Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 05 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/rv0cv4cz7p/
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22 ANNÉi — Série nouvelle Le numéro : 10 Ceatimes (5 CENTIMES âU PSONT) BÉDACTION & ADMIN1STRATIOÎ Jïto m it la Bouse — LE HATRE Téléphone : Le Havre n' 14,Oi Directeur : FEMAKD ®EA7 fcvtes tes communications concerna, la rédaction doivent être adressât a8*',rue de ta Bourse, Le Havre* LONDON OFFICE: 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE l'iàa aar&i'Sd-S Sfi#* wps* *«s-x<si=s srs>■S- ai ■ §~§ Y VI1U1 VUl %J l'Jiui Jt/*v ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par moto. » 7 fr. 80 par trimastr* CitSlstopre.... 3sh. 6«i. jrer ratt*. » .... Tsti.ïtf.par trlmmfp-filtras ps)*.. t!3, :a*r ®»l • . 8tp. » par trlmMtri PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration )urn*l au Havre ou à Londres Aanonoos 4* page: 0 fr. 40 la ligne Petites mnonoes4* page: 0fr.30lallg.ni Les petites annonces sont ègalemen; reçues à ta Société Européene d& Publi rn rnm deln. Vir.tnire:. Paris. fTUÎ et Conseils de Hetlande L'ESCAUT Le Niewwe Courant, journal hollanda prétend avoir reçu, louchant la gra mieslion de l'Escaut, les confidences d citoyen beige, flamand, flamingant malheureusement anonyme, qui représi tenait à lui tout seul, si on le croyait s Wole, tous les flamingants de notre ga, D sulfit de publier les propos que lai pila feuille holartdaise pour faire aipparal le caractère imaginaire de ce prêter Belge. Nul doute qu'il ne soit sorti fa armé, telle la Minerve de la mytholog du cerveau des Jupiters d)u Nieuwe Ci La question de là liberté de l'Esca selon lui, doit être envisagée et résol mon pas en fonction de l'intérêt de la E gique, mais en fonction dE l'intérêt de Hollande !... Traduisons, pour l'édification de nos 1 teurs, la conclusion de l'article de la feu? hollandaise (Nieuwe Courant du 19 avi Ocihteadblaâ) : « Quelle est l'opinion des Flamingants à gard de 2ette question ? Bile est facile à dédi de leur attitude envers toute la politique te e'. de leurs déclarations au moment des dét eut les forts de Flessingue. 1) Le pasage en raison des traités de garai n'est légal que si la situation internationale la Hollande n'en est pas rendue plus rtiffk En tout cas ce droit n'est réconnu foi*mellem dans aucun traité. 11 n'est pas absolument in pensable pour une Belgique neutre. Et une 1 lande forte resté la première condition poui développement de la culture hollandaise, mi en Hollande. 2) Tout droit de passage élargi n'est pas (' rable pince qu'il présuppose un abandon d< neutralité et parce que rien ne donnerait force plus grande aux influences francisante « unifiantes » au sein du gouvernement b que le fait d'une participation à ce qu'on pelle la politique mondiale. » Le Ciel nous garde de discuter en ce î trment cette artUqiue question de l'Esc! qui fit couler, depuis plusieurs siècles, flots d'encre aussi tumultueux que les f du fleuve lui-même aux jours de gra' tempête. Notre seul dessein est de ft admirer la candeur diû Nieuùie Coure. •oi se flatte de faire passer pour u® Bc authentiquas un citoyen préoccupé pm paiement sinon uniquement, on face d problème de cette gravité, non pas de I iérêt de son pays, mais dé l'intérêt di nation étrangère. L'affaiblissement év tuel de la Hollande Unquiète affreiisenK Mais l'affaiblissement de la Belgique laisse indifférent. Que la liberté de l'Esc affranchisse nos p:lotes, nos navires, commerçants et nos industriels : peu chaut. Qu'elle nous épargne désormais, cas d'une nouvelle guerre, une gène de t les instants et ries humiliations de tous joiuirs : c'est le cadet de ses soucis. D les balances de ce prétendu Belge, la pi péirité et la sécurité d'Anvers ne font équilibre au « développement de la cuit hollandaise »... Le Nievwe Courant insulte gratuiterri tes Flamands et les flamingants en n tant dans la bouche d'un d'entre eux propos que tous les bons