Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

1506 0
09 december 1917
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1917, 09 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/222r49h79b/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

QUATRIEME ANNEE. « N° 2(U2 Ij© Numéro : ÎO centimes DIMANCHE 9 DECEMBRE 1917, PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE W< -î s*a -5- -a -m «-g * *""% ■«—HT ï "§13 LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28ta Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois — r 7 fr. 50 par trimestr Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — • 9 fr. par trimestr» Pourquoi les Italiens ont faibli C'est le pacifi.me ci l inîeniatioiialisiiH de l'arrière qui ont contaminé l'armee de l honzo (Correspondance particulière du « XXe Siècle *] Les difficultés de la situation ita lienne soulignent chaque jour la gravité du mal dont nos alliés subissent les < onséquences. Nous avons déjà attiri l'attention de nos lecteurs sur les eau ses particulières du désastre de l'ison■ zo. Notre correspondant romain nom adresse d ce propos une lettre fort in téressante où il jette, malgré tout et qui a été écrit, une lumière nouvelh sur le travail qui a préparé au delà des Alpes l'assaut des troupes austro-aile mandes : On comprend que chacun désire con-naître les causes qui ont déterminé la catastrophe de Caporetto, mais un événement si important et si complexe peut-il être l'objet d'appréciations définitives après à peine un mois? Le pré-tendre serait téméraire, mais il est possible dès maintenant de fixer quelques points et d'en tirer des conclusions el des enseignements pour l'avenir. En 1915, lorsque te général Cadorna donna l'ordre d'avancer sur tout un front alpestre de plusieurs centaines de kilomètres, l'armée italienne se composait de 500,000 fusils et de 400 canon* a peine ! Pas même 1000 fusils et un seul canon par kilomètre ! Ces chiffres étonneront plus d'une personne, et il est encore plus étonnant que l'armée italienne ait pu dépasser partout tes frontières et conquérir des positions de montagne très élevées et bien défendues. La petite armée italienne accomplit cependant ce miracle. En.Italie e] fTTétMnger plus encore, on se demandait alors pourquoi l'armée italienne ne marchait pas plus vite, mais on ne savait pas que c'était déjà un miracle que Cadorna avait accompli avec une armée si peu nombreuse et si pauvrement munie en canons et en mitrailleuses. On parlait alors de trois millions de combattants, et les combattants étaient à peine un demi-million, ne disposant que d'un canon par ' kilomètre de front, et de quelques mitrailleuses par régiment. Mais ces troupes étaient formées de jeunes soldats bien entraînés, bien disciplinés, animés d'un très haut esprit patriotique, décidés à tout. Ils avaient réclamé la guerre contre l'Autriche, ils connaissaient leurs chefs, tes aimaient, avaient toute confiance dans leurs commandants dont ils avaient partagé la vie pendant plusieurs mois, et ces soldats combattirent héroïquement, ils furent dignes de leur patrie. Ils croyaient dans la victoire, ils la voyaient, ils y avaient une foi profonde.' Peu à peu l'armée italienne reçut des nouvelles recrues et son artillerie augmenta en puissance ; des usines surgirent partout pour cutiller l'armée, mais, en attendant, tes premiers soldats disparaissaient, ou morts, ou blessés, ou prisonniers ; la guerre se prolongeait au delà de toute prévision et lés combattants n'avaient devant eux que des rochers à conquérir. Cependant