Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1160 0
03 januari 1915
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1915, 03 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7940r9n41x/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

> ;*) )/'$ 20" ANNjgE.— Série nouvelle. — N° 53 Le numéro' 10 Centimes Dimanche 5 Janvier 1915 ^ PRIX DE L'ABONNEMENT S Francs par mois (« envoyer par mandat postal) Envoyer les demandes à L'ADMINISTRATEUR duJOUUNA 28 isr, tua de la Botr» — LE HAVRE Directeur : FERNAND NEURAY LE XXe SIÈCLE PETITE CORRESPOWDAXCÊ Les alignes.. 0.50 XJg-ne supplémentaire O.JJ® Aanonees diverse» à forfait ,$jEÊ " Adresser fes annonces à ff* J^ADMINISTBA.TEDR3>ïrKKIRNAti 211er. m de«la Mm — LB BàYRE Télétriioneu' 1405 Quotidien belge paraissant au Havre La Noël lans les Flandres Les cadeaux de la Ville de Paris aux soldats belges. La Hoel du Roi et du Ministre de la Guerre. - Dans les ambulance: Aux traachees. -- Messe de minuit. ~ Cadeaux des boches. aux iraacnees. - messe ae ramu De ndirc'enùpt/r spécial au front : _ . d: A'M Chevest, président du Conseil gène- et ral de la Seine, Chassaigne-Guyon, ancien D président du Conseil municipal, Lagache, et svndic du Conseil municipal et. du Conseil c vénérai-, et P. Escudier, député de Pans, e: sont- venus il y 0, quelques jours en Flan- ir dre apporter tes cadeaux de la ville de Paris destinés à la troisième division de le I armée belge qui, par son héroïque resis- a tance à Liège, a arrêté l'année allemande d et permis à la. France de terminer samo- |n ,bilisation et sa concentration a 1 abri au e. danger. , . Si ces ouatre personnalités ont pu ai 11- et ver an port dan* mie seule auto il lien a p pas été de même de leurs présents. 11 n. pas fallu moins de trois wagons pour transporter les *0,000 oranges, les 15,000 d "bouteilles de vin, les 15,000 paquets de ci- (( «■arett.es. de briquets, et-c. que la ville; de Paris offrait à la. glorieuse division-Léman t Faut-il dire que cette manne a été reçue r| avec joie ? MM. les Parisiens n ont pas n manqué, on le devine, d'aller faire un toui iau xtrauchées, sous la conduite d un coin- f mandant du grand quartier général. Non , 'loin de Pervyse, ou plutôt de ce qui reste r rie ce village désormais historique, ils ont rencontré justement le général Jacquet , coi«mandant la 3' division, qui revenait , d une reconnaissance. Les présentations se ( ,sont laites sur le seuil d'une maison en lui- c nés sans portes ni fenêtres, devant le ca- ^ dra'n de l'horloge de l1 église, jeté bas d un g coup de canon, et qui semble prendre, dans s un langage de- chiffres, le passant a témoin ^ «le la \iolenee qui lui a été îaite. Pendant que le général donne a ses visiteurs quelques détails sur les terribles combats au mois d'octobre, une religieuse re-cherche sans même lever les yeux sui le groupe 'qui eause à côté d'elle, quelques ob-jets parmi les débris de son couvent , 'écroulé. ; , . c Au cours du dîner offert par le général-, _ le président du Conseil général de la Seine répondit aux remerciements du comman-dant de la. 3° division par un petit discours qui fut écouté, — fait rare en campagne, — dans lo plus religieux silence. M. Clie- J re.-t termina en ces ternies : « Ce nest pas moi qu'il faut remercier. Bien au contraire, cest moi qui suis venu ici. au nom de la ville de Paris, remercier ' les Belges, et tout particulièrement la 3e di- ] vision de l'armée belge, pour ses exploits de • Liège. Ces remerciements, je dois les ex- 1 primer une seconde fois en les adressant a l'armée belge tout entière, pour le service ( immense qu'elle a rendu à la France en arrêtant à nouveau l'armée allemande sur : rYser, . *** • Le XXe Siccla a déjà parlé de la Noël du roi à ses soldats : une bouteille de vin, des cigarettes, un paquet de savon à cha- , cun. I -e,ministre de la guerre leur a fait distribuer un paquet de chocolat. Combien n'en avaient plus goûté une once depuis la retraite d'Anvers ! Les rares"paquets qui parvenaient, de loin en loin, jusqu'aux vi- , trines des pâtissiers de la région, étaient jpris d'assaut, chaque fois, par les hommes "qui a valent la chance de