Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1813 0
16 januari 1914
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s.n. 1914, 16 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/db7vm43t81/
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vc.TJOrîE:Tn Te JANVIER 1914 L'UNION DANS L'ACTION VlWGTitnïTë: atvttete — rr° ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. . . . . « . fr. 9.00 Si* mois ••••••« 4.H0 Trois mois •••■«« 2*89 Gr.-Duché de Luxsmb, 20.00 Union postal#. SO.ÛO Directeur : Fernand NEURAY Edition *** (6 h-,oir) Edition JfJf (lOh.Mlr) Edition Jf (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne . 0.41 Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps . • » 4.00 Faits divers fin. . . 9 3.00 Séparations judiciaire» » 3.00 Nécrologies • • • . » 2.00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3646 et 3B3Q Xnstav.Â-are omnia in Christo Rédaction et Administration : A,. imoasse de la Fidélité, 4, Bruxelles El D I T I o N * — —■ Quelle est l'influence des Loges Maçonniques sur la politique du Grand-Duché de Luxembourg? ——*oW0* (D'un correspondant particulier.) Tandis que won® connaissons -parfaitement. [ en Belgique,et que nos journaux commentent \ à satiété les moindres manifestations de la | vie politique, socaaile, économique et reli-[ gieuse de 'lia France, nous ignorons à peu f près tout ce qui se passe dans te grand-duché de Luxembourg. , ! Pourtant, durant de longue® années, le [ sort die ce pays et du nôtre Furent commune t et, malgré les traitée, tant d'ai fini tés sub-[ sistent entre les populations belge et luxem-[ bourgeoise que l'on est en droit de s'étonner t de cette" indifférence. L'été dernier, loris- d© la visite officielle que : fit à la cour de Belgique la gracieuse souvo-[ naine de ce petit pays, l'intérêt de nos com-I patriotes pour le Grand-Duché parut se f raviver. Mats, 'les derniers lampions éteints, [ on s'en tint aux quelques notes biographiques !.. fyur la duchesse Marie-Adé'laïde et aux in ter -I vd'ows sympathiques des homunes d'Etat de l là-bas et de chez noue, sans songer à- péné-I trer -pilus avant dans 1 existence de nos voi-l einr de l'Est ni à précfcjer leur psychologie. N'était-ce pas cependant l'occasion ou jamais, de poursuivre ees enquêtes à peine |j ébauchées, en ce moment surtout où un vent I de guerre religieuse souffle sur ces régions lv catholiques et où le bloc anticlérical en I échec partout ailleurs, a pu se constituer f malgré tant d'intérêts particulièrement di-£;. vergents et affirmer sa puissance et sa n-ud-t eance avec une intensité exceptionnelle 1 Certes, de-ci, de-là, l'un ou d'autre journal t publie des correspondances luxembour-I geoises ; mais soit que l'on se borne à^ la | relation de quelques faits distincts, sans im-| portance ni corrélation avec l'ensemble des §;. événements -auxquels ils se rapportent; soit [ que les exposés généraux que l'on dresse i soient trop visiblement tendancieux, le pu-ï blic belge l'esté, en réalité, dans l'ignorance [. à peu près absolue quant à -la situation exacte I du Grand-Duché. *•* [- A entendre nos adversaires, ce qui se passo l dans le Grand-Duché serait parfaitement nor. I mal. Et le gouvernement luxmcbourgeois, I respectueux de toutes les convictions, s'occu-Ê perait uniquement, avec le concours de la L majorité parlementaire, à légiférer selon les I vœux et dan.-? l'intérêt de® population. Seul f le clergé — intolérant par nature — et le? r catholiques -V insatiables comme partout — I trouveraient à redire parce qu'on ne leur I accorde pas bien au delà de tout ce qu'île t ont le droit de désire.