ils marchèrent quand même. lis croyaient encore dans la victoire. Leur foi n'était plus celte des premiers jours, mais ils l'avaient encore assez solide pour lutter. Sur le Trentin l'offensive ennemie fut bravement repoussée. Sur l'Isonzo on livra onze batailles, on remporta onze victoires. La dernière fut celle de la BainSizza, mais elle fut incomplète. La foi dans la victoire fléchissait. Pourquoi ? Connaissez-vous 1e scirocco, ce vent du sud chaud, qui vous empêche de respirer, et qui yous opprime ? Le sciroccc monta de l'intérieur du pays vers tes Alpes, et il brisa tes nerfs des combattants.Il partit d'abord de Montecitorio, où ]e régime parlementaire se décompose dans une stagnation purulente. Du haut de la tribune, un député socialiste officiel, M. Treves, osa crier : « En hiver, plus personne dans les tranchées ! » Il y avait dans la salle environ 350 députés. Pas un seul n'eut le courage de lancer contre 1 idéologue inconscient du mal que ses paroles allaient faire à sa patrie, à 1 humanué entière, l'invoc- tive de Ciceron contrc Ga.tili.ncL. il y bien M. Panlano, qui parla, mais il ne put pas entraîner la Chambre, car dans un régime d'incompetence et d'irresponsabilité, ne ne s'émeut que lorsque les coffres-forts sont menacés. Il fallut l'invasion, la honte.d'une invasion aprè= onze victoires magnifiques, pour faire trembler les coffres-forts en délire, poui leur faire sentir 1e frisson de la peur et ceux qui avaient crié « Ci siamo ancht noi » (Nous en_ sommes aussi...) s'asso ciant à a un prétendu mouvement socia liste en faveur des prérogatives parle militaires, s'empressèrent de crier « Noi non ci siamo ». (Nous :n som mes pas.) Trop tard. Le mal avait été fait. te scirocco montait, suffoquant, et ' ses vagues les Boches méîangeaie leurs suggestions de paix. Les imbéciles à l'intérieur continuaie à parler de l'impossibilité de vainci l'ennemi en tirait tout 1e profit possil et il Se montrait toujours d'autant pl ami de la paix qu'il voyait 1e sciroc monter vers tes Alpes. Dans cette atmosphère do décourae i ment et de manque de foi, l'inconscie ce de beaucoup de personnes livra une diffusion populaire un docume qui, dans les intentions de son autei était- écrit pour les gouvernements : note pontificale du 1er août qui, d'apr l'entourage du pape, devait* même c meurer secrète A l'impossibilité d'une victoire < ajouta Y inutile- strage (la lutte inutili Des braves gens s'empressèrent de i pandre ce document diplomatique, éci pour les diplomates et d'en distribu des milliers d'exemplaires dans tes v tes et dans les campagnes, dans tes c sernes et sur 1e front. Le Pape d même intervenir et condamner l'expli tation odieuse que des catholiques (: se proclamaient tels et ils prétendaiè même avoir te monopole de l'orthod xie) faisaient de sa parole. Les socialistes, tes .neutralistes se rent forts de la parole pontificale. Pou quoi prolonger l'inutile strage ? M. Ferri, monarchiste à vingt an révolutionnaire plus tard, socialiste is lé, avait même fait l'apologie de la no i pontificale à la Chambre. Ce matéri liste acharné s'est servi de l'auguste p rôle du Pape pour la plier à ses de seins. Et lorsque à la Chambre M. Fer proclama l'impossibilité cle la victoi des Alliés, la Chambre ne se leva p : contre cet homme néfaste. Ainsi 1e scirocco monta, monta, mon irrésistible vers tes Alpes , rien ne f fait pour arrêter ses vagues suffoqua tes. L'ennemi les attirait vers le fro ; par toute une chaîne de manœuvres h ■ biles. ■ Dans un secteur, des régiments tch ques avaient même entamé des conve salions avec nos troupes pour fraterx ser, mais, te) jour de la fraternisatio tes régiments tchèques avaient ctispar Les Italiens se trouvèrent en face d. Allemands qui les mitraillèrent et moquèrent de leur bonne foi. Voilà donc les points fondamental des causes du désastre italien. Pacifisme, internationalisme à l'a rière, ruse de l'ennemi sur le front. Heureusement le scirocco pacifiste f vite emporté par un souffle puissant t vie.. Le peuple italien était resté sai; Il 1e démontra sur la Piave et sur Plateau d'Asiago. Ceux qui dans u moment de folie avaient jeté tes arm tes reprirent dans un nouvel élan de f dans la victoire, de cette foi que te se dat italien eut toujours et que des po' ticiens irresponsables et incompétent des idéologues bornés, allaient lui a racher. Qu'on apprenne donc une bonne fo qu'en temps de guerre il n'est perm do parler que d'une seule chose : cte victoire et que pour obtenir la victoi il y a une condition indispensable : croire, fermement, religieusement. BHSJZIO ROMÂNO. — •'—WWW ■ ■ ^ « COMME AU BRIDGE... & uiTQfflMomim I.e 29 novembre., le sous-lieutenant avi tetir De Neeff abattait, à l'est de Dixmud un avion allemand. Voici comment le m cl este vainqueur a narré les péripéties c combat à un témoin oculaire : « Je patrouillais à 4,200 mètres de ha teur. Soudain, j'aperçus sous moi. à 2,01 mètres environ, trois appareils allemand Je pique aussitôt vers eux et j'en attacp un. Il se dél'end bien. Ce n'est qu'à la ci) quième reprise que j'eus .raison de lui. s'a.battit devant nos lignes. » A ce moment, ses deux compagnons a rivent à la rescousse. J'attaque l'un d'ei tro eux. Malheureusement, avant que combat ait été mené ù bonne fin, ma rr. trailleuse s'enraie. » Il ne s'agissait pas de me faire « co; trer », comme on dit au « bridge >t, p; deux adversaires alors que j'étais désa mé. Je rentrai dcnc chez moi. Vous voyi que mon engagement fut chose simple peu sensationnelle. .» AU FRONT FRANÇAIS li heures. Assez grande activité des deux artill ries sur la rive droite de la Meuse, en pa ticulier dans la région de la cote 34-i dans le secteur Beaumont-Bezonvaux Dans la région au sud de Senones, l Allemands ont tenté un coup de main si un de nos petits postes. Ils ont été complètement repoussés. 23 heures. Activité d'artillerie intermittente en qui ? lues points du front. ' Ce matin, les Allemands ont lancé i - violent coup de main dans la région < ■ Beaumont. La tentative a completeme : échoué. L'ennemi a laissé entre nos mail des pr-bçnniers et une mitrailleuse. ■f, c?vtfs du bombardement, de Calai effectué par les avions allemands dans nuit du 5 au G décembre, sept personn ont été tuées et une vingtaine blessées. Un armistice de deux mois sur le froat russe île ——————«n2>— — us 00 Les maximalistes somment les Alliés de reconnaître leur gouvernemeî ;e- L'armistice serait signé, pour deux moi I En attendant la réunion de la Constituant Tritsky a sommé tous les ambassadeurs , ' consuls des pays représentés à Petrograd Ja de reconnaître le gouvernement maxim es liste. Les Alliés ont envoyé des instructioi e- à leurs .représentants et ce.ux-ci se sont ré nis chez leur doyen, l'ambassadeur d'A: in gleterre, pour se concerter à ce sujet. .AI. Nouions, ambassadeur de France Petrograde, dans.une note communiquée ,ji la presse de la capitale déclare qu'on i p peut reconnaître qu'un gouvernement' soi dament établi, ayant un caractère errst "" tutionnei consacré pa.r la nation et ^oss a" dant l'autorité territoriale, m M. Noulens montre que la poix sépart )i- ne peut être définitive; il déclare que h ,1s nations de l'Entente .ne sont nullement .1 nt couragfes et affirme sa foi dans la vi 0- toire, « Ce jour-là, dit-il, la Russie, il fai PespéraV, se retrouvera aux côtés de l'Ei p tente poiir régler les conditions d'une pa conforme au droit de l'humanité toute ci tière. » Mais à quoi bon parler encore à ci s> gens-là ? L'Esthonie et la Bessarabie se consi te tuent en république. Le Caucase s'est pr a- noncé contre les maximalistes. Ceux-a,- étendent leur influence e:n Sibérie le Ion S- du chemin de fer, notamment à Karbin rj La Chine et le Japon s'inquiètent de. ce vo re. sinage d'un groupe politique ayant part liée avec leurs ennemis. Cependant, Lénine s'apiprête à tripatoul 1er ta Constituante. te Doux pays ! p. nt Un armistice de deux mois a" serait signé è- Pétrograde, 7 décembre. J ,t télégramme de Kfilen/ro, annon ' " la sïffnofflTF" ' TfW "ârmtsîfêe ' de deu ' mois'sur le front Ouest à condition qu' • puisse f'tre étendu sur tout le froi russe. (Kadio.; se LES KEGGSIATIOKS SONT LX LAEORÎEUSES Petrograde, 7 décembre. r" Les nouvelles qui parviennent, sur les n gociations de paix manquent de précisioi 't Ce «iuô les Allemands demandaient c'ét.a te un armistice sans conditions. Les tentât 1. y es russes pour obtenir l'évacuation d< le îles de la Baltique ainsi que l'assurant n qu'aucune troupe ne serait transportée si les fronts des alliés, ont été repoussées avt oi ?c*te remarque que si les Rus»: , insistaient sur ce point l'Allemagne coi , tinuerait la .guerre. 1_ Quant aux conditions de paix, les dél gués ennemis ont pilé les Russes de se • r- porter purement et simplement aux ii cours de von Kulhmann et de Czernin. is Tous les pourparlers ont donc porté si: is les questions purement militaires de l'a. la mistice et les détails n'en ont pas été d. „e voilés. s. Tout-ce que l'on sait c'est que les AU e, mands ont exigé la cessation complète d et hostilités depuis la Baltique jusqu'à la nii e, Noire. Après quelques marchandages relatifs is la durée de l'armistice, les discussions oi ,i- été suspendues jusqu'à réception de no a- velles instructions dés deux côtés (Radie ; L'ARRESTATION DES MEMBRES DE L GOMMiSSSON DES ELECTIONS '0 Petrograde, 8 décembre. ■ ' Par ordre du conseil des commissair. ^ du peuple, les membres de la commissic préparatoire des élections de la Const tuante oint été arrêtés. jX Un adjudant est arrivé hier au Palais t T Tauri.de où siégeait la commission et pr J," senta l'ordre d'arrêter les membres de . ; commission du parti cadet. 1 La commission comprenant égalemo: des bolcheviks, l'adjudant embarrassé al chercher de nouvelles instructions. Il r vint une heure après avec l'ordre d'arrêti lc, la commission tout entière La commission dressa un procès-verb; . de l'incident déclarant ' que cette arrest; tion était illégale et qu'elle ne se soume trait rru'à la force. — (Radio.) ? LA CONSTITUANTE SE REUNIRA MARE MAIS LENINE SE CHARGE DE L'EPURER ie Petrograde, 7 décembre. 1- C'est mardi prochain que se réunii l'Assemblée constituante à Petrograd D'ici là las membres auront été élus nombre suffisant. Jusqu'ici trois part semblent s'être sensiblement partagé >i voix. Lénine a mis au point son projet d'à faiblir l'Assemblée par un système de ré leetions perpétuelles qui Feraient confia •aux Soviets locaux. L». '"wniiiission élpffarale. a orgn.nLqé.r £ plan d'ouverture de l'Assemblée const il tuante qui tourne la difficulté résultant t it l'absence d'un gouvernement reconnu l'assemblée sera convoquée'par le présidai de la commission, puis un président d'à! ^era élu pour la durée de là vérificatk des pouvoirs. — (Radio.) MENACES ALLEMANDES Petrograde, 7 décembre. iit Les Allemands ont fait savoir que h i- aviateurs russes qui lanceront des procl ;s mations maximalistes serraient fusillés s': ;® étaient capturés. llc LES REPRESENTANTS DE MOSGOU s A LA CONSTITUANTE i- Petrograde, G décembre. Les maximalistes de Moscou enverraisi à ce qu'on croit cinq représentants à . Constituante, les cadets quatre, les soci 3" listes-révolutionnaires un r KORNILOFF ET KALEDINE r- i. Petrograde, G décembre. Korniloff aurait rejoint Kaledine. ECHOS De nouveaux timbres Le ministre des Chemins de fer.de la V P rine, des Postes et des Télégraphes, vie H de décider l'émission d'une nouvelle séi de timbres-poste, au bénéfice, de la Cro Rouge de Belgique. Cette émission se constituée par un tirage spécial et liin des quatorze timbres actuellement usage. Toutefois, leurs Couleurs et 1er u nuances seront modifiées. Ils auront, service interne, la même valeur u'affra j, chissement qu.e laà autres timbres, mais ! jq sont vendus au double de la valeur s ceux-ci. Cette surtaxe sera indiquée p LP une surcharge de couleur rouge. Les chiffres du tirage ont été fixés co: ii me suit : il sera tiré des timbres de 2, 5 .et 10 centimes, 400.000 exemplair; r_ 15, 20 et 25 centimes, 200,000 exemplair! 1. 3.'), 40, 50 cent, et 1 franc, 75,000 exe: jp plaires; 2 et 5 francs, 25,000 exemplair! 10 francs, 15.000 exemplaires Ces nouvelles séries seront mises -, vente à partir du 15 janvier 1918 au t ir rea.u des Postes belges, à Sainte-Adres: r. et dans tous les bureaux de poste de ,z Belgique non occupée. Les commandes p aj écrit, peuvent être adressées, dès main nant, à l'Administration <!es Postes belgi au Havre. Equipements Tous les officiers belges snaùmeut s'équipent, à ijes prix raisonnables ch Lévy, a, boulevard Saint-Martin, à Par: fournisseur du Ministère_ des Colonies i Belgique. (Visiter ou écrire). 6* vvvw» ^ . ei Utjc ceuvre particulièrement it)leressai]le s'est fondée à Londres, sous la présiden ?s de Mme Pollet, femme du consul généx de Belgique. L'Œuvre Saintei-Elisabeth .a pour b d'aider au relèvement du culte dans not pays, en préparant, dès maintenant 1 ,j_ ornements et vêtements sacrés nécessair à rendre un peu d'éclat au service divi ,n lorsque la reconstruction des édifices n le nés le permettra. rLi Les matériaux sont achetés en France is en Angleterre, travaillés par des réfugi belges, qui trouvent en même temps qu i s. salaire rémunérateur, unie consolation là mettre leurs bras au service d'une œuvi ;s si noble et si patriotique. A tous ceux qui veulent que les églis B se relèvent, que le culte soit, presque mên sur les ruines, empreint malgré tout d'i peu de grandeur, à tous ceux qui condar nent l'outrage le plus insensé qu'une ba barie aux abois ait pu commettre, le C mité adresse un appel confiant et réméré nt ceUx lyi hû apporteront leur concours. VWI'H LX" 71 vis aux permissionnaires T"> ité .''0 Passage a Paris ne manquez p; Gn d'aller déjeuner ou dîner au Restaura: rs Saulnier, 161, rue Montmartre. Le rende CJ1 vous des Belges. ivvvw» se- Nous avons reçu ar- Vn. rc®1J sera env°yé Pour toute sou eription adressée à la Banque belge poi l'étranger : 2, Bischopsgate, Londres E. i " et transmis, selon le vœu des donateurs par l'intermédiaire du 1" mar. des logi (iief Van Roos, 5 francs pour la Croi ' Rouge de Belgique; et, pour les prisormie guerre belges en Allemagne, 24 franc ' « 4a versement du Dépôt de convalescen belges de Cherbourg, pour la St-Nicol; l' des infortunés frères d'armes, prisormie u- dp truerre en Allemagne. » Merci, au nom de nos blessés et de ni 1 prisonniers ir" v\w. ;e- La veillée des tombes ÎOn nous annonce qu'une cérémonie p triotique aura lieu en l'église Saint-Pn lippe du Roule, à Paris, le jeudi 20 à et heures, à la mémoire des soldats belg' ez tombés au champ d'honneur. ,st Cette solennité de la « Veillée des Ton t0 bes » est organisée comme celles qui oi été antérieurement célébrées à. Notre-Dan et à Saint-Sulpice, sous lo patronage < l'« Union de France », au bénéfice de l'I nion, et des Œuvres de Miséricorde do ; ce Em. le cardinal Mercier. Elle obtiendi al sans doute comme les précédentes, u beau succès. ut On trouve des cartes d'entrée à la sacri re tie de Saint-Philippe d.u Roule. 0g I ■ —. .IWVW» —— , , ■ ÔS n, LIRE EN 2° PAGE : Un tournant de la guerre, par PERC1 et ww éà — Une collision de . trains a eu lieu hii . macin près de la gare de \ alence 'Avignon) a k- soir on avait déjà retiré sept cadavres di 'e, wagons. — Une jeune Corse âgé de 14 ans, a tué es coups de revolver un ieuno homme de 17 an r I LA VRAIE QUESTION DE LA GUERR " « l M pour la me " udb ioûfipeolaBce i sais restriction écrit J.& «T» à -, -f -■ - \ Nous attirions l'autre jour l'attention de n >' alliés sur l'intérêt de l'Allemagne à exig . que la Belgique redevienne neutre. Nous so.i " u es heureux de constater qu.e cet intérêt n chap.pe pas au « Temps ». \ oiei, en effet, un extrait du bulletin po tique du numéro du 9 décembre de not >s grand confrère parisien : n Quoique la guerre europeenne a commencé par l'invasion du territoi le belge, c'est sur le sort de la Belgiqi é- que nos ennemis semblent ,1e moii a pressés de s'expliquer. On devine i raisons de leur silence. " Victime d'une agression dont elle n ^ pas été préservée par le traité de 18! ' — le « chiffon de papier » du chanoell Bethmann — LA BELGIQUE A Bl j.1 SOIN DE POSSEDER APRES GETT i- 'GUERRE UNE INDEPENDANCE SAN t- RESTRICTIONS. ELLE NE PEU PLUS ACCEPTER DE VIVRE SOI .. LE REGIME DE LA NEUTRAIA1 " GARANTIE : PUISQUE LA GARAI TIE N'EXISTE PAS, DE QUEL DROI PRESCRIRAIT-ON LA NEUTRALITE La solution dont la Belgique a beso: 'a est la seule qui puisse être admise p< 2; les Alliés, et en particulier par l'A gleterre. Mais l'Allemagne n'admet pi J® que les Belges soient libres de se prot ger militairement et diplomatiqueme: f. contre une nouvelle invasion. ELL é- VEUT UNE BELGIQUE OUVERT] »s ET RIEN NE REVELE MIEUX SE INTENTIONS. Une paix négociée en . naôHient; . apparaîtrait à l'état-major s i- lemand comme une trêve provisoire. le il en calculerait les stipulations de m ■ nière à faciliter sa prochaine offensiv )' — sa « seconde guerre punique », cor 'u me on a l'obligeance de dire outre-Rbi Ainsi posée par la volonté même d Allemands, la question belge ne pe faire l'objet d'aucune transaction ent l'Angleterre ei. l'Allemagne. Il fa' qu'une porte soit ouverte ou fermée. I diplomatie austro-allemande s'en rer compte, et elle évite de discuter pub: quement le problème sur lequel la r sistance du peuple britannique sera aussi spontanée, aussi unanime et ans irréductible que celle du peuple fra çais. On essaye, à Berlin et à Vienn de sérier les difficultés. On lai==e pa a Jer les Bulgares, on menace les Italien i- on partage les Polonais, on revendiqi les colonies, et l'on jure solennellemer « L'Alsace-Lorraine, Jamais !» — se ment qui, transposé en dialecte, vie nois, se prononce : « Strasbourg va Trieste. » Nos ennemis comptent qu r la longue il se produira de deux chos ~ l'une : ou bien ils croient que le go 10 vernement britannique, en continua n à affirmer qu'il est solidaire de tout a- les aspirations de ses alliés, donne' r- aux Anglais l'impression qu'ils se bs o- tent interminablement, pour des bu Le étrangers ; ou bien ils pensent que l'A gleterre semblera se désintéresser pr gressivement des buts que visent ses e liés, et que l'Allemagne, ayant isolé question belge, pourra la pàser pub quement aux Anglais en leur disant ' « Allez-vous éterniser la guerre mo diale pour la satisfaction égoïste ( m'écarter d'Anvers ? » ■ i i .■■WWW ■ -u - ..u i ... Lij-e en 2e page : COMMENT EVITER si L'INVASiON MUSICALE % ALLEMANDE? f' par Philippe Mousset ) <2 — «.■■■■I- "-i. I..I . ■ 1 'VWVV* ■■■■■■■■■■ 11 's AU FRONT BRITANNIQUE (Officiel brit.) Après-midi. Activité de Vartillerie ennemie, au cou i- de la nuit, vers Flesquières et au nord i i- la route de Menin. 3 Aucun autre événement important à ■ :s gnaler. \Soir. ^ Sur le front de bataille de Cambrai î p engagement local a eu lieu à l'Est i Boursies. On ne signale aucune action'd'i TP fanteri'e sur le reste du front L'activité de l'artillerie allemande a é '• surtout dirigée. au cours de la.journt a contre nos positions de la région de Fit n qui ère s. de Monehy-ie-Preux el du secte. dç Vasschendaele. 3" Les opérations aériennes se sont tro vêes hier 7noins favorisées par suite d nuages à faible hauteur et de la mauvai visibilité. Nos pilotes on!, fait du réglage exécuté plusieurs reconnaissances à fait . àUiUide ainsi que leurs bombardements h bituels. Ils ont encore, attaqué à là mitra - leusc les troupes ennemies dans leurs tra chées. ir T.es combats aériens ont été peu noi J breiur. Un appareil allemand a été abatt IJr. autre a atterri sans avarie dans n ô lignes. \ , Quatre des nôtres ne sont pas rentres. e ma u tftuuan usiisusn Encore •. qd6 protestation eiergipe is Conseil connual le Briixsilbs _ Les protestations des autorités belge demeurées en Belgique occupée se mul n. tiplient contre les décrets allemands qu é- organisent la séparation administratif du pays envahi. [.g Le Conseil communal de Bruxelles ; voté, en sa séance du 29 octobre, la trè énergique protestation que l'on va lir ir et dont on admirera le courage patrioti re que : le is Le conseil communal de Bruxelles con ÎS sidère qu'il est de son devoir de proteste unanimement et avec énergie Contre l'ar , rêté du 9 août et la circulaire du 10 oc 2 tobre 1917 ; Le conseil communal de Bruxelles consi 3T dère que sa protestation a d'autant plu. 3- de valeur qu'il est une assemblée ■potiliqn, E élue par un mode de suffrage démocra g tique, et comptant dans son sein de repré rp sentants de toutes les opinions. Il peu a donc émettre cette protestation au nom a> 2 la population bruxelloise toute entière. 1 ^ proteste au nom des intérêts de cette po pulation, qui sera gravement lésée pa T l'introduction d'un régime administratif ? modifiant un état de choses plus que sé n culaire. issu de nécessités multiples et n donnant lieu à aucune réclamation. ,-j_ Il proteste au nom de la Constitution e des. lois du peuple belge, qui sont méeon , nues et violées par l'arrêté d.u Q août et le. e" circulaires du 10 octobre 1917. it ],es membres dus conseils communau: E onl prêté serment d'obéissance à la Consti 5, tution et aux lois du peuple belge. !S ïïs transgresseraient ce serment s'iLs^ac cordaienJ leur concours aite mesures dé i crëtée# \>nr tmiloriié ' " l.r conseil communal proteste, au non Pt de la dignité naliovale. Le peuple beige i a" dû subir l'occupation militaire. Il «M pa e, été conquis ; il ne saurait admettre que I, i- pouvoir occupant, sans tenir compte de l: n. volonté de la population, transforme, ai fépris du droit des gens, les institutions, in térieures du pays, dont-les lois de la guer re lui faisaient un devoir d'assurer l ^ maintien. , ,l Le conseil communal proteste enfin ai , nom de l'avenir de la pairie. Il import 'P essentiellement qu'à aucun moment, e j- dans aucun pays, un doute ne s'élève su é- les. sentiments réels et sur la volonté d 1 it peuple belge. si Le peuple belge veut être maître de se. r>_ destinées. Il refuse son adhésion à toute. ' les mesures qui pourraient cire prises ar ' bitraitement et sans son consentement. I r~ veut que sa volonté demeure inaltérée, fer si me. indubitable, le jour où des négocia ie tiorts de paix seront engagées et où, pou ,t: employer le langage d'éminents homme r- politiques : « le règne du droit se tubsti q. tuera définitivement au règne passager, d. jj. la force. » 1X - - Cl I Tous les Belges unis i contre l'ennemi f.Q o- Le « Mercure de France » souligne j'- le patriotisme unanime des Flamands il- et des Wallons Bon article, très bon article dans le Mer cure de France du lot décembre sur la ré ie sistance de l'unité nationale belge au; manœuvres allemandes. L'auteur — notre excellent confrère ~ [-\'ss-Amoré — montre à son public fran çais que tous les-Belges, Flaniands et Wal Ions, ' reprennent unanimement à leu. compte les paroles de M. Paul Segers à 1) commémoration de ia victoire de i'Yse-r (( Pas de paix séparée, nous avons li< notre sort à cclui de. nos alliés. » M. le ministre Paul Segers est anversoii remarque M. Fuss-Airioré. C'est un Flamam pur sang et même un flamingant qui ne s'ej - tache point. Cette particuianié n'a rien pou. me surprendre, car je sais bien que les Fia mands sont d'aussi bons patriotes que me congénères wallon-, 3e Liens tout de mêm ' à souligner ici i rigine ersentifcllement an versoise de M. Paul -Segers, parce que tro; souvent des Français instruits, intelligent' très mal renseignes, m'ont parlé avac de , fiance des Flamands et surtout des flanur le gants qu'une manie de généralisation les faj confondre avec les quelques criminels obscur et sots de 1' « activisme » ù la de Clercq e à. !a Borms. Et notre confrère de réduire, comrn in nous l'avons fait vingt fois ici, les menée le do ces misérables à leur juste portée : Qu'il v ait eu des chamailleries entre nou* ,a voir do cuisants malentendus au sujet d questions linguistiques, 1e fait s'est produ.i: e' Le nier ne servirait à rien. Les Boches s'ei forcent d'attiser les cendres de ces querelles xr là où elles ne sont pas complètement éteii: tes. Quoi de surprenant 1 C'est leur jeu clas u- sique" ; mais le pue que nous puissions îair « serait dç nous y laisser prendre. 9P « Quelqu'un de particulièrement bien rer t seigné m'avertissait-ees jours derniers qu< , tout en appelant les Flamands leurs frère de race en les cajolant, en. instituant u a- traitement spécial en faveur des prisonnier il- flamands les Boches cherchaient a suscite n- une sorte d'activisme aussi bien parmi le Wallons du dehors que parmi ceux resté an pays. •> Comme le piège serait visiblt «auf pour ceux qui se mettraient volontaire u' ment des œtllèjes q;u que de tenacés et me: os nmns nréiugés rendraient aveugles ! Le. Boc.he est un corrupteur né. Il coruio: nctre principale faiblesse, que nous parti

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Onderwerpen

Periodes