Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 08 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fq9q23s035/
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rédaction & administration fglM m do la Bonrse — IE HAYRB Téléphone: Le Havre a* 1Ï.05 Bïrecfeup : FSRMD ME9E4Y Toutes les communications concernant la rédaction doivent être adressées n8xtt,rue de la Bourse,Le Havre* LQWDON OFFÎCE: 21,Panton Street (Broadmead House) Quotidien b»e§Qe au Havre ABONNEMENTS Franoe 2 fr. 50 par môfs. » 7 fr. 60 par trimestr® ors Franoe.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trlmastro Angleterre.... 2 sh.6d. par mois. • .... 7sh.Q d. par trime3trr PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou à Londres Annonces 4* pages 0 fr. 40 la Hçjne Petitesannonces4* page:Ofr.301aligne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publicité, 1o, rue de La Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Eis revenant duo ipitil ——»uk— JJ Il manque quelque chose à l'hôpital mili- !JC kaire de X... dirigé par le docteur Derache: p.j que le sympa-tihi-qu-ei chirurgien me per- ^ mette cette francha critique. Sortis de terre g± <en quelques jours, les 27 pavillons sont clairs, soacieux, bi-en aérés; salles d'opéra- ne ti-ç>n ot pharmacie sont pourvues des instad- ta lations les plus modernes; l'électricité re- m ^and partout des Ilots de lumière; dans la ^ Vierdure dos arbres, amitiés par les brises "marines,on entend chajuor les oiseaux ;un© trentaine d'infirmières, la plupart volon- , ju taires ,s'em{pressent auprès des blessés, qui ■ fr, leur parlant comme à de grandes sœurs ou im è, de jeunes mamans; à l'ombre des saules m, dorés par un ardent soleil ,des convalescents flânent, lisent, jouent aux cartes. Que nous voilà, loin de l'idée classique du « se- m 'joua.1 de la douleur » !... _ es Il y a une lacune cependant. Si nous nj étions le docteur Derache nous ferions construire un pavillon spécial pour les deux ou trois douzaines de civils atteints a\ • à l'esprit et au cœur et qui promènent, au n* Havre, à Paris, en Angleterre, leur amertume,leurs susceptibilités,leur pessimifane. to fc'ans doute faudra-tril leur défendre de m montrer leurs visages chagrins, dans les pc premiers moments, au chevet de ces Jeunes et vaillants blessés qui ne voient que des , ligures souri tontes, qui n'entendent autour de leurs lits que des paroles joyeuses, et qui se laissent gagner tout de suite, en de- ci pit de leurs souffrances, par cetto conso- ai iante et invariable bonne humeur... ai Le jour où l'on nous a admis à l'honneur pi do les voir, plusieurs venaient do subir pc de terribles opérations. Nous n'avons pas se entendu une plainte; nous n'avons pas sur- ra pris un signe de tristesse. Seul un grand rê garçon du pays de Louvain, aux trois de quarts guéri d'une blessure à l'avant-bras, et geignait tout haut, assis au bord de son er lit. Il insistait pour qu'on lui permît de re- fa tourner au front le lendemain... Quelle le- te çon et cruel exemple pour les courages af- le -faiblis et pour les âmes défaillantes 1 re L'hôpital de X... abritait environ deux ta cents blessés quand nous l'avons visité, ri Comme le terrain ne manque pas plus que l'intelligence et la bonne volonté, le temps approche où l'on pourra y aligner cinq sceftts lits. Bon nombre d'infirmières sont de femmes d'officiers. Plusieurs ont des en- tic falots. La plus sereme uomie ixu.mom ^r1"0 sur leurs visages. Comment n'aimeraient- ne elles pas leurs malades, qui les défendent pc contre l'inquiétude ? Quand elles songent, entre deux tisanes, à leurs chers combat- — tants. c'est pour espérer qu'ils seront soi-gnés, dorlotés, cajoiés, s'il leur arrive maj-,heur', comme le sont ces soldats auprès de tu qui elles se prodiguent, toute la journée, Jusqu'au moment où la fatigue a raison de leur courage. Les vaillantes, les admirables femmes l Ce n'est pas elles qui se plaindront jamais que cela dure, qu'on n'avance pa-s. que les Russes marquent le pas nue les Dardanelles, mettent du temps j, à tomber. etc., -etc. Elles pensent à. faire leur devoir, et voilà, tout. Pas plus que le docteur Derache,pas plus que les infirmières,l'aumônier n'a le temips <le penser à autre chose qu'à ses blessé». A tintes les fêtes .de l'Eglise, la plupart de-mandent à se confesser et à communier. Es-t-il besoin de dire que la liberté de chacun est parfaitement respectée ? Tout le monde comprend que ce serait ravaler la o religion elle-même que d'importuner, pour o ■qu'ils en acceptent les secours inutiles a « leurs yeux, les incroyants. Tout le monde v comprend aussi que ce serait un crime de d priver des sacrements, fût-ce par oubli ou e par indifférence, un soldat qui en attend r un surcroît de vaillance, la paix du cœur, p ou simplerpent de la résignation. En m&me c temps que la charité, la tolérance s épanouit au chevet de nos glorieux mutilés, a qui ont déjà réconcilié blsn des âmes étrangères ou ennemies. i Quatre blessés allemands voisinent, dans une salle, avec nos soldats. Un feldwebel, à instituteur de son état, entend très bien le r français; le gaillard note audacieusement, 5 sur un calepin de poche, tout ce qu'il voit \ et tout ce qu'il entend. Figure finaude, intelligente, sournoise Deux autres sont quelconques. Le quatrième, un noiraud pourvu d'immenses oreilles, a des yeux de bête méchante -Ils sont tous aussi bien soignés que les nûtres, cela va d© soi. *** 1 «Voici, au courant de la plume, quelques 'histoires recueillies aux environs des tran-i chées. Sur le moral de nos soldats, il ny a qu'une voix : leur courage et leur patience, loin de faiblir et de s'user, sont plus admi râbles que jamais. Jamais une plainte. Rien de plus affroyable pourtant que les combats ou les factions dans la boue et dans l'eau, à quelques pas (le cadaivres qu'on n'ose enterrer,m£me la nuit, à cause des balles allemandes qui pleuvraient sur les £■ ssoveurs. Nos hommes sa sont faits à cetto vie. Quand le temps est bea.u, et que l'ennemi leur laisse du répit, ils jouent au ibouchon dans les tranchées. Et comme ils sont stoïques sous la mitraille ! Des traits comme ceux-ci sont courants : six fantassins sont en faction dans un abri; les marmites pleuvent; pas un ne bouge; un est frappé à mort, puis un second, trois tombent blessés grièvement; le sixième attend la relève, près des cadavres st. des mourants. Quand i'. est relevé, il raconte l'affaire, simplement, avec précision. Ceux qui n'ont pas été tués sur le coup lui ont fait leurs recommandations; un tel lui a dit : je meurs content; je suis heureux de donner ma vie pour le pays et pour le Roi; écris-le à ma femme; dis-lui que j'ai pensé là elle avant de mourir et que je lui demande de prier pour moi... 0 race héroïque, o peuple sublime, qui prépare au pays r-ne éternelle provision de gloire ! * * s ! Sur l'évacuation de la population civile iïion plus, il n'y a qu'une voix, Mais elle n'est pas élogieuse. nous regrettons de devoir le dire. Ne parlons plus du passé, malgré les portes de toute sorte qu'il eût été facile d'éviter puisque ces souvenirs font de la peino à quelques-uns de nos ,amis. Tenons-nous dans le présent. Dans des villages situés à 4 kilomètres à peine fin la iis-ue de fou. il v a encore des pay sans, et on les y laisse. On tolère même que certains y reviennent. Est-ce permis ? Ces pauvres gens, quand leur maison est restée debout, touchent quelques sous par jour pour le logement des soldats Cet appât les retient ou les ramène dans leur village en ruines et exiposé à de nouvelles rafales. Femmes et enfants y séjournent avec eux. L'autre jour, dans un hameau que nous pourrions citer, un obus a tué une femme accouchée de la veille; l'enfant a eu un pied brisé. N'est-ce pas épouvantable ? Et des espions, fatalement, finissent par se glisser parmi ces malheureux. Personne ne croira le trait par quoi nous allons fmir. Nous garantissons pourtant son authenticité. Un paysan vient demander à un officier un permis pour se rendre à X... à cinq kilomètres de la ferme qu'il habite. Le bonhomme, entouré d'une drani-douzainç d'enfants, poussait devant ! lui une trui» aussi haute que large, et 'oj frant tous les signes d'une multiplication iimpamente.Le dialogue qui s'engagea alors mérite d'être sauvé do l'oubli. L'officier : pourquoi veux-tu partir ? Le paysan : pour être plus loin du front; ma truie va avoir les petits; un accident est vite arrivé; je ne veux pas perdre la ruchée. — Et tes enfants ? Je les laisse ici, avec leur mère; nous avons eu de la chance jusqu'à présent; il ne leur arrivera rien... Nous demandons simplement que les Autorités traitent, d'office, la population humaine de la zone dangereuse comme cette population traite elle-même ses cochons... # Us * Pour une histoire authentique, nos officiers, au bivouac, .en racontent 11 est vrai iïï ,X "^entées, toutes marquées 6 la plus 6nfantine et la plus héroïque. Comment font-ils pour être fo^reSier.M° bonne hum°ur ? S'ils ont un seciet. et s il est communicable, on pour- a/ P??Wtre Itmr demander dans l'inté- douL nv d? -i® ?écouvrir a>« civils. Sans î rien de tel que d'affronter m « — m?.rt pour se sentir râme ta»Sflfî ]01f' . des hommes qui ont S6 ?e leur vie' toutes les peti-î?L la vie épuisent vainement leur amertume. Cela ne prend plus. Heureux hommes! Et comme le métier mili- rience iT! * magniflé d6 cMe «*Pé- Fernand NEURAY. ,,J°- Depuis que cet article a été écrit, tion °?t.?té Prises pour l'évacua- îi?" des régions non ne Îo pruvernH , do plus so vérij pour bien, faire" La solidarité É Barreau si de la Magistrature belges un appel aux avocats BELGES disséminés dans les départements français et a l'étranger. —0— Nous recevons la lettre suivante : II Les avocats belges résidant en Hollande ont tenu à s'associer publiquement, par un ordre du jour voté à l'unanimité, aux protestations si courageuses et si dignes levées par M" Théodor, Bâtonnier de l'Ordre des Avocats à la Cour d'appel de Bruxelles, et par le Barreau belge contre les atteintes répétées de l'autorité allemande aux principes fondamentaux de l'organisation judiciaire de notre pays. » Il en a été de même, pensons-nous, des avocats belges résidant en Angleterre. » La Fédération des Avocats belges s'est jointe à cette manifestation. 11 A leur tour, les avocats belges résidant à Paris ont voté, sur motion de M» Bru-net, ancien bâtonnier du Barreau de Bruxelles, l'ordre du jour de solidarité que voici : <i Les membres du Barreau belge actuelle-» ment à Paris s'associent sans aucune ré-» serve aux protestations dignes et énergi-» ques dressées par M' Théodor, bâtonnier 11 de l'Ordre des Avocats belges, contre l'at-11 teinte portée Par les autorités allemandes » aux principes qui sont la base de l'organi-n sation judiciaire en Belgique. >1 Consacrant leurs efforts à l'étranger à « la défense des intérêts' de la patrie et à la 11 protection de tous leurs compatriotes, ils h s'unissent à leurs confrères restés au pay3 11 pour dénoncer tous actes contraires aux 11 règles du droit des gens et aux conven-11 lions internationales. Ils protestent spé-1 11 cialement contre la création de tribunaux • 11 d'exception, dont la suppression complète 1 11 a été la préoccupation essentielle des lé-' 11 gislateurs de toutes les nations civilisées. 11 < n Beaucoup d'avocats belges, dispersés à [ l'étranger ou en province par leurs devoirs particuliers ou par les circonstances, ont été . privés de l'occasion de s'associer ù ces ma-. nifestations de La Haye, de Londres et de 3 Paris. Ils eussent pourtant été heureux et » fiers de pouvoir, eux aussi, rendre publique-. ment témoignage à la Justice belge offensée 3 dans la personne de ses magistrats et des j avocats qui concourent à l'administrer avec . une si noble indépendance. n A ces confrères éloignés et disséminés, i nous venons proposer qu'ils traduisent les 1 sentiments qui les animent par une adhé-b sion écrite à l'ordre du jour de M» Brunct. n II leur suffirait pour cela d'envoyer leur é adhésion sur simple carte nostale à l'un de nous, aux Bureaux du « XX* Siècle n, 28 ter, rue de la Bourse, Le Havre (Seîne-Inférieure" 1 France). (Prière d'écrire lisiblement son e nom et d'indiquer le barreau auquel on appartient, ainsi que la résidence actuelle.) » Nous transmettrons l'ensemble des adhésions reçues à M" Brunet et prendrons des mesures pour que ce nouveau témoigna-e ge de l'unanimité obsolue du barreau belge e arrive â la connaissance de nos confrères >- restés en Belgique. 11 Paul CROKAERT, avocat à t la Cour d'appel de Bruxelles, s Directeur du Jeune Barreau; g Fernand PASSELECQ, avo- ,6 cat à la Cour d'appel de Bruxelles. « ■ ■ y— mnin imii in »■—111» m iimi ■» ■■■ 1 ■» 111 L'ARRESTATION DE DEUX CHEFS TCHEQUES A PRAGUE 1 VIVE EMOTSON EN BOHEME t Le Journal de Genève annonce que la nou-^ velle de Tarres>tation du docteur Krawartz, chef du parti tchèque, el du docteur Schei-ner, président de l'Union des Sokols slaves - à Prague, a provoqué en Bohème une grande " impression. s Le Vorwaerts écrit à ce propos : 3 « L'arrestation des deux chefs tchèques ^ sera certainement de nouveau exploitée, t dans La plus grande mesure .par la presse de la Trj/p'Lc Entente, comme un moyen de 1 propagande; on s'en servira pour prouver la 3 vérité des allégations •américaines et comme d'un document prouvant le régime de « terrerai* o> du £(ouv!oim,emen.t autrichien. C'est j pourquoi il est à souhaiter qu'on mette en t liberté le docteur Krawartz et le docteur Scheiner, comme on l'a fait pour le député &r ciaihste Giœchel et le musicien Schneller, emprisonnés nécemment pour avoir prenon-s ce quelques paroles séditieuses. 1 Le gouvernement de Vienne doit informer immédiatement le public des crimes dont les - députés go sont rendus coupables; il est su- - perflu de fabriquer des martyrs diu pansla-^ visme. Les Tchèques sont plus de 8 millions, • et rien ne prouve mieux que ce chiffre l'importance fondamentale de ce peuple pour l'existence de la double monarchie. C'est pourquoi il rie nous parait pas nécessaire de 7 répandre Tiid'ée qpe ce .peuple ne remplira 1 pas ses devoirs envers la monarchie. s i U GSsfiWiïl ERÎTAiv'ÎIÇUS s ONE GBANDE REUNION A LONDRES r POUR LE ci BELGÏAN RELïEF FUND » I Le dimanche 20 juin une réunion solen-. nelle à laquelle assistera la Famille roya'e t de Grande-Bretagne aura lieu à l'Albert Hall, à Londres. A la demande du comité organisateur, le u gouvernement y sera représenté par M. Carton de Wiart, ministre de la Justice, qui y prendra la parole. LIRE DANS LE BAS DE LA 2° PAGE Ltl Ctlïïipagna de l'Armée Belge (31 juillet 1314 — 10r mars 1915) d'après des renseignements officiels , LES FAITS DU JOUR ' r j)0tc S Le roi Christian a ratifié la nouvelle Constitution du Danemark, qui accorde le droit de suffrage aux hommes et aux femmes âgés de vingt-cinq ans, sans aucune restriction. 1/ilVWW* Les nouvelles continuent à être meilleures e d/u côté bulgare que du côté roumain, n A Sofia, les milieux de l'opposition et les d- partisans de M. Ghenadieff mènent une ar-3- dente campagne en faveur de l'intervention ] ■e de la BvAgarie aux côtés de la Quadruple- } 3, Entente. Ils sont ouvertement soutenus par , îs les sympathies des milieux militaires. < i- La reprise de Przemysl n'a produit au-l- cune impression dans les milieux militaires , et politiques bulgares qui ne cachent pas : îs leur entière approbation de la décision pYise ■ par le grand-duc Nicolas. st Les milieux militaires bulgares, qui sui- . vent de très près les opérations en Galicie, : it avaient envisagé Vabandon possible de Prze- j il- mysl par les Russes, el déclaraient que la . u- reprise de la ville par les Impériaux ne pour-îe rail avoir, pour les armées russes opérant : en Galicie, aucune des conséquences désastreuses escomptées par les milieux mili-e- taires allemands. é- WWVW1/» gr La colère des Allemands continue à s'ex-tt- primer avec violence contre i Italie. Dans gô la Taegjiiche Rundschau, le général Keirn, 1i_ l\m des chefs du mouvement pangerma-niste, et le fondateur de la Ligue milUairc à allemande, .déclare qu'il faut contre l'Italie. la de la haine et une sUinle colère, parce que ils » son entrée en guerre ouvre de nouveaux espoirs à ses alliés d'aujourd'hui ». Jt ' De même, les Neues Muncliner Nachrich-n_ ten crie à la trahison el reconnaît que « par ,é_ là ainsi que par l'exportation des armes à JX laquelle se livre l'Amérique, la lutte devient plus dure et plus longue ». , , ' WWVWVl lé- Ii- En Grâce, la campagne électorale bat son plein et les journaux vénczélistes rèpondenl , vigoureusemeiU aux attaques des organes du gouvernement contre l'ancien premier u? ministre dont le programme, s'il revient au pouvoir, est de « relever les raines accumu-'f" lées politiquement et diplomatiquement par . Je gouvern-ement actuel ». p L'état de santé du roi est toujours des plus critique. jeg MWWM 'ec L'Allemagne continue à essayer de gagner du temps dans sa discussion avec les 5s. Etats-Unis. les Elle leur a remis une- f.ote consentant a lé- indemniser les dégâts