Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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14 februari 1915
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s.n. 1915, 14 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2z12n50f7f/
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20" ANNÉE. — Série nouvelle. — N0' 95 et 9 Le numéro : 10 Centime ê i h. pf ltitvri! tptrmftf lQl.Ti RÉDACTION & ADMINISTRATION 28 tir rue is la Boursa — LE HAVRE Téléphone : Le Havre 11' 14.05 Directeur : FERNÀ1JD ÎÎE2ÎUT Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées f>6rue de la Bourse, Le Havre. LONDOIM OFFICE! 211 Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE et lundi 15 îevrier 5 ABONNEMENTS : Franco 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors Franco.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par tri montre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7sh. 6 d. par trimestre ^ PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés éLJ| et communications personnelles : Sur le Continent: Les 3 lignas O fr. 50 La ligne supplémentaire O fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. nnonniTé nnuypjnurp , r\~ Quotidien bei^e paraissant eu Havre Dans notre personnel diplomatique ■ •_ i M. le baron d'Erp, ministre de Bel- t gique auprès du baint-Siège, c prtn j sa retraite j M. le baron d'Erp, ministre de Lelgique r auprès du Saint Siège, a demandé à. prendre < sa retraite. Arcbent patriote, catholique ter- [ vent, geniti'lihomme loyal, obligeant et genè- } reux, M a servi son pays, à Rome, pendant i près d'un quart de siècle, avec autant de < dignité <juè (te mérite. Son ambassade, qui i n'avait jamais été une sinécure valait, de- i puis le commencement de la guerre, pour j les soucis, les tracas, les fatigues, les ruses < ii dùjiûuer, les embûches à éviter, une cam- < pagne devant l'ennemi. Dans le Vatican, , perpétuellement assiégé par Les ministres de Prusse, d'Autriche et de Bavière, le baron d'Erp no pouvait compter, en tant qu allie i dm dehors que sur le minisire de Russie, diplomate consommé, maiis orthodoxe de re- . Ugion et exposé de oe chef à s'entendre ac- , ©user de dépasser parfois, en deçà °u au , delà, le juste accent. . ' Sa connaissance du milieu romain et son autorités personnelle le servirent peu*-etiv. } plus que La justice de notre cause et Le sou- , venir des témoignages de fidélité prodigués , à Rome, dlepuds 1830, par le peuple et le gouvernement belges. Son frère Waleran d'Erp était mort, à vingt ans, pour la Pa- ; piauté et pour Plie IX, sur le champ de ba- i tailLe de Mmtana. Pie X chérissait son « cher baron » il nostro barone comme n disait, avec le rayonnement de son souri™ paternel, quand M. d'Erp présentait des pè- . ierins belles à son audience. Sa générosité était ù la hauteur die toutes les charges qu'un grand nom, une haute situation et rimpécuniosité locaïe imposent à Rome, aux étrangers de marque : jamais aucune œuvre 1 de charité ou d'apostolat ne l'a solicitée en vain. Son influence, sous le dernier pontificat, était considérable. Sa bonhomie réussissait là où aurait échoué le plus subtil machiavélisme. Si le fléau de l'intégrisme épargna la Belgique, c'est principalement au baron d'Erp que nous le devons. Peut-être pourra-t-on raconter prochainement doux ou trois des batailles qu'il a gagnées sur ce terrain difficile. Le Pape se fiait à sa pi'été, à son orthodoxie, h son bon sens. Quand Les ennemis de nos Bollandistes croyaient avoir ville gagnée, un mot du baron d'Erp emporta tout l'Ouvrage. Mais le moment n'est pas venu de réveiller ces souvenirs.S'êtait-iâ rendu un compte exact, avant, la guerre, d'u nombre et de la qualité des tranchées poussées par l'Autriche et la Prusse jusque dans le Vatican? Nous ne savons. 11 est possible que certaines intrigues prirent au dépourvu sa scrupuleuse honnêteté. Qui d'ailleurs se serait jamais douté, au printemps de l'année dernière, qu'il se trouverait un jour ô Rome, dans des milieux justement réputés pour leur finesse et leur con-naiiissance de l'Europe, des hommes capables de croire qu'une victoire aus-lro-alle-mamdte aurait pour première conséquence de rendre au Souverain Pontife son pouvoir temporel? Quoi qu'il en sort, à peine les effets du travail austro-prussien devenaient-Hs manifestes dans la presse de droite et dans certains bureaux de l'administration pontificale, le baron d'Erp prenait ses positions de combat. Pie X vivait encore quand YOsser-vatorc Ilomano inaugura contre nous ce système de prétérit ion où il osait nous inviter à reconnaître, il y a quelques jours, la. preuve de son impartialité. Bientôt las d'être inondé d'excuses mielleuses et de promesses aussi vaines que sucrées, notre ambassadeur larda le journal romain d'une lettre où il énumérai.t fièrement les titres de la Belgique à la justice, pour ne point parler de bienveillance, dçs catholiques romains. 1— (( Cela me fait l'effet bienfaisant d'un soufflet enfin rendu » disait, le lendemain, un vénérable prêtre de la colonie bel.,;;o, qui s'étonnait lui-même de se sentir pousser des griffes au bout des doigts. L'avènement de Benoît XV et du cardinal Fer rata, bientôt remplacé par le cardinal Gasparri, refroidit, pour quel pue temps, sans la décourager, l'audace de La camarilla austro-allemands et de ses fourriers romains Personne n'a pu se vanter d'avoir, fût-ce l'espace d'un moment, égaré le jugement ou influencé le ccèur du Pape à l'égard de la Belgique. Pas plus que notre fidélité à l'hon- ! r.eur, notre bon droit ne fait le moindre : doute à ses yeux. Il nous admire, il nous : chérit, et le touchant hommage qu'il a rendu ; ù noire pays envahi et ravagé, dans sa pre- j mière allocution cousis tonale, n'a épuisé, : nous en sommes sûrs, ni sa bonté ni sa justice. Nos ennemis, qui ne l'ignorent point, ont modifié leur j.eu en conséquence. Plus de diffamation oonlre nous, ou guère. On les a même entendu murmurer — Dieu leur pardonne! — des paroles de pitié à l'adresse de la « malheureuse Belgique, victime de la mauvaise foi et de l'impuissance die ses alliés »..! Puis, par un habile détour, ils tombaient sur les Russes, qu'ils accusaient de martyriser, on Gâlicie, le clergé catholique. Bien " que les traditions de l'administration russe et le zèle excessif de quelques-uns de ses agents eussent rendu le terrain favorable à cette adroite manœuvre, il a suffi, pour la déjouer, d'inviter los agents de la Duplice à fournir la liste des églises incendiées et des prêtres assassinés par le- sol- • dats dfu Tsar. M. le bf> r< -:i d'Erp, • ;m e bien on pense, n'a pa: ma : [ué à c <1 voir. Il a fait plus. Eclairé par ses soins, le gou-vernement belge a averti la Russie, qui a tout de suite pris les mesures qu'il fallait pour briser cet.argument dans les mains de nos ennemis c omniums. Ce bon serviteur de la Belgique emporte dans sa retraite, avec- la reconi a'ssance du pays, l'estime et l'àdmiratmn de tous ceux qui l'ont vu h l'œuvre .Chaque année, au printemps, quand la presse catholique belge allait porter au Pape le Denier des El rennes pontificales, inaugurées sous ses auspices, Le baron d'Erp se prodiguait pour nous. O prodiges die cette guerre et de ses bouleversements! Qui nous eût dit, quand nous l'é-ooiitions dérouler le chapelet de s-es anecdotes romaines, au milieu de dignitaires ecclésiastiques souriants, graves et attentifs, que le peuple de Rome accourrait un jour, -dans le Corso, acclamer:snnis ses fenêtres la | Belgique et nnfro Roi, O nr'nàelp sY«f nro- ' du.it le 20 septembre.Offélcrues jours auparavant, son fi1* nni«w nv.-vf oiO'i-. sa jnune ' femme pour s'engager dans l'armée. I5V1- J Van den Heuvel est nommé ministre de Belgique au Vatican « Il était impossible qu'un esprit alerte n'eût pas reçu ù, Rome quelques grandes leçons » écrivait, il y a quelques jours, dans , . un article de la Revue des Deux Mondes, »e'~ M. Victor Bérard du prince de Bulow, ancien chancelier de l'Empire, présentement envoyé extraordinaire de Guillaume II à Rome. En dépit d'un aussi illustre patro-ique nage, et bien qu'il ait l'esprit aussi alerte itdre que personne au monde, nous ne nous aven-fer- turerons pas à dire que M. Jules Van den éné- Heuvel, qui va remplacer le baron d'Erp à [liant Rome, a besoin de recevoir des leçons fût-ce t de de la Ville Eternelle. Professeur de droit à qui l'Université de Louvain, ancien ministre de de- la Justice,ministre d'Etat, il