-. La version catholique diffère de eelle-ci, I naturellement, du tout au tout : do Bloc libé-I ra'lo-sociailiste _ poursuivrait systématique-p ment la déchristianisation du Grand-Duché ; | et son grand effort se porterait, tout d'abord t- et surtout, sur les questions d'enseignement ! à tous les degrés. Dans cet ordre d'iuées, les I mesures prises déjà ne tendtraienfc à rien j moins., malgré toutes les protestations hypo-crites de neutralité et do tolérance, qu'à placer l'éco-le en dehors de 'touto atmosphère religieuse ; et cette éventualité serait d'au-' tant plus redoutable que l'enseignement libre n'existe pas dans le Grand-Duché ©t que forcément, en veitu de l'obligation scolaire, tous les pères de famille catholiques doivent r confier leurs enfante à l'école ainsi neutrah-[ eee, pour ne pas dire rendue parfaitement F atnee. } Il est incontestable que, des deux versions, ; c est cette dernière qui doit l'emporter. Nous , aurons d'ailleurs soin, dans la suite, de pré-[ ciser dans queillee conditions les craintes de E ï'95 ^î*?18 peuivent être fondées. Mais, pour I 1 înteilligence de ces faits, iîl convient de re- ■ monter un peu plus haut et de se demander K comment, dans un pays foncièrement catho- nque, profondément religieux même, un gou-! vernement peut en arriver à appliquer pareil I programme sans soulever autrement l'opinion m publique. *«* Un do nos confrères de droite a publié, oee [ derniers temps, sur la question qui nous oc-F cu-P6» une série d'articles où la cause de tout I ce niai est attribuée à la franc-maçonnerie. K *. n<? plaise que nous contestions la I ?rava.I formidable des Leges, ni leu.rs efforts inlassables pour arracher toutes les nations K wî-i' i-lennt'r -a . l'influence bienfaisante de ■ 1 li/gliise. Mais il ne faut pas toujours tout | ramener a la franc-maçonnerie et, ceci fait | se borner a gémir sur le malheur des temps' | Ue serait a desespérer, vraiment, s'il fallait. S admettre qu une poignée de maçons peut ■ jVOir aussi # Mcileinent raison de quelque ■ nX)-oenfc cin<5l,ante mille croyants K i 9V1 e^'-st€ un'e Loge Grand-Duché, b e tait est incontestable. Mais ce qui est non K 11101115 incontestable, c'est qu'elle est loin de E C07îlPter parmi ses fidèles les nombreuses per- 4 son'"flltes dont 1 influence serait si prépondé. rante. A diverses reprises, les noms des affi K' krx Loge de Luxembourg ont été pu-I DiiCs; et ce qui a toujours frappé les por- ■ 6orlnes un peu au courant des choses du pays ■ c est que ces affiliés sont, pour la presque | totalité, des gens de condition sociale fort m modeste et sans <h moindre piestige, exce-p-I "|Pn 'aite pour l'un ~m l'autre personnage o outre-frontière, du pays d'Arlon notam-I ment, n ayant pu obtenir son admission dans f «ne ;oge de son propre pays. Le grand-maître de la Loge de Luxembourg est, depuis de longues années, l'ancien chef (e Sar° Junck. On a accordé à cet homimo «me autorité et une force dont il aura dû être Je premier surpris. Gomme fonctionnaire, . certes, M J<unck jouissait d'une ti-ès grande P^u'larité, car 3'èst une ligure luxembour-gooise très sympathique, à raison de sa ser-vi-abibte proverbiale <st de son activité mer-f vendeuse. Mais c'est à ces succès de bon ga-r-von que se limita tout son prèsbuge. Car lorsque, au lendemain de sa mise à la retraite, ; journal.libéral de Luxembourg annonça la I andidature probable de M. Junck pour un Et!!? "nÎJu^]®a,llx sièges de la Chambre, cette nouvelle fut acoueillie par un tel éclat de rire : que 'nos adversaires s'empressèrent de renon-[ a3!)/0 téméraire pix^et. ■ fw étranger, peut-être. M. Junck fut par-?TS .P1^6 au sérueux. Grâce aux facilités de L W^cenii^eut que lui ivailait sa qualité de' , "etionnaii-e d'une grande administration de roW?11*8 ^ie<r' de naturel très amateur de P ««tronner, s'exprimant avec aisance dans poisicaH-s langues, .M. Junck ne ratait pas un KM&rès maçonnique dJItalie, de France et d'Alilemagne, et ne manquait jamais me se fendre d'un discours aussi sensationnel que • possible, mais qui ne rencontrait jamais 1» inoindne écho dans son pays. ■*** Certes, on a pu faire état de ce que , M. Junck participait aux dîners de la Cour , en même temps que l'Evêque ; de ce qu'il fut même appelé à séjourner au château que la famille souveraine