les apercevoir les premiers. Aujourd'hui chaque soldat, même au fond des tranchées les plus proches de l'ennemi, en a reçu un paquet orné d'un drapelet aux couleurs belges et portant la mention: « Aux vaillants soldats de l'Yser.» * * * Sans doute est-ce dans les ambulances que la Noël l'ut le plus joyeusement fêtée. Je ne veux pas parler ici de la façon dont le personnel des ambulances anglaises célébra la Nativité du Christ. Non. C'est à nos blessés et à tout ce que firent pour eux leurs dévoués médecins et les vaillantes ambulancières que je pense. Le 5M- au soir, tous les blessés soignés clans l'hôpital de la Croix-Rouge anglaise avaient été réunis dans une vaste salle. Un arbre de Noël surchargé de cadeaux montait jusqu'au plafond. Deux tables qui n'en, finissent pas plient sous le poids des comestibles odorants, artistiquement empaquetés ; solides et liquides voisinent en piles interminables. Des drapeaux aux couleurs -des alliés encadrent les portraits des souverains. et des guirlandes de papier ornent le plafond. Vives et alertes, les ambulancières en tabliers blancs circulent entre les lits, dont les occupants, oubliant la douleur, les accueillent la mine épanouie. Et les pâtisseries, les puddings, les vins, le tabac, les biscuits, les menus cadeaux, dons de l'ambulance^ Monro, sont distribués en un rien de temps. De l'arbre de Noël on détache ensuite 1111 portefeuille en cuir contenant du papier et des enveloppes pour chacun des blessés : de quoi écrire aux chers absents. /Puis chacun reçut encore des « Cosaques », dont les pétards, tirés en salve, remplirent la salle de l'enivrante odeur de la poudre. ■fi'ra'i'.iinçonne^ Marseillaise, God save the King <V!atent alors, chaleureusement acclamés.Les médecins principaux Glaudot et -M-aistrinux, le Colonel Génie, font ensuite leur petit tour parmi les blessés. Le député •de Namur, M. Mélot, également présent à la fête, va lui aussi de lit -en lit et cause •avec chacun. Soudain, voilà la porte qui s'ouvre et {Bonhomme Noël, — en v regardant de près on. lui aurait découvert une vague ressemblance avec le docteur Shaw,— fait son entrée flans la salle. Nouvelle et abondante distribution. On se serait cru parmi des malades pour rire, tant la joie accomplit de miracles. Un blessé gui peut déjà se lever s'adresse *à un aumônier : — Il ne manque qu'une chose ici, monsieur l'abbé. , — Quoi ? Le bal, — En tout cas, les ambulancières ne feraient pas tapisserie, si par miracle tous les blessés devenaient subitement ingambes. N'est-ce pas, miss ? répliqua l'aumônier en s"adressant à une infirmiçre. — Oh ! yès ! Je crois que vô avez parfaitement raison..., i Le lendemain matin, 23 décembre, messe . dans la salle même des blessés, avec le îé- concours de la chorale des Orphelins de en Dixmude. Ce n'est pas la première fois que îe, ces braves enfants se faisaient entendre, eil Combien de chœurs 11e sont-ils pas venus is, exécuter, l'après-midi, dans les salles des in- malades ! de Dans les tranchées aussi, les soldats cède lébrèrent la Noël à leur manière. Peu de is- lumières, mais beaucoup de bruit. Du côté de d'Oud-Stuynckenskerke, où Belges et Alle-10- j rnands sont à portée de voix, un « piote », du excellent ténor, entonna, vers minuit, — depuis longtemps les clochers sont muets •ri- dans cette région ravagée ! — le plus po-1 a pulaire des chants de Noël. Des centaines n'a „ )U1' Ij: * de voix reprenaient en chœur le refrain : , « Peuple à genoux !... » Le dernier couplet achevé, des « hurrahs » éclatèrent dans 'es ; ' tranchées allemandes. Les voix des Alle-' s mands répondaient, dans leur langue à ■ . nos soldats. « Lebze der Kaiser ! » criaient les Boches. Les nôtres répondirent par de j ~ formidables huées, puis, du dessus de nos ' . tranchées, une clameur s'éleva : « Vive le Tnt l0^ ' Vive le roi Albert ! » , Enfin, Brabançonne et Marseillaise, hinr-■I lées à pleins, poumons,, relenilArent d'ans le vent cl cto'us la nuiit, sur lia ]>kiine trag'i-, que, suivies du Lion de Flandre, celle mâle " chanson aux accents de laquelle combat-' " t'aient déjà, le 4 août, les vaillants défen-seurs de Liège, chanson de guerre, chan-. * son