en a trop donné pour pour se mettre, passé la soixantaine, à l'é-uses cole die qui que ce soit. Sa finesse, qui a ;am- quelque chose d'un peu doctoral, trouvera, can, & Rome, une arène et des partenaires à sa îs de mesure. Culture universelle, foi éclairée, aron seiLg profond de l'Histoire, indépendance, 'allié agiilité et souplesse de l'esprit : M. Van den ssie, Heuvel a tout c qu'il faut pour embrasser e re- en quelques coups d''œil l'ensemble et les ; î ac- détails du ciel politique romain, le plus beau i a» et le plus étonnant qui existe.Get incomparable observatoire est digne de sa lorgnette, son Les tâches même des étoiles ne lui échappe--ôtiv. roui pas, mais rien ne lui dérobera la vue sou- m l'intelligence de l'ensemble, chef-d'œuvre gués accompli de grandeur et de noble simplicité, gou- Puisse-t-il accorder prochainement notre na-eran tionalisme, blessé et d'autant plus farouche, Pa- avec notre amour passionné de l'Eglise Ro-! ba- m ai ne. s°n —o— jrirft flfl. Paul Hymans va remplacer s Vf- à Londres M. le comte LaSaing osité rges M. Paul Hymans, ministre d'Etat, chef n et incontesté du parti libéral belge, est nommé aux ministre de Belgique à Londres en rempla- uvre cernent de M. le comte de LaLaing, qui a citée sollicité aussi l'autorisation de prendre sa pon- retraite. N'ayant pas l'honneur de connal- réus- tre personneiemen-t M. de Lalaing, nous ne ubtil pouvons que faire écho, à son sujet, au ju- i isme gement de la colonie belge de LondreSj qui j ment est unanime à regretter son départ. Deut- Son successeur réunit dans sa personne ment les talents les plus étendus et les plus vannées riés. Il a écrit ait moins un livre qui restera, à sa cette belle vie de Frère-Orban qui, pour la =iens. composition, le style et l'intérêt, est un mo-istes dèle du genre et qui a fait l'admiration de i ba- plusieurs historiens professionnels. Orateur lis le incomparable, son- éloquence est comme son sou- style, naturelle, vive, animée, précise, soutenue et alimentée par une abondante oul-nt la tur.e. Miaâs s ap-arole dépasse encore son Iran- écriture par la chaleur, le mouvement et le ?usse nombre. Comme <\ tous les orateurs de race, îs. 11 il lui faut l'excitation de l'auditoire, l'ivresse iront de la tribune pour donner toute sa mesure. Qui Au plus fort de nos « stériles luttes de prin- parti » — pour reprendre un mot du cardi->uve- nal Mercier — il nous est arrivé plus d'une uste- fois de rendre hommage h la distinction de con- son esprit. Nous remplirons un devoir strict ;apa- en disant aujourd'hui que jamais, depuis le -aile- commencement de la guerre, M. Paul Hy-:cnce mains n'a marchandé son concours au gou-îvoir vernement. Jamais la tentation ne lui est. venue, au rebours de tant de chefs d'oppo- s du silitfn que l'Histoire nous montre empressés lani- à cultiver le Laurier personnel sur les ruines oer- de Leur patrie, d.e se chercher lui-même, ntifi- Comme les plus beaux et les plus légitimes- is de " cès oratoires pâlissent auprès d'une telle sser- "utureî s ce II lui sera donné de voir de près, h Lon-s in- dires, les ressorts du gouvernement d'un s, la. grand peuple, à la fois traditiannaliste et d'ê- hardi, i réaliste et pratique, attentif (f .toutes pro- les manifestations du sentiment religieux, am- où les Anglais voient non un insurgé à sur-,'une veiller ou un ennemi à réduire, mais l'aies de lié nécessaire, 1 'associé indispensable de tous [irler Les ouvriers de la grandeur nationale. « Son nins. esprit alerte » en recevra peut-être quelques souf- enseignements. La Belgique profitera cer-, un tainernent de cette expérience. . s'é- Femand1 NEURAY. des — Un raid d'avions entais sur !a côte belge Londres, 12 février. (Officiel.) — Trente-quatre avions et hydravions ont attaqué la région de Bruges, Zeebrugge, Blaiiken-berghe et Ostende, dans le but d'empêcher le développement de la base des sous-marins allemands. Ils ont causé d'importants dégâts dans lesdites régions et dans d'autres. Les aviateurs sont rentrés saufs, malgré une violente canonnade des Allemands. Ces avions anglais avaient quiitté Douvres. Au retour, un accident s'est p^duit.. Un biplan est tombé à la nier dans la passe de Zuvdcoote ; l'appareil a été remorqué