Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 21 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/7s7hq3sv37/
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SAMEDI 21 MARS 1914 L'UNION PANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 80 ABONNEMENTS Pour (ôuta la Belgique Un an. ,r • « « . . frv Six mois ; . • • . 4.S0 Troi» mois - • • • • • • -Duché de tuieipb. 20.00 Union . ?: ^ï-_' + 0.Û0 y i~* Dl&ëcteun* ' Fernand NEORAY Edition *** f8 h. »olP) Edition** {IOh.So.rJ Edition * (minuit) LE XXe SIECLE ANNONCES Annonces ord'rn., petite ligne . &4C Réclames (3* page), la ligne. 131 Faits divers corps • • » 4.0# Faits divers fin. . . » 3LOQ Séparations judiciaires » S.O0 nécrologie» • « • « m ÊM9 Les annonças sont reçuet au burMa du Journal 5 centimes la numéro Tôlépîiones 3646 et 3689 Instant-are omnla in OhriBto Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles mmmmm* i m ■■ ii ■■ »mmm » —iw i» rrf ii»«wwffwnwiipnri EDITION •¥■ Spectacle rare... Une majorité libérale qui se rebiffe — enfin ! — contre ia tyrannie d'une minorité socialiste... On sait que, dans toutes les administrations où les anfcicatholiques sont les maîtres, les socialistes exercent sur leurs allies et associés les libéraux une véritable tyrannie. Maintes fois, le public l'a constaté. Meme quand ils ne sont qu'une poignée, ils font la loi. Leur force est dans leur audace remuante et tapageuse et bien davantage encore dans la faiblesse de la majorité libérale. ' Voyez, par exemple, au Conseil provincial du Brabant. Il se compose de 11 socialistes, 40 libéraux et W catholiques. Les socialistes y sont donc une minorité infime, représentant à peine le huitième de l'assçmbîée. Et pourtant, ils s'y conduisent en maîtres, décidant ce qui leur plaît et ne supportant pas d'être contredits. Qu'on se rappelle — nous citons 1 exemple au hasard des souvenirs — ce qui arriva lora du soixante-quinzième anniversaire de Vinstallation des couseils provinciaux. En cette occasion les divers conseils provinciaux du pays avaient décidé de s'unir pour envoyer au Roi une commune adresse de loyalisme. Les quarante libéraux du Conseil provincial du Brabant ne demandaient qu'à participer à cette manifestation, simple reflet de leurs opinions monarchiques, mais les onze socialistes jetèrent les hauts cris. Une expérience déjà longue leur avait appris que leur agitation, leur langage violent, leurs prétentions intransigeantes en imposent toujours 1 aux libéraux, Girondins parfois éloquents, observateurs clairvoyants à certains jours, mais incapables d'agir et ne sachant que reculer clevant l'énergie de la Montagne. Pour ne pas déplaire aux socialistes, la majorité liberale se hâta de renoncer à tonte démonstration loyaliste,. A la Députation permanente, il en va de même qu'au Conseil provincial. Seul, le citoyen Gheude y représente le parti ^ socialiste. Or loin d'y jouer le rôle de très modeste minorité qui lui conviendrait,^ c'est lui qui conduit la barque. La majorité libérale tire sur les avirons et souffle sur la voile, sans oser dresser l'échine, laissant au citoyen la latitude d'agiter, à coups desordonnés, la barre du gouvernail. Le citoyen Gheude est président du Conseil de perfectionnement de l'enseignement technique, président de la Commission des diverses institutions agricoles et techniques, président du futur institut pour anormaux, président do la future école de boulangerie, etc.... Bref, il fait partout la pluie et le beau temps. Soyons juste pourtant. Si nous ne nous trompons, les Girondins de la Députation commencent à trouver cette tutelle insupportable. Du moins, ils viennent de donner un signe de lassitude. Est-ce le fruit, encore timide, de l'esprit anticartelliste que de cuisantes leçons ont insufflé au parti libéral 1 Nous ne savons. Toujours est-il que les libéraux de la Députation permanente du Brabant manifestent des velléités d'indépendance.Tout récemment, malgré ses protestations véhémentes, ils se sont mis en rébellion cou tre le citoyen Gheude. lis ont osé, non seulement être d'un autre avis gue le sien, mais encore conformer leur décision à leur avis. C'était à propos du tram-car Nord-Midi. La Députation permanente a donné raison à la société contre trois communes de l'agglomération bruxelloise. A tort ou à raison, peu importe. L'essentiel est que le citoyen député permanent, au vote, n'a eu qu'une voix; comme le héros de la « Grammaire » de Labiche : la sienne. Le châtiment des députés libéraux n'a pas tardé. (Peu de jours après, M. Gheude prenait sa revanche dans les colonnes du «Peuple», malmenant ses collègues libéraux de la Députation perma Dente et plaidant à nouveau devant les lecteurs du journal socialiste, aréopage sans qualité, la cause qu'il avait perdue devant le tribunal dont il faisait partie. C'est, dans toute sa beauté, le régime jacobin des clubs, qui revisaient souveraine-! ment les décisions des autorités législatives ou administratives et dénonçaient à la plèbe les mandataires coupables d'avoir rempli leurs fonctions selon leur conscience. Mais il ne l'a pas emporté, comme on dit. au Paradis. Ça lui a valu une réponse du président du conseil d'administration de la société coficessionnairej M. J. de Borch grave. Réponse à la fois courtoise et énergique. Le citoyen exigeait qu'avant de pro longer la concession, l'on attendît l'expiration de l'autorisation en cours; que l'on entérinât purement et simplement l'avis défavorable des communes; que l'on recourût à l'adjudication. M. de Borchgrave a répondu au citoyen que, raisonnablement, on ne peut demander à une société de tramways d'augmenter son capital, de remplacer ses omnibus par des autos du jour au lendemain...» en lui di-eant par-dessus le marché""que dans quatre ans elle n'aura plus l'exploitation de la ligne.Tel était pourtant l'avis des communes, i Peut-on s'étonner que la Députation permanente ait usé de son droit de ne point s'y rallier 1 Quant à la question de l'adjudication posée par le citoyen, M. de Borchgrave a rappelé à celui-ci que,soumise au gouvernement, ; elle ne pouvait, aux termes de la réponse du jninistre eompetent, rencontrer, vu l'état de la législation actuelle, l'assentiment de l'autorité supévieure. C'est-à-dire que le ministre aurait dû refuser d'approuver là solution sortie de l'imagination du citoyen. Le « Peuple » a inséré cette réponse sans souffler mot. iSpecta-cle édifiant. Ce qui ést Blus édifiant encore, c'est l'énergie inusitée de la majorité libérale de la Députation permanente. Est-ce le commencement d'un nouveau régime ou un simple accident? L'avenir nous le dira... OAZ. " — l-'OBSERVATOSREL - s Ucole, vendredi matin. Le baromètre monte légèrement sur l'Irlande, re nord-ouest de l'Ecosse et le nord de la candinavie; il baisse partout ailleurs. J-a baisse dépasse 4 mm. en trois heures sur ■ ,e Pas de Calais. sur6 VGnt est ,m°déré d'entre est et sud-ouest, I nric<!*0s conirées, où la température est compose entre 3° et 6°5. fc/cmèn™ ; fort; pluiç; Tefroi" BtfLLETEH F POLITiaUE L 0 La Grèce,peu rassurée au sujet de l'avenir, prend des piesures. Jeudi, eut milieu des applaudissements enthousiastes des députés et des tribunes, le ministre de la ® marine a déclaré à la Chambre que le gouvernement a approuvé le programme des constructions navales en conformité des ri besoins et des ressources de la Grèce dç j" agrandie. La flotte sera augmentée de trois t(! it cuirassés du type dreadnought, y com-3. pris l'unité déjà en construction, de trois 10 croiseurs cuirassés et d'un nombre pro- ch :a portionné d'unités légères. Attendons- la ig nous à voir là course aux armements ou- ■ verte entre la Grïc.e et la Turquie. 11 — Le conflit sotdevé au Japon au sujet s. du budget de la marine s'est terminé dans ce ^ de singulières conditions : Jeudi, la con- s? ït férence parlementaire a rejeté à la majo- jj* é- rité d'une voix l'amendement de la Cham- 13 bre des pairs, réduisant le budget naval se , de 70 millions de yen. Ce voie s'explique ét par le fait que le président, qui ne peut 1- voter, se trouve être un membre de la cs :<i Chambre des pairs. a — Voici qui fait suite à la séance secrète p£ ;r tenue par le Comité de la Douma russe, oo 1- il y a quelques jours. Le comité a approu- |j. i- vé le projet de loi relatif au maintien des gI le hommes sous les drapeaux trois mois au co f delà de la durée du service légal.Il résulte 'e I," de l'adoption de cette mesure que l'armée 1- russe ne compte pas loin actuellement de Jj' 's 1,700,000 hommes sous les armes. in s, gè s, «-»-<►■ et », I ■8, KO§ 5 Syndicats chrétiens : — de î-E DIXIEME ANNIVERSAIRE DE LA FON-ci- DATION DU SECRETARIAT GENERAL ia- DES UNIONS PROFESSIONNELLES. — 0 100.000 MEMBRES ! — TROISIEME CON-GRES SYNDICAL CHRETIEN. le, Le 1er avril 190 î fut fondé à Gand le Se-ci- crétariat général des Unions professionnel-,n- les. A ce moment-là, le mouvement syndical chrétien comptait à peine 10,000 syndiqués ,n- éparpillés dans diverses régions. nfc Grâce à l'activité du secrétariat générai, es que son fondateur le 'Père Rutten dirige de >g puis dix ans avec autant d'énergie quo de x,' clairvoyance, les syndicats isolés se sont réu- 1 e,' nis en de puiss&ntse fédérations qui complu taient, en 1913, le nombre respectable de ' 102.277 membres. ^ ' us La promesse du Père Rutten, au Congrès an de Namur, en 1912, d'arriver en 1913 au 1 p- 100.000° membre, a donc été dépassée. # 1 er II a été décidé de fêter ces progrès inces- • ire sants du mouvement syndical chrétien par ni- une grandiose manifestation ouvrière. i] 1 Ces fêtes auront lieu à Gand le 12 juillet >é- prochain. ■a- S. Em. le cardinal Mercier et les évêques n- de Belgique ont bien voulu accepter de figurer au comité d'honneur de cette manifestant tion. . . uv- Cette fête coïncidera avec la réunion du [e- troisième Congrès syndical chrétien dont lis voici l'ordre du jour : i 1. Rapport sur l'activité de la Confédéra- { Ji. tion générale ; 3n 2. La situation du mouvement syndical g- chrétien en Belgique ; n, 3. Législation sur le travail à domicile ; 1 sn 4. Les rapports entre les syndicats, les mu- c ie tualités et autres institutions sociales ; îe 5. La semaine anglaise ; u- Le congrès durera deux jours. rs La Confédération générale des syndicats -îs chrétiens et libres de Belgique vient de lan 33 cer en vue de ces fêtes, sous la signature de j a soù président M. H. ïïeyman et de ses se- ' c- crétaires MM. Kené Debruyne et Victor is Pary un appel où nous lisons ce qui suit : 1 c Nous espérons que le 12 juillet, des milliers de syndiqués chrétiens se rendront à Gand, a" pour prendre part à cette grande manifestation e" syndicale chrétienne. -s Son» Eminence le Cardinal nous a promis ( )e d'honorer les festivités de Sa présence. >li Nous faisons appel à tous les comités de fédérations, aux secrétariats régionaux et locaux t. pour qu'ils fassent une propagande active dans . [u leurs milieux respectifs pour la bonne Téussite Ç u de la manifestation. j 11 Ouvriers syndiqués chrétiens, que votre mot c d'ordre soit, dès aujourd'hui : c Tous à Gand, C r" le 12 juillet ! s r 0- # 1- Nul doute que cet appel soit entendu et ° i- qu'on voie le 12 juillet à Gand une impo- ïl- santé manifestation ouvrière catholique. v à . a à , ! < " Les procliaiues élections législatives ; r >o« L- e UN MYSTERE CHEZ LES LIBERAUX GANTOIS Le « Yooruit » publie le résultat du poîl des libéraux gantois. Les journaux libéraux n'avaient pas public y ce résultat se bornant à indiquer le classement des candidats qui était le suivant : ' Braun, Mechelynck, Buysse, Lippens, etc. Or, voici que les résultats suivants du • poil nous révèlent que co classement est as-1 sez ajtormaî. M. Boddaert a obtenu 1,038 suffrages; M. " Braun, 1,331 ! M. Buysse, 1,478; M. De Sae-" gher, E., 975; M. De Saeghpr, R., 1,239; M. I " Hallet, 1,028 ; M. Lippens, 1,273; M. Mechelynck, 1,484; M. Van Doorne, 951. 5 M. le bourgmestre Braun, on le voit, n'ar-k rive pas en aussi bonne place dans ce ta-31 bleau que dans le classement officiel. Est-ce ■ pour cela que la presse libérale se montre si " réservée 1 Seule, la libérale « Vlaamsche Gazet » qui fait, depuis des mois, campagne contre M. • Braun, écrit i c Pourquoi ne publie-t-on pas les chiffres exacts du poil gantois? Voilà la question ciue se posent de très nombreux membres de l'Association libérale. Le comité des taciturnes n'ose donc pas publier le résultat? Jamais nous n'avons connu en notre pays une association qui ne publiait pas les chiffres d'un poil. » Voici une belle occasion pour la « Flandre . libérale » si hostile aux mystères d'en éclairer un. Nous attendons.,* M VJ t 1 III « ■ W «AWIV> • ■ S J : Les Iiéé I Lui1 —- — .njfrotfr» ■ ; La réponse [ de l'épiscopat anx étudiants 1 y Vendredi matin a été affichée aux Halles de ■f l'Université de Louvain la réponse des évèques f e de Belgique au mémoire remis par les étu- r diants à S.