Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 12 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jg9d/
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MARDI 12 MAI 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE —N-I82 rr- ABONNEMENTS Pour tonte la Belgique Us un. ...... b. 9.0V Six mois . . « .... 4.«B Trois mois • • . . . , 2M Gr.-Duchô de Luxemb. 20.00 Union postale. • . . , . 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition H. toir) Edition if {10 h. soir) Edition JjL (minuit) LE XXe SIÈCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 0.49 Réclames (3« page), la ligne. I.S9 Faits divers corps . . » 4.00 Faits divers fin. . . o 9.00 Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies .... » &00 Les annonce, sont reçue, au bureau du journal 5 centimes le numéro Téléphones 3643 et 3B3Q Instant-are oznnia in Ohristo ' — — JJ.JLLOUCX0 -A'tXjJL-O UXJUJUJLa Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles EDITI ON ¥ Un religieux artise 4? • L'œuvre du Frère Mares et des Ecoles Saiat=Ln C'est aujourd'hui qu'auront lieu les fun railles du regretté Frère Marès. Aux hommages émus que de nombreu amip porteront ce matin à l'église de ' Sainte-Trinité,* nous voudrions joindre ici tribut de notre profonde admiration pour vénéré religieux. Sa mort a été digne de sa vie. Il s'est ei dormi dans la paix entouré de ses frères, c sa famille et de quelques-uns de ses élève Des circonstances providentielles l'avaiei ramené, l'avant-veille de sa mort, du couvei de Grand-.Sigard, où il était allé prendi quelques jours de repos. Dieu a voulu ra] peler son serviteur à Lui, du milieu de s< ffiiivvftfi T,'}inminp nii'nn rl a lnV,n, » ht v E-«c irrere r i«*res et de combat n'avait pu fatiguer, ne pouvai souhaiter une autre mort. Le Fr. Marès a eu le bonheur refusé à tan de fondateurs, de voir l'épanouissement d» ao œuvre. On sait comment a grandi et es saimé l'Ecole Saint Luc. Le Fr. Marès rap portait à D'eu ce développement magnifique L'Ecole Saint Luc, était a ses yeux, l'instru ment suscité pour la régénération du peuple par l'art. Dans quelques rares occasions i montrait à ses intimes l'enchaînement vrai meut providentiel des circonstances qu avaient provoqué la fondation e4 accompagn» l'évolution des Ecoles Saint Luc. Il aimait alors à rappeler les première: origines, parce qu'elles renfermaient l'indi cation très nette de la mission que les école: S. Luc ont reçue dès le principe et qu'elle: continuent aujourd'hui. Mission patriotique et sociale, tendant à la grandeur économiqiu du pays, par le relèvement du métier jusqu'* l'art, par le bonheur matériel et moral de l'ouvrier, aimant une profession dont il con çoit la grandeur, trouvant dans le travail h satisfaction de son âme. C'est- alors que le Fr. Marès citait avec complaisance le nom, presque oublié, du pr& mier ouvrier, celui qui jeta en terre le graii; de senevé, ne soupçonnant pas les fortes racines,les rameaux magnifiques,les fruits nourrissants que l'arbre de S. Luc allait produire: le pharmacien gantois Dullaert,homme charitable, dévoué à la classe ouvrière et doue: d'un esprit profond dans sa grande simplicité. Pour lui la charité ne se bornait pas à l'aumône. Il voulait assurer au pauvre non seulement le pain, mais la dignité et le bon heur par le travail. Il était convaincu de la nécessité d'un enseignement professionnel du dessin. Aux artisans qu'il visitait, il recommandait d'envoyer à l'Académie leurs enfants en âge d'apprentissage. Mais Dullaert avait cru observer que l'enseignement académique était dissolvant pour la religion et les mœurs des élèves. Il eut la vision d'un enseignement artistique professionnel et chrétien et il sut intéresser à la réalisation de son rêve la Conférence Saint-Vincent de Paul et surtout son président, le comte de Hemptinne, dont la générosité fut toujours un puissant soutien pour l'école S. Luc.Mai.--à qui confier l'enseignement i On recourut à l'Institut des Frères des Ecoles Chrétiennes et ses supérieurs se souvinrent du jeune ar tiste qui s'appelait, depuis quelque temps, le Frère Marèa, Charles De Pauw était né à Sotteghen., d une famille où les arts furent toujours en honneur. Son oncle, Auguste De Pauw, s'était fait à Paris la réputation d'un peintre de grand talent ; son père avait le culte des *rts anciens; il destina ses trois fils à la carrière des arts. L'aîné mourut à 18 ans, laissant quelques œuvres,, pleines de promes ^extraordinaires. jeune Charles était, a 1 Académie de Bruxelles, l'élève de Navez! lorsqu'il s'était senti appelé à la vie religieuse. C'est à Hornu, où il enseignait la grammaire aux petits Borains, que l'ordre de ses supérieurs vint le chercher pour réponse a l'appel de M. de Hemptinne. Il avait p ans et so mit à l'œuvre avec l'énergie et 'a conviction dignes d'une cause à laquelle il se sentait destiné. lout de suite, il songea à établir son ensei-gaeittent en s'inspirant de l'art ancien, dont s était nourri dans le milieu paternel. Il r essentait que là seulement se trouvaient les l jncipes de l'art professionnel, de l'art-, wer; niais une direction était nécessaire erm^ formation complète de ses idées. Le lp n?! -emr>t^nne» Qui ne s>eu doutait pas, ho*? -2n ,Jour en rapport avec son ami le n?* ®>eu après, le Frère Marès Jt 1 élève de maître Jean Bethune. B'étîPJ*18 quelques années, un peu partout, c Manifesté jm grand niouvement de réaction contre l'art classique. Des écrivains __ ou des artistes, des esthètes ou des prati-ciéns élevaient la voix, montrant que les vraies sources d'inspiration de^l'art étaient perdues, réclamant, surtout pour l'art reli-J gieux, un autre enseignement que celui fondé ^ sur les conventions prétendûment eraprun 3 tées à l'antiquité grecque et romaine, prêchant le retour à l'idéal chrétien, indiquant, au surplus, combien un art étranger à nos matériaux, à notre pays, à notre civilisation, à nos traditions était condamnable devant la logique et le sentiment. La France eut Mon-Q taïembert, l'Allemagne Reichensperger, la Hollande Alberdingk-Thym; mais ces polémistes et ces orateurs, s'ils groupèrent des , partisans, ne parvinrent pas à créer de véri-tables courants d'art. La situation fut différente en Angleterre et en Belgique, peut être * parce que les conducteurs du mouvement fu-£ rent des praticiens : Pugin et Béthune ; peut-® être aussi parce que, dans ces pays, l'enseignement s'organisa d'après leurs principes. Cet enseignement, chez nous, fut l'œuvre y du Fr. Marès. Quelle tâche! Tout était à e créer. Le principe nouveau, positif et fécond, 5- était le contrepied du principe négatif et '! stérile de l'enseignement aeadémique. Point n d'auteurs ; le régime didactique était à fon-'■ der et à organiser dans toutes ses parties. > Il fallait mettre le métier à la base; fouler !S aux pieds les dédains de l'académisme pour ir les arts mineurs et oser affirmer qu'il n'y a point d'art vrai qui ne soit issu du métier,qui ne réponde à un besoin, ne tende à l'expression d'une pensée. Il fallait,sur le programme d'enseignement proprement dit, greffer ia méthode pédagogique. Que faut-il admirer le plus dans cet ouvrage : 3a conception qui a permis d'asseoir, dès le début, le fondement définitif, ou le labeur d'observation et d'or ganisation qui a assuré le développement de l'organe? Ce qu'on a le plus universellement admire dans les écoles Saint-Luc, ce qui a désarmé beaucoup de leurs adversaires, ce qui a forcé l'hommage des pdus hostilles, c'est la méthode, c'est le programme d'enseignement du Fr. Marès. £ Une expérience de plus de cinquante années en a démontré la valeur. Elaboré pour la petite classe de dessin ouverte à Gand, en 1802. dans une écurie sommairement transformée, il règfle aujourd'hui l'enseignement des huit écoles Saint-Luc que possède la Belgique. Rapidement cette école de G-and s'était développée. Son influence, celle de ses élèves, étaient devenues considérables lors-qu en 1888, le Fr. Marès, laissant aux mains fermes et habiles du Fr. Mathias la direction de l'Ecole-mère, vint se fixer à Schaerbeek. Cette mesure ne plut pas à tous ses amis. Mais plus tard le Fr. Marès eut l'occasion de s'en expliquer publiquement. Jusque-là on considérait ie mouvement de Saint-Luc comme un effort provincial. Le Fr. Marè? avait des vues plus larges. Sans même se demander