relatijs au torpillage diu. vapeur Guiflight et expliquant que ce OT torpillage est le laû d'une cireur ; Celle de note dit qu'il a été impossible d'éclaircir le er, bombardement du vapeur Gushing par des re" aviateurs allemands et demande aux Etals-:on Unis de fournir de plus amples détails. ïp- Les dépêches de New-York disent que le départ de la note du président Wilson à les l'adresse de l'Allemagne a été relardé par ,ns des détails de rédaction, mais que le gou-na- vernement américain est absolument résolu lue à maintenir sa termeté jusqu'au bout, sou-rès tenu en cela par la presse et par l'opinion. On attribue à Washington une réelle importance à la concession que le cabinet de 1 a Berlin a laite, en regrettant le torpillage du ea> Guùfliglit sans préavis. au', /i est toujours im;,vssible de retrouver les vo- témoins du comte Bernslortf, qui devaient de certifier la présence de canons sur le Lusi-tanCa. LA SITUATION MILITAIRE Lundi, midi. Le saillant de Lens-Liévto-Angres conti-nue d'être le théâtre de furieux combats qui, 11 lentement, rapprochent les courageuses divisions françaises de La falaise de Virny, après quoi/ s'ouvre la vaste plaine de Lens où l'ennemi ne pourra plus s'accrocher à des obsta- c cles> naturels du sol. D'autre part, voici q qu'au coude formé par la ligne française, an t: nord de Compiègne, à l'est de Tracy-le-Mont, li une offensive a, d'un bond, conquis deux li- q gnes de tranchées et plusieurs ouvrages. L'opération tactique est très intéressante en soi. Mais présente-t-elle unie importance a stratégique ? Se produit-elle en liaison avec a l'offensive poursuivie au nord d'Arras ? p C'est ce que jusqu'ores nous ignorons. Mais p le seul fait d'une reprise d'activité sur un s , secteur du front où un calme profond sem- n blait être descendu depuis de longs mois a montre que la garde veille partout et qu'à n la première fanfare d'assaut toute la ligne p peu être debout. c Au front italien, l'attentcon est vivement attirée aujourd'hui, comme aux premiers s jours de la guerre, sur le Frioul etVlsonzo, car la prise du mont Nero permet à l'armée s italienne d'opérer, du nord au sud, une forte e pression du côté de la ville de Tolmino, au s , confluent de l'Idra-et de l'I&onzo, et de iaci- ti Mter ainsi le passage du fleuve aux unités s qui vraisemblablement sont prêtes à le franchir sur son cours moyen et inférieur.Cepen- j-dant, on peut s'attendre à une forte résis- i; tance des Autrichiens qui ont diï <rganiser s défensivement le terrain dans toute la ré- q gion de Gnritz et qui y occupent des posi- c tions dominantes. En Galicie, — à quelque chose malheur est 3 bon ! — l'abandon de Przemvsl permet aux r Russes de reserrer le centre de leur front [■ et, partant, de le renforcer. L'opération de s repli ù laquelle ils se livrent a fait tomber aux mains de l'ennemi la ville de Mosciska, a 1 au nord-est de Przemysl. Mais il paraît cer- a tain que les Russes sont décidés à tenir bon p entre le Dniester et le San inférieur car, sur q l'une et l'autre aile, ils livrent des combats v acharnes et n'ont nullement renoncé à l'of- u fensivae. Sur la rive gauche du San infé- 6 rieur, ils continuent à pousser de l'avant; rj sur le haut Dniester, ils défendant avec opi- g r i îtreté les têtes-de-pont et, mieux, sur le fo Pru'th, i's ont passé de la rive gauche à la j; rive droite, marquant ainsi leurs intentions j, Miiffî L'année rns^e nVM nulle- gré les efforts énormes et les smeniiees -san- P giants de l'ennemi ; bien mieux, elle n'en- s tend pas se laisser imposer par lui la loi; h eUe' manœuvre, elle attaque et elle contre- t attaque. Si elle résiste aiu centre, en parve- \ nânt à couvrir Lemberg, rien n'empêche » d'esnérer que, renouvelant ses précédents exploits, elle ne frappe l'ennemi, quelque c J jour prochain, de tout le poids de son lourd marteau sur l'enclume des Carpatlies. 