patriotes juger sans indulgence. LES ALLIANCES D'autres journaux hollandais prodige les conseils au gouvernement et au pei belges, ci Jamais le peuple flamand ne s portera, disent-ils 1 idée d'une alliance la Belgique délivrée avec la France et 1' gleterre. » Il est permis de se demander quels tr Lon.t nos confrères à parler tous les je au nom du peuple flamand. Le peuple mand n'est pas en Hollande. Il est en gique, captif, affamé, fier, indompta Quand le moment sera venu, indissolu onent uni avec ses frères wallons, il d en tant que partie intégrante de line sLhle peuple belge, s'il veut que la Belgi enfin, purgée de l'envahisseur reste is ou non dans une Europe où la paix n a pas éteint, loin de là, tous les loyers guerre. Pour former son opinion, c esl l'intérêt national qu'il prend! a conseil, r en avons la certitude, de l'intérêt nata ■uniquement. La Belgique obligatoirement neutn vécu. Et» dehors de l'M-lemacne, on 1 compter sur les Ndix doigts de la main Européens encore persuadés de l'effies éa chiffon de papier diplomatique ] préserver désormais notre pays de l'ù «on. et de la ruine. Libérée de la neutra cause principale de ses malheurs, en m temps que du Prussien, h quel parti se : géra la Belgique ? Encore une fois, au p que lui conseillera l'intérêt national. A' tages et inconvénients de l'isolement, a1 tages et inconvénients d'une alliance, pèsera les mis et les autres libremen souverainement, excluant, on peut en sûr, une éventualité, une seule, à sa en rapprochement, sous quelque forme ce soit, avec l'ennemi qui nous a martya Jusqu'à l'heure lointaine où les util souvenirs de l'invasion que nous nous mettons pour notre part d'entretenir p sèment, seront effacés des mémoire; peuple belge n'aura qu'un ennemi : 1'-mand. Il ne craindra qu'un péril : la r tition de l'agression allemande. 11 se viendra de leurs espions et de leurs b reaux. Pour se garantir de cette peste, i se protéger contre ce fléau, quelle ser meilleure digue, le cordon sanitaire le efficace ? Ainsi se posera le problème. Ainsi pose-t-il à présent pour les Belges qui s frent sous la botte du Prussien et pour Belges qui se battent sur l'Yser. Lien; religion oii de classe, petites et.-grai habiletés, timidités des mis, «ippréliens des autres : rien de tout cela ne pèsera lement le poids d'un fétu de paille dan jugement de la nation libérée et de l'ar .victorieuse. Fernant! MEURA Le général Joffre passe en revue deuxdivisionsbelgt ÎS, - ■ ■ IKW— ' « i IL LES DÉCLARE DIGNES z DES MEILLEURS TROUPES D | ALLIÉS du mt L© général Joffre, qui n'avait pas en je, eu l'occasion d'admirer nos vailla )u. troupes, a tenu, il y a quelques jour les voir. ut, Quelques régiments défilèrent devau Roi, la Reine et le glorieux chef de l'aa el_ française, le jour anniversaire de la la tuifie de St-eenstraete, où notre 6" diivi se couivrit de gloire. gc- Le général Joffre .lômira fort l'a lie martiale de nos soldats et il en félicifi al vement nos souverains. A plusàeuTs reprises, il se déclara plus satisfait de sa visite et se plut É i's. olarer que les unités qui avaient mai vré sous ses yeux peuvent se comparer igc meilleures .troupes des Alliés, a'is 11 les félidja aussi du brillant fait d'at dont elles fêtaient avec un légitime orj ,[jc l'aimiversairô. je De nombrevix offreiers et soldats i ile. raient les déetirations que leur vail] eut conduite sems le feu a Steenstraete flis. avait values. Comme plusieurs de ces loi- tinctknis ont été publiées sans l'indic! . le précise de leur root,if glorieux, ce sera .•ne dre justice à ces braves que d'en rap] icf fa liste : ési- Officiers de l'Ordre de Léoyold : le ' la nel Lotz et le major Borremans, des gJ une diers. 