de soldats que répéteront bientôt les échos de la vallée du Rhin ! isi- **„. l e. Le 24 décembre, par un superbe clair de . |G lune, je me dirigeais, un peu avant minuit, ob- vers une ferme \ ieille de plusieurs siècles, ellt bâtie par les Pères des l)unes, où devait être célébrée une messe de Noël. Elle dresse ,.,,1 ses pignons à quelques pas de nos tran-■i'ué chTées. aïl_ Je savais a peu près l'endroit, mais au-ul.s cune lumière n'étant tolérée dans le voisi-•ne nage de la ligne de feu, j'hésitais sur le ;[1C' chemin à suivre. Voilà une ferme à droite, une autre à gauche. Laquelle était-ce? Tout ier. ' o.11!'- à ma droite, éclate un/Gloria in ex-em'i < e^s,s ! Pas die «doute, je suis on retÉçcl. c;vev J'eus toutes les peines du monde à trouver s Li, place dans l'énorme grenier où se pres-clc sa-ient plus de trois cents soldats belges, 'ex- .franÇais et anglais. Au fond, une grande table, isurniiontée d'une plus petite, seirt nce cl'autel- Quelques bougies brillent autour en de cet autel improvisé. A droite, un Enfant sur repose sur de la paille authentique. Un piano, tenu par un fantassin, accompagne les chants. Pour chantres, deux mili-1 .1 . t aires, belles voix formées et convaincues, vin Quand ils entoiuient le refrain de l'admi-v ' rabl'e cantique : Vernie adoremus, toute l'as-' £ " sistance— 0 vieux souvenir du collège ! — IalL rep-end en dhœutr. Une centaine de soldats et d'officiers com-*: munièiwit ; la plupart n'attendaient que les premières lueurs du jours pour mar-, I. cher à l'assaut des positions ennemies . m«s A lï1, fi n'dc lffl ntexe», nos chants nationaux l« augmentent l'émotion. J'ai vu des larmes les SU1. plus d une moustaclle gj,ise Au ret,oul.; !cz~ l'air est déchiré par une uolante fusillade, :"eb et l'on entend, du côté de Nieuport le si-iun nistl.e „ p-an-pan >. des « marmites alleman-1 la des. er.» * , Les Allemands aussi, nous envoyèrent . leur cadeau de Noël : une quarantaine d'o-iont ■' Pr.ecédés d'autant de coups de canon, (1IU arrivèrent en grande vitesse dans la di-7 A r-ection de la ville de Furnes. I„V ,. To"?Ie monde prit, la chose du bon côté ; 1 envoi fit d adleurs beaucoup plus de bruit llw-b que de mal. Ehcore est-ce exagéré que de .-s. parler île bruit, cai' trois seulement sur les fnes quarante éclatèrent. Les Français s'en fu-Tin rent_ visiter les endroits où étaient tombés non cesTcch«ntdlons de la camelote allemande. ï" „ 4 Le lendemain 06, un « Aviatik » laissa tomber quelques bombes sur la \ ille, sans que e lUle sel,le victime. jil-es A. M. /i. M. Ses atrocités allemandes dans le pays 8e jfantur La Commission d'cnrmeie sur les horreur» olkMlkuideâ en Belgique vient de ler-miner ses travaux quand aux atrocités dans la province de Namur. Il en résulte dès ù présent que sur 300.0(M> habitants que compte la province plus de 3.000 — un habitant pour cent ! — ont été tués par ces brutes sanguinaires. Rien qu'à Dînant il y a eu 700 victimes, dont 71 femmes et 31 enfants au-dessous , de 13 ans ! Assassins ! Assassins ! | k destruction de ; l'Industrie Selp IM'i PltOTESTATION BELGE A WASHIN(iTOi\ i Washington, 1er janvier, t Le ministre de Belgique a protesté auprès du département d'Etat contre les réqnisi-3 tions de marchandises faites dans diverses villes de Belgique par les Allemands et - dont, la valeur atteint 57 millions de francs environ. Ces marchandises, a dit le ministre, n'étaient pas destinées à la troupe ; les réqui- - sitions ont donc eu lieu en violation de la s convention de la Haye ; les marchandises - réquisitionnées comprenaient du coton, du - caoutchouc, des machines-outils, des con-. serves et des métaux. Le ministre a ajouté que les agissements de l'Allemagne auraient pour résultai la s ruine de l'induslrie bel^'o. LE JOUR DE L'AN BELGE aili iiyun LU lu &i ifiiA ugu&iu.