si 3a capitale offrait un terrain plus favorable à son travail, il voulait atteindre le comr du pays pour faire rayonner ses principes sur le pays tout entier. Il savait que les actions gagnent en sonorité, sinon en valeur, ji elles s'accomplissent dans un pllus grand centre. C'estj trop souvent, le secret de tant de réputations d'art mal fondées. Sans vouloir faire de réclame — il avait horreur de ce mqyen •—le Fr. Marès estimait t que le bien devait régner là où trop souvent on laisse le champ libre au mal. Il voulait t donc étendre à tout le pays l'action de son i enseignement et il vit son yœu s'accomplir. - Déjà Tournai et Liège avaient leurs écoles - Saint-Luc. Schaerbeek, Molenbeek, Saint-Gilles eurent successivement la leur. Et le - cinquantenaire de la première fondation fut ; marqué par une fondation nouvelle : celle l de Namur. ! *** : Dès le début, d'école Saint-Luc eut des adversaires. EMe en a encore. Le Fr. Marès ; n'y voyait que du bien. On ne secoue pas les - arbres qui ne portent point de fruits. Or» ; voyait le mouvement de Béthune se consoli-; der et s'étendre. Aucun genre d'attaque ne : fut épargné à l'institution, à ses professeurs : et à, ses élèves, à leurs œuvres. La dérision, , le dédain, la calomnie, l'attaque violente se : coalisèrent à certains moments avec les querelles administratives. Pour ne rappeler qu'un fait, on vit le Fr. Marès, à l'exposition de Londres, en 1883. remporter, pour : son programme, la médaille d'or, aux acclamations des jurés anglais... malgré l'opposition intransigeante des membres belges du jury. Ces oppositions vinrent parfois de ceux oui auraient dû être les meilleurs soutiens de l'œuvre. La valeur de l'influence sociale, religieuse et morale de l'art n'échappa guère à nos adversaires. Alofrs que l'art moaerne donne largement son aide à la pagànisation des mœurs, beaucoup de chrétiens, hélas, paraissaient ne pas se douter de la nécessité d'organiser un enseignement artistiquo catholique. Ces adversaires-là, le Fr. Marès tenait à les convertir. Les autres lui etaient indifférents : «J'ai collectionné, depuis 1863, tout ce qui a été écrit pour ou contre notre enseignement, a-t-il dit; les variations d'opinions sont nombreuses, mais ie sens que l'encre mêlée de fiel des premiers jours tend de plus en plus à tourner à l'eau de rose.» En effet, dans ces dernières années, la situation a changé quelque peu. Plus d'une fois les résultats des écoles Saint-Luc ont forcé l'admiration des adversaires les plus intéressés. Leur plus bel éloge consiste a reprendre, aujourd'hui, par lambeaux, le programme de Saint-Luc. Tel s'imacine maintenant avoir inventé ce que le Fr. Marès ensei-piait il y a cinquante ans. L'histoire mettra les choses au point. Le programme des académies a abouti à la dissolution complète des idées artistiques, à l'anarchie des tendances, à la destruction de l'Ecole. En face de ce désordre, Saint-Luc se dresse, donnant le spectacle unique de l'affirmation d'un idéal, d'un principe générateur de tout un programme d'art social, populaire, industriel, chrétien, national, progressiste. Car, il est bon d'y insister, le Fr. Marès ne fut jamais le créateur d'un nouveau classicisme. Il condamnait hautemont certaine tendance qui prétend couler les vieilles règles , académiques dans le moule dos formes gothiques ; il voulait que l'art fût l'expression < vivante de la société, du temps et du lieu, i T1 voyait loin, et 'le champ de son activité ne se bornait pas à former des artistes habiles. ! Il pensait que si nous voulons un art chrétien < il nous faut des artistes chrétiens dans une ! société chrétienne. 1 Le caraet&re du Fr. Marès était admira- • blement apte à sa tâche. Sans une volonté, ! sans une vigueur d'action qui parfois se tra- < (luisait en audace, sans fermeté ni ténacité, < sa mission ne se fût jamais accomplie. Mais * le cœur était aussi'bien doué, en fui, que la j volonté. Sa bonté était extrême, son accueil < cordial, ses amis, ses élèves savent quelle 1 âme d'apôtre il y avait en lui et quel bien il ] sut faire aux âmes, discrètement. Sa bonhomie, pleine de finesse, suffisait parfois à 1 désarmer un adversaire. H s'exprimait ©n j termes concis, mais toujours justes. Et ce Conséquences économique! de la grève du printemps de 1913 —:— La crise économique et financière s'agj g.ave tous les jours en Belgique. Aucun pay< à notre connaissance n'est éprouvé plus cruel lement. L'industrie — toute l'industrie — es: dans le marasme ; la Bourse est paralysée on vit dans une atmosphère de catastrophes A n'en pas douter,la tentative de grève géné raie du printemps 1913 est la cause principale de cette situation. Une rapide enquête dans nos bassins in dustriels serait pleinement édifiante. Or ne compte plus les usines : verreries; métallurgies, lamonoirs, etc., qui ont diminué le nombre des heures de travail du personnel ou congédié une partie de celui-ci. Plusieurs même, ainsi que nous le signalions il y a quelque temps au sujet des verreries du pays de Charleroi. ont fermé leurs portes et ne songent pas à les rouvrir de sitôt. La consommation indigène a diminué aussitôt que l'argent est devenu plus rare et plus cher, et les commandes ae l'étranger sont devenues plus rares encore. C'est par millions que l'on peut chiffrer actuellement la perte subie par l'industrie belge : verreries, métallurgies et charbonnages. Interrogez à ce propos tous les industriels, libérauvx et anticléricaux pour le plus grand nombre : ils vous diront que l'année dernière, dès que l'on commença à parler de grève générale, leurs clients étrangers, redoutant des retards dans l'exécution de leurs commandes, ont passé#leurs ordres aux industriels français et surtout allemands, qui font aux Belges sur les grands marchés mondiaux une concurrence si redoutable.Tout le monde sait qu'un client perdu se rattrape malaisément. Quand il a pris l'habitude d'un nouveau fournisseur, il faudrait qu'il fût bien mal servi pour quitter celui-ci. Aux dommages directs éprouvés par l'industrie belge du chef des commandes qu'elle a perdues, aux approches de la grève générale et pendant celle-ci, il faut donc ajouter la perte, bien plus considérable encore, qu'elle a subie du chef des clients» étrangers qui ont pris l'habitude de s'adresser à nos concurrents C'est principe lement pour le roi de Prusse, nous voulons dire pour les industriels allemands, qu'ont travaillé, au printemps de 1913, messieurs les meneurs socialistes. Notre industrie métallurgique vit presque exclusivement d'exportations. Quand pourra-t-elle renouer avec les clients que lui a fait perdre la grève dite générale"? Personne -ie le sait. En attendant, tout le monde pâtit de cette folie criminelle. Et les ouvriers en premier lieu. Si les industriels et les capitalistes sont, atteints dans leurs revenus, les ouvriers,eux sont atteints dans leur salaire et dans leu.v pain. Ce n'est pas seulement le nombre des heures de travail qui diminue, mais c'est enr core le taux des salaires. Beaucoup d'industriels se rattrapent comme ils peuvent. Les ouvriers en souffrent. En règle générale, ils se résignent en silence. On les voit accepter sans mot dire toutes les mesures prises à leur détriment par les chefs d'industries pour panser les blessures faites par la grève de 19J3 et pour Dermettre aux usines de vivoter en attendant la fin de la crise. Bon sens admirable de notre classe ouvrière 1 Quel dommage qu'elle ne fasse pas preuve en matière politique de pareille intelligence 1 Quel dommage que des milliers d'ouvriers se soient laisse entraîner en 1913 par les politiciens socialistes dans une aventure dont les conséquences pèsent aujourd'hui si lourdement et si douloureusement sur les travailleurs ! Il appartient aux catholiques d'aider la classe ouvrière à traverser ce mauvais pas, et de l'éclairer en même temps sur les conséquences naturelles de la politique socialiste.Il leur appartient aussi de dénoncer tous les responsables de cette crise. Car les socialistes ne furent pas les seuls coupables en cette affaire. S'ils n'avaient pas été encouragés par les complaisances ou l'appui déclaré de beaucoup de libéraux, ils ne se seraient pas lancés dans l'aventure. Cela aussi doit être retenu au moment où il s'agit de réclamer des comptes à tous ceux qui, en cette circonstance, ont sacrifié