possède en Bavière. Mais, il est puéril de rattacher ces faveurs à sa qualité de grand-maître de la Loge. La .vérité, est beaucoup plus simple — et un familier de la Cour nous la confirmait hier encore : i c'est que M. Junek avait, comme fonction- ; naire, à l'occasion des fréquents dé placements des nombreux membres de la famille souveraine, rendu de multiples services au vieux duc Adolphe, à eon fils malade et aux ,5 jeunes princesses pour lesquelles il avait tou jours de délicates 'attentions. En signe d^ gratitude, on l'invitait de temps à autre aux ' î-éceptione de la Cour, où il.se rencontrait / avec des personnages oificiieils, tout comme les L hasards d'une nencontre en Bavière avec la grande-ducheisse Marie-Anue — qui, quoique ^ très pieuise, éprouvait pour lui die l'a sympa : B thie — lui avaient valu l'offre d'une hospita- j lité, aussitôt acceptée, à la résidence proche. Un détail montrera d'abord combien il j L* faut, en ces matières, se défier des exagéra- j tions.On a été jusqu'à publier que M. Junck ! e éta1!t entré en relations « avec les maçons ita- ! liens des plus hauts grades », grâce à son ; frère qui était attaché au palais du Quirinal. j 0 Or le dit frère occupait tout juste, dans les 1 sous-sols d/e ce palais, les fonctions d'aide- 3 cuisinier. Et il en est un peu de l'influence de la1 te Loge de Luxembourg comme de celle de M. Junck, son grand-maître : c'est détourner '• il'attention du public du véritable mal que de lui accorder pareille prépondérance. a En effet, le seul fait précis qu'on nous ait e fourni à ce propos, c'est que la Loge du Lu-^ xembourg aur- i t _ réussi à ob tenir du graiid-1,9 duc un décret lui accordant la personnalité ! n civile, tandis que c'est en vain que l'évêque :r aurait essayé de faîiire donation au Grand Séminaire ou à la menîse_ épiscopale du pen-sionnat qui reçoit les aspirants au saceixloce. Or; la pei-sonnification civile de la îx>ge a consisté simplement en ceci : c'est que les •*- francs-maçons ont constitué entre eux une a société anonyme par actions, ayant pour but i- l'édition de tracts et imprimé!? divers, l'orga as nisation de conférences, etc. Et cette société, it ayant communiqué ses statuts, listes de se membres ©t autres documents, fut reconnue, n- tout comme le furent lia Société de lecture f--e catholique, le Casino bourgeois, etc., tout te comme je scrait,dema<im, la société qui se constaterait pour exploit ici" le pensionnat épis-copal ou pour tout autre motif..k So r. 3 On le .voit par ces quelques observations, j'. ^ue nous poumons compléter d'ailleurs si la 1 on y tenait : s'il est réel que, dans beaucoup pays, l'est loges jouent ira grand rôle dans ,] l'oneniation die la politique; qoie, dans le ;a Grand-Duché même, ainsi qu'on lo précisera, _ la Maçonnerie n'est pas demeurée étrangère [r aux événements qui s'y déroulent actuelle is men^' ^ serait enfantin de lui en attribuer toute la responsabilité. 1 p3'*us souvent, et c'est lie cas pour le i Grand-Duché, la Loçe sait profiter de cir-c_ constances _for>t pi-opi.ces, de, situations très ,. spéciales. Et dans ses succès, notre impré-j voyance entre pour une bonne part. Nous lt auron® l'occasion de l'établir dans un pro-a chain article. p G. ■n : 3à OaiSietisi gieliiîque •e . .1- e Mercredi, les ambassadeurs de la Tri-l -pliee ont remis ait Foreign Office, mais )*{ séparément, leur réponse aux propositions i- de sir Edward Grey. Selon une note com-it mumqnèe aux journaux, la réponse ne ren-g ferme aucune réserve tendant à priver la ,ç; Grèce d'aucune des îles de la mer Egée, î- que VAngleterre désirait voir rester sousi e Vadministration hellénique. La réponse l accepte dans les grandes lignes toutes les ']• propositions britanniques, y compris les i- garanties pour la liberté des minorités tant j- ?nusulmanes que grecques. Les îles occu-^ pées par l'Italie sont considérées comme une question séparée, mais l'Italie renouvelle l'assurance qu'elles seront rendîtes <? G la Turquie aussitôt que les obligations du traité de Lausamie auront été remplies. t — En Serbie, 'tous les officiers supérieurs auxquels le gouvernement a offert ; le portefeuille de la guerre ayant posé 'l comme condition que le budget de l'armée e élaboré par le général Boyanovitch, mi-nistre de la guerre démissionnaire, fût ap-1 prouvé, le gouvernement a décidé, dit-on, f d'admettre les demandes budgétaires pré-t s enté es unanimement par tous les chefs de e Varmée. >— I M..A «i es» Prochaines élections législatives DANS L'ARRONDISSEMENT OE SOS0MlÏIS L'association libérale de Braine-le:Corate réunie mardi, a voté un ordre du jour ei fav.eur du cartel avec les socialistes et j donné_ mandat à ses délégués do défendr ce point die vue devant la Fédération d'ar raidissement. « Subsidiairement, ajoute l'ordre du jour pour le cas où libéraux et socialistes lutte raient séparément, l'association émet le vœi de les voir mener parallèlement et unique ment une lutte à outrance contre le parti dé rical. » < 3^3" otre Colonie >o« NOS MISSIONNAIRES A la fin de ce mois, Mgr Dom Nève. pré lat de l'abbaye bénédictine de Saint-Àndiv lez-Bruges, s'embarquera à Anvers pour vi siter les missions organisées par cette mai son au Katanga. Son absence sera de ciiw mois; il sera accompagné de M. l'abbé Gei< benne;du diiocèse de Liège, nommé curé dan la préfecture apostolique des moines béne dictins, et de quatre frères cot>™^5 de l'oi dre. Le Roiau Salon Le Roi arrivant au Salon de l'Automobile mercredi après-midi LES NOUVELLES Au Jeune Barreau ! La série de® « Entretiens «u>r l'éloquence ». i organisée par la Conférence du Jeune-Bar-reau, et qui s'ouvrit l'année dernière paa* la causerie du P. Hénusse sur « l'Eloquence sacrée )>, va se continuer cette année. M0 Pau] llyrnans parlera, le vendredi 23 janvier, de c< rEloqaienoe au Parlement d. La ©éance aur» lieu à 20 h. 1/2, dans la salle de la Cour d'assises.Le comité supérieur de contrôle a choisi dans son sein M. Mertens. conseiller à la cour d'appel, pour succéder à M. Hayoit de Termicouit dans les fonctions de ' président.. Une nouvelle ligne vlctnaie est à l'étude; il s'agirait d'étendre verB Mc-ysse-Laeken le réseau existant et d'élec-tnfier du même coup la section de Meysse à Wolveithem de la ligne de Grimbei-ghen-lxm-derzeel. Cette extension aura une longueur d-r; & kilomctpe». Il est à noter qu'elle suivra ; jusqu'au château de Bouehout la future avenue de Bruxelles à Anvers dont la construction est prochaine. La nouvelle ligne desservira une agglomération de 6,500 habitants et rfécessitéra un capital d'un million de francs. La Société centrale d'agriculture a tenu séance mercredi. Elle a entendu une intéressante conférence du commandant Semet sur « la contribution d- l'agriculture à la défense militaire de la Belgique ». Cons atant que l'agriculture s'est transformée et que la culture des céréales a été remplacée, en maints endroits, par l'élevage, l'orateur a demandé que des mesures spéciales soient prises pour assurer le ravitaillement des armées en cas de conllit.il estime qu'il faut, pour cela, protéger l'agriculture par tous l'es moyens,encourager les créateurs do greniers-réserves de céréales et réunir dans de vastes magasins nationaux des denrées alimentaires de toute espèce pour trois mois au moins. M. Roberti a développé ensuite les conclusion® d'une pétition envoyée au parlement par les planteurs de be te rave s. Cette question fera l'objet «d'une discussion ultérieure. Nous avons reçu : pour nos œuvre® sociales de la part d'un généreux anonyme de Liège la somme de 1,000 francs. Pour les missions du Congo belge; un étudiant : 10 francs. >——< Le cas de F abbé Lemire — -. ■ *<,0- — Au sujet de l'élection de l'abbé Lemire à une vice-présidence de la Chambre,le « Journal des Débats » fait les constatations et réflexions que voici : « C'est la première fois depuis la Conven-» tion, depuis^ le fameux abbé Grégoire, qu'on voit un ecclésiastique appelé à présider une de nos assemblées politques. Malheureusement i.ette marque d'estime donnée à la personne de l'abbé Lemire est surtout, dan® la situation actuelle où se trouve le député du Nord, une manifestation contre les idées et les sentiments I que représente son costume. Le « Petit Paru ' sien », qui n'est pas un organe de parti, constate que « la Chambre a porté l'abbe Lemire à la vice-présidence pour protester contre les attaques dont il est l'objet de la part des représentants de l'Eglise romaine ». C'est bien cela, en effet, et c'est pourquoi M. l'abbé Lemire aurait tort d'être trop flatté d'une élection ainsi motivée. » Mais l'abbé Lemire, malheureusement pour lui, paraît flatté, très flatté et il se refuse à voir dans son élection une manifestation anticléricale. Et il vient aussi de dire, dans le « Temps », quels sont ses intentions er ses projets. Citons : k Avant de quitter le député d'Hazebrouck, knous lui faisons remarquer que le délai qui lui a été fixé par l'évêque de Lille expire demain ; quelle réponse compte-t-il faire à la mise en demeure de Mgr Charost? t Mais, nous déclare l'abbé Lemire, cette réponse n est pas douteuse. Mes actes et ma conduite parlent assez nettement. Je pense bien d'ailleurs que mes adversaires n'ont jamais eu la moindre illusion à ce sujet. Je n'abandonnerai pas plus mes électeurs d'Hazebrouck qu'ils ne m'ont abaiir cionn.» n Contre le relâchement des mœurs »o« -» S. E. le cardinal Mercier et les autres mem-; i. bres de l'épi se o pat belge viennent de lancer » une lettre où ils signalent aux catholiques le j danger que certaines modes et certaines dan- J ses font courir à la moralité publique. H est superflu de recommander à l'atten- t tion de nos lecteurs oe document qu'ils trouveront en tête de notre 4e page, LE FJFLOIO j »c_>* Ça ne fait que croître et endurcir CE QUE OIT L'OBSERVATOIRE f — Allô ! Allô 1 Je euis biea à l'Observa- S toire 1 [, — Parfaitement 1 — Service météorologique de M. Vincent ? ? — Exactement i , — Quel est le minimum de cette nuit à [ Uccle? _ i — Huit et demi sous zéro. Mais les télé- t. grammes que nous avons reçus de l'Est de la ! Belgique nous apprennent que le thermo- j ; mètre est descendu à —14. |, — Oes_ chiffre® offrent-ils quelque chose J d'exceptionnel P j — .Non. Sauf que la température de la nuit | dernière est la plu® basée constatée à Uccle |1 cet hiver; elle n'a rien d'anormal. Nous avons ç ' eu bien pire dans le passé à pareille date. » ' — Et ça va durer i f ^ — Pendant quelques jours encore, proba- \ \ r blement oui. Le vent souffle de l'est et il est/ ( rendu plus piquant par suite de son passage î , ' au-dessus des steppes de la Russie, couverts t de neige en ce moment. Alors... — Tant pis 1 Enfin, merci tout de même 1 j i *** i ^ La vague de froid s'étend, nous l'avons dit;« 1 sur toute l'Europe. A Vienne on a enregistre I 1 14 degrés sous zéro, de même qu'à Bucarest. » 1 I Les communications par voie ferrée -avec | Constantinople sont fort précaires. V < A Trêves et dans les environs, la Moselle, i [ qu'i roule à pleins bords, charrie de gros gla j} J çons. De plus, la neige y a 50 centimètre® de > profondeur. « De Rome on signale une violente tempête î de neige. A Venise, il gèle 5 degrés. Chose plu® étonnante encore : la marche des trains est entravée par la neige 6ur la < ligne d'Alger à Constanti-ne. Dans la Grande - r Kabylie, plusieurs gourbis se. sont effondrés J •sous le poids de la neige et quatorze per- t «onnes ont péri. En Espagne, le froid est terrible et il y a [ de longues année® qu'il n'est tombé autant c de neige que ces jours derniers. Dans la provinicc de Santander, notam- \ ? ment, la couche blanche atteint de® propor- s 1 lions inquiétantes. | c A Rein osa, elle atteint une épaisseur de |i (( deux mètres. Des bande® de loun6 affamés pénètrent <r dans l'intérieur de6 vidages,où les habitants, *1 derrière leurs fenêtres, les abattent à coups ! de fusil. . , j A Madrid, le froid et la misère voient s'al-1 c j longer la liste déjà longue de leurs victimes. ■ <-On a trouvé, dans une écurie de la caille Se- i j bastian Herrero, le cadavre d'un commis- c sionuaii*e nommé Manuel Gaston. Lemalheu- f reux a succombé à la faim et au froid. c Suivant une dépêche de Bilbao, sept cent® personnes, dont quatre cents ouvriers, seraient atteintes de grippe dans la seule localité de Sestao. A Berlin, il gèle —11°. Lee grands lacs aux environs de la capitale sont presque entièrement gelés. A Bromberg et à Breslau, le thermomètre est descendu à —15°. i s Le froid a déjà fait de nombreuses victimes. ' r — j; L'OBSERVATOIRE 1; La pression est encore supérieure à 765 mm. sur les Iles Britanniques, le sud de la Scan- 2 dinavie, la Pologne, l'Allemagne du Nord, nos contrées et le nord de la France, mais elle est à inférieure à 760 mm._ sur le nord de la Scan- à dinavie et de la Russie et sur la péninsule hispanique, le sud-est de la France, la Suisse et n l'Italie. j Le baromètre descend sur le nord des Iles g .Bfitanniques, la Scandinavie et ia Russie, et varie oeu sur le reste de l'Europe. En Belgique, le vent est faible ou modéré, c d'entre nord et est, et 'a température est comprise entre — 2° à l'ouest et — 14° à l'e». Prévision® : Vent E., faible : beau, gelée. e Chronique du Jour —»o« LE S. U. MESURE OE TOUTE SCIENCE Le -t Peuple » prend texte de la dernière réunion de la commission des XXXI pour triompher bruyamment. Il oppose Jee opi nions exposées par M. Waxweiler à celle? qu'ont défendues MM. Prins et De Greef et il le fait en terme® fort dédaigneux pour « ces inoffensifs propos d'académiciens ». MM. Prins et De Greef ont osé se pro noncer contre le S. U. pur et simple : du coup, toute leur 6cience s'évanouit aux yeux du « Peuple » devant qui ne trouve même pas grâce le socialisme de M De Greef. M. Waxweiler, lui, est un bourgeois. N'ira porte, il semble favorable au S. Û. pur et simple ; dès lors son opinion est. 6acro-sainte. Ainsi le veut, paraît-il, 1 é vangile du « Peuple » ! Le S U. pur et simple est l'alpha et l'oméga de toute science et l'étalon des vrais savant®. Nous nous refusons, pour notre part, à ju ger de la sorte des "hommes qui méritent mieux. Il est, d''ailleurs, difficile d'apprécier, à la lecture du résumé pâle et incolore qui a été communiqué à la presseî la portée exacte du travail de M. Waxweiler, travail dont la première partie seule a été dévelop pée jusqu'ici devant la Commission. Nous attendrons, pour nous prononcer, d'être mieux documentés. On prête, par exemple, à M. Waxweiler cette pensée que « ce n'est pas dans des arrangements du corps électoral, mais dans l'administration elle même qu'il faut chercher les garanties de bonne gestion. » Cette formule rend-elle exactement l'opinion de M. Waxweiler? Elle pourra séduire les gens gui se paient die mots,mais elle nous semble bien vague et respirer un peu trop une économie politique facile à la J^ean-Jacques, plus soucieuse des idées que des faits. Nous sommes curieux de voir ce que répondra M. Waxweiler aux objections non seulement théoriques mais encore d'ordre très pratique que MM. Prins et De Greef ont dirigées contre le S. U. pur et simple. Ce n'est qu'à la prochaine réunion des XXXI que M. Waxweiler abordera la démonstration de ees théories. Pour le « Peuple » cette démonstration est dès maintenant, victorieuse. péremptoire. Que peut la science au regard de ces miracles de la foi dans le S. U. pur eb simple i • »o« * PROVINCE ! Pour faire plaisir à des abonnés lointains, ' F« Etoile belge » du 15 janvier publie une [longue correspondance de Forêt-P rayon-| Trooz, toute imprégnée de la solennelle in-t dignation et de l'élévation politique qui | font le charme de l'anticléricalisme rustique. Ça commence comme ceci : i « 'Le gouvernement vient de se signaler paa i un odieux coup de (parti d. j Et ça finit comme cela S ' « On le voit, la poLytique «t vioU-emmént modérée » des cléricaux ireste urne polkique mesquine, >-arrogante et étroitement sectaire ». Princeese, inclinons-nous dévanti ces ha-| biles coups de jarnae qui sentent leu-r Forêt-Prayon-Trooz d'une lieue. Cependant, appre-I nons à nos lecteurs die quoi il s'agit. Le bourgmestre « clérical » de Forêt, etc., i étant mort, il fallait lui désigner un suecea-i seur. Le conseil communal de cette cité était composé de quatre^ catholiques, quatre libéraux et trois socialistes. Le conseil avait choisi ses échevins parmi les libéraux et les ; socialistes. Voici comment la correspondance anticléricale de Forêt, etc., raconte la nomination du bourgmestre : « Le gouvernement fit pressentir M. X... -un libéral — et lui fit ent.endire qu'il serait nommé bourgmestre à la condi-tion de permettre la nomination d'uin écheviin catholique. On sa vait d'avance que M. X... n'accepterait pas semblable combinaison. Il refusa, en effet. On tergiversa pendant plusieurs mois, M. X... faisant l'intérim, et finalement, le 4 novembre, un clérical notaire, M. Pir.ard, fut nommé bourgmestre ». Et voilà le crime odieux du gouvernement. II a voulu que le groupe catholique — le groupe le plus nombreux du conseil communal — fût représenté au collège échevi-nal, alors que le groupe socialiste, moins nombreux, y comptait un représentant. Ça fait hurler les indigènes anticléricaux de Forêt, ©tc; Ça ne nous étonne pas. Ce qui nous surprend c'est qu'il se trouve un journal sérieux pour leur faire écho. »o« LE CHAUFFAGE DES TRAINS Un abonné nous écrit : « Je ne suis pas plus frileux que la moyenne de mes contemporains. Mais, de ma vie, je n'ai eu aussi froid qu'en me rendant ces jours-ci, à Calais. Entre Charleroi et Lille, le wagon que j'occupais et ceux qui étaient attachés dernière lui ont été privés de tout chauffage. On avait, parait-il, installé un fourgon au milieu du train et cela était la cause de tout, cornui*: dirait d'^nnunzio. Inspiré par une expérience nullement cuisante, hélas ! je vous prie de secouer un peu l'administration. De mandez-lui de veiller au chauffage die ses wagons, pendant ces jours glacés d'hiver. Demandez lui de ne plus mettre de fourgons au milieu des trains et de sacrifier ainsi au respect d'une température décente l'amour de la symétrie et de l'ordonnance ». Notre correspondant prend son malheur avec philosophie. 'Tant mieux. Nous pensons que le cas signalé par lui n'est qu'un accident. Cependant nous espérons que l'administration des chemins de fei veillera à ce qu'il ne se reproduise plus car, par le temps qui court, le chaufTago des trains est une question d'humanité. ■ — JLe Moniteur du 15 janvier. CORPS DIPLOMATIQUE. — M. J. de Vil-lenfagne, secrétaire de légation en Italie, a été, sur sa demande, placé en disponibilité. M. Charles Symon, secrétaire de légation près les Etats-Unis, a été nommé conseiller de la même légation. M. Ch. Papelans, secrétaire de légation à Lisbonne, a été nommé id. en Italie. M. G. Heyndrickx, secrétaire de légation de 2° classe au Brésil, a été transféré à Lisbonne. M. R. Van Crombrugge, consul de Belgique à Grcen-Bay, a été nommé chancelier adjoint à la légation de Belgique à Washington. CHEMINS DE FER DE L'ETAT. — Démission de leur emploi a été accordée à MM. Pierre R., chef de bureau, et Lafalize S., chef-garde principal. Ont été promus : Directeur d'administration: M .Closon P., directeur de service; directeur de service : M. Debienne P., chef de station principal. POSTES.— M.Bolly J., commis de lr® classe, est nommé percepteur de 4° classe. Une manifestation méritée c r Cest aujourd'hui vendiredi, à 8 1/2 heures, , qu'aura lieu en la salle des fêtes de la Ma-. deleine la manifestation organise© par la Société d'Etudes coloniales en l'honneur de ! son président, le lieutenant général baron Donnv. L*t baron Donny eet le doyen de nos colo- Le lieutenant général baron Donny ni aux. Il fut. peut-on dire, un colonial d'avant la colonie. U fut, en effet, associé par Léopokï II aux premiers travaux dont nous recueillons aujourd'hui les fruits. Appelé à faire partie de la maison militaire du Roi en 1866. Donny fut attaché à la personno du jeune comte de Hainaut.Officier d'ordonnancé du Roi en 1&66, puis aide de camp du prince Baudouin en 1888, ensuite aide de camp du comte de Flandre en 1891, le général Donny devint aide de camp du Roi en 1897, puis fut nommé aide de camp honoraire du roi Albert en 1909. Dans toutes oes# fonctions de confiance, le baron Donny servit autant le pays que notre dynas tie. Soldat d'élite, le lieutenant général Donny est en même temps un homme de cœur; le® Conflérences de Saint-Vincent-cle Paul en même temps que nos cercles militaires eb nos boy scouts s'honorent de l'avoir à leur tê-ue. L'hommage qu'on lui rendra ce soir est. certes mérité; noue y applaudissons de grandi cœur. >-«>«&-< le guêpier albanais »>J«o>j<a —- LE GOUVERNEMENT PROVISOIRE SONGE A PASSER LA M Al N A D'AUTRES. — TIRAILLEMENTS ENTRE PUISSANCES. LES HESITATRFNo DU PRINCE DE WIED. La situation de l'Albanie est telle en c» moment qu'il faut prévoir à brève échéance une intervention internationale. Cette intervention sera pleine de périls et de difficultés, maie elle s'impose si ^'Europe ne veut pas confesser la faillite de ses combinaisons aussi diploinati o u es qu ' arti ficieEle®. L'agitation en Albanie n'a pas c ssé depuis ie jour où la conférence de Londres a proclamé son autonomie. Ce fut d'abord l'incursion des Albanais en territoire serbe ; ce fub ensuite^— et ceci n'est pas encore liquidé — l'agitation au sud dans la région d'Argyro-eastro et do Koritza ; puis vinrent le® désaccords violents entre le gouvernement provisoire, présidé par Ismaïl Kern al bey, et Essad pacha, ce dernier soupçonné de poursuivre des visées personnel-lés. La dernière éohaulïourée de Vallona, se terminant par l'arrestation, sur un paquebot autrichien, de 150 Turcs accourus pour prêter mam-forte aux partisans d'Izziet pacha, n'est en réalité qu'une ■ Manifestation nouvelle — et ce ne sera pas la dernière — de cet état de turbulence qui met aux prises toutes les tribus albanaises, en démontrant la fragilité du rêve qui voulait les soumettre à une direction uni que. Actuellement encore Bssad pacha n'entend pas se soumettre aux injonctions du gouvernement provisoire et celui-ci, consoknt de sa faiblesse, de son impuissance, semble disposé à renoncer à sa mission. Les dépêches de Vallona nous apprennent, en effet, qu'Ismaïl Kern al bey a fait connaître à la commission de contrôle internationale que le gouvernement provisoire lui proposait de prendre en main Je gou vernement, en instituant des autorités locales dans les provinces soue sa responsabilité directe. S'il offre de s''en remettre ainsi à la coiav-mission internationale, c'est qu'il sait que, derrière la commission, il y a l'Europe, et voici une intervention européenne en germe. Mais, du coup, voici la commission bien embarrassée : elle n'a accepté que sous réserves ; elle en a référé aussitôt aux différent® gouvernements, disant qu'à son avisJa condition préalable à toute action était l'effarement absolu d'I.smaïl bey et d'Eesad pacha. Le premier y est résigné ; mais le second î Et s'il ne s'efface pas de bon gré, l'y con- traindra-t-on par 'la force 1 *«* Du coup, voici toutes les difficultés qui surgissent. Qu'on se rappelle les tiraillement® entre puissance® quand il fut question d'envoyer quelques vaisseaux de guerre à S eu tari, pour triompher des résistances du Monténégro ! Çju'on se rappelle aussi les hésitations des memes puissances quand il fut question de créer une Albanie indépendante, hésita-j.ione dont seule put triompher une attitude presque comminatoire de l'Autriche et de l'Italie. Lo propre, semble-t-il, de toutes ces intervention® européenne^ ei aisément fiug-

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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