Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1917 0
13 februari 1917
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s.n. 1917, 13 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4j09w09w8s/
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fgS*' JKSHEB — Sérié isoîrreîle — N* 818 ILt© Nmnêro î O Centime^ <5 Centimes an Front y MARDI 13 FEVRIER 1917, RÉDACTION & ADMINISTRATION •*3, rat jiuh'jaajuëi-fiotissesit, 83 PARI S Tiliphsin» : Ùutep.6#f<g 133-65 BUREAUX AU HAVREÎ S!1", m de ia Bourse - LE HAÏRE TÉLÉPHONE : n° 64 BELGE « LONDON OFFICE : 21, PANTON STBEET Lelcesttr Squart, S. W. Directeur : FERNAHD NEURAY LE XX E SIÉCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS France.2fp.S0 par mois « 7 fr.SO par tpimastr» Angleterre. 2sh.6d. par mois > . 7sh,6d. partrlmeatr» Autres pays 3fp. — par mois » 9 fp. — pap tpimestp» PUBLICITÉ S'iirisur I i'&dj&ioistrxtioi in Jeimi ou à î'OffIce de Londres Les petites annonces sont également reçues à la Société Europeeunu do pibueité, 10, me de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ce m doit êlie la Beigioiie de finali L'Action française du 10 février a Consacré à la politique du XX• Siècle ]un article fort élogieux que nous n essaierons pas de reproduire, de crainte qu'il ne subisse îe sort infligé naguère a un article non moins apjjrobateur de la Gazette de Lausanne. Nous serons sans doute plus heureux avec deux extraits de la Métropole, les ^numéros auxquels nous les empruntons [avant reçu à Londres le visa de la cen-Isùre belge. Nous sommes trop respectueux: de la censure une et indivisible jpour' imaginer un instant qu'elle nous (oblige à laisser blanc à Pans ce qu'ellei Ja permis d'imprimer noir à Londres... La Métropole du 1er février rapportant tes impressions d'un Belge récemment arrivé de Belgique imprimait les lignes ■ci-dessous, qui 'confirment ce qu'on, a pu il ire, il y a quelques semaines, dans les Nouvelles de Maestricht : p .* : . .* ; ; i ; \ \ i - ' r * ; * v 4 • ¥ V Censuré . . , ► § . a « u s * # I * i» f 8 9 • 8 8 • k> • • • • • * i» « • • * • La Métropole elle-même avait publié, Jdans son niunéro du 29 janvier, un article fort sympathique et fort intéres-jsant sur l'ouvrage de notre collaborateur OC. Wailez : « La Belgique de demain et Ipa politique » (1). Après avoir résumé les thèses principales exposées dans ce volume, notre ^excellent confrère notait que ceux qui Des ont défendues ont été critiqués pour vdes motifs très divers, mais presque tou-. Ôours étrangers à l'intérêt purement national.jf* • » • • V • • • • p p S . * • 8 8 i M i 9 *» • • • - f • S » il ► < I! < M * • • ••SsSSMSBi* V • • « • • h ! f S § I I I I ii V» • • « • W • • • • ♦ ' •*••••»*»*!«&•*» W • * 9 * 9 * 9 9 * S * S * » 9 ♦ t* - * • * I* • b8Rb*gft« r • • • • fc ^ • • i p • 9 Censuré a "g 9 g p § « I* • 1 • * 1 *. *. • " 1 * * \s • • • • 9 <9 * • * H '4 * 9 • . f* • • •• • » • • « » !( ï M • j» • fc • • • • • * 4 y « « .4 » . ^ . • • • ♦ * * * 4 & H * m '4 * V • • • ♦ t 5 ! Comme disait l'autre, la vérité est en Jnarche.., ^ I 1 Les succès anglais en Mésopotamie AVEUX TURCS Rotterdam, 10 février. — Un message die l-'onstantifoiopile aux journaux"cle Budapest kiit que les «efforts dos €£mneanis -en Mésopio-ftamte' irendient nécessaire d'apport de trou-;pes toques fraîches. Cet aveu sign-iïiicaitif-iest aiténué d'assurances que tous iBeis efforts iTidispensable^ <t>nt_é?é et senont faits. Les crimes des pirates Loankes, 12 février. — La vapeur. Sal- rih, de Balfafit a été ccutté. Un s^usimarin est apparu et, sans aver-AifiSement, a ouvert le feu contre» le vapeur, ttua:nt un mécanicien, toleesant g-rièsvement tteux matelots et fracassant le® cihalou- Le reste de l'équipage a été recueMi, Sprès être resté neuf heures dans un capot.