Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 27 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/np1wd3r817/
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23' ANNEE. — Série nouvelle. — N° 977 !EJe Numéro : lO centimtes (5 contfmes au Front) MERCREDI 27 JUIN 1917, REDACTION ET ADMISTRATION 3, Place des Deux-Ecus, 3 PARIS Téléphone : Central 33-04 BUREAUX AU HAVRE: ®8,,p, Rue de la Bourse, 28"! LE HAVRE Téléphone : 64 Beige DIRECTEUR Fernand NEDRAY LE XXE SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre. Angleterre. 2 sh. 6 d. par mois. » ... 7 sh. 6 d. par trimestr& Autres pays 3 tr. — par mois d 3 fr. — par trimestrs. PUBLICITE S'adresser à l'Administrafiofl du Journal Les petites annonces sont également reçues a la Société EUropéertne da Publicité, 10, rue de la Victoire pari$4 qui en a Le monopole pour Paris. ctïa .-.tj—ju... y-Mt ii - / ■-; |-,_ i ^Mwtgia Quotidien belge paraissant au" Havre et à Paris Noies du Front Le moral de nossoldats (De notre correspondant au pont.) Vers la fin de 1914 et aux premiers mois ,-de 1915, ce n'était pas sans quelque appréhension que nos soldats se rendaient • aux tranchées. Us se sentaient affaiblis ! par la sanglante bataille de l'Yser et se rendaient compte que les Allemands possédaient sur eux une grande supériorité de moyens. En un mot, ils subissaient l'ascendant de l'ennemi. L'armée s'est réorganisée peu à peu, avec un matériel nouveau et de premier i ordre. Elle sait, elle sent que/quoi <rue i puisse faire l'ennemi, elle a de quoi lui 1 répondre et de quoi le mater. Les rencontres entre .patrouilles et les raids dans les i (tranchées ipermettelnt d'une façon générale d'affirmer la supériorité de nos hommes.. Il y a deux ans, on se contentait de repousser les incursions de l'ennemi : on se déclarait satisfait, quand un poste d'écoute ou une tranchée avancée avait été défendus avec succès. C'est à peine, maintenant si l'on prête quelque attention à une attaque allemande repoussée. Quant aux postes ennemis dont les occupants ont été enlevés, ils ne se comptent plus. Dp Nieuport à Boesingihe nous avons affirmé notre supériorité sur l'ennemi. Devant Manne/kensvere, Schoorba.kkei et Stuyve kenskerke, comme dans la plaine au sud de Dixmude et lès prairies voisines de îa Maison du Passeur, nos patrouilles ri* gnent en maîtres. Presque partout, nous avons donné des coups de sonde fructueux dans les positions ennemies, au prix dp pertes légères. Bref, ce sont nos troupes qui marquent maintenant leur ascendant sur l'ennemi. Le temps est loin où l'on considérait les Eoches d'en face comme autant de croqua-mitaines. Notre « jasse » sait qu'il vaut l'adversaire et il attend avec confiance le jour d'aller de l'avant, homme contre homme, « man tegen man... » * * * La confiance du soldat belge a grandi encore depuis la victoire anglaise de Mes* suies. II a vu quelque chose de la bataille : l'impitoyable nettoyage de l'air par la flotte aérienne. Il a entendu aussi le martèlement fantastique des positions allemandes par l'artillerie lourde anglaise. Il a même reçu les éclaboussures de la bataille, car les Boches ne sachant exactement où allait se déclencher 1 attaque ont copieusement arrosé nos tranchées. (1) Comme beaucoup de nos hommes connaissent Messines et Wytschaete, ils se j rendent parfaitement compte de l'impor- ! tance du succès remporté par nos alliés. I Ils comparent souvent la crête Messi-nes-Wytschaete à la crête Merckem-Wou- I nien, que les Allemands tiennent en face ' de nos lignes. L'intervention américaine a aussi remonté le moral de nos braves. Oh ! ils j n'attendent pas grand'ehose pour cette année. mais ils se disent que dès la début de 1918 les Etats-Unis qui ont, à eux seuls une population égale à celle de 1 Angleterre, de la France et de l'Italie réunies, fet des ressources agricoles, minières et industrielles illimitées, viendront peser lourdement dans la balance. Et si les souffrances qu'endurent sas proches restés en Belgique, sous le joug allemand, attristent le petit soldat belge, 11 s'en console un peu quand de rares nouvelles lui viennent du pays ; qujind il apprend que les Belges de là-bas qui ont un fils, un mari, un frère dans, l'armée de l'Yser. sont sacrés pour leurs compatriotes ; que non seulement ils sont en- ( tourés du respect et de la considération | générale, mais que jamais encore on ne ■les laisse manquer de rien. , Il a appris aussi que, malgré les douleurs et les humiliations quotidiennes, les Belges des régions envahies sont décidés à souffrir encore, pourvu qu'ils soient (Vengés. Le soldat belge sfcn chargera... A- MATACNE. min—— LE GRAND GALA du Vendredi 29 Juin Sous les auspices du JOf ; . VENDREDI 29 JUIN 1917 à 14 heures précises GRANDE MATINÉE DE GALA « Au profit des œu.vres militaires , LE FOYER DU SOLDAT BELGE LA LECTURE DU SOLDAT BELGE LETHÉATRE BELGE AU FRONT(T.B.F.) œuvres reconnues officiellement par les Autorités Belges Le prix des places est fixé comme suit : Fauteuils d'orchestre, 11 francs.; Balcon, 9 francs ; Avant-scène foyer, 5 fr. 50 ; Fauteuils foyer 1er rang, 5 fr. 50 ; Fauteuils foyer 2° et 3" rang, 4 fr. 40 ; Avant-scène 1™ galerie, 3 fr. 30 ; Secondes loges, 3 francs 30 ; Stalles, 2 fr. 20 ; Amphithéâtre, 2 fr. 10. Loges et avant-scène en souscription. (1) C'est au cours do l'un do ces bombardements qu'un nos plus sympathiques aumôniers, l'abbé V. L., fut gravement blessé, 11 est heureusement en vote de guérison, à te grande satisfaction des poilus de son ba- li village il 1 iiiiiitri! de pisitlus 1 iiilifis sur II Souciiez Une brillante attaque près d'Hurtebise vaut aux Français 30® prisonniers _ç COMMUNIQUES BRITANNIQUES 13 heures. Une opération de détail exécutée avec succès la nuit dernière au nord-ouest de Fontaine-Ies-Croisilles nous a permis de faire une certain nombre de prisonniers Un coup de main ennemi a été repoussé au cours de la nuit à l'ouest de La Bassée. 20 heures. Des renseignements complémentaires sur l'opération exécutée la nuit dernière au nard-cuest de Croisïiles il résulte que tous nos objectifs ont été atteints avec des pertes minimes et que nous avons fait vingt-sept prisonniers. Deux fortes contre-atia-tjues ont été aisément repoussées. NOUS AVONS POURSUIVI NOTRE AVANCE ET ACCRU NOS GAINS AUJOURD'HUI AU SUD-OUEST DE LENS. LES POSITIONS ALLEMANDES SUR LES DEUX RIVES DE LA SOUCHEZ SONT TOMBEES ENTRE NOS MAINS SUR PLUS DE TROIS KILOMETRES ET ENVIRON MILLE METRES EN PROFONDEUR. NOS TROUPES ONT OCCUPÉ LE VILLAGE DE LA COULOTTE. Une tentative do raid effectué par l'ennemi la nuit dernière à l'ouest do La Bassée nous a valu douze prisonniers. Deux appareils allemands ont été abattus hier en combats aériens et trois autres contraints d'atterrir avec des avaries. Un des nôtres n'est pas rentré. COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. Hier en fin de journée, après une courte préparation d'artillerie, nos troupes ont prononcé une brillante attaque au nord-ouest d'Hurtebise, sur un éperon solidement organise par l'ennemi. Tous nos objectifs ont été atteints en quelques instants. Le première ligne allemande est tombée en notre pouvoir. Des contre-attaques ennemies lancées deux extrémités de la position enlevée, et appuyées par un violent bombardement, ont été brisées par nos feux. L'ennemi, surpris par la rapidité de l'attaque, a subi des pertes élevées et a laisse plus de trois cents prisonniers dont dix ot ficiers entre nos mains. Divers coups de main ennemis sur nos petits postes dans le secteur d'Aillés, dans la région de Tahure et en Argonne ont échoué sous nos feux. 23 heures. Journée calme sauf dans la région du Moulin de Laffaux, où la lutte d'artillerie a ét éassez active et dans la région de Reims qui a été violemment bombardée COMMUNIQUE BELGE Tirs ennemis sur nos voies de communication et luttes d'artillerie spécialement vives dans Ses régions de Ramscapelle, Dixmude, Reningue et Pypegaete. Lutte assez vive à coups de bombes vers la Maison du passeur. 400,000 mkîil mes mênemm SONT DÉJÀ INCORPORÉS New-York, 2G juin. — Des chiffres pu bliés à Washington prouvent que près J 400.000 Américains ont contracté des enga gements dans l'armée et la marine, de puis que l'Amérique est entrée en guerre Ce total est considéré comme surprenant puisque la conscription volontaire a d( être menée simultanément pour lever l'ar mée de la conscription. 150-000 volontaires ont été envoyés à l'ar mée régulière ; 110.000 à la *ardo natlo nale ; 60.000 à la marine ; 40.000 sont en traînés dans les camps d'officiers. LE PROGRAMME D'AVIATION New-York, 26 juin.— Le Congrès va s'oc euper très prochainement des crédits pro posés pour les constructions aéror.auti ques. Tous les arrangements sont pris pour li construction en série d'appareils absolu ment conformes à ceux en usage dans le années alliées. Les Etats-Unis ont mêm adopté pour ce travail l'usage du systè me métrique, de sorte que lorsque les dil férer.tes parties de ces appareils seront as semblées en Europe, toute pièce manquan te pourra être immédiatement fournie pa les usines européennes. On dit que les Etats-Unis ne se borneron pas à la fabrication des avions lourds mais qu'ils construiront aussi des appareil de chasse. L'installation des aérodrome d'expérience et d'entraînement est à pei près achevée. M. Orville Wright, qui dirige l'installa tion d'un de ces aérodromes à Daytoi (Ohio), a déclaré que le programme aéro nautique du gouvernement est destiné i mettre un terme à la guerre. « Notre organisation et nos ressource: industrielles, a-t-il ajouté, nous donnen des facilités pour l'exécution de ce pro gramme. Je ne crois pas qu'il existe uj autre moyen de terminer la guerre avei moins de pertes d'existences et moins di dégâts aux propriétés. » (Herald.) LE RATIONNEMENT DES NEUTRES. - LE CONTROLE DES VIVRES ET DES EXPORTATIONS Washington, 26 juin. M. Wilson a créé un conseil d'embargo chargé d'appliquer les prescriptions su. l'embargo — qui empêcheront l'Allemagm de se ravitailler par l'intermédiaire île: pays neutres — et la loi sur l'espionnage Les membres de ce Conseil, — nommés pa M. Wilson —, seront le ministre d'Etat M. Lansing, le ministre de l'Agriculture •M. Huston, ministre du Commerce, L. Red field et M. Hoover ; M. Hoover, aura, avan !.e 15 juillet, les pouvoirs absolus demandé par le président. Le système du rationnement des neu très va" être immédiatement appliqué. Le charbons et les grains seront les premier articles soumis à des mesures restrictives « COMMENT LA GUERRE VINT EN AMERIQUE » Sous ce titre, le gouvernement amérj cain publie une brochure, destinée à éclai rer le peuple américain sur les motifs d l'entrée on guerre des Etats-Unis. La dé cision du président Wilson fut. prise. Jè le refus de l'Allemagne de faire cnnnaît.r ses buts de guerre. Même après les ir trigues de l'allomo'id Z.mme.rmann a. Mexique et au Japon, les supplications d - comte Bernstorff réussirent à' faire diffé-e rer l'armement des navires américains et ■ la déclaration de guerre. La brochure détaille tous les crimes de • l'Allemagne, depuis le meurtre prémédité . de la Belgique ; les atrocités allemandes S en Europe ; les complots contre rAméri- - que tramés sur le sol américain : elle révèle une tentative allemande pour faire des - Antilles danoises une base navale, même - après l'achat de ces îles par les Etats-Unis. - Elle proclame formellement les objectifs de guerre du gouvernement des Etats-Unis. Ils comprennent : le maintien de la doctrine de Monroé, la garantie de la liberté des mers, l'arbitrage des conflits internatio-naux, l'établissement d'une paix permanente dans le monda. t i I ■ I —■—VVXVW 'II. I . ; LE DERNIER COMPLOT ALLEMAND ;LES BOMBES t de Christiania 5 Tcut un arsenal de mort et de destruction S .i Christiania, 2G juin. — Aujourd'hui, on a fait montrer à ia presse un exemplaire - de chaque sorte des machines explosives i qu'on a trouvées. Il y avait des bombes rondes, rectangu-\ laires, des machines subtiles, des bombes minuscules, ayant la forme des morceaux s de charbon employés à bord des vapeurs t et calculées pour éclater dans les locomo- - tives ou les vapeurs. 1 Quatre-vingt-quinze bombes de grand ca-c libre et douze de petit ont été trouvées. 2 On a aussi trouvé des plumes à réservoir avec des batteries électriques rattachées à un acide ou à un morceau de chlo- » rure de potassium. Ces plumes servent à provoquer des incendies. Deux des plumes trouvées étaient vides, ce qui laisse à penser qu'elles ont servi ici. Un des personnages arrêtés a déclaré que les bombes sont surtout destinées aux r vaisseaux américains partant de Norvège. ^ On a aussi trouvé trente-trois rouleaux ^ de tabac à chiquer et trente-deux cigarettes très dures au milieu de trente et une pièces j. de la Croix-Rouge, le tout contenant du carborundum pulvérisé destiné à être mis ' dans les lubrificateurs des machines et en ' provoquer la destruction rapide. I . Tous ces objets étaient soigneusement ^ empaquetés dans quatre grandes et dans trois petites malles qui ont été trouvées chez un tailleur finois, nommé Wirthanen. " La police avait reçu des renseignements * sur l'importation des explosifs déjà en fé-s vrier dernier, mais les arrestations n'ont ' pu être effectuées (que samedi dernier. WWW—' ■' ' i: Le dernier raid allemand l SUR LONDRES ? Londres, 26 juin. — Officiel. — Les perles i causées par le raid allemand sur Londres% u le Ï3 juin dernier, sont de 157 tués et de u 432 blessés. lie OoQferoDGe ieieralliss L Siin-JEAH-MliSUPE Cadorna, Focii et le général anglaisRailcIiffc prennent d'importantes décisions Modane 26 juin. Ce malin, dans la gare de Sainhlean-de-Maurienne, a eu lieu une conférence militaire à laquelle ont pris pari le géné-du général anglais Radclijfe, chef de la mission brittannique auprès du commandement suprême italien ; du général Foch, chef d'état-major français, et du général Perrin. Le généralissime Douglas Haig n'avait pu venir à la conférence. Quoique la plus grande réserve soit imposée au sujet des question qui ont été l'objet d'examen de la part des généraux alliés, je suis en mesure de pouvoir vous affirmer que les généraux Cadorna et Foch sont tombés d'accord sur les modalités de la collaboration des troupes franco-italiennes, dans les opérations engagées en Asie-Mineure et-dans les Lieux'Saints par l'armée britannique. Ils ont aussi examiné la situation résultant dans les Balkans à la suite des récents événements de Grèce. Ils se sont trouvés aussi d'accord sur la délimitation des zones d'influence respectivel qui devront être temporairement occupées par les troupes i franco-anglo-italiennes. On m'assure, en outre, que les généraux Foch et Cadorna ont Examiné aussi les plans de l'offensive générale que les Alliés devraient commencer en même temps, i d'autant plus qu'il parait maintenant pres-I que certain que la Russie serait prochainement en mesure de pouvoir l'entreprendre elle aussi. (Journal des Débats.) > " \wwi —_ ECHOS Hommage mérité A Jersey, une touchante cérémonie a réuni dimanche des milliers de spectateurs d'ans la mèmte. émotion. A la sortie "de l'é-g-lise, voù^-lu^garnison v en ait rd assister à un service militaire pour un soldat fran-. çais, le lieutenant-gouverneur, entouré des principaux fonctionnaires de l'île et du consul de France, M. Jouive, a remis la croix militaire britannique pour la bravoure au R. P. Louis de Gueser, Jésuite, brigadier d'artillerie, qui, attaché aux troupes anglaises comme observateur interprète, a pris part aux affaires d'Anvers et d'Os:m-de, et a perdu les deux jambes. Le R. P. de Gueser appartient à une famille lorraine ; un de ses frères est mort récemment au champ d'honneur. Il a reçu, il y a longtemps déjà, la médaille militaire belge. % wvv* La "Chance" du "Blessé Cet « écho » nous vaut des lettres, et encore des lettres. — Il paraît qu'un blessé a beaucoup de « chances » d'être décoré, mais qu'ils n'ont pas tous la « chance » de l'être. Cela dépend de bien des circonstances, où la « chance » entre pour bonne part ; or, comme tout le monde n'est pas né chançard, il est des blessés, cités à l'ordre du jour, qui ne sont pas décorés. Oisons-leur de ne pas s'en faire et de soumettre à leurs chefs les titres qu'ils peuvent avoir à une distinction honorifique. Nous ne croyons pas trop nous avancer en leur promettant bon accueil. * " ww*.* Vn succès de l'art belge Nous avons signalé le vif succès obtenu à i Christiania par l'exposition d'œuvres d'artistes belges, organisée, avec^ le concours 1 du gouvernement, par le commandant de ; Gerlache. Cette exposition vient de se fer-' mer, mais# bon nombre d'œuvres exposées ne nous reviendront pas : 234 toiles ou " sculptures ont été vendues, au prix co-1 quet de 265.000 francs. Notre art et nos ; artistes sont, on le voit, justement appré-\ ciés par les Norvégiens. Les militaires ' du front ou des dépôts et tous les amateurs de photo .qui n'ont pas encore fait ' l'acquisition d'un appareil, ont intérêt à ■ demander au Photo-Plait, 37, rue La-1 fayette, Paris-Opéra, son Catalogue d'été ' 1917 qui vient de paraître, véritable album des modèles de toutes _ marques ! (Vest-Pocket Kodak, Ensignelle 'de luxe, '■ Foldings G 1/2 + 9, Plaloscope 45 + 107, Glyphos Ricltard, etc...), qui sont vendus ; garantis avec faculté d'échange. Le Photo-! Plait expédie partout. 1 » , www ' i m • EN SUISSE : M. Gustave Aàor ■ SUCCEDE A I. HOFFËBAHH t COMME MEMBRE DU CONSEIL FSCERAL Berne, 26 juin. — L'assemblée fédérale s'est réunie ce matin à 8 heures pour l'élection du successeur de (Yï. Hoffmann, et, par 168 voix sur 219 votants, M. Gustave Adot a été élu. II y a eu 27 bulletins blancs ; 11 députés ont voté pour M. Hoffmann, S noui , M. Dunancl, chef de la direction des affaires extérieures au département politique quelques voix se sont dispersées sur divers candidats. Les opérations anglaises SUR LA COTE BELGE La îaaisosi entre l'armée et la flotte Sir Douglas Haig, dans son rapport officiel de vendredi, mentionnait un raid britannique près de Lombaertzyde et c'est ainsi que l'on sut que l'armée britannique avait pris possession du flanc gauche de la ligne qui a été conservée sur la côte belge. Les correspondants du front donnent des détails sur ce nouveau front ; M. Percival Phillips notamment dit, dans le Daily Express : « La nouvelle ligne que nous tenons est en terrain bas, sans une seule élévation, si ce h'est les diversés dunes près de la mer. Le pays alentour est sillonné de canaux et d'innombrables voies d'eau de moindre importance. Nieuport, à un mille au sud de Lombaertzyde, est le cœur d'un système de canaux, des chenaux venant de Dunker-que, de Furnes, d'Ypres et d'Ostende encerclent la ville et ont accès à la mer à un mille et demi plus loin. Le village de Lombaertzyde se trouve à mi-route entre la mer et le canal d Ostende. « Les dunes commencent à peu près au bord du village et Westende est ce qui en est le plus près, Westende à moins d'un demi-mille au nortf'sur la route d'Ostende. qui fut jadi? 1 une des plages favorites de-Belges durant l'été. A Lombaertzyde, les troupes britanniques sont à moins de neuf milles d'Ostende et les districts. interca laires de Middellcerke, de Mariakerke <" de Westende ont pris si rapidement de l'extension qu'il existait en fait une grande plage, entre le port d'Ostende et 'es bains de Nieuport. « Au-dessous de Lombaertzyde, le tracé allemand traverse le marais "désolé pour gagner la région de l'Yser utilisant le canal du même nom comme point d'appui, enveloppant les ruines de Dixmude et s'é-levant sur terrain plus ferme à l'extrémité supérieure du saillant d'Ypres. » De son côté, M. Gérard Fiennes, écrivant dans l'Observer, dit : « C'est une grande chose que d'avoir ici la marine et l'armée en contact constant et cela donne l'espoir qu'une coopération plus efficace peut être combinée afin de rendre Ostende et Zeebrugge trop menacées pour y maintenir les détachements de la marine allemande qui ont leurs bases à ces endroits. On a déjà fait ressortir que la présence des appareils à torpilles allemands dans ces ports est essentielle au succès de leur campagne sous-marine. Il y a quelques mois, l'on connaissait en ce lieu la présence de trente grands navires porte-torpilles et de trois flottilles conductrices. Le nombre s'en est accru depuis. « La tâche de garder l'entrée du détroit est rendu très lourde de ce fait, et cela mérite un effort considérable en vue d'em-pêeher l'ennemi de fairfe usage de ces ports. Mais une forme quelconque de coopération entre les deux services est essentiel, si l'on veut atteindre cet objectif. « L'on peut dire en somme, maintenant, que la coopération a commencé depuis le regroupement accompagné d'actions sérieuses par mer et par les airs. Le bombardement par mer a produit le meilleur travail qui ait jamais été exécuté de connivence par des navires et des liydroplanes. L'organisation entière a été établie avec maîtrise et cela autorise les plus brillants espoirs pour les opérations futures à entreprendre en cette région. » Et maintenant? Et maintenant., — sn demande, dans le « Times », le colonel Repington — avons-nous terminé notre offensive ? Les Français ont-ils terminé la leur ? Nous verrons. Ce que les Français et nous avons fait, a été de porter aux armées allemandes des coups violents, de capturer un énorme bunin do matériel de .guerre en toute espèce de mettre hors de combat un total de ;:00.000'.combattants allemands. La réserve générale allemande était (après l'offensive) réduite de 52 à Indivisions, pour oo qui regarde !,i résistance sur place ; un nombre équivalent de divisions allemandes a été retiré de la ligue de feu. et envoyé en arrière pour so reconstituer. Nous avons empêché Hindenburg de Caire autre chose que de maintenir sa défensive ébranlée ; s'il avait l'intention d. employer ces réseo-ves à quelque important projet stratégique.-celui-ci aura, été momentanément abandonné. Nous sommes tires contents des sérieux avantages dié notre offensive de printemps-et Ludèndoirff en est tentait à inventer des victoires sur le papier, et i duper l.> pluple allemand. Nous regiretons que les élèves du grand Moltke aienBknnsi dégénéré. Nous devons cette vlotoàre la fermo résolution de sir Beuglais Haig, à l'habile commandement des chefs d'année et d'o leurs états-majors, à la compétence des officiers, a la parfaite coopération de toutes lies armes et plus que tend vcul-être, à l'immortelle valeur de noire infanterie, qui continue à porter le plus lourd fardeau dans le combat, cl qui a mérité une fois de plus, son impérissable renom'. Sans elle, tout le travail des autres armes serait vain. C'est l'infanterie avec le fusil la bombe et la baïonnette qui atteint le but et s'y maintient ; qui fournit le plus dur et le pl'us long effort ; qui subit, rie loin, les plus lourdes perles. Peu de spectateurs sont témoins de ses hauts faits ; mais, en toute justice, nous reconnaîtrons son incomparable bravoure en lui accordant, à l'avenir, te pas sur les autres armes — comme elle l'a si bien mérité par son dévouement et ses sacrifices. La fin de l'offensive du printemps Le « Times » écrit d'autre part, dans son éditorial du 25 juin, et sous le titre que nous reproduisons : Il v a là une raison d'espérer que, sur le front occidental, au moins, le total des victoires de l'année s'accroîtra notablement. .Nous pouvons être sûrs que le calme die ces ♦ deniers jours ne se prolongera pas. L'offen-sive de printemps n'est qu'unie part dies pions que les alliés nu cesseront pas die poursuivre avant que tous leurs obiectifts ne soient atteints.La théorie prussienne de la guerre a subi' déjà une^ plaisante éclipse. Après que l'Allemagne, eut publié huit cents livres par an pour élucider l'art de la guerre, le grand état-inajor /général alemand élabora des plans qui devaient faire frémir Clausewitz dans sa tombe. Leur plus récente idée, pour gagner la guerre, est de se cramponner de se clouer, de se verrouiler pendant que les sous-marin» tachent d'obtenir les résultats que les troupes n onit pas su atteindre. Il n'y a rien d'héroïque d'ans cette attitude plutôt passive et qu'-dn peut regarder comme l'aveu d'uaie faiblesse* croissante. L'entracte sur le front russe donnait à l'ennemi *uiie incomparable occasion ; il la perdue, étant incapable die la saisir. Cette incapacité ù porter, sur le front occi-dental des coups décisifs, présage le* destins de 1 Allemagne, car elle ne retrouver* jamais plus semblable occasion, par-delà les mers 1 Amérique s'arme méthodiquement. L'Italie remplit vigoureusement son rôle et l'épée de . Autriche n'entame pas son armure. Du front oriental vuent l'assurance — nous avons la confiance qu'elle de réalisera bientôt — qoie les armeés russes sur le front sont sur le -point de reprendre l'offensive. Les plus encourageantes nouvelles nous viennent de la réorganisation de la vaillante et malheureuse "armée roumaine. Les Roumains ont regagné leur torce ; ils sont maintenant bien conduits ét brûlent du désir de recouvrer leurs provinces envahies. En général, la guerre sur terre fait des progrès constants, et, en comparant la situation a ce qu'elle était au début de l'aii-nee. nous avons de suffisantes raisons de fermete Ce violent conflit pour le salut de la civilisation s'avance vers le dénouement prévu, et les événements des six dernières semaines en contiennent plus d'un signe encourageant. ° """ ' " ' ^ LE SAINT-SIÈGE et les victimes de l'Allemagne) On télégraphie de Rome à la Croix ■ ^ i JLP. leurs reprises déjà, le Satat-Sièœ est intervenu en faveur du chanoine Leolercû, ^°ndarrme par les tribunaux militaires allemands pour avoir déconseillé à ses parois-Siens de livrer eux-mêmes le cuivre aux ré-quisihoris- de l'armée ennemie. De premières atténuations furent ainsi d'abord obtenues aa A vS^4'U vev1L'rab!e Prisonnier. Le Vatican^ vient d être informé ofticiellement que l'empe-^l *eur d Allemagne, par égard pour la recorh.Al mandat ton dm Saint-Siège, avait réduit les 1 son annees réclusion en cinq ans de pri- 1 r * \ J trm-n f?up? f.ai.?ant. Partie des cent pères de I rms enfants internés en Suisse comme pro- I mi ère appl ication de la mesure proposée par I L,iKie'?e' Pnt d'envoyer a*n Souvenir J iontife, du pavillon du Chcme-Vaucevron ^ M ils sont abrités, une lettre c^ilé.ctÀye cV chants remerciements. ^ " — -wwvv— ' LA CRISE ESPAGtOlfl Le cabinet Dato s'efforce de remettre un U peu d'ordre dans la vie publiée espa-^ gnole, mais la tâche n'est pas aisée. On^B peut en juger par le moyen auquel il vient^B de recourir en décidant de suspendre le^H garanties constitutionnelles. Une notejjf^B ficieuse dit que cette mesure a pourjjB mettre fin à « la campagne d'ag^B menée par des personnes qui, députai temps, prennent à tâche de prêcher lence, tentent d'ébranler les fondenn^B l'édifice social, de détruire la dis^| militaire et de représ/.nte/ l'Espagi^B yeux de l'étranger comme minée pH passions révolutionnaires. » Le mini^B l'Intérieur, lui-même, M. Sanchez a, tout en déclarant que la: suspensicM garanties constitutionnelles ne signi^B que les circonstances soient graves, ^B nu que jamais cette mesure n'a étii^B justifiée depuis quarante ans que i. J titution existe... La censure des journaux a aussitôH mencé à s'exercer. Les informatio^B terdiles sont celles qui concernen^B discipline militaire, les bateaux et H portations. Il est, de plus, interdit H blier des commentaires sur la po^| intérieure, 011 des appréciations ti^^^B cieuses sur la guerre. Le malaise politique va plutôt s'H tuant. Le comte de Komanones a :il au nrésident du Sénat une lettre pH quelle il renonce à la direction duH libéral en faveur de M. Garcia iH Quant à l'arméo, son attitude reste^^H matique. Le mécontentement s'est <^B des officiers aux militaires do tout^H et ce fait n'est sans doute pas étrai^B l'augmentation de solde que vient^B noneer le ministre de la guerre. ^B On a peu de nouvelles dè l'état. d^B des officiers ; on sait seulement I continuent à se grouper — de mêmeH| leurs que des civils — en des ore,mi^H lions secrètes dont on devine le dangi^^B Le gouvernement s'étant. vu réduit au d^| but du mois à s'incliner devant l'ultiint^B tnm des officiers d'infanterie qui ne lu^H laissaient, que douze heures pour recon^B naître officiellement leurs comités de dé-H fense ot remettre en liberté leurs meneurs.® on comprend les répercussions de ce fait® tant sur l'élément çivil que sur l'élément I militaire. Ces difficultés intérieures sontiB particulièrement fâcheuses au moment ohm le gouvernement espagnol aurait besoin™ de toute son autorité et de toute sa liberté d'action pour traiter la grave affaire que constitue le séjour à Cadix d'un j sous-marin que les Allemands prétendent-J en faire repartir à l'improviste quand ijaH voudront, — Stylo. ^B

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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