^! LES VŒUX DU PARLEMENT Î\IM. Schollaert, président de la Chambre, et le comte Goblct d'Alviella, vicc-présidejj.t du Sénat, soait partis pour le quartier général belge où ils sont allés présenter les souhaits des deux AssembLéos au Roi Albert c! à la Reine Elisabeth. e HOMMAGE DE BRUXELLES e Al KOI ET A LA UKIXI Le télégramme suiivanl a été envoyé jeun is au Roi età la Reine par le Collège Ificlievtiaial >s «die Bruxelles : Au nom de la Ville de Bruxelles, le ^ol-ê- le (je Echevinal adresse, an lioi el à la Reine le Vrépression de ses souhaits respectueux le té phts ànlents. e- Soutenus par leurs sentiments patrioli-», ques, sans crainte cl sans défaillance, les — Bruxellois aspirent au jour où ils pourront. ts ditns leur anlique palais communal, presen-o- ter leurs hommai/cs au Clie[ glorieux de bs l'armée belge et à sa Comiiagn-e admirable qui, par sa. boulé et son inlassable dévouement, a conquis tous les cœurs belges. 1 Manriiçe, LK\{o\\ikh, -"SitBESNS, e4 Emile JXOJMiAlN, George MAES. f Max 1IALLET. \ — — ' s c? w «tfstnt îss aliswante | e i •- « la Situation est serieuse » e avoue GUILLAUME iî ' Amsterdam, I™ janvier. — A l'occasion : du nouvel an-, l'empereur Guillaume a adirés- i S"6 à ses troupes !a proclamation suivanle • l~ « Nous dôinmençons une nouvelle année. , l" Après cinq mois de tulle acharnée, de bril- , laiites batailles ont été gagnées, de cîrauc,-succès remgprlés. Presque narkiut, les ar- . niées allemandes sont sur le tefri-loire ea jiierni. Les tentatives répelées de rènnnemi e pour envahir le territoire allemand, avec de t, nonibreus-es armées, ont échoué. Mes vaisseaux se s-ont couverts d'honneur it sur toutes les mers ; leurs équipages oui •e montré non seu'lenïent qu'ils peuvent être i- victorieux, mais qu'ils savent aussi mourir héroïquement, quand ils sont écrasés pai' i- des forces supérieures. i- Derrièie mon armée el ma marine, se ie tient le peuple nllemand animé d'un esprit s, d'union sans précédent, prêt à sacrifier le it meilli iir de lui-ayéme pour le foyer sacré c- ijue nous défendons conlre'une ailaque cuti • m i n elle. vr Nous avons accompli une tache impor-s- tante durant l'année écoulée ; mais l'ennemi s, n'est pas encore maîtrisé ; il Continue de le lancer de nouvelles muasses contre nos ar-t mées el. contre celles de notre .alliée ; mais ir leur nombre ne nous effraie pas ; quoique la it situation soit sérieuse el que la.tâche qui est e. devant nous soit ardue, nous pouvons regar--L- der l'avenir avec une ferme confiance, li- « Confiant dans l'aide éclairée de Dieu, me s. reposant également sur la bravoure incom-Li- p arable de mon armée el de ma flotte, sa-s- ohant que je puis compter entièrement sur — le peuple allemand, je vous dis : courage donc, pour lia nouvelle année ; en avant vers n- de nouveaux exploits el de nouvelles vicloi-le res, au nom de la pairie, bien-ainiée ! Signé : r- Guillaume. » ^ « La lutte n'a enosre obtenu nulle part | ris résultat décisif » constate Harden gr On a déjà signalé an début du mois un article assez pessimiste que MaxhniHen Har-dien avait publié dans sa revue hebdonva-diaire Die 7ul<un[l. Le vigoureux ipoliénïiisle, Qt dans son numéro du 19 décembre, a repris 0_ le même thème cl met ses compatriotes en n garde contre la jactance : li' « La préidiction d'une ]>aix sans danger, au printemps, réjoui l'oreille de chacun ; on ; . écoute moins volontiers un avertissement nécessaiti'é et qui devrait cependant être ré-[le P&é iiTlassa'bieuiénl ; c'est qu'il faut veiller es à ne pas laiisser refroidir, pcndaml l'hiver, la u. confiance allemande. Depuis les champs de (->s bataille où des milliers et des milliers de lo comballanls tombe:il. sous la înain de l'en-nenii, il nous arrive bien souvent m'ainte-ris ntanl une question |»osée par des -cœurs les plus patriotes : « Vous qui êtes restés au foyer, ne faites-vous pas llolter l'espérance trop haut ? Comprenez-vous lous le sérieux — d'une lu lie .qui n'a encore obtenu nulle part de résultat déeisii ? » Tous ? Il en est tant, malheureusement, qui grossissent les pet'Us succès pour en (aire, aux yeux de la foule, des victoires finales ci qui cachent les pertes doidoureuses sous des drapeaux cl des guirlandes.- Cessiez donc, a mi ni que le jour le pins court de Vannée soit là, de pratiquer cet usage détestable. Autrement, quand le '}' jour le plus long viendra, il se vengera en jb déchirant dans le peuple le. sentiment nàtio- ur nal oe (t Nous combattons peur notre existence », dit M. Stein 's. Dans la. Gazelle de Francfort, du 25 dé--s, cembre, M. Stein, correspondant de. ce jonr-us nal, dont on c.omniaH la grande autorité, exhorte ses compatriotes à avoir confiance dans 1 issue de la guerre. « Personne en Aileinagne, di-t-il — pas même nos gouvernants — ne sait quand no lus signerons la paix cl quelle sera cette paix. On ne saura.il réponcke avec (précision à ceux qui posent des questions à ce sujet, jp Tout ec que nous savons, c'est qu'il, faut que celle paix soit honorable. Toute autre paix serait pour l'Allemagne le commencement d;e la décadence. Le peuple allemand s'est promis de lutter jusqu'à ce qu'il obtienne u«ne telle paix... « Nous ne nous sommes pas engagés d'ans r. celle guejprè' ÏK>ur agrandir nos conquêtes, *ès n'OUS combattons pour notre existence et ,sj_ pour notre honneur national, ('.ependanil, ;cs malgré nos vigoureuses attaques, nous n'a-vous pas écarté -de nos frontières, ' à l'est lCs comme, à l'ouest, la pression qui les menace. Dans son île brumeuse, le plus -terrible >5. et lie plus iperfiile de nos adversaires est en-U,[I core plein de vigueur cl n'a rien perdu dé sa la force. Oh ne peut songer encore à se .répons ser. Nous devons nous dire que le 18 jan-du vier 1870 ne fut point la conclusion de l'his->n- foire d'Allemagne, mais bien le comnîence-m'ent de sa plus belle époque. Le chancelier ifs a exprimé, le 2 décembre, la conviction info, lime de tonI Allemand en déclarant : u On nie. Les chefs d'Etats i ECHANGE DE TELEGRAMMES » Belgique et France il 1 es télégrammes suivants onl été éeban-• gés entre le roi des Belges et le président i- de Ja République : Grand quartier général belge, le 1S1 décembre, 15 heures. \ Son Excellence, M. Raymond Poincaré, président de ta République, Paris. ' l'n ce me,ment, où nos deux pays luttent l' avec, ténacité cl avec une égale confiance pour le triomphe du droit c! la libre affir-tyàtion de leur idéal-, je vie rèiouis double-mont de vous adresser le cordial lémoigna-'s ne de mon amiUé. \ f.a reine et moi nous vous exprimons, ain- I i- si qu'à Mme Poincaré, nos meilleurs vœux ( '•v de nouvel an. t■ Puisse la vaillante armée française re- cueillir bientôt les fruits glorieux de ses hé- ( le ro'iques efforts. ( le " Albert. ' e- 1 31 décembre 19 IL c; Sa Ma lesté Albert Ie', roi des Belges, Grand quartier général belge. 1 Je remercie Voire Ma [esté el Sa Majesté la reine, des vœux mCFtles veulent bien -t myadresser et auxquels Mme Poincaré el 't m ni nous avons été très sensibles. ^ .te saisis, à mon tour, avec empressement ^ l'occasion de redire à Votre Majesté tous les souhaits que nous formons pour Elle, ' pour Sa Majesté la reine cl pour la famille s, royale. En vous exprimant de nouveau, avec ma m vive admiration, le ferme espoir de voir 's- bientôt la vailianle armée belge renfler vic-' ' rieuse dans la capitale de voire pays libéré, c. je suis sur d'être l'interprète des sentiments il- de la France entière, qtti considère comme cl ■ un devoir sacré d'assurer, avec ses alliés. n- l'affranchissement de la noble Belgique el u le triomphe de ses droits imprescriptibles. 111 Ravmond Poincaré. France et Grande-Bretagne ur j.e président de la République a reçu du ml roi George-, à l'occasion du nouvel an, le rc télégramme suivant : \ son Excellence le président de ia République française, à Paris. •sc A l'occasion du nouvel an, je m'empresse de présenter à Votre Excellence Vexpves-s ion de mes bons souhails pour votre pro-] pre personne cl pour la grande nation que L1~ vous présidez. ,ie suis certain que la nouvelle année sera témoin d'un resserrement or; p}US grand encore .des liens de chaude àmi-mi lié el d'alliance qui, si heureusement, exis-(1,G lent entre la Grande-Brelagne cl la France, et je fais des vœux pour que la grande lutte a's dans laquelle nous cl nos alliés sommes ente gagés contre l'ennemi commun, soit amenée à une fin victorieuse par le complet triom-ar- nhe des forces alliées. George R. I. n1f M. Raymond Poincaré a répondu au roi sa-" GeorSe : sur A Sa Maies lé le roi de Grandc-P>relagnc ige et d'Irlande, empereur des Indes, ers Londres. 'f!1" Je remercie Votre Majesté de ses vœux et lc " je la prie de recevoir les souhails ardents que je' forme pour Elle el pour la grande, na-, lion'britannique, amie cl alliée de la Fran-ift ce. Jeu pleine confiance dans le succès complet de nos armes. La France, résolue à Jj] lutter jusqu'au triomphe total pour la cause commune, est fière de défendre aujourd'hui, nn avec l'Angleterre et nos alliés, la liberté ar_ des peuples cl le patrimoine moral de l'hu-na- m unité. R v v mono Poincaré. France et Serbie cn Lc roi Pierre de Serbie a adressé le lélé-gramme suivant au président de la Républi->e,r' que : on ent Kich, fviâ Malle), 31 décembre 191 i. M. Poincaré, président de lu République française, à Paris. i Iti de Veuillez agréer, pour le renouvellement de 'le l'année, mes /elicilalions les plus cordia-on- les. Que la nouvelle année apporte à la île- France le succès et le triomphe complet de les la cause pour laquelle elle combat avec aù tant de vaillance el d'admirable abnégation. nec PiERfe. .m x iai'1 Le président de la République a répondu : Sa Maieslé le roi Pierre. Kich. tUs ule, Tm Fiance, qui se rappelle que Votre Ma-•les jesté a combattu pour elle, sera très sensi- l Kir- ble aux vœux que vous lui adressez, -le piie ■ h- Voire Maieslé d'agréer elle-même mes vives lier lrlieilalions, ainsi que mes souhails polir i le Eile cl pour la vaillante Serbie, en Raymond Poixçam. ll0' Le président, de la Ré-publique a. re«.'i. d'aulrc part, le lélégramuie Suivant-du pri: î », ce héritier de Serbie : Kragoujevatz, 31 décembre. .1 Son Excellence M. le président de la Rçpu-blique, l'aris. ■nce En celle année qui comme nec, je vous prie, monsieur le président, d'agréer mes pas félicitations les plus chah'urcit-scs et de croi-inid re aux vœux ardenis que je ferme pour la ette prospérité de ta France et les triomphes de «ion Sa vaillante et glorieuse armée. -jet. Alexandre. Le président, de la République-a répondu : icnt Son Altesse royaic le -prince Alexandre, est prince régent de Serbie, Krageujevalz. 'inc Les vceu.r de Votre AUesse ronate m'ont vivement touché. Je lui adresse moi-même 'an's mes souhails fervents pour Elle, pour lu ,cs' glorieuse.nation serbe et pour son héroïque armée. u"tf Raymond Poincaiie. Raymond Poincahi.. ta n55«5 aVikissat Ititriialtjlntfi! Petrograd, 1er janvier. — La huitième armée russe a pénétré en Hongrie par quatre passages. Les populations, prises de panique à la a, 11 - a1 1, i A c\ lo niiirAhd /Iaq ImiinpQ iliqSf.S Vifs combats d'artillerie Tranchées allemandes occupées ÉCHECS ALLEMANDS EN WOEVRE ET EN ALSACE aré, ^ lent COMMUNIQUÉ OFFICIEL FRANÇAIS nce M'r~ Paris le 2 janvier. 15 heures. ble- tna- Dans la nuit du 31 décembre au 1P! janvier, l'ennemi a prononcé, SUR DE NOM-ain- RREUX POINTS DU FRONT, des attaques ritx qui ont été facilement repoussées. rc_ La région au NORD DE I.A LYS a été, dans la journée du 1er janvier, le théâtre d'un coinba.t- d'artillerie, particulièrement vif sur les dunes, à Nieuport et à Zonne-beke./k' A Saint-Georges, l'ennemi n'a pas continué à contre attaquer et tous nos gains ont ' été maintenus. .. Dans les REGIONS D'ARRAS, B'AL-f /' BERT ET DE ROYE, doets d'artillerie. ; e*j L'ennemi nous a fait sauter deux caissons K entre Beauuiets ét Achicourt. Nous avons, . en revanche, bouleversé ses tranchées à '/C!!c P"arvillers et La lîois.-elle, et éteint le feu nn/ 'tes « niiinenwerfer » établis devant Fri- niïe — Notre artillerie a obtenu également des ma résultats heureux dans la REGION DE voir L'AISNE, où elle à fait taire l'artillerie al- vic- lemande et dispersé plusieurs rassenible- >éré, nients. cn*s Nauo nenci sommes installés sur le ola- teau de Nouvron dans les excavations pio-duites par des explosions de mines. Les Allemands n'ont pu nous y devancer, ni nous en chasser. Toutes leurs contre-attaques ont été repoussées. s LA RÉGION DE REIMS a élé assez vio--lemmerat b^^bosi'diôe par l'eiwiemi. DANS IA 1 U'XrlON DE PERTfiKS, nous J avons enlevé et conservé un bois à deux J lvikwnètiresi au "S.-E. de Mesaiiil-les-llu/rlus. L'emnea'ni, n'a pas coiilte-allaqué. EN AR<i.ONNE, dans le bois de la Gru^ rie, le fléchissement local, signalé hier, n'a ' pas1 eu. de" sii.ifvs'; nous avons regagné urne t part/te (lui lorrain, jierdu et nous tenons -fortement nos .