à Duakerque par une canonnière. L'aviateur a élé recueilli par un remorqueur, qui l'a conduit ù Dunkerque . Il paraît que des avions français ont empêché, la nuit dernière, des avions allemands de survoler Dunkerque. Au cours de ce raid, les avions anglais ont accompli plusieurs exploits. Il est probable que la gare d'Ostende, dont les Allemands tirent grand parti, a élé incendiée de fond en comble. La gare d* Blankenberghe a subi des dommages et, les v •;»« ferrées ont élé coupées en plusieurs points. Des bombes sont tombées h Middelkerlce, sur les positions de l'artillerie ennemie, et à Zcebrugge, sur l'usine d'énergie électrique et sur les bateaux allemands employés à relever les minés : mais les résultats ne sont pas connus exactement. Au cours de leur manœuvre, les appareils de la section navale ont été pris dans une tourmente de neige. Les aviateurs anglais n'ont aperçu aucun sous-marin. L'aviateur Grahame Whitc est tombé à la mer en vue de Nieuport, mais un navire français a pu se porter à son secours. Tous les pilotes sont revenus indemnes, malgré une fusillade très vive et un violent [eu de mitnvllouses dirigés contre eux par les Allemands. Deux des appareils ont reçu des avaries, ■ L'expédition était commandée par l'avia-teur Samson, ayant comme seconde les ; v .«purs Langmore, Porte, Courtney et , Ratliiione. J, u m u m ' M — — - — — Combats heureux d'artillerie | YPRES ET NIEUPOIiT BOMBARDÉS Attaques repoyssées L- | J-« (U W W I ÎL Paris, 13 février, 15 heures, i- DE LA MER A LA LYS, les Allemands e ont violemment bombardé Nieuport et la t- région des Dunes. Leur artillerie a tiré sur a Ypres dans la nuit du 11 au 12 et sur nos à. positions à l'est d'Ypres. Pendant la jour- e née du 12, notre artillerie a efficacement à répondu. DE LA LYS A LA SOMME, canonnades ® intermittentes dans la région d'Arras. Près ' de Carency, nous avons fait exploser deux fourneaux de mines dans de petits postes ' ennemis. T SUR LA SOMME, ENTRE L'OISE E'I L'AISNE AINSI QU'EN CHAMPAGNE, £ jj y a eu une grande activité d'artillerie det deux côtés. es. Une dizaine d'avions ont survolé la R ands .Q10N DE VERDUN. Les bombes qu'ils o ■t la i;. icé n'ont causé aucun dommage. Dans j sur nuit du 11 au 12, deux attaques ont été r ■ nos poussées. jour- EN LORRAINE, l'attaque allemande s> Ment nos postes d'Arracourc, signalée dans communiqué d'hier soir, a été menée p ,ades une coniipagnie, tandis qu'une autre coi Près pagnie essayait,, sans plus de succès, d'e deux fever nos postes à Ranzey. ostes EN ALSACE, l'ennemi a canonné les p sitions que nous avons conquises le 12 i 5 ET vrier dans la région de Sudelkopf. En n E, il son de l'organisation de nos tranchées, 1 > des effets de ce bombardement ont été insigi 1 ants. m MINISTRES m MISSION Paris, 12 février. — MM. de Broqueville, président du Conseil, et Van de Vyvère. ministre des Finances de Belgique, sont arrivés à Paris, au cours de la matinée. Ainsi que nous l'avons dit, les ministres des finances de France, d'Angleterre et d-Russie ont eu, à Paris, une série de conférences afin de régler la situation financière : . 1 des pays belligérants et neutres. 1 Ces messieurs, avant de se séparer, ont [ voulu conférer avec leur collègue des finances de Belgique, M. Van de Vyvère, qui a été mandé à Paris à cet effet. IS GÉNÉRAL DES JÉSUITES | La « Croix » publie de nouveaux renseignements sur la personnalité du nouveau supérieur général des jésuites. Il en résulte que Le R. P. Ledochowski n'a pas été provincial d'Allemagne, mais assistant du supérieur général pour l'Allemagne, c'est-à-dire, en fait pour les provinces que la Com pagnie de Jésus a dans l'Europe centrale e1 septentrionale ; il remplissait cette charge au moment de son élection. Le nouveau général est né le 7 octoV 1870^ à Loosdorf (Autriche Inférieure} c ^ passé la plus grande partie de sa vue eir Gâlicie, où il a été provincial de 1900 à 1906, data h lfWTiieillft il nartit, nour Rome. ^ îicie, où il a été provincial de 1900 à 1906, ^ date à laquelle il partit pour Rome. Le bataille îles Flaires e p LES BELGES REPOUSSENT LES ALLEMANDS A WESTENDE i- Do Boulogne, au « Daily Telegraph » : ;t. a D'importants renforts allemands, com-i- posés