'adresser le Pape aux nations belligérantes, je me permets de dire que ce s trait folie de nous engager sur le chemin de la paix, comme il nom y invite, si cette route ne devait pas nous conduire tout droit au but qu'il suggère. Notre réponse doit avoir comme base des faits tangibles et rien d'autre. Il est manifeste qu'aucune partie du progrtfsnme pontifical ne peut Être heureusement réalisée sans qu'il y ait eu, au préalable et axant toute chose, rétablissement absolu du statu quo ante et avant que nos ennemis nous aient apporté de fortes et suffisantes garanties pour l'avenir. La barbarie du militarisme allemand Le but de cette guerre, je le dis ici parce que c'est la vérité absolue, est d'affranchir les pejiples libres de la menace d'un militarisme formidable mis au service d'un gouvernement irresponsable qui, après avoir secrètement projeté de dominer le ni'&nde, n'a pas reculé, pour réaliser son plan, devant la violation du respect dû (lux traités non plus que des principes, depuis si longtemps vénérés par les nations civilisées, du dro-it international et de {honneur, Ce gouvernement, uniquement animé 'de la volonté d'accomplir son sinistre dessein, a choisi son heure, et, alors, t'est mis à frapper férocement et sans merci. Il ne s'est laissé arrêter par aucune considération■ de justice ou ae pitié, S'I a franchi toutes les barrières morales vu.i, ■pouvaient se dresser devant lui, et, crevant les digues de sa barbarie, il a dé-vrese des flots de sang sur tout le Vieux continent, non seulement du sang des soldats, mais encore du sang des femmes, des enfants, des pauvres êtres sans défense.Aujourd'hui, l'ennemi des quatre cin-Hjuième$ du genre humain est déçu et immobilisé, mais non encore vaincu. Le militarisme odieux contre' lequel nous combattons est encore debout. Certes, il ne saurait' représenter véritablement les aspirations du peuple allemand, mais il est son maître farouche et implacable. Traiter avec lui, conformément aux suggestions du plan de paix pontifical, ce serait lui donner Un renouveau de force, une sorte de consécration, et ce serait mettre les Alliés, dans la nécessité de constituer une ligue permanente des nations contré le peuple allemand. Et ainsi, ce serait abandonner pour, toujours le peuple allemand aux influences néfastes et aux tendances, effroyables pour l'humanité, dont le gouvernement allemand nous a si souvent donné la preuve. Pas de paix avec le Kaiser La paix pourrait-elle être basée sur la restauration de la puissance du gouvernement militariste allemand ou sur. la parole d'honneur qu'il pourrait engager dans un ',traité d'accommodement et de conciliation ? Les hommes d Etat gui ont la responsabilité diriger la politique de leur pays doivent se rendre actuellement compte qu'aucune paix ne pourrait reposer avec certitude ■ sur des relations pointues et Comique s basées, sur des privilèges ac■ » ; cordés à certaines nations au détriment . des autres. Le peuple américain a éprouvé les préjudices les plus considérables du fait du > aouvernement allemand. Pourtant, les i Etats-Unis ne songent pas à exercer des représailles sur le peuple allemand lui-même, car un bas désir de vengeance ne les anime pas. Les Américains estiment que la paix future devra reposer sur le droit des peuples, petits ou grands, qui doivent jouir également de la liberté et de la sécurité la plus absolue et à qui per-' sonne ne peut contester le pouvoir de se ■ gouverner eux-mêmes. Il faut aussi que soit reconnu à ces peu-vles le droit de réaliser des accords économiques communs, et ce droit nul ne ■ songe à le contester au peuple allemand > lui-même s'il se résigne à accepter le régime de l'égalité et à ne pas chercher à dominer, comme il essaye de le faire aujourd'hui, toutes les autres nations. , Jusqu'au bout Telle est la base primordiale de tout pro-; jet de paix : elle doit reposer sur la foi i profonde et ardente de tous les peuples in-_ téressés, et non sur la parole d'un gouvernement ambitieux ou intrigant s'opposant à un groupe de peuples libres. Ce projet, nous l'avons mûrement étudié qxec nos alliés et nous sommes dêdsLés à en poursuivre jusqu'au bout l'application. Nous ne cherchons aucun avantage ,,ma-téricl d'aucune sorte, je -tiens à le proclamer une fois de plus. .Nous estimons que les torts vraiment insupportables que nous a causés le brutal esprit de domination du aouvernement allemand doivent être répa- ■ >-r. i mais ■<w« >?{>•,■. ri ou ° pas qu'i. h le soient au détriment de la soiiveraineté d'aUcun peuple. Comment pourrions-nous vouloir cela, puisque nous sommes précisément entrés dans celte guerre pour assurer la défense des faibles contre les forts ? Le démembrement des empires ou la création de ligues économiques égoïstes et méditant V exclusion d'autres peuples, nous les répudions également de toute notre énergie. Mais' nous repoussons aussi catégoriquement toute base de paix inconsistante. La paix durable que nous voulons doit être fondée sur la justice, la loyauté et le respect commun des droits de l humanité.La parole du gouvernement allemand ne peut suffire Nous ne pouvons regarder la parole de ceux qui gouvernet aujourd'hui l'Allemagne comme nous offrant la garantie suffisante d'un état de choses durable. Il faudrait, pour que nous y croyions, qu'elle fût appuyée par une manifestation si évidente de la volonté et des desseins du peuple allemand qu'elle unisse légitimer l'acceptation sans réserve des autres peuples. Sans de pareilles garanties, en l'état actuel des choses, nul homme, nulle nation ne peuvent accorder leur confiance à des traités conclus avec le gouvernement allemand, mime s'ils établissent les bases d'un accord pour le désarmement, s'ils remplacent par Iç système de l'arbitrage les combinaisons de la force militaire, et même aussi s'ils contiennent des arrangements formels en vue de la reconstitution des grandes nations. Nous devons donc attendre guelque nouvelle et évidente démonstration des véritables intentions qui animent les peuples constituant les empires centrayux. Rien ne sera possible auparavant. Veuille Dieu que ce témoignage puisse se produire bientôt et de manière à rendre à tous les peuples leur confiance qu'ils avaient autrefois dans les engagements unissant les nations entre elles et de manière à hâter la possibilité de conclure la paix ! (Radio.) Des copies de la réponse du président ont été remises aux représentants diplomatiques des alliés qui ont reçu la note du pape. UNE MANIFESTATION DES CATHOLIQUES AMERICAINS La Fédération américaine des sociétés catholiques, réunie pour son congrès annuel à Kansas-City (Missouri), a refusé d'adopter une résolution ayant pour but de demander au gouvernement, des Etats-Unis d'appuyer les propositions de paix c'u pape. Le congrès s'est borné à adopter une motion approuvant chaleureusement l'initiative prise par le Souverain-Pontife. ' -WVWV MORT BE DON BERET BEL VAL Madrid, 30 août. On annonce de Saint-Sébastien la mort de Don Rafaël Merry del Val, père de l'ambassadeur d'Espagne à Londres et de l'ancien secrétaire d'Etat au Vatican sous le pontificat de Pie X. Don Merry del Val était lui-même un ancien diplomate de carrière des plus distingués et avait longtemps représente l'Espagne à Bruxelles ■ ■ ■ ■ !■■■■ 7 111111 ' •• ^ — M. le sénateur Gervais est, mort hier à l'hôpital Boucfcaut des suites de son « accident » d'automobile, z z tes socialistes et la eaase belge UN VOTE ETRANGE DE LA CONFERENCE DES SOCIALISTES ALLIES Londres, 30 août. On sait qu'à la séance de la conférence interalliée tenue hier après-midi, M. Vandcrvelde protestant au nom de la Belgique, soutint un amendement aux termes duquel il demandait à la conférence de décider qu'aucune réunion ne pourrait avoir lieu avec l'ennebui tant que ses armées occuperaient les territoires conquis et tant qu'il continuerait à exercer une conduite inhumaine et barbarePar 55 voix contre h et 7 abstentions, les délégués repoussèrent Vamendemetd Vandervelde. [Nous attendrons des renseignements plus précis pour juger la portée exacte de ce vote qùi nous paraît et qui paraîtra certainement à tous les Belges singulièrement regrettable.] Le député Terwagne dénonce l'attitude des socialistes neutres Nous trouvons dans la Métropole de? 26-27 août cet extrait d'une lettre du Dr Modeste Terwagne, député socialiste d'Anvers, à la Belgique, de Rotterdam : Puis-je profiter de l'occasion qui m'est donnée de vous écrire pour faire ressortir combien est outrageante pour lés pays cle liberté comme la -Belgique, la France, lia Grande-Bretagne et l'Italie,, cette prétention de certains socialistes de représentar les gouvernements comme opposés au prolétariat ? Cela n'est vrai que pour les empires centraux, pour F Allemagne, ejui ne connaît pas de gouvernement fiatlementaire, pour l'Autriche qui, dès le mois d'août 1914, vit. ct-s assemblées délibérantes supprimées-, * toit simplement. Le proiéJi»ri«t socialiste est regrésffi as dans tous les gouvernements des pays alliés. Est-ce vrai, oui ou non ? Ou bien les ministres socialistes comme Emile Vandervelde, A. Thomas, etc., n'ont-ils pas la confiance des socialistes neutres hollando-scandinaves ? Pourquoi ne le dit-on pas sans détours ? Je crois' pour ma part epie les socialistes des pays neutres se laissent dominer par leur intérêt national, la paix immédiate, sans se préoccuper suffisamment des principes supérieurs représentés par les Alliés, et que, par un phénomène tout naturel, ils mettent tout en oeuvre pour conformer les événements à leurs désirs. Malheureusement, leur action concorde presque toujours avec l'action de l'Allemagne criminelle, de l'Allemagne violatrice des traités, de l'Allemagne qui a assassiné lâchement en Belgique plus de huit mille civils prolétaires et bourgeois, de l'Allemagne qui a entrepris froidement et perpétré cyniquement l'acte le plus abominable de l'histoire du monde : les déportations. • ■ 1 " "• ■'VVVVW 1 11 1 ■ D'un gamin belge à un boy anglais Une souscription ouverte dans les écoles d'Angleterre en faveur des enfants belges et serbes a produit une somme totale de 4.270 livres sterling, donc plus de 106.000 francs. On a recueilli en outre dix mille vêtements pour les mêmes enfants. Le rapport du comité organisateur reproduit quelques lettres de remerciement adressées par des jeunes Belges aux écoliers anglais. Voici l'une de ces lettres, écrite par un garçon de la colonie scolaire belge des Grandes Dalles : Chers camarades. .. Combien je voudrais pouvoir passer le détroit pour venir remercier de vive voix nos petits camarades de Londres, pour les beaux habits qu'ils nous ont envoyés ! « Thank you very much ; Enqluh very good » tels sont les mots d'anglais que nous avons appris pour remercier les vaillants soldats îtnglais lorsqu'ils nous donnent si gentiment, les gâteaux, le chocolat, les confitures et les bonbons qu'on leur a envoyés de chez vous. Et m.oi aussi, je vous adresse le même re-merciment ; il vient du plus profond de mon cœur et est ce qu'il y a de plus sincère, parce qu'il est adressé à nos jeunes amis et à nos camarades d'école... Oh! ces odieux Allemands, ils ont détruit tout, nos maisons et tout ce qu'elles contenaient ; mais mon père m'a dit qu'il nous construirait une maison en bois et que nous allions retourner en Belgique. I I ' VVVVW a Un jiornal de langue allemands en Belgique Rotterdam, 30 août. Les Allemands viennent de fonder à Ar-lon un nouveau journal quotidien sous le titre d'Arloner Zeitung. La Frankfurter Zeitung rappelle à es sujet que cette feuille paraissait déjà avant la guerre avec le nom français à'Arlon Journal mais, écrite en allemand, elle était destinée aux Belges1 de langue allemande, habitants du Luxembourg et de la province de Liège. Désormais ce journal se consacrera à amener la réconciliation entre peuples d origine différente. (Radio.) Les Allemands voudraient toujours s'annexer la Flandre Des caries qui seront révisées à bref délai Zurich, 30 août. Le Volksrecht, de Zurich, annonce qu'une nouvelle carte de l'Europe centrale vient d'être éditée à Vienne. Cette carte a été imprimée suivant les indications d'u baron von Rechemberg. Elle comporte l'annexion à l'empire d'Allemagne de la Courlande et de la partie flamande de la Belgique. L'Autriche, de son côté, s'annexe la Serbie occidentale, tout le Monténégro et l'Albanie. . -VVVVW" » Le Chancelier allemand en