Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 18 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/057cr5p66r/
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20e INNÉE. Série nouvelle - N03 158 et 159 Le numéro ; 10 Centimes Dimanche 18 et Lundi 19 avril 1915 RÉDACTION & ADMINISTRATION îjti! rus de la Bourse — IE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Biïsciau? : FERME 8ESRAT Joutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées 38'", rue de la Bourse, Le Ilavre. LOFJDON OFF5CE: 21, Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIECLE AflAfl 1111 lilAlliMM Quotidien beioe paraissant au Havre ABONNEMENTS Franoo 2 fr. 50 par mois» » 7 fr. 50 par trimeatr® Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre..,. 2 sh. 6 cl. par mois. » .... 7sh.6d. par trimestre PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés êt communications personnelles ï Sur le Continent: Les 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. Angleterre : la ligne 3d. Cà et là _9— Pierre Loti chez le Roi M. Pierre Loti est allé s'acquitter, a quartier général belge, il y a quelques jour d'une mission du, président de la Repi blique française ù, S. M. le roi Albert. Il raconté son voyage clans l'« Illustration du 10 avril.Pago admirable,dénuée de tout recherche littéraire, vivante, émouvant, modèle de force et de simplicité. C'est un des premières qu'il faudra, reproduii quand, enfin libre dans- la Belgique del vrée, notre presse pourra consoler et récon penser les Belges qui seront restés dans 1 pays envahi en mettant sous leurs yen les palmes offertes, de toutes parts, pei dant cette terrible épreuve,à notre patrie * a notre Roi. L'illustre écrivain a admiré la gaîte i l'allure do nos soldiats. « Dans les rues t Fûmes, écrit-il, presque personne, il v sans dire ; seulement des groupes de solda de toutes amies qui, le col relevé, d'autr< le capuchon rabattu, se hâtent sous 1< rafales, courent comme des enfants av( de bons rire3, comme si c'était très drôL 'cet arrosage qui, pour le moment, n'e; pas de feu. » Comment se fait-il qu'aucune tristess cette fois, ne sé* dégage de cette ville à mo tié déserte ? On dirait que la gaîté de c( soldats, malgré le temps sinistre, se con îuuniquo aux choses dévastées. Et connr ils semblent tous de belle santé et de bel humeur ! Je n'aperçois plus de ces min< un peu effarées, hagardes, du commenc ment de la guerre. La vie tout le terni dehors, jointe à. la bonne nourriture, lei a doré les joues, à ces épargnés par lia m traillo ; mais ce qui surtout les soutien c'est la confiance entière, la certitude d'; voir déjà pris le dessus, et de marcher à 1 victoire. ...» Les soldats belges, qui donc prête] dait qu'il n'en restait plus ? J'en croise a contraire des détachements considérable marchant vers le front, bien en ordre, bic équipés et de belle allure, avec des co: vois d'une artillerie excellente et très m dénie. On ne dira jamais assez l'héroïsn de ce peuple, qui aurait eu raison de i pas se préparer aux batailles, puisque cTi traités solennels auraient dû l'en prése ver à tout jamais, et qui tout au contrai; vient de subir et d'arrêter le plus form clabie attentat de la Grande Barbari •l'k^euï|>avé d'abord et-presque anéanti, se groupe autour de son Roi au coùraj sublime. ...» Au cours de ma vie, d'autres rois c e npereurs ont bien voulu me recevoi niais malgré l'apparat, malgré les pala parfois splendides, jamais encore, comn au seuil de cette maisonnette, je n'ava éprouvé le respect de la. majesté souv ràino — si infiniment agrandie ici par malheur et le sacrifice... Et quand j'e primo ce sentiment au roi Albert, il n répond en souriant : « Oh! mon palais moi!...» et il achève sa phrase par u geste détaché, désignant le pauvre déco Bien modeste en effet la salle où je viei d'entrer, mais par l'absence de toute vu garité, gardant de la distinction quai] rrtême.; une bibliothèque bondée de livr< occupe entièrement l'une des parois ; a fond il v .a un piano ouvert, avec un cahi< de musique