> Londres, 12 il'évi ier. — L'équipage du p'a.pe.ur grec Pasilissa-Ols/a a. été débarqué. Le \ a peur a été abordé par un sons-ma-£in; te .^lllemandH firent descendre l'éqni-page dans un canot et-'firent sauter le na-(iire. le ravitaillement des régions envahies ' marquic de Viiltolobajr, ministre d'Es-(Pagie à Bruxelles, désireux d'assurer immédiatement la continuation du ravitailûo-juent de la Belgique et du Nord de la £ ran.ee envahi, s'est mis à da disposition de M. rloover pour conlérer avec la Commis-pion Rdief in Bevlgiuin, soit en Hollande, f-oit à Londres. - — tire en 4" page : ROCHEF°RÏ PENDANT L'INVASION ET SOUS L'OCCUPATION ALLEMANDE (1) N. Wailez. — ia Belgique de demain et fa politique. Bruxelles et Paris, G. Van Dest SU édite0J2-. 1S1C. — Un Toloine de <Prji ; 2 francs, Un brave bien vengé t (De notre envoyé spécial ail front.) La vaste plaine allongée qui borde, sur ; une longueur de plusieurs kilomètres, la 5 rive droite de l'Yser au sud de Dixmude, s est parsemée de nos avant-postes ; les canaux qui morcellent ces terrains sont ge-- lés ainsi que les flaques qui recouvrent ? les champs en contrebas du fleuve. La î ligne allemande, précédée, elle aussi, d'a--1 vant-postes suit Ja route de Dixmude à Woumen et Merckem. On la distingue à t travers des bosquets effeuillés par l'hiver i et ébranchés par la mitraille. 5 batterie allemande de 77, tapie * derrière les ruines d'ime large maison 5 blanche à quatre fenêtres, tire sur nos ouvrages avancés. L'œil saisit un éclair au départ de chaque coup ; quelques secondes après on entend la détonation suivie sans transition du fracas tout proche de l'éclatement. Malgré le froid, qui depuis quelques jours s'est encore accentué, nos hommes font bonne garde. Dans ces postes, ils n'ont aucun moyen de se réchauffer ; plus même de brasero. Ou plutôt si, ils ont un moyen. Chaque soldat quitte les tranchées pour s'en aller là-bas, muni d'une gourde de café chaud. En moins d'une heure, le froid a solidifié leur boisson. Successivement, un homme revient à l'arrière dégeler sa gourde et en réchauffer le contenu, li s'en retourne ensuite partager avec ses camarades... Ah î les braves geDs ! * * * Pour mieux protéger encore nos lignes, le caporal Sluj'seman était parti avec trois hommes en patrouille vers les lignes ennemies. Nos braves étaient arrivés jusqu'au bord d'un chenal derrière lequel s'égrenaient les postes d'écoute allemands. Les quatre hommes remontaient en rampant le long de la rive, quand tout à coup se dessinèrent devant eux, au clair de lune, une série de silhouettes mobiles. Ils en comptèrent treize. Ne sachant s'ils avaient affaire à des amis ou à des ennemis, le caporal fit du bruit. — Halte-là ! lui répondit-on. A ces mots, le chef de notre patrouille répliqua par le signal de ralliement. Aussitôt les treize hommes — des Boches qui ' avaient crié en français afin de se faire prendre pour des Belges — se couchèrent et ouvrirent le feu sur nos soldats. Im-• médiatement ceux-ci s'allongèrent sur le sol et ripostèrent. Comme les deux troupes n'étaient qu'à quarante ou cinquante pas ; i'une de l'autre, Sluyseman ordonna la charge. A la tête de ses trois soldats, il s'élança à la baïonnette vers l'ennemi. — Rendez-vous ! cria-t-il. Soudain, une balle le tue raide. Ses hommes s'arrêtent» se recouchent et recommencent le feu. En quelques mots, leur décision est prise : l'ennemi est trop nom-. breux, ses renforts à proximité ; tout ce qu'on peut espérer, c'est de battre en re-a traite. Le recul commence pas bonds successifs, suivis chaque fois d'un demi-tour pour tenir l'ennemi sous le feu. Sous le ' "* poids d'un de nos hommes la glace du chenal, reposant à faux, se rompt, mais il arrive à se dégager. Les Allemands essaient de cerner nos hommes. Mais voyant mieux leurs ennemis et favorisés par la clarté 'lunaire, nos braves ajustent soigneusement, leur tir. Brusquement, les Boches, domi-e> nés par l'énergie de notre petite troupe ou ït ayant subi des pertes, abandonnent latt >- .poursuite. L" * ♦ * '3 Sluyseman devait être vengé presque aussitôt par ses camarades de compagnie. Dans la nuit du 7 au 8 février, par une pleine lune éclatante, un fort parti allemande! essaya de surprendre nos postes avancés. Les Boclies s'approchaient en rampant; dissimulés par de hautes herbes et par une haie d'une quinzaine de saules, ils se déployèrent ep tirailleurs. L'un après l'autre, "les hommes se levaient, l" couraient courbés pendant vingt mètres, puis se couchaient. Grâce à la lune, on i'- les voyait comme en plein joui* : ils mar-[*, chaieiit comme en manœuvre, rt — Nous ne faisons pas mieux à l'exer-n- cice, déclarait plus tard un de nos yasses. Mais nos soldats veillaient. Leur chef, le i, capitaine G..., était déjà parmi eux et i- avait pris ses dispositions. Quand l'ennemi fut à deux cents mètres, un tir d'in-u fanterie se déchaîna subitement, tandis è. qu'une section de mitrailleuses prenait les a- ennemis d'enfilade. Chaque fois qu'un i- Boche se levait, l'infernale machine cra-a- chait la mort. Quand plus personne ne bougea et que les survivants terrorisés se _ furent définitivement aplatis sur le sol, nos fantassins s'élancèrent brusquement ^ en avant. Les quelques hommes indemnes jo furent empoignés. Nos brancardiers vinrent ensuite relever des blessés et les cadavres les plus proches. Un officier, blessé d'une balle a la tête et qui suc-6- comba peu après, fut notamment relevé n- ainsi que son adjoint. Au moment où nos e- brancardiers se penchaient sur un Alle-Ia mand qui semblait inerte^.celui-ci se l"e dressa subitement et s'écria : s- — Ich habe nichts 1 Ich liabe nichts ! e, (Je n'ai rien). Brizonnier... Ya, va..., bri-zonnier ! Certains corps étaient littéralement déchiquetés par les balles des mitrailleuses. L'un d'eux avait deux trous dans le front, six dans Je ventre et fïine; de ses jambes avait été cassée en plusieurs S endroits. De plus, une balle lui avait encastré ses lunettes dans le crâne. Quel-crues Boches seulement purent s'échapper. • Des cadavres gisent encore entre les et lignes. Et nous n'avions pas un blessé I st Sluyseman était bien venge. I r , A. MAÏAGNE. " Le martyre de la Belgique éveillera tant qu'il ; aura des cœurs nobles la sppatbie universelle " Un manifeste chaleureux des intellectuels péruviens ge- La Cinquante notabilités péruviennes apparte- ,, nom presque exclusivement .aui monde un.fver- " sitaire, !&t parmi lesquelles figurent, quelques a nommes politiques ei l'évêque de Trujillo, a viennent de signer un manifeste exprimant, :er jeuis sympathies en fawur des Alliés. Voici la passage essentiel de ce document : ^ie En présence de cette lutte tragique, qui, °n dans l'histoire, prend de jour en jour plus ios nettement le caractère d'imé^lutte entre ia air passion et le devoir, entre la conquête et se- /la liberté, entre la force et îa raison, on ui- ne conçoit pas la neutralité de la conscience ce morale, laquelle n'existe qu'en tant qu'elle condamne le mal et exalte le bien. 1CS Certes, Ja situation géographique de certes tains Etats, leur degré de préparation mi-lis litaire, les_conditions politiques où ils se lus trouvent momentanément peuvent leur im-un poser la neutralité diplomatique ; mais -fs cette neutralité ne peut pénétrer jusqu'au "de sanctuaire de la conscience, où est for-fe mulé déjà par les contemporains le juge-ve- ment que ratifiera l'histoire. ?e- par uue fatalité inévitable et par la né-au. cessité pour le conquérant d'obtenir des ses succès rapides et définitifs, où la terreur joue un rôle important, partout où il y a agression il y a également cruauté et dévastation.Le martyre souffert par la Belgique pour es, la défense de sa neutralité, martyre dont ois le point culminant semble être la destine- i ?n- tion de l'Université de Louvain-, éveillera 'au tant qu'il existera des cœurs nobles et aire- térés de justice, la sympathie universelle, [.es Contribuer, aussi faiblement que ce soit, le à la réparation des dommages causés est se une œuvre de solidarité humaine, un hom-ne, mage rendu à l'idéal. en Le respect profand qu'on éprouve pour ent le patriotisme ardent de tous les peuples le en lutte et l'admiration qu'on ressent pour le courage de tous les solda.ts qui tombent sur le champ de bataille ne sont ni ne peu-ille vent être incompatibles avec les svmpa-us- thies morales d'hommes cultivés et "de ci-qui toyens d'un peuple Jibre, qui se solidari-ire sent _iavec l'héroïsme elievalerésque de la ent Belgique, avec le génie démocratique et [m- humain de la France, avec le libéralisme le idéal de l'Angleterre, avec la noblesse de pes l'Italie et de Ja Russie, avec la fidélité de [>as tous les alliés à la cause de l'autonomie la des nationalités, dont l'existence n'est pos-, il sible qu'en vertu de la résolution stoïque des faibles de préférer la mort au déshonneur et de l'altruisme des forts qui n'hési-ies tent pas à verser leur sang pour la liberté >m- des autres. iLa- ru-pture entre les Etats-Unis et-Û^Aule- g .••magne en est toujours au même point. g On mande de Washington que M. Wil- A son continue à avoir de longs entretlien6 P avec M. Lansinig. 11 communique aussi ^ très fréquemment avec tes ministères de la h Guerre et de la Marine qu'on (peut consl- dérer comme 11 es annexes du ministère des L Atfaires étrangères à Washington. Le co- ^ lonei Houise vient souvent à la Maison- 4f Blanche, mais le conseiller du président obsei've, comme à l'habitude, le plus grand i •mutisme. L'entourage immédiat de M. Wdilson affirme que le président n'e6t pas • résolu à déclarer la guerre à l'Aiïïem'agne (( au «lendemain d'un attentat germanique contre le pavillon américain. Ôn pense qu'au cas du torpillage d'un navire améri- ^ cain par un sous-marin, il réunirait aus- ® sitôt le Congrès et demanderait le vote u d'une loi autorisant les navires marchands p à s'aranea- comme des navires de guerre * pour leur, propre défense. On estime que It ce serait ad ors une chasse foimidaibde me- ^ née par les 'cargos américains contre les 60us-imarins allemands, et que cette cillasse précéderait de très peu une déeteation de guerre olfîcieffile. 1 NOTES OF-PtOIEUSËS AMERICAINE ET AL v LEMANDE n Suivant urne dépêche de WasJiington à l'Associated Press on déclare de nouveau c officiellement dans les^milieux gouvernementaux américains que « l'administration ,c, veiiBe soigneusement à ce qu'aucune vio- ti lat|on< ne eoit commise concerlniant les s drrofits |de it'àmpiorte quel (gouvernement t< étranger. ou les biens des ressortissants d de n'importe quelle nation étrangère ». On c ajoute que « nulle part le gouvernement n'-a saisi les navires aillemaniiis, ni pré- § tendu «avoir des droits sur aucun de ces -navires ». D'après le correspondant berlinois