Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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21 oktober 1917
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s.n. 1917, 21 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4r02g/
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TROISIEME ANNEE. — N9 1003 Le Numéro : ÎO centime» DIMANCHE 21 OCTOBRE 181?. PARIS 3, Place des Deux-Ecus, 3 Téléphone ■ Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10. ; un de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LEXXESIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tep Téléphone • 64 Belft ABONNEMENTS France. 2 fr. 50 par mois ^ — . 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. & d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestra QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand N EU RAY ITALIE ET BELGIQUE «La miBStîOD l!B!gB est au-dessus le teù ûIsgoss on...» us mu MsraeïAiss iTAM'œ- U tt.W£I 11' Uti.C StSill! tfColrrespondance particulière du <■ XX' Siècle») Rijme, 17 octobre. Le Corriere délia Sera commente en ces termes le dernier discours de M. Asquith : L'ex-prenriev ministre angl »- airta.it pu ajouter, a propos de la. Belgique, unie observation <fuê nous ne renconirons pas, exposée aussi .souvent, aussi clairement qu'il le faudrait. La voici . « La Belgique n'est pas, elle ne pourra jamais être matière à discussion «entre PEntente et les empires centraux. La Belgique est. ia. proie de 1 association criminelle que nous combattons : et la restitution intégrale du bien volé précède, sans discussion possible, la reprise des rapports entre les criminels et la société civile, s La Belgique, un gage ? Un gBge de quoi? La Belgique «.rie peut être qu'une preuve des iniquités allemande?. Ce gage ne peut peser sur les discussions de paix ; tout son poids, énorme, esx Jeté dans la balance de l'histoire. Cette même idée que la question belge ïie peut être l'objet d'aucune discussion a été exprimée récemment h M. Georges Lorand par un ministre italien. 'Dans une interview accordée par le député belge au Fronts interno, M, Lorand dit que, soit en Angleterre, soit en France, l'opinion unanime des hommes •d'Etat- esjf que la question belge ne peut pas être discutée : personne n'accepte une discussion, quelle qu'elle soit, sur la Belgique ; les mêmes sentiments lui ont-, d'ailleurs, été manifestés en Italie. Le commentaire du Carrière délia Sera prouve que non seulement 'es liommr; d'Etat italiens, mais avec eux tout le peuple, est convaincu que la question belge ne peut pas fournir un objet de discussion avec les empires «entra»*. * * Annonçant le voyage prochain d'une mission belge à Borne, pour saluer le •gouvernement italien, les journaux relayent que c'est la première fois, depuis la constitution du royaume d'Italie, que le- gouvernement belge fait au gouvernement italien une visite officielle. La mission belge recevra l'accueil le plus chaleureux et l'échange de vues entre les hommes chargés de la politique étrangère et économique des deux pavs, sera aussi profitable à la Belgique qu'à l'Italie. Entre l'Italie et la Belgique, en effet, les relations commerciales, après la guerre, prendront une grande extension. Notre renaissance industrielle trouvera en Belgique une aide désintéressée au point de vue politique, et notre agriculture trouvera en Belgique une compensation aux pertes sérieuses que l'Italie aura à subir, du fait de la suppression de son commerce avec les empires centraux. Le nouveau ministère économique belge ne peut manquer d'étudier ces questions dont on parlera à Rome, en même temps que la mission belge exposera au gouvernement italien les droits de la Belgique. Evoquer les souffrances du peuple belge, parler des pillages incessants, de la dévastation des usines, des réquisitions, serait bien inutile, si cet exposé n'établissait le droit de la Belgique à des réparations et à des garanties. Après avoir parlé des premières, il est temps qu'on parle en Italie des secondes * O Le vote de confiance de la Chambre italienne n'écarte pas la possibilité d'une crise ministérielle. M. Boselli a, en effet, posé la question de confiance sur un détail de procédure ; et le vote de la majorité est accompagné do réserve* de nature à ne laisser aucun doute sur les sentiments de la Chambre. Toutes prévisions seraient pourtant prématurées ; l'on reproche au gouvernement de n'avoir pas, au début de la session, exposé quelle serait sa politique. Or, il est possible que les ministres profitent de la discussion des crédits provisoires pour faire des déclarations qui leur assurent une majorité. Mais certains groupes affichent des dispositions belliqueuses qui rendent très indécise l'issue des débats. Rien ne permet non plus de prévoir la composition du ministère qui remplacerait celui-ci. L'unanimité s'accorde pourtant à déclarer qu'une crise éventuelle n'aurait d'autre but que de renforcèr le gouvernement pour la poursuite de la guerre jusqu'à la victoire. Si, à Berlin et à Vienne, on espère voir sortir de cette crise un gouvernement d'amis, l'on sera bientôt détrompé. Le pays, bien loin de fléchir, n'a que le désir de se sentir bien gouverné, de voir sa volonté inébranlable de résistance secondée par une politique intérieure saine et sévère, par une politique des approvisionnements qui n'offre pas aux ennemis intérieurs l'occasion d'une propagande néfaste, par un système de gouvernement qui facilite la pleine concorde nationale et permette ainsi à tout le pays de faire partout le plus grand effort. La question des approvisionnements est le pire des soucis du gouvernement italien. Tout notre peuple a prouvé qu'il savait s'imposer les sacrifices nécessaires ; mais il désire que ces sacrifices soient répartis de façon équitable entre tous les citoyens à l'intérieur du royaume et sur tous les pays alliés dans la grande alliance. BRUZIO R0MAN0. — - ■- . UWU ■ ... - ■■... . 3F* ©nsées Il semblait, à entendre les sectateurs des dogmes nouveaux, que la démocratie conduirait les peuples à la fraternité et que le système des nationalités fonderait la paix universelle. La démocratie, loin d'adoucir les mœurs, les a rendues plus rudes ; elle a développé l'égoisme et non l'ab-négation dans les cœurs. Le système des nationalités a déjà provoqué et provoquera plus de guerres que ne Vont fait autrefois les querelles religieuses et que ne le font de nos jours les ambitions des rois. Les convoit'ses des nations sont plus âpres, leurs triomphes sont plus hautains, leurs mépris sont plus insultants que ceux des princes ; ils soulèvent aussi des ressentiments plus amers et plus durables. L'homme n'est plus atteint dans son sang et dans sa race ; lest passions qui n'agitaient autrefois aue quelques individus gagnent la masse du peuple, et elles deviennent d'autant. plus terribles que les esprits dont elles s'emparent sont plus bornés. Albert SOREL (Guerre franco-allemande). ■»- " ■ ■ ■■ ii ■ j . a ECHOS ' * n ia m 1 Le comte Conrad de Buisseref es ministre de Belgique en Russie depuis 1911, est arrivé au Havr , ea missior ayant, pris fin à Pétrograde où 1-e distin gué diplomate a rendu tant de services s ie la cause belge. le ww/v» Tour les fanjilles vombreuses ie Parmi ceux qu'inquiète l'après-guerre r_ les pères de famiUe .sont, certes, les plu; intéressants. L'un d'eux — père de six enfants — nous demande ce que le gouver IC i*ement compte faire pour alléger leurs es charges et leur permettre de préparer :i- l'avenir. Depuis longtemps, le gouverne-îx ment français a pris des mesures en ce je sens ; nous espérons que, de notre côté, l'on ne tardera pas à imiter cet heureux exemple. la n- Nous recommandons le h Messieurs les Officiers les excellentes é- jumettles à prismes de la maison Strem-?t bel, aux SableS-d'Olortne (Vendée). Ven-ie dues à des prix réellement avantageux et =s avec des facilités de paiement tout à fait j" exceptionnelles, elles sont d'une grande ' puissance, d'une haute précision e-t réali-sent le«s derniers perfectionnements de l'optique française. .(Voir l'annonce en der-]e niere page.) ÎS v*. v\w ,n il a ctê perdu ^ un portefeuille en carton, couverture ver-te. contenant 80 francs en billets de banque français (dont t ois billets de l'ancien modèle et un du nouveau) dimanche vers le 20 heures, sur la route de Bourbourg à i- Gravelines, à environ 20 mètres de l'hôpi-£ ta! militaire belge de Bourbourg. Ce por-à tefeuille appartient à M. Alphonse Cour-ÎS tin, sous-officier. D. 94-A. B. Equipements Tous les ofîieiers belges s'habillent ei «'équipent, à des prix raisonnables chez „ Lévv. S, boulevard Saint-Martin, à Pans, ,. f#urnisseur du Ministère des Colonies ds Belgique. (Visiter ou écrire). uvwu :e , ^ La maison neutre r- Cette maison se trouve en Suisse, canton » de T'hurgovie, dans la petite ville d'Aris-i- wil. En "Suisse, officiellement, toutes les v maisons sont neutres ; mais celle-ci l'est .i de façon particulière, avec ostentation. Le propriétaire a voulu que personne ne pût mettre en doute la correction de sa neutra-]1 lité et que, de la rue même, on pût con-ït naître ses sentiments. Sa maison qui est !S neuve est ornée de médaillons en bas-re-S- lief présentant des figures dans lesquelles i- on reconnaît tous les chefs d'Etat de la guerre mondiale : sur la façade, les emjpe-reurs Guillaume et Charles échangent des regards affectueux ; sur le pignon gauche, ®T le roi George fraternise avec le ts&r Nico-11 las comme au temps où la maison fut > construite ; sur celui de droite, Ferdinand se de Bulgarie et le grand_ Turc voisinent ;e sans rancune ; la dernière façade réunit r- les portraits du roi Albert, du roi de Ser- b>» ef de M. Poinraré. ■e « Enfin, s'écrie le correspondant de la ». « Gazette de Francfort », voici un endroit où règne la vraie neutralité ! Le plus eou-vent, elle n'existe qu'en paroles : ici au ^ moins on la voit moulée dans le ciment ! » UN SOUVENIR DU TEMPS DE GUERRE 1- : Faites-vous faire un beau portrait chez le photographe bruxellois Dupont-Emera. Ses 6 ateliers d'art sont 7, rue Auber, Paris (der-ri rière l'Opéra). Ses prix sont avantageux. QUATRAZEPPELINS ABATTUS si timteirs faillis • —«&«& ILS REVENAIENT DE LONDRES — L'an é'm a atîerri ioîacf, soi m: sm® est orisoilr Le communiqué officiel français Dans la nuit du 19 au 20 octobr survolé le territoire français sans ca par nos postes de défense anti-aérien abattus ou contraints d'atterrir. Un premier zeppelin a été deset kilomètres sud-est de Lunéville). J'r atterrir près de Bourbonne-les-Bains pareil est resté intact. Deux autres appareils désempai térieur. H semble que les Allemands, dans la nui de vendredi à samedi, aient voulu frappe: un grand coup grâce à leur flotte aérienne On vient de voir qu'il en résulte pour eu: un véritable désastre. Dès que la présence de dirigeables fu signalée dans le ciel de France, l'alerte fu donnée. Elle ne s'étendit pas jusqu'à Paris mais dans la banlieue nord de la capitale vers i heures du matin, on sonna l'extinc tion des lumières, signe d'un danger nor immédiat. Dans la journée de samedi, des notes officielles annoncèrent successivement. If destruction de plusieurs zeppelins. Ces' 1a, dernière de celle-ci, qui les résume toutes, qui se trouve reproduite ci-dessus. Saint-Clément, qui s'y trouve cite, osi une petit* localité des 'Vosges, située sut la ligne de Lunéville à, Saint-Dié, a environ dix kilomètres de Lunéville. L'endroii où est tombé le premier zeppelin se trouve approximativement à vingt kilomètres; dt: front actuel. Dans la même nuit eut lieu un raid de zeppelins sur Londres. On a appris dans la iuit" qui» les dirigeables repérés en France et si efficacement combattus sont les mômes qui ont jeté des bombes sur la capitale britannique. Voici les informations relatives à ce raid: V» iiii É Juins sor i'.*8$IM(fre Les dirigeables étaient au nombre da six ou sept L«s premières nouvelles officielles ont été publiées a Londres vendredi à minuit. Elles disaient : Des appareils ennemis ont. attaqué, ce soir, des comtés de l'Est et du Nord-Est ; ils ont survolé ces comtés à auelque distance vers l'intérieur, mais n'ont pas entrepris de véritable attaque. Six cm sept avvareils ont pris part au raid, laissant tomber des bombes sur diverses localités, quelques-unes sur l'enceinte de Londres-Le raid continue. Samedi à. 7 heures du matin, le maréchal Frenc-h publiait une deuxième note ainsi conçue : Ce sont six ou sept zeppelins qui ont attaqué Mer soir les côtes du nord-est et de l'est de l'Angleterre. A une heure du matin, le raid n'était pas termine. Plusieurs bombes ont été lancées sur divers points, notamment dans la région de Londres. Les dépêches et les coups de téléphone de province confirment que ce sont des zeppelins qui, après avoir franchi la mer du Nord, ont attaqué les côtes à l'est et au nord-est de l'Angleterre. Après avoir lancé leurs derniers engins sur le littoral, les zeppelins continuèrent leur route et laficèrent d'autres bombes à l'intérieur. Les zeppelins étaient formés en deux escadrilles Des nouvelles publiées par le Daily Chronicle ajoutaient que les zeppelins étaient répartis en deux escadrilles comprenant chacune trois ou quatre unités. Ces deux groupes suivirent des voies différentes.Ils franchirent la côte entre' 7 h. 1/2 et R h. du soir. A 11 h.1/2 du soir, sa besogne accomplie, un des dirigeables fut aperçu s'en retournant vers la mer. Ce zeppelin avait i été six bombes, à 1 intérieur du pays, n 11 heures du soir et trois autres un quart d'heure plus tard- 'aéTonef volait assez bas pour qu'en pût entendre distinctement le bruit des moteurs. Londres pendant Is raid Londres, 20 oetobre- Au signal avertisseur d'un raid ennemi rar Londres, la population prit Us précautions prescrites, mais ne n^anifeata nulle panique. Les autobus vides r«fftgnèrM»t leurs garages et les aut<»-taxis disparurent dans l'obscurité, laissant à la porte d.es théâtres es spectateurs qui voulaient regagner leur iomicile. A la porte des maisons, au coin des rues, les curieux observaient le ciel cherchant .es agresseurs. Des promeneurs circulaient mpavides. Il n'y eut aucune précipitation jour chercher un refuge. — (Information.} Dans la campagne Londres, 20 «etobra. De divers points de la côte de l'est on i'.gnale que des bombes ont été jetées par es appareils ennemis. » o z v r s de 23 heures annonce ce qui suit : bre, un certain nombre de zeppelins ont causer de dégâts. Canonnés à leur passage enne, plusieurs appareils dispersés ont été >cendu en flammes à Saint-Clément flO T'v attaqvéno. avions, a dû ns. L'équipage a été. fait prisonnier, l'ap- oarés seraient tombés dans la zone de ïin- iuit Une grosse torpille aérienne est tombé! per en pleine campagne. Une brume épaisse ne. couvrait la mer et le détroit. yux „t 27 tues, 53 blesses Londres. 20 oetobre. île! „ Le communiqué suivant a cté publié à ne- 10 h- = ion Les derniers rapports de police indiquent qu il y a eu 27 personnes tuées et 53 bles-tes sées dans tous les districts visités par les la aéronefs ennemis au cours du ra\d d'hier est soir. Des habitations privées et des maisons ou- de commerce ont subi quelques dommages matériels. est La plupart des victimes sent des per-sur sonnes^ qui revenaient du théâtre. Elles se ,-yi. trouvaient dans la rue lorsqu'une bombe -oit éclata sur le trottoir. (Information.) îve Z ÔlsetroBifcoUisZfpiiiiis, I- ei eiaasiit ils kfsrei! pi- JSote officielle : id: Le premier zeppelin abattu a, Saint-Clément si trouve dans un champ près de la lisière de la forêt de Mondon (nord-est de Samt-Clément). Il Sut attaqué pîtr la D. C. £4 A. d'une de nos armées après avoir été \ aperçu, à 6 h. 20, voyageant avec deux au-U très zeppelins, à la Vitesse de 25 mètres à la seconde, vent debout de 5 à 6 mètres à la seconde. La D. C. A.tira une première série à 4,000 mètres. Le zeppelin fit un bond qui le porta rapidement à 5,500 mètres. Dans une nouvelle série, le quatrième obus t-raçeur traversa l'enveloppe. L'appareil s enflamma., l'une des nacelles se détacha mt qui fut retrouvée à terre, à 100 mètres du lit. ballon. Le zeppelin se dressa verticalement, pu>is s'écrasa sur le sol où il ne constitue ce plus qu'une masse de métal,de ca.autchiouc . d'hélices brisées, etc. Il était 6 h. 45 ; cinq cadavres, horriblement mutilés, ont été ,n_ trouvés autour de l'appareil. Les autres ; ( doivent être enfouis sous les décombres, lnt crai fument encore. Il ne devait plus y avoir de bombes dans le zeppelin car au-;'s' cune explosion ne fut entendue. L'appareil r»nsséd.a.it 4 hélices. Ver3 9 h. 20, le zeppelin (t L » a été ré- contraint par les avions de chasse d'atter->te rir près de Bourbonne-les-Bains. Il est intact. Le lieutenant de vaisseau comman-dant, son second et 17 hommes d'équipage , sont prisonniers. ' Jteux zepp-eilins désemparés, attaqués par ' des avion® et par nos postes de défense ■ ' sont descendus par la vallée de la Saône et es orit attsrri dans la région de Sisteron. ■0- Les équipages, après avoir mis le feu ns au.x appareils, ont tenté de prendre la d, ^te, mais ils ont été faits prisonniers. •sï {Bourbonne4e.s-Bain.s est un chef-lieu de' TS canton du département de la Kaute-Marne.]1 ™ Un cinquième dirigeable atterrit, se déleste et repart Dans la matinée de samedi également le « L 50 » a atterri à Dammartin, près de M'tnti;rny-!e-Roy et y a déposé deux offi-ly ciers et H hommes dont deux légèrement ns blessés. L'équipage a détaché uno nacelle, n. qu'il a entièrement détruite. L'appareil dé-lS> lesté est reparti avec 4 hommes. D'après if. les déclarations d'un prisonnier, ce zeppelin était parti le 19 octobre, à 14 heures, et d Oldenbourg, pour Londres qu'il ne put at-18 teindre. A Nordwich, .il s'était égaré dans-;u 1» brouillard et avait pris le chemin du I in retour. S, - — ■ * AU FRONT FRANÇAIS 14 heures. Sur le front de l'Aisne, actions d'artille-. rie assez violente, notamment dans le sec-rtl leur de la ferme Mennejean. De fortes patrouilles ennemies qui ten-'e taient d'aborder nos lignes dans cette ré- • qion ont été repoussces. L'ennemi a subi des pertes senseibles et a laissé des prisonniers entre nos mains. 23 heures. Sur le front de l'Aisne, grande activité Si des deux artilleries. Nous avons repoussé deux coups de main ennemis sur nos petits vostes,'l'vn au Sud-Est de Corbery, l'autre, n en Argonne, dans la région de Boureuilles. ) Sur la rive droite de la Meuse, une intervention de votre artillerie a mis fin à un violent bombardement de nos positions au Nord du bois Le Chaume. Aucune ac tion d'infanterie. n La nuit dernière, vers minuit. Dunkerqu/ ,r a été bombardé par mer. On ne signale aucune victime dans la population civile. PAROLE D'HONNEUR allemande? Noue avions pour apprécier la valeur des engagements de l'Allemagne la violation de la Belgique et le « chiffon de papier » de Bethmann-Hollweg. Pour estimer Ihonora-bilité des officiers allemands, nous nous rapportions aux « déménagements » effectués dans tous les châteaux de Belgique et de France qui avaient abrité ces messieurs, y compris ceux du prince Eitel, général allemand et fils du kaiser. Nous connaissions le ricanement sinistre des officiers marins allemands regardant du haut de la plateforme de leur sous-marin se noyer les victimes de leur piraterie. Malgré tout cela, cette caste des officiers allemands à. la morgue hautaine, conservait une certaine réputation de t; respeeta-bility ». Le commandant allemand du.scaîi-.iriarin de Cadix vient dé détruire définitivement la légende. Lorsque son navire fut interné dans les circonstances que l'on sa.it, le capitaine boche donna sa parole d'honneur qu'il ne chercherait pas à s'évader. Ceci lui assurait une certaine liberté personnelle. Le pirate en profita pour s'évader. L'honneur castillan ne pouvait soupçonner une telle félonie et la surveillance s'était relâchée. Les autorités maritimes de Cadix avaient encore confiance en l'honneur allemand. Il faut reconnaître que ces Boches nous sont supérieurs. Supérieurs dans le crime et la déloyauté, s'entend. Et, décidément, il faut les traiter comme on traite les menteurs et les voleurs. Quelle différence dans la. conduite droite et lovai e de l'Entente ! L'aviateur Gilbert s'évade de Suisse et sur des observations du gouvernement helvétique, la France renvoie son officier reprendre sa captivité. Des internés belges s'échappent de Hollande dans des circonstances' que La Haye déclare suspectes.'Le gouvernement belge, plutôt que d'être soupçonné, intime :iux évadés l'ordre de regagner leur prison. Les Boches accueilleront, eux, à bras ouverts, le marin de Cadix qui leur ramène un navire pirate et tout un équipage. Demain, ces gens-là reprendront leur œuvre de mort, et de traîtrise. Et hier les assassins de miss iCavell et du capitaine Frvatt salissaient la mémoire' de têùrs victime* en leur comparant une Mata Hari ! Oui, Clemenceau a raison : « Il y a, deux ■espèces d'hommes, les Allemand» ét les autres. n PERCY. • 1 ■■ -m. La Colsnbfe contre les pirates Regota, 17 octobre. (Retardée eu transmission.) Le Sénat colombien a voté à une forte majorité une motion de blâme eontre les procéd-s de la guerre gous-marine allemande.— —VWWli ■ — LIRE EN 2* PACE : La politique française : îe succès ei© M. Painlevé. Calomnies bulgares centre nos alliés roumains. Comment ia France fut joué® par Met-ternieh en 1813. FORTE CANONNADE du N.-E. d'Ypres COMMUNIQUES BRITANNIQUES Après-midi. Grande activité de Vartillerie allemande dans la soirée et dans la première partie de la nuit au nord de Lens et sur le front de bataille de Toiver Hamlet à la voie ferrée d'Ypres à Roulers. Les deux artilleries ont montré aussi beaucoup d'activité au cours de la nuit ecti nord-est d'Ypres. 21 heures 30. Un coup de main exécuté ce matin par l'ennemi sur un de nos postes à l'ouest de Lens a été rejeté avec pertes. , Activité des deux artilleries au nord-est d'Ypres. Nous avons effectué un certain nombre de tirs de destructions en dépit de la msî-biliié mêdiotit. Une brume épaisse a presqxie complète* ment arrêté, hier, les opérations aérienn-es. Nos pilotes ont fait quelque travail d'artillerie et jeté cinquante bombes sur divers objectifs. Le temps ne s'est pas beaucoup amélioré pendant la nuit. Quelques bombes ont, cependant, été jetées sur une gare ennemie. Aucun combat aérien au cours de Li journée. 'I 'I u fisiM aiiïïmi de la bataille de i'Yser au Havre L'an dernier, ee sont nos vaillants tiésoë de I'Yser que le Havre, capitale momentanée de la Belgique envahie fêta. Devant leur chef le vaillant général Meiser, MM. de Braque vil le, le regretté président de lai Chambre M. Franz Scholtaert et le contre-amiral Lacaze, ministre de la Marine da France, célébrèrent leur héroïsme aux acclamations d'une foule enthousiaste. Cette année, grâce à l'initiative du lieu* tenant Jacques des Gâchons, ce sont les fusiliers marins, «fui à côté des nôtres, détendirent ki, France contre l'invasion des barbares que le Havre fêtera et que la colonie belge acclamera à l'occasion du troisième anniversaire des célèbres batailles- Cette fête qui aura lieii ie jeudi 31 octobre prochain sera organisée au profit de l'Œuvre ei méritoire des marins havrai^. Le ministre de la Marine de France, M. 'Ihaumot. lui a accordé son haut patronage ît les membres du gouvernement belge qui a patronnent également y assisteront aveo leur collègue français. Le pnota-ranuae comporte un véritabls féa'al artistique. Qu'il nous suffise de dire <ju'ii se compe-sera de la Navaraise, avec l'interprétation xwnplète de 1 ' Opéra-Comique. e'est-à-dira Ville Demongeot, le ténor Laffitte, si sou* rent applaudi à la Monnaie, et Huberty; yt de l'œuvre délicieuse d'Emile Fabre et le Xavier Leroux, Les cadeaux de Noël, ru'interprétera, notamment le grand bary-> ;on Albers, dont les Belge» connaissent !•' aient. Xavier Leroux sera an. pupitre pour di-•iger lui-même son osuvre. Souhaitons que les Belles du Havwi soient nombreux à cette fête et collaborent àla recette qui ira au comité de Secours ïs braves et héroïques fusilliers, compa-Ttioris de luttes de nos soldats intrépides. La vraie machine à finir la guerre CONSENT S'ACCOMPLIRA L'EFFORT AÉRIENS DES ÉTATS-UNIS (De notre envoyé spécial) Quelque part en Flandre. Les Etats-Unis ont annoncé leur intention de tenter un effort narticu.lièrement sérieux dans le domaine cîss sirs. De très çros chiffres ont été ■ cités : cent mille avions et cinq milliards de francs de dé-Denses.Des informations offieielles ont «aie les . choses au point. La Chambre a ouvert un crédit de 1,400 millions de francs pour la construction de 22,000 avions. Et M. Howard E. Coffi», président de l'Aircmft Production Boftxd et membre du conseil rie défense nationale des Etats-Unis, a déclaré, en juin dernier, que les usines amé- ■ rieaines pouvaient fournir 1,000 appareils i par mois, qu# pour le mois de septembre ; ;ette production serait doublée et qu'avant ia. fin de 1917. elle aurait quintuplé. i COMMENT COMBATTRONT LES 25,BBC AVIONS AMERICAINS? ; Que signifie e» chiffre de 22,000 avions ? '■ Va-t-on les voir tous ensemble, fantasti- 1 que Armada des airs, semer la terreur, le ' désarroi et la mort dans les armées aile- i mandes et anéantir les usines ennemies ? Pavlo minora... Un sixième, au plus, de ce i total pourra tenir l'air — ou plus exacte- i ment encore, être utilisé au front — en ; même temps. En effet, l'svion est trae machine extrê- 1 mement fragile et qui, de plus, se démode fort vide. L'expérience prouve, qu^en ! moyenne, un appareil n'est employé que ' pendant 50 heures, ou, si l'on préfère, peu- 1 tant deux mois. Il en résulte que la pro- ' duetion doit être envisagée non par an- f née, mais par périodes de deux mois. On g est en conséquence amené à diviser par S le tota.1 de ia construction annuelle, pour connaître le chiffre d'avions capables d'a-jir ensemble sur Je front. On aura donc' pour les Etats-Unis, en 1918 : 22,000 divisé par 6, ou approximativement 3.000 avions m ligne, d'une façon permanente Il faut en efïet tenir compte : 1* Que la solidité de la ceUule de l'avion1 ne oroît pas en proportion des tfforts qu'en lui demande, efforts due principalement À l'accroissement de la puksance du me-leirr et, par conséquent, de la vitesse. 2» Qu'il apparaît un nouveau modèle d'a-'ion à peu prés toue le® (rois mois et pre les types anciens doivent céder la place iux nouveaux 3» Que la casse ,«n dehors des combats. ïst fort grande. Elle est due surtout à la i-Ltesw, énorme qui rend les atterrissages 'ort délicats, à l'obligation de voler par : ous les tempe et aussi au manque d'eypé--ien«e des nouveaux pilotes. On peut dire, *ans se tromper, que chaque pilote n ne vêlement, formé casse, pour ees débuts, nn qvpftreil. Ajoutons 'que ces « casses n sont arement la cause d'accidents mortels. 4* Que le remplacement d'appareils ava- ' "tes pa.r des appareils neufs est systématique, car il faut plus de temps et "de tra-'ail pour réparer .que pour construire et 1 serait de mauvaise économie d'exposer a vie d'un pilote sur une machine réparée. Que si les Etats-Unis mettent 3,000 ap-mreils en ligne à la fois, il ne faut pas n conclure qu'ils se mettront tous à faire a chasse aux Boches. Normalement, de es 3,000 avions, 1,500 seront des biplaces i l'armée, destinés aux reconnaissances, réglages d'artillerie, liaisons d'infanterie.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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