Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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11 februari 1914
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s.n. 1914, 11 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/8911n7zm4t/
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LE XXE SIECLE ABONNEMENT^» Pour toute la Belgique On 20. « i • » • tfr< 9.00 Six mois . • « . . . . 4.60 Trois mois •••••« 2.» Sr.-Duché de Luzemb. 20.00 OniMi po*talo. 30.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition Jf(6 h. soir) Edition (10 h. soir} Edition (minuit) ANNONCES Annonces ordin.. petite ligne « 0*49 Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps • « » 4.00 Faits divers fin. • • » 21,00 Réparations judiciaires » 3.00 nécrologies . • • • » 2*00 Les annonces sont reçue» au bureau du journal {pl eentinr.es le numéro nwilMfMMF1 w— Téléphones 3B46 et 35SG Instanl-are omnia in ChrisU Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles ai II EDITION * Cynisme ET radico - socialisme,.. fldtons-rous d'apporter aux radicaux-iocialistes du conseil communal nos félicitations les plus sincères. Ces messieurs et ci- ' toyens ont fait preuve, lundi, d'un aplomb qu'il n'est pas donné aux passants d'admirer 1 tous les jours. . Pris, comme eux, la main dans le sac et en flagrantissime délit, des hommes ordinaires auraient avoué, de bonne grâce ou en rechignant, selon leur tempérament ; ou bien encore auraient invoqué leur bonne foi et cher- 1 ché des excuses. Eux, non ! Ils ont tout nié, avec fracas, a tort et à travers, éclaboussant l'auditoire de = . leurs bruyantes protestations d'honnêteté, se rendant témoignage à eux-mêmes, se parant 1 avec majesté de l'approbation de l'opinion 1 publique, se déclarant « grandis » , par ce ■ débat — grandis ! — et ne laissant à leurs adversaires que le choix entre ces deux professions : dupes ou canailles. C'est très difficile d'être aussi cynique que ça. Vraiment, dans la partie, le citoyen Ca- 1 mille Huysmans et ses amis peuvent se vanter d'avoir fait du beau travail. Relisez les imprécations de ce Camille. Vous y verrez 1 qu'il a soutenu, ce qui s'appelle soutenir, avec vigueur, avec acharnement, avec fureur, que M. Catteau n'a point pris part aux dégustations et adjudications de vins offerts en vente aux hospices par son neveu. M. Brassine lui a opposé sur-le-champ des documents officiels : les procès-verbaux 1 de dégustation et d'adjudication de 1911, 1912 et 1913. A titre d'échantillon, voici le pre- ' mier : « ADJUDICATION POUR LA FOURNITURE DES VINS Procès-verbal de dégustation Nous soussignés Frison, Max Hallet, Boucquéau et CATTEAU, administrateurs des Hospices et secours de la ville de Bruxelles, avons procédé, le 9 novembre 1910, à la dégustation des échantillons de vins remis à l'appui des soumissions. Il nous a été soumis : 1° Six échantillons de vin rouge de Bordeaux;2° Cinq échantillons de vin de Malaga ; 3° Cinq échantillons de vin français mousseux.Nous avons reconnu que les échantillons réunissant les meilleures conditions étaient ceux présentés par les négociants ci-après désignés : Vin rouge de Bordeaux Société anonyme Maison P..., au prix de fr. 200 la barrique rendue. Ch. V..., au prix de 180 fr. la barrique rendue.Vin de malaga M. N..., à fr. 1.17 le litre rendu. Ch. V...j à fr. 1.50 le litre rendu. Vin français mousseux Emile B..., à fr. 0.95 le quart rendu. ERNEST CATTEAU, rue des Tanneurs, n° 60, à Bruxelles, à fr. 1*00 le quart rendu. Le choix sera définitivement arrêté après ; analyse. Bruxelles, le 9 décembre 1910. (Signé) Frison, Hallet, Boucquéau, CATTEAU. Pour copie conforme : Pour le secrétaire général, Le secrétaire adjoint, (Signature illisible.) » Atteint par ce coup droit, le citoyen Huys-I mans n'en est pas moins resté ferme sur sa I selle. Cet homme maigre a un rude estomac. I —M.Catteau est un honnête homme... s'est-il 5 écrié d'une voix frémissante... Piteuse ré-g ponse. Ce n'est pas la question. La question m est de savoir si vous dites ou non la vérité en ■ soutenant que Monsieur le Sénateur est resté ■ étraDger à l'adjudication. Il a participé à la ■ dégustation, à l'adjudication et signé le pro-m cès-verbal. Il ne s'est pas récusé. Il ne s'est ■ pas davantage récusé en 1913. Le procès-ver-K, bal que nous avons sous les yeux en fait foi. ■ Il porte les signatures de M'M. Brabandt, | Catteau et Frison. Et le neveu du restaura-Bteur est encore de l'affaire. I En 1912, M.Catteau s'est récusé. Oui ; mais B — le procès-verbal l'établit — après avoir t* dégusté les vins et donné son avis sur leurs qualités. C'est-à-dire quand l'adjudication ■ était officieusement terminée... Avons-nous I raison de dire que le cynisme de M. Camille B Huysmans et de ses amis est bien supérieur B comme qualité, aux vins de M. Catteau, si ■ excellents que puissent être ceux-ci (réclame B gratuite : nous leur devons bien ça). Idem dans l'histoire de l'infirmière du no-I taire Bauwens. | Ils ont produit, on l'a vu, comme un... I « document » ! le procès verbal de l'interroga-I toire auquel ils soumirent eux-mêmes, hors B de toute contradiction et de tout contrôle, ■ une infirmière dont la carrière était à leur ■ merci. Ça, c'est du génie, nous le reconnais-Bsons sans-détour. En pareille difficulté, nous B n'aurions poîht imaginé ça. Pas plus ,que ■ nous n'aurions songé à charger des péchés ■ d'Israël la dame voilée et l'automobile des ■ Tramways Bruxellois. ■ Tant d'audace valait un hommage public. B Maintenant que nous avons payé a leur cy- ■ nisme le juste tribut d'admiration que méri-H tait sa qualit&nous avertissons les bruyants ■ choristes du fitoyen Huysmans que nous ■avons l'oreille musicale. Chaque fois que,pour ■ leur commodité personnelle, ils chanteront ■ faux ou tenteront de s'échapper de la me- ■ sure, on s'en apercevra. Leurs fantaisies ne ■ tromperont personne, si audacieuses soient- ■ elles. Et quand viendra le jour de les faire ■ danser, c'est encore nous qui ferons la mu- ■ sique. * Cartel?... I A la suite de l'échange d'amabilités qui ■ avait eu lieu lundi après-midi au conseil com- ■ fiiunal, M. Depage a chargé MM. Armand ■Anspach et le commandant Dubreucq de de-■mander des explications à M. l'échevin Le-Bmonnier. M. Lemonnier a prié MM. Feron et ■ Lorand de se charger de ses intérêts. ■ De sorte que cette affaire,qui a tant ébranlé B1 union libérale, aura donc donné naissance ■ a un nouveau cartel!... ■ LE XXe SIÈCLE ■ est 1© moins cher des grands I ^otidiens belges illustrés* ntJUdUUUU tJL LUNATISME?... » (>ï«>î«) « L'eEtoile Belge» se vante, figurez-<vous, d'avoir « rappelé à l'ordre le «XX0 Siècle» » à propos des fameuses danses à la lune. Rappelé à l'ordre! A force d'admirer les • danses nègres à la lune, l'« Etoile »> se rait-elle devenue «lunatique»? Eap-peler à Vordre! Nous lui avons démontré, texte _ péremptoire à l'appui, qu'elle avait confondu _ dans le même sarcasme les danses obscènes . des nègres africains et nos vieilles processions 3 du Saint-Sacrement. Et elle a eu beau se r sauver dans la brousse de la chicane, parler guillemets et ponctuation, gronder, tonner, 3 rugir. Ramenée à la question, invitée à inet-s tre honnêtement sous les yeux de ses lecteurs _ le texte même dont elle nous accusait d'avoir faussé le sens, l'«Etoile» a fait semblant d'être sourde. Elle n'en a pas moins continué, naturellement, à nous injurier. Si c'est ça x nous rappeler à Vordre, M. Depage, M. Ans-a pach, M. Max lui-même et tous les membres ^ libéraux du conseil communal de Bruxelles 1 en ont subi, hier, des rappels à l'ordre, de la j part des illustres citoyeus Pladet, Huysmans Q et Max Hallet... " Depuis qu'elle a arboré les couleurs du partfradical, il semble que 1'«Etoile» préfère, pour sa polémique quotidienne, les pavés aux B flèches et les gros mots à l'esprit. Nous ne _ nous en plaignons pas; bien au contraire. Quand on ne pourra plus polémiquer, même s avec l'«Etoile Belge», sans s'entendre enfer- 2 mer dans l'antique dilemme qui fait toujours " l'ornement des barreaux de province : « sot-' tise ou mauvaise foi, choisissez, mossieur »... 1 le parti libéral sera encore un peu plus ma-^ lade qu'il n'est, et nous nous préparerons pour son enterrement. « Acte de démence ou rj mensonge impudent » imprime 1' « Etoile », K à notre adresse, à propos de nçtre article de 2 lundi sur ses théories en matière linguisti t que. Motif : elle est d'avis que les Flamand* élevés en flamand éprouvent de grandes difficultés à parler et à écrire élégamment le français. Elle l'a dit, elle l'a imprimé, et 5 nous avons reproduit intégralement — contrairement à son habitude à elle — son texte-même. D<e quoi se plaint-elle1? De notre ; conclusion. Nous avons conclu de son affir-s mation, de ses sarcasmes, de ses ricanements f qu'elle voulait voir le français devenir, dans a toutes les écoles et pour tous les enfants, la s langue véhiculaire. D'où la fureur et le tam-tam de l'«Etoile»., qui nous a bouclé solennellement dans la prison de son fameux dilemme Heureusement, l'évasion n'exige pas le génie de feu Latude. L'«Etoile» souhaitant que tous les Belges de langue flamande par->" lent et écrivent le mieux possible le français et tenant pour certain, d autre part, que le s fait d'élever les Flamands en flamand est un obstacle insurmontable à l'accomplissement 3 de son souhait — quel attentat avons-nous , commis en tirant des prémisses ainsi posées une conclusion qui en sort logiquement et , naturellement? Vous voulez que tous les Fia- , e mands parlent bien le français ; vous êtes j persuadé qu'aucun ne peut atteindre cette £ *' Corinthe s il est instruit en flamand à l'école; , et -vous vous fâchez tout vert quand c>n vous \ dit que vous voulez mettre le français, partout, comme langue véhiculaire!... On ne , nous ôtera pas de l'idée que la rubrique poli- \ tique de notre confrère a changé de titulaire. Jadis, quand 1'«Etoile» nous piquait — à , s« charge de revanche d'ailleurs — nous n'aurions su dire si le plaisir de voir donner un -s beau coup annulait ou non le chatouillement de la peau et la blessure de l'amour-propre. Aujourd'hui, cela ne nous amuse même pas de toucher notre confrère... _ i Notre confrère jure ses grands dieux que ( nous avons, une fois de plus, travesti sa pensée et que la liberté du père de famille, en ( matière de linguistique, est son Syllabus, son j palladium, son bastion, le résumé do ses , croyances et de ses convictions. Très bien. ^ Pour nous aussi : nous l'avons dit, nous le } i- répétons. Dans le domaine linguistique , a comme dans le domaine religieux,qui doivent ». échapper l'un et l'autre, selon nous, à Mes-il sieurs les Législateurs et à Messieurs Lebu- . j- reau. Dès lors, l'«Etoile» va demander, cer- . n tainement, à ses amis de la ville de Bruxelles n de permettre aux petits bourgeois et aux \ é ouvriers du bas de la ville de faire élever a leurs enfants en flamand... Si elle veut que >• sa foi dans la liberté de la famille passe pour it sincère et pour inébranlable, qu'elle en ■- vienne là, quitte à nous réinjurier si elle ' i. veut, bien entendu... ., H&siisfin giŒlifiegue , ir s La situation politique en Suède paraît [S fort tendue et quoiqu'en aient dit les jour-e naux radicaux il ne semble pas qu'une r, crise ministérielle puisse être évitée. Le 31 désaccord entre la couronne et le minis-e the au sujet de la question de défense > nationale est patent. Le discours royal 1 aux paysans suédois, dont le cabinet con-■■ naissait le texte dès samedi matin, a pro-voqué de la part des ministres des repré-, sentations, auxquelles le Roi n'aurait ré-: pondu que de façon peu satisfaisante au i- gré des ministres. On ne parle pas seule-1S ment de démission du cabinet; on parle ,s aussi de dissolution du Parlement, même :s d'abdication du Roi au profit de son fils. — Le Prince de Wied active ses prê-paratifs de départ pour l'Albanie. Il est [ en ce moment, à Rome où il est accueilli g avec des démonstrations intéressées. De s là, il se rendra à Vienne; puis il rentrera r à Berlin d'où il partira définitivement ' pour l'Albanie. Quant aux dispositions e des Albanais, elles se dessinent. Le Prin-,- ce sera- accepté par l'élément chrétien; e quant à l'élément musulman, il continue ■' à ignorer le Prince. Ce n'est pas la seule difficulté à laquelle le nouveau souverain aura à faire face. Italie et Autriche se disputent l'hégémonie en Albanie et le Prin-" ce aura fort à faire pour tenir la balance i égale. — Au Portugal, la crise ministérielle :- est résolue en apparence. M. Bernatdino ; t Machado est parvenu à composer un mi-^ nistère dont les membres ont lté présentés 0 au Président de la République et ont pris possession de leurs fonctions. C'est un ministère de concentration, dans lequel le groupe Alfonso Costa détient deux ■ portefeuilles.La droite du Sénat lui reste hostile, mais tout fait prévoir qu'avant \ 5 de prendre un parti définitif, elle atten- ■ dra le nouveau cabinet à l'œuvre. \ Comment les pauvres et leur bien J ->-»♦.-< '£ Pendant que de pauvres diables ne savent où se loger, !a Consei i des Hospices laisse piller depuis quatre ans quatre belles £ maisons ouvrières. irs nir f!e qu'on petit voir rue des CaiHoox n_ — yt*- 1- 1 et II. Les quatre maisons des hospices; e le Allons-y d'une nouvelle contribution à tt fit l'histoire édifiante de la gestion des radi- s< r- caux-socialistes de notre Conseil des Hospi- 1' is ces. Le chapitre qu'on va lire concerne qua- fi le tre maisons sises rue des Cailloux, à Jette, m derrière l'hôpital Brugniann, et achetées par r< les Hospices il y a quatre ans; elles «»ont p destinées à disparaître pour faire place à le ;s une avenue. Mais vous croyez peut-être d qu'on y a laissé à titre de locataires les an- p a~ ciens occupants? Qu'on se réserve do les ui -s prévenir du jour où la pioche des démolis- Ja seurs viendra les déloger 1 On voit bien que fc e5 vous ignorez l'abécé de l'économie dômes- ei 1S tique ! t tr r" Le Conseil des Hospices, sitôt ses acqui- 