sur le pupitre : au milieu ur grande tablé est chargée de cartes, c pta.ns stratégiques ; et la fenêtre, ouver malgré le froid, donne sur une sorte c vieux petit jardin de curé, presque enclo effeuillé, triste, qui semble pleurer de ! pluie d'hiver »... —c— Hommages au roi Albert Mémo note d'admiration dons ces ligoi qu'an do nos aaiïfe nous écrivait hier de P fiig : ù Dommage que vous n'ayez pas été d nôtres hier soir. Vous auriez entendu di propos qui auraient grandement réjoui v ire cœur die Belge. H y avait là, notammer deux officiers français «ta ministère de guenre, un haut fonctionnaire du quai d'O suy, un jou>ranl»te parisien et un anglai I.o roi Alber t aurait rougi jusqu'aux orailil» .S 1.1 avait entendu en quels tenues on paria de lui et de son année. Et tous ces gens-, avaient vu ù l'œuvre l'un et l'autre. » A.ui moment môme où nous recevions < billet, nous lisions dans les journaux a "Vais ces fortes paroles de lord Haldane dos blessés belges en Ecosse : « Quand eu écrira l'histoire de la guer: actuelle, a dit le lord-ehàncelier d'Angl tai re, te ; un du roi AJbert sera inscrit pa roi ceux des héiios, La situation du roi o cl'Ue d'un homme qui a. choisi le rôle le pli haut. I! lui aurait été facile, au mois c juillet insucar, de dire ù l'Allemagne : «Von •pouvez traverser mon pays et je me fier ii von.; pour m'indemniser de tout, dor nuage n, ou il aurait pu adopter une nî&Sw 'offrant moins do itstpiç» en disant à l'Ail magne : 11 Je ferai semblant de vous cor battre. » Ce ne fut -pas l'attitade du r Albert : lui et son peuple reconnurent qu'i avaient ii ko battre pour des droits saoré et il< mirent tout leur courage et lout lei avenir (tons la balance contre les Ail friands. Lés moulins travaillent lontemen mais sin-emeni, et il est des gens qui esip re.iU voir la Belgique plus .mande et pli .forte que jamais, et perpétrer une histoii qui lui donne le droit de se rangeS paru les naii 'fis héroïques. » u- L'Etai-major et ia troupe Le «Correspondant» du 10 avril publi-en donzo pages, un beau portrait du gén ral do. Maud'huy, un des chefs les pli brillants de l'année française. Les lignes ci-dessous retiendront certa nenu-nt Vattention : « L'élat-màipr. est un organe qu'on a.] polie iMrti'ouroiïieut. du nom de sërvici probaL'-Vneni eh on venir ie ce qu'il j orme. •AfJ'ifi, un ^orps à part. Cette spi ciaii^ 'tîôn et ce particularisme furent pri cisément la cause de sa déchéance, apr( la guerre do 1870. L'état-major est l'ager intime du haut commandement, c'est pa lui que les volontés et les décisions du che se transmettent à la troupe qui est l'agen d'exécution. » La fonction de F état-major embrasa donc tout ce qui a trait à la préparatioi de la guerre. On ne peut le concevoir pa plus en dehors du commandement qu'ei dehors de la troupe. Il n'y a pas d'officier (Vétat-maiqr. Tout officier qui, par ses oa a pacités et ses qualités, est prédestiné ai '» commandement des grandes unités, doi L" acquérir la science et l'expérience indis a pensables en passant par Fétat-majo: " comme .par Ja {troupe, la troupe restant l 6 milieu essentiel où se forment et se reeon naissent le caractère et Vaptitude au com c mandement. » L'expérience de la guerre vient de confir L" mer avec éclat ces vérités de bon sens, re l" connues et pratiquées en France, partielle ® ment du moins, depuis plusieurs années x Espérons que le temps est proche où elle J" jouiront, en Belgique, d'une faveur égale Dans la Belgique nouvelle, l'année attirera et retiendra certainement l'élite de la na ' tion. ïl faut que l'élite de l'année puiss e atteindre facilement, et à coup sûr, le a hauts commandements. Ce serait un mé /S diocre outil de sélection qu'un état-majo |®. fermé, recruté par l'examen uniquemenl ® où les élus n'auraient-, pour arriver, qu'i >0 se laisser vivre, loin de la troupe, au mi ^ lieu des. pape nasses. * Si nous ne nous trompons, tous'les vrai militaires partagent cette opinion. Nou h ne négligerons rien, après la guerre, pou la faire prévaloir, et l'histoire de la guerr 15 même nous fournira en abondance des ai 1_ guments décisifs. ie —1*V~ [e !S T«8S unis En lisant l'interview de M. Clodefroii j. Kurth, nos lecteurs se seront sans dout j. rappelé le beau geste d'une petite com ^ mune belge de langue allemande envoyai) a l'autre jour au gouvernement du Havre iu don de 300 francs pour participer à 1 1_ guerre libératrice. u La protestation du vieil historien rejoin celle des paysans belges dont le patrie ' tisme ne se laisse affiaiblir ni par la misère j. ni par l'oppression. Chacun proclame à s; façon la volonté de tous les Belges d'êtr 16 indissolublement unis contre l'ennemi, e 10 cette rencontre n'est pas la preuve 1; moins touchante do l'unanimité des âme r_ belges. Le savant dont toute la vie a fai ,e confiance à la discipline intellectuelle al i_ lemande et le simple qui 110 connaît d'autr 3 langue que celle d'Outre-Rhin sont sponta nénient d'aôcord pour réprouver les crime ,e des diplomates et. des soldats de Gui! laumo ÏI et pour défendre contre eux le so u de la Patrie. Il n'y avait chez eux aucun r hostilité, aucune répulsion ; il y avait ai j.g contraire une sympathie et une conimn [6 nauté de vues "qu'explique l'identité d js langue. Pour que tout cela se soit effondré e_ il a fallu, on en conviendra, des raison [e profondes, des raisons que les siècles n'ai j. faibliront pas. te ». ° L'élan patriotique t des réfugiés belges ® en Angleterre g UNS INTERVIEW DU COMTE GOBLE' yg D'ALVIELLA. — L'APPEL DES JEUNE! BELGES SOUS LES DRAPEAUX. 3, T.e comte Goblet d'Vlvielltv. ministr a d'Etat, vient de rentrer d'Angleteinre où i a passé quelques semaines, s'occiipanit ne tam.mcnt d'e régler la question de l'appel de jeuracs gens nfe entre 1890 et 1S9U et qui do; \'ent constituer le contingent do l!>'i:"5. — Le g" au v enme-men t anglais, faut-il 1 constater, nous a dit t'iionorable ministr d'Etat, s'est mis à la. disposition de la Be! gique avec empresseimsnt. . Nous pouvon j. compter sur sa. diilLigenee pour la prompt cipjpiiiiaaition du décret. —• Ceiluii-ei donnera-t-il beaucoup d'hom ;s imes en; /vn^leterl-e ? dema.ndo-ns-nous. □- —• De l'estimation des autorités il résuit ti que pairm.i les Belges réfugiés en Angle là terre, il s'en trouvera environ neuf à di: r. mille aptes au service. s. L'immense majorité de ceux-ci n'attea ;s que la publication de l'arrêté royal pour s i.t mettre à la disposiition de l'Ituiorité mil; a taire. Ceux qui chercheraient ;ï y échappe seront tellement rares t(.ue le rôle de l'ad ie -ministration anglaise se bornera, très- hou v reu.se.ment, ;i nous envoyer les quelque à rares récalcitrants que nous aurions à lu désigner. 'e — Et nos réfugiés ? —• J'ai profité de mon séjour en Angle terre pour visiter quelques nouveaux ces 51 Ires ,nous répond le comte Goblet d'Alviello is Leur moral est resté tel que je le constatai e il y a quelques semaines. Tous sont plein de courage, pleins do confiance dans l'ave " inir et n'aspirant qu'à rentrer au pays, 1 }' jour de la délivrance, pour so remettre ai ° travail. A cet égard, si les témoignages d £ l'ardeur patriotique dos compatriotes resté . au pays s'attestent chaque jour plus vi l' brants et pins consolants, la foi de ceu: ejui ont dû fuir leurs cités détruites est ai moins aussi réconfortante. " Que les' Belges vivoni. au .dedans ou ai I dehors .la Belgique peut être fière de se enfants I S Le Frinse k Galles au front —0— À la fin de sa longue dépêche sur les der uières opérations anglaises, sir Johi French rapporte de la façon suivante com ment le prince de Galles remplit ses devoir do soldat : > «( Le prince continue de faire les progrè; Z- les plus satisfaisa.nts. Durant la bataille ci fgi Neuve-Chapelle, il remplit à mon état-ma jor le rôle d'officier de liaison. j. » Les rapports des officiers générau: commandant les corps et les divisions aux quels il a été détaché s'accordent à louer l )- y.èle avec lequel il a rempli -les missions qu >, lui ont été confiées. a » J'ai été moi-môme très favorablemen impressionné par la rapidité avec la<juèlli i- Son Altesse Royale s'est mise au couian s des nombreux services et par l'intérêt pro I fond qu'elle a toujours montré pour le bien r être des hommes. » 1 te pape e! Iss |dps î »0« 1 UNE LETTRE DU CARDINAL GASPARR1 î AU CARDINAL MERCIER ' Une dépéche die Pvome dit que dans la • lettre qu'il adresse au cardinal Mercier, pri-J mat de Belgique, pour porter à sa connais 1 isance l'offrande dte 2^000 Draw», faite pan ' le Souverain Pontife en faveur de l!i popula-r t'en belge, le cardinal Gasparri écrit : ' a Dès Je dlobuit de son pontificat, le pape - parcourant des yeux le monde entier, les ar - rêta particulièrement sur l'Europe, bouleversée par l'afllreuse guerre actuelle, et les - fixa die préférence sur la Belgique. n II suf'rat les douloureux événements qui - s'y acoomplissiiient, ému profondément des . malheurs de cette noble et généreuse nn-3 tion, <!/'autant pluis cihère à son cœur qu'elle . fut et demeure attachée à l'Eglise et au i Sainit-Siège. » Poussé par le désir de contribu'op à > soufflaiger lès soufftiances du. bisn-aimé peu-^ pif: belge, le Saint-Père a eu vivement ti . cœuir d'envoyer l'obole do sa charité et de r son aaiiguiste (pauvreté. Il ne cesse d'élever , wn» le ci.ej des .prières ardentes, afin d'ob-V tenir du Dieu de misiériicordfe la cessation <K . l'horriiMe fléau de cette guerre ; il le conjure d'une manière toute sipéciaile d'alléger les 3 douleurs du peuple belge qu'il chérit. » f La lettre anlnonce l'offrande du Saint-Pèn; j, et exipi'imte le vœu que l'exemple du. Père commun des fidèles soit sraivi par les catho-ligues du monde entier. Le ■eardimal Gasparrii dit ensuite la satisfaction quia éprouvée le paipe en apprenanl quio de namibreux comités de secours poiua te. Belgique ont été constitués et ont obtenu diéjià des résiuiliais ,^i- c-onsolanits. La lettre se termine en annonçant, que le Souverain Pontife accorde sia bénédiction an 5 ©andimail Meroiier, à l'clpiscopat et au clergé - belgev au peuple de Belgique et à tous cens t qui viendront en aide à la Belgique. | LE CONTiNGFNT POUR S915 J L'arrêté royal réglant, l'aipplication du dé cret-loi appelant sous les armes, pour con r stituer le contingent de 1915, les jeunes gens nés de 1890 à 180(1, paraîtra dans les pre-mlera jouir» de la semaine prochaine, poui , ce qui concerne la France. Un autre arrêté, réglant l'application poui l'Angleterre, parMtra par la suite. L'accorc est, dès préseni, compl'et entre les gouver-^ nemonts belge et angla:a.- i foi mm olliés ; sapyalgflt Ipups ' Amsterdam, 15 avril. — Dimanche matin, quatre aéroplanes alliés ont bombardé fortement Bruges ; lundi, un aviateur a - lancé une bombe sur les vieux docks de Bruges, détruisant deux maisons. les isas-marins iliemasÉ , EN BELGIQUE J ^ QUATRE SOUS MARÏNS QUITTENT !; ANVERS Londres, 16 avril. — Le « Morning Post » reçoit d'Amsterdam la dépêche suivante : j « Quatre sous-marins allemands ont quitté Anvers, se dirigeant vers La mer par le ~ canal Gand, Bruges et Zeebrugge ». SOUS-MARIN BLOQUÉ Nous avons anoncé, d'après une dépêche 5 de La Iïaye, que l'Allemagne expédiait deux 3 sous-marins directement d'I-Ioboken, par " l'Escaut, jusqu'à Gand et de Gand à Zee-5 brugge, par les canaux. 3 Un de ces sous-marins, du type le plus moderne, serait bloqué, faute de profon-" deur, à l'entrée du canal de Gand à Bruges, au Rabot. 3 Ce manque de profondeur provient de ce qu'un bateau charbonnier s'est brisé danà i l'une des écluses, empêchant le fonctionnement de celles-ci, La navigation sur cette J partie du canal de Gand a Bruges a dû être 3 interrompue, sauf pour certaines barques a fond plat qui sont lïalées à l'aide de locomo-r tives circulant sur la voie ferrée, qui est parallèle au canal. " On a essayé de remorquer le sous-marin I de cette façon, mais tous les efforts, depuis 1 plusieurs jotirs, sont vains. ; LA VILLE M DRIE-GRÂGHTEH 3 On c:ait que Drie-Grachte.], — les Trois-3 ^ '.s, —ne sont qu'un groupe de sept bû.- - timonts. sinr les îvves rie l'Y,perlée. Qu'en 3 ont faât les Afeinands. ? Tout simplement i une ville ! 