principalement d'infanterie de mari-s ne, sont arrivés ces jours-ci de Bruges et s d'Ostende à Westende. Une bataille aohai née, au cours de laquelle il y a eu de nom-a breuses charges à la baïonnette, vient de e prendre fin prés de Westende, sur l'Yser. Les Allemands ont essayé d'emporter les i- positions belges mais ils ont échoué et subi n d'énormes pertes. Mercredi et jeudi de la 't semaine dernière, jour et nuit, des blessés s allemands n'ont cessé d'arriver à Bruges et :i de là, après un pansement sommaire, ont été dirigés sur Hambourg et Cologne. » Plus au Sud, la région est inondée et s l'eau atteint maintenant n"''" de cinq pieds 11 de profondeur ; aussi l'ennemi, sur be f coup de points, est-il obligé d'abandon)1 c ses tranchées. Beaucoup ■ soldats a.lilc-mands ont été envoyés à Roulers pour s'y remettre de la dépression nerveuse dont ils _ souffrent à la suite de leur séjour dans les ; tranchées inondées. » ; tranchées inondées. » („ Cw'pi <«t partir pei» 1? front nte- — è la Le correspondant du Nicuwe Rolterdam-ten- sche Courant dans le nord de la France, her parle des recrues et des volontaires belges t-ins qui s'exereenit et qui s'aguerrissent, dans dé- certaines petites villes françaises, attendant res. le moment d'aller rejoindre leurs camarades [gré sur le front. Il en dit : s. n Ces soldats belges ont quelque chose d'héroïque. Ils vivent inconnus dans ces villes françaises et travaillent chaque jour se préparant à la grande tâche qui les attend. 1 ,a C'est en silence qu'ils font leur devoir, avec lor" une décision qui frappe. 11 y a parmi eux des jeunes gens qui ont déjà vu la guerre lor" dans sa forme la plus cruelle, qui vivaient en bourgeois à Anvers, à Louvain, à Ter-monde, des jeunes gens dont les frères tom-bérent au combat, ou dont tes mères et les sœujs furent victimes de l'ennemi. Et ceux-lais ci ont raconté à leurs camarades ce qu'ils ont vu, ce qu'ils ont so-uffert, et voilà qui ide, a apporté parmi ces troupes un esprit par-clé tiouiier. li n'y a pas d'enthousiasme déli-d? rant qui impressionne comme une gaieté d_e les fête, mais l'expression d'une volonté ine-surs braniablc, d'une sombre résolution. Et ces jeunes tfen;s attendent, sans impatience, cai rkf. ils savent que le moment viendra où ils se et rangeront à côté de leurs compagnons sur Hi'i- ta ligne de bataille. iyù„ n lis suivent avec calme les événements :n» du front dans les journaux; les nouvelles ' des succès dos leurs sont lues avec- une tranquille satisfaction, mais l'événement le 'ds pi„Q ini-ivirtan.t die leur vie c'est In moment qui approche, le moment où ils participeront lEUS à lia reconquête de leur pays. i, Ils sont dians l'attente.. i la » C'est au pminteinps prochain que poin-vire dra le jour attendu. » lent Trois millions par de soldats anglais ies. Londivs. — La Chambre des Communes vi'1" a adopté l'article d:u budget de la guerre les aux termes duquel l'effectif de l'armée bri- f et tanniqco est porté à trois millions d'hom- I f ants. " 1ET0II 10 FRONT JN5 INTERVIEW DE M. L. HUYSMANS MINISTRE D'ETAT Rentré du front, M. Louis Huyernans vaque avec une ardeur juvénile aux nom-e breuses tâches dévolues à nos ministres d'iitat, Il a bien voulu cependant nous ac-t corder quelques moments pour répondre [- aux questions que nous lui adressions : a — Comment, lui disons-nous, avez-vous - trouvé le Roi lors de l'audience que le « XKe Siècle » vient de signaler ? — En parfaite santé. J'ai été réellement louché de l'accueil que m'a fait le Souverain. Admirable aussi de santé morale, le i- Hoi est d'un calme et d'une confiance qui u feraient de force à convaincre les plus pes- simistes, si jamais il en existait encore. ^ f „ parlant ainsi, M. Louis Huysmans ne u '"ut que traduire un sentiment unanime , ' liez tous ceux qui ont été en contact avec i le Roi ou qui l'ont vu à l'œuvre. Le Roi, en ît eliet, ne considère pas comme de vains [e mots son serment de maintenir l'intégrité du territoire ; il le prouve infatigablement et sa vaillance n'aura de cesse jus-.o; • , ,-0ur prochain de la libération. " Votre Voyage au iront «'esi-il ellectufi 3, sans accroc ? — A part un incident sans grande impor-—. tance, oui. Rentré le soir vers 10 heures ô S l'hôtel, à Dunkerque, j'entendis, au moment où je m'apprêtais à me coucher, une série de détonations formidables ; c'étaient des bombes lancées par des avions ennemis. Je restais bien tranquillement chez moi, lors-qu'on vint frapper à ma porte ; j'ouvris ei E je vis apparaître M. Poullet, ministre des Sciences et des Arts, et M. Royer, député, i- qui logeaient dans le môme hôtel. Ils mf i- conseillèrent de descendre et comme je n'er et avais guère envie, M. Poullet insista vive-i ment : a Faites comme nous, disait-il, met > tez-vous en sécurité ; c'est votre devoii le comme le nôtre ; je serais d'ailleurs vrai r. ment désolé s'il devait vous arriver le moin-îs dre accident. » £ Touché de tant de prévenance, je descen-■ 3 dis en compagnie de mes collègues du Par lement. Une demi-heure s'était à peine ^ écoulée que tout était rentré dans le calmt et que nous réintégrions nos chambres. ^ Bientôt nous apprîmes que sept bombes js avaient été lancées, dont trois dans le voi sinage de l'usine à gaz ; elles y avaien causé quelques dégâts. Les quatre autrei étaient tombées dans un canal voisin. ■v — La population locale est-elle inquiète jg — Nullement. Le lendemain de la visite nocturne de l'aviateur allemand, le granc marché hebdomadaire avait lieu commc __ d'habitude et il n'y avait dans la physiono mie des étalages et les rumeurs de la foule aucune trace d'inquiétude. Dunkerque con serve toute sa bonne humeur et toute se & confiance. • — Comptez-vous retourner sur le front Monsieur le ministre ? — Oui, et ce sera pour une date prochai ^ ne. Je ferai cette nouvelle visite avec em-' pressem3iit, d'autant plus que le voyage. quoique fort long, ne m'a causé nulle fau' Il Sue. Et M. Louis Huysmans nous quitta sou riant. se iq " — * g —_______ ■ L'Italie mobilise I 1.100,000 homes j MOBILISATION PARTIELLE Rome, 12 février. — Les soldats de la se-3 conde eatégoriej qui devaient être renvoyés i dans leurs foyers le 31 mars prochain, les*. - feront sous les drapeaux jusqu'au 31 mai, - conformément à un décret qui vient de ia-3 raltre. Avec la classe 1SS8, qui reprendra du eer-5 vice le 15 mars, le total des forces itontn-i- nés mobilisées dépassera 1.100.000 hou, mes UN MOMENT CBITÎQUE Rome, 12 février. — Sous ce titre : u Un j moment critique », le « Gicrnaie 0 Italia » 5 publie un article qui prod.iit une vive im-: pression. L'organe de M Sonmro écrit tex-: tuellcment : t « Depuis que la neutralité italienne a été l proclamée, jamais la situation n'a élé aussi critique qitft '.'heure actuelle 'ious ont l'impression que dans ces prochains - jours ou dans ces prochaines semaines, il se prépare quelque chose de décisif en ce ■ qui regarde l'Italie. » Jamais la solidarité morale du pays et des représentants n'a été aussi nécessaire qu'au moment présent.» 1 Ces phrases sont naturellement très com-; mentées, dit le correspondant de 1' « Echo . de Paris », Le « Giornale d'Italia » termine i 1 son article en exhortant la Chambre et !o : ■ pays à se serrer étroitement autour du mi- i nistère Salandra. i I iOVi C ——■wmrxrigi JUIHB—twiii n, — ■—nami'MLJMWW ose mm ss so?m Botrel vient d'écrire et de dédier au général Durbal l'allègre chanson que voici, dont un officier nous envoie le texte : RE DANS LA BOUE ont —o— 3 la re- (Sur l'air cc La brigue don daine ».) &ur Ainsi que des petits canetons, 5 1C La digue don par Sans répit nous barbottons, om_ La d/iigue don 'en- Depuis de longues semaines, La brigue don daine Plus souvent couchés que debout, IJ?" Dans la houe, Dans la boue. rai- .3 Lorsqu'aux tranchées nous allons, S01- La digue don Dans la nuit nous nous coulons, La digue don ^ Nous engluant la bedaine, La brigue don daine 1 Ou bien glissant jusqu'au cou Dans la boue, i Dans la boue. Nous y cassons la croûte, LNS L?, digue don Y dormons à croupetons, La digue don La chose n'est pas malsaine, lans La brigue don daine om- A Dax on se baigne itou très Dans la boue, ac- Dans la boue. îdre : Et c'est dans cette position, La digue don ^9U,S Que notre fier' division, La digue don Sans jamais reprendre haleine, lent La brigue don daine uvi- Tout l'hiver a tenu 1' coup î, le Dans la boue, qui Dans la boue. pes- i. Le Boche — ein son abjection — 3 ne La digue don lime Ti'ouv' charmant' la situation, avec La digue don , en Car il est, ce phénomène, ains La brigue don daine gritè Moitié phoque et moitié loup ible- Dans la boue, jus- Dans la boue. ulué Quand le-s jours renaîtront. La digue don r_ Au soleil nous'remont'rons, çg â La digue don t Mais la Boch'rie inhumaine, . - • La brigue don daine 3 ji Pataugera jusqu'au bout , Dans la boue, Jj>rs_ Dans la boue. 