01 f.e sitions faites, a fait déguerpir dare-dare les cl l1" quatre ménages, puis il a fermé portes et v< volets et s'est croisé les bras. Et voilà près pi a de quatre ans que ces maisons restent sans d' u' occupants. Voilà quatre ans de location au D diable, d'intérêts perdus. Il est vrai que cela le importe peu : « S'il y a du déficit, c'est la tr e* caisse communale qui doit le combler. » cl as Nous sommes allé voir ces quatre mai- lé sons; il *aut pour cela patauger dans la boue ei ie qui découle, avec les eaux pluviales, de toute n< P" l'assiette de l'hôpital, enfoncer jusqu'aux qi >n chevilles dans des chemins agricoles, côtoyer les précipices des carrières de sable. vî Les quatre maisons abandonnées là par le fe ?* Conseil des Hospices sont de construction cl J® récente. 'Trois d'entre elles sont bâties sur . le type des habitations ouvrières de ville. La d« quatrième a une remise à entrée cochère, ce rc qui lui fait quatre pièces à l'étage ; elle abri- E tait un magasin d'épiceries. Caves très vas- a Jg tes, places hautes de plafond,façades cimen- p toutes les vitres sont brisées. — 111. Un des les, seuils et linteaux en pierre bleue : ce >nt de jolies maisons. Elles sont estimées, ane dans l'autre, à sept ou huit mille ancs. ... On tandis que les Hospices,après avoir ver-►uillé les portes, supputent ou ne supputent ■ is les intérêts perdus depuis quatre ans, s vagabonds et les pillards ont jeté leur : Svolu sur ces quatre maisons qui ne servent us à rien. Comme la rue des Cailloux est < i quartier lointain où il est impossible que ; police soit bien faite, ils ont à leur aise : rcé les portes, brisé les fenêtres, cassé, ilevé, volé. Dans toutes les pièces des qua- i e immeubles — nous y sommes allé voir : < i y entre d'ailleurs comme chez soi — les i leminées de marbre noir ont disparu, enle- \ ies pièce par pièce. La moitié des portes a ] •is le même chemin, et l'on a même tenté enlever les revêtements et les chambranles. < es corridors ont été dépavés pour en voler < s céramiques; des cloisons ont été éven- ; ées pour en voler les briques. Toutes les < tambres ont été visitées, saccagées, souil- 1 es; les boutons des portes et les serrures i ilevées, les panneaux défoncés quand_ on i 5 parvenait pas à ouvrir. On a enlevé jus- 1 l'aux grandes dalles de pierre des W.-O. i Il n'y a plus de rampe aux escaliers : les < igabonds s'en sont servis pour faire du i u dans les chambres mêmes, sur le plan- < ier ! # < Les toits ont aussi tenté leur cupidité : ; î larges brèches y ont été faites, et on ne trouve pas trace des tuiles manquantes. < □fin, tout ce qui avait la moindre valeur s disparu, et des quatre maisons des Hos- i ces il reste tout juste les murs, les plan- < toits. — Ce qui renie d une c,.entité.- îhers, et la moitié du toit. L'eau de pluie a inondé ces ruines : les caves en sont remplies jusqu'à mi-hauteur, les escaliers et les planchers commencent à pourrir. Il ne se passe pas de nuit, nous ont ra-ïonté des voisins, que des vagabonds ou des ipaches ne viennent s'y établir; dans plusieurs chambres — celles où il pleut le moins — on retrouve la paille qui leur sert de couchette. Il y a trois semaines encore un couple inconnu était en possession de l'une des liaisons; il l'habitait depuis tout un temps. Bref, c'est devenu une telle caverne de brigands, que les voisins l'ont signalée au parquet. Et si nous n'en parlions pas aujour-l'hui, le Conseil des Hospices l'ignorerait îous en sommes convaincus. Le public, lui, îedoit pas l'ignorer plus longtemps. Il n'est pas de question plus poignante en ;e moment à Bruxelles que celle du logement juvrier. Il y a des familles ouvrières entas-;ées dans des taudis dans des conditions l'hygiène et de moralité vraiment révol-iantes. Le bien des pauvres devrait servir i porter remède à ce mal tout autant qu'à lecourir les malades, les orphelins et les vieillards. Mais nos « démocrates » du Con-;eil des Hospices se préoccupent si peu de ;ette situation lamentable que lorsqu'ils ont i> leur disposition quatre habitations spa-:ieuses qui ne servent à rien, plutôt que d'y lonner asile à de pauvres gens ils les lais-ient piller et démolir par des vagabonds. Ce n'est là qu'un trait minime de l'incurie léjà cent fois démontrée de nos radicaux iocialistes, niais comme il met bien en lu-nière le véritable caractère de ces prétendus t amis du peuple » 1 . le citasse su Ip J à Ixeîlesî ILe fauve s'était échappé de la ménagerie Hagenbeck et a causé une . jolie panique ^ Jeudi, vers 11 heures du matin, la plaça Sainte-Croix, à Ixelles, présentait son animation habituelle : les ménagères y discutaient le prix des poireaux avec autant d'âpreté que jadis M. Cambon le règlement de la question d'Agadir; les fermières étalaient orgueilleusement les lèpres purulentes de leurs fromages de Bruxelles; les ânes entre deux coups de gourdin, mâchaient à la dérobade quelque feuilie de chou indûment prélevée sur le déjeuner qui se faisait trop attendre, et les chiens, las de s'être défiés en vain do charrette à charrette, avaient enfoui le museau dans les pattes et dormaient. Tout à coup, un vent de folie passa : les chiens se dressèrent peureux ; les ânes sentirent le poil leur raidir sur l'échiné ; les ménagères lâchèrent leurs légumes les vendeuses oublièrent leur étal... Un cri horrible retentit et tout ce qui avait deux jambes pour se sauver s'en servit au plus vite pour gagner le cavitje le plus proche, en proie à une terreur folle. En un instant le marché fut désert. La cause de cet émoi? Un tigre, un vrai tigre, en chair et en os, bien musclé nia foi, venait de faire «on apparition là-bas, à l'extrême bout de la place Sainte-Croix. Il s'était échappé, on ne sait trop comment, de la ménagerie Hagenbeck, installée, on le sait à cet endroit. On s'était, heureusement, aperçu tout de suite de son escapade et deux dompteurs, suivis bientôt de plusieurs agents de police armés de leurs revolvers, se mirent à sa poursuite. Le tigre, force nous est de l'avouer, faisait pauivre figure ej; était visiblement aussi décontenancé qu'un provincial débarqué d^hier sur le boulevard Anspach. Il s'arrêta, per? plexe, au bout de quelques pas, regarda de droite, de gauche, visiblement embarrassé sur le chemin qu'il lui fallait prendre, et choisit finalement la rue de la Brasserie, d'où îi s'engagea dans la rue de la Digue. Un magasin de cigares y est établi au n° 38; sa porte était ouverte ; autant entrer là qu'ailleurs, a Le tigre, de plus en plus penaud, entra... i- Derrière le comptoir, paisiblement, Mme s Van Dam, tenancière, attendait les clients. Au bruit que le tigre fit en entrant, elle se l- leva, souriante... s Un cri, un saut. Mme Van Dam a lâché y. son comptoir et s'est réfugiée dans son ar-s rière-boutique,où elle s'enferme à double tour t- en proie à un émoi bien compréhensible et i- attendant, le cœur battant, la suite des évé-s nements. Elle n'attendit pas longtemps. Les gêna [. d'Hagenbeck arrivèrent presque aussitôt. Leur premier soin fut de fermer la porte ouvrant dans la rue. Le tigre, dès lors, était t de nouveau prisonnier. Il ne restait plus qu'à s'en emparer. La façon fut simple : une ea<*e ' fut apportée et disposée en prolongement de q la porte d'entrée qu'on réouvrit. Un domp-t teur entra dans la maison par une fenêtre et _ décida sans trop de peine le fugitif à rega-s gner « s'gaïole ». Sauvé, mon Dieu! Le tigre fut ramené à la ménagerie sotis les regards de plusieurs ceutaines de personnes. \ Et après avoir envahi ies cabarets pour y g trouver un refuge en même temps que le pé-_ quet de rigueur dans les moments de forte 5 émotion, on les visita à nouveau pour boire J la goutte des heures de joie. Car si, en . France, tout finit par des chansons, en Beî-f gique, tout se termine chez le bistro. I.E j tes, places hautes de plafond,façades cimen- |p Ii®ll Petites annonces ; Economiques Les petites annonces pour le XX* Siècle, ? le Journal de Bruxelles et le Petit Belge 1 sont reçues aux bureaux des journaux, 4, impasse de la Fidélité, Bruxelles. Les petites annonces paraissent simulta-" nément dans le XXe Siècle, le Journal de - Bruxelles, le Petit Belge au prix de 75 OEN-. TIMES LES QUATRE LIGNES. L Chaque ligne supplémentaire coûte 15 centimes pour les 3 journaux réunis. Les petites annonces se paient comptant. e *** e Nos petites annonces sont reçues égale-• ment dans nos succursales, au même prix - qu'aux bureaux de nos journaux : { A BRUXELLES 2 A la Papeterie Bécué, 27, rue de l'Industrie; e Id. Coenen, Félix, 18,r.du Poinçon; Id. Destoe, J., 119, r. Terre-Neuve; Id. Deward, C., 32, rue de l'Etuve ; ^ Librairic-Papeftene Centrale,14, r.de la Cuiller; r Papeterie librairie Henry, 110, rue d'Artan ; Papeterie Donnay (Mlles), 85,boul.du Hainaut; Maison Havanaise, Jacobs-Merveille, 71, rue de / la Madeleine; 2 Papeterie Leyniers (Mme),43,r. Van Artevelde; ^ Papeterie Mangon, 98, boulevard du Nord ; " Papeterie Nys et fils, 61, rue de Namur; i Imprimerie-Lithographie Van Iseghem-Besson, 37, rue des Bogards ; Papeterie Vinette-Boon, 71, rue Terre-Neuve; Papeterie Van Mol, 18a, rue Véronèse. ? A ANDERLECHT Papeterie Tassenon, 185, chaussée de Mons. ? A MOLENBEEK-ST-JEAN ? Papeterie Robfoe, 73, rue Haeck. A ETTERBEEK j- Papeterie Gillens, 13, rue de l'Etang ; ç Papeterie De Goes, 143, chauss. de Tervueren; Papeterie Peeters, J., 153,chauss. Saint-Pierre; 1 Papeterie Verhavert, L., 4, place Jourdan. I A IXELLES ^ Papeterie Dael, J., 1, rue des Echevins; c „ Tabacs et Cigares Daubigny, 740, chaussée de 1 Waterloo; ï. t Librairie D'Hont, 9, avenue des Saisons; _ Papeterie Jacobs, P., 86, rue de la Tulipe; e Papeterie Philippe, E., 4, chauss. de Vleurgat; 2 Papeterie Strebelle, 9, rue de la Tulipe; Papeterie Saint-Joseph, 113, chauss. d'Ixelles_; t Papeterie Saint-Michel, Van Santen Sœurs, 85, K rue du Bailli. Papeterie Verleysen Sœurs, 224, ch. de Wavre. A SAINT-GILLES Papeterie Christophe, Maria,5,pl.Mont-St-Jean. Librairie Sanglan, L., 160, rue Jourdan. s< Papeterie Sméraldy (Veuve),120,ch.de Waterloo, p [mprimerie-Librairie Vandermotte, 40, rue du b Fort. p A SAINT-JOSSE-TEN-NOOD.E! P [mprimerie-Papeterie Depaepe, 219, chauss. de Louvain. •" fmprimerie-Papet. Hannaert, 10, pl. 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Afin de le mettre mieux à même de rendre au public les services que celui-ci peut en i. attendre,nous avons établi dans les différents t quartiers de l'agglomération les succursales n énumérées plus haut et où pourront être dé-posées les petites annonces à insérer dans notre journal. Plusieurs de ces « succursales » sont encore à conférer. Les intéressés sont priés ^ d'adresser leurs offres au bureau du journal, i, impasse de la Fidélité. c. L'OBSERVATOIRE ]! Le baromètre descend sur la Baltique, le sud 3e la Scandinavie, le nord de la mer du Nord, l'Ecosse et l'Atlantique à l'ouest de l'Irlande; il monte partout ailleurs. En Belgique, le vent est faible d'entre sud-est et sud, et la température est comprise entre 2® et 7°5. Prévisions .Vent sud, faible; beau* ■ ■ ■iiiiim m U Echos parlementaires UN ZELE MALADROIT lD> Certains défenseurs de la langue flamande sont en train de faire à leur cause beaucoup jo. plus de mal que de bien. Jugez-en : Les mem du bres de la droite viennent de recevoir, sur papier du aKatholieke Vlaamsche Bond », le petit poulet que voici : de i Les orateurs et les propagandistes du Katholieke Vlaamsche Bond », réunis en rt. assemblée générale, » Prient les mandataires catholiques de se rallier à la façon de voir de MM. Van Cauwe ue laert et consorts lors de la seconde lecture de la loi scolaire; » Décident lors des prochaines élections, d'assister à tous les meetings organisés par les élus catholiques et de leur demander al. compte des votes émis par eux en ce qui concerne les amendements flamands à la loi scolaire ; » De ne pas se contenter de réponses don-n. nées par l'intermédiaire de sorateurs, mais * d'exiger réponse des élus eux-mêmes. » C'est par de tels procédés que l'on en arrive à gâter les meilleures causes... LES DEPUTES LIBERAUX ANVERSOIS ET LES AMENDEMENTS A NTIF L A MIN C A NTS Nous lisons dans la «'Chronique » : « Les députés libéraux, MM. Franck, Del-vaux, Pecher, AugUsteyns et Royers ont rendu publique une déclaration par laquelle ils se rallient aux revendications flamandes exprimées er. par l'amendement Franck-Van Cauwclacit-Huysmans, qui constitue l'affirmation du droit • incontestable du peuple flamand. Cette déclaration est diversement commentée u,e dans les milieux libéraux ». LES ABSENTS DE VENDREDI M. de Ponthière nous prie de dire à nos e,n lecteurs que, retenu vendredi au Palais de 118 Justice par un procès très important, il avait ,^s paire avec M. Buyl. C'est fait. ns M. Cooreman déclare que, contrairement à ce qu'a dit le «Compte rendu analytique», il '9" a pris part au <vote. L'honorable ministre e,s d'Etat dément, par la même occasion, qu'il 3,1 » ait adressé sa démission au président de la Chambre, ainsi que l'a prétendu un journal — ces jours-ci. M. Cooreman restera au poste jusqu'à la fin de la session parlementaire. ud LE XXe SIÈCLE rd, est lu pour sa ie> RUBRIQUE 8I*OKTIVE ]d- comme pour ses tre INFORMATIONS ET SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES UMterencier parisien à la mode —-JO«——* ; OU IL EST PROUVE QUE L.ES MON» DAINS ET LES MONDAINES ET MEME LES DEMI-MONDAINES, SONT EPRIS DE PHILOSOPHIE. > De notre correspondant Paris, le 9 février 1914. La mode est aux conférences. Elles ont presque le même succès que les robes fen-j dues. Cet engouement, qui commença il y j a trois ans, n'a fait que grandir et s'étendre. Nous avons, à l'heure actuelle, quatre M. Bergson sociétés importantes qui se disputent les auteurs aimés du public. Toutes font salle i pleine et grosse recette. vmGnrrewrE: — n° T2 ANNONCES L'UNION PANS L'A G s iON WERCTHHÎ31 n FEVRIER 1914 ABONNEMENTS ««Hrai

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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