à leurs passions politiques les véritables intérêts de la cLsse ouvrière et de l'industrie nationale. LE XX° SIÈCLE est lu pour sa aUSMUQUE SPORTIVE comme pour ses INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES >— Le temps qu'il fait... et celui qu'il fera Uccle, lundi matin. La pression atteint 769 mm. au sud-ouest de a France. Le minimum, inférieur à 749 mm., se trouve lu nord de la Finlande; d'autres minima moins profonds s'observent à l'est de l'Ecosse (756 mm.) et sur le golfe de Gênes (760 mm.). ^ jl>c baromètre baisse très légèrement sur la France sud^occidentale et la péninsule hispanique, ainsi que sur l'Irlande, le centre de la Grande-Bretagne et de la mer du Nord, l'est de a Hollande et l'ouest de l'Allemagne; il monte partout ailleurs. La pression est faible sur le nord et forte >ur le centre et l'ouest de l'Europe. Le vent est faible ou modéré d'entre sud->uest et nord-ouest sur nos contrées, où la :empérature est comprise entre 7° et 11°. Prévisions : Vent ouest, faible; pluie. Ion, dans certaines occasions, faisait de lui in orateur. Mais l'une des plus belles qualités du Frère Vlarès fut sa constante humilité. Combien l'œuvres admirées do.nt on ignore qu'il fut 'auteur, combien d'entreprises dont il fut 'initiateur ou le conseiller. Toujours actif, toujours présent à l'heure de la tâche, il l'effaçait quand venait l'honneur, et sa mo-lestie était teOle qu'on y croyait voir parfois le la timidité. Q^^and, à diverses reprises,; ;es admirateurs, ses élèves, ses amis l'obligèrent à entendre la voix de leur recounais-;aice, à en accepter l'hommage public, sanctionné parfois par l'autorité, ce fut, pour le ?rère Marès, une véritable souffrance. Tous ceux qui l'ont oonnu affirmeront que e grand serviteur de Dieu et du Pays n'a amais travaillé en yue de ce monde. INTERIM. Mort du prince Charles de Ligne —»o«— Le prince Charles de Ligne est décéc inopinément à Bruxelles, dimanche soir, dai des circonstances dramatiques. U se tro vait, vers 7 heures, au cercle du Parc, av nue des Arts, en compagnie de quelque amis. Au moment où il se baissait pour r; masser une carte de jeu, on le vit tout coup s'affaisser : il avait un peu de sang a coin de la bouohe. On appela plusieurs médecins par téL §hone et on courut prévenir les Pères Ri emporistes de la rue Belliard. La princess Charles de Ligne et le prince Eugène, so neveu, prévenus également, ne tardèrent pa à arriver. Le prince put encore recevoir le derniers sacrements en pleine connaissance j répondant par des signes de tête aux d< j mandes du prêtre. Ensuite il expira, au me , ment précis où arrivait le médecin. La moi j paraît due à la rupture d'un anévrisme. Le corps fut transporté en automobile J l'hôteû de Ligne, avenue des Arts. La di , r hesse d'Arenberg, fille du prince, a appri ' a pénible nouvelle au moment où elle allai r résider une réception en son hôtel : celle-c , • ut naturellement décommandée. Son fils I iïenri^ de Ligne, secrétaire de la légatioi belge à Paris, a été rappelé par télégramme et est arrivé à Bruxelles lundi matin. Le prince Charles appartenait à cette nobl famille de Ligne dont la souche est Thierry baron de Ligne (Hainaut), qui vivait au dou zième siècle, et à qui la tradition assien comme ancêtres les comtes souverains d'A] sace; le chef de la famille est comte d< Fouquemberg-he, prince du Saint-Empire e Grand d'Espagne. Le défunt était né à Bru xefles le 17 novembre 1837 ; il avait épousé ; Paris, en 1876, Mlle (Charlotte de Gontaut Biron. Nous prions la princesse de Ligne, le princi Henri de Ligne, le duc et la duchesse d Aren berg de bien vouloir trouver ici l'hommag* respectueux de nos chrétiennes condoléances BILLETIN POLITIQUE Les toasts prononcés au dîner de gale, de Buckingham Palace -par le roi d'Angleterre et le roi de Danemarck, hier qu'empreints d'une cordialité extrême, n'ont ev aucun caractère politique. Le: deux souverains ont célébré la bonne entente qui n'a jamais cessé de 'rêgner entrt les de'.ix pays et se sont réjouis de pouvoir constater que « les étroites relations économiques et commerciales des deux hi-ys les rapprochent dans un même effort pour la paix et Le progrés. » — On mande de Pékin que le grand emprunt dit de la réforme monétaire, dont les négociations se poursuivent depuis plusieurs mois,est conclu, l'accord s'étant établi entre le consortium et le gouvernement. L'emprunt, qui était primitivement de 35 millions de livres, a été ramené à 15 millions. — Au Sénat espagnol, M. Dato, le chef du cabinet conservateur, a fait approuver ta politique par 145 voix contre 71. On attendait ce vote avec une certaine curiosité, car le bruit s'était répandu que, par la défection des mauristes, le cabinet aurait pu se trouver en minorité. A la vérité, la défection s'est produite. Le chef du groupe mauriste,M.Rodriguez San-Pedro, a déclaré s'abstenir, et il a rendu le cabinet Dato responsable de la division du parti conservateur. Cette abstention que M. Dato a dit regretter profondément n'a pas empêché le cabinet de Vemporter à 74 voix de majorité. Nos Champions cyclistes >>J40>JÎC Le vainqueur du Tour de Belgique j Ifr-Tm S: | Mottiat, i â l'arrivée du Tour de Belgique IwwjpijMBjj mmnwnmmmimmmmmmmmimamwmtimumgfti Lis Réflexions e de M. Graindorai ^ »(>ïoI«}« i'- Une leçon de Chinois La Chine est loin d'ici. VEurope est foi occupée îles événements graves du Alex-, a que. Nous ne nous apercevons donc guèr u de ce qui se passe à Pékin. Pourtant il vaudrait la peine d'y prête quelque attention. Cet empire, de plusieurs centaines d e millions d'habitants, le plus populeux cet n tainement et Vun des plus vastes avec l'en\ s pire russe et l'empire britannique vient d s faire, coup sur coup, l'expérience de troi J» ou quatre formes de gouvernement. ï_ Monârchie en ' décomposition, d'abord puis monarchie vaguement constitution nette, puis révolution, puis république par „ lementdire, maintenant dictature déguisé. \ sous les formes républicaines. Tout cela ei " | moins de cinq années. On ne dira plus qu* k le Chinois ne va pas vite... • Ce qu'il y a de plus remarquable encon I que la rapidité de cette évolution c'est l< j' sens dans lequel elle s'accomplit au, si l'or veut, c'est la courbe qu'elle dessine. • Jusque voici deux ans, on pouvait croirt et tout le monde croyait que la Chine al lait du despotisme vers la•, liberté. Le mou l vement révolutionnaire s'y inspirait de: ~ idées du fameux réformateur Sun-Y at-S en \ Or Sun-Yat-Sen était imprégné des théorie. > politiques de l'Occident contemporain, qu, l assignent comme but essentiel et prochain c . l'organisation constitutionnelle de l'Etat. t Vindividu et la liberté individuelle. Aussi _ les publicistes occidentaux n'hésitaient-ih pas à écrire que « la Chine s'avançait d'un , pas ferme dans la voie du Pr'ogrès. » ' Le Progrès, qu'est-ce à dire} > Nous entendons d'ordinaire par là un régime entre tous : le régime d'égalité politi que modelé sur les principes de la Révolution française, le régime individualiste et parlementaire. Il faut convenir que ce régime peut constituer de fait et dans des circonstances dé terminées, un progrès véritable sur des régimes qui réservent aux citoyens une moindre participation aux affaires publiques. Mais encore faut-il pour cela que les citoyens appelés à la fonction d'électeurs et rendus, d'autre part, éligibles auo) fonctions organiques de la vie de l'Etat aient, au préalable, acquis les conditions d'apti-titude voulue pour remplir leur tâche civique. Sinon la machine politique construite sur ce type, quelque séduisant qu'il soit, fonctionnera inévitablement « en mode subversif », çomme disait Taine. Qu'en était-il en Chine? On semble en Europe se l'être peu de-mandé. On a paru admettre de confiance qiie puisque la Révolution se faisait en Chine pour cela et qu'elle y triomphait des obstacles, et que le régime nouveau s'y instaurait, c'est apparemment que l'heure en était venue. On attribuait ainsi force de raison péremptoire au fait accompli. Encore une fois, il y a du vrai dans cette manière de raisonner. Le fait accompli, en politique, a une réelle valeur normative de jugement pratique; il prouve a posteriori au moins une chose : sa vropie possibilité. II était -possible, puisqu'il est. Mais quant à sa légitimité c'est une autre affaire. Peut-être, oui, à la longue, avec la consécration de la durée... Il y a, en effet, des chances pour que ce qui d,ure effectiveinent à l'épreuve fût l'une au moins de ces choses possibles qui réellement méritaient d'être. Or, en Chine, jusqu'à■, présent, on ne peut vraiment pas dire que cela ait duré. Car, au moment même où la Constituante ayant terminé ses travaux, venait de céder la vlace à l'assemblée nationale, le premier usage que le président provisoire Yuan-Chi-Kaï, devenu président définitif, fait de son pouvoir, c'est pour violer la Constitution, pour renverser l'institution parlementaire en incarcérait ou bannissant les députés de l'opposition et pour instituer le pouvoir personnel à son profit. La Chine a à veine eu le temps de se donner l'enseigne du régime j parlementaire qu'elle passe déjà à la dicta- : ture. On expliquera la chose par l'ambition personnelle du dictateur. Et de nouveau, ce sera une explication platmblë, Mais le fait est que le dictateur aussi réussit, tout comme avant, lui avait réussi la Révolution. Et si ensuite, il dure plus que n'aura duré le parlementarisme issu d'elle, nous devrons bien, pour être conséquents, xnduire de là que la Chine n'était, j en réalité, pas mûre pour être administrée en forme de République à Parlement puissant et à faible pouvoir exécutif. Leçon de scepticisme?... Si l'on veut. T)e sagesse également. Si l'opinion publique pouvait en conclure que la notion de Progrès politique n'a rien d'absolu ni de dogmatique mais qu'au contraire, elle enferme infiniment plus de relativité que le vulgaire ne le pense, la leçon de chinois que donne en ce moment Yuan-Chi-Kaï au monde. nous serait profitable. Grainciorge. — Dans les Airs DEUX AVIONS DETRUITS SUR LE PARCOURS TUNIS-CA3ES Samedi dès l'arrivée, à Chellala, de l'escadrille d'avions militaires, partis mercredi dernier de Tunis, les cinq appareils furent campés et solidement arrimés avec le matériel de campement, emporté à bord. Puis des gardiens arabes furent postés pour les maintenir, en cas de grand vent. Brusquement, à 3 heures de l'après-midi, un orage épouvantable, accompagné de grcle éclata et dégénéra en une tornade, qui arracha des arbres et des poteaux télégraphiques. Malgré les efforts du personnel de l'escadrille et des indigènes, les appareils du lieutenant Bat-tini et du maréchal des logis Benoit furent soulevés, arrachés du sol et emportés à plus d'un kilomètre. La foudre tomba à proximité des aviateurs, qui réussirent à grand'peine à sauver troi? avions. I\ou\elles diverses ïO^-~— ALLEMAGNE — Mine de Bethman-Hollweg, femme du chancelier de l'Empire, vient de mourir après une longue maladie. PORTUGAL. — Au Portugal, le colonel Freire d'Andrade a fini par accepter le portefeuille des affaires étrangères et le décret de nomination vient de parnîtr? au journal officiel. Les ballottages ; unes 3 Elections françaises »o« , La victoire des socialiste: »o«—- 6 Le «Peuple» et M. Jaurès célèbrent ave enthousiasme dans les résultats des ballol ' tages français de dimanche un triomphe se cialiste. e Us ont raison et nous aurions tort de nie - que la journée n'a été bonne que pour leu - parti. ? Nous aurions tort aussi de n'être pas at 5 tentifs aux causes qui expliquent ce triom phe. A mesure que le sentiment religieu: > diminue dans un peuple, il est naturel qu< - les partis de révolution sociale recueillent 1< bénéfice de ce recul. C'est à ce phénomène ? que la France nous fait assister en ce mo i ment. Au point de vue politique, le part ' radical et radical-socialiste est écrasé et le: socialistes recueillent sa succession : riei ? d'étonnant à cela. : Ce résultat ne fait que vérifier des loii : que nous avons toujours regardées comme évidentes; il fournit une démonstration expé : rimentaie de vieilles convictions et à ce titre, que] que soit le déplaisir qu'il nous cause par ailleurs, il ne laisse pas de nous réjouir.On se rappellera peut-être que peu après l'assassinat <ie Gaston Calmette, nous écrivions ici,après quelques jours passés à Paris, que les élections seraient bonnes à Paris, mais mauvaises dans .les campagnes où le matérialisme irréligieux a fait plus de ravages. L'événement ne justifie que trop nos prévisions. Reste à savoir si^ la France et les Français ont sujet de so réjouir de cette victoire socialiste. Nous le saurons bientôt. En attendant, que cette victoire serve de leçon chez nous aux radicaux et aux bourgeois libéraux qui ne croient pas indifférent à l'existence du pays d'opposer une barrière solide aux entreprises du socialisme. Loin de jouer ce rôle; le radicalisme est le fourrier du socialisme; il lui prépare la voie et rend son despotisme non seulement possible, mai» inéluctable. Le triomphe qui gonfle de joie et d'espoir M. Jaurès et ses amis en est une preuve éclatante. S'il y a chez nous des bourgeois que tente ce rôle, ils savent au moins à quoi ils s'exposa ' ? fcES RÉSULTATS (On trouvera ci-dessous des informations que nos lecteurs de Bruxeles ont déjà lu-es hier dans l'édition supplémentaire tirée 4 leur intention; nous les publions à nouveau pour qu'elles n'échappent pas aux lecteurs de province abonnés à notre troisième édition.)A PARIS 10° arrondissement. — lre circonscription, M. Groussier, socialiste unifié, rapporteur de la R. P. est réélu. 14° arrondissement. — r° circonscription: M. Bracq, spcialiste-unifié, est réélu ; dans la 2°, M. Poirier de Narçay, républicain de gauche est élu en remplacement de M. Steeg, radical, entré au Sénat. DANS LA BANLIEUE Arrondissement de "Sceaux. — 5° circonscription, M. Jean Longuet, socialiste unifié, est élu : dans la 6° circonscription, M. Nec-toux, député sortant, socialiste unifié, est réélu ; c'est M. Marc Sangnier qui le combattait.Arrondissement de Saint-Denis. — 7® dio-conseription : M. Louis Dubois, progressiste, est réélu. DANS LES DEPARTEMENTS A Nantes, M. Guist'hau est élu ainsi que M. Delaroche-Vernet, tous deux républicains de gauche. A Moulins (Allier), lro circonscription, M. Mille, social, unifié, est battu par M. Doffe, socialiste indépendant. Dans les Basses-Alpes, à Castellane, M. Jacques Stern, républicain de gauche, bat M. Deloncle, député sortant, également républicain de gauche. A Digne, M. Jugy, radical unifié, bat M. Joseph Remach, républicain de gauche. A Fortalquier, M. Andrieux, radical, est réélu. Dans les Ardennes, à Rocroi, M. Du-maine, radical, est battu par M. Desmoa lin, socialistc-unifié. Dans le département de la Somme, M. Deslions de Feuchin, progressiste, est battu par M. Delahaye, radical Dans la Nièvre, à Nevers, M. Loquin, socialistc-unifié, remplace M. Massé, radical. A Versailles, 4° circonscription (nouvelle) M. Lebey, socialiste-unifié, est élu. A Lyon, 7° circonscription, M. Fleury-Ra-varin, député sortant, progressiste, est battu par M. Peyret, radical-unifié ; dans la 10° circonscription, M. Berlier, radical, est battu par M. Veillot, socialiste-unifié. A Montpellier. M. Pierre Leroy-Beaulieu, progressiste, est battu par M. Pezet, radical. Dans la Charente-Inférieure, M. de Lanes-san, député de Roehefort, radical sçrtant^ est battu par M. Pouzèt, socialiste unifié. Dans le Finistère, M. Hugot-Dcrville, libéral,est battu par M. Bouillon-Lafoncl,radical. A Marseille, M. Chanot,progressiste, maire de la ville, est battu par M. Bergeon, socialiste.En Maine et Loire, M. Jules Delahaye est réélu. Dans le département de Loire et Cher, M. Paul Boncour, qui avait combattu la loi dea trois aus, est battu par le docteur Legros, républicain de gauche. A Mclun, M. Forgerolle de Bostenard, progressiste, est battu par M. Delà roue, radical.A Dijon, M. Hébert, libéral, est battu par M. Baradant, socialiste unifié. A Avignon, M. -Courtquery de Boisserin, radical, est battu par M. Serre, radical-socialiste.Dans l'Ain, M. Bozonet, radical-unifié, est battu par M. Derognat, radical-indépendant.Dans la Vienne, M. de Montplanet-, libéral, bat M. Dupont, radical. Dans la 9° circonscription de Lille, M. Groussau, républicain libéral, est réélu par 6,722 voix, contre 6,182 au candidat radi-. cal. A Toulouse, M. Cruppi, radicaJl unifié, est réélu. A Cliateaiilin, M. Danielou, progressiste, est battu par M. Louppe, radical. A Béthune, M. Sarraux, socialiste unifié, est élu. 'A Vaucluse, M. iPourquery de Boisserio,

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