~E. le cardinal Mercier. Voici k> u texte de cette réponse : h A MESSIEURS LES ETUDIANTS, r 5 Le recteur de l'Université catholique est - chargé de communiquer à MM. les étudiants f _ la lettre suivante qu'il vient de recevoir do _ NN. SS. les évêques de Belgique : h « Monseigneur le Recteur, i, t Nous avons examiné chacun des desiderata / s contenus dans le mémoire que nous ont pré- i . senté les délégués des étudiants de l'Uuiver-f s sité. Bien que déjà, à première vue, ces griefs ; nous eussent paru sans consistance, nous l ' avons tenu à les soumettre en détail au con- 1 seil de discipline : les réponses qui nous ont a e été fournies nous les jugeons adéquates^ dé- -^ cisives. Les griefs qui ont impressionne da- a mntage les étudiants sont indiscutablement r, 2 calomnieux. t Aucune mesure disciplinaire n'a été prise f e par Mgr le vice-recteur qui ne fût justifiee ou a commandée par l'obligation qu'il a de sauve- ( ' garder la morale et le bon renom de l'Uni ver- j. sité catholique. L'hommage d'estime et de « s gratitude que lui a rendu à l'unanimité le b 'i corps professoral, nous sommes heureux de l e le ratifier, de le confirmer à notre tour, et v e nous sommes persuadés que les étudiants s'y q associeront d'autant plus volontiers aujour- fi e d'hui qu'un certain nombre d'entre eux, un a instant égarés par des accusations mensongères, lui ont manqué gravement de respect l, - et de confiance. q Nous 11e roulons pas tenir rigueur à la gé- f néralité de ces étudiants d'une irréflexion r, passa-gère, assurés que ious sommes qu'ils v auront à cœur de faire oublier les actes regrettables auxquels un entraînement momen- j tané a pu les conduire. t Le désir unanime des membres de la fa-\" mille universitaire est que les relations entre I. les autorités et les étudiants soient em- r premtes de mutuelle affection et de mutuelle , confiance. La loi du Ghrist, dont nos chers étudiants s'affirment fièrement les disciples, leur *aît un devoir de collaborer à l'honneur ^ et à la prospérité de notre grande institu- r î- tion catholique. t a lI Les délégués des étudiants nous expriment s respectueusement le v<xu que le règlement de j, l'Université soit soumis à revision. La ques . [} tion ne peut se poser au lendemain des inci- J i dents qui se sont produits au sein de l'Uni e versité et que nous devons énergiquement ^ - réprouver. Il appartiendra aux autorités académique:--.^ : Q de prendre les mesures de répression;que ces' '• derniers incidents rendent nécessaires. ^ s Veuillez, monseigneur le recteur, porter s a cette décision à la connaissance de MM. les étudiants et agréez l'assurance de notre affectueux dévouement. c r (Signé) Désiré-Jospeh card. Mercier,arche- à >vêque de Malines ; Antoine, évêque c t de Gand; Gustave-Joseph, évêque de fi Bruges; Chades-Gustave, évêque de s Tournai ; Thomas - Louis , évêque q de Namur; Martin-Hubert, évêque ,1 de Liège. » n x La cause est donc entendue. ^ t En portant leurs revendications devant le c tribunal du cardinal, les étudiants se sont n engagés à respecter sa sentence quelle qu'elle !• I dût être. Cette sentence est aujourd'hui connue. 'a Les catholiques belges ont confiance dans la 4 " dignité et la loyauté des étudiants; ceux-ci se soumettront sans hésitation et sans restriction au jugement qu'ils ont réclamé. a s n ■ ■ - Uîie intéressante question da droit international 1O1 Quel esî le statut juridique de l'impératrice Charlotte ? M. Nerincx vient de faire rapport, au nom de la commission chargée d'examiner le projet de loi approuvant les conventions conclues entre X'Etat belge et l'impératrice Charlotte, ainsi qu'entre l'Etat belçe et les princesses Louise, Stéphanie et Clémentine de Belgique pour la liquidation de la succession royale. Au sujet du rachat de la part indivise de l'impératrice du Mexique dans les domaines de Ciergnon, d'Ardenne et de Tervueren, la commission avait exprimé le désir d'être renseignée sur