Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 12 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ff3kw58j5d/
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LE XXE SIÉCLE BÉD ACTION & ADMINISTRAI! C 2 ta rm 4b !i Bturs» — LE HATÎffi Téléphone: Le Havre n' 14.( Directeur : flESRÂl Tentes tes communications eoncern la rédaction doivent être adrem 98*",rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street ABONNEMENTS Franoa 2 fr. 50 par mois. » 7 fi\ 50 parlHmestr* Angietttrr».... Sch.ôîî.mi* sawo. » 7sfr,*d. par trlmaatr- Actres paje.. 5r?, e®8 » . sut. » par tplm©str» PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration iurntl au Havre ou à Londres Annonces 4' page: Ofr. 43 la ligne Petit98annonoos4* paga: 0fr.30lallgn« Les petites annonces sont également reçues à La Société Européens da Publicité, io, rue de La Victoire, Paris, qui en a Le monopole pour Paris. «""""Va iurs.il-8 «-2 £*=*.»-» **^=8 â 3"* ^ £3 11 Ff~â,?s''fc/sr,<f::'>' «MAIE SNGtRMAHY ! On des principaux mérites de la ConJ renoe interparlementaire du Commerce q vient de se réunir à Paris est d'avoir ra,px lé et précisé l'importance de certaines qu« tions qui se poseront impérieusement apr la guerre et qu'il y avait intérêt, pour 1 nations alliées,à résoudre en commun ava la fin des hostilités. Au premier plan se trouve la préparai* de la lutte économique contre le mihtarisi Commercial de l'Allemagne et, à cet égal la Ccaférence a préconisé certaines mesui fcpù ne manqueraient pas de produire 1 meiBeurs résultats. Mais pour en assui i'efficacité, la première condition est de i connaître les produits austronboches et c> jpour oela qu'un vœu a été émis, tendant frapper de peines afflictives la fausse dé gnalion des marchandises. Personne n'ignore que les Allemands,pj ses maîtres dans l'art de la concurrence < loyale, y recouraient avant la guerre sa aucun scrupule, et s'ingéniaient, suhra leur intérêt, soit à donner un cachet aJ mand à des marchandises provenant l'étranger, soit ara contraire à travestir l'o gine de leurs produits en Jes revêtant cfir crjjxtions propres à les faire considérer c<y me d'origine française, anglaise, belge, e C'est de cette fraude qu'est née la questi du « Made in Gennany », à laquelle M Boulay a consacré une étude très intor santé publiée dans La « Revue <}e Paris » 1er avril 1916. *** La légîsdation douanière beJge n'a ri fait-, que nous sachions, pour enrayer ce îraude. Mais dès le 23 août 1887, une loi i glaise prohiba l'importation dans le Boyî <m<e-Um des produits de fabrication étrsn; re portant « un nom ou une marque de •brique étant ou réputés être le nom ou marque de fabrique d'un fabricant, né: ciant ou commerçant du Royaume-Uni, moins que ce nom ou cette marque ne soi» accompagnés d'une indication précise pays où les marchandises ont été faites produites ». Cette indication précise de^ Atre faite d'une manière apparente au m03 des expressions « Made in » ou « Manu? tured in suivies du nom du pays <p ducteùr. La législation française de 1 était conçue dans le même esprit, mais a cette différence essentielle que, sauf dî des cas exceptionnels, elle n'exigeait ; l'indication précise du pays producteur et contentait d'une mention très vague, ti «jue le mot « Importé », établissant l'orig étrangère <fa -prbckiif. Dans un cas corn dans Tajutre, rien n'obligeait le p-roduct-étranger à révéler l'origine dés prodi qu'il importait pourvu qu'il s'abstint de revêtir d'une indication trompeuse. Cette législation laissait pLace à de m fcreux abus et M. Boulay cite quelq exemples des artifices employés en Frar ipar les Allemands, .pour se soustraire 1 prohibitions. Parfois Os faisaient usage marques françaises avec l'autorisation intéressés. Mais le plus souvent, ils avai recours à des succursales allemandes avaient soin de se faire passer pour fr •çaises. Alors, ils expédiaient à ces fil te des marchandises qui -étaient vierges de 1 te inscription, mais qu'on revêtait de ir ques françaises avant de les livrer < clients. Ou bien, recourant au procédé verse, ils importaient des obiets portant guJièrement la maiiYjue de leur fabrical en Allemagne ; mais on avait soin de e •primer cette mention, avant la mise vente ; c'était le cas notamment pour lampes électriques de la fameuse Soc « Osram » et pour les produits expédiés la « Continental Caoutchouc and Gutta 1 cha Cv », de Hanovre, à la « Société fi oaise Continental » de Clichy. Parfois ai iils revêtaient leurs produits d'expressi cru et connu es usitées couramment par commerce français ou encore ils faisa transiter 4eurs marchandise par la Frn afin d'obtenir ainsi une sorte de brevet d' gine française. Les abus devinrent si nombreux que p y mettre un frein l'administration ade en 19ù5 le principe admis par la loi angl. et exigea que « toute marque suscepd d'entraîner la prohibition fut corrigée pa. mention « Importé de... » ou « Fabri en... », suivie du pays de production. » Aj avoir protesté en vain contre « ces pué tés et ces vexations incompatibles avec rapports loyaux entre peuples », les / mands tentèrent encore de se soustraii Ja nouvelle règle. Puis devant la rigueui la douane et des tribunaux, ils passèj aux menaces de représailles. La Fra allait peut-être faire quelques concessi< iorsqu ? la guerre éclata A** La question .du « Maide in German aura plus d'importance que jamais à la < clusion de la paix. Car, il ne faut pas s dissimuler, pour se soustraire aux mesi prohibitives prises contre leurs produits, austro-boches -feront appel à toute leur* plicité et il ne sera pas toujours facile démasquer leurs manœuvres frauduleu Exiger la mention <» Importé de... » se inopérant si les Allemands pouvaient jours substituer au nom de l'Allemagne lui d'un autre pays ou s'ils étaient lil d'importer leurs produits sans aucune oription. Hour éviter ce danger, faut-il a comme on l'a proposé, jusqu'à rendre < gataire l'indication du pays sur toutes marchandises nationales " ou étrangèr Faut-il seuHement imposer cette oblige aux produits de nos ennemis ? Faut-il c der que toutes les succursales ou filiale maisons étrangères devront révéler au blic leur véritable nationalité ? Ce son des mesures qui. pour être pleinement caces, doivent être adoptées dans tous pays. Aussi la Conférence interparler taire a charge le bureau permanent d'él rer, p^ur les soumettre au prochain 1 grès de R^me. les règles de constatatio de répression internationales de tels d< En tous cas, une nouvelle Législation s pose à tous les pays qui veulent combf l'Allemagne et, quelles que soient les m res adoptées, il faudra qu'elles soient s f ion né as par des peines sévères qui se rigoureusement appliquées aux comj çants sans scrupules. D é-uie- V ■s- l _ . fes es nt ™ % de d, ' es < es er m ! LES FAITS DO JOl »0<o—"- ts- lé- Le roi George V", en recevant les r. ns bres de la Douma qui voyagent en A-terre, leur a dit : « Je souhaite que les relations de 2: deux pays deviennent plus étroites et ' intimes. Nous poursuivons aujourcThi ' but commun : unis par la fraternité d%ar 1 " puissions-nous demeurer fermement et ' toujours unis, quand nous aurons rem\ g la victoire. » ' Il a ajouté que les Russes peuvent c , ~ ter sur Vappui et la coopération entièi peuple britannique. M. Asquith a confirmé eette résolutif, disant : « Quelque sévères que soien fours de notre épreuve commune, nou-s ft(X terons unis jusqu'à ce que nous ayons plètemcnt battu les forces ennemies. LU- l/VVWVWWVW ;è- fa- L'ouverture des Cortës espagnols 'a lieu: mercredi en présence du roi Alpl 50- XIII. des infants. de la reine et de la 1 à mère. Dans le discours qu'il a pronon ;nt roi a {ait allusion à la neutralité de l\ du gne dam les termes suivants : ou « VEspagne a gardé les mêmes relc d'amitié avec chacune des nations bt 'cn rantes et elle est disposée à conserver &c- attitude. Toutes les nations sauront a ro- cier cette neutralité, qui est la fidèle ex 592 s ion de la volonté unanime du pays. » IVWWWWWVI 508 Un télégramme félicitant la vaillant 3e mée française de ses efforts contre Ver ^ commun, a été envoyé à M. Poincar ine nom. de la Chambre des commîmes e. parlementaires russes de passage à -l,ir dres. nts wmwwww Une nouvelle affaire d'espionnage, >m_ laquelle est impliqué un agent de la S-ies vient d'être découverte à Genève. 00^ I /wwwvwvw iux j La commission de gestion du Reic de 1 a repoussé à l'unanimité, moins deux des socialistes, la motion tendant à susp en! les poursuites et à remettre Liebknec qui liberté. WWWWWVM îles ou- On annonce officiellement à Budapei ar- le résultat définitif de l'emprunt de g iux hongrois atteindra la somme de 2 mill m- ilWVWAWVl ré- jon La scission s'achève en Chine ; les u__ des provinces insurgées du SvA ont dt Canton comme capitale provisoire et clamé le gouvernement militaire, comme chei le gouverneur du Yunrlan par ^ LE CONFLIT GERMANO - AMER] issj —»o«— 2 APRES LA RÉPLIQUE Sï DES ETÂTS=U our 'Pk3- UNE PRECISION n.se ible M. Lansing, après avoir envoyé la ré r 'a de l'Amérique à la note allemande, a l'iê ume déCia.ra.tion à l'effet de démontre ►res la plus grande partie de eette note ti rili- <fes questions que les Etats-Unis ne des valent pas discuter avec l'Allemagne. Jle- 1, La teneur de cette réponse, dit !a e à ration, inaique que l'AUemagne se ren ' de eonsidératiems de l'Amérique, et aussi 'eut temps qu'elle remplira ses engagerr ncc les É,tats-I!ris n'ont aucune raison >ns, chercher querelle, quoique nos pertes tant de la violation des droits des cil américains par les comniafidants des marins s inspirant de la pUitique aller du début, restent encore à régler. » y 11 :on- L'ALLEMAGNE AURAIT AJOOT e '« DES ASSURANCSES VERBALE! U'Cri les on croit «avoir dans les milieux dit tiques dfe Berne que le chancelier a J,c a^j gouvernement américain, au sujet guerre sons-marine, des assurances ra.t <mlp p;,ls précises que celles contenue; lou" lia note allemande. ce" On ^ign^le la très curieuse volte-fc ^res parti national-libéral de Saxe, qui ji '.ns" présent partisan violent de la guerre u®.r marine à outrance, 'vient de prendre solution suivante : les Bs 9 « Le peuple allemand ressent le Vou t]on crifioe que sont les concessions de 1^,). magne ; mais nous n'avons qu'un «eu 5 f(, la victoire. Dans cette heure grave, pu- promettons notre apnuî au Gouverna t Toutes les divergences d'opinion d c,ffi_ s'effacer. >1 lC."5 —~— ■ IbX Exploit d'un sous-mi français ,li(S !»!■ ,1m- IL OOOLE UN TRANSPORT ENN ittre DANS L'ADRIATIQUE esu- ^nc- L0 ^ n^^ii dans la basse Adriatîqi ront submersible français a torpillé et coi ner- trains port ennemi chargé de matér guerre. joïioie-n oeige p Leurs trouvailles —- -«0» ■■ ■■ ■ LA LBTTTRE APOCRYPHE DU CARDINAL MERCIER / Délicieuse, la dernière trouvaille de k > « Kœlnische Volkszeitung i>. Dans son nti méro du 30 avril, le journal de M. Juliu ! Bachem a publié cette dépêche datée S-£ Zurich, le 29 avril : « De la source la mieux informée, fa-p prends que la lettre apocryphe du cardina Mercier qui a été publiée recemment et qu devait être la réponse à la lettre du gouver nevx militaire baron von Bissing, a ét< . h rédigée » par le rédacteur en chef <ti XX" Siècle au Havre, Nothomb irt le colla mborateur vaticanesque du Journal des De bats, Quirielle, qui ont jait un emploi abusi de déclarations verbales du cardinal Mer cier. » wm. Le d Bruxellois » s'est naturellement eir igle- pressé de reproduire cette nouvelle sens; tionnelle dans son numéro du 4 mai ef comme cette feuille n'atteint guère le vrf "os publie belge, il est probable que le gouvei plus neur général aura publie la fameuse dépi ■i un (.fm iunoh (ittn6 une de ses afriches oft mesi cielles. pour pag nos lectevirs, les BruxeHo1 wrte n'auront eu de peine à constater que la d' pêche de la « Kœlnische Volkszeitung n coi omp- tient à peu près autant de mensonges qu e du (ja mots. Sans insister sur le fait que M. Pierre N ~n thomb n'a jamais été ni rédacteur en chc ( 'rs ni même rédacteur au « XX" Siècle », noi: res- rappellerons que le « XX' Siècle n est peu com- être le seul journal de France et de Navari » qui. n'ait pas reproduit le texte attribué n cardinal Mercier et qu'il a certainement, é le premier à élever des doutes sur l'aulhei j ai ticité de ce document, avant qu'ait paru a lonse CU,T1 ^es démentis venus de Rome et t. ■eine- B?rlin. ;e Comme rien n'échappe à l'œil perçant dt ksPd- a'^es " Kœlnische Volkszeitung 1 ' attendons-nous à les voir déclarer que noi avens voulu $insi donner le change !... tions lligé- cette LA DECORATION DU BOURGMESTRE ppré- DE MALIN ES pres- La « Kœlnische Volkszeitung « est vif blement embarrassée nar les lémoignag' de sympathie que le Pope a donnés récer e ar- ment h la Belgique. Elle voudrait en diir nemi nue.r la signification et les efforts qu'elle d au ploie à cette tin sont tout à fnit amusant t des ° t ainsi qu'elle vient de publier à projx Lon- d® décoration du Bourgmestre de Malin la longue noie suivante aussitôt transmit par l'agence Wolff aux journaux alleman et neutres : dans Ireté, « On sait que M. Dessain, bourgmestre de M lines, a été condamné, le 21 mars, par le tribun du gouvernement général de Belgique, à u . . année de prison pour avoir imprimé et publié nsiag lettre pastorale du cardinal Mercier sans avo votx au prtaïab^ sollicité l'autorisation de la ce ena-re sure allemande. Le 28 avril un radiotélégram^ lit en Ly0n répandait l'information que le bour mestne de Malines avait été décoré par le Pa de l'Ordre de St-Grégoire, ajoutant que c'était 1 aue 11116 man3ue de sympathie du St-Siêge pour ] ygrr'f, catholiques belges et faisant remarquer que D' fa-dg sain était l'imprimeur de la lettre pastorale cardinal Mercier. L'annonce de cette distincti se produisant un mois après la cortdamnati chefs de Dessain, avait notoirement un but spéci-signé Tous ceux qui en ont eu connaissance ont pro- croire que le Saint-Siège avait conféré l'Ordre lyant St-Grégoire au bourgmestre de Malines apr l'impression de la lettre pastorale et après sentence du tribunal, et il est facile de s'ima ner la conclusion qu'ils devaient en tirer. I GAIN réalité le cardinal Mercier a rapporté la croix l'Ordre de St-Grégoire a Dessain de son voya à Rome. Par conséquont, la distinction avait i conférée avant l'impression de la lettre pns raie et avant la condamnation du bourgmesti Tout commentaire est superflu. » PdiÇ lilW Majg non, Herr Julius Bachem ! Il y a tout petit commentaire qui l'est cas sup< flu du tout : M. Dessain n'avait-il pas il primé la lettre pastorale de Noël 1914 n'avait-il pas déjà connu pour ce crime 1 ponse douceurs des géôliers boches ? Alors ?... wblié La « Kœlnische Volkszeitung » fer: r que beaucoup mieux de donner à ses lec-ei: 'aitait des nouvelles de la fameuse affaire d'< pou- pionnage où la presse allemande prétend, impliquer le cardinal Mercier. De cette h dfêcla- toire qui devait faire scandale, on ne souf d aux plus mot de l'autre côté du Rhin... long- ents-, iUï A prepes ds la centre-attaque °syo? ds Biîsude (lande ^ UNE RECTIFICATION Le soWat beige est un farouche amant ■ la vérité. Il ne lui déplaît point que 1' j i na,rre ses exploits ; mais, à la différence ,lel 8e3®- <'e ^ ^ a u,ne instinctive horre heaff P0"1'1- lcs P',nTI&s du paon Mea nulpa ! S , " la. foi d'un récit quii nous fut fait par u ' û personne venue d>u front beige et dont no . avions tout lieu dte tenir la relation po i ivathentique, nous avons dit (numéro 5 mai) qu'au cours de la vigoureuse cont; sou®" attoqiue menée par des troupes belges 121 ve~ nord de Dixmude (communiqué du 2 mf celles-ci auraient fait une bonne centai rd sa- de prisonniers. La rumeur du combat av l'Aile- dû troubler l'esprit de notre informâtes ■ but : Amicus Plato sed magis arnica veritas. nous nouvelles informations, — irrécusab] ment, cette f"is, — nous apprennent que de vivent prisonniers seulement, — un officier et fîra ié, — furent capturés. Transporté rte un hôpital belge, l'officier y succomba bif . tàt Peu ou prou de prisonniers importe inn d'ailleurs médiioorement à la significati d'un combat et la contre-attaq'ue de D mude reste un brillant fait d'armes. Paul C. EM3 —» — COMUNIQUÊ BELGE ie, un »o« ilé un iel de 10 mai. — Duel d'artillerie dans la régi de Ramscapelle, Dixmude et Steeiistrae oil & â Lb plan allemand et l'Autriche »OK IL FAUT QUE L'ALLEMAGNE SORTE DE SA DEFAITE AVEC UN ACCROISSE-» MENT DE PUISSANCE , —»o«— Encore un journal français qui confirme les vues exposées depuis longtemps par ie « XX® Siècle » sur le dessein d'absorption » | que l'Allemagne nourrit à l'égard de l'Au-i tricb.e. L' « Information » de Paris a publie dans '{ son numéro du 8 mai une lettre qui lui avait ' été envoyée de Vienne par des voies détour-' -nées à la fin d'avril. On y lit que depuis la fin de 1914 le pangermanisme travaille d'ar-j rache pied en Autriohe-liongrie. a Depuis longtemps, écrit le correspondant de P « Information », les journaux parlent de réorganisation douanière, d'union économique, de " : fédération commerciale et industrielle austro-ï" | allemande : ces formules ne signifient pas autre ' ' chose que l'absorption effective de l'Autriche par . | l'empire allemand. Celui-ci deviendrait le centre et le maître de tous les intérêts, et il attendrait i~ que le néant de l'Autriche fût assez mis en évi-dence pour que la rectification de la formule politique s'opérât automatiquement. Toutefois, ce dernier résultat ne préoccupe î_ qu'accessoirement les réalistes allemands. Leur conviction est qu'ils auront l'Autriche un jour, e qu'à un moment donné, l'empereur allemand seri le seul et unique empereur, mais que ce n'est pas 1" Guillaume II ni peut-être son fils qui portera 1 cette couronne. Ce qu'ils désirent, ce qu'ils veu-? Jent assurer, c'est qu'en tout état dé cause et e\ admettant, par exemple, que la guerre finisse e mal pour eux, l'Allemagne sorte de sa défaite avec im accroissement de puissance. Cet accroissement de puissance, elle le trouve-rait dans la constitution de « l'union économique ^ et douanière n qui mettrait l'Autriche à me;" : Or, on peut dire que dés maintenant, l'œuvre est assez avancée, et dans les pourpar-s 1ers dos hommes politiques et dans la pensée de-Autri' hicns, pour que l'Autriche se trouve vis-a-vis do. l'empire allemand, dans une situation identique à celle où In. Bavière et les Etats d:: Sud étaient vis-à-vis de la Prusse après la guerr-: de 13G6 et avant celle de 1S70. Ce résultat suffi rait pour une première étape. Vous remarquerez que ni les hommes polili ques, ni les journaux ne laissent échapper ur ïS seii.l mot sur ce projet. Par contre, vous entendez force fanfaronnade? j_ annexionnistes sur la Pologne, la Belgique, 1' Nond français jusqu'à la Somme. Les nnîfs d M ç. lam^gne et les énergumènes croient encore il ee! ' forfanteries, mais les réalistes n'ont qu'une pen s' ! S'Sj : prendre ce qui est-à prendre-, ce qu; s',%f|r' de soi-même, ce qiri ne résistera pas a la prie< îo et ne contestera pas la possession : prendre en fin. avec l'assentiment des Alliés, afin que 1 nct< soit pourvu de la consécration de cette F.urop< a„ qui croit aux « chiffons de papier ». ni Tel est le dessein de, la politique aile ic mande. Sa.ns doute, elle aur.-ft préféré bri la ser la Russie, la France et l'Angleterre,mai; ir, u y a longtemps que Bûsmarck a recom n- mandé de loui'ours tenir deux fers au fei fie en même temps. » e>~ là ~ " ï Un caricaturiste Bruxellois dans l'arméf île Verdun il. »o<t jû de BRILLANTS ETATS DE SERVICE ès du LÎEUTENANT JEAN DROtT ld Une exposition d'œuvres d'humoristes es en ce moment ouverte à Paris. ^ Le « Temps » ayant signalé à ses lecteur £e les visions de guerre d'un lieutenant d in fanterie reçoit de Madame Joseph Chéret *°" veuve de l'artiste connu, une lettre où, apre >€- l'avoir informé quje le lieutenant Jean Droi est son neveu et qu'il combat en ce momen devant Verdun, elle donne les détails sui ce vante qui intéresseront «aussi ceux de no :r" lecteurs, très nombreux, qui connaisse® n" Jean Droit et son œuvre d avant la guerre ( 1 « Fils d'un Picard et d une Lorraine, i es habitait la Belgique depuis l'âge de quatr ans. A la mobilisation, il est venu rejoindr 111 en France, où il a prit part à la bataille di rs Grand-Couronné et vu tomber autour de lu ■s~ tous ses chefs. Nommé sergent, il est en M voyé dans le nord, à Carency. Blessé en oc Ls" tobre il est resté cinq semaines à Berck e et là. dès qu'il a pu tenir un crayon, i s'est mis à traduire les spectacles qui l'a ^ valent frappé. Comme sa main gauche avai été traversée par une balle de shrapnell. i », avait toutes les peines du monde à taille ' ses cra.vons. Le peintre Tatiegrain, qui trn vaillait dans le voisinage, s'en aperçut, vin les tailler pour lui, et le prenant en affec tion lui donna des conseils. » En novembre, le sergent Droit était d retour au 226°, et le 8 janvier 1915, il étai blessé de nouveau légèrement, d'un écla de d'obus au genou. Coût : quatre mois d'an Dn bulance. Pendant cette longue convalescer iu ce, les dessins se succédèrent en foule d'e □r près [es croquis sur le vif qu'il avait pri ur l'habitude de noter sur le front. ne » Trop boiteux pour reprendre du serv us ce actif, il demande à entrer dans l'étai major, est envoyé au grand quartier gént Jqj ral, y remplit des missions" nombreuses 'e" et c'est lui, entre autres, qu'on charge d promener Rudyard Kipling sur le front. » En novembre, il est devenu plus valid et demande à rentrer dans l'active, toujour . . à son cher 226°. Il est nommé en j an vie 3g sous-lieutenant et repart le lor février pou es Carenw. Blessé le 8 février, à la Folie, d'u Jx éclat d'obus ou côté, il est évacué sur Bercl Jn où il recommence à dessiner, ns » Après six semaines de soins, il repn n- nait, le 28 mars, la route du front, où nt arrivait juste à temps pour partir avec so 3n régiment et prendre la direction de Vei x- dun. Le 31 mars, les Ie' et 2 avril, il maii tient ses hommes au milieu d un bombard< ment terrifiant, est cité à l'ordre de la br gade et décoré de la Croix de guerre, tar rl: ~ ■» son bataillon est -cité à l'ordre d l'armée. » Voilà, n'est-il pas vrai, de brillants état de service. Nous en félicitons bien sincèri on ment l'excellent artiste et le vaillant off te. cier. sivre Ces Bnsps soir nos îrisoard; ——))0« DES fiOAHLESJPOUR KOS "JfiS" Noris avons reçu d'un sous-lieutenant d1 front cette lettre qïue nous insérons avec grand plad-sir : « Le 29 avril 1916. » Monsieur le Directeur, « n faut que ovus m'aidiez. Vous ne pouvez m« refuser l'insertion de la présente re quête, dans votre prochain numéro, et tou en haut de votre première page... pour .que Sa Majesté, notre. Roi, que son ministre la Guerre, que tous les gens de cœur s asso cient en une pensée commune de rendre jus tice à nos poilus. • » Je ne demande que des chevrons et dej sous : de petits sous et de grands chevrons Qu'officiers, sous-officiers, soldats soient au torisés à porter des chevrons, des hrisques ■appelez cela comme vous voulez, et que les petits soldats de Belgique, les piotts (« le: piotts » surtout), les canonniefs, les cava liers, les « Mannen van de Genie », tous ceui du front, enfin, ceux du vrai front, bien en tendu, — reçoivent, pour chaque chevron un sou, un pauvre sou de solde supplémen taire. , . )> Que pour six mois de front, le trou-pie reçoive un chevron en laine, l'officier ui insigne. » Douze mois de front, deux chevrons dix-huit mois, trois chevrons ; et bientôt deux ans, la Croix de guerre ! » J'ai interrogé maint et maint solda; Partout et toujours la même réponse : « Su qu'on les mettrait, ses chevrons: sûremen que ça ferait plaisir, le sou au chevro: comme augmentation de la solde journa lière ; comme ça, voyez-vous, mon lieu te nnnt, on verrait les « anciens », on les di-c tin$i:erait des bleus pilous, » Car tout es là. montrer qu'on est ancien, qu'on est « u peu là » depuis le 4 août 1914- qu'on a y Namur Liège, Anvers, la g!orieus*- retrait e-t Ni'euport, et l'Yserj et les Cinq-Ponts, e ; Sîeenstraele, et la charge de Keyem. Affii : mer. par l'exhibition de ces trois brisques que voici plus de dix-huit mois qu'on a, d ' noir vôtu ou de kaki habillé, souffert, corr " battu, attendu le toujours lointain retour a ; pavs, qu'on a délaissé le splendkie mantea d'enthousiasme, frénétique des premier ; jours, pour ln douloureux cilice des joui ; présents. ; »> Oh ) ne vous méprenez pas sur ce m< «( dfoutou.reux >• et ne vous imaginez pas qu ■ nos rudes eompagnos soient d'élé:giaque ■ fontaines ! ' » iLes soldais belges, vctyez-vous, Mor [ «sieur le Uirecteur, ça pleure en dedans î » Mais quand je lis dans un journal qu'un poignée d'Anglais héroïques a aidé les soi dais français .en 1914, à sauver l'Europe, j m'écrie : <-• Et nous ? » Je m'étonne qu*o nous oublie et je me dis : « Déjà? ». Je li aâHeurs . <t ce coin privilégié de la Flandî prescrue neutralisé où l'on ne se bat guère > » Et je relis ce chiffre de 500 hommes doi H O'tflciers. blessés, tués — pas de malac dans ce nombre — que vient, en cinq moi de perdre le ,..a régiment de liffne !! » On ne saura jamais le tort que noi; font ces mots du communiqué ; « Calme si tout le front belge ». C'est pourquoi, Moi t *ieuir le Directeur, il faut que les chevror indiquent les « anciens », que ces morceau 5 de laine en accent circonflexe disent les nui - innombraibles sur la paille, les abris et le cantonne niants, les poux et les na,ts,les suée 5 d'été sous le sac et les grelottements d'h t ver sous la tente plus ou moins waterproo t transmuée en manteau ; et les patrouille . dans la nuit d'encre, et les longues r eptatior s panmi les chardons et dans lés boues m; t odorantes, et les blèssés de tous les jour : et les amis tués, ensevelis dans le netit cim 1 tière, et les longues nuits de carde, les 3 vaux fastidieux durant lesquels, intermin 2 blement. « on met la Patrie en sac » — cor i me disent nos merveilleux « piotts »; qu'i i disent aussi l'endurance et la belle humeu _ la rage croissante de l'artilleur chargeant pif'ce.... « à celui qui ira le plus vite » • . qu'ils disent tout cela et d'autres choses e j core, mais qu'ils disent surtout, et c'est le principal, qu'en rase campagne ou à ^ tnanchée, toujours, tous les jours, depu I des mois et des mois encore... on s'a battu r Nous appuyons bien volontiers la requê qiu'on vient de lire et no-us souhaitons qu'c ^ y fasse droit au plus tôt élans toute la mesiv • où cela sera possible. Si des raisons budg taires peuvent rendre difficile l'octroi d'i. 3 supplément de solde, nous n'en voyons pi l qu;i puissent s'opposer à ce qu'on aecor* < une distinction aussi modeste à ries brav . qui l'ont cent fois méritée. Nous ferons aussi écho à un srand noi bre de lettres du front en demandant que s eroix de guerre belge soit décernée suiva *es règles qui président à la distribution d croix de guerre françaises. Dans l'armée française, la croix de guer - est, comme on le sait, octroyée pour les ci t ■ tions à l'ordre du jour de l'armée, de Ja dh • sion ou du régiment. Ne pourrait-il en 6t e de même dans l'armée belge où les solda cités >\ l'ordre du jour du régiment ou, de e division ne reçoivent pas d'autre témoigna: s de leur valeur qu'une copie de leur citatiop r Ils aimeraient, et cela se comprend, à po r voir orner leur tunîique d'un bout de rulbc a tout comme leurs camarades de l'arm française. Cela ausi nous paraît juste et rf ' sonnable et nous souhaitons qu'on leur doni sans tarder satisifactfon. 1 : ? En Arménie i- —«— OFFENSIVE TURQUE ARRÊTÉE e Petrograd, 10 mai. — L'offensive dos 61 ments turcs dans la région <15 Mamah g toum a été arrêtée par notre feu. !- [Mamahatoum est dans la vallée de Kar i- Soit, à peu près à égale distance entre Erz rowm et Erzindiian. ^ 11, «q .es manœuvres deF Allemagne pour la paix Ce que l'Allemagne espérait au juste des ttats-unis Maintenant que les grands espoirs r Allemagne se sont évanouis, nous devons L îous attendre à voir le cabinet de Berlin ; aultiplier les manœuvres destinées à obtenir une paix avantageuse. Dans sa réponse au président Wilson, le gouvernement du Kaiser a rappelé que leux fois déjà il avait offert la paix aux aidés et ce rappel constitue en. somme une troisième démarche. Beaucoup pensent que, luand le gouvernement allemand deman-lait au président Wilson d'obtenir ele 1|Angleterre la cessation du bïoeus, il l'invitait m réalité à ouvrir sous ce prétexte des négociations qui auraient atteint peu à peu .m objet beaucoup plus vaste. A l'appui de cette hypothèse, on invoque certains faits epie nous signalons à titre d'information d'après le « Daily Telegraph » 1 du 9 mai, et sous les réserves qu'impose l'impossibilité où nous nous trouvons d'en contrôler l'exactitude. Une « Ligue allemande de l'Humanité », j suspecte à l'égal de tout ce qui est boche, i a lancé de Rotterdam sous la signature de ; Karl Bemstein et d'Albrecht Zettel une cir-" culaire où elle prétend que l'empereur a profité ele la fête de Pâques pour demander ' -u Pape de combiner avec le président de« Etats-Unis et le roi d'Espagne une média-, tion en faveur de la paix. Elle ajoute qu'il . faut rapprocher de cette suggestion la récente visite au cardinal Gasparri d'en-. voyés des rois de Bavière et de Saxe. I D'autre part, une dépêche Reuter datés ' de Washington élit que les milieux pr-liti-ejues américains seraient fort intrigués par ' l'arrivée d'une lettre du Pape remise au « Président par le délégué apostolique. On ^ prétend que cette lettre exprimait l'espoir que les Etats-Unis ne rompraient pas leurs relations avec l'Allemagne et on ajoute ~ qu'il v avait encore « quelque chose de 1 plus ». 1 « Ce « quelque chose de plus », dit l'agen-1 ce Reuter, dissimule indubitablement la 0 manifestation du désir allemand de la paix, 1 mais on ne peut faire aue des conjectures sur le point de savoir si la communica-tion est allée jusqu'à prier le préskient Wil- e son dé faire dès maintenant des démarches " | ou si elle a seulement attiré l'attention sur 11 .ces démarches comme une possibilité plu^ a ! ou moins éloignée. Les diplomates de ton-s ! tes les parties du monde, sauf ceux des em-s ! dires centraux, sont d'avis ejue l'intérêt du . 1 Vatican à prévenir une rupture entre l'Alle-J ma.^n-e et les Etats-Unis ne peut être expln qué que par le seul désir de l'Allemagne s d'employer les Etats-Unis comme un moyen! de signaler la paix à l'attention des Al-- liés. » 3 Il est naturellement impossible de dém& e 1er ce ou'il peut y avoir d'exact dans tout cela. Ce erui est certain, c'est que si l'Aile-e magne avait espéré obtenir que les Etat» a Unis entament avec l'Angleterre des négx* s dations pouvant conduire à la paix, le re« e fus sec opposé par le président Wilson à '• ces suggestions aura causé à Berlin une* double déception. î'Umim socialiste en Siisss s TROIS DEPUTES SOCIALISTES FRANÇAIS ONT .< CAUSE » AVEC LES AL-LËMANDS.ïS lS Le n Tranps » publie l information suivan- i_ le que lui adresse son correspondant de f, Grenoble : ,s M. Raffm-Dugerus, député socialiste de l'f- 15 sère, vient de rentrer de Suisse. U est allé j assister, avec ses collègues MM. Aiemn-s <lre Blanc et Brizon, à une réunion qui eut »! lieu à Kintlial et qui eut le même caraiotèr« ï- que celle qui se tint dernièrement à Zimmer-v waM. î. Du côté allemand, il y avait le député 16 Hoffmann, un rédacteur du « Vorwserts » r et deux citoyennes. là L'entretien aurait porté surtout sur lea _ origines de la guerre, les Allemands s'effor- v çant de faire admettre qu'il y a eu de grafes à responsabilités du côté français. [a II y aurait eu ainsi échange de vues, mais is pas de décision. i. Au dernier moment, las Allemands, qui devaient grossir leur délégation, n'ont pu 'e passer la frontière ; les quatre délégués pn> n sents avaient pris la précaution de pai'iir "e huit jours à l'avance. s" Un grouiw de députés autrichiens ont in été arrêtés à la frontière. is le UN DESAVEU s On communique la note suivante : La commission administrative permœiecrt-i " te du parti socialiste, réunie le 9 mai, déda-'^ re ii l'unanimité que le parti socialiste n'a " donné mandat à auouai de ses membres pour le représenter à une conférence inter-n«ltonale qui s'est tenue dernièrement a ™ Kienthal (Suisse) et qui était convoquée par les organisateurs de la conférence de Zrnv merwaJd. ts Le secrétaire : Louis DuBRSDiLH. la Rappelons, d'autre part, que M. Raffiix ïe Dugens est le même qui, tout récemment, ? demandait au président du Conseil d'indi-iî- quer à la Ghamibre « quand et comment m finira la guerre actuelle ». -.e Comme le dit M. Gustave Hervé lui-mê-me en dénonçant dans la «' Victoire » la le démarche des trois socialistes français qui se sont fourvoyés dans cette compagnie, <( une paix immédiate sans annexion serait à l'heure actuelle le triomphe insolent du militarisme prussien. » Nous sommes heureux de constater qu'aucun socialiste belge ne s'est embarqué dans cette galère. é- L'ATTITUDE DES DÉLÉGUÉS a. ALLEMANDS Epiwglons encore cette note d'un corres-pondant du « Temps » : (( Dans les déclarations faites à Kientha^ 25e ANNEE. — Sérienoavellc.—N* 549 Le numéro : Î0 Centimes (5 CENTIMES AU FECMT) . Vendredi 12 Ma' 1916

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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