'YÎ Et quelque jour nous verrons, )uté La. digue don ' Sombrer avec le patron, , La digue don .. Toute la race germaine, vl La brigue don daine me;, Sous l'universel dégoût . Dans la boue, Dans la boue. THEODORE BOTREL. ;cen- Par- (Dans les boues héroïques de VYser.) vpino Janvier-février 1915. n- ,r. {Dans les boues héroïques de VYser.) no Janvier-février 1915. fie o f Hommage touchant ^ - au roi Albert ' Une lectrice du « Petit Journal », qui site gne « une humble paysanne d'Indre-et-Loi-id re » a voulu offrir au Roi Albert un modes-f'e te présent en témoignage de son admira-° tion. île n. n Je prie, dit-elle, Sa Majesté de bien vou-sa » loir recevoir ce petit cache-nez en souve-» nir d»" années terribles 1914 et 1915. El » le PO, .ant dans les tranchées où le Roi » donne tous les jours à ses soldats l'exem-» pie du courage, il comblera les vœux ù » d'une Française admiratrice de l'héroî-n- » que peuple belge ». u- Le cache-nez, en laine blanche tricotée 1 porte comme ornement les drapeaux belge et français encadrant l'année 1915. Nul doute, malgré la simplicité de ce présent — à cause plutôt de cette simplicité — qu'il ne soit accueilli par le roi Albert avec sa bienveillance habituelle. bienveillance naniiueiie. L'ambassadeur américain insulté à Berlin e- js Londres, 12 février. — On mande de 1 s-1* Haye à 1' « Evening News », que l'amiba •>i sadeur de? Etats-Unis, Mme Gérard et d i- verses aut'-es personnes assistaient, mari soir, à une représentation dans un théâti r* de Berlin. ?" Comme ils parlaient anglais, ils furei a l'objet dSine manifestation b^sfPe.Un spe^ 'at.eur, croyant faire cesser le tumul n s'écria : « Ce ne 6ont pas des Anglais, ma » des Américains, avec l'ambassadeur i- Etats-Unis. » Mais, du parterre, une voix s'éleva,disar que les Allemands n'avaient non plus ai -6 cun motif pour tolérer la présence des Am- ricains. Et le tapage continua. ■s Plus tard, l'ambassadeur et ses amis s iS retirèrent sans être remarqués. il ,c ♦ v~ Nos universitaires 8 au collège de Franc< 1- o M. Brachet, directeur de l'Institut dana e tomie de Bruxelles, professeur à l'Univei e sité, vient d'être invité à faire six conférer i- ces au Collège de France sur ses travau: Comment nos blessés sont soignés au front |ci> ujiii uu aiis.il Une visite à un hôpital modèle 1 "■) (De notre envoyé spécial au front) Les parents et amis des vaillants soldats belges qui, depuis quatre mois, arrêtent les Allemands sur les bords de l'Y'ser, se demandent certainement souvent si notre armée ne manque de rien, si les blessés surtout reçoivent des soins immédiats. Nous pouvons les rassurer complètement et même ajouter que le service médical et le service d'ambulance de l'armée belge est fait de façon tout à fait remarquable. , Un nouvel hôpital de tout premier ordre vient d'être créé en arrière do nos lignes. Le docteur Depage, de Bruxelles, un de nos chiiirurgins les plus justement reuomr més a été placé à sa tête. Grâce à son obligea.nce, nous avons pu visiter son établissement, sous la conduite du docteur Heurard, médecin de régiment Disons tout de suite que nous avons réellement élé émerveillé de notre visite. Rien que oet hôpital ait été monté en deux ou trois semaines, il peut souffrir la comparaison avec n'importe quel établissement médical des grandes villes d'Europe. C'est dans un des plus grands hôtels de X..., qui a été transformé en hôpital ; c'est assez dire que la place n'a pas manqué pour installer tous les services et héberger les blessés. Les militaires belges ne sont d'ailleurs pas les seuls admis dans cette ambulance modèle. Les civils blessés lors des bombardements à longue portée, sans but militaire, auxquels se livrent presque quotidiennement les Allemands, y sont également admis, ainsi que les soldats des nations alliées ou les Allemands tombant blessés entre nos mains. Toutefois, seuls sont dirigés sur cet hôpital, les soldats gravement blessés, jugés intransportables par les médecins militaires aui ont leur poste de secours à proximité des tranchées. Les autres, après un premier pansement, sont évacués sur les liôpitaux permanents dos grandes villef situées loin en arrière du Iront. SALLES D'OPÉRATIONS ET CHAMBRES DE BLE-SSS8 Nous avons naturellement commencé par , visiter la, salle, ou plutôt les salles d'opérations. Une première salle, en effet, est réservée aux blessés dont les plaies sont infectées, aux cas sepliques, comme les désignent les médecins ; une seconde salle est destinée aux blessés dont les blessures ne sont pas infectées. Ces deux salles sont d'une propreté des plus méticuleuses. A côté d'elles se trouve la salle de stérilisation où passent continuellement les instruments de chirurgie et qui fournit en même temps l'eau stérilisée aux salles d'opérations. A quelques pas de ces salles, se trouve le Laboratoire de Radiographie, où sont radiographiés les blessés auxquels les projectiles ont occasionné des fractures. A côté, se trouve le Laboratoire d'Analyses Chimiques et Bactériologiques. Nous montons ensuite aux étages, — il y i r en a cinq, — où sont ooucliés les blessés. Les chambres des quatre premiers étages renferment chacune deux lits, placés 1 un derrière l'autre. Une moitié environ en est occupée. A chaque étage, sont spécialement attachés deux médecins avec un adjoint. Il y a actuellement 150 lits, mais on dispose d'assez de place pour en ajouter encore une , trentaine. De plus, des annexes démonta-gft bles seront élevées de façon à pouvoir admettre jusqu'à 350 blessés à l'hôpital. Au premier étage, un vaste salon a été îi si- réservé aux blessés qui peuvent se lever et. -Loi- marcher. Il .a vue sur la mer. ides- /vu rez-de-chaussée a été aménagé pour nlra" |e personnel de l'établissement, médecins et infirmières, — un réfectoire qui compte vou- une soixantaine de places. ,uve- Un .petit tour ù la cuisine s'imposait. . I'.' Nous l'avons fait et avons trouvé sur les Roi fourneaux une rangée imposante de casse-ï6iii- rôles reluisantes d'où s'exhalaient les meil-œux leurs fumets. Les caves regorgent de pro-éroî- visions de tout premier choix. L'une des caves abrite un moteur ronronnant chargé ,. d'élever l'eau jusqu'aux vastes réservoirs situés sous les toits et un appareil servant N?,1 à fabriquer le gaz de pétrole utilisé pnnei-, paiement dans la salle de stérilisation. Ajoutons encore que le chauffage central p „ ' et l'éclairlge électrique sont installés à lous les étages. DANS LES ANNEXES L'hôpital a en outre plusieurs annexes : lingerie, buanderie, pharmacie, chambre de désinfection, salle d'autopsie, etc. La chambre de désinfection offre un intérêt tout particulier. Chaque blessé qui est amené à l'ambulance est immédiatement dépouillé de ses vêtements. Ceux-ci sont mis dans ? la un sac de toile grise portant une étiquette f?®" identifiant le propriétaire des effets. Ce !• sac passe ensuite avec cinq ou six autres dans une étuve d'où il sort, par une ouver-ture donnant dans une autre pièce, entièrement désinfecté. Le cas échéant, ces vête-irent raents sont lavés el séchés, après avoir clé >pec- visités par un employé chargé de conserver u1 les objets et valeurs qu'ils pourraient connais tenir. Ils passent ensuite entre les mains des d'un tailleur qui les remet en bon état, puis rentrent dans leur sac et sont rangés dans o,n. des casiers spéciaux jusqu'au jour où leur „ , propriétaire, rétabli, peut soit rejoindre son .!{' réaiment, soit aller en convalescence. La prévoyance a. été poussée si loin que des „„ râteliers d'armes ont été disposés dans une salle pour y ranger toutes les armes qui pourraient avoir été apportées jusque-là. UN SERVICE D'AUTOMOBILES BIEN OUTILLS Une trentaine d'automobiles sont attachées au service, de l'établissement. La pluma- part sont des ambulances à quatre placc3 ver- couchées. La plus moderne de ces voitures ren- mérite une mention spéciale. Quatre civiè-aux '-M mobiles v sonl disposées dans le sens

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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