du- r] Daily News de Chicago, l'office allemand des affaires étrangères a puiÛé l'avis sui- p yant : « Comformément auxi• -d LES SOCIALISTES DU KAISER — X — Les SgDÉaiistes alleu# apnouïeil (a piraterie 1 sous-marine — j Ainsi que nous l'avons dit, Le syndicaliste américain Gompers, télégraphiait ces jours derniers de Washington à M. Legien, président des syndicats allemands : Ne pouvez-vous agir sur le gouvernement allemand pour l'amener à éviter une rupture avec les Etats-Unis et pour empêcher ainsi un conflit- universel ? M. Legien a répondu en ces termes à l'invitation de M. Gompers : Le parti du travail allemand a, depuis le début de la guerre, dirigé ses efforts en faveur de la paix. Il- est opposé à l'extension , du conflit. Le refus d'entrer en négociations avec l'Allemagne au sujet de son offre sin-' ère <la paix immédiate, la continuation de la guerre cruelle d'affainernent dirigée contre nos femmes, nos enfants et nos vieillards, le projet de destruction de l'Allemagne avoué franchement par nos ennemis ont provoqué une aggravation de 1a. guerre. Une intervention de ma part n'a aucune chance de succès auprès du gouvernement, si l'Amérique n'amène pas l'Angleterre à renoncer à, cette guerre d'alïarmement •coanme étantt contfiaiire aux lois internationales. J'en appelle aux travailleurs américains pour qu'ils ne se fassent pas les auxiliaires des fauteurs de Ja guerre, en naviguant dans la zone de guerre et en contribuant par là h l'extension du conflit. L'Internationale ouvrière doit travailler inlassablement pour une paix immédiate. Karl Legien Ainsi les syndicalistes allemands continuent de faire le jeu du gouvernement impérial : ils s'associent au chantage ù. la paix immédiate sous peine de piraterie. De son côté, M. Gompers s'efforce d'empêcher son pays d'accorder aux ouvriers belges cette aide effective qu'ils imploraient des ouvriers neutres lorsque commencèrent. les déportations. Lamentable spectacle, en vérité. ! . . • Cruautés inutiles On nous signale que 59"9/0 ckô pm,-soannieis belges désignés pour l'internement «n Suisse ont été refusés à Constance et renvoyés dans les camps d)& concentration. D'aiitre part, sur une centaine de ci-vdils axrivés à la frontièrei, 17 seulement sont passés en Suisse. On assure même, — mais nous ne pouvons nous porter garants de l'exactitude cfe ce fait — que ce sont les médecins suisses qui les r^ fusent. Les g'0iLveimements>an>cau3e ne- pourraient-ils s'entendre pour épargner à' nos prisonnieirs ces cruautés mutiles. g'ueur avec tes Etate-Unis d'Amérique, -le nui gouvernement aMetmamd peiimetti'u aux efas Américains qui .résident en Allemagne, de a partir ou de rester à leur choix ; cette idé- de cision. ne 6©ra modtiifi-ée qu'au cas où les là Etats-Unie adopteraient une attitude diifé- san rem.t t\ llégard des AiHemiands aux Etats- L Unis. Ji' serait désiraMe que le gouverne- dat iment américain fit .une dédlajrat'ion dans son 3 e même sens. :> te < LE « NEW-ORLEANS » ta» LE « ROCHESTER » NE PARTENT PAS ^ Londres, 11 février. — On apprend de JjqJ New-York que les vapeurs américains nor « Orléans » "et « La Rochelle » devaient Y£u appareiller pour Bordeaux ; mais la Com- des pagaie propriétaire a fait connaître qu'elle a c n'autoriserait pas le départ de ces navires, tiûi tant que le Gouvernement ne lui aurait pas procuré les canons nécessaires à leur ar- pai ■lement. nos (Il s'agît sans doute des deux bateaux que pfi les dépêches <tTiier appelaient New*0rlétats Tjhi Rochester.) * — L'ATTITUDE DE L'ALi-EMACME (Le mêcne correspondant Jberilinoje—duv i DaôtUj News de Chicago télégraphie : ia, Il n'y a aucun indice que rAIlemagne ait Anr l'intention de modifier ses ordres aux sous- marins, alors même que de nouvelles instruc- en tions pourraient leur être envoyées -en .mer, IteJ ce qui est impossible. le Il semble qu'il soit encore permis d'espérer mo une solution pacifique de la situation. Dans jOu •ce but, il importe que les deux nations res- eus tent calmes; tout dépend de ce qui va se pas-- av( ser dans la zone de guerre fixée et à Washing- n'te ton. Le gouvernement allemand semble déei- dé à ce que si la guerre doit, être déclarée, . ce soient les Etats-Unis qui la déclarent. C0J D'autre part, le correspondant de l'a- (- gence Hearst's American télégraphie à }a New-York : Etant donné,le peu d'importance et le petit ^l0f nombre des navires qui voyagent, actuelle- de ment, de et pour l'Amérique, on croit généra- vei lement qu'il est peu probable qu'une seule de] existence soit perdue p^r suite de 1' 'Xiension ; l'u LE CONFLIT GERMANO-AMÉRICAIN m siTimisn ESI MHS PUIS TENIUE On continue cependant à espérer à Berlin que la guerre pourra être évitée !T rvw + *1TT-r»-î,r. Jl'Allû.. i .TT_- j>a /_• i ' L'AMITIE DES ETATS»UNlS j 1 nés léricains p serai la neigiQDE sous la mitraille L'œuvre admirable de T "American Field Ambulance " du lieutenant Colley L'amitié des Américains pour la Belgique ne se manifeste pas seulement par la générosité dont ils font preuve aux Etats- ^ Unis ou sur notre sol pour sauver de la f faism nos compatriotes opprimés. Il y a .p des fils de la grande république qui se t dévouent chaque jour pour nous, au péril j de leur vie, dans les rangs mêmes de no- ], tre armée. j, Quelle, reconnaissance ne méritent pas r de tous les cœurs belges, les hommes qui . assurent le service de l'ambulance améri- j" caine attachée ù une de nos divisions ! La bravoure des mécaniciens et des infir- r miers de 1' u American Field Ambulance » ^ est demeurée légendaire chez nos soldats. , Attachée à l'armée belge, le 9 décembre 1914, F « American Field Ambulance » inaugura son service en évacuant sur la c Ville de Calais nos blessés hospitalisés à c Bourbourg. Elle fut mêlée presque aussi- c tôt à toutes les actions retentissantes qui 1 eurent pour théâtre les rives de l'Yser. s Elle « nourrit » de blessés l'ambulance de ' l'Océan, à peine installée; elle procède, au £ fur et à mesure de l'établissement des s formations sanitaires de l'arrière, à I'éva- c cuation périlleuse des postes de secours 1 et des hôpitaux de première ligne. Au s mois de janvier 1915, ses automobiles par- o courent Fumes sous les obus et enlèvent i des quantités énormes de blessés et de ci- e vils. Etablie à Reninghe, en pleine zone c bombardée, quand la l"- D. C. occupait les c tranchées de Drie Crachten, elle profite i des nuits orageuses pour envoyer ses voitures jusqu'au milieu des positions et , enlever les blessés du village de ivoord- | schoote . Pendant la bataille de Steenstraete (du " 25 avril au 2 mai 1915), elle Transporte sous le feu les blessés de notre 6" D. A. J et ceux des régiments français.- Ce sont de rades journées; les brancardiers vont relever les hommes sous" le feu direèt de . l'ennemi, et les états de service accusent des journées de travail de 18 et20 heures. , Huit jours après, quand l'ennemi attaque à Nieuport, c'est elle qui assure le service médical dans les régiments de fusiliers ] marins français. A la fin du mois, lors ^ des fameuses attaques aux gaz asphyxiants, c'est encore elle ' qui va prêter < main forte aux ambulances britanniques, 1 débordées; en trente heures d'un travail t ininterrompu, elle vide toute une série de k Sostes de secours et enlève des centaines 1 e blessés. j Le service habituel du front belge lui permet de se placer encore à la disposi- ' tioîwies armées britanniques, en juillet et 1 en août 191ï>; puis elle revient à notce^ai- i mée, installe it Pervyse des postes de se- é6urs qui ont résisté à des bombardements 1 violents, et reprend le service dès éva- î cuations quotidiennes. L'année 1916 la retrouve àveette tâche, tant à la 1™ D. C. qu'à la if D. A. Au mois j de juin, elle se scinde même en deux colonnes, dont l'une continue le service à la 1™ D. C., tandis que l'autre est atta- P* chée à notre 7° d'artillerie Et ce. sont en- cofrel ses! voittures qrfi, înfatijgablemient, ./ transportent, aujourd'hui les blessés et les malades- do' ces deux unités, * 1 * « En-dehors du transport des blessés, l'A- „merican field Ambulance a rendu, dans la < zone, de l'armée belge, des services signa- ' , lés. Les trois quarts de,s civils qu'on a dû ' i,-évacues- seraient encore dans leurs villages 1 ; bombardés si ses automobiles n'étaient i. survenues à point non m Lé; tel est .le. cas mo-îainiwii; pour bien des habitants de Fur- f nés, ceux die Poperinghe et des localités ] voisines. Les médicaments, instruments de , I chirurgie ert pansements innombrables ar- j rivent régulièrement, par ses soins, à la grande; ambulance de la Panne. Chaque irnit, 'les cent cinquantes litres de café chaud donnés aux troupes de notre 2e D. A. à la relève des tranchées sortent d'une dé ses cuisines ambulantes. Et ce ne sont là que des-exemples de son activité incessante...Les dangers sont les mêmes pour les soldats et pour les brancardiers; -les périls sont aussi graves dans les boyaux des pos- , te die secours et sur les chemins des hûpi-taux que dans les tranchées mêmes. Plus de vingt voitures de l'Americau field Ambulance ont été touchées par îles obus, les c balles ou las shrapnells. Dés accidents t nombreux se produisirent pendant les tra- 1 vaux accomplis dans l'obscurité, au cours J des voyages sur les routes défoacées. Il y t a constamment des voiturea-en répara- t tion.. t Tous les dangers de la troupe ont été i partagés par ces infatigables serviteurs de c nos soldats. Trois d'entre eux furent sur- c pris un jour par une nappe de gaz asphyxiants; ils faillirent y swc&mber ét 4u- <j (•entwentiW'â'-SSiûpital. ( «*• i Lçs-»déhuts-de l'AmeriiCan - field Ambu- . lance lurent modestes. Il y avait en tout onze voitures. Grâce à des dons de plus en plus considérables, grâce aussi à l'é- ' mergie et à l'esprit d'initiative de son chef . le lieutenant Francis T. Colby, des auto- ' mobiles nouvelles vinrent tine à une s'a - I jôuter aux premières; c'est aujourd'hui un ' ensemble parfait de soixante voitures, 1 avec motocyclettes, cuisines de campagne, I atelier roulant etc... que l'ambulance met 1e au service de notre armée, sans qu'il en ,c coûte un centime au Trésor belge. I1 On admirera la générosité des amis que £ la Belgique compte en Amérique et ail- < leurs; oii admirera plus encore l'alinéga- 1 tion- et la vaillance du lieutenanfCblby et i de ses hommes, en qui nos « jaasea » peu- > vent saluer de véritables frères, puisque I depuis le mois de février 1915 ils portent 1 l'uniforme de notre affinée et scnfr-comptés f dans ses effectifs. (4 Les Espagnols et la Belgique Dq tBlégramme du comte imaiop au sujet Mtaiiisfpt ê ia Bslaique iLe journal de Carcblone, JmVicia, ayant' insisté par télégramme auprès1 du comte. Komanonès pour que le gouvernement espagnol prenne en mains la cause du r avitaillement beilge compromise par la rup< tuire des Etats^Uni-s, et de l'Ailiemagne-le président du Conseiil a répondu que les 