Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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05 september 1915
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s.n. 1915, 05 September. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qn5z60d47m/
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21* ANNÉE. — Série «cuvette •.aiLlTJ*-^^ Z^mKmiajmmmmÊmaïaÊEamÊmaptKB^aaumtBaBmaaSamm -N* 297-298 Le numéro : 10 Centimes (5 SIHTIMBS âS FlONT) rt5mniifli(> "» pi lLtïfidi 6 SenfetTiliffi I9Î5 RÉ» ACTION & ADMINISTRATION [gur ne dtî lî Bourse — LE HAVRE Téléphone: Le Havre n* 14.05 Directeur : FffiMSD NSÏÏRÀT fontes les communications concernait la rédaction doivent être adressées s8"',rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: 21, Panton Street (Leicester Square) s. w. LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trlmeetna Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. • .... 7sh.6d. par trimestf® Hollande.. 1.25 florin par mois. » .. 3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration dujournai au Havre ou à Londres Annonces 4* page: O fr. 40 la ligne Petitesannonces4- page:0fr.30laligni Les petites annonces sont égalemem reçues à La Société Européenne de publicité, lo, ruede la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. Ouolîdleo foeio^ Havf© U ttii i! Uni Ce n'est pas sans étonnsnient que je lis wn peu partout, et tout dernièrement encore dams la Gazette de Lausanne, sous la signa-ftoifle du colonel Seoreton, que la ville de Charleroi, au cours de la bataille qui porte ■son nom, fut prise et reprise cinq l'ois, sous itni bombardement destructeur, dans des ■canps-^à-corps furieux qui laissaient les nues ©ix-ombréas d ecadavres. A la lin dl'août 1914, cette .nouvelle avait, <sn effet, couru à Bruxelles. On nous citait des prouesses extraordinaires accomplies motemiment par les Turcos, qui nie s'étaient Bjfeé.s qu'après avenir -massacré deux ou trois régiments atllemanids ; la ville haute «'«tait plius qu'un moaceau de ruines et. la fcpmbrt ciiatrriait des cadiavres par paquets. Bruxelles était alors fort dénué de moyens ^'information ; qUjeiques journaux commen-(ïrient seulement à filtrer à travers U; cordon des troapes allemandes, la Flandre libéral?, journal gaulois, se vendait un fmnc H. 1e Times, trais francs, les journaux fran, çais ne nous revenaient pas encore. i J'en® la charnoe d'apei-cevoir, tout au début septembre, un vieux camarade habitant Gbairteroi ; je mie précipitai vers lui pour dhieair quelques déjaite sur le sort Je la 'mMb. -Te fut fort désillusionné quand il me -répondit : — Mais on ne s'est pas battu à Qharieroi. ie boutevard Audfent, à part deux ou trois ■maisons, est entièrement détruit, non pas "par fait, dte guerre, mais par l'incendie. — Est-ce bien possible, lui répondis-je. On qu'on s'est battu dians les rues, oùo «tes Français onit repris cinq fois la ville, çoot l'aibandoiwiea- enfin sous la. pression. jftm lemnemi beaucoup supérieur en noniibre. — Venez von» en assurer par vous-même, me dit-il. J'y allai. A part quelques randbnaées dans tes environs, c'était la première fois que je quittais Bruxelles depuis l'entrée des Alks-jjnands. Les uns me disaient qu'un nasse-part était nécessaire pour circuler en véhi-,cuile sur les routes, d'awtres m'assuraient qu'il n'était pas exigé. Je me fiai à ceux-ci >et me mi» en rou te. Pour gagnes' Charleroi où. en temps de •paix, te train nous transportait en une heure quart, je pris le tramway vicinal Espi-nette-Waiierioo-Nivettes. Nulle trace de gmenre n'apparaissait au cours du trajet. I la <( morne plaine », dominée par le lion, Na<pparaît et s'étend devant moi : j'aperçois îa Ho»' Sainte, HaugoitmoM, la Hi'lie-Al-tiaiu-e. C« lieux qui, hier, tremblaient en-rafle Savoir vu la lutte des Titans, me sem-Wemt tout à coup dépouillés de leur pres-■fese. Trop clé noms, désormais, immortels, sont sonné depuis ira mois, pour que celui jde Waterloo ait encore la même profondeur ■àe, uêsoniftanee dams les esprits préoccupés «ta grand drame qui se joue. Mais peu à peu, pourtant, la contemplation de ces lieux où jî&wt a tant rêvé, reconstifcae leur prestige. Les premiers cavaliers ennemis ont péné-'•MS de force dans le panorama — musée qui lee trouve aa pied de la butte ; ils y OBt prie iHeBaooeseoires du premier pian. Mais mainatemsat qae l'image de la bataille est devenue ijœe attraction pour les Bocties, ils respec-|*eist le locail qui la contient'; ils ont même [rapporté quelque® fusils rouiBés et quelques !9weux sabres. A Nivelles, à l'arrêt du vicinal, des car-ïiiotes s'offrent, soit pour Manage, soit pour jifatmet. On va à Mons par Manage, à Char-[teroi par .Tuirnel. En route pour Charleroi. Nulle trace de j (Bèvastatiion [jusqu'à Jumet. Là, les Allemands ont caminenicé à jeter les pastilles de ioeBuiose et à manoeuvrer les seringues à (pétrole. La chaussée qui va de Jumel. à iOïamteroi nkst piius guère bordée que de [soiïïes. ■C'est là que les otagœ, qu'ils avaient pris iOU saut du lit et faisaient marcher devajit eux, criaient à leuir*5 concitoyens qui las re-.gardaien.t. passer ei|.fre les casque» à pointe: ' — Voilà, ils nous ont nommés de la Com-jnrtrssioni de la duealse, mais on ne dira /pas ique nous nons sommes rhabillés avec l'ar-genit cte la caisse. ' iSra effet, les malheureux étaient à peine tfêtus, n'ayant eu !e temps que de se passer iteur indispensable, mais la bonne humeur waSloïHEhe ne perdait pas ses droits ; au milieu des baïonnettes, les Juimotois ne ces-aaie.nt de plaisanter. Voici Charleroi. A partir du viaduc, le boulevard qui sépare la ville en deux parties ne laisse plus voir que des trous de fenêtres béants dans des nïurs où tes lan-, gues de feu ont laissé de longues traices '«oarâtres-. i On m'exipiiiq.ue l'événement comme on peut, n n'y avait que peu de Français à Charleroi, une compagnie, un bataillon tout au plus, qui se sont, repliés devant une forte colonne allemande. Quelques coups de fusils ■furent tirés par les soldats de l'arrière-garde, du côté de la route de Marchienaie. ;iAlors, comme\ en beaucoup d'autras en-^oits, les Boches exercèrent des reipré-■saiBes sur les civife et sur les maisons et Ja compagnie des incendiaires opéra. H est permis de croire que l'incendie de Charleroi avait été prévu car, de tout ce .grand boulevard Audent, un seul immeuble sreste debout, c'est l'hôtel d'un notaire dont lia mère était Altemandie. La coïncidence mérite d'être signalée et appelle des déductions. Tons tes témoignages que je recueillis ;i 'Obarlerai furent concordants : On ne s'était .{pas battu dans la ville. Charleroi n'a doiic pu donner son nom à uue bataille, que parce qu'on ne s'y est pas battu. Ces cEosies-fà se sont déjà vues. Cest sur là ligne Gozée, Lobbes, Binche, que le combat s'est livré, à quinze, vingt. HTnigjt-oifKj kilomètres de Charleroi, fhms Ui direction de Mauibeugé. Pas plus là qu'à Mons, les Alliés rue prirent l'offensive sous )o poussée débordante des hordes de von .ïvtacfc: il ne falfait, du reste, plus y penser. On eût pu retenu-, peut-être, les Allemands pur la. Meuse, mais sur la Sa.ivbre, après Terevahisiseiment du Brabant et du Hain'aut. cela n'était plus ipossible; il n'y avait plus qu'uœ seule solution logique à adonter : celle qui aboutit à la brillante victoire de" le Marne. Qooi qBfifll en soit, il faut, metf-ne fin à la ÉÉgeinde de Charteroi prise et reprise cinq foi» par. tes Français. 11 n'y a rien eu de semblable, ni à Charleroi, ni dans les environs. On ne s'est même pas battu à Charleroi.Maurice des OMBIAUX LA SITUATIOF" MILITAIRE Samedi, 4 septembre, midi. Le ferme dessein du haut commandement français persiste : la grande offensive sur notre front ne sera ordonnée que lorsqu'elle pourra être menée à fond et sans interruption, quelque délai qu'il faille encore imposer à notre patience. Ce dessein est approuvé sans réserves par réminent critique militaire italien, colonel Barcvne, qui a été reçu au grand quartier général par le général Joffre. Le colonel Barone répond fort justement aux impatients que l'Allemagne, en poursuivant, sa marche, à la veille du rude automne, vers les plaines infinies de la Russie Blaaohe, court à un désastre certain. Il vaut mieux laisser se produire cet événement avant de porter ici, de 1-a mer aux Vosges, le coup décisif. Un an de guerre a déjà coûté à l'Allemagne pJus de t.w>is millions de soldats et 40 milliards. De ce train, (pue lui restera-t-îl, dans un