Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 26 April. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/r20rr1qr49/
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22' ANNE — Série itou veîl e Le ntiméro : 10 Centimes (5 CEJfTMS AB FRONTS * • ri r " W _•§ in</ EÉDACTION & ADMINISTRAT 1C 3* mfctehirsi — tE HATES Téléphone : Le Havre n* 14.< feecfew : mWàSfl Ml fntot w» eemmmleatlom conceni I« rédaction doivent tire adretsi st^itue de la Bourse,Le Havre, LONOON OFFICE î 21, Panton Street LE XXe SIÈCLE Ouotidien belae paraisserat eu Havrt X1.YIH 17JLV ABONNEMENTS Franca 2 fr. 60 par mof«. » 7 fr. 50 partrimeatf Anglatapra.... 2eh.®&. par tutta» » .... 7sh.e<#. par trlrwatï Aitraa p»?».. Set, o»S » . 9 fr. » par trimoat* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration turnm au Havre ou à Londrêo Annonces 4' pagec 0fr. 40 la ligne Petitesannonces**' page: Ofr.301aUgr Les petites annonces sont égalemei reçues à La Société Européens de Pubi cité, io, rue de La Victoire, Paris, qui t 9 « NOS AMIS SUISSES M. le conseiller d'Etat Savo ; obtient justice L'enquête qu'il avait réclamée du Conse fédéral le lave des accusations dent il ava été l'objet. Nos lecteurs savent le dévouement et : , générosité avec lesquels M. Emile Savo; i, conseiller d'Etat de F ri bourg s'est intéres? depuis le début de la guerre a la cause faelj et à nos compatriotes réfugiés en Suisse. Le | sympathies qu'il a ainsi témoignées à noli i pays lui ont valu d'être accusé par nos ei nemis. do complicité d'espionnage ! M. Savoy a tenu à réclamer des autoriti suisses une enquête dont la Gazette de La\ sonne et le Journal de Genève nous font co connaître le résultat dans leur numéro d 23 avril : « On se souvient, écrivent les journau suisses, que, sur la dénonciation de la légt tion allemande à Berne, une enquête a él ouverte par la justice militaire contre N : Savoy, conseiller d'Etat, accusé de contri ^ vmtion à l'ordonnance sur le maintien de J neutralité. : » En suite d'une indiscrétion inexplicable • la presse fut mise au courant de cette a faire. Plusieurs journaux ont publié à ce s jet des articles violents et tendancieux, ti : sus de calomnies et de perfides insinuation ■ M. Savoy demanda immédiatement au Co: seil fédéral de prendre toutes mesures util< aux fins de faire lumière pleine et entiè sur les faits dont on l'accusait. Une enqué minutieuse fut instruit.. E.le vient d'about à un arrêt de non-lieu. » On sera unanime, en Suisse, à regre ter qu'un honorable magistrat de notre pai ! ait eu à subir chez nous, en suite de la d" nonciation d'une puissance étrangère, 1; procédure tracassiè're d'une enquête. „ Le Journal de Genève écrit encore à < propos : Il Ce très fâcheux incident est un argumei de plus en faveur d'un principe maintes fo soutenu dans nos colonnes • le Conseil f'éd rai ne doit pas accueillir, disions nous, à dénonciation pour faits d'espionnage conli des sujets étrangers. Et encore bien moir 1 contre des citoyens suisses. Si l'attaché m htaire d Allemagne est de nouveau mêlé moins ou monde à cette affaire, c'est u nouveau motil de demander son éIoign< ment. La présence de cet officier à Berne es depuis le procès de Zurich ,une cause perp. fcuelle de trouble; un danger national. » DN SOUS-MARIN ENNEMI AURAIT ETE COULE On mande -de Syracuse : Mercredi dernier, le yacht anglais „ Ai «usa » rencontra un sous-marin ennemi, tira contre lui trois coups de canon 1 ■ sous-marin chavira, puis coula; Ies sùrv vants de l'équipage ont été faits prisonnier: LES FAITS DUJOUÏ »0(t / La crise germano-américaine n'est pa dénouée, mais il y a une petite nuance d'o[ timisme dans les dépêches qui viennent d Washington ; une avant-réponse allemand sera remise aujourd'hui mime, et l'on cro\ l'Allemagne disposée à faire des conces sions. Le gouvernement grec a présenté s soi'cante-troisième prolestaiton aux belligc rants relativement à des actes de caraclèr politique ou militaire. En un seul jour de l semaine dernière, six protestations de c genre ont été remises. Au conseil de la. Couronne qui doit se te nir incessamment, le roi aurait invité M.Vt nizelos. Cela serait l'indice d'une réconcilia lion que le succès.de la campagne vénizé liste aurait tout naturellement amenée. bWl/WW/VWI Les remaniements ministériels rendu nécessaires en Chine par le soulèvemen des provinces du Sud ont été sanctionné par le président Yuan-Shi-Kci. Touan-Tch, Djow est nommé secrétaire d'Etal et minis tre de la Guerre. Le portefeuille des Affaire I étrangères conserva son titulaire actuel. ' le pand réservoir d'hommi (De notre correspondant particulier.) Paris, le 24 avril 1916 Les Français ont appris avec une joyei surprise le débarquement des Russes à M- seillç . :_ ne sommes-ne pas dans la période des bonnes nouvelli Puisque l'actualité est aux Russes, vc quelques notes sur leur année que je fe d'uin des officiers qui viennent d'arriver France. Les journaux annoncèrent, il y a quelqi mois, l'incorporation de la classe 1916; pu un peu plus tard, celle des classes 1917 1918. Et cela ne laissa pas de surprend l'opinion publique mal avertie. Qu'on rassure, la conscription russe n'enrôle po des enfants ; elle veut dos soldats solides bien bâtis. La classe 1916 se conlpi d'hommes qui ont eu 21 ans accomplis 1" janvier dernier, et la classe 1918 d'hc mes qui ont eu 19 ans à cette date. Ces tr classes ont fourni environ trois millions jeunes soldats. On a dit avec raison que les ressources la Russie en hommes étaient presque épuisables. Qu'on en juge. Une classe rui compte plus d'un million d'hommes. