Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 17 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/w950g3j743/
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dimanche 17 MA» 1914 L'UNION PANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE- N° 137 ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an . fr. 9.00 Six moi*. . . .... 4.00 Tioia mois ...... 2.11 Gr.-Dnch«deLuxamb. 20410 Unies postal®. ...... 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition (6 h. soir) Edition if-if. (10 h. soir) Edition if. (minuit) LE XXe SIÈCLE Téléphonés 3546 et 3BQQ Instaill'are omnia in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . 6*4W Réclames (3« page), la lignt. 1.5(9 Faits divers corps . , » 4.00 Faits divers fin. • . » 2-00 Réparations judiciaires » 3-00 Nécrologie* . « , « • 2J00 Les annonces sont reçues au bureau du journal 5 centimes le numéro msmaçpigp^—r i ————— E P I T I ON Pourquoi et comment la politique coloniale est devenue populaire en Allemagne Les faites, ies échecs, le découragement du déferai Nous disons : « est devenue » ; elle ne Y pas toujours été en effet. En 1890, la pol tique coloniale paraissait condamnée en Allé magne à la fois par les sphères dirigeante et par l'opinion publique. Inaugurée à la fi de l'année 1880, elle avait été fertile en mt comptes de toutes espèces. En 1884 et e 1885, les Allemands avaient occupé le Bue Ouest africain, le Cameroun, le Togo, l'Es africain, une partie do la Nouvelle-Guinée les; îles Bismarck et Marshall, soit à pe près deux millions et demi de kilomètres eai rés, cinq fois et demie la superficie de l'A1 lemagne. Bismarck eut l'idée d'abandonné ces territoires à de grandes compagnies, dan l'espoir que ce systeme de gouvernement n coûterait pas un pfennig au trésor impéria Cette expérience fut tout à fait désastreuse et il faillit dépenser beaucoup d'argent pou désintéresser les compagnies, dont aucun Savait réussi. C'est à cette évoqué (189( que le chancelier Caprivi songeait à céder l'Angleterre le Sud-Ouest africain alîemanc « Si. .cette colonie ne prospère pas d'ici une année, déclarait-il, nous la liquiderons. Au Reichstag, dans tous les partis, le mêm sentiment régnait. Rien d'étonnant d'ailleurs ; les coloniau allemands marchaient d'échec en échec. Pa dé plan d'ensemble, pas l'ombre d'esprit d suite. On accordait à tort et à travers d ire merises # concessions de toutes sortes; o: n'expédiait aux colonies que des individu tarésj militaires ou civils, qui partaient pou l'Afrique en vue de faire une fin uniquement Naturellement, les< scandales coloniaux s multipliaient. Incurie, cruautés, lubricité sadisme : ces mots pourraient servir de ti tre à l'histoire des premières années de 1 colonisation allemande. Le premier remède la situation né s'était guère améliorée e: 1900, quand le docteur Stiibel fut chargé de 1 direction des colonies, qui dépendaient en côre du ministère des affaires étrangères. Homme pratique, réalisateur dans tout la force du tonne, M. 8 tu bel commença ui réseau de chemins de fer, fonda des.banque coloniales, attira enfin les capitaux indispen sables. Mais les fautes des premières année n'avaient pas encore produit toutes leur conséquences. Injustement et sottement dé possédés par les colons allemands, les indi gènes du Sud-Ouest" africain se révoltèrent li fallut deux ans (1904-1906) pour réduin cette insurrection. Les plaies; d'ailleurs, m sont pas encore toutes pansées. 3în déti'ui saut par les armes la moitié de la popula tien Herrero, le général von Trotha a tar dans ses sources une main-d'œuvre précieuse une main-d'œuvre indispensable au dévelop pement de cette grande colonie. Notons cependant que cette guerre d'ex termination, tout injuste et toute funest< qu'elle fût, commença de rendre les colonie: populaires en Allemagne. Eclairé par un-malheureuse expérience et mieux instrui des, richesses de ses colonies africaines, h gouvernement allemand en comprenait enfii îe prix. D'autre part, le sang allemand ré pandu sur la terre d'Afrique formait entn le peuple et la lointaine co'lonie un lien sen timental qui allait se fortifiant de jour ei jour. On le 'vit bien à la fin de 1906, quan< le Reichstag fut dissous par le pnnee d< Bù&ow pour avoir refusé les crédits deman