|iositions. ;■ R LMS HAUTS-DE-MEr-SIC, « onibal d'arfilcnV sans grande intensité. J EN WOEVRE, nous avons consiuvé les i os», lions ga.gnces le 3!) d'ivmbre sans que Ll l'cwemi ail eonlrc-altaqùé .el nous avons i. nxai^ué, .dians. le-bo'.s l.e Prêtre, une l-'-^ére progression. _ DANS LES \ ( )S( iKs. lions avons repoussé p une atlaquii' a.l!!eniâuide à Rréiné'uil (:{ \ilo-mètres N.-i:. de Badonwi.Mierj et infligé à l'ennemi de fortes peii.es. L e;nienii a l'ait également de fortes pertes à Slowibach. où notre artillciie a enlève t- hier trois nouvelles lignes "de maisons. Lettre d'Allemagne t-7 <e s- LA GUERRE A LAQUELLE u_ ILS NE S'ETAÏENT PAS PREPARES Berlin, décembre 1914. n- ' s- Dans le tramway,'un gros Berlinois assis e, -l nies côlés, replie son journal. 11 le met en te poche et hoche la tête d'un air maussade : n- — Na ! nous en avons encore pour long-temps ! n~ 11 a parlé pour lui-même. Je lui demande cependant : — Les nouvelles sont-encs mauvaises ? oi II iRiusse les épaules ot, tandis qu il se lè-ve : — C'est toujours la même histoire : situa-,le lion inchangée. Cela n'avance pas. Il est descendu cl je smigc : Berlinois ! voilà bien voire inconstance. et Qu'est devenu votre enthousiasme ? Voyez, ts voici vos maisons encore pavoisées. u- Combien il y a-t-iï ? Quatre jours à peine l n- Vous fêliez un li ioniptie sans précédent J'é-n- tais sous lés Linilen, vers midi. Il faisait à nn temps abominable. Je me hâtais sous se mon parapluie. Des rassemblements m'ar-rôtenl. M'imaginait un accident, je m'ap-'lé proche ; j'entends : Yicioii'e décisive... les n- Russes endéroute... ce n'est pas officiel... Si, je le tiens de source certaine !... .l'entre dans un café : il y règne une ' anima lion intense ; on s'interpelle de table 1 I •_ en table ; mais on doulé encore. Enfin, vers i- une heure et demie, un garçon monte sur . une chaise et donne lecture du communiqué de l'éiat-ina.jor : Victoire décisive .1 l'est ; les armées russes en retraite sur toute la ligne. . De bruyantes acclamations éclatent ; toute la salie est cn tiimnlle ; des gens se 'ni précipitent au téléphone. On se. congratule. ia- Dans la. rue, sous la pluie, la fouie s'arra-la clie les premières éditions spéciales. de ICI voici déjà renlliousiasme évanoui ! -pc Comme il est pronipl à s'envoler ! Estril at;-in. rivé depuis de mauvaises nouvelles ? Non pas ■ mais les communiqués eut repris leurs informations monotones, i : On s'était fait un instant illusion. Que 11e s'était-on pas imaginé ? C'est absurde : il semblait que la lin fût proche, la guerre f„. bientôt terminée... Quatre lois par jour, l'a-çj bonne guettait impatiemment son journal ; il le dépliait avec une légère lièvre ; mal-rç gré lui, il attendait des événements déci-1sifs : Situation inchangée ! La vie reprend plus morne qu'avant. 11 est bien dangereux. eu temps de guerre, de secouer les " prils )iar de guawls ,évi%iemenls. Une ■ l'-action se produit ; une dépression succède 1 l -inlwiHeiiierft. Sans ratson, tout le mon-I- éprouve une amère déception. \ isihlement, malgré l'afiproche de Noël, les idées sont au noir. Non, ce n'fis-t pas "l~ ia fin. Ce sera une guerre interminable... lit l'attention s'a^c-roehe aux mêmes faits 'Us qui étaient passés istapea'çus : elle les re-ies cueille pour s'en faire une vérile conforme oi- à ses disoesiliens, l.e -kaiser 1 a dit dans son la dernier discours à l'armée : cela peut durer de longtemps encore ; le maréchal von der c0ii.7, l'a réspéié à des rédacleurs du •( Rerli-ner fageiilati.» et du « Fre,nttlenlJlatiL » : la perspective d'une longue guerre ne nous u : effraie pas. Ou vient de créer 1111 office re pour la fourniture des équipements militai-' tes : savez-vmis quand il doit commencer h ' . fonctionner ? l'année proctiaine, ù partir du '.... premier, février. '. } lit les esprits, devenus clairvoyants, con-, 'î cillent : Nous n'avons pas la guerre que nous attendions. F.Ue devait-être foudroyante. Tou-b's nos prévisions, si minul-iousement con-— . lies, 11e s'étaient attaches qu'à cette