Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 14 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4t6f18tb3h/
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20e ANNÉE. — Série nouvelle. — N° Î5-C* Le rimnefo^" 10 Centimes Mercredi 14 avril 1915 r RÉDACTION «ADMINISTRATION 3U te rue ds h Bourse — LE HAVRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Sirscteur : FERNAND «EDSÂT Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées àSu\me de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21jPanton Street (Bi'oadmead House) LE XXe SIÉCLE Quotidien belge paraissent ây Havre ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par mois. » £ Tr. 50 pap trimestre Hors Franoe.. 3 fp. » p^r» mois. » *. 9 fp. » pap ipî^iesipe Angleterre.... 2 sh. G d. pap mois>. r> .... 7sh.6d. par trimoatra PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sup le Continent: Les 3 lignes 0 fp. 53 La ligne supplémentaire o fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. A la veine de l'offensive des Alliés • »û«- F Une sorte d'acealmie dans l'activité, naguère ertcoa'e très agressive, de l'armée allemande sur le front d'Occident ; une recrudescence d'activité offensive dans les rangs de l'armée russe du front des Carpaihes, depuis la prise de Przémysl ; une accentuation croissante des difficultés économiques de l'eiiipiro austro-hongrois ; brochant sur ïe 'tout-, la contagion du pessimisme qui gagne la pressé allemande,les rumeurs de propositions de paix, faites, dit-on, par l'Autriche et mémo par l'Allemagne, et enfin une floraison singulière de manœuvres suspectes : démarches privées, articles do presse, congrès variés, •manifestes ot discours de .socialistes internationalistes, en faveur ûe ia conclusion immédiate de la paix ; à 1 ensemble de ces signes, il faut reconnaître le début de la période d'affaiblissement sé-jieux et définitif des deux Empires centraux.Jusqu'à présent, leur puissance, portée 1res tôt au .maximum, dans tous les domaines de l'offensive militaire, économique, •intellectuelle, s'était soutenue h ce haut point de supériorité. Incapables de vaincre la finie organisation d'arrêt que les Alliés Savaient improvisée, grâce surtout à là résistance initiale de la Belgique, les Impériaux ,avaient néanmoins réussi à paralyser jusqu'ici sur les deux fronts tout effort offensif. Nous avons pu, depuis neuf mois, occuper, absorber, user la formidable capacité d'attaque des Austro-Allemands. Mais nous n'avions pas 'encore pu prendre sur eux, isauf accidentellement ot seulement en certains points du front, la supériorité matérielle de l'organisation, ni môme l'équilibre du nombre. Aujourd'hui, il n'en va plus de môme, La supériorité morale que les Alliés ont reprise ii partir des batailles heureuses de la Marne et de l'Vser, est maintenant rejointe par les progrès do l'organisation matérielle. Le nombre, et l'armement sont enfin venus se ranger aux côtés de l'esprit. Le temps, no-Ire invisible et fidèle allié, a travaillé pour nous et contre ilios adversaires, eeïo-n nos ■prévisions. ■ ; ' Nous avons lentement amassé nos lorfeès et ensemencé notre champ. Nous touchons au moment, do récolter le fruit de notre ÎHig i cl pénible efforts A nous désormais d'assiéger et de forcer, sur le front occidental, les armées allemandes, en échec depuis huit mois de tous leurs ; plans offensifs. A nous aussi de bousculer, sur le front oriental, l'immense dispositif de bataille des Impériaux, en échec de foutes leurs contre- ( offensives sur Varsovie et sur la Gaiieie. ( L'Autriche-Hongrie demeure le point faible du bloc militaire austro-hongrois. Clic , l'était dè3 lo début, en dépit de l'in contesta- ( Me mi leur do son armée. Elle l'est restée, j C'est par elle que-,débutera, là défaite de , ! l'impérialisme allemand. les bulletins de l'armée russe montrent 1 que cclle-ci achève de s'empaier rnetbori- 1 ([ucment de la chaîne des Carpaihes, pour ( s'assurer le moyen de déboucher à son gré dans la plaine de Hongrie ou poir ivprtn- j die, sans, inquiétude, le plan de pénétration en Silésie, par la voie de, Cran vie. Chaque j jour, l'armée russe fait une rafle do quel- ! t|ues 'militera de prisonniers avec armes et ' matériel : la - répétition quotidienne de ces prises est la' symptôme ordinaire de combats d'arrière-garde livrés par une armée . en .retraite, qui jette du lest pour accélérer sa •marche-ct assurer son salut. i L'intérêt des opérations du front occidental si vit encore il y a trois semaines, en Pologne septentrionale, a passé maintenant entièrement sur le secteur sud autrichien de ce front.' On no parle plus guère de Hinden- 1 burg. 'Ce"stratège habile, le maître presti- , gieu.x do tant d'attaques en rangs serrés, aussi obstinées que stériles, a disparu, di- . rait-on. Le bruit court qu'il va venir sur le Iront, occidental. En tout cas, tes Allemands J 'accumulent à leur frontière de la Prusse , Orientale, dans la région d'Augustowo, les ' I défenses do campagne, donnant l'inipres-[ sion qu'ils vont uniquement se garder là par des tranchées, en vue de manœuvrer plus à l'aise ailleurs. Qu'a obtenu finalement. Iihïdenburg par . Je sacrifice de tant de milliers de soldais et la formidable usure de ses armées dans cet- , ■te campagne d'hiver ? L'occupation de quelques kilomètres du territoire polonais ot 1 rien do plus. Il a enlevé le saillant du bas- j lion ' polonais, mais le réduit du bastion marqué par lo. ligne des rivières et fleuves ' Pilil.«a,Rawa, Bzoura,Vistule,Narew, .Bobr, , Niémen,est resté fermement entre les mains ; des Tinsses. ' Après huit mois' d'efforts .et de victoires, chacune décisive, au dire des bulletins al- , leinands, lotit ce qu'avait stratégiquement , ù faire llindenburg, reste toujours à faire. , L'année russe, invaincue, a repris l'initia- , tive stratégique. C'est l'état-major russe qui j j mène le choeur sur le front oriental. , Sur le. front occidental, la. même situation, 'commence îi poindre. c Pendant que du côté allemand l'on alfa- < que de moins en moins, du côté des Alliés, , l'on est de plus en plus entreprenant. i I.c soldat de nos armées, belge, anglais, îrâ-heais, a l'impression qu'il est en. état de f vaincre l'Allemand ; il n'attend que le signe t du grand chef, regrettant parfais qu'il sein- -Me se faire attendre. Les affaires heureuses 'se multiplient; pour nous : Neuve-Chapelle, Reauséjour, Les Eparges, le Bois Le Prêtre, . H-arimnnn6willerkopf. On commence à se I tàler un peu plus fort qu'en hiver. L'offensive se généralisa Le jour venu, sur le I point mystérieux qui se trouvera le plus foi- « Me à l'expérience, brusquement,on percera. .< Où sera-ce ? Personne ne le sait. < Sera-ce bientôt ? N'en-doutez point. • Sinon l'Allemagne, qui le sent bien, ne ' laisserait ni ne ferait point tant parler de' ' paix qu'elle le fait à" présent. BELGA. ^ » —«■«— i — New-York. 12 avi ;!.—.Le cours du mark j. est en baisse à 3.2 cents 11/10 pour l mark, i Les tamis, le ctaié te® eî la lésenfle fles If aacs-tlrairs j, , »o(f—— JEsicoire naae calouffisaie qui reçoit mm dejm.ejn.ti Dans notre numéro du 2 avril,nous avons reproduit, d'après le et Tijcl », d'Amsterdam, une longue » déclaration du gouvernement _ allemand concernant le clergé belge ». Nous avons examiné point par point cc document _ et nous avons montré que les seules accu-g salions précises retenues par le gouvernement allemand contre les curés de Sponlin, 1 Battice, Aerschot et Ilockay étaient complô-3 ^ c ment démenties par des faits dûment éta-mis ou des témoignages non suspects. .11 resterait une accusation vague contre le curé de Ilollange . ^ Le 15 août, 1914, dit lo mémoire du. minis- - 1ère de la guerre allemand-, le curé de Ilollange s'est plaint au rjénéral-major Kuhne ' Qu'à son regret il ne lui était pas possible 3 d'amener beaucoup de mauvais cléments de î sa commune ù s'abstenir de tirer sur les ■ Allemands à Vabri des arbres. A cette accusation, le « Bureau de docu- - mCntation belge » oppose un démenti ofli-ciel de l'évêché de Namur. En voici le texte : « A l'appui de .ses affirmations, l'autorité allemande cite un fait particulier : celui du curé do Ilollange qui, le 15 août 1914-, se serait plaint au général-major Kuhne qu'à son regret il ne réussissait pas à détourner plusieurs éléments criminels de sa paroisse de tirer sur les Al'omands du haut des arbres. » Qu'on veuille bien faire appel aux souvenirs personnels du'général-major Kuhne : lui-môme reconnaîtra qu'à la date du 15 août il n'était pas à Ilollange. Il n'y avait, pas, ce jour-là, un seul soldat allemand h Ilollange. Le général-major Kuhne a séjourné à une date ultérieure ii Ilollange ; il a eu alors un court entretien avec le curé ; niais aucune parole n'a été échangée qui ressemble de près ou de loin au propos rapporté ci-dessus. Le curé donne à ce sujet le démenti le plus formel. Il exprime le désir qu'il soit confronté avec le général-major Kuhne. » Le propos rapporté est d'autant plus étrange que les troupes allemandes ont été très bien reçues h Ilollange; que la. population tout entière s'est comportée d'une manière irréprochable, au point de n'inspirer lu moftTOT u iuqlïiwMMe ni -cru ccrrc de It. j.ct- roissc, ni aux troupes allemandes. » Non seulement on n'a pas tiré un soàl coup de feu contre les troupes allemnnles, mais on n'a môme pas -songé que la chose fût possible. Il n'y avait plus une Sr'.:!c arme dans le village : toutes avaisnt été préalablement recueillies et déposées à 'a Maison communale, conformément aux instructions du gouvernement belge. » Bien plus, quiconque connaît les habitants de Ilollange, d'un caractère doux et très paisible, peut affirmer qu'aucun d'entre eux, eût-il des armes, n'aurait songé h en faire usage. » Il existe une preuve évidente qu'il ne s'est produit iï Ilollange aucun acte d'hostilité : c'est que cc village est l'un de ceux où il n'y a eu ni une seule maison incendiée, ni un seul civil fusillé. » Le fait concernant Ilollange est drnc faux, dans son ensemble et dans ses détails : qu'on juge par là du bien-fondé des conclusions. Qu'on juge aussi par là de la valeur des accusations portées icontre la population belge et de toutes les histoires de francs-tireurs répandues par la presse allemande. Le seul témoignage un peu précis invoqué à leur appui est "aussitôt catégoriquement démenti par celui à qui on l'attribue. »■ ■ " . . — rfZS»— ■ * S La Tislta 11. Péhb an Soi l r P;;ris, 13 avril. — Le Président de la Ré- (1 publique est rentré dans la matinée à Paris, * revenant de sa nouvelle visite aux armées. Parti samedi soir, accompagné de M. Mille- € rand, il s'est iendu d'abord dimanche ma- J,1 tin au milieu des troupes opérant au Nord, ^ puis il a gagné la Belgique en s'arrôtant , dans un grand nombre de cantonnements. , 11 s'est dirigé ensuite, par Poperinghe et Ylamensynghe sur Yures, où il est resté ' quelque temps. Il a visité Woesten, Fur- ' nés, Oost-Duinkerke, et -est allé jusqu'à la ! mer du Nord pour féliciter les soldats occupant le front de Nieupôrt, et notamment les zouaves et les fusilliers marins. Partout les troupes sont dans un excellent état physique et dans un état moral parfait. Elles manifestèrent une grande joie de voir le Président et le ministre, qui complimentèrent vivement les généraux, les officiers et les soldats. En envoyant la semaine • dernière ses souhaits au Pioi des Belges à l'occasion de son anniversaire M. Poincaré lui avait an- r noncé sa prochaine visite. g Le roi Albert, avait répondu qu'il serait très heureux de recevoir le Président en r Belgique. Le Président, accompagné de ]( M. Millcrand, est allé saluer le Roi au a grand-quartier général belge. Il eut avec ^ lui un long et cordial entretien. Il a rendu r visite également à la Reine. Revenu en France à la fin de la journée de lundi, le Président traversa Dunkerque, où il passa en revue la garnison, au milieu « de l'émouvant et cordial'accueil de la popu-la lion. M. Poincaré assistera demain, au Troca-di'ro, à la matinée offerte aux blessés militaires.■ _ i * ». -u _ Le ssptioms iFiille k " La Bainique neutre et lople '' !! (C l'excellent ouvrage' de M. Emile Wax- m lueiler vient d'être mis en vente. On peut le s'en procurer des exemplaires aux bureaux If du XX» Siècle, au prix de 2 fr. 50. Dans un r. but patriotique, tous les bénéfices de la vente iont abandonnés aux éditeurs pour g assurer au livre une lar-fje di[fusion dans <1 tous les pays. ti L'étude de M. Waxweiler a été présentée g ci l'Académie des sciences morales et poli- b li(flics de France dans sa séance du 45 mars, ti par M. Louis Renault, professeur de droit <q international public à l'Université de Paris, a L'iniin» du Roi EN FRANCE —G— AU MANS Dimanche il avril, un « ïe Dcum » solen-nel en 1 honneur de l'anniversaire du roi des Belges a été chanté à la cathédrale du Mans, gracieusement mise à la disposition clés organisateurs par Mgr de la Porte, eveque du Mans, qui présidait la réunion. Un détachement en armes des troupes belges cantonnés au camp d'Auvours, accompagne de la musique militaire, rendait les honneurs. Les autorités militaires, administratives et municipales assistaient à la cérémonie. M. l'abbé Scrvrancx, aumônier belge du camp d'Auvours, prononça, devant un immense* auditoire, une allocution émouvante duns laquelle il rendit témoignage au Roi et a 1 armée et exprima sa reconnaissance pour la généreuse hospitalité de la France. A COUTANCES I^oller a passé, dimanche, sur le boulevard Jcannc-Paisnel, la revue des troupes belges en ce moment à Coulances, r cl:° l'anniversaire du roi Albert. Le défile, qui s'est terminé parvis Notre-verain sum d'acclamations pour le Sou- Sl"'anco cin«matographique, , J3 ges, groupés devant. le por-«rai du Souverain, prêtèrent le sermen do fidélité au Roi. loiîr à four furent aussi acclamés M. o.ncar ,président de la Iiépublique; Nico- itknliL v ,eor=° ^ v c' aussi les principaux minéraux des armees alliées, pendant que vibraient les airs nationaux de leurs pavs. Ue lut une soirée toute de patriotisme. A ORLEANS ,v&J* caUl6tlrQle' Mgr Touchet, évéque u L rleans, au cours d'une cérémonie en 1 honneur du roi Albert, a fait un très élo-quent éloge de la Belgique et de son souve-raîn.Chacun sait combien I'éminent évêque a toujours eu d'affection pour notre pays. 11 fut. un des orateurs les plus acclamés du dernier congrès de Malines. A BEUCK On nous écrit : ges réfugiées. Le plus grand patriotisme et la plus ferme confiance dans l'avenir règne parmi cette population exilée. Un vaillant curé belge y fait constamment revivre le souvenir de la patrie martyre. C'est ainsi que, lo "19 mars, lia Saint-Joseph, patron de la Belgique, fut un vrai jour do fête. Aux offices religieux on chanta des cantiques flamands et français de circonstance. Le 8 avril, anniversaire de notre grand Roi, à la messe solennelle, quand le curé retraité cVAdinkerke. M. De Brabandere, malgré ses 75 ans, entonna d'une voix émue Lo « Salvum fac Regem nostriim Alber-tum », la foule tout entière s'unit à lui dans un élan d'ardent patriotisme. AU TREPOÏIT ET A MERS Les réfugiés belges du Tréport et de Mers ont organisé, jeudi, 8 courant, line imposante manifestation à l'occasion du 40° anniversaire de la niai-ssanc'e du Roi Albert. Conduits par les membres belges du Comité des Réfugiés, ils se sont rendus auprès des autorités municipales du Tréport et de Mers, et chez M. l'abbé Lanquetuit, curé du Tréport, et leur ont exprimé les sentiments de 1- yalisme qui les animent ainsi que la profonde gratitude qu'ils ressentent pour l'accueil bienveillant dont ils n'ont cessé d'être l'objet. Au salut du soir, M. l'abbé Lanquetuit a retracé pathétiquement la brillante conduite du roi Albert et de ses vaillantes troupes depuis le début de la guerre. Le (( Te Deum » traditionnel en cette circonstance. fut ensuite chanté et la cérémonie se termina par une vibrante u Brabançonne ». Au cours de la manifestation du matin, lo télégramme suivant fut envoyé au roi Albert : « Réfugiés belges à Tréport-Mers » adressent à Votre Majesté l'hommage de » respectueux dévouement et témoignages » d'inaltérable fidélité à notre chère Patrie. » Notaire FAICT, Osten.de, STAÎNIER, administrateur Bibliothèque royale, Bruxelles. IWVWWW AU PORTUGAL —G— Les journaux de Lisbonne ont envoyé an Roi Albert la dépêche-suivante, le jour de son anniversaire : « Les soussignés prient Sa Majesté Le Roi des Belges de bien vouloir accepter leurs respectueuses félicitations pour son anniversaire et saluent en Sa Majesté la plus haute incarnation de l'honneur et de l'héroïsme, et en , son peuple et en son armée le plus extraordinaire exemple de courage et'de civisme. » 1% Éfese É $mnk On nous écrit du front : « Le XXe Siècle a publié récemment une note pour rappeler que.'là défense héroïque de Di\ni'U;de, lors de la. grande bataille de rïsMv'-en octobre deunier, fut une œuvre commune des soldais belges et des fusiliers marins, français, et il a cité," à ce propos, lia part prise par deux de nos régiments, ■ .les lie et 12e de ligne, à ces- combats furieux.» Ce ne_sont cependant-pas les seuls régiments belges qui ont défendu tes ruines de la ville on ces heures par dessus tout critiques. Le 1er régiment de ligne et le 2e régiment de chasseurs il pied é lai ont. aussi là,, et servaient de relève aux lie et 12e de ; fig.ne loiraqiue ceux-ci devaient prendre quel- ! .que repos. La conduite de lous fut vaillante au plus haut titre. » ; Dernières Nouvelles Commuaiquè sfisiel français Paris, 13 avril, quinze heures. Le ministre île la marine annonce que le i2 avril, avec le concours d'hydravions français, le cuirassé français Saint-Louis a bombardé le voisinage de Caza, où se trouvait un campv.ment turc important. Le président Poincaré et M. Millerand sont rentrés ce matin, à Paris, revenant du front du Nord et de la Belgique, où ils ont eu un long et amical entretien avec le roi Albert, au. grand quartier général belge. DU LA MUR A L'AISNE, rien à signaler, si ce n'est quelques actions d'artillerie. A L'EST DE BERRY-AU-BAC, nous nous sommes emparés d'une tranchée allemande, E.Y AUGONNE, lutte de mines et combats à coups de bombes et de grenades d'une tranchée à l'autre. ENTRE LA MEUSE ET LA MOSELLE, la journée a été relativement calme. Nos troupes sont parvenues, en plusieurs points, au, contact du réseau de fils de fer de la défense ennemie. L'AVANCE HL'SSE AU C U C ASE —o— Petrogrod, 13 avril (officiel). — Au Caucase, le 29 mars, nos troupes ont passé Tchoroek, ont occupé Artvine et poursuivent leur offensive dans la direction du Sud. Elles ont repoussé définitivement les Turcs au delà de notre frontière. Nous avons pris le même jour 1e passage die Kradorient et lo col de Yechakeilas, PrÔ3 d'Alakecht, nous avons capturé trois compagnies turques. En Perse, après la débâcle de Tauris, les Turcs se sont retirés derrière le lac Ourmia et se sont repliés sous la poussée de nos troupes, vers le Sud de Dilman et de Ko-tour.LEURS REPRESAILLES —o— Amsterdam, 13 avril. — Une dépêche de Berlin annonce que 39 officiers ou marins anglais, appartenant à des sous-marins,ont. été incarcérés hier dans une maison de détention .militaire, en réponse au traitement infligé aux équipages de sous-marins allemands prisonniers en Angleterre. ENCORE UNE REVOLUTION... —o— Washington, 12 avril. — Le croiseur « Desmoines » est parti pour les eaux dominicaines, une nouvelle révolution ayant éclaté dans la Piépublique. ^— - - - ^ OSSOYVIETZ RESISTE A TOUS LES ASSAUTS —o— Petrograd, 13 avril (officiel). — Os'sowiètz a été bombardée, die huit heures du matin 1 u six heures du soir. . L'artiueric do la forteresse a répondu en infligeant de graves per tes à une batterie de - siège, altema.nde. L'ennemi a essayé de diriger quatre radeaux de brûlots sur le canal de Bouda, pour faire sauter le pont situé dans la for-loresse.Nous les avons défruits aussitôt. Sur le Narew inférieur, nous avons cap* Icïrs™1 avJOn a^cmand et ses deux avia< ■—-—»on—-ENTRE LA CHINE ET LE JAPON ianiU*in®'laï' F-ÏV11'- ~ Les Chinois boycottent les produits japonais à Shanghaï et dans toutes les villes. Ils ont ouvert, une souscription, dite du « Saint national », pour renforce» les ressources militaires de la.<Jhine. Les souscripteurs sont très nombreux. I ù pap? d les Belges Dans une lettre adressée à M. Sienkiewisz ; benoit XV rappelle son atiacSiement ; pour ia Belgique [ En réponse à une dépêche adressée au , Souverain Pontife, Henri Sïenkiewicz, le célèbre auteur de « Quo Vadis », président du Comité général de secours pour la Pologne, vient de recevoir du cardinal Gaspard, secrétaire d'Etat du Saint-Siège, ia leltrc suivante ; » Au lieu de la réponse télégrapiinic lia-bilueue, l auguste Pontite m a chargé de vous transiiieilic i expression de r.-- beini-ments de reconnaissance et d'alfection paternelle nue ia lecture uo \ otre depéetre. si pleine d'expressions dévouées, ua iw«n du Comité général de secours pour les victimes de la guerre en Pologne* lui a suggérés.» vous connaissez toute l'étenlu3 de la douleur du Saint l'ère devant le spectacle tcrniiant des carnages et des raines épouvantables qui soin les c.jr-.iéqu^nc^s oo i'IloriiDié guerre actucllf. » Coiinrie vicaire ue co I.'i-u nusf-rici.r-dieux qui a aimé . fineih-nl tous les hrrn-mes et qui a donné son sang pour tous, u sounre des peines do i.s ,r, c.iintiaU'itits et il porte le deuil do t i.:tes les fi.ii.ilies. C'est d'un mémo iimur qu il tlu.ni, s^iiis distinction, tous les i.,atù ; ir-.uï, et Ciihine il l'a dit dans te dernier Consistoire, son cœur s'émeut encore plus à la f\ensée .des souffrances de Ceux de ses enfants qui sont le plus terriblement éprouvés par cette horrible. catastrophe. Je peux, en son nom, vous assurer que voire Comité, en secourant les victimes de la guerre en Pologne, en accomplissant une œuvre si éminemment charilable, a vivement ému le cœur paternel de Sjiuguste Pontife. Dans ses enfants aimés de la Pologne, il ne voit pas seulement un peuple plongé dans l'épouvante et dans la désolation, mais il reconnaît et il aime aussi des entants particulièrement affectionnés et généreux, dévoués au Saint-Siège jusqu'au sacrifice. » Par conséquent, comme Sa Sainteté a donné des preuves d'attachement à la Belgique catholique, en lui envoyant une lettre d'encouragement et son offrande personnelle avec celle du Sacré-Collège, ainsi Elle est aujourd'hui particulièrement heureuse de pouvoir agir de même envers son peuple bien-aimé de la Pologne on vous faisant parvenir la môme offrande en son auguste nom et. au nom du Sacré-Collège, en exprimant l'espoir de voir s'alléger les malheurs de la Pologne et de la .sentir .réconfortée dans ses angoisses. » Eu outre, Sa Sainteté renouvelle ses congratulations à votre Comité de secours pour l'action véritablement charitable avec laquelle il soulage les enfants aimés de la Pologne cath'ôlique; et. en témoignage de sa bienveillance paternelle pour toute la nation. polonaise, à tous ceux qui vous apporteront leur appui ot spécialement à vous et aux membres du Comité, le Souverain Pon-. life envoie, du fond du cœur, sa bénédiction apostolique, » Signé : P. Card. GASPA-RRT, » _ „ La batailla des Fiante * .)0«—— P Sur F lT.ser u ON SE BOMBARDE ? ■ Voici les derniers communiqués du Grand , Quai-ticr'Général Belge, qui nous sont transmis : Silualion le 10 avril : ,, La nuit dernière, l'artillerie allemande a j. canonné assez légèrement l'ervyse et les , abords de Lampernisse, .et assez violem- ' ment le terrain s'éiendant au nord de Strens-traete: , Pendant la fournée du 10, diverses- balle-ries allemandes, aussitôt conircbatlucs par les nôtres, ont canonné surtout le sud de SlU'ivekenherUe, Oostkerke et le terrain ~ s'eteniant au nord-oucsl de Stcenslraele. Silualion le 12 avril : M L'artillerie ennemie a été assez active, il Aujourd'hui, bombardement de plusieurs si points de noire front. L'ennemi a tiré sur si Fumes, Loo et Pollinchove. ri Nos ballcries ont exécuté plusieurs tirs n réussis„ i"( LA RESISTANCE ALLEMANDE SERA ACHARNEE Le correspondant du Daily- Mail dit que depuis que les Belges menacent, à Nieupôrt, leur aile droite, les Allemands n'ont pas osé retirer de troupes die la côte pour '.renforcer les- troupes épuisées qui sont au sud d'Ypircs. Les réfugiés annoncent avec persistance que des soldais autrichiens -sont arrivés Peur prendre part à la lutte imminente. Les AlleniandH sont prêts ii affronter tous les eltorts qui auraient, pour but de percer leurs lignes. Les commandants des aimées alliées savent., seuls, quand et à quel moment ils irapperont le grand coup. Mais, ce qui est sur, c'est que les Allemands., cm Belgique, sont sur la. défensive et que leur résistance sera aus-sii acharnée nue leur attaque a été LESFAITSDU JOUR Le correspondant du Times à Sofia signale que le général von lier Goltz est passé vendredi matin à Sarazagora, en route pour Constanlinople. Il croit savoir que la mission du maréchal à Berlin avait pour objet, ainsi que celle d'IIalil bey, la présentation d'une demande urgente des Jeunes-Turcs, tendant à cc que l'Allemagne envoyât trois cent mille hommes à travers le Danube, pour accabler la Serbie et intimider la Bulgarie, afin d'ouvrir une route pour le passage des munitions dont on a grand besoin ri. Constanlinople. En cas de refus, les Jeunes-Turcs menacent de conclure une paix séparée ; on considère comme lieu probable, ri Sofia, que l'Allemagne puisse luire droit à leur demande. iiwvwwl Les-Uailir News apprennent de Mytilèm que la situation politique intérieure de la Grèce est très grave. La nouvelle de la retraite de M. Venfzelos a causé une véritable consternation, et, de Ions les coins de province, des pétitions sont adressées à l'ancien président du conseil 'i.intr le prier de ne pas « déserter la cause hellénique ». tvwwwv T.a silualion politique internationale continue ù être indécise. On assure que l'Autriche, en dépit de la pression de l'Allemagne, refuse obstinément toute concession à l'Italie et que les pourparlers du prince de Biilow n'ont pas avancé d'un pas depuis le jour où il en a pris l'initiative. Cest que, — îioî's n'avons cessé de le ré-flMter, — le puroblème de l'Adriatique est bien plus important encore que celui de Trieste et du Trcnlin. Et l'Autriche ne veut pas se laisser arracher (les concessions que justifierait à peine une guerre victorieuse de l'Italie. Il semble de plus en plus que l'Autriche veuille se tourner plutôt vers la Russie, comffendnt que c'est la seule chance qui lui reste de sauver quelque chose du- naufrage. La nresse autrichienne nie encore la possibilité de succès russes dans les Carpaihes, mais elle parle de paix avec une insistance significative. Beaucoup d'Italiens craignent celle solution pour les intérêts de la péninsule. Aussi,, la presse insiste-t-elle sur la nécessité d'une intervention immédiate. De son côté, le gouvernement /Housse activement, les. préparatifs militaires. De Suisse, on signale de nombreux départs d'Italiens mobilisés, appartenant aux classes de 1S90 à 1912 et rappelés sous les drapeaux. M.V.VWW Un petit fait qui en dit long. Le correspondant de la Morning Post ri Berne apprend que des valeurs de cent millions de (rancs au minimum, appartenant ù des financiers allemands, viennent d'arriver en Suisse, -pour être déposées dans les coffres-■ forts des banques de Genève. tVWWlll Une dépêche de,Sofia dit qu'au. 1er avril, l'Allemagne n'a pas effectué le paiement, de la portion de l'emprunt qu'elle devait verser à cette date. il est vraisemblable que VAllemagne se méfie, en ce moment., de l'attitude' de i® Bulgarie, et qu'elle redoute une entrée en ligne (le cet Etat aux côtés de la-Triple-Entcnie.— Le 30 avril prochain, la princesse Ju-îiana aura six ans; on va lui donner pour institutrice une Anglaise qui commencera sa tâche le 15 avril. La princesse prendra ses leçons avec quelques autres enfants réunis" dans la même classe. La reine se réserve de donner elle-même l'instruction religieuse à sa fille. Un allemand crie la vérité Un curieux livre : J'accuse Le « Correspondant » analyse un livre allemand, qui vient de paraître à Lau-sanne, sous le litre « J'Accuse » et qui a L mnïï 'J1' lln B^«S fort connu dans ref ah et des lettres. Toutefois, nnij ^ll61?