3 D'ans le c o.! i im: rniqi ::=> allemand! dto G avril, ? le grand état-anajor impérial annonce pom- • peu^eiinent -in .pn'lsc :-i::ir les Belges de la c » \ ille » die D.r ivraie 11 le n. i Nos'troupes oint, d'iiilleu-rs, pris leur re-vanche et leur esprit, d'offensive se inandr i ïepite deiplus «n mus. Dcwns une lettre écrite 3 pair lin greniadie>r. nous lisoiis» que te 8 avTil, au soir, son bataillon à encore progressé de • 5<X) maires sa.n« ('l'i'oiiiver <!e ipertes. Les Allemands ont e.n beau conl re-at>baiquer : ils ont été fauchés et ont bal i * i en retraite sans plus insister. ; Le remfcsursemsBt dis marks i et des boas du Trésor allêmasd 5 ——«n« ) Indépendamment du numéraire allemand - eu cire.;dation en iîck:iq;:ie, il existe un nombre considérable d'obligations (bons), i souscrites payables trois ou six mois' après - la guerre. ; -Si les Allemands sont, en- vertu* de traités, i et comme nous l'espérons tous, obligés de rachele.i ù 1 fr. 25 en or les billets en circu-t laiton-dams- te pays, il faudra aussi qu'ils 5 soient obligés die liquider de même manière t les obligations souscrites en maks et paya-■ blcs ondéans un certain délai, après la con-. cliision de la paix. Il faut, dès à présent, y songer. LESFAITSDUJOUR De toutes les nouvelles de presse et de toutes les informations particulières résulte l'impression que l'Italie ne tardera plus beaucoup à urjir. On mandie de Rome à la Tribune de Genève que, mercredi, (Ums l'après-midi, le président du conseil, M. Salandra, a eu un lonq entretien avec M. Sonnino, ministre des araires élranrjères ; le aénéral Zup-pelli, ministre de la guerre ; l'amiral Viole, ministre de la marine, et le général Ca-dorna, chef d'état-maior. G0,000 réservistes italiens rentrent d'Argentine. 225 wagons italiens, actuellement en Roumanie, sont renvoyés à leur point de départ. On commente beaucoup, il Rome, deux télégrammes reçus par le grand écrivain russe Amphotheatroff, qui réside à Rome. Le premier vient du, grand-duc Nicolas : n Je désire combattre avec la vaillante-armée italienne, car c'est seulement par ce moyen que l'Italie pourra réaliser complètement ses aspirations nationales. » Un autre iélégramme de A/. Sazonoff déclare que la Russie est intervenue, à diverses reprises, awnrès de la Consulta, pour exhorter l'Italie à agir, lui garantissant un règlement amiable des revendications territoriales italiennes et slaves. La décision pourrait bien être brusquée par l'Autriche, qui attaquerait sans plus attendre. te jour où elle serait convaincue que t'Italie est décidée à intervenir. Nombre de personnes à Rome s'attendent il voir l'incertitude actuelle se dénouer ainsi par une attaque autrichienne et ne s'en inquiètent pas. la concentration des troupes italiennes à la frontière d'Autriche étant dès maintenant très avancée. IWVVWVM Le lorpillaae du navire hollandais Kat-wijk, au mouillage près d'un phare, sur la côte hollandaise, sera-t-il considéré par le gouvernement des Pays-Bas comme la dernière goutte qui fera déborder le vase ci 'amertume et qui mettra fin à la neutralité hollandaise, dont VAllemagne semble s a-charner à rendre le maintien impossible ? U indignation est. en tout cas, très grande en H ail and On verra î)lu& loin des ren-seifinements détaillés sur ce nouvel et grave incident. .vwwvvv* Des conférences fréquentes des fonction-, n aires supérieurs du ministère des Affaires étrangères grec avec le clwf d'ctal-major général cl ses collaborateurs immédiats, de même que le départ précipité du prince Georges pour Paris, font croire certains îou-r-naux à l'imminence de l'entrée en sce-ne de la Grèce aux côtés de la Triple-Eiitente. Après les incidents Vénizélos, il convient d'attendre des indices plus sérieux. IVWVVWV» M. Théodore Roosevelt, dans une réponse à. un correspondant de Washington, s'élève vivement contre le mouvement en faveur de la paix entrepris aux Etats-unis. Il demande que le pays fasse lout le possible pour éviter la dévastation sanglante de la Relgique. Le fait'que les Etals-Unis n'ont pas protesté contre la violation de la Belgique est caractérisé par l'ancien président comme une renonciation particulièrement ignoble à un devoir national. M. Roosevelt traite la question à un point de vue spécial et il va sans dire que ces reproches violents ne peuvent porter aucune atteinte à la reconnaissance des Belges pour les secours si généreux prodigués à leur pays Jlar la grande République. ivvuwwï Des /■roubles ont éclaté à Villa Real, à Figliiera et à Braga, ainsi que dans d'autres localités portugaises où les autorités ont découvert des bombes dans des maisons habitées par des démocrates qui, d'après la presse portugaise, conspiraient contre le gouvernement. Un roqaliste a été fusillé à Braga. Plusieurs arrestations ont été opérées dans celle ville. vvvwmi Le département d'Etat à. Washington apprend que les partisans du général Villa ont perdu lundi une bataille de Iluisac.liito (Mexique). Les hommes du gênerai Carranza, victorieux, ont achevé les blessés et exécuté les prisonniers. U y a quatre cents morts. „______ -S» —■* 1 — • f» sppiMts Mie Un de n a [mis vient de rentrer de llussie pour prendre du service dans r.otre armée. Il renilre enthousiasmé. ■La s'Vinpnthin que le peuple ! i.i: ; lout entier a 'manifesté et. r..e cesse do mimil'es-tcr pour le.; IVlges dépasse'lento imagination. J).;m;s les rues,'i'mdis que !e drapeau belge csl a.ubevé à. de nombreuses façades, on ne i\r f-'ie.lre ;pa,s en officier qui no porte sur la poituine le portrait du Roi AMvrt f a v 1V de Moscou', sur l'iniilialivc de son maire, le comte Tolstoï l'ait frapper, eu argent et on bronze, une feipcrbe médaille portant ;i. l'avers le lion, belge écrasant de la natte uni casque iprussiefy avec notre d'ovi e : ■( L'Union fait la Force », lundis que le revois, porte ces mots : V l'héroïque et noble Nation belge Hommage de ses a/lmiralcins lin quatre jeurs, dans la seule ville do Moscou, la vente de -ces médailles rapporta un million trois cent mille francs ! L'élan ea faveur.des couvres belges a été partout magnifique. A l'iieure présente, les ;;:;ï.Vriptio!!s ont déjà donné près de six millions en leur fa.ve.ur 1 Moire ami ajoute que l'enthousiasme des Russes pour la guerre, leur certitude de vain.-ie soïet vraiment réconfortants. Toutes les usines, et notamment celles appartenant à .des sociétés beiges, ont été converties en fabriques de projot.tiles, e!. quoiqu'on iputee penser en MU.m:;,L.;iv à, cet égard, l'on peut, être assuré <[ ; l'armée russe n'en manquera pas ! La Mfflm suris fli$ani8ta$flî l'Alliais Avïons-nous raison de dénoncer hier le caractère de « paix allemeuide », de toute paix conclue avant que les alliés n'aient remporté," sur les impériaius, la victoire qui se prépare î L'empressemeiiit extraordinaire des journaux allemands et de toute la presse germanophile des pays neutres à reproduire l'interview du Pa.pe, habilement manufacturée par un reporter américain mal déiger-manisé, suffirait, à lui seul, à en administrer la preuve. De tous les organes, protestants et catholiques, de cette presse disciplinée, s'élève un concert de félicitations joyeuses pour l'initiative attribuée an Souvèrain-Ponitife. L'excès die zèle est teil que l'Osservatore Romano a été prié d'intervenir (voir plus loin) contre l'indiscrétion par trop visiBle des instrumentistes qui prêtent au Saint-Père infiniment plus qu'il n'en a dit, et que la circonspection éprouvée de Benoit. XV ne pouvait ramener ù on diic, sur ce suijet Brûlant, à un représentant officieux de la propagancte pangorm-anisie. Mais le ohœur chante si fort que les choristes n'entendront pas ou ne voudront pas cetandre. Tous, déjà, ont joué l'air d'ouver-tuae qui leur SFait assigné. L' « Italia », par exemple, l'un des principaux journaux du Trust, catholique, sous la signature connue de l'abbé Vercesi (n° du li avril 1915), exprime lyriquement son enthousiasme et sa joie de ce qu'il appelle « le message du pape A la grande République des Etats-Unis ». Voyez-vous çà : un message du Saint-Siège pour un grand Etat, confié en forme d'interview à un simple reporter, par le Pape en personne I... h' abbé Vercesi, en nous baillant ce billet, enregistre avec bonheur la reproduction du n .message » pontifical par tous les journaux de Vienne et de Berlin, et il en confesse ingénûment la cause : « Signe évident, écrit-il. qu'à Vienne au moins on aspire la paix, on halète vers une paix honorable... « I! est certain, ojoute-t-il encore, que si la paix devait se conclure présentement, elle serait plus avantageuse aux Empires centraux qu'elle ne le serait dans quelques mois lorsque les Alliés auraient pris définitivement l'avantage... « Voilà l'aveu. Ainsi donc, les paroles d'humaine pitié qui ont échappé au cœur du Pontife,attristé <lo la guerre srmtîlanto qui désole la chrétienne, Oïl n';i.[.U;:i'?aH. U*; Uo lCO OilM J/XCU'Ja-ij à la bonne foi de Benoit XV, pour les exploiter aussitôt, publiquement en faveur des intérêts particuliers de l'Allemagne. Le cri de commisération paternelle du Saint-Père nour les victimes du carnage européen déchaîné par l'ambition allemande, on ne trouve rien de mieux que d'en faire le point d'appui moral d'une manœuvre suprême de sauvetage de l'Allemagne ! La manœuvre eût eu peut-être quoique chance de réussir, si elle avait été exécutés avec un tact moins... allemand. Mais, maintenant que la voilà révélée par l'intempérance du zèle germanophile 'ie ceux même h qui l'Allemagne on a confié l'exécution, elle est sûre de faire fiasco. Non, désormais aucune considération n'est plus capable de faire fléchir la résolution irrévocable des Alliés. Leur conduite est et restera réglée par une seule maxime : n Salus populorum, su-préma lex. » Fernand Passeiecq. UNE NOTE DE L' u OSSERVATORE ROMANO » L' n Osservatore Romano » publie une note explicative au sujet dos déclarations faites par le Pape au journaliste américain Wiegand. La note dit qu'il ne s'agit nullement d'une, interview, mais du compte rendu d'une simple audience au cours de laquelle le Souverain Pontife exprima le vœu ardent qu'il formait pour le rétablissement de I» paix. Le Pape ajouta textuellement ces mots : n Lorsque les puissances neutres, parmi lesquelles les Etats-Unis occupent la première place, jugeront arivée l'heure propice pour déployer leur action en faveur de la paix, le Pape sera heureux de mettre sa haute influence morale au service d'une oareille cause, si noble et si sainte. » En dehors do cela, le Pape n'a pas dit autre chose. Où ils en sont • -MOlt UNS PROPOSITION INVRAISEMBLABLE Nous lisons dans l'« Echo do Paris » : « Le u Daily Express » reproduit une nouvelle du journal Hollandais « De Tijd », nouvelle que celui-ci tient de son correspondant de Rome, journaliste digne de foi. , I.e prince de Biilow, ambassadeur d'Aile-1 magne à Rome, aurait demandé au niinis-1 t-re do Belgique « si la Belgique demeure-» rait neutre jusqu'à la fill de la guerre » dans le cas 'où les troupes allemandes » évacueraient son territoire ». Il va de soi que le ministre do Belgique n'a pas répondu à une aussi étrange question," son pays so trouvant en guerre avec l'Allemagne par la faute des Allemands eux-mêmes. Si la question a vraiment été posée, elle indique un remarquable désarroi parmi les personnes bien renseignées d'Allemagne.» Une telle question est, en effet, invraisemblable... mais pour cette raison même bien allemande ! ON DEBARQUE... l'.ncore une preuve de l'échec allemand. On commence à débarquer ceux qui ont préparé l'aventure actuelle. La n Gazette do Cologne » annonco la retraite, au 1™ octobre prochain, du conseiller Ilammann, qui, depuis plusieurs années, dirige le servico de la presse à la Wilhelmstrasso. M. Ilammann avait joué un rôle considérable en organisant toutes les campa--s aniifranca.ises, antianglaises et anti-russes des dernières années. U passait pour un des fonctionnaires les mieux en c uir à la Wilhelmstrasse et on le disait ;.;:.