le statut juridique de l'infortunée princesse. Le gouvernement a répondu par une note dont voici l'essentiel : « En un mot, l'Impératrice du Mexique, pa; son mariage, a perdu la nationalité belge; elle a acquis la nationalité autrichienne qu'elle a conservée; elle est régie par la loi autrichienne et^ spécialement par le statut de la famille impériale.C'est par application de cette loi et de ce statut qui, en tant qu'ils concernent son état et sa capacité, régissent l'Impératrice en Belgique, qu'un décret impérial du 11 janvier 1867 a chargé l'archiduc Charles, Louis, frère de l'Empereur, de la curatelle de l'Impératrice du Mexique. Le 26 novembre 1867, la tutelle a été transférée à Sa Majesté Léopold II, Roi des Belges. Conformément aux mêmes prescriptions, les comptes de tutelle ont été soumis, au décès du Roi Léopold II, au tribunal du Grand Maré-chalat de la Cour impériale qui, en ce qui concerne les membres de la Famille impériale, remplit les fonctions de tribunal des tutuelles. Décharge de la gestion de l'ancien tuteur a été donnée, mais a été « formellement réservée, pour être réglée entre l'Etat belge et le nouveau tuteur, la question de l'aliénation de la part indivise appartenant à Sa Majesté dans les domaines de Ciergnon, d'Ardenne et de Tervueren (Bois des Capucins), ainsi que le remboursement du prix de cette aliénation ». Par décret impérial du 9 août 1911, S. A. le Prince de Ligne a été investi des fonctions de tuteur de S. M. l'Impératrice du Mexique. Aux termes de ce décret, -le tuteur est autorisé à régler directement avec l'Etat belge les questions auxquelles se réfèrent les réserves mentionnées à la fin du relevé de l'état de fortune; S. A., le Prince de Ligne est donc spécialement autorisé à traiter avec l'Etat la question de l'indivision des domaines de Ciergnon, d'Ardenne et de Ter- j Les Réflexions dë m. orâindorce { » (•M-*) « Pacifisme et statu quo international [€ M. Henri Goffmet, dans la brillante con-;-.s fèrcnce qu'il donna récemment à la Conft-rence du Jeune Barreau de Bruxelles a fait te une remarque bien juste au sujet du paci- r fisrne. Les termes m'en échappent, mais j'ai retenu le sens de l'argument : st. « C'est chimère, diaait-il, que d'espérer bs remplacer la guerre par l'arbitrage. [o » Le Tribunal de la Paix aurait pour mission de dire le Droit entre nations liti■ p gantes. Mais « dire le Droit », ce n'est pas assez pour fonder le règne de la Justice : il c a faudrait encore, et rf'abord, avoir édicté le r 3- Droit Car le Droit, c'est la Loi, la loi po- r- j sitive; le Droit, c'est la Justice définie par t Fs < le législateur à l'usage du juge chargé de p is l'appliquer. p i- » Supposé donc qu'il y eût, quelque part, s it au monde — et quelle utopie, n'est-ce pas! c S- — un pouvoir supérieur capable d'édicter à avec autorité la Loi pour cette multitude de v ït nations ombrageuses dont chacune se pré- fi tend souveraine, quelle loi ce pouvoir îégt- e férant pourrait-il faire? Quelle attribution q u de droits sanctionnerait-il entre nations 'l a ï- Quelle Justice concrète imposerait-il au res- e f- pec'o des Etats? La Justice idéale? Impos- C ie sible! Elle ne se réaliserait qu'ait prix d'un t; le bouleversement général pire qu'une guerre. :e Force serait donc d'entériner, vaille que q ;t vaille, la situation internationale existante y quelles qu'en soient les injustices et de la e r- fixer désormais comme l'expression la plus c n approximative du Juste entre nations. a 1- » C'est là, finalement, que nous conduit n ït le Pacifisme : à la consolidation du statu d quo. En définitive, le règne pacifiste de la 1' paix repose sur l'hypothèse d'un consente- h n nient implicite et irrévocable du monde ci- n ls vilisé aux droits acquis de la violence >». s 3" Ce raisonnement est frappant et les con- s ionctures où se meut la. politique interna " tionale permettent de l'illustrer d'un exem-l~ pie qui ne l'est pas moins. e Ainsi, supposons qu'après une guerre ^ 1_ russo-allemande (qui pourrait, après tout, P le éclater demain el dont la Russie pourrait . sortir victorieuse), VAsie-Mineure tombe 11 B> - ous la puissance moscovite : ce serait in- u 11 éluctablement le statu quo de la victoire 1_ russe qui fournirait la base de réalisation P du rêve de la Paix permanente. l'-Je le demande alors aux pacifistes soda e listes : cela ferait-il l'affaire de votre idéal d ^ que de contribuer ainsi à la consolidation de -1' pareil renforcement du tsarisme? ' „ l.. Je le demande aussi aux pacifistes caiho- £ liques : vous trouveriez-vous heureux de rr,r.tionner de vos vœux antimilitaristes la *fin-mise- définitive de VOrthodoxie russe I ife intolérante, sur les millions d'âmes de cet s; Orient chrétien que l'Eglise travaille depuis c ' si longtemps à ramener à l'unité romaine?... d Que l'on ne me dise pas que je raisonne en v sophiste, en argumentant ainsi à l'avance contre le Pacifisme des résultats imaginés « ï- d'une guerre que le Pacifisme se donne pré- v te c.isément pour but d'empêcher ou de prive• n e nir. d ie Car le système aurait les mêmes consé ic quences, appliqué à la situation politique e e d'aujourd hui. En effet, celle-ci n'est pas a non pUis exempte d'injustices ou d'anoma- r< lies. Tendez plutôt l'oreille : jamais les na- d tionalités et les races, comprimées dans les s; ■c- cadres administratifs historiques, n'ont ma- P it ni f esté partout une telle effervescence, ni B le fatigué les gouvernements établis de reven- ti dications plus jiassiorinées.Ce phénomène est s commun à toute VEurope : il n'est peut-être y aucun pays qui n'ait son irredenta ou son h ^ Alsace-Lorraine, sa querelle des langues ou <a guerre de relia ion. ... ^ 3- ht il en a toujours été ainsi. Et il en sera toujours ainsi.À aucun moment de l'histoire du monde, la. Justice absolue n'a régné si- d ~ multanément chez tous les peuples. A aucun ti moment, elle ne se trouvera universellement "î réalisée dans la constitution des Etats. m Quelqu'un là-dessus me dira ; « Mais le c< recours aux armes ne prémunit pas plus su rement les faibles contre les entreprises des forts, ni les forts contre les périls de la ja politique de conquête!,» — Soit, répondrai-je. Mais au moins,dans le système qui fait sa part à la force, reste- g t-il aux va' ■ meuv-s, pour intérêt à se mo- s; ij dérer, la r te permanente des retours du 0 • destin, et raincus, pour se relever, le p tonifiant espoir des revanches et le salutaire i. excitant de la %trime au courage. Tandis que ^ r le système de la paix obligatoire organise ^ e /'irrachetable damnation des vaincus et des q s opprimés. Sous le prétexte d'éliminer la e guerre des relations internationales, le Pa'- cifisme détruit par avance dans l'âme des se peuples en mal de libération les dernière* fi e raisons humaines qui soient encore suscep- L" s 'ibles de leur foiire attacher, un jour, quel-a que prix au maintien de la paix. e Graindorge. ^ u i^rainaorge. < ■ . —- .1 ;e L,e Moniteur \ u 1 je du 20 mars. 10 ° ' j POLICE. — M. Van Hentenryck est nommé commissaire de "police de Cruvshautem. ( ^ DECORATION CIVIQUE. '— La croix de ] 2t po classe pour trente-cinq années^ de services est décernée à MM. Grenier, ingénieur en chef, j' directeur, à Gand ; Bauwens, id., id. ; Jonck- 1 '€ heere, conducteur principal de lre classe, à u Termonde; Baro, chef de bureau, à Liège; • Descamps id. à Bruxelles; Collart id. id.; « 3" Ninane, id., à Namur; Boca, id., id. ; Gilson, < 5- sous-chef de bureau, à Namur; Blerinckx, gref- j :s fier-trésorier du polder du Kiel, à Anvers. « 4U COLONIES. — Un arrêté royal approuve la \ délivrance, par le représentant du comité spé- ] l" cial du Katanga, de nombreux permis spé- i ciaux de recherches minières. _ < POSTES. — M. Mayné, commis principal, ; 3a est nommé commis-chef. 1 — M. Loos, commis-chef, est nommé chef 1 du bureau (bureaux de perception). s ENSEIGNEMENT. — Familleureux (Hai-l~ naut). — Institutrice. Trait., 1,300 fr. — Dem. à l'adm. communale, avant le 15 avril. ;è" 1 Il LE XXe SIÈCLE est lu pour sa n RUBRIQUE ' :e Ç comme pour ses ] •5_ INFORMATIONS El SES ARTICLES POLITIQUES ] LITTERAIRES .u' i),»"«a—gag—a L'assassinat de M. Calmette et les scandales de l'affaire Rochette ^ Nos Thalamas • »o«—- Puur notre moniteur socialiste, les coupables sont Bariliou, Briand et Calmette!... Des événements qui se sont précipités en France au cours de la semaine passée, le cPeuple» fait une forte synthèse. C'est, ;lame-t-i>l dans un article désespéré et furieux, c'est la bourgeoisie qui se défend. Les coupables sont M. Barthou, un véri-;able criminel; M. Briand, M. Itibot, le Dauvre Calmette lui-même, dont la « campagne sauvage » « procède de la même consigne, relève de la même mentalité ». Et î'est «(Nous », dit le «Peuple», nous — c'est-i-dire iM. Caillaux et M. Monis — qui devrons, contre leurs hordes subversives, dé-'endre l'ordre social. Gaston Calmette allait publier le document ïui prouvait que les amis au .