6 Groka&rt. '• c nos sellais (De noire envoyé spécial au (ronl) [' On ne saurait trop vanter l'héroïsme de nos soldats : chaque iour est témoin de ., nouveaux traits de courage ou do bra-voure. Parmi les plus beaux on peut choi- ^ sir celui-ci qui est d'hier . Les tranchées belges" avancées sont si -proches de celles de l'ennemi, qu'elles sont J-totalement inaccessibles de jour. Véritables j ilôts émergeant de l'inondation, elles sont fréquemment la cible de l'artillerie enno ' mie qui ne se fait pas faute de dépenser ses fj munitions pour tâcher d'impressionner et , de démoraliser ceux qui les occupent : ja-' mais le moral n'en souffre; au contraire, ' l'éneiçie et le courage se renforcent de 1 é- -' preuve subie et lorsque nos jeunes recrues reçoivent ainsi le baptême du feu aux avant-postes, elles en reviennent aguerries. c Parfois, un couip bien pointé touche la -tranchée et éclate sur le parapet. Le plus . souvent celui-ci seul en souffre. Quand les t Allemands, toujours épris du gros et du , fort, envoient de nombreuses marmites, il [ arrive que des occupants soient touchés. f : C'est ainsi que fut blessé le jeune Peters e : milicien de la classe 1914, qui avait de-; vancé l'appel et avait été incorporé récam- } • ment au 11" de ligne. . Un matin, il fut touché dans une de nos [ - tranchées avancées, au cours d'un bombar-r dement d'une grande violence : un ohms, ï en explosant, lui ouvrit le ventre et lui sec-i tionna le bras droit. Il gisait dans le sang ( quand sds compagnons s'empressèrent au- . tour de lui. Ils l'étondirent du mieux qu'ils ; i purent, s'efforçant de soulager ses soui-f framees ç Eux sont préoccupés de lui. Lui se préoc- i r cuipe d'eux ! Il exalte leur courage par son i courage; il les maintient dans son calme » par son calme; il leur souffle son énergie r et son patriotisme par ses paroles. Il pense aux siens, à sa famille qu'il a quittée, il s pense au Roi, à la Patrie qu'il a servis et prononce ces paroles sublimes, qui unissent les deux amours de son cœur de fils et de soldat : ... « Ecrivez à mon père et à ma mère, ecn-s vez à ma famille aimée que je n'ai pas eu , peur et que je vous ai embrassé tous pour . eux avant de mourir Dites-leur que je suis „ heureux et fier d'être tombé en servant ma „ patrie. Et priez pour moi. » „ Et Peters, le cœur gonflé d'enthousiasme p patriotique et de piété filiale, donne à oha-. cun do ceux qui l'entourent un dernier 1 baiser pour qu'ils le portent à ses parents, i. Puis doucement, perdant tout son sang, 'a le cœur de ce brave ralentit ses mouve-,r ments; entre ses lèvres pâles passe un der-nier souffle... C'est fini. L'immolation de sa û vie sur l'autel de la patrie et de la civili- sation est consommé. i Et tandis que les sifflements et les hurle-il ments des obus déchirent le silence et peu-<e nient le vide du champ de bataille, les com-u pommons do Peters, — tête nue et mains ointes — veillent religieusement leur ca->s maradè dans la petite tranchée sanglante. Ce spectacle n'est-il pas plus sublime que i- les plus magnifiques traits d'héroïsme que l'nntinuité nous a léigués ? Le plan de campagne contre l'alcoolisme REFLEXIONS D'UN SAGE ICorrespondance particulière du XX" Siècle) Paris, le 4 juin 1915. A l'heure où tous les gens vertueux déclarent la guerre à l'alcool ave:: un zèle quelquefois mal éclairé, j'ai été heureux de trouver dans une revue qui n'attendit point la guerre pour combattre le péril alcooli- 1 que, ces conseils d'un sage : ' ? « Les articles de journaux aionident qui, < animés des meilleures intentions, préconi- t sent d'es mesures dont les inconvénients s pourraient aivoir pour résultat de retarder, (■ par leur exagération même, 'es progrès dé i sirés par tous les bons citoyens. Sachons r nous défier de la tendance qui nous pousse, ' avec l'ardeur de notre tempérament natio- ' nal, à vouloir réaliser, d'un seul coup et ' par des mesures extrêmes, une réforme qui c comporte un long et patient effort. » ? Qui parle ainsi ? C'est M. Paul Nourris- 1 son dans la « Réforme sociale ». * c Certes, il faut contre l'alcoolisme mobiliser toutes les forces vives du pays. Mais ? encore doit-on choisir les terrains où doit ' se porter la lutte et ne pas risquer d'inu- 1 tiles efforts, faute d'un plan de campagne -sagement préparé. c. Et d'abord, que n'apiplique-t-on avec une juste rigueur les lois existantes, celle du 23 janvier 1873, par exemple, pour la répres- ° sion de l'ivresse publique ? Chacun sait , quelle lamentable inaction l'on constate à cet éeraid — même en ce temps de guerre ' — et de la part des maires, et de la part des agents de la force publique. Le caba-retier