an, de ses hutf. mîHioais de mobilisables ? Quant à sa dette de guerre, coimment pourra-t-elle encore en supporter La charge écrasante lorsque cette dette sera près d'atteindre les 80 milliards ? Sans doute, lo marché intérieur de l'Allemagne absorbera le papier de la. Ba.nque d'Empire tant que la confiance restera debout. Mais par quel moyen l'Allemagne pa.iera-t-elle à l'étranger ce qui lui est indispensable, alors que son commerce d'exportation, qui s'élevait naguère à dix milliards par an, est réduit à rien, alors que l'encaisse or de la Reichsbank ne dépasse pas trois milliards, alors que plus un navire battant pavillon allemand ne sillonne les mers, alors que l'évidence de la défaite des Empires centraux aorai ruiné ce qui pouiTa survivre de ecssfi&aos chez les prêteurs bénévoles d'ouflffr-nwr ? Qo«ni à l'Autriche-Hongrie, elle retapa av«at qu'il soit longtemps. N'a-t-elle pa* déjà perda plus de deux millions et demi de soldais et sa disette Imanoière ne pas déjà à la banqueroute ? Le jour est proche chez elle où les njorts enterreront le» morts. Ce n'est point à dire <me farinée russe puisse, dès maintenant, yéîabîar tme situation trop asofepramse. H est particulièrement i'à*heus qxi'eite s'ait pu tenir sur 'a rive gauche de la Dwtaa, ce qui eût été 'e salut de Riga et de Dwinsk. Cependant, Ye grand-duc Nicolas continue à tirer bon paHi de 1« faute cortmîrse par l'ennemi, qo> n'a établi la liaison entre l'armée de von Below opérant contre Riga, et l'armée de von Ei-choin, opérant contre Vilna, que par des corps de cavalerie et des flanc-gardes trop inférieurs en nombre. L'offensive russe a bousculé ces troupes entre la Swenta et la Wilna et continue à les refouèer. Le laconisme des communiqués ne permet point d'apprécier l'envergure de cette manœuvre et les destinées qui lui peuvent être réser-sées : mais, quoi qu'il en soit, cette contre-attaque dégage la ligne russe en retraite de la pression ennemie sur son centre, comme la contre-attaque heureuse, au sud, sur la Strypa, a indirectement couvert le repli desi troupes russes du Bug. Ces troupes-ci, venues de Brest-Litowsk, sont, en marche vers la Pripet le canal Oginski et la Stefrura : cette ligne d'eau leur offrira un appui précieux, dont l'armée russe, qui évacue Grod-no, après de terribles combats de rues, cherche également l'ab?*i. Au fronfd'Italie, les Autrichiens amènent, prétend-on, en toute hâte, des renforts évalués à 200,000 hommes et à 80 batteries. Le temps presse, car l'armée italienne vient de conquérir de haute lutte le rode massif de la haute Piave et d'étendre ses gains au Carso. Pau! Crokaert. LEUR PRÉMÉDITATION COMMENT ILS PRIRENT POSSESSION DE NOTRE RESEAU FERRÉ On sait que les Allemands ont, dès leur arrivée en Belgique, pris possession de tout notre réseau ferré de telle manière qu'ils prouvaient que, depuis longtemps, ils étaient familiarisés avec lui. Cela s'est accompli méthodiciuement et instantanément. C'est que ces maîtres en espionnage avaient étudié minutieusement nos chemins de fei et avaient tout préparé pour les faire fonctionner avec un personnel à eux. On cite, à ce propos, les traits significatifs que voici : A Mons dont la gare est, comme on le sait, périlleuse (entre touiies, 1© chef de cette gare, aussi brave homme que bon patriote, crut bon. lors de l'arrivée de l'ennemi, de prévenir l'état-major allemand des dangers du traite : « Je ne veux pas servir sous vos ordres, dit-il, mais, faiies attention : vous aiurez des catastrophes ! — Soyez rassuré ! », lui répondirent les officiers allemands, d'un ton de suffisant persiflage. Et, de fait, le brave chef de gare fut bientôt « rassuré » : il se vit, en effet, donner pour successeur un directeur allemand d'une société industrielle, dont un établissement est proche de la gare et qui, depuis de lcswues années, avait pu, du haut de sa fenêtre, se rendre compte de tou tes les manœuvres. A Mons. comme dans toutes les gares, d'ailleurs les Allemands se hâtèrent d'installer les appareils de signalisation employés outre-Bhin et amenèrent un personnel à. eux. les aaents pt lès hommes d'équipe belges refusant de servir l'ennemi. A Genval. sur la ligne de Bruxelles-Ofcti-gniies, le cfef de -gare allemand a déclaré : « .Te savais de longue date que je viendrais ici. Ce joli pays me plall, .j'y resterai aorès 1,1. guerre lorsque la Belgique sera définitivement allemande. » Ceux qui entendirent ce propos lui rirent au nez et lui dirent en wallon savoureux : « N'\ compte nas. mon bon-homme ! » Mais en attendant,-H y est el. sur la ligne Stratégique de \amur. à la gare de Genyal comme à toutes les autres gares, le service est. accompli par mi personnel allemand qui travaille là comme s'il n'avait jamais fait autre chose de sa vie... O candide Belgique 1... fUsion Ses Belges contre l'ennemi EXCELLENT ARTICLE - PROGRAMME D'UN NOUVEAU CONFRÈRE FLAMAND Nous avons signalé la 'publication à La 1-faye d'un nouveau journal he-Mamadaire flamand et nous lui avons souhaité cordialement la bienvenue. Nous venons de recevoir le premier numéro du « Vrije Be&gk1. » et nous sommes heureux de pouvoir féliciter MM. Frans Van Cauwelaert et Julien Hoste junior de mettre au service de la cause belge une nouvelle arme de choix. Le <( Vrije Boïgie » publie sous 1a. signature de ses deux directeurs un aTticie-pro-gramriKî qui fixe très bien le devoir d'un journal belge dans la crise actuelle : « Pas plus que notre Roi et nos solcb&ts ne songent à déposer tes armes, écrivent nos excellents conifrùres, le combat ne sera abandonné par Les Belges, — Flamands et Wallons, — qui dans le domaine moral ont à monter la garde autour du dr-apeau de la justice confié à leur patrie éprouvée, niais sanctifiée. Avec la certitude de l-rouver un écho favorable, ils oontinu^tt à s'adresser à la conscience de l'humanité qui ne peut pas tolérer <$ue le sacrifice iUimité de ntkre peuple au salut de tous ne puisse avoir d'autre suite que le triomphe et la confirmation de l'aibominable injustice qui se trouverait consommée par toute atteinte permanente à ta complète indépendance politique et économique de la Belgique. » Le <( Vrije Belg-ie » condamne très nettement la trahison dont se sont rendus coupables les étudiants d'Ufcrecht et leurs complices les René De Clercq, Jacob et autres De Gock de la « Vlaamsche Stem » : « Nous appelons, écnt-il, un méfait, au point de vue national, toute attaque imméritée dirigée oontre le mouvement flamand, et il rentre dans le programme patriotique de ce journal de le repousser avec force. Mais c'est aussi notre 'devoir de condamner les prétentions de quelques jeunes gens, du reste peu nombreux, désavoués par leur propre peuple, qui ne veulent pas voir que leurs écrits sont accueillis avec reconnaissance par les publicisies allemands qui s'emploient de tous leurs efforts à diviser les Belges d'habile façon, à les exciter les uns contre les autres et à nous faire nous-mêmes les aides de leurs efforts pour le développement de leur puissance. » Nous applaudissons de tout cœur à ce 1an-gage patriotique et nous nous réjouis.<x>r>s de voir un journal de plus s'èmpiboyer à fortifier l'union qui s'impose plus que jamais ,^tous les Belges. Notre confrère peut être assuré que pour cette tâche il nous trouvera toujours à ses côtés. Les seciaSistes du kaiser continuent UN DE LEURS JOURNAUX RECLAME DES ANNEXIONS ET DECLARE N'ETRE PAS SEUL... Nous avons dit que le groupe parlementaire socialiste allemand avait voté une résolution dont un des articles se prononce contre les annexions. Un journal socialiste (je Harburg, la «Volskblatt» désapprouve Catégoriquement cette résolution : « Pour l'article 4. gui traite de l'annexion de territoires étrangers, écri; la « Volks-blatt », nous aurions désiré que les dirigeants du Parti se soient exprimés d'une façon moins décisive, et qu'il! aient laissé la porte ouverte à des éventualités qui auraient permis à des oDinions Jifférentes au sein du parti de se faire valoir... Pour le moment, la auestion des aaineiions ne peut pas recevoir de la Social-dtmoeratie un Oui ou un Non décisif comme réponse, parce qu'il v a entre Oui et. m Non différentes réponses intermédiaires, qui n'excluent pas une entente. Nous ne pouvons donc pas souscrire sans réserv» à. l'article i de la déclaration du Parteiaufîchuss et du groupe au Reichstae et. NOI'S SAVONS D'UNE FAÇON CERTAINE. DUE NOUS NE NOUS TROUVONS PAS ISOI.£S A CET EGARD. DANS LE PAR I. » Ce n'est pas nous qui soulignons ce passage mais la « Volksblatt » ele-même qui tient à ce cru'on sache due lé Kaiser peut toujours compter sur ses socialistes... ftttoslfdegrs egftsgfetgm En raison des grandes difficultés qu'entraînent la vente el la distribution régulières d'an journal de langue étrangère dans les librairies anglaises et mrticulièrement dans celles de Londres, ipus avisons nos lecteurs en Angleterre qvclnous sommes en. mesure <le les servir rapidement et régulièrement Pap, vote d'abonnement. Nos numéros sont expédiés aux abonnés par les soins de noire London Office. Ils sont déposés en temps utile à la poste de Londres pour parvenir le jour même, par la dernière distribution, aux abonnés de Londres e( de l'agglomération, le lendemain matin au:: abonnés de la cottiilnj. Les abennements pour l'Angleterre sont remis à wtre London Office, fBroadmead House, 21, Panton StreOt, 21, S. W., au prix de. 2 sh. 6\pour un mois ; 5 sh. pour deux mois ; 7 s*. (I pour trois mois, payables à la souscription par postal-order, le service des quittances postales n'existant pas en Angleterre. Ceux de ws lecteurs qui préfèrent acheter le XX» SIECLE au numéro el qui auraient quelque diff'cvlté à l'obtenir dans les book-stalls de M l'. Smith & Son ou ailleurs, sont priés de blet vouloir avertir par écrit notre London OUit, Le toi! le paix jeJAlleiepe Des aveux qui en disent long Patient et tenace, le gouvernement allemand continue à s'efforcer partout de créer un mouvement d'opinion qui oblige les gouvernements alliés à se prêter à des pourparlers de paix. Déjà, aux Etats-Unis, les journaux pro-germains exploitent à cette fin la visite du cardinal Gibbons à M. W iléon. Les dépêches de Washington disent que l'archevêque de Baltimore a remis au président un message du pape en faveur de la. paix, mais elles ajoutent que M. Wilson, estimant que toute iiiiiervention de sa part en ce moment serait vaine, n'a pu encourager les espérances formulées par le cardinal. Dans les milieux diplomatiques, on l'ait remarquer l'empressement de la presse pro-germaine à s'emparer de ces faits et à exploiter en faveur cbe la paix radoucissement de la guerre des sous-marins.Cet empressement vérifie ce que nous disions hier des mobiles de l'attitude soudain conciliante de l'Allemagne à l'égard des Etats-Unis. U est plus significatif encore, si on le rapproche de certaines informations d'une presse souvent employée par le gouvernement allemand pouir les besoins de sa politique. C'est ainsi que le u Trjd » du 27 août publie une lettre de Cologne plus curieuse encore que celles que nous avons déjà signalées.L'auteur de cette lettre s'occupe des bruits d'une paix séparée entre l'Allemagne et la Russie et déclare que cette paix est tout à fait vraisembla'bte. Nous avons dit que la Russie avait repoussé une fois de plus, après la prise de "Varsovie, les proipoesrtions de paix allemandes. Il n'en est qu* phis intéressant de voir un journaliste allemand obéissant ordinairement à des inspirations gouvernemenia.les reprendre l'idés de cette paix et nous dire pourquoi on y tient tant en Allemagne. Le correspondant du « T.ijd » part de l'idée — combien fausse — que la Russie va être réduite à demander la paix, mais il ajoute : « D'un autre côté, il pourrait se /aire qu-e l'Allemagne pût exploiter ses victoires à L'xEst en faveur de la 1situation générale POUR ECHAPPER EN MEME TEMPS AU DANGER D'UN AVENTUREUX HIVERNAGE DANS LES CHAMPS DE NEIGE. Les emprrë# dit centre, ET CECI N'EST PAS RESTÉ INCONNU A LA RUSSIE, pourraient être actuellement magnanimes à Végard de l'adversaire qu'ils ont repo'ussé.)) Il n'est pas difficile de découvrir sous ces phrases embarrassées l'aveu des propositions qui ont été faites et des craintes qui les ont inspirées. La conclusion du correspondant du <( Tijd » est encore plus édifiante : « Berlin est actuellement un lieu d'échange de pensées, et bien qiœ, 'la rfresse allemande • ait reçu fies avis positifs de ne pas se montrer inconsidérée au sujet de négociations possibles die paix, L'ANNONCE D'UN ARMISTICE LES JOURS PROCHAINS NE SERAIT PÂS TOUT A FAIT UNE SURPRISE. Que cet armistice soit suivi retende-ment PW tme paix s épongée avec l'empire du Czar et devienne aussi le point