5 et Officiers de l'Ordre de la Couronne îlge rraajors Donies et de Callata.y, des gi •T- (fiers. Chevaliers de l'Ordre de Léopold : lei pilâmes commandants Hainaut, Bra: no- et Loche, de la G° D. A.; les capitaines Mt, mandants Etienne, De Grox, Delbrassii des Cornet de Ways-Ruart, des grenadiers ots capitaine Delfosse, le médecin Dehvarc îfl'e oaiporal Pletincx, le sergent Van Orsh ne et le soldat Penninckx, des grenadiers nt. Chevaliers de l'Ordre de ta Couror ■.o'e les sous-lieutenants auxiliaires Piett ici- Touidy, le médecin auxiliaire, Nérincx un soldat Vandersmissen, des grenadiers in- Chevaliers de FOrdre. de Léopold 11 me soîdats Lardinov, Goffîn et Gehuy, le en- ron Bcvulanger et le caiporal Donck,'des :nt. nadiers. le ^ Le Japon et !a guerr on 1 ,,0<(—" 'us LA QSJESTION DE L'ENVOI DE 105 TROUPES JAPONAISES BISCUTÉ1 lns. TGK!!3 ■os- pas La. presse de Stocktiolin publie d'inl ure sajites nouvelles aiu suijct de l'env troupes jn^ponaises en Occident. gnt L(! député Jarnagiu a edmaaadlé, au 1Rt- de ta commission des affaires étrang (les ' aa oom^ Okuma, s'il était vr-ai, comn l'annonce, h Tokio, qo» le Japon s'étai claré prêt à expédier un corps d"homar tnre de symbole. Le représentant du gouvernement dé ne rien pouvoir dire à propos des néa tions a^luellement en cours avec la Fi et l'Angleterre. ont A la question du député Jamagu, qu ,pte manda si: le déplacement du régiment up- gard'e de Tokio à Nagasaki était en rai (le avec ces pourparlers, le gouvememeii ^.n- fusa de répondre. ,res ' * ors S LESFAITSDUJOl Ide- ■ .. i;-o« ira, l"'1" La réponse de l'Allemagne à la nol Si® président Wilson à dû être remise i ' dit une dMpéche de Berlin, à M. Gé line inlorma-tion officieuse publiée pi (:c Gazette de Francfort disait mercredi <Je ce sera une décision lourde de conséqut qui sera prise dans ta rédaction de l mai ponse à la. note américaine, après , soigneusement envisagé le point de s ® des personnalités responsables, mém 'eut celles qui ne le sont pas formellement. -.r tvwwvrvwv) Cite .our Des troubles sérieux ont éclaté le l®1 iva- à Berlin. Le député Liebknecht a été a lité, à cette occasion. îme wwwvwtvw '£131- arli Le projet de loi sur le service gé .an. obligatoire en Grande-Bretagne a été ,an_ à mains levées à la Chambre des comn. 0lle en première lecture. On prévoit que l et entrera en vigueur à la fin de la seti Air(. prochaine. rojr Signalons, comme un indice du n que nient complet des esprits chez notre A ■is<5 un manifeste en faveur du recrute eux la"cé, quelques tours avant le dépû pro- nouveau projet de loi, ■par la « Ligue i ieu- nale des travailleurs britanniques » et , le notamment par l'écrivain Wells. v'lie. Le secrétaire. d'Etat: pour l'irh épé- M-, Birreî, a donné sa démission, qui ,ou- suivie sans doute de la démission de xi,r- sieurs fonctionnaires du qouvernemei >our landais. On a beaucoup reproché (i. .1/. t ]a rel et à ces fonctionnaires leur mol] jlu8 sinon leur imprévoyance à t'occasio, l'émeute des Sinn-Fein. SC fcVtWW>'WtV °Jlf" On annonce que le président du ce les du Monténégro u donné sa démission 1 de télégramme vient d'apjyelcr auprès d: ides Nicolas M. Radovitch, délégué à Rom on s ^ S6-U- s le — Gabriel» Principe, le meurtrier d( mée chiduc d'Autriché, atteint, de tufcerculos rait sur lo point de mourir. Il n'avait pi condamné à mort, ayant moins de 20 ai If. moment- de l'attentat de Sarajevo. É! ! Un premier mai 3S mouvementé à Berli lin meeting et une émeute ES Le Épine LibiiKneGut a été arrêté On a reçu dans les pays neutres une < pêche laconique de l'agence Wolff qui lais deviner qu'il y a eu des troubles sérieuj Berlin le 1" mai. La dépêche jlit que « qu ciore qugg curieux Se rendirent sur la potsdam nte® platz. Le rassemblement du public fut d â persé par la police et des arrestations < été opérées ». ' ?e Les nouvelles reçues on Suisse comp roee tjcut cette information. Il y a eu le lQr n y3-" à la Potsdamerplatz, à 8 heures du se slon un meeting auquel avait été convoquée population des faubourgs du Sud. Ce m Hure tj.ng a provoqué 1 intervention de la poli L VI" ce qui a déchainé une émeute. Plusiei meriKestants ont été tués. des Parmi les manifestanis se trouvait le a1®" piuté Liebknecht ; il a été arrêté. KBU~ Ces événements ont eu une telle gra\ au® qœ l'expédition des Jonmaux allemands Danemark, en Hollande et en Suisse a ■mes interdite. »ueil LES EMEUTES DE LA FAIM rbo- an.te II y a eu en outre, le 1°' mai, une baga leur flans la halle, d'un des principaux march 'fis- ujue dame revenant do Berlin, et qui y ttion assisté, a raconté cet incident dans >eîer terrfies à la Gazette de Lausanne : « Furieuses de la hausse du prix dles d rées, Les aeheteuses se saisirent des pc colo- mes ge terre ,des tomates, des choux-llc enft- et en bombardèrent les vendeuses et la lice. 'es „ Un magistrat, accouru pouir rétablir enfl- tranquillité,' tiarangua les perturbatrk et du haut d'une ohaise où il se hue s ca- crja . „ comment, vous, les femmes isme Uélros de Hiindenburg q,ui affrontent fa ni Mm- pour la patrie, vous nous dormez un pa îe et spectacle. Vous ne savez pas supporter ! je tre part de la souffrance commune , | e, te tout auteurs la vie est encore plus ch oven qu/jej et q1Ie feriez-vous si les Kusses, lifeii dêtre retenus au delà de nos fr ne • l.;»>res, étaient ici à Berlin ? » î et „ \ ce m0ment, une voix de femme coi et le la parole ù l'orateur i. Nous aurions <ie c manger, clama cette voix, et peut-i : les moins cher ' » « Oui, oui, oui ! » crièi ctaa- plusieurs voi". Sre- „ Décontenancé par cette apostrophe par les cris sauvages qui témoignaient l'approbation de la foule, le magistrat c g cendit de sa chaise et disparut. » OU L'« ORGANISATION ALLEMANDS EST EN DEFAUT... ■s * Le Lokal Anzeiger du 2 mai constate les manifestations contre la vie chèie s ères- très fréquentes depuis quelque temps, t >i de environs de Piques, le ravitaillement viande d» certaines régions a été com sein tement suspendu. Le journal ajoute qui ères, gouvernement n'a pas su empêcher ie on plus graves difficultés de se produire et t dé- subsister encore à l'heure actuelle. Mal ses à les lourdfes peines édictées, la spéculai a fait tripler le prix des vivres. îlara « Ce sont là, ajoute l'organe gouwei ocia- mental, des manœuvres honteuses a ance quelles, par malheur, le gouvernement pas pu porter remè/le. » i de- Ainsi la situation est critique, parlicu 3e la rement en Prusse. Un médecin brésiliei iport un diplomate sud-américain, qui vionn t re- de passer deux ans à Berlin et n'ont qu cette ville qu'il y a une quinzaine de joi viennent d'affirmer à. la Gazette de L > saiine qu'il » a eu à Berlin, à leur conn sance, au moins cinq émeutes de femn r n et' qu'en une occasion on dut recourir ; I mitrailleuses. J *■' Les personnes qui, venant de Bel' disent ne rien savoir de ces émeutes, i vent, disent-ils, vivre très retirées d e tju l'un ou l'autre quartier exceptionnellem eudi. ealme. rard. Selon leurs déclarations, le moral a tr la nuand a beaucoup baissé depuis quelq nue mois. Le peuple, mécontent, se plaint •.nces n es' soutenu) que par l'espoir de la vict< I rg. prochaine. Au premier échec, ont ajc moir ces deux personnages, succédera l'effonï vue ment final. e Voilà les premières consolations et premières vengeances des Belges opprin Ruinés et écrasés par l'ennemi, ils rest iitébiianlablemoni. fidèles à leur roi et à 1 ' mai gouvernement. Les te vainqueurs » de l rrêté lin, au contraire, voient se lever contre uni peuiple affamé sur qui les paroles d poir et de confiance ont chaque jour me de orise. léral. c'est la revanche qwi commence... vote unes ^ Mes listes de prisonnier! ment nwvi «wviv t du utlio- L'accueil fait par le public ù. la liste, signé prisonniers que nous avons publiée nagu a montré qu'elle répondait à Un b'es< Bide, Pour satisfaire au désir qui nous a été sera primé, nous nous sommes vus obligés plu- procéder à un tirage supplémentaire II ir- tirage esl naturellement réduit et nous. p,ir. nageons tous ceux qui désirent se proen esse cette brochure. <i nous envoyer sans rel i ric leur souscription. Rappelons qu elle contient, en VIA'i QUATRE PAGES DE GRAND FORM. le s noms de quelques milliers de militai nseil belaes dont les noms sont compris' entre . Un lettre A et DUT inclus. i roi Cette brochure, d'un si grand intérêt », c. tes Belges, sera expédiée franco, contre l' v0i de 0 fr. 60, en un Obss postai, au bur< du journal, rue de îa Bourse, 28 ter, i l'ar- Havre. t1, se. Pour l'Angleterre, les demandes doit i être être adressées à mire London Office, ls ail panton Street fLei-"=*si- Square) Loni S. W. Joindre S pence. "Le sais conl6, lis cnDini {) Dilreu encore SGitceu iiseMpirl'Hei àl'AHeijieiéiomlip" UN ARTICLE PÉNÉTRANT lé- D'UN JOURNALISTE REPUBLICAIN SUR L'ESPRIT D'UTOPIE el- ET SES SURVIVANCES sr- —o— is- >nt Commençant à étttçlàer, dans la Gazette de Lausanne (numéro du samedi 29 avril), •lè- les transformations extraordinaires que l'a lai guerre a opérées dans les façons de priser ir, de l'Angleterre, M. Georges Batault riap-la pelle quelles furent, jusqu'à la veille des ee- hiostilités, les utopies dont se nourrissaient oc, la majorité des Anglais. krs Notre confrère suisse cite, à ce propos une réponse recueUtôè en février 1914 par ié- iM. Jean Pélissier au cours d'une enquête menée dians les milieux politiques du Royaume-Uni. Cette réponse émanait de lord Couirtey of Penwith, grand seigneur été libéral et pacifiste notoire. « On parlait d'une guerre possible avec TA»© magne : — Ah î oui. la crainte de l'Allemagne, dit lora Courtney ; c'est une crainte cinmérique. L'aii© ês- magne ne songe à faire la guerre à personne _ a pas plus à l'Angleterre qu'à la France. L'Aile -!es magne veut la pnix pour développer son com merce et son industrie. » cn" Comme réminent journaliste insistait sur «c.-tains événements récents qui lui faisaient crain s dre une gusn'e, malgré les paroles rassurant P * de son interlocuteur, celui-ci ajouta * .I — Sait-on bien îhe.z vous que l'Angleterre n'est pas alliée à la France, que l'Angleterre m se battra jamais contre l'Allemagne, que si vou; ^ miles la guprve, vous serez seuls à vous battre car la Hussie. elle non plus, ne vous sera cTau cun secours ? n ' Pour terminer, îe nôbîe lo-d exprima une di C"' ' . d hui, malgré tous les démentis d'une cruelle ex péciewie. certains ccr.ei.ux u numanikvires im pénitents : . t — lï faut laisser S i'A(Jmiagne le temps d'îvc ipa Iuer daiis un sefts plus déinioeràtique. Il faut al U"i tendre encore quelques .-înriéos. Le jour n'est pp. lire loin où tout poun-a s'arranger sans effusion d. eut sang. » | Maintenant 1e sang coule, maïs combx-n nom et breux encore sont ceux qui .w fient pour l'av de nir à l'Allemagne démocratique. La ,cçnn d'-es- i îïiits est lettre .nortc pour tous les utopis'-'S d--j neutres et alliés : quant aux Allemands, r semli'cu avoir l'ulop'e plus ; 's s( ■. » çoife hit. d'exploiter à leur hénéfl c lis ■ bru s'j.timents » des illusionnistes.' > pie Car, il reste des illusionnistes et en Angle ont terre lord Conirtney est au premier rang d tux ceux riiiii entretiennent, leur mal. N'est-ci en pas lui qnii, le 11 avril, h la Chambre d-e; >lè- tords, adjurait le •)' • -rnement anglais d< : lé renoncer à la lutte '' "on^miqne contre l'Ai les lemagne ? Ce germanophile impénitent in de -roquait en faveur a» ses clients... t'intérè gré de la Belgioiu© que la destruction de l'Aile ion miagne condamnerait n ta mine. Lord Court n.ey justifiait ainsi, sans le vouloir, les re ne- vendications des Belges qui croient auss ux- que la clientèle rhénane est nécessaire i n'a l'a,venir d'il port d'Anvers et qui voient dan: ce fait uns raison de plus pour assurer à li lié- Belgique, o'ii côté de l'Est, la barrière qu i et lui est indispensable. ont Comme le dit M. Batault, les Allemand-itté s'enupressent d'exploiter h leur bénéfice le: irs, sentiments des illusionnistes du genre di au- lordl Couirtney. Les journaux d'Outre-Bhii lis- ont loué abondamment son discomrs et le: les, feuilles embocliées de Bruxelles leur on ittx îi.aUafeiienftynt fait écho. L'Information, qui les moines de Maredsous ont' si propremen lin, iMOttcbée, n'a pas craint d'écrire en tôle d» loi- son numéro du 23 avril que lord Courtne; ms iavja.it donné là « une bonne leçon die patrie! ont tisme pratique à certains Belges qui, aveu gliés par la haine et la rancune, voudraien lié- plonger notre pays dans des malheurs du ues râbles pires . que ceux que nous avon: é et subis n. 'ire Ce certificat de patriotisme délivré dan: uté la Belgique occupée par le journal d'ui Ire. fonctionnaire autrichien-dit assez quels in térÊ'ts servent, •r(onsei»mmerit ou incoins-les ciemment, les utopisies et illusionnistes d« iés. l'école de lord Courtney. Dieu merci, ce: ont illusionnistes ne représentent plus en An enr gleterre qu'une infime minorité et l'Aile 1er- magne, par son mauvais coup irlandais ;ux vient d'ouvrir encore bien des yeux dans li 'es- Royarane-Uni. ins • En proie à un idéal pacifiste'et ultra-dém-craliqiin, écrit ' encore M." Batault, le gouvern-—. ment libéral et, derrière lui, la plus grande par lie du Royaume-Uni, sens disiinclion d'opinion a suivi une évolution particulière que Je dier obérai ii déterminer plus tard. Mais il s'e-„ trouvé que par suite de certaines contradiction E) entre l'idéal poursuivi et les nécessités pressai! les de l'histoire, ces dernières étant partiel'e ment sacrifiées à celui-là, la Oranidc-Rrcta-gri s'est trouvée dans un état- d'inférioriié psveholo '. gique et matérielle au moment où la guerre es ere venue la surprendre au milieu de ses luttes po l,n- ïiliques. e-':- L'idéal dont lord Coui'tnev s'est montré le dé ~,e fenscur intransigeant a mis la patrie en péril. te ern' Instruits par cette terrible expérience, les ,fj patriotes de ton» les pays alliés sont décidés à ne pas permettre que cet idéal les ,r empêche de prendre les garanties néces yr' saires pour l'avenir. res '* AU FRONT BELGE W/WV.Wvvw fgu violentes actions d'artillerie Le 3 mai; —■ Les actions d'artillerie l'écipro ques ont continué durant toute la nuit dan: 21 la région de Dixmude, nour reprendre ave: j ' violence. Cet après-midi le bombardemen a perdu de son intensité. 11 SERVICE DSUGATCQŒ Et) MGLSîERf Il a été Yoté en première lectnre à mains levi par la Chambre aes Communes L'Angleterre vient de.répondre aux t< tatives d'intimidation de l'Allemagne, votant le service obligatoire pour les ho mes mariés. M. Asquith a déposé mercredi sur le 1 reau de La Chambre des Communes le p jet de loi militaire. En voici les princi] les dispositions : « Tous les hommes, mariés ou célibat res, entre 18 et 41 ans sont astreints service militaire. Tout homme âgé de plus de 18 ans se soumis à l'obligation, militaire et la loi sera applicable trente jours après avoir votée par le Parlement. Les jeunes g( arrivant à leurs 18 ans, seront cotnvoqi trente jours après leur dix-huitième an versaire. Les soldats arrivant au terme de k congé seront maintenus sous les drapea Ceux ayant quitté l'armée et qui sont â{ de moins de 41 ans seront rappelés. Les exemptions médicales accordées puis le mois d'août 1914 seront revi-sées. ] certificats d'exemption seront valables s lement deux mois. Le gouvernement a l'intention de con tuer un corps de réserve spécial dont membres seront employés à des travaux vils, mais pourront être immédiatement • corporés dans l'armée si c'est reconnu cessaire. Les hommes appartenant à un corps po • ront être transférés dans un autre suiv les besoins militaires, n La Chambre a adopté à mains levées . bill en prem'ère lecture/ j La seconde lecture du projet de loi a fixée à la séance de jeudi. Au cours d'un meeting tenu par le yy > ouvrier- il ia été décidé que les memh ; du pp^rti appartenant au Parlement serai libres de voter il" T'entendront ! s<ujet du bill relatif au service ol>1;rr^ ' La m:nçrité ultrasociaLste, à la tête de , quelle se trouvent Ramsay MardonaJd ^ Snowden votera, sans doute, contre le j: jet goiivèrniemental. Par contre. lr»s t ministres travaillistes et les autres m bres ouvriers faisant p rt-ie de la ma.jo patriotique, donneront leurs voix au