Belgique Bâle, 30 août. La Gazette de l'Allemagne du Nord annonce que le chancelier de iempirc est parti ■ mardi soir pour un voyage d'informations en Belgique. >i '-UVVW- ' 1 ■ 1 i" . Les traîtres continuent Berne, 30 août. Une dépêche Wolff confirme que le chancelier Miehaëlis est parti mardi soir pour la Belgique. Hier, il a reçu à Bruxelles un délégation du conseil des Flandres. Répondant au message de la délégation, M. Miehaëlis a rappele les déclarations faites à Berlin, le 3 mars, par les délégués du conseil à M. Bethmann-Hollweg. M. .Miehaëlis a affirmé que le point de vue du gouvernement allemand n'avait pas changé depuis cette époque. (Radio.) m . ■ 'VWVVt ■ i ' ' ' ' CONSEIL DE CABINET Un mise il iîe""cabmet s'est tenu jeudi* après-midi à Sainte-Adresse, sous la présidence de M. de Broqueville. Après avoir envisagé plusieurs pointe d'oreire politique et international, il a discuté la question des sépultures des soldats fcelges et alliés. I . ■ " ' ' I « SDS MTI-tfllB El in Funérailles des soldats belges tués à l'ennemi à Kouniouky, le 2 juillet 1917 Par les soins de M. l'aumônier Lens, de la division belge des autos blindées, et du brigadier Bierenweig, les corps du brigadier Roselt et du soldat Leuchter ont été ramenés àl'hôpital Setbastopol, le 3 juillet, à 21 heures. Le père Bonne, rédemptoriste belge à Tarno'pol, s'est chargé de toutes les formalités ainsi que de l'ensevelissement dans des cercueils doublés de zinc permettant le rapatriement ultérieur. L'enterrement a eu lieu le 4 juillet, à 16 heures. L'aumônier Lens a récité la prière des morts au cantonnement de la 3" batterie, où étaient exposés les deux cercueils recouverts de fleurs et de Couronnes, ainsi que des couleurs nationales belges. Les officiers de la division be-lsre des autos blindées, les soldats des diverses batteries avaient tenu à rendre ce devoir à leurs camarades tombés à l'ennemi. Les honneurs militaires ont été rendus par un peloton belge commandé par l'adjudant Lambert. Tous les militaires belges présents à Tarnopol ont tenu à accompagner leurs camarades à leur dernière demeure, de même qu'un détachement russe en armes et de nombreux habitants. Après les dernières prières au bord de la tombe, le capitaine-commandant Bau-dry, au nom du commandant de la division retenu aux positions, fit l'éloge de ces deux braves tombés face à l'ennemi. Chaque tombe porte une croix avec inscription.S —.———V1A-VVV -■ K0S AMIS D'AMÉRIQUE M. de Broqueville a reçu de Mme Bayard Henry un chèque de 100,000 francs, émanant du « Belgian Relief Committee of Pen-Sylvania ». Ce chèque, ainsi que le « Belgian » en a exprimé le dé-siî-, sera remis au roi Albert, pour venir en aide aux Belges nécessiteux. Des philanthropes de Philadelphie cnt. voulu, par cet acte magnifique de générosité, s'associer, le 21 juillet, à la célébra-tich de l'anniversaire de l'indépendance de Belgique. .— vwvvc SYMPATHIES ESPAGNOLES Madrid, 30 août. Le grand écrivain espagnol. Benito-Pe-rez Galdos, dont le talent -est apprécié bien au delà des frontières de la. péninsule ibérique, ému par les souffrances des Belges exilés, vient d'adopter un petit orphelin du pays envahi. Ce n'est un secret ici pour personne que M. Perez Gaidos nourrit pour les peuples 5e l'Entente les sentiments de sympathie les plus vifs. (Radio.) * 1 i » i 11 ■ i . , VVtVVV—— ■» ' . .i ■ i mu — Un avion allemand probablement touché par le feu des avions alliés, vient d'atterrir à Termonde. LES OFFENSIVES ALLIÉES Cditre-att^aes ulittues m l'isonzo Elles sont toutes repoussées COMMUNIQUE ITALIEN Officiel. Rome, 30 août. Sur le plateau de Bàinsizza et à l'ouest de Gorizia, l'ennemi a tente de reprendre par une contre-attaque en force, les positions récemment perdues. Il a été partout repoussé. Les positions ont été solidement maintenues et, même, sur certains points, avancées. Notis avons capturé 561 prisonniers. Nous avons opéré avec succès un nouveau bombardement des batteries ennemies établies dans les bois de Panovizza. Sur le Carso, l'ennemi qui avait attaqué, dans la soirée de mardi, entre Vipacco et Dosso Faiti, a été défait par nos troupes. Sur le front du Trentih. de Stel'vio à Carnie, de nombreuses reconnaissances opérées par nos patrouilles et les feux concentrés de notre artillerie, ont. tenu l'ennemi en alerte pendant la journée de mardi et la nuit suivante. Dans la région de Tofane, l'ennemi, après une préparation intense d'artillerie a. attaqué, à trois reprises, nos positions à l'orée de la vallée de Travenanzes. Mais chacune de ces tentatives a été complètement repoussée. La bataille sur le plateau de Bainsizza se poursuit avec une extrême violence. Les troupes italiennes manœuvrent avec la plus grande rapidité sur un terrain dont elles connaissent désormais toutes les embûches.Le général Boroeuitch dirige personnellement les forces de l'ennemi. Les batteries italiennes sont déjà entrées en action sur le Monte Santo. Toute la zône de Chiapo-vano et de San Gabriele se trouve sous le feu ininterrompu des batteries italiennes. Nos trou.pes se sont emparées de plusieurs dépôts de vivres de l'ennemi. LE SAN GABRIELE serait enlevé en partie Copenhague, 29 août. — Le correspondant de la"Gazette de Cologne sur le front autrichien de l'isonzo télégraphie que le mont San Gabriele a été enlevé en partie par les troupes italiennes et que les Autrichiens ont évacué cet important point ttra-tégique puissamment fortifié. La Manœuvre de Cadorna Rome, 30 août. Le correspondant de guerre de la « Tri-buna » rapporte un entretien que M. Barzi-lai a eu avec le général Cadorna, qui lui a" fait la déclaration suivante : « Puisque les critiques militaires des pays étrangers l'affirment, qu'il me soit permis de confirmer que la manœuvre développée ces jours derniers, pour la hardiesse, l'ampleur, la complexité, les conséquences probables et les répercussions, est la plus grande de celles qui furent effectuées pendant la guerre par les armées belligérantes. L'ennemi en a la. sensation. « Une bataille sur un front de soixante-dix kilomètres ne peut pas avoir la même intensité partout. Le commandement suprême conçoit le plan de la manœuvre; au commandement suprême reste le rôle d'harmoniser les effortj et d'exploiter la situation en faisant affluer les troupes, les artilleries et les moyens techniques de toute sorte; les empruntant là où le besoin s'en fait sentir pour les lancer quand et où ils peuvent ère mieux utilisés. « Même avant la victoire finale, l'Italie peut être fière de l'immense effort accompli par elle avec des moyens puissants et grâce à l'attitude et aux '.fonctions de chacun.« A ceux qui regrettent le sacrifice des vies ou leurs aises personnelles, je répeio-rai, a conclu le général Cadorna avec chaleur, qu'ici même, avant Trente et Trieste. on rédime toute l'Italie, on édifie sa dignité, sa force, la conscience de sa firce et son prestige dans le monde, prestige qui ne signifie pas seulement toute l'activité économique, le commerce (et le travail, mais les suprêmes intérêts de tous, ?rands et petits. » D'ANNUNZIO EST BLESSÉ UNE SECONDE FOIS Rome, 30 août. — L'aviateur Gf/oriele d'Annunzio a été blessé au bras gauche au cours des récentes opérations aériennes auxquelles il a participe. Il s'est notamment porté trois fois au-dessus de Pola, bombardant à plusieurs reprises les lignes ennemies C'est, le 21 août que son appa^il fut atteint, par un projectile qui obligea le poète à atterrir. D'Annunzio, après deux ou 'trois jours de repos à Milan, vient de retournai', sur sa demande, dans la zône de guerre. Il a, en quittant Milan, lancé sur la ville des proclamations patriotiques. — VWYW Du charbon anglais pour la Hoh snde Rotterdam, 30 août. Le Telegiaaf se dit en mesure d'affirmer que des négociations sont, entamées entre le cabinet de Londres et le çouvernemei * hollandais ayant trait au ravitaillemenv en charbon de la Hollande par les mines anglaises. (Badio.y. Légère avance britannique à i'eshTïpres Succès français en Champagne + COMMUNIQUES BRITANNIQUES Après-midi L'artillerie allemande a montré de l'activité au cours de la nuit dans le secteur de Nieuport. Aucun autre événement important à signaler. Le temps demeure pluvieux et orageux. 22 heures. Sur le front de bataille d'Yprès, au cours de la journée, nous avons légèrement avancé notre ligne au Sud-Est, de. Saint-Janthoek. Un certain nombre de prisonniers sont restés entre nos mçfins. L'artillerie ennemie s'est rhontrée extrêmement active vers Lens et à l'Est et au Nord d'Ypres. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Activité marquée de l'artillerie dans in ' région de Braye-en-Laonnois et le secteur de Craonne. , . , Une attaque ennemie sur nos petits postes au sud de Chevrcux a échoué. En Champagne, à l'Est du Téton, nous avons réussi, sans essuyer aucune perte, • une action de.détail au court de laquelle • nos troupes ont pénétré dans les lignes ennemies et ramené onze prisonniers ain'ui au'unu mitrailleuse. Deux coups de main allemands dans la même région ont été repoussés après un vif combat. Activité réciproque de l'artillerie sur les deux rives de la Meuse. Des tentatives ennemies au nord du bois des Caurièrei et sur nos petits postes au nord de Vaux-les-Palameix ont subi un complet échec. 23 heures. Activité réciproque de l'artillerie sur Ici deux rives de la Meuse. . Jouriiée calme sur le reste du front, L'Activité DES AVIONS BRITANNIQUES D'un long récit de M. W. Beach %omas, dans le « Daily Mail », nous extrayons les passages suivants relatifs à l'activité des aviateurs : Le travail propre des aviateurs en guerre est la-découverte des carions ennemis et la direction du tir contre eux. Du 14 au 21 août, nos aviateurs ont aidé les canons à établir leur portée sur 700 batteries allemandes Les artilleurs et les aviateurs ont si bien travaillé ensemble que 128 abris, à canons furent totalement détruits et que, parmi,les batteries, 321 explosions séparées furent déterrriinéfe-s. Ces chiffres indiquent l'immense étendue des combats d'artillerie, aussi bien que des ob-servatiôns aériennes. En vérité, l'intensité de là canonnade est telle à présent que ce que l'on appelle une contre-attaque n'implique né. cessairement aucun mouvement d'infanterie d'aucune sorte... Pour le reste de cette semaine sans pareille dans les records de nos aviateurs, les chiffres parlent pour eux. Ils ont volé 1.200 he-ures dans cette semaine. Ils ont pris 5.000 photographies neuves su territoire- occupé par l'ennemi ; ils ont jeté près de 2.000 bombes, réalisant un poids d'environ 36 tonnes. Ils ont tiré plus de 30.000 coups. Ils ont descendu 68 aéroplanes ennemis et en ont contraint à atterrir 90 en' plus, dont un grand nombre furent détruits. * ' 1 " "■ "^/WVW ■■ ————s L'AMERIQUE & LA GUERRE ON S'ATTEND A WASHINGTON A LA DECLARATION DE CUERRE PAR L'AUTRICHE New-York, 30 août. Le gouvernement américain s'attend-à1 une déclaration de guerre de la part >!a l'Autriche, de let Bulgarie et de la Turquie à la suite de l'interdition des exportations et de l'aide accordée à l'Italie dans l'offensive qu'elle poursuit contre l'Autriche. L'Autriche et la Turepne ont déjà rompu les relations diplomatiques avec ies Etats-Unis à la demande de l'Allemagne, mais la' situation se trouve aggravée aujourd'hui par l'entrée en ligne des trempes américaines sur le front occidental et par l'appui financier, matériel et moral.erue las Etats-Unis donnent sans compter à tous les belligérants coalisés contre l'Allemagne.' A Washington, on s'attend à ce que l'Allemagne fasse pression sur l'Autriche pour lui faire déclarer la guerre aux Etats-Unis, d'autant que la grande République fédérale vient d'avancer deux cents millions de dollars à l'Italie et. de lui fournir d'énormes quantités de munitions pour son attaqua contre Trieste. LES TROUPES AMERICAINES EN FRANCE New-York, 30 août. 1 Le gouvernement vient, de commander 1,074,000 masques protecteurs contre les gaz pour l'équipement de la premièrttçt*-niée américaine envoyée en France. ■ iviwv-v——— — Les Allemands auraient semé un nouveau champ de mines sur la côte ouest du Jutland. — M. Albert Thomas s'est rencontré à Londres avec les ministres anglais. — Au cours de la semaine écoulée, 18 navires anglais au-dessus de 1.600 tonneaux ont été coulés ; 5 au-dessous de 1.G00 tonneaux =t ( hatwu de pèche.

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