seule éventualité, nous en étions sûrs. A présent, il nous faut changer de front. Nous som-. mes en face de l'inconnu. Nous devons j ^ prendire des mesures dont nous n avions »» pas envisagé la possibilité. Il nous faut improviser. Réussirons-nous ? Il y a place dé-«r- sonnais pour le doute. El n'est-il pas vrai tre que l'ennemi a remporté déjà une grande victoire, s'il nous a acculé à accepter sa la guerre, celle à laquelle nous ne nous étions es, ms nrénarés ? l'SlhissilliMiipi! fcpùîM t pi amlafn UVCl lUUUIIlC -S Plusieurs des enrre.spohileijls du XX* Siècle », habilanl en pays neutres, nous, envoient simultanément "une nouvelle qui sis confirme, d'une façon singulière, les indien ces de lassitude de l'Autriche cl les appré-: hensions (jni régnent à présent dans les ig. cercles officiels-d'Allemagne. Us nous informent qu'au cours des visites de échangées, en leurs capitales respectives, à l'occasion du Nouvel An, entre diplomates, tes ministres d'Allemagne ont protesté \^. d'une manière inaccoutumée (.le leur admiration pour l'héroïsme avec lequel les ar-ia. niées françaises se sont bal lues et laissé entendre 'clairement.que l'Allemagne serait loute disposée à discuter des propositions ce de paix, si la France voulait lui en présen-y/' ter- Les représcnlanls de l'Aulriche-Ilongric, e 1 ont de leur < ôlé, l'ail comprendre une leur gouvernement était dans des dispositions ait analogues: us Nos correspondants croient pouvoir së :ll"_ porter garants de l'exactitude de leur infor-jp_ mat ion. I^s O11 comprendra que la discrétion qui s'impose en pareille matière, nous empê-' clie d'en dire plus long sur ce sujet délicat. nc et de préciser de quels pays neutres il Di e ;ris II est, d'ailleurs, évident que si les deux ,ur Empires entendent ainsi entamer une inlri- 'U(\ gue diplomatique en vue de conclure une j paix séparée, leur lentalive est vouée d'a- IjJ vance à un complet échec. Màis le fait n'en garderait pas moins, t . même en ce cas, la valeur d'un symptôme. se' (t La situation est décidément sérieuse », [P comme dit si bien Guillaume II... l'a- I. Georges Lorand à Bucarest on ris M. Georges Lorand donne actuellement A une série de conférences en Roumanie sur . les événements qui se sont produits en Bel- ' gique depuis lc 2 août. A Bucarest, une assistance nombreuse a prolesté avec indignation: " contres les procédés barbares des troupes al- / leinandes. Le conférencier a été fréquemment ,C:I interrompu par les cris de : u Vive la Belgi- nd clue ! ^ IVC la l*'rance ! ^ ivc le roi Albert ! » rvQ_ A l'issue de la réunion, la foule a chanté la fçg « Marsellaise » et des chants patriotiques rnc roumains. ide ♦— m~ La presse allemande injurie M. Vandervelde >as J dis j] vient d'arriver à M. Emile Va riderJ re" \eide une aventure qui l'honore singulière. ni° ment : il est c-ngti...uia«dé par la Mwichner 'on l'est et jmr la Frunliiuricr Z.eiluiiq. . , IP1' L'honorable ministre d'Etat vient de faire 'f.r une tournée de conférences en Angleterre, r . nos lecteurs le savent. Il a parlé devant des " ' auditoires nombreux de Beiges et a invité î"3 tous les jeunes hommes de dix-huit à trente ic.e aus à s'enrôler dans l'armée qui sur l'Yser •f." combat l'étranger, qui sut l'en repousser ',a grâce à l'appui de nos fidèles alliés, qui doit libérer nos provinces envahies. Il le fit avec cette éloquence chaleureuse que chacun se vjlait à vanter en lui. A l'hôtel de , ville de Manchester, son succès fut partiew» 'lièremenl vif. \ quoi la Muncliner Pu si cl là '' " Frankfurter Zeilung se niontrent particuMè-i" rement furieuses. Et elles l'agonisent de nf sottises. Elles lui reprochent de faire le jeu ra' des « capitalistes anglais » et des « roya-ms" listes chercheurs d'aventures politiques' n. )ns Puis, arrivées au paroxysme de l'indigoia-m. tion, les feuilles allemandes lui font grief rj(-L de s'être rabaissé au niveau d'un « sergent raï -recruteur » 1 ! ! 1(je Les bons apôtres... sa II v a des injures qui honorent un liom-jils me d'Etat et un patriote. Les diatribes de la Munchncr Posl et de la FranMurlcc Zci< luivj sont de celles-lii.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes