Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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05 december 1917
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s.n. 1917, 05 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/th8bg2jp8r/
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y QUATRIEME "annee. — n° 2038 Le IViitîk't'o : 10 centimes mercredi 5 decembre 1917, PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33«04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire. Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28tMr Téléphone s 64 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh, 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY L'heure te l'Autriche PAR Jacques baînviile La fortune do la guerre est variable. \ Les militaires d'autrefois avaient bien raison de dire que tant que le dernier coup de canon n est pas tiré, le sort des armes n'est pas fixé. Toutes les nations belligérantes sont commo des joueurs rassemblés autour d'une partie qui se prolonge. Pour chacun deux il y a des hauts et des bas. Tel qui avait paru tout perdre se trouve soudain le plus favorisé. Gare à lui, s'il ne sait pas saisir au vol l'instant heureux et profiter du caprice du hasard. Comme disent les habitués du baccara : « La main passe ! » Et elle ne revient pas toujours... L'Autriche bénéficie en ce moment d'un concours de circonstance» extra-ordinaire et inespéré- Tant pis pour elle elle ne sait pas fixer cet instant uni-4t/ue, si elle n'a pas la sagesse et la rai-sdn d'arrêter la roue de La fortune à un tournant qui, demain* sera; peut-être dépassé.* * * S'il est un Etat dont l'existence et les fondations mêmes étaient menacées par la guerre, c'était bien l'Autriche. Au do , dans et au dehors, pu peut dire qu'elle j collectionnait les ennemis. De tous les côtés, on ne parlait que de sa mort et de son démembrement. Comme on comprend l'hésitation dont elle fut saisie aux derniers jours du mois de juillet 1914, au moment d'e la suprême provocation! Elle réunissait d'abord contre elle tous les Slaves. De même qu'en 1859 la France s'était trouvée derrière le Piémont ) pour aider la jeune Italie à s'affranchir de 4# dt>minalig,, pire russe se tenait, derrière les Serbes avides de réunir eaux de leurs frères de race qui peuplent la Bosnie-Herzégovine ; et la Croatie. A l'appel du slavisme, les! Tchèques se réveilLik nt et voyaient luire l'espoir d'une Bohême affranchie. Toutes les nationalités de la: monarchie bigarrée entraient on mouvement tour à tour et les irréduptismes surgissaient sans relâche. C'étaient les sept plaies de François-Joseph. Lorsque les Russes étaient sur les Carpathes-et occupaient la Galicie, la part polonaise de l'Autriche était en péril. Puis, l'Italie entrait en guerre : Trente et Trieste étaient ses conquêtes désignées. Enfin la Roumanie s'en mêlait à son tour, et c'était la Tran-• syivanie qui allait appartenir aux Roumains, en vertu du principe des nationalités.Après tant de démembrements et do reprises que fût-il resté aux Habsbourg? 'A'peine la Hongrie, une Hongrie_très rognée, dontle vrai roi était alors Tisza. Quant aux provinces dites héréditaires. . peuplée» en majeure partie par les Allemands d'Autriche, c'est à Guillaume II qu'elles eussent fait-probablement retour, car, jusque chez les Alliés, il y avait des théoriciens imprudents qui, ayant partagé d'avance la double monarchie et ne sachant quoi faire du morceau germanique, le donnaient sans hé- : siter aux Hohênzollern... Si tous les ennemis de l'Autriche l'a-i vaiènt frappée ensemble, il est probable ! en effet qu'il n'y aurait plua de Majesté , Apostolique, ou bien que le successeur de François-Joseph serait allé chercher • asile à Berlin. L'Empire Austro-Hongrois a été sauvé 'i pic l'ordre dispersé dans lecruel l'ont attaqué ses adversaires. L'Italie est intervenue au moment où la puissance mili-: ' taire russe entrait sur son déclin, quand / h Serbie, épuisée par un incomparable i effort, était sur le point de succomber. | Plus tard, la Roumanie, à peu près ré-| <iuite à elle-même, fut repoussé© et en-! 1 ahie à son tour. Enfin l'écroulement et la défection russes, puis le coup .porté à l'armée italienne sur le Tàgliamento, sont venus délivrer l'Autriche de la double et dangereuse pression qui s'exer-j tait sur elle à la fois au nord et au sud. ; Aujourd'hui, par uno série de couds do fortune prodigieux, l'Etat qui était le pJus menacé se trouve être le mieux à, 1 abri contre toute menace immédiate, i La Russie demande un armistice. L'Ita-j lie, écartée de la frontière, l'est aussi do [ Trieste et de la route qui avait mené Bo-! naparte à Léoben. Si l'Empereur Charles, malgré sa jeunesse. est prudent et sage, il se rendra \ compta qu'il y a là une espèce de miracle et qu'il ne doit pas laisser sonner l'heure unique que lui offre le destin-** * n y a chez lui des fous qu'exalte ce ' bonheur inespéré et qui, oubliant que la ! I monarchie était- naguère à deux doigts I de la ruine, rêvent aujourd'hui d'anne-/ xions. Ils ne se rappellent pas que les Alliés d'Occident restent unis et déter- i minés à conduire la lutte, que la fortune ; peut tourner encore une foi : et que des ! succès ausai inattendu» ."-ont fragiles et passagers. Ces bucces ne changent rien aux dif-îfieultés emi sont essentielles à l'Emnire r> [ Austro-Hongrois. Au dedans, les nationalités, encouragées, dans les jours d'angoisse,* par Charles I" lui-même, persistent à vouloir au moins leur autonomie, sinon leûr indépendance : tous ces problêmes sont encore à régler. Quant à la situation économiqxue et financière elle est plus grave que dans n'importe lequel des Etats belligérants. Au dehors, vis à vis de l'Europe et du monde, l'Autriche n'a toujours qu'une raison d'être : c'est do servir d'élément à l'équilibre européen. Si elle sort de ce rôle modérateur et pondérateur, comme en 1914, elle s'oxpose à tous les risques elle se condamne elle-même, Ce rôle traditionnel, voudra-t-elle lo reprendre? Verra-t-elle que le soin de son propre salut lui commande d'y ren trer ? L'autre jour, M. de Seidler a parlé avec insistance de la paix: Si cotte paix ne se distingue pas, et profondément, de la paix allemande, ce sont des paroles perdues. L'Autriche, ayant retrouvé la sécurité de ses frontières, a, moins qu'hier, besoin de l'Allemagne. Si elle est bien inspirée et bien gouvernée, elle secouera aussi le joug allemand et elle ne craindra pas de montrer encore une ingratitude qui, cette fois, n'étonnerait pas le monde. Sa reconnaissance prolongée, qui signifierait Sa sujétion et sa dé» chéance et qui l'exposerait à des périls nouveaux, serait d'un idéalisme qui ne lui ressemblerait pas. Jacques BAINVILLE. *" '' • ' ' ■■ "'1 • ' 1 !■»■■■«» L'uniforme allemand à Petrograde L'œuvre des Tsars s'en va lambeau par lambeau. La Sibérie — la nouvelle est confirmée — organise son indépendance, avec 1? concours des troupes indigènes. Les Tar-tares de Grimée, après ceux du Caucase, proclament leur autonomie. L'Ukraine séparée où la peur du Boche semble salutaire, enjoint à ses nationaux de refuser tout appui aux bolcheviks dont la « paix » met le pays des Cosaques e>n danger d'invasion.Bientôt il ne restera plus à Lénine que Petrogade qu'il puisas livrer à l'Allemagne. il s'y emploie d'ailleurs : les négo-nations pour l'armistice sont engagées. Seulement il n'y a qu'une armée russe encore à accepter ces' négociations. Les au-très refusent; elles ont même tiré quelques sciirap.nells contre le train emmenant Kri-lenko, le généralissime d'opérette chargé par Trotsky et Lénine d'établir sur le front l'autorité du. Soviet. Le prince de Bavière ne doit pas être îier do négocier avec Les délégués « officiels » du gouvernement maximaliste. Trotsky lui a expédié trois membres des Soviets flanqués d'un pays au, d'un