'premières nouvelles ofifi'cielles de la( rupture, le gouvernenoent espagnol s'étaiv préoccupé de continixer l'oeu-we humanitaire, réalisée en faveur d)u peuple belge. •Notre confrère de Barcelone a ég'aien ment puibiLié une 'lettre fort' Ôlogieuse pouH la Belgique, 6ignée du député Me'lquiadè^ A'ijv'arez : « L'exemple doovné par la Belgique dans) cette guerre, écrit le leader libérai démot craie, est sublime. L'histoire enregistrera outre sa défense héroïque, sa dignité na•* tiouale. En supposant ù, la violation dé( son territoire, eli'C sàgsmfim a\u. monde qu<i la Belgique considère que la justice posi aleur morale que les peaputetasuuuimauU sède une valeur morale que les peuple4 civilisés doivent respecter jalousement. Pour défendre cet idéal, la Belgique a tout souffert, la dévastation, de son sol, la ruine de ses î-ichesses, Vincendie de ses monu-; ments, la mort de 'ses fils. S\a souffrance j est la base d'une richesse immortelle r. ceux qui par peur ou par égoïsme sont ùn* capables de l'imiter se rappelleront soi* nom avec envie. o> (Lia. ipresse espagnole reproduit avec éloges le télégramme du.comte Romanonès efc fla lettre de M. Melquiàdès Alvarez. ■ ■ i ■ ■ ■■ Le cardinal Mercier contre les barbares LE TIRAGE DE NOTRE RECUEIL DES « ACTES » DU CARDINAL MERCIER PENDANT LA GUERRE S'A-CHEVE. CET OUVRAGE QUI COMPTERA ENVIRON 150 PAGES IN-S*-SERA MIS EN VENTE DANS NOS BUREAUX, A 1 FRANC L'EXEM« PLAIRE. POUR EN ASSURER UNES: LARGE DIFFUSION, NOUS ACCOR. DERONS DES REDUCTIONS CONSIDERABLES POUR LES COMMANDES IMPORTANTES. CES PRIX SONT RA-MENES AINSI A : ~'ïr />. le 100 : jusqu'à 1.000 e.ïem\ s plâtres. 65 fr. le 100 au delà de^WlOO exem*. ïplaires jusqu'à 10:000. 60~fr. le 100 pour les commandes, plus importantes. CES PRIX SONT ETABLIS INDEPENDAMMENT DU PORT, DONT LE COUT DEVRA ETRE ACQUITTE EN SUS POUR TOUS LES EXEMPLAIRES QUI NE SERONT PAS PRIS DANS. NOS BUREAUX. . ■ ■ 1 ■ ■ < • ■ ■ i iCV U TIÈJ11E 1E ItliK Une œuvre de foi en quatre actes de métier Depuis deux mois et demi, un cinéma^ [ies grands boulevards déroule deux et trois fois par jour devant des salles combles un film représentant la vie du Christ-Avant de conquérir la fouie des spectateurs parisiens, ce film avait obtenu auprès du public italien un égal succès el tout fait prévoir que ce spectacle, dont la □aise en scène a exigé des dépenses presque inimaginables, comptera parmi ceust qui auront rapporté le plus d'argent. Ce fait suffirait à prouver, si on e» ioutait encore, que la vie et la mort du Christ restent le drame le plus passion-* aant pour notre société chrétienne, mêmq lorsqu'elle l'ignore. Mais cette démonstra* tion était bien superflue. N'est-ce pas c©< drame divin qui faisait affkttT tous les, dix ans la foule des curieux d'art dans; un petit village bavarois d'une renommé© égale à ceUe de Bayreuth ? Si tout le inonde n-'est pas ailé à Oberamuiergau, cha~ cun a dans l'esprit le souvenir de quelque représentation où des artistes ou des simples s'essayaient à reproduire les gestes de Jésus. En France, le Théâtre de la Pas-, sion de Nancy .jouissait d'une juste renom » mée et celui de Saint-François du Havra a continué pendant la guerre de louables efforts. En Belgique, des entreprises analogues ont été tentées avec succès à Forest*. à Hal et ailleurs, tandis que la « Passion »/ restait la pièce principale du répertoire de plus d'une loge foraine de VaHonie ou acteurs et spectateurs l'entouraient d'un res-. pect sincère et naïf. La Flandre avait dat montage-conservé les « Mystères

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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