gou" - nement. Le groupé de Sir John Simon s'opnos» 5 croit-on. il l'adoption du projet, miais 3 groupe ne compte guère plus de 40 voi: /Les nationalistes irlandais s'nj>stiendr< On peut donc présager que le service néral et obligatoire sera voté sans gra 5 opposition et pourra être transformé en Comment M reponssée iS la dernière attaque allemande ,ss an nord de Dixmude j L'affaire fut chaude, très chaude qui eût j m" pour théâtre les positions belges au nord da ' en Dixmude et qui fut brièvement relatée dans 1 m" le communiqué officiel de l'état-major belgs du 2 mai. IU" Voici, sur cette affaire, quelques inloitoa» r0" tions. >a- Pendant la nuit, un brusque orage de gros. se artillerie allemande se déchaîna. Pour se ai- faire quelque idée de sa violence, il sulfe» au de savoir qu'au cours de l'action, l'ennchj tira quelque 20.000 projectiles. Ce qu'il c|i- J ira vient de louer le plus, est l'admirable saj-. / lui froid des troupes belges. Nu! ne s'émut? i ité cette grêle d'acier et d'esplosifs et on se g l\ "ns da bien d'y répondre nerveusement. On ' !és tendit sagement que l'événement se dessi (I I ni. Au petit jour, l'infanterie ennemie bol ^ | de ses tra.ncliées ; la vague d'assaut ' ^ ,ur battre les postes belges à l'est de l'Yse -,(i jx en submergea trois. Déjà les Allemands fj 1 rés laient crier victoire, lorsque le comnuin -4 ' ment belge, enfin fixé sur l'intention de h s-' i j- nenri, ordonna la contre-attaque. Appuyées p- pair le feu ardent et précis de leurs canons, ' les troupes beiges donnèrent un furieux coup da boutoir, heurtèrent l'assaillant, les boçs- Ij ,. roulèrent, lui reprirent les tranchiees où dejfe n s'in-stallalt et lui firent prendre la fuite. Lee • Allemands abandonnèrent de nomtoreux j"" blessés et une grosse centaine de pnsoa- ^ n6~ niLeSs soldats belges firent preuve en çettft i occasion des plus belles' qualités militaires, ur- paul G. mt in f le ARRESTATION DE M. WÀOTERS été directeur du « peuple » )X>({ rti Les Allemands ont arrêté et jeté en prï-res son à Anvers M. Wauters, ancien député ent socialiste de Huy et directeur du « Peuple », a,u de Bruxelles. M. Wauters avait essayé de passer U Ia; frontière sans passeport. et ro- : » » s En Hollande ,'er. —MO« 5ra, LE PROOES DE */!. SCHROEOER ce t. Le ministère public a interjeté appel dê mt. l'arrêt nrouoncé par la Cour d'Amsterdam, gé- acquittant M. Schroedsr. rédacteur en chef nde du « TelegTaaf », qui avait été inculpé d'a- loi voir mis en danger la neutralité hollaai- Eli ILI> ^ÊL ILto, 1£a-, E, ai esiialt bbîiI il iiMkieis t iWVWWWWVWVV\WVUWWVWVV\W ON RÉCIT DE Lâ VIE DANS LA C»PIT«LE nnn 15 si nnna Binf rurt uii s ern i Comment vit-on. vraiment à Bruxelles ? i Dans quelle atmosphère ? Dans quelles conditions économiques ? L'admirable cité ; Contimie-t-slle à se dresser, de toutes ses î forces et de toute son âme, contre l'occu- ! pant ? N'y a-t-il point de défaillances ? i — Non, il n'y en a point. Bruxelles reste ; Bruxelles, la ville des libertés et des fiertés t nationales, no-as a dit une personne qui y i vécut jusque dans les derniers jours et qui t la connaît bien pour y être née et ne l'avoir : jamais quittée jusqu'ici. • Et voici le récit qu'elle nous fit de l'exis- - tence actuelle dans notre capitale : t Les nouvelles de Verdun s — Verdun fut un coup terrible pour les Bruxellois. Lorsqu'un peu partout, nous ; vîmes placarder la petite affiche bleue, --i couleur des informations sensationnelles, . — annonçant la prise ilu fort de Douau-mont, — « clé des positions françaises » — . ce fut de la stupeur et bien des yeux se J mouillèrent de larmes et d'angoisse. Puis, ce . fut l'affiche blêue, — ce bleu atroce qui nous faisait mo.l, — annonçant la prise du fort de Vaux. Tous les doigts aussitôt cher-1 chaient sur la carte l'emplacement de ce fort et il semblait que tout fût perdu. Mais l'affiche bleue ne resta pas longtemps collée aux murailles. Il vint des afficheurs qui . la grattèrent : alors Bruxelle= comprit