îafntl notoire » ne se nomme l'hem'n or ,feTait ,smon connaissance sus 1 heuie avec les cachots de son pays. Dans un chapitre intitulé : « Allemagne, Éveille-toi ! » déclare traître à la patrie pour avoir assume la tâche honteuse de qualifier de guerre défensive une guerre depuis long-temps nréméditée, — trompant ainsi les neuf dixièmes dos Allemands qui n'entendent que ressasser ces formules menson- " gères : cc Kous combattons pour notre liberté et notre culture menacées. » — « Lai patrie est en danger. » — « L'ennemi nous a attaques dans notre paix. » — « Il s'agit pour nous d'être ou de ne pas Cire, °de defendre notre foyer, nos biens les plua sacres,notre patrie centre une attaque seé-lerate. » L' it Allemand notoire » se révolte sur. tout la pensée que des notabilités de premier rang — et parmi elles, Bode, Dehmel, von Haeckel, Ilauptmann, Liszt, Suder-mann, Laband, Liebermann, — aient pu affirmer dans un manifeste largement répandu en Italie, où iil n'est pas un « fachi-no » qui ne connaisse la vérité, quo « l'Ai-le magne a tout fait pour éviter la guerre» que le peuple allemand s'est levé comme un seul homme pour repousser de trois côtés ses puissants envahisseurs, scéléra-tement embusqués sur ses frontières. » Avant la guerre, l'Allemagne vivait heureuse et riche. Les revenus du peuple allemand se montaient en 1913 à 43 milliards de marks contre 23 à 25 milliards en 1895. Quant à sa fortune, elle était de 200 milliards en 1890; elle était en 1913, de 300 milliards, cc Voilà, dit-il, la place que nous avions au soleil, et celle-là, nous la devons aux excellentes méthodes, -j, l'esprit d'entreprise. à la ténacité de nos industriels et de nos commerçants et non pas à nos nationalistes criards, H l'épée de nos généraux ou aux plans de campagne de nos chefs d'ébat-major. » Or, la guerre criminelle a tout compro> mis; Le génio du crime C es': ainsi que 1' « Allemand notoire if-qiiàii'ie les préliminaires de la guerre ac» tiil'e II y montre les efforts pacifiques faits par la France, l'Angleterre, la Russie.Il rappelle que déjà en 1908 M. Llovd Geora-e affirmait qu'au vingtième siècle, on ne pouvait que protester contre le fait quo les Etats chrétiens dépensaient chaque année 10 milliards de francs pour préparer la mort et qu'il proposait la convocafioa d'une grande assemblée internationale dans l'un quelconque 'des paj's "civilisés. Do son côté,le premier ministre anglais, M.Asquith, déclarait quo l'Angleterre saisirait avec joie la 'iriain qui lui serait tendue en faveur de la limitation des armements. » Les années 1908 et suivantes sont toutes remplies par les débats qui eurent, lieu à ce propos au Parlement anglais. Iiélas ! lous les discours éloquents, toutes les propositions généreuses de MM. Lloyd George, Asquitti, Ed. Grey, et. de beaucoup d'autres, devaient demeurer stériles devant la mauvaise volonté évidente, non pas précisément du Rcichslag,imais du gouvernement allemand. Aux .arguments de Mac Kenna,premier lord 'de l'Amirauté,déclarant que la rivalité dans la construction navale était sans utilité et de sir Ed. Grey,-affirmant que l'augmentation des ai-mentonts ne pouvait qu'aboutir ù l'anéantissement de la civilisation, le chancelier allemand n'avait qu'une réponse : ic Jamais désarmement n'aurait lieu tant que les hommes resteraient des hommes et les Etats dos Etats. » Poursuivant son réquisitoire,l'ic Allemand notoire » affirme que la fondation de la Triple-Entente n'est due qu'à la crainte ot la méfiance légitimes qu'a inspirées l'Allemagne. L'Angleterre, la France et la Russie ne pouvaient être jalouses de la prospérité de l'empire allemand, car elles aussi étaient prospères; mais le gouvernement impérial fit tout pour entretenir leur méfiance : l'immense préparation de la flotte qui se continuait en dépit des propositions anglaises; l'accroissement formidable et

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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