-:-i puissant que son ministre. Il semble bien que celte retraite soit une disgrâce, 11 y en aura d'autres ! DERNIÈRE iiBeu Communiqué officiel îmçds Paris, 17 avril, U h. 10. Rien n'a été signalé depuis le coin muni* que d'Iiien soir. i>Ot( SUCCIÏS RUSSES DANS LA MER \OIRB Petrograd, 17 avril (officiel). — Dans !a mer Noire, des torpilleurs russes ont coulé quatre vapeurs et plusieurs voiliers ennemis et ils ont canonné les batteries do § Soungouldak. »o« DANS LES DARDANELLES Amsterdam, 17 avril. — O.i mande da Berlin que, d'après le quartier général turc, un croiseur a bombardé hier les fortifications de l'entrée des Dardanelles et epie la flotte russe a bomWardé Erégti et Zungul-dak.LES ZEPPELINS EN ANGLETERRE Une dépêche officielle de Berlin annonce que des Zeppelins ont attaqué avec succès, dans la nuit du 15 a-ul6, plusieurs villes anglaises défendues, et sont rentrés sans dommage, malgré le feu violent qu'ils ont es» suyé. LES OPLRAIIONS EN MESOPOTAMIE Londres, 17 avril (officiel). — Ayant chassé, Ib 13 avril, les Turcs des positionè qu'ils occupaient au nord et à l'ouest de Shaiba, nous les avons chassés, le 14, d'un monticule au .sud-est. Nous les avons attaqués ensuite vers lé sud, où 15,000 Turcs étaient retranchés. Nous avons essuyé le feu violent de leur* mitrailleuses. Nous avons perctu eu vu un roo uuiiunt^s. Nous nous sommes emparés, à la baïonnette, de toutes les tranchées ennemies. Nous sommes restés maîtres de toute la position. Les pertes des Turcs sont si fortes ({n'ils se sont retirés vers Nakliaila. JUSQU'AU BOUT ! Londres, 17 avril. — Au cours d'une rén> nion du parti unioniste à Birmingham, M Chamberlain a exprimé le vœu que la guerre soit poursuivie coûte que coûte jusqu'à la complète victoire de l'Angleterre et jusqu'à ce que les Alliés aient posé les fondements assurés de la paix européenne. Cette motion a été adoptée par l'assenb-blée.——1K>« EN GRECE Athènes, 17 avril. — Le prince Georges de Grèce s'est embarqué hier soir à bord dm destroyer lérax, à destination de Paria. Les journaux venizelistes et gouveneinea-taux déclarent tous que la Grèce est à la veille de prendre les décisions que la situa- . tion nouvelle impose, et qite seules des circonstances impérieuses ont ajournées. RIEN A FAIRE, DIT UN JOURNAL' SOCIALISTE AUTRICHIEN N'est-il pas symptomatique que la censure autrichienne ait laissé imprimer, paf l'« Arbeiter Zeitung », de Vienne, les lignes suivantes : « Les pays de la Triple-Entente peuvent produire en quantité suffisante le matériel de guerre qui leur est nécessaire et jouissent, en outre, de la possibilité de s'adre^ ser à l'Amérique et au Japon, alors qu<5 l'Allemagne et l'Autriche ne peuvent absolument compter que sur leur propre outillage.» Il faut écarter l'hypothèse d'un épuisement de la France, de l'Angleterre et. de la Russie, hypothèse qui n'aurait rien d'invraisemblable pour l'Allemagne et l'Autriche, étant donné surtout l'effroyable consommation de munitions qui se produit chatjue jour.» Petites Nouvelles — Petrograd, 15 avril. — Un décret nom-, me ambassadeur près le Quirinal M. Michel de Giers, ancien ambassadeur de Russie à Constantinople. — Selon le « Lokal-Anzeiger » du 12 avril', le cardinal archevêque de Cologne et ll'évê-que de Trêves so sont rendus au quartier général et ont déjeuné vendredi dernier avec l'empereur. Ils lui ont remis le produit de (piétés pour les invalides s'élevant à 575,000 marks. — A la suite de l'abaissement de la twa-pérature et du gel sur les hauteurs couver--tes do neige, los dangers de l'inondation ont diminué. i«i plupart des rivières des Vosges sont rentrées dans leur lit. Seule la La Licite déborde. — Le conseil général do Loir-et-Chen al émis le voeu que la partie indivise du domaine de Chambord, appartenant à des su-jeis autrichiens, soit mise gous sécfucstre. — M. Pauil Ponsard. statuaire (prix do Rome), sergent au 82" d'infanterie, est tombé glorieusement'au champ d'honnem; le 16 fevaier. Il était âgé de 35 ans..

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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