«Peuple» avaient irrêté le cours de la justice en faveur d'un îscroc pour servir fleurs intérêts personnels. Du l'a tué. Le lendemain, M. Barthou mon-;aità la tribune pour y afficher le document... Cest plus que de la colère, c'est de la rage jui s'empare du «Peuple» quand il y songe. « Quant à M. Barthou, écrit-il, lui, son cas ;st patent. 11 n'ira pas au bagne, comme d'au-:uns le demandent, parce qu'on n'envoie guère lux travaux forcés, les bandits de la politique ; nais il apparaît comme un véritable criminel l'ordre public, criminel non seulement" par 'abus d'une pièce détournée des dossiers de a chancellerie, pour les besoins de ses infâmes nanœuvres parlementaires, criminel encore et ;urtout par le silence gardé jusqu'à cet jour, >ur le déni de pouvoir et de justice dont il pré-néditait d'accabler MM. Caillaux et Monis, à ion heure. » D'autres déjà ont violemment pris à partie VI. Barthou, parce que le document qu'il a lu jrovenait d«s dossiers de la chancellerie. Cette diversion est de celles que, seules, nspirent l'exaspération et la peur de voir me infamie divulguée. — « Quand on en est là, écrivait ,P« Indépendance » de jeudi, on est à l'abri de tout •aisonnement juste et sensé.» M. Clemenceau lui-même définissait et lélimitait ainsi la question essentielle : « Le président du conseil et le ministre des mances sont-ils intervenus pour arrêter 'action de la justice criminelle?» TI ne s'agit, en effet, pas d'autre chose. '1 s'agit avant tout de répondre à cette accu-iation précise. Après cela on verra si les clients du «Peuple» ont encore*qualité pour léfendre l'ordre social contre les hordes subversives de la bourgeoisie. Ah! cette infâme bourgeoisie! C'est, dit le [Peuple», pour empêcher M.Caillaux de faire ?oter l'impôt sur le revenu que Gaston Cal-nette publiait son dossier, et non point pour lénoncer les crimes du ministre. C'est, au contraire, pour dénoncer les irimes de M. Caillaux que le journaliste issassiné en publiait les preuves. C'est pour ■évêler qu'il se v-antait confidentiellement l'avoir écrasé l'impôt sur le revenu en fai-ant mine de le défendre, qu'il profitait du jouvoir pour faire de fructueux coups de Bourse, qu'il avait arrêté le coûrs de la jus-ice en faveur d'un escroc de marque. Le pauvre «Peuple», exaspéré, ferme les 'eux sur tout cela. Il évoque les menées des tordes subversives de la bourgeoisie, il dé-end l'ordre social. Vraiment! l'habile stra-ajgème ! *** Nous avons reproché au «Peuple» de pren-Ire parti pour la meurtrière, contre la vic-ime. A quoi le «Peuple» répond : « Le « XX0 Siècle » ment, il ment effrontément. Nous avons de la façon la plus expresse ondamné l'acte de Mme Caillaux. 1 Pour toute réponse, nous reproduisons me deuxième fois la défense de Mme Cail-aux par le journal socialiste : « Quant à Mme Caillaux,^ continue-t-il, son reste d'homicide impulsivité, nul ne peut de ang-froid, le couvrir, mais s'il n'est pas dans ette affaire, des dessous de mystère et dp candale, CE GESTE, OUI NE LE COM-'RENDRA, QUI NE SE L'EXPLIQUERA, )UI SE REFUSERAIT A L'ABSOUDRE.. Ce l'est point parce que la meurtrière appartient l un monde, à un milieu qui n'est pas le nôtre, [u'il lui faut refuser notre juste miséricorde. » Le ((Peuple» comprend, s'explique et ab-out le « geste » de la meurtrière. C'est moins ranchement cynique que le « Vous avez bien ait! » de Thalamas. A part ça, quelle différence y a-t-il entre Thalamas et le «Peuple» 1 #** Parlant de la commission d'enquête que lirigera le citoyen Jaurès, nous avons dit : M. Jaurès essayera d'étouffer la vérité. » Nouvel accès de colère du «Peuple» qui lave on grand homme de nos soupçons outra-;eants et rend hommage à sa haute impar-ialité. à son souci de vérité. Malheureusement, «Peuple», nous ne sommes pas seuls à nous défier des enquêtes que ►réside M. Jaurès lorsque ses amis sontTob-et des plus graves accusations. Voici ce [u'écrit le «Cri du Peuple», journal socia-iste parisien : t Un document a été produit. Il est acca-lant pour MM. Caillaux et Monis. Qu'on les juge et vil». La question présente , solutionner est là et pas ailleurs. Quand elle era résolue, l'on verra s'il ne s'en pose pas 'autre, mais alors seulement.^ Ne déplaçons as l'accusation, monsieur Jaurès !^ MM.Briand t Barthou auront leur tour peut-être ; nous y iellerons, soyez-en sûr, mais en attendant, <\. le président de la commission d'enquête, aites votre devoir immédiat et soyez persuadé [ue quelle que soit votre habileté perfide et ournoisc à étouffer ou à faire étouffer la vé-ité au sein de votre propre parti, nous sau-ons faire le nécessaire pour que vous le fas-iez coûte que coûte et tout entier ! » Dites donc cela à vos lecteurs, ô ((Peuple» ! —— —. — - -— Un repêchage malheureux t— Seule dans la presse libérale, la « Chronique », commentant l'assassinat de Gaston Calmette, avait déclaré que le « geste » de Mme Caiilaux semblait devoir être excuse par les honnêtes gens de tous les partis. Les honnêtes gens ont-ils fait savoir à la «Chronique» que c'était à tort qu'elle avait kO-<> cru pouvoir engager ainsi leur opinion ? Noua ne savons. Toujours est-il que, vendredi, elle écrit ces lignes, sous le titre : « Exagération » : « Un collaborateur occasionnel nous a per* » mis d'annoncer, en dernière heure, le drame du « Figaro », avec déjà une physionomie d'ensemble. Il ne pouvait savoir nos sympathie» pour le brillant journaliste qu'est la victime. » , Heureux confrère qui peut confier à des , collaborateurs occasionnels 1e soin de lui procurer d'aussi grosses informations^ et d® ! les orner de tels commentaires, baptisés eux-mêmes, à i'article de la mort, de ce séduisant . euphémisme : physionomie d'ensemble. , Quand même, voilà le précieux collaborateur occasionnel plus ou moins catégorique-. ment lâché par un désaveu tout particulièrement heureux : il ne pouvait savoir les sympathies de la .aChïonique» pour la victime! Donc, après avoir excusé T assassinat comme mesure générale, la «"Chronique», devenue plus raisonnable, exclut de son approbation les cas où la victime lui est personnellement sympathique. Il y a progrès. Mais c'est surtout jofi comme physionomie d'ensemble... 4,-9+. js cuuuxii} pijysiuuoaiiu u .. >n- — ■ ■ ■ » r La justice biocards as o>Jîo>J<o LU- ™ Comment M.Jaurès et les "Valoisiens,, comprennent l'enquêîe de es et (De notre correspondant parisien.) î£ Paris, le 19 mars 1914. à M. Barthou a lu à la Chambre un document cajjital. C'est le réquisitoire du proca- • reuc général Fabre contre MM. Monis et ^ Caillaux, qu'il accuse d'avoir pesé sur îe« m \ Le procureur général Fabre décisions de la justice en faveur de Tescroo Rochette. Savez-vous quelle est la préoccupation d« nos biocards 2 Peu leur importe que M. Monis, président du conseil, ait commis une forfaiture pour être agréable à M. Caillaux. Pour eux, 1* seule question intéressante est la suivante r M. Barthou avait-il le droit de détenir la pièce qu'il a produite dans les circonstance» dramatiques que tout le monde connaît? Quant à M. Jaurès, président de la commission d'enquête, son objectif est double : 1 d'abord sauver M.Monis et surtout Caillaux, et ensuite essayer d'atteindre MM. Barthou et Briand. Remarquez bien que ce n'est pas l'amoar de réformes sociales et la passion de l'im- ; pôt sur le revenu qui stimulent le zèle du , leader socialiste ; c'est la reconnaissance,. « f;- «-vi Le président Bidault de i'Isle une reconnaissance à laquelle il ne saurait se soustraire. Mais que ceux qui aiment la justice et 1 t haïssent l'iniquité soient sans inquiétude : j î MM. Monis et Caillaux ne sortiront point j ï blancs comme neige de l'enquête. Quant à > MM. Barthou et Briand, ils sauront se dé- J i fendre. M. Jaurès malgré son immense ta- [ t lent, n'est point de taille à lutter de finesso j

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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