et . ce fut une joie immense. Verdun était bien . une défaite allemande. « Vous me demanderez pourquoi Bru-t xelies, qui reçoit des informations neutres, i qui peut lire tous les communiqués, s'enfiè-. vre ainsi. C'est que les premières nouvelles - sont toujours allemandes et que nous cori-; tinuons à être inondés par le flot des . fausses nouvelles dans quoi, au premier t moment se'noie la vérité. Il faut du temps - pour s'v reconnaître et, en attendant, chacun est la proie de toutes les inquiétudes et de toutes les chimères. C'est ainsi, p.a.r exeim- i pie, qu'il n'est point de semaines où Bruxelles" n'apprenne la prise de Lille par les Alliés. » Malgré tout, malgré les incertitudes, malgré la lenteur des événements, l'optimisme des Bruxellois ne fléchit point. C'est la certitude absolue, de la délivrance et de i la victoire. Qui en oserait douter serait sur l'heure traité en suspect. » — Et les Allemands ? — Ils se disent toujours assurés de l'eut* porter ou de lasser tout au moins les Alliés. Mais ils ne parlent plus de garder la Belgique • celà narait pour eux une affaire en- . tendue et réglée : ils évacueront la Belgiquo, vainqueurs ou vaincus. lis ne s'en expn-quent point : mais c'est ainsi. Ajoutez y qu'ils sont d'une politesse obséquieuse. "Dans les tramways, à la descente ou à la y in uuuLMins montée, ils se précipitent pour aider les dames et les enfants. Mais croyez bien que celà ne désarme point les colères et qu'on continue à leur tourner le dos et à faire le silence autour d'eux. D'ailleurs, les prisons sont toujours remplies et l'on sait que la fusillade du peloton d'exécution crépite encore de temps en temps. Une scène épique à l'Institut Saint-Louis « A propos d'arrestations, laissez moi vous conter La scène épique qui se déroula à l'Institut Saint-Louis lorsque la police allemande voulut se saisir du directeur et de deux professeurs, M. le chanoine Coche-teux, M. l'abbé Truyens et un autre prêtre dont j'ai oublié le nom. L'escouade de policiers boches était commandée parle commissaire PinlîOff, mi odieux individu qui a accumulé sur sa tête de terribles haines. Tous les élèves étalent dans la grande cour de l'Institut. En voyant entrer les Boches, l'émotion fut vive, niais lorsque les policiers séparèrent le directeur et les professeurs de leurs élèves pour les enfermer dans Yene salle, l'émotion ne connut plus de bornes. Les élèves ameutés sifflèrent, crièrent et traitèrent les Boches comme ils le méritaient. Ce fut un tapage énorme et les oo-liciers allemands furent pris d'une telle 'inquiétude que leur commissaire invita îe directeur à intervenir. Celui-ci lui dit : n Laissez sortir mes élèves et peut-être se calmeront-ils. » Lia grande porte fut ouverte ec les policiers s'employèrent à persuader les élèves à quitter l'établissement, leur disant qn'il ne serait fait à leurs maîtres aucun mal. Une fois dehors. igs élèves se massèrent sur le boulevard Botanique, face à l'Institut, et les clameurs de protestatio-ii recommencèrent auxquelles la foule, qui rapidement se forma, fit chorus. Devant cette situation critique, le commissaire Pinkoff n'osa point emmener ses prisonniers et il somma ceux-ci de se rendre seuls et par les voies les plus rn^Moc nu bureau allemand, sis, 2. rue de Berlaimont. Les trois prêtres obéirent et, leur départ n'ayant point été aperçu, la foule des élèves et d«s passants finit par se disperser. • Le patriotisme est donc toujours aussi brûlant ? u One manie peu dangereuse » — Aussi brûlant qu'est brûlante l'horreur d-u Boche. C'est un vrai culte que l'on professe pour le Roi, la Reine, les ieunes princes. Le Cardinal Mercier, le bourgmestre Max, le général Léman sont les grandes figures que sans cesse on évoque. Les Allemands. dont l'ironie est lourde, qualifient cette adoration des Belges pour la Famille royale de « manie peu dangereuse « et Us

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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