socialiste révolutionnaire, d'un matelot, d'un soldat et d'un ouvrier. J.1 y.a bien eussi doux « colonels » ' dont le toi» est: consultatif et qui sans Joute sont de la même promotion que Kri-Lenko.Ces gens-14 vont apprendre ce que veut direTjoitr un Allemand irtfe paix « «mis annexion ». La presse autrichienne le dit clairement déjà. Le imciffeme allemand ressemble fort à ce dédain du renard pour les raisins : « Quand les annexions étaient bors d'atteinte elles étaient bonnes pour [es <( goujats » de l'Entente. Lénine n'a pas encore réussi à trouver, ?n lieu et place de son ridicule « père Abraham » î'es-adjudant devenu lé eéac-ralissime Krtlenko, un remplaçant quelque 36U décoratif. Le général Tehepbatchef. :om mandant du front roumain, a refu-.é. De rage, Lénine somme le général Douk-iionine de venir se faire ju^er à Petro- : ;rade. et Trofwkv révoqua 160' d*plomat->« :ouoai>let; de refuser de reconnaître la résolution maximaliste. Bien entendu M. .Ma- : •lakof, l'ambassadeur de Paris, est dans . 'hécatombe. On lui fait un crime d'avoir ] ïssi^é à La Conférence de Paris, ' On dit crue des Allemands en uniformes ~p promènent dans les rues de Petrograde. 1 Pien d'étonnant. < Dés boches, il y eu a depuis toujours, ' jn le sait, pour surveiller d;; la part du f miser, la façon dont Lénin« et Trotsky ga- * çaentleurs treutq deniers. L'uniforme! fou- 1 ioU-rs prêt dans la ^alise dru boche, est tiré ' et exhibé ave arrogance, dès que lo dan- 1 ?er disparaît. Nous l'avions vu à Bruxelles, déjà. 1 PERCY. AU FRONT FRANÇAIS ' COWÎVÎUNIQUES OFF!G5E?.S 1 i h'eures. Grande activité des deux artilleries m Champcifpie, notaviment dans la région de Tahure-Maisons-de-Cha'mpaçine. Sur la rive f/auche de la Meuse, les Allemands ont essayé Vaborder nos lignes à "Ouest d'Avocon.it et dans le secteur de vorges. Nos Jeux ont arrêté net leur tentative«Nuit calme sur le reste du front. Dans la jovrncc du 2 décembre, deux j ivions allemands ont été abattus par nos rilotes. Trois autres appareils ennemis sont ombés dans leurs lignes 23 heures. Un Champagne, nous avons repoussé ieux tentatives d'attaque sur nos petits testes entre. Tah.ure ci 3/ a i s oiii-de-CIwm-voAinç et infligé des pertes à Veiinemi. Violentes aekons ('"artillerie sur la. rive truite d-, la. M'juse, /'ans le secteur de Beau-mont et, ilans les Vosges, dans la région lu Bonhomme. Rien à sipnaler i>ur le reste du front, i Le programais futin-to llMs après h ûisfimi is Parts Coordination des eiïorts et unité de vue dans les pa*obâèmes raasitaires, économiques et financiers — ■ .u^ Les travaux des différentes commissions constituées par la Conférence des Alliés ont porté sur l'ensemble des questions techniques intéressant la conduite de la guerre et dont le détail ne saurait être exposé. A l'issue de leurs délibérations, les Commissions ont toutefois décidé de publier les• résolutions suivantes * ' I ' j \ Le conseil' fera toutes suggestions néc>vs-Êaires pour provoquer les décisions des gouvernements. Il se tiendra lui-même-au courant de leur exécution et les membres du conseil adresseront â leurs £oiu ornements œspoctifs tous les rapports qu'ils jugeront nécessaires à ce sujet. La responsabilité individuelle des chefs d'état-major ou des commandants en chef à la mer vis-à-vis de leurs gouvernements, en ce qui concerne les opérations immédiates ainsi que l'emploi stratégique et lactique des forces placées bous leur commandement, demeure sans changement. Il a été proposé et admis que le conseil se composerait des ministras de la Marine des nations représentées et des chefs 3'é-t.at-major de la marine. Comme la réunion du conseil se tiendra nécessairement en Europe,. les chefs d'état-ûiajor généraux des marines des Etats-Unis ct du Japon spront représentés par des officiers généraux désignés par leurs gouvernements respectifs. Lè conseil naval interallié sera pourvu d'un secrétariat parti julier ayant mission de rassembler tous les -documents, etc., et se réunira aussi ;ou«vent qu'il sera jugé désirable, sous la présidence du ministre do la Marine de la nation où aura heu la réunion. Les'différents ministères du la marine voudront sien fournir au conseil toutes informations qui paraîtront de nature à être soumises i son examen Le problème financier ONE ORGANISATION PERMANENTE ASSURERA LA OOORDI NATION DES EFFORTS FINANCIERS La section financière a adopté a l'unani-nité la. résolution suivante • : « Les délégués des puissances à la Sec-',i,on financière estiment désirable, en tue ie la, coordination des efforts, une réunion 'egulibrc pcn/,r-préparcr les solutions rcla> 'ires aux paiements, au crédit et au change, et assurer ainsi une action concertée. » M. Grosby, secrétaire-adjoint du tré-jor américain, M. Klotz, au nom de lo. ?rânoe, -ont indiqué à la section que, dans eur esprit, cette réunion régulière devait stre une organisation permanente. Les résolutions prises, aussi bien que es dispositions manifestées par tous les lélégnés, témoignent, du sentiment qu'ont es Alliés de la solidarité financière ; cette solidarité devra s'affirmer dans la prati-' pie par une coordination méthodique des ïfforts, qui pourra seulô déterminer J'uti-isatioù judicieuse des ressources et la neilleuré distribution des forces. Armement et aviation „A PROOUOTfON DES USINES ALLIEES SERA REGLEE ET CliOROONMgE Les représentants des nations alliées ont s\aminé la situation de leurs diverses fa-tricalions de guerre- Ils ont étudié les noyons pratiques d'éviter tout donble em-)loi et de porter l'effort de chaque nation iur les productions les plus adéquates à ;es possibilités eu matières premières. Un :omité interallié a été constitué permet-ant de suivre lès programmes communs, eur exécution et ^application des décidons prises. Transports et ravitaillement UNE ORGANISATION COMMUNE 2ES TRANSPORTS ASSURERA L'ARRIVEE REGULIERE DES TROUPES AMERICAINES Las AUiés considérant que les moyens de •ransports maritimes à leur disposition ûnsi que les approvisionnements dont ifs lisposent doivent être utilisés en commun >our la poursuite de la guerre, cr.t déci.k i.O créer une organisation interalhéo en me cio coordonner à cet effet leur action >t d'établir un programme commun cous-amment, tenu à, jour permettant, en utils an t. le maximum do leurs ressources, de '.astreindre leurs importations afin do li- '•e n^—i ■ . i - bérer le plus de tonnage possible en vue du transport des troupes américaines. Blocus et restrictions LES CONVENTIONS AVEG LA SUISSE.— LE RAVITAILLEMENT DES RE-GIONS OCCUPÉES. — LES RESTRICTIONS Ea| PAVS ALLIÉS I. - La section du blocus a examiné en .premier lieu les conventions des Alliés avec la Suisse-, concernant les questions du ! hloCUf. Comme conclusion des réunions tenues h Paris le 23 et le 30 novembre 1017, les résultais -suivant?, ont été obtenus : _ 1° Le projet d'orrangoment entre les Etats-Unis et la Sui&e soumis à la Conférence a été approuvé à l'unanimité ; 2° Les Etats-Unis nommeront des lélé-gués pour participer aux délibérations de li commission permanente internationale des contingents ainsi qu'à celles de la commission interalliée de* Berne. II. — La section a fait ensuite l'étude des mesu.res à prendre pour assurer le ravitaillement des pays envahis. ELLE A DECIDE QUE LES DISPOSI. TÎONS NECESSAIRES SERAIENT PRI. SES POUR FACILITER A LA COMMISSION DE RAVITAILLEMENT DE LA BEL-GIQUE ET DU NORD DE LA FRANCE (C R. 8.) L'ACCOMPLISSEMENT DE SON PROGRAMME D'APPROVfSIONNE-MENTS ET DE TRANSPORTS. III. — La section a jugé à propos de soumettre à la Conférence la déclaration générale, suivante. : La prolongation de la guerre ayant amené une consommation de produits de toutes sortes hors de proportion avec la production, il est évident que les ressources disponibles, soit dans les pays alliés soit dans les différents pays neutres, sont inférieures aux besoins actuels du ravitaillement.Il est par conséquent nécessaire d'étendre d'une façon générale les principes posés dès la fin de juillet dernier par le Gouvernement américain. — *3 jfe.l V- , £>ans un conseil des ministres (enu mer après-midi, à Par.s, ie miniéto des affaires étrangères a rendu compte des travaux des commissions. Il a ajouté es qui suit : Au point do vue militaire, l'unité d'action a été mise en voie de réalisation certaine par l'état-major allié, qui est au travail, d'après un programme établi sur toutes les questions à lordl%e du jour. Au point de vue diplomatique, un accord entier résulte des entretiens qui se sont poursuivis entre les représentants des puissances sur toutes les affaires qu'ils ont à régler ensemble pour assurer la victoire-commune de leur pays. ^ ■ .OUI I. I «WWW .1. .. -i . "l'Allemagne « Hérésie ! » dit Perehwg Londres^ décembre. On mande de New-York que l'évèque Wil-son, revenant d'un voyage en France, a rapporté le message suivant du général Pershiug : « Dites aux Américains que c'est uno hérésie sans aucun fondement ie j déclarer que l'Ait?magne ne peut pas être ' battue. j « L'Allemagne peut et doit être battue. » ; ——" ■ ■ --WWV% ' ! AU FRONT ITALIEN Actions le fliîiil et lie â'artillerie = i t (Ofliuirf.) Borne, i décembre. j Hier, à l'aube, dans ?a région des Giudi- 1 carie, des groupes ennemis ont attaqué, après une préparation d'artillerie, notre 'igne avancée sur le versant sud du val i'Aone. Ils ont été repoussés. ! Sur le Plateau d'Asiago, durant la jour- , née, l'artillerie ennemie s'est montrée très i clive, entre le mont Oismon et le mont Castelgombêrlo. Nos détachements en re- t connaissance ont exécuté des concentra- , tions intenses de feu sur des dassemblc-ments dç troupes aperçus dans le bois de 1 Gallio, au sud-ouest d'Asiago et au nord du mont Tonderecar. ' Dans le Val Galmarrara et dans les zônes adjacentes, des troupes et des bivouacs ennemis ont été bombardés par nos appareils. Une tentative faite par l'infanterie enne- < mie à l'Est du mont Badsivnecchc a été i promptement enrayée par nos tirs. c Entre-la lirenta et la Piavç, sur le mont 1 Spinocia, de petites actions nous ont permis de faire quelques prisonniers. Des colonnes ennemies qui s'approchaient du front en remontant la vallée de Serene ou ai descendant celli de la. Place, ont été al- i laquées et arrêtées dans leur marche par < nos batteries. ( Deux ballons captifs ennemis uni clé i a battus c sasi esciass '*» »—— ~ * NOTRE VICTOIRE D'AFRIQUE | Plis nn seul Allemand flans l'Est-Africain Les dernières troupes ailemarides se réfugient en territoire portugais (Officiel.) Ladres, 4 décembre. Le général. Van Devenler télégraphie en date de, samedi, annonçant que les reconnaissances ont définitivement acquis la certitude que l'Est-Africain allemand a été complètement, purgé des ennemis qui s'y trouvaient. LÀ TOTALITE DES DERNIERES POSSESSIONS ALLEMANDES D'OUTRE-MER EST DONC PASSEE MAINTENANT ENTRE NOS MAINS ET ENTRE CELLES DE NOS ALLIES BELGES. Seul existe encore un petit contingent allemand qui a cherché un refuge dotns les territoires portugais adjacents. Des mesures ont été prises pour l'en chasser. Le total des ennemis tués ou faits prisonniers pendant le mois de novembre est de 1,115 Allemands et de 3,382 soldats indigènes, non compris les porteurs.Le matériel suivant a été pris par nous ou détruit par l'ennemi : 2 canons de marine, 1 canon de campagne, plusieurs canons de moyen calibre, 73 mitrailleuses et plusieurs milliers de fusils.... Mais les BocSit's réciria ut noîre Congo et bien d'autres choses! Le jour même où a été publié à Londres le communiqué ci-dessus, on recevait un numéro de la Kœlnische Zeitung contenant un article qui apparaît vraiment du plus haut comique : Il faut couibler les lacunes qui séparent les colonies allemandes de l'Afrique, les réunir par des routes. Les enclaves étrangères doivent "disparaître,, elies nous., livreront les produits qui manquent à nos colonies ancien nos Notre empire africain ainsi arrondi oom. prendra ie Togo, le Da.tiomey, la Nigéria et le Cameroun ; puis l'Afrique équatorlaie française. l'Etat du Congo, les 'anciennes provinces d Rnun-Puclia dans le Soudan, l'Ouganda et, l'Afrique britannique orienU'e. Au sud, la frontière part;ra de la pointe méridionale du Mozambique et se dirigera sur la Bhodesia vers l'Afrique orientale allemande, Angola étant inehi.;. A ce domaine s'ajouteront les Iles de l'Ouest, Açores. Madère, îles du Cap-Vert du Prince, ds Saint-Thomas, ainsi qu'à l'Est. Madagascar. O» obtiendra .ainsi un empire de l'Afrique centrale qui offre à l'Allemagne, des perspectives indéfinies. La Belgique est entre ne-, n-saisis : fjar là même I Allemagne possède l'Etat du Congo bien qu il ait été hypothéqué. ii l'Angleterre en garantie des emprunts qu'elle consentis. Lo rôle du Portugal est terminé, nous sommes m Afriqile ses héritiers r.aturete ; nous gomme- même, dans une certaine mesure, ses héritiers en vertu des conventions. Donc des parties importantes du nouvel empire africain nous sont déjà assu rëes juridiquement. ECHOS « Le Soi i reçu lundi au Grand Quartier Général i jslxe M. Williams Poland, de la Commis- : don « Belief for Relgium ». M. Williams < Poland visite en ce moment notre, front en i ;ompagrie de M. SchaLer et de M. Grecn. * fVVWli Mort au champ d'ho'Waur 1 Le capitaine Viiliers, fils de sir Francis rlyde Vil lier s, ministre de Grando-Bretagne , -.rès le gouvernement belge, a. été tué car ( m obue dans le Cumbrcsis. Il n'avait que , !2 ans, était père de plusieurs enfants et : s'était engagé comme simple soldat au dé- ; jut de la guerre.; il avait conquis ses gra-ies clans la section des mitrailleuses ou il s'était distingué. Le capitaine Villiers se dçstij;ait à la ci->lomatio.M Carton de Wiart, ministre de la Jus-,ice,- a prasenté les condoléances du gouvernement beige au ministre britannique, rous les Belges s'associeront à cette 'lé- , uarche et s'inclineront avec une respec- , .ueusc sympathie devant le deuil qui frap- | ?e cruolLement l'émincnt diplomate si dévoué à notre pays. , nwv» Bruit mensonger Lo département des colonies a reçu de . iakar d'excellente.-s nouvelles du steamer ' larti de France à la mi-novembre à desti- ; uition du Congo i)elge. , Tout allait bien à bord et le steamer a iQursuivi son voyage dans les meilleures •onditions. Ainsi se trouve heureusement démenti ' m bruit de torpillage qui a couru avec 1 )ersistance, il y a quelques jours, à Paris. WVW% ^ "It] lcp3iiclai)ca belge", 1 fui devait transférer son siège dans de { îouveaux bureaux, vient d'ôtro victime ; l'un conflit de trade-unions qui a obligé c \otro confrère i't suspendre sa publication, i "Vl/VWt. Nos unnisires à "parts MM. Scgers et. Van de Vyvere, lespectivo*. i nent ministres d? la Marine et des Fiiiam c ■es, sont venus ces .jours-ci' a Paris où ils c ml été invités à prendre part, aux délibérations do la Commission des transports et ) lu blocus do la Canlérence de,s iilliéh,. ja Combien recevrons - nous de pain? De 200 grammes à 600 grammes suivant la condition, le sexe et l'âge... L'arrêté fixant la ration de pain et instituant la carte pour les villes françaises a été signé mardi au Conseil des ministres. Les m lions de pam allouées à chaque, consommateur, suivant son âge et sa condition sociale sont ainsi fixées : I. Travailleurs des métiers de force. — Travailleurs agricoles autres <jue ceux alimentés par les céréales laissées aux producteurs pour leur consommation familiale. — Pe.j sonnes disposant de ressources très modestes. " ' i Taux maximu par tête et par jour : 1° Hommes do plus de 16 ans : (500 gr. 2' Femmes do plue de 16 ans : 500 gr. IL Travailleurs des petits métiers. — Personnes disposant de ressources modestes.Taux max'ima par tète et par jour : 1° Hommes de plus de lti ans : 100 gr. 2" Femmes de plus de 16 ans : 300 gr. III. Tous consommateurs non compris dans les deux premières catégories. Taux maxima par tête et par jour : 1« Hommes do plus do 16 ans : 300 gr. 2° Femmes de plus de 16 ans : 250 gr. 3° Enfants des deux sexes, de 16 ans et au-dessous 200 gr. CARTES ET CARNETS DE PAIN L'arrêté stipule ensuite que dans les vil les le pain n'est plus vendu que sur présentation de la carte. Les 'cartes de pain sont individuelles, no-mirtatives et intransmissibles. Le titulaire y inscrit son nom ot son adresse et y_ appose sa signature. Le chef de famille signe les cartes "de ses enfants mineurs. L'Office communal du pain dresse lai liste des consommateurs par catégorie. Il fait distribuer aux habitants les cartes et, autant que possible. les fait porter à domicile.En même temps que la carte, l'Office communal fait remettre aux consommateurs un ou plusieurs carnets comprenant autant de tickets de 100 grammes que le comporte la ration de pain à eux allouée pour le mois, d'après les taux fixés par le tableau do l'article premier. Ces carnets ne sont valables que durant le mois pour lequel ils ont été^ remis et aucun ticket ne peut être utilisé pour un ac-hat avant le mois auquel il est destiné. Les carnets et tickets sont, périmés s'ils n'ont pas été utilisés durant le mois auquel ils correspondent. A la fin de chaque mois, an opère le remplacement des carnets. POUR LES SOLDATS PERMISSIONNAIRES ET LES VOYAGEURS Les militaires en permission ou en copçé < reçoivent une carte individuelle de pam 3Vee un carnet comportant un nombre de tickets correspondant an montant de ia ration la plus élevée pendant la durée de Sa permission ou du congé. Cette carte, avec le carnet de tickets, est* iélivrée par la mairie de la résidence indiquer sur les titres de permission ou de jonsré et sur présentation de ces titres. I.es personnes devant séjourner dans une îommune où fonctionne le régime de la •arte de pain reçoivent de 1 Office com-nunai du pain, sur leur demande, une :arte temporaire avec un carnet comprenant un nombre de tickets correspondant i leur consommation_pendant la durée de eur séjour ou jusqu'à la tin du mois cou-, •ant. En cas de prolongation de séjour, m :arnet épuisé est remplacé par un nouveau.Lors de leur départ de la commune, les ^'•sonnes doivent remettre les cartes et ■amets à la mairie, en laissant adherents, _ es tickets correspondant au nombre ae ours restant à courir jusqu'à la nn OU wis. . ■ ■' 1 ■ 111 AD FRONT BRITANNIQUE Après-midi, Sur le iront de bataille de Cambrai, acli-Hté de l'artillerie ennemie au cours de lu luit, vers Bourlon et Mœuvrcs. Aucune ion d'infanterie. Aucun événement important à signale^ ;ur le. reste du front. . 21 heures 20. Des concentrations d'infanterie à 'Lsf de, iouzcaucourt et vers Mœuvres ont ete ori-■ées, an cours de la journée, par nos tirs: l'artillerie avant qu'une attaque ait m l<i emps de se développer. Activité de l'artillerie allemands vers La facquerie, ainsi qu'au Nord d Armenlières, tu Sud-Est d'Ypres et dans le secteur de ->asschendaele. Aviation Nos pilotes ont effectué, hier, de nom-. ireux réglages et reconnaissances et pns: m grand nombre de clichés Ils 07it atta-mé à la bombe et à la mitrailleuse des vu--aqes occupés par l'ennemi sur le front de■ tataille de Cambrai et. opéré en liaison. ,tec l'infanterie au cours de l'engagement-ocal qui s'est déroulé à l'Est d.\pres.. Trois cent quatre-vingt-onze bombes ouf. té jetées par nous au cours de la_nv.it sur■ es villages à l'Ouest de Cambrai. Quelques-, •ns de 'nos pilotes ayaiit pris part a ces pirations ont exécute jusquA trois cxpc*.~ litlons consécutives. f Deux appareils ennemis ont clé désem- ', >a-rés en combats aériens. Deu-i des, nôtre& te sont 'pus rentrés.. S

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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