est une puissance électorale contre laquelle on ne veut pas ou on n'ose pas j sévir. r Nul doute cependant que la législation actuelle ne soit insuffisante. Le Parlement j a voté l'interdiction de l'aisinthe et des produits similaires. Parfait. Mais sous quelles influences, la Chambre n'a-t-elle voté qu'un texte incomplet et insuffisant uu suj et de la limitation des débits de boissons ? Au lieu de limiter le nombre des débits <sn exercice, on s'est contenté de réglementer pour T'avenir l'ouverture de dé- c bits nouveaux, et encore avec des restrictions qui rendront la diminution du nombre des débits b:en lente pour l'avenir, et r âbTes1"et* posSt»l es?1 — supprime enfin de fameux privilège des £ bouilleurs de crû, lequel permet l'intoxica- i tion de tant de populations pour lesquelles < l'alcool.ne coûtant presque rien, est devenu Une boisson courante. Faut-il aller plus loin et préconiser, avec certains conférenciers, l'abstention totale du vin ? C'est le plus sûr moyen de faire échouer toute la campagne contre l'alcoolisme. Rien ne fait plus de tort à une causa due de semblables exagérations. De fort bons esprits se prononcent pour la monopole de l'alcool par l'Etat. Ce monopole n'a point diminué la consommation j rte l'alcool en Russie. C'est plutôt le contraire qui s'est produit. Et n'est-il point dangereux — surtout en France — de donner'à l'Etat la tentation do pousser à une '■ consommation qui remplirait les caisses < du Trésor ? Sans compter que nous aurions . là un nouveau prétexte à une augmenta-tion du nombre des fonctionnaires. Faut-il interdire absolument la vente de l'alcool ? On l'a fait en Russie en présence du développement de l'alcoolisme sous le monopole de l'Etat. Mais nous ne sommes pas en Russie, et certains exemples recueillis aux Etats-Unis nous ont démontré qu'une interdiction trop sévère aboutit à une consommation clandestine. Donc en matière législative, une juste mesure mais dans cette mesure, efficacité de la répression. Il serait désirable que l'initiative privée intervint au moyen des associations pour concourir à l'application de la loi et que l'amendement de M. Jean Lerolle qui donne le droit de poursuite aux sociétés antialcooliques fut adopté. M. Paul Nourrisson, dont je viens de résumer fidèlement les sages réflexions, conclut ainsi : ' « N'oublions pas l'exemple que chacun ! peut donner et qui souvent est le meilleur des enseignements. A la base de toute réforme sociale est une réforme morale; nous sommes ici d'accord avec la doctrine de " Le Play. Pour opérer cette réforme, rien ne vaut l'action de ce que notre maître appelait les autorités sociales, étant entendu 5 que par ce vocable nous désignons, non pas l'influence de je ne sais quelle classe ' privilégiée, .mais l'action qu'exerce naturel-; lement autour de lui tout bon citoyen sin-' cèrement dévoué à la cause du bien public. ; Exercer cette action sans se lasser, c'est 5 faire preuve d'un véritable patriotisme. » Donnez l'exemple, vertueux prédicateurs - d'abstinence. A. VIREY. ■ i H e . _ _ _ „ a £enr véritable but Encore un extrait significatif du récit poi- p gnant fait par M. Ferdinand Fléchet de l'en- ^ trée allemande ù Warsage : n « Vers le milieu de la nuit, deux officiers allemands se sont approchés de moi. Je ne ^ me souviens pas de la façon dont la conversation fut engagée, mais, après avoir échan- -gé quelques mots, 1 un de ces officiers, grinçant des dents, s'ec ia : « Et votre petit roi, qui lient tant aux Français, nous l'aurons bien, celM-là ! » Et, en disant cela, de cette voix ra que et rageuse qu'on connaît, il se baissait et il faisait le geste d un homme-qui tient u". roq 'et par la i■■■.■• du dos et qui le g secoue brutalement pour le corriger. £ » 'n excusi ra ces irrévérencieux, 1 mais je suis forcé d'-sposer le fait claire- s ment- ■ , , » Cet Vi,cier fimss.nt à peine de parler P que son compagnon reprit sur un ton de l' nr.s et de colère : « Oui, tous ces petits n pays il faut les faire disparaître. » ii Notons que ces paroles ne pouvaient être a mises sur le compte de la moindre ivresse , g et au surplus : « In vino veritas ». d » Ce fait révèle clairement les sentiments n de ces gens à l'égard de notre roi et des di- b vers petits'pays d'Europe. » i I1EI111 HEURE Communiqué officiel français Pam, 7 juin, 15 heures. DANS LE SECTEUR AU NORD D'AR* RAS, la nuit a été marquée par un combat d'artillerie d'une extrême intensité, notamment dans la région de Lorette, Ablain, le Cabaret rouge (près de Souciiez), le labyrinthe et Ecurie. L'ennemi a, dans ce même secteur j prononcé deux contre-allnques qui ont complètement échoué-, l'une sur la sucrerie de Souœhez, -ni a été arrêtée par notre artillerie, Vautre d-ans la partie nord du Labyrinthe, refoulée par notre infanterie. De notre côté, nous avons réalisé des progrès nouveaux. Nous avons en particulier gagné du terrain à un kilomètre à Vest de la Cha-pelle-de-Lorette et conquis dans le Labyrinthe une centaine de mètres dans la partie centrale de l'ouvrage. Ce matin, à 5 heures, nous avons attaqué près de REBUTERNE Içs positions de l'ennemi. Dans les environs de la ferme de Tout-Vent^ nous avons enlevé sur un front de 1,200 mètres,deux lignes successives de tranchées, fait des prisonniers et pris des mitrailleusesAU NORD DE L'AISNE, près du Moulin-sous-Tout-Vent, les contre-attaques ennemies signalées hier se sont poursuivies toute la nuit. Nous avonsy dans des combats très chauds, maintenu nos gains et conservé s«i( ce front d'un kilomètre environ deux lignei de tranchées enlevées dans la journée à l'en, ne.mi. La tentative de bombardement de VER-LUN, signalée avant-hier ne s'est plus renouvelée.SUR LE RESTE DU FRONT rien à signaler. . LE COMMUNIQUE BELGE Situation le 6 juin 1915. Nuit du 5 au G et journée du 6, actioni d'artillerie sur le [ront belge. le sort de m. le déput2 masson au Ministère de la Juslice ni confirmation! ni démenti au sujet de l'exécution de M. la député Masson Il est donc encore permis d'espérer qua cette nouvslle est inexacte. LES OPERATIONS RUSSES Petrograd, 7 juin (officiel. — POLOGNE. — Sur la Vistule, un avion russe a bombardé un train et des embarcations. GALICIE. — Sur la rive gauche du San inférieur, nous nous sommes emparés de Grotileh. Au nord do Mejafak, nous avons traversé le San. Dans la région de Przemysl,l'ennemi poursuit son offensive dans la direction de Mosciska.L'ennemi a attaqué sur le front Caissky-Pakost. Il a subi de lourdes pertes. Il n'a pxi approcher de nos tranchées. Sur le Dniester, aucune rencontre. Sur la, Pruth, nous avons passé sur la rive droite. Nous avons repoussé des contre-attaques importantes émanant de réserves autrichiennes. 110 it—— nouvelle victoire britannique en mésopotamie Londres, 7 juin (officiel). — En Mésopotamie, les Anglais ont fait capituler Amarach. 80 officiers, 2,000 soldats, 13 canons, de nombreux furiils et des munitions ont été capturés.On attend d'autres capitulations. les serbes pénètrent dans l'albanie centralh Rome, 7 juin. — On mande de Scutari au " Giornale d'Italia » que l'avance des Serbes en Albanie centrale progresse sur les deux fronlp vers Dibra. Us ont occupé Slar w, Golobardo et les régions d'Hassi et de Lima. Les Albanais et les Musulmans ont abandonné Scutari. les bulgares quittent con8tantinople Athènes, 7 juin. — On apprend ici que les familles bulgares résxliantt à Comistantinopla commencent à quitter la capitale turque. la reponse americaine Washington, 7 juin. — L'indisposition du ■ président Wfflson a empêché l'achèvement - d;e la réponse américaine à la note allemande. . > On croit qu'elle partira aujourd hui et 5 qu'elle sera publiée jeudi proclradn. Un anniversaire 1)0« Il y a éu dimanche exactement dix ans que M. Delcassé. ministre des Affaires Etrangères dans le cabinet Rouvier, après l'avoir été dans les cabinets Waldeck-Rous-seau et Combes,dut quitter le pouvoir dans des circonstances qu'il est superflu de ra4> pel®r- , . „ L'Allemagne avait compris dès ce moment-là quel adversaire elle avait en m. Delcassé. Elle voulut l'écarter. Dix ans après le retrouve à la barre et combien grandi. Quelle revanche pour cet^hommo d'Etat à qui la rage allemande fait justement honneur de l'encerclement où se^ débattent aujourd'hui les gens qui voulaient imposer leur volonté au monde I 21 ANNEE. — Série nouvelle. — N9 208 Le numéro : 10 Centimes (5 OTSTMIS M FRQMTf Mardi 8 Juin 1915

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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