de départ de pourparlers avec l'Entente eble aussi, e*- j. hyp. i b ** s*t*s ne s'excluent naturellement pas du tout. » Ainsi s'exprime dans le « Tij.d » un journaliste d • Cologne et le jour même où la poste nous apporte cet article extraordinaire^ le télégraphe nous apprend qu'un autre journal hollandais, le « Maashtxie », publie une information non moin® curieuse. A en cixvire cette feudPlé dont la vente a éié autorisée en Belgique, les permis de congé des soldats allemands porteraient la mention qu'en cas d'armistice ces soldats devront reroindre non leur régiment au front, mais leur garnison. Que ces informations soient ou non conformes à la vérité, leur but est trop clair. On veut répétons-le, ébranler l'opinion des pays allié» et obtenir ainsi que les gouvernements de la Quadruple Entente consentent à cette paix dont leurs ennemis ont tant besoin. Répétons-le aussi, c'est peine perdue. Il y a eu un an, hier 4 septembre, que les Alliés; se sont engagés à ne pas conclure de paix séparée. Depuis un an, tous ont renouvelé à plusieurs reprises cet engagement et y ont joint le serment de ne pas abandonner la lutte avant que le monde soit à jamais affranchi de la domination militaire de la Prusse. Hier encore, MM. Asauith, Edward Carson, Walter Long et lord" Selborne ont répété ce serment au nom de l'Angleterre en réponse à une enquête du travailliste « In-dependent ». Tous les Alliés -sont décidas à le tenir et ils ont conscience de servir ainsi le plus efficacement la cause de la paix. La détresse que révèlent les instances de leurs ennemis, renouvelées sans cesse malgré vingt rebuffades, rie peut nue les confirmer dans leur décision et augmenter encore leur confiance dans le succès final. L'Année belge jugée par les Anglais « ELLE EST DANS LES CONDITIONS LES PfiEILLEURES ET PRETE A TOUT » L'armée belge, écrit le « Daily Telegraaf » dli 2 septembre, est dans î'étàt le meilleur possible et, malgré tout ce qu'elle a souffert son moral est excellent. L'esprit des troupes se maintient d'autant mieux qu'elles tiennent ferme le dernier lambeau de territoire bislge. Quotidiennement bombardée par feintai, l'armée belge maintient solidement son front et est prête à coopérer effectivement à n'importe quel moment avec les Alliés. La période qui vient de s'écouler a, été (mployée à tout remettre en éluf ; aujourd'hui les troupes sont bien fournies d'armes qt de munitions, et équipées de nouveaux Uniformes khaki. Vraiment, l'armée est dans : Ms qoniiitions les meilleures et prête a tout. Pour nos soldats ENCORE LA QUESTION DES MAGASINS AU FRONT MM. les délégués du service des ventes au front pour nos soldats nous écrivent : « Nous avons lu dans le XX" Siècle du 25 août l'article : El les magasins pour nos soldats '! Peranettea-nous de vous donner les quelques renseignements suivants pour ce qui nous concerne. Le projet des magasins au front est du, en effet, à l'initiative de MM. Vainlervelde, ministre d'Etat; V. ci. A. De Mou'leineester. A. Dumon et L. Th'éry. L'autorisation île fonctionner, datée di Grand Quartier Général, 4 juin, nous es! parvenue à Londres le 15 juin. Immédiatement nous mous sommes rois i l'œuvne et avons passé les commandes d'ar tic te' de nécessité, réclamés par nos braves soktaits. Mais celui tjai est au courant des affaires ne peut ignorer que dans les circonstances actuelles, il ne suffit pas de passer des corn manches ; il faut que celles-ci soient exécutées et souvent les fournisseurs, malgré leui meilleure volorté, ne parviennent pas à tenii leurs engagements quant à la date de livrai son. Il se; fait malheureusement que nous avons rencontré les plus grandes difficultés poar les cigarettes, cigares el tabac, et a sont natureltement les articles qui font k plus défaut. A ce sujet, nous vous dirons que non; avons en commande plus de 15 millions d< cigarettes, 60,090 kilos de taiwc et plus d< 1 million de cigares. Loi-sque la maiclianidise est prête, surgis sent alors les difficultés, retards de tiranspôr par chemin de fer et par mer ; ce sont là de: complications provenant de l'a situation pré sente. Néanmoins, nous pouvons vous affirme] qiise, depuis w dizaine de jours, huit can iines sont installées, une par division. Pour les motifs indiques d-dossus, nnu< necoinnaissonir» bien volontiers qu'au dc'bu eltes n'étaient pas fournies à notre entier* satisfaction, mais nous esipérous qu'en a moment ou dans huit ou dix jours au plus tard', nos soldats y trouveront, au prix coû tant, les articles dont ils ont besoin. Nous aivons cité plus haut nos commande1 actiuej-les en tahac, mais puisque de nom foireuses plaintes vous arrivent de tous côtés njuie les mêmes plaintes nous ont été adres sét-s également, ne pensez-vous pas. Mon sieur le Directeur, qu'il serait bon de fair< cotimttre à nos vaillants troupiers qu'ej songe à eux V La nieHleune façon serait pefu» être de puibli>v la liste ci-iointe des marchau dises expédies au 21 août h Calais pousr Mr< réiparlies d is les huit canildnes ; nos 9ol dats, s'iiis ne sont pas complètement satis faits à Fheuro présente, ne manqueront pa.< adors de prendre quelques jours de patieno en %iierai&nt l'arrivée "des- marchandises an raoncées dlans leur cantonnement.» Voici le relevé d)es marchandises expédiée! au 21 août et dont parlent nos correspon dants : Cigares. 70.000 ; cigarettes. 63,000 paq. tabac, 500 kilos; sardines, 40 caisses: bou gies, 55 caisses; papeterie, 1 caisse: clian délies, 90 caisses; crayons, 2 colis; ré cbaïuds, 80(i : fruits, 11,376 boites; confl tares, 39.R64 boites; bonbons acidulés. 7!?. kilos; pastilles de menthe, 40.000 rouleaux e.hocutet, 1,530 livres; savon, 12.210 iM-iques lacets cuir, 1 ballot; pic.keis, 2.400 flacons paipiei<s à cigarettes, 3.000 cahiers; essuie matas, 3,100 pièoes: mouidiolrs: de poche 8,900 piècesjjait. condensé, 1,000 boites. Au nwmeB'! de terminer ce relevé, nou< aipipcesons _ que 150 caisses die cigarettes, soit 3 millions die cigarettes, sont en eou-n die roole. Nous avons inséré volontiers les docu meots qu'on vient de lire et nous sommes heinreiiK d'apprendre qu"il a été donné par tWtawent satisfaction aux d&sirs de nos soldats. SSbus m'a\nons éflevé de critiique conitre personne, mais nous avions constat que l'imrftative privée était, malgré toutes les bonnes volontés mises en action, iro puissante à pourvoir aux besoins considé ra.bles de nos sojdais. L'expérience qui vien d'être tentée, les chiffres mêmes que ciien nos correspondants, ne sont pas faits poui modifier notre sentiment. Qu'on réflêahiss< que nous avons plus de 150,000 soldats en i *in,ière ligne et qu'on compare avec c< ohi ffine ceux qui sont cités plus haut et oui sans ce petit rapprochement, pourraiên d'abord paraître énormes. On conviendw que les plaintes de nos soldats sont matheu rei'isement fondées. Les marchaindises émwnérées ci-dessus peuvent, être estimées à une valeur d'envi ron 60,000 francs. Pour les deux mois peu 'diaat lesquels elles ont été fournies, cela n< représente pas un centime par joue- et pai soldat. Ce n'est pas encore cela qui donner; à nos soldats le peu de confort qu'ils siîîi haiterct. Nous ne doutons pas que les organisa teuirs dte ces ventes y aient apporté beau coup die dévouement, mais nous croyons que, vu les difficultéis auxqueliles ils se heurtent et qu'ils nous signalent eux-mêmes, ils pourront difficilement venir È bout de leur tâche de façon à donner satis faction, à, nos soldats. Qu'on réponde dtan< aux désirs de ceux-ci en prenant sans retord d'autres mesures qui permettent d< faire « plus grand u et « plus' vite ». £ront serbe j o<( BATTERIES AUTRICHIENNES RÉDUITES AU SILENCE Nich, 1er septembre. — Retardée dans i<] transmission. — Sur le front, du Danube, les travaux de fortification de l'ennemi sonl interrompus entre le village de Starchevc et le front de la Save Le 29 août, sur le front de la Save, les mêmes travaux en face de Jovitchna, Bara. Skelanska et Ada ont été interrompus par le feu de notre infanterie. Sur le même front vers Fenek, cour! duel d'artillerie: une de nos batteries ayanl découvert des pièces ennemies, les a réduites aussitôt au silène©. HÉH 8ED8E »o« Gesmmîiqiis sfisisl français Paris, 4- septembre, 15 heures > Actions d'artillerie particulièrement via-, lentes AU yORD ICI' AU SUD VAUTt.iS^ dans les sec leurs de Roclincourt et de Wcâl-ly-Bic!encourt, ainsi qu'ENTRE OISE EX. AISNE, dans la région de QvemetÂères ei-die^ Nouvroîi. Nous avons fait exposer, AUX ENVIRONS DE VAUQUOIS, plusieurs mines <jrm. ont sérieusement endonunagé les travaux', de l'ennemi. Rien à signaler SUR LE RESTE DE ! FRONT. ; »iy.( LE OEPUTE GANTOIS VERHAEGEN CONDAMNÉ A DEEJX. ANS DE PRISON —o— ! Amsterdam, 4 septembre. — Une dépêche | de Gand au Telegraaf signale la cond-aimsua-; tion en Allemagne, à deux ans de prisorv ' du député belge Verliaegen, pour avoir en-, voyé sa fille porter un message au gouver-[ nenient belge, au Havre. LES SOUFFRANCES DES SUJETS ALLIÉS EN TURQUIE —o— ! ' Athènes, 4 septembre. — Le? autcrnbëfe' turques de Syrie, à l'instigation des consufe , allemands, ont envoyé à l'intérieur de l'a Mésopotamie 400 sujets des pays alliés. Ces déporté© ont enduré des souffrances1 . intolérables. : LESFAITSDU JOUR >»o« » On annonce officiellement à Nisch que la ■ réponse du gouvernement serbe aux propo- ■ sitions de la Quadruple-Entente est prèle et ■ qu'elle sera remise incessamment. Comme • on assure, d'autre part, que cette répons-e '■ est favorable sur les points essentiels, il y i // lieu de. croire qu'elle exercera sur les négociations balluiniques une intlue'nce décisive. En attendant, nen de bien neuf à signaler ? On annonce l'arrivée à Sofia du prince Jean- • Albert de Meckiembourg, parent de la. reine ■ Eléonore. M. Malinof, ancien président chi 1 conseil bulgare, déclare que l'Allemagne et ■ VAutriche ont proposé il y a quelque temps à la Bulgarie le partage de la Serbie, mais ont offert presque, simultanément à la Rou- » manie de démembrer la Bulgarie pour s'an- ■ nexer Roustchouk, Choumla et Varna. Iaz Roumanie reste ferme clans son refus ! de laisser passer les munitions allemandes ■ destinées à la Turquie et fait d'actifs prépa- ■ ratifs militaires. On continue à assurer que ■ des forces austro-allemandes seraient con-; centrées à ses frontières, mais cette nou- > velle n'est pas confirmée. ; tvwwwi\f Un grand meeting de femmes ayant 'des , pa/rents dans l'armée ou la marine a eu lieu à Londres, sous la présidence de lord Del-•* man, ancien gouverneur de. VAustralie. De nombreux discours y ont été prononcés ; où les orateurs on' demandé l'organisation des forces nationales et recommandé dans ce but le service obligatoire. ; vwvmw Un télégramme de Pelrograd annonce que le président du conseil japonais, comte > Olmma, et l'ambassadeur de Russie à To-; kio ont rendu compte au mikado des pour• . parlers russo-japonais concernant la four-. ni turc, de munitions japonaises à la Russie, j Le mikado aurait donné son plein assenti-i ment à l'entente intewenue. ; to NOUVEAUX ACTES D'ATROCITÉS Des voyageurs arrivés le 2 septembre de , Stamboul à Athènes disent que les Turcs ■ ont incendié et totalement détruit la petite ■ ville cl'Ismidt (nom grec : Nicomedie), en ; massacrant presque toute lo population. • Les massacres et les incendies durèrent , deux iours. UN APPEL DU COMITÉ ARMÉNIEN DE SOFIA Le comité d'initiative arménien de Sofra ; a alncé à toutes les puissances et à toutes les églises du monde un appel en faveur de la population arménienne « massacrée en ■ masse, dit l'appel en vertu d'un ordre d'ex, termination totale de la population. » Après une description des scènes terribles qui se somt passées en Arménie, l'appel dit que les autorités tnrcrues dressent ac-tuellemnt la liste de cent mille Arméniens de résidence à Constantinople, afin de renvoyer ceux-ci dans leurs villes d'origine. Dans la plupart de ces localités, plus uiï Arménien ne reste vivant; ce qui va advenir des malheureux cru'on se propose dtei renvoyer là-bas, chamn le pressant avec terreur. , UNE DÉLÉGATION ARMÉNIENNE A HOME On mande de Turin an Petit Parisien : n Une délégation de notables arméniens vient d'arriver b Rome. F;l:le attend d'être reçue par le Pape, au-' i quel les déilégu-és veulent ex'poser les hor^ j leurs de l'occupation turque en Arménie. Ils i racontent que 20,000 Arméniens, catholiques I la plupart, sont tombés au cou.rs dfu dernier | massacre général dans les vitayets d'Erze-i roum, Si vas, Van et Bittes. Ils opèrent que Benoît XV ne refusera pas d'élever sa voix contre- leurs barbares persécuteurs. »

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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