dés pour le Sud-Ouest africain. Grâce, il es vrai, à une active propagande du gouverne nient en faveur de la politique coloniale, le; élections de janvier 1901/' envoyèrent ai Reichstag une majorité favorable à celle-ci Successivement, tous les partis politiques depuis le Centre jusqu'aux socialistes, fireir amende honorable, et l'on pourrait aujour d'hni compter sur les doigts les publicistei ou les politiciens allemands hostiles en prin cipé à la politique coloniale. L'opposition des socialistes au Reichstag depuis 1907, n'est plus que platonique. Bier plus, un membre influent du parti, Gerharc Hildebrand a soutenu, dans une brochure récente (1911) que l'industrie allemande ayant besoin de colonies, les ouvriers aile mancLs doivent soutenir le gouvernement qu cherche à en acquérir. Sans doute, sa fran chise lui a valu d'être exclu du parti. Mais on raconte en Allemagne qu'il s'est bornt à dire tout haut ce que beaucoup de compa gnons disaient, depuis longtemps, à porte? closes. Enfin, Dernburg vint.,. Les dhoses en étaient là. quand la direc tion des colonies, transformée on organisme indépendant, fut attribuée à M. Bernharc Dernburg. •C'est a cet éminent homme d'affaires Hamboiu'geois des pieds à la tête, que ré vient l'honneur d'avoir sauvé les colonies al leoiandes et de les avoir fait entrer dans la voie de la prospérité. Son premier mérite fut de remédier, par son énergie, au désordre et à l'incompétence de l'administration coloniale. Le problème colonial se présentait à ses yeux comme un problème financier et commercial : que faut-ill faire pour faire rendre le plus d'angent possible aux territoires africains? Grâce à son activité, à ses efforts, à sa méthode positive, en un mot à son vigoureux réalisme; grâce surtout aux résultats de son administration, le peuple allemand fut bientôt persuadé que ses colonies étaient pour lui une excellente affairé et que les sacrifices du début, quelque considérables fussent-ils, seraient un jour compensés et au delà. Quand il abandonna, en 1910, la direction de son département, sa tâche était accomplie. L'enthousiasme à l'endroit des colonies alvait succédé, dans l'opinion puL blique, à la résignation. Ce qu'il faut payer pour achever l'outillage, pour développer l'agriculture et le commerce, de peuple allemand le paie aujourd'hui volontiers, persuadé qu'il fait ainsi Un placement fructueux. Ne trouvez-vous pas que tout ceci, sauf le dernier acte, peut parfaitement s'appliquer à la Belgique? Qu'on ne nous accuse pas de nous laisser suggestionner par l'enthousiasme plus ou moins factice aes coloniaux allemands. Notre source n'est pas même allemande ; elle est française, non suspecte par conséquent. Les renseignements ci-aessus, nous les empruntons à un intéressant article publié dans la «Revue hebdomadaire» du 9 mai par M. Tibal, maître des conférences à la faculté des lettres de Nancy. Le n'est pas nous, c'est M. Tibal qui constate que les colonies allemandes sont aujour 1 nui populaires dans tout l'empire. Il ne se îontente pas de l'affirmer ; il donne, au îong a et au large, les preuves de son affirmation, i- et ceci n'est pas la partie la moins intéres-j- santé de son étude. s Pourquoi le peuple allemand tient à ses colonies u Ce n'est pas, selon lui, dans le chimérique I espoir d'envoyer chaque année des milliers t d'émigrants vers la terre africaine que le :, peuple allemand est décidé à faire pour ses u colonies tous les sacrifices qu'il faudra. Le - peuple allemand n'a plus besoin de débou-1- ohés pour son émigration. En 1885, 170,000 r émigrants quittaient encore le sol de la pa s trie. Ce chiffre est tonibé depuis lors à 25,000. e Bien plus, l'empire, devenu pays d'immigra-!. tion, au moins pour la culture des cam-!, pagnes, reçoit chaque année 700,000 travail-r leurs agricoles, slaves pour la plupart, qui e viennent faire les travaux des champs. 0 D'ailleurs, pas plus que le Congo belge, 1 l'Afrique aîleonande n'est une colonie de peu-. .. plement. Comme chez nous aussi, les essais Si de colonisation y ont été plutôt malheureux. » « On y a amené tant de fermiers qui ne 3 savent plus comment y vivre et émigrent à nouveau ! » écrit M. Tibal. L'expérience a k persuadé les Allemands qu'ils ne pourront s jamais former dans leurs colonies qu'une R aristocratie assez clairsemée de fermiers, de - planteurs, de commerçants, d'ingénieurs, de 1 médecins, de contremaîtres, de fonction-« naires et d'officiers. Persuadés expérimenta-v lement de ce fait, en réalistes qu'ils sont, ils • en ont tenu compte et se sont conduits en 2 conséquence. > C'est principalement parce que les colonies peuvent fournir à l'industrie allemande v beaucoup des matières premières qui lui sont nécessaires et qu'elle est obligée aujourd'hui d'acheter à l'etranger, que le peuple allemand tient à ses coilonies. Denrées alimen-i taires et matières premières pour l'industrie: 1 l'Allemagne paie de ce chef, bon an mal an, - plus de six milliards de francs à l'étranger. Sans doute, e^e rentre largement dans ses j 2 frais en vendant au dehors les produits de ' r son industrie. Mais par le fait que l'indus- s trie.se développe dans tous les pays, et que - les pays qui comptent parmi les grands pro-^ ducteurs agricoles gardent pour leur propre 5 consommation une partie de leurs denrées ou - en élèvent le prix ; par le fait encore que le - prix des matieres premières tend à augmen-. ter et que l'industrie américaine et japonaise ? fait à l'industrie allemande une concurrence - vigoureuse, de sérieux dangers.sont nés pour - l'alimentation et pour l'industrie allemandes. ; Pour remédier à cette situation, pour parer i à ces périls, l'Allemagne compte sur ses co--, looies. Elle a de bonnes raisons pour cela; - l'expérience de ces dernières années, en les augmentant, a fortifié sa foi coloniale. C'est. - pourquoi aucun homme sérieux, dans tout î l'empire, n'oserait proposer,'même dans une > réunion électorale, l'abandon ou le troc de i n'importe quelle colonie. L'Allemagne aohète en moyenne, chaque i année, du coton pour 550 millions de marks : i les essais heureusement tentés au Togo, au ■ Cameroun, dans l'Est et le Sud-Ouest af-ri-i c.ain, lui permettent d'espérer qu'elle pourra bientôt s'affranchir, au moins partiellement, i de ce tribut. Elle importe chaque année pour 1 200 millions dé marks de cuivre : les mines i de cuivre du Sud-Ouest africain donnent les - plus beûles espérances. Et ainsi de suite pour ^ les laines, les graines oléagineuses, le caout- - chouc, le chanvre, le tabac, le caifé, le > cacao, etc. i Le commerce total des colonies allemandes, qui était de 46 millions de marks en 1898, et , de 71 millions de marks en 1904, a atteint, en ^ 1913, le chiffre considérable de 260 millions. ■ Bref, les colonies donnent du travail à l'in-î dustrie allemande pour les commandes; elles • commencent à lui fournir les matières premières et à l'affranchir de la dépendance de l'étranger, des trusts et des douanes ; enfin elles sont utiles dans la conclusion des traités de commerce, l'Allemagne obtenant pour ses marchandises l'accès dans les colonies étrangères contre des facilités accordées dans ses propres colonies. Telle est la raison matérielle qui, grâce à l'énergie d'un Dernburg et à la propagande incessante organisée d'un bout à l'autre de l'empire par ses soins, a fini par rallier toute la nation à la politique coloniale. La raison idéale Cette raison n'est pas la seule, et il faut jouer le professeur nancéen d'avoir su rendre justice à l'idéalisme allemand. A côté de la raison matérielle, il y a, selon lui, une raison idéale : c'est l'idée nationale, l'expansion du germanisme. Déjà en 1880, Treitschke, «le plus grand penseur historique de l'Allemagne contemporaine » écrivait : « Des colonies » dépend la mesure où un ipeuple prendra ' » part à la domination de l'univers par la » race blanche ; il est très possible qu'un » jour, un pays sans colonies ne compte plus » parmi les grandes nations européennes, si » puissant qu'il soit par ailleurs. » L'Allemagne contemporaine a entendu la voix de ce prophète. Pour l'empereur et pour le peuple allemand, comme pour Léopold II, la force d'une nation ne se mesure plus à sa situation en Europe, mais dans l'univers. Le croirait-on? au positiviste Dernburg, le plus grave reproche qu'ait fait l'opinion allemande, c'est d'avoir considéré les colonies uniquement comme une affaire et d'avoir entravé la colonisation blanohe parce qu'il la jugeait économiquement désastreuse. On lui a l'ait grief de ne pas avoir su coloniser même à perte, et de n'avoir pas poursuivi avant tout.le gain idéal, même au prix d'un déficit matériel. Qui pourrait enregistrer ce signe de santé nationale sans admiration et meme sans envie? L'expansion du germanisme hante à présent tous les esprits et tous les cœurs allemands. iOu calcule, en Allemagne, qu'au milieu du dix-huitieme siècle, neuif millions d'hommes parlaient anglais e+-vingt millions allemand; tandis qu'à présent les premiers sont 135 millions et les seconds 75 millions seulement. On veut que le monde ne devienne pas entièrement anglais, mais au moins pour une part allemand. On veut aller toujours en avant vers une Allemagne toujours plus grande par la diffusion de ses citoyens, de ses marchandises et de ses idées. Quelle leçon pour les Belges ! Et nu ne erudi,7ninit comme disait Bossuet aux grands de la terre. L'Allemagne a montré au monde comment l'énergie, A'ordre et la méthode triomphent, en matière coloniale, des pires difficultés, de l'inexpérience et de La visite des Souverains danois Le roi Christian et la reine Alexandrine à Port Victoria UN APPEL A LA POPULATION DE BRUXELLES M. le bourgmestre Max vient de faire af-ieher dans la ville l'avis suivant : « Leurs Majestés le Roi et la Reine de Danemark, répondant à l'invitation du Roi et de la Reine des Belges, arriveront à la gare du Nord, e mardi 19 mai, à 3 heures. Le Roi et la Reine de Danemark seront con-iuits au Palais de Bruxelles par le boulevard lu Jardin-Botanique et la rue -Royale. Je prie les habitants de pavoiser leurs demeu-es sur 3e parcours du cortège, en l'honneur les Hôtes de nos Souverains. Bruxelles, le 16 mai 1914. Le Bourgmestre, Adelphe MAX t. SUR LE PARCOURS DU CORTEGE La circulation des véhicules dans les rues mivies par le cortège royal sera interdite, nardi, à partir de 14 heures. Les troupes prendront position dès 14 heu-es et demie. Les personnes devant occuper les fenêtres ou d'autres emplacements dans es maisons particulières sur l'itinéraire du ortège ont donc intérêt à s'y rendre avant 3 heures, attendu que l'accès aux habita-ions sera quasi impossible après ce moment. La revue militaire du 20 mai C'est le 20 mai prochain — nos lecteurs le •avent — qu'aura lieu, à l'avenue de Ter-rueren, la grande revue de troupes organisée l l'occasion de la -visite du roi et de la reine le Danemark. Les souverains danois et belge arriveront n automobile à Boitsfort où ils monteront i, cheval pour passer en revue, à 9 h. 1/2, les roupes échelonnées depuis le deuxième on d-point de l'avenue de Tenvueren jusqu'à a place Communale de Boitsfort. Les dispositions suivantes ont été prises : L'Ecole militaire formera deux compagnies trois pelotons ; la section des sous-officiers spirant à la sous-lieutenance, une compagnie à quatre pelotons ; les hommes du 9° de igne, en tenue d'essai, une compagnie à [eux pelotons. Les_ régiments d'infanterie -uront leur composition normale; les compares à trois pelotons. Les 8° et 18° brigades mixtes comprendront a compagnie des mitrailleurs sans voitu-ettes-caissqns ; la compagnie de mitrailleurs le la 19° brigade mixte sera complète. Les escadrons seront à quatre pelotons de ix files. L'artillerie aura sa composition normale. Les troupes seront échelonnées dans l'ordre uivant, depuis le deuxième rond-point de avenue de Tervueren jusqu'au viaduc de Vo/luwe : L'Ecole militaire, les aspirants à la sous-eutenance, la compagnie du 9° de ligne (nou-elle tenue), le 8° régiment de ligne, les mi-railleurs, l'artillerie et l'état-major de la 0 brigade mixte, le régiment des grenadiers, îs mitrailleurs, l'artillerie et l'état-major do 1 18° brigade mixte. A partir du viaduc du chemin de fer, sur Dute l'étendue du boulevard du Souverain, « troupes se présenteront dans l'ordre sui-ant : 1er régiment des carabiniers, état-laior, artillerie et mitrailleurs de la 19e bri-ade mixte ; 2e régiment des carabiniers, tat-major et artillerie de la 20e brigade lixte, bataillon du génie divisionnaire, régirent d'artillerie divisionnaire, 1er chasseurs : cheval, le commandant de la 6e division 'armée et son état-major, l'escadron mobile e gendarmerie, la compagnie des pionniers t, fortune contraire. Il y a une leçon à tirer : our les Belges de cet exemple admirable, es raisons qui justifient et qui exigent têine pour la nation allemande la politique )loniale, commandent à la Belgique, petite ation industrielle tributaire de l'étranger 1 our son agriculture et pour son industrie, et 1 a-reillement menacée de la concurrence ;ra.ngère, de conserver et de développer la )lonie que nous devons au génie et à la libé-tlité de Léopold II. On n'a pas commis plus e fautes au Congo belge, ni de plus graves, u'on n'en a commis dans l'Afrique alle-ande. Si regrettables et si douloureuses >ient-elles, les plaies, de notre Congo ne ont pas plus dangereuses que les maux i Dnt souffrait, il y a quelques années encore, i ! Congo allemand. Qu'un remède identique ur soit promptement appliqué. Qu'on ose afin dire la vérité au pays. Pas plus que le euple allemand, le penpïe belge n'est inca- : a»ble de comprendre les raisons importantes, s raisons #itales qui fondent la nécessité de , expansion coloniale. Qu'on se hâte de éclairer. Puis qu'on lui prouve, sans retard, •âce à une administration méthodique et itelligente, que cette bonne affaire est enfin ien gérée. Les résultats ne tarderont pas à mir. Quel bond fera alors la Belgique dans estime du monde. A cette raison idéale, nos mipatriotes, pas plus que les Allemands, ne :>udi ont, nous en avons la certitude", rester [différents F, N. 1 pontonniers cyclistes, le bataillon cycliste,; l'artillerie à cheval de la division de cavale-.1 V rie ; le 4e et le 2e chasseurs à cheval, le 5e j (| lanciers, le 4e lanciers, l'état-major de la ' a 2e brigade de cavalerie, le 2e guides, le 1er I ]; jguides enfin, précédés de la musique des I p guides, le commandant supérieur des troupes, j le commandant de la division de cavalerie | u et l'état-major de la Ire brigade de cava-1 q lerie. r< Les souverains arriveront vers 10 heures et l quart au rond-point du boulevard Saint- n Michel, où ils prendront place avec leurs p suites près de la tribune réservée aux deux ti reines et face aux tribunes dressées de si l'autre côté du rond-point pour le corps ti diplomatique, les ministres, les membres de . la Législature et le monde officiel. /Le défilé commencera aussitôt après l'arri- a. vée des souverains et dans 'l'ordre suivant : 11 n Le lieutenant général baron de Bonhome, commandant supérieur des troupes, avec son V( état-major ; Jï L'Ecole militaire ; ^ L'école des sous-officiers aspirant à la sou» lieutenance; La compagnie du 9e de ligne (nouv. tenue) ; Le général-major Dossin, commandant la 6e division d'armée; Le colonel Couturieaux, commandant la 8e brigade; V( Le lieutenant-co'lonel Delmaere, comman- (j-dant le 8e de ligne ; sc Les mitrailleurs de la 8e brigade; ^ Le lieutenant-»colonel Antoine et l'artille-rie de la 8e brigade; ^ La musique des grenadiers ; fa Le colonel Ghisîain, commandant la 18® bri- u, gade ; Le lieutenant-colonèl Lefebure^et le régi- ar ment des grenadiers ; ^ Les mitrailleurs de la 18e brigade • qi Le mayor Du jardin et l'artillerie de la g 18e brigade; La musique du 1er carabiniers; Le général-major Delforge, commandant la vr 19e brigade ; Le colonel Pety de Thozée et le le>* carabi- !f(, niers ; Les mitrailleurs de la 19e brigade; Le major Didier et l'artillerie de la bn- j» gade ; La musique du 2e carabiniers ; J" Le général-major Deruetfce, aide de camp cjc du Roi, commandant la 20e brigade ; Le lieutenant-colonel Biebuyok et le 2e ca* rabinier je Le m ai or Denis et' 1? artillerie de la 20e bri- ju. gade ; M Le major Walens et le bataillon du génie ; vr Le colonel de Bernard de Fauconval et le >L 6e d'artillerie ; cr. Le colonel Wouters et le 1er chasseurs à : Bh«vail; , , vo La musique du 1er guides ; Le général-ma>jr De Witte, commandant en la division de cavalerie ; je Le colonel Fourcault, commandant la Ire pa brigade de cavalerie ; _ Le Meutenant-coûone1 comte de Jong-lie, lide de camp du Roi, et le 1er régiment des guides ; &*> Le lieutemint-colonel Morel et le 2e régiment des guides ; Le général-major Proost, commandant la le brigade de cavalerie ; Lecolonel Gillain et le 4e régiment des qU anciers; ^ ie (Le lieutenant-colonel Xhardez et le 5e régiment des lanciers ; a?f Le lieutenant-colonel Thorn et le 4e chas- ri^ jeurs à cheval ; le Le lieutenant-colonel Arnould et l'artille- ^ •ie de la division de cavalerie ; i Le major Sir on et le bataillon cycliste ; * Le capitaine, commandant Dujardin et la ho compagnie des pionniers pontonniers cyclistes ; ie Le commandant Jacques et l'escadron mobile de gendarmerie. *** *e\ Une modification a été introduite au pi o* clé jramme de la revue. Il avait été annoncé que es deux souverains devaient rqvenir à cne- VQ /al escortés des attachés militaires près des , égations et des drapeaux et étendards des trc iivers régiments ayant participé à la parade or; nilitaire. Ce retour devait s'effectuer par la so rue de la Loi. Or, il a été reconnu que le r£( aavé de cette artère offrait de réels dangers ^ pour les chevaux et le cortège royal, après la L •evue, viendra, jusqu'à l'arcade du Cinquan- a11 senaire où les deux souverains monteront en en lutomobile pour rentrer à Bruxelles. co A l'Hôtel de Ville y Les souverains danois visiteront l'Hôtel , le Ville le 20 mai, à ô h. 1/4. Ils s'y rendront , mar la place Royale, la Montagne-de-la-Cour, v-. ie Coudenberg, îa rue de la Madeleine, le t01 Marelié-aux-Herbes et la rue de la Colline. Le bourgmestre de Bruxelles prie les habi- es' :ants de pavoiser leurs demeu-es sur le par- es îîours du cortègt.. Les Habitations à bon marche au Sénat Un socialiste... réactionnaire! Le 'Sénat est arrivé, dans l'examen du projet de loi sur les habitations ouvrières que lui a transmis la Chambre, à uri point des plus important. Il s'agit ae fixer les attributions des sociétés régionales ou locales qui se constitueront dans le but de construire des habitations à bon marché. Il s'agit de leur donner les droits nécessaires à leur activité.Nous avons toujours pensé qu'il fallait îeur •faire large mesure et leur permettre de respirer à 1 aise. C'est nécessaire pour qu'elles remplissent utilement leur rôle. Ce ne seront point, en effet, des groupements académiques chargés de rédiger des rapports émus sur le ' triste sort des classes laborieuses, mais bien des organismes, actifs qui n'auront autre chose à faire que de construire des maisons dans des conditions très économiques. Et pour cela, il leur faudra de l'argent et des terrains. L'argent, la loi discutée .au Sénat le leur procurera. Mais nous pensons que la question des terrains n;a pas reçu à la Chambre une solution complète. ] La Chambre a donné aux sociétés régio < nales et locales le droit d'exproprier les im- , meubles insalubres pour se procurer ainsi ( des terrains à bâtir. Mais c'est insuffisant. Il ] faudrait ajouter à ce droit celui d'expropriei, | pour autant que de besoin, des terrains par- \ tout où cela peut se faire dans des conditions j avantageuses, sous les réserves qui s'imposeraient, bien entendu, pour empêcher que j la mesure fût dépassée. Le 17 mars, au lendemain du vote émis par ] la Chambre, notre ami Graindorge écrivait : < « Il est don-c absolument indispensable de * ; travai'liler en grand à la périphérie des villes et 1 dans certains centres industriels; la résistance ( i des propriétaires ne doit pas faire aivorter des 1 I aménagements de terrains aussi favorables à j la santé, à la moralité et à la vie même d'une < ; partie importante de la po.puiation. 1 j Certes, l'expropriation de terrain à bâtir est t I une grave mesure mais plus on réfléchit à la j question des habitations ouvrières, plus on se rend compte de son importance sociale. Quand un mal prend îa gravité que lui reconnaissent t les dernières enquêtes des comités de patronage, il est d'intérêt public d'y remédier, L'ex- ^ propiiation des terrains nécessaires à la cons- c truction de maisons saines ne peut être con- c sidérée comme une atteinte aux droits garan- ( tis par la Constitution.... j ...En tentant 3a magnifique expérience du « small holding's act >, les unionistes anglais I n'ont pas eu peur de l'expropriation moyennant une juste et préalable indemnité. Le Sénat donnerait une belle preuve de clair- j voyance en imitant leiir exemple et en réfor-mant sur ce point spécial la décision de la i Chambre ». q Jusqu'à présent, nous n'avons entendu, 11 parmi nos amis du Sénat, personne faire r écho à cette invitation. Nous ne perdons pas e l'espérance cependant. n * * * Mais si nous avons été surpris de ne pa.s r voir réclamer au Sénat l'extension du droit t d'expropriation attribué par la Chambre aux n sociétés régionales et locales, nous l'avons 1' été bien davantage en entendant certains 1 sénateurs convier l'Assemblée à retirer ce s droit, aux sociétés, à les priver même de la faculté d'èxproprier les immeubles insalv* bres. _ J1. C'est M. Magis qui a proposé ce retour en q arrière. 'Cela ne nous étonne point de la part j d'un doctrinaire. Ce qui nous étonne, c'est y-qu'il ait été vigoureusement appuyé par M. J Braun, qui représente cependant quelque . peu, pensons-nous, la démocratie catholique. De refuser aux sociétés d'habitations ou 1< vrières le droit d'exproprier tous les terrains ^ qui leur sont nécessaires, c'est affaiblir leur •"> activité et par conséquent diminuer l'effica- ^ cité d'une loi dans le momént même qu'on la vote. Mais de priver les sociétés du droit ' d'exproprier, tout au moins, les immeubles j,-insalubres^ pour la suppression desquels on fait précisément la loi, c'est frapper celle-ci de stérilité, d'inapplicabilité absolue. li M. de Broqueville a très bien défendu con- ji tre les arguments de MM. Magis et Braun a le texte adopté par la Chambre. Cela lui va- t< lut d'être interrompu peu courtoisement par n M. Max Hallet, le socialiste propriétaire ei vraiment bien inspiré en apportant son appui p à ceux qui combattaient une réforme démo- é! cratique. Nous avons la conviction que ceux qui b< voudraient restreindre l'œuvre de la Cham- -bre ne seront pas suivis. Et nous exprimons encore le vœu que. nous émettions hier : que le Sénat ait à cœur de retoucher la loi votée par la Chambre, mais en l'améliorant. BULLETIN , POLITIQUE — Dans l'affaire des troubles provo- ]y] gués en Italie par les incidents de Triesté, le gouvernement italien ne s'en tient pas aux avertissements plus ou moins catégoriques. Il vient de mettre en disponibilité le préfet de Naples pour ne pas avoir protégé efficacement le consulat austro-hon- j[ grois contre les manifestations d'une foule » hostile. B — La Conférence des médiateurs dans C! le conflit du Mexique et des Etats-Unis est renvoyée au 20 mai. On explique cette remise par un retard dans l'arrivée des d' délégués mexicains. — Il se dit à Coristantïnople que le voyage de Talaat bey à Livadia a eu de a, 1res importants résultats pour la politique m orientale. Les conversations entre M. Sa- ^ zonow et Talaat bey, ajoute-t-on, prépa-rées par des négociations antérieures entre |)( Constantinople et Saint-Pétersbourg, font d< aujourd'hui d'un rapprochement cordial J: entre la Russie et la Turquie un fait ac- *c compli. à — B Le temps p'il lait., et celui qu'il fera. î,( Le baromètre descend légèrement au nord de l'Ecosse, au sud-est de notre pays, en Ba- , vière et au centre de la France il monte par-tout ailleurs. (l Le vent est faible ou modéré, d'entre nord-est et est, sur nos contrées, où la température ^ est comprise entre (> et l''\ B Prévisions : Vent N.-E., modéré; ^ b' Le parti libéral est immuable... »(*>£)« 1846 et 1914 PAS MEME SUR LE CARTEL, IL N'A NI DOCTRINE NI PROCRAMME Occupés à rechercher le programme du parti libéral, perdu par M. H.ymans, nous avons retrouvé, non point l'objet de nos diligentes inquiétudes, mais une découpure qui ne manque pas d'intérêt. Elle nous a appris que, déjà dans sa prime jeunesse, le parti libéral souffrait de la maladie qui achève de le tuer aujourd'hui : il n'avait pas de programme.. Voici, en effet, ce qu'écrivait l'«Indépen-iance belge» dans son numéro du 25 mai 1846 sous le titre : « D'un programme libéral 9 : « On entend beaucoup parler depuis que-ique emps de la nécessité d'un programme libérai; nous sommes aussi d'avis qu'il faut un programme, mais ce programme est tout fait; un mot l'indique : c'est, dans l'ordre politique, a prédominance de l'opinion libérale sur l'opi-lion catholique, la prédominance du pouvoir - i v il sur le pouvoir ecclésiastique^. Nous ne :oncevons pas qu'on cherche autre chose ». Donc en 1816, « on entendait beaucoup parer » de la nécessité d'un programme libéral. J'est dire qu'il n'y en avait pà& Et ce n'est )âs offenser les mânes de l'auteur des lignes :i-dessus reproduites que de considérer la ormule proposée par lui comme dénuée de oute signification pratique. Sa formule est out bonnement l'« A bas la calotte 1 » d'aut-ourd'hui.Depuis lors, les libéraux n'ont rien oublié îi rien appris. Ils n'ont pas de progamme. Ils l'avouent, ^our un peu, ils s'en" vanteraient. Et leur onduite montre que, s'ils n'ont pas de pro-;ramme, ce n'est point faute d'en désirer un, nais bien parce qu'il leur est impossible de lécouvrir dans toute leur politique un seul joint sur quoi ils soient d'accord. A la vérité, ils sont d'accord, aujourd'hui omme en 1S46, pour crier : «A bas la ca-otte! » Mais ce programme-là leur a valu ant de déboires que l'élémentaire sagesse eur commande de le cacher. Nous avons, au jour le jour, montré quelles livisions les déchirent sur toutes les ques ions importantes pour la vie de l'Etat. Les oilà qui semblent maintenant s'ingénier iL taler leur discorde sur la question qui, plus ue jamais, est d'actualité : la question du Jartel, la question de la collaboration du arti socialiste au gouvernement du pays. xn* M. Lorand exige le maintien du cartel., M. ïymans le renie solennellement. L'a Etoile» et le «Journal de Liège» jettent ur lui l'anathème et l'excommunication ma-3ure. L1 «Express» et la «Gazette de Charle-oi» en vantent les charmes et en célèbrent 3S vertus. Nous avons, au fur et à mesure u'elles se manifestaient, reproduit ces opi-ions discordantes. La «Gazette de Oharle-oi», dans son numéro du 8 mai, s'exprimait n termes qui nous paraissent mériter un® icntion : « Le « Journal de Charleroi », écrivait-elle, 'pond au « Pays Wallon » Qui prétendait sot-îment le mettre dans l'embarras en lui de-landant d'expliquer pourquoi il avait soutenu ;s libéraux puisque ceux-ci ne préconisaient en pour changer la situation économique préente et future. Marcelius proclame sans hésiter, ET IL A AISON, que l'appui des socialistes est assuré ux liibéraux et qu'une entente sc fera sur cer-lines réalisations politiques et économiques. 'EST UNE BONNE PAROLE; ELLE EST ■E PRESENT, autour de nous, ELLE RE-RESENTE-L'AVENIR et constitue l'espoir u pays... ...C'est à quoi nous nous sommes employés >rs du scrniin de 1912 ET A QUOI NOUS OUS EMPLOYONS ENCORE DANS UNE ERIE DI-: COLLEGES, D ' A DM 1NIS T R A- 10 N S PUBLIQUES OU NOUS POUVONS MENER D'EXCELLENTS RESULTATS... ...Y réfléchir, c'est l'admettre; l'essayer c'est adopter ». Nous n'avons jamais dit autre chose. La bérale a Gazette de Charleroi» rappelle très istement à ceux de ses amis qui semblent ijourd'hui dégoûtés du Cartel que leurs ae* îs démentent leurs paroles et- qu'ils continent le .Cartel « dans une série de collèges d'administrations publiques », c'est-à-dire irtout où ils peuvent le faire sans danger ectoral. A notre tour, nous disons : « C'est une )nne, une très bonne parole. » — Une victime des pacbes anticléricaux . le député Colfs obtient 60,000 fr. de dommages-intérêts pour l'agression dont il a été victime à la veille des élections de 1912. Samedi à midi, à la lre chambre du tribu-i/l ,présidée par M. Drion, a été rendu le gement sur l'action en dommages-intérêts tentée par M. le député Colfs à la ville de ruxelles : celle-ci avait, on le sait, appelé i garantie la commune de Mo-l-enbeek à ison de la présence parmi les émeivtiers i citoyen Jaquemottc. Conformément à l'avis fortement motivé v M. le substitut Va:n Giinlertaelen (avis qui i valut les pires injures du «Peuple» parce ['il avait qualifié d'« agitateur profession->1 » le citoyen Jaqucmotte condamné déjà itérieurement par le tribunal coi rtîction-il), le tribunal admet, en l'espèce, le décret i 10 'vendémiaire an IV et dit la ville de .'uxeilîes responsable du dommage subi par . Colfs. Quant à la commune de Molen-•ek, elle est également responsable à raison ; la présence ,parmi la bande, du citoyen bquemotte qui, par ses agissements, a dé-urné l'attention de la police. M. Colfs réclamait en conclusion 60,000 fr. titre de. dommages-intérêts. La ville de L'uxelles est condamnée à ''es lui payer, iutes réserves faites pour les complications 11 pourraient Survenir dans l'avenir. Toutefois la commune de Molenbeek est ►ndamnée à garantir la capitale contre les . l'ets de cette condamnation à concurrence un cinquième. C'est-à-dire qu'après avoir payé à M. Colfs s 60,000 francs qu'il obtient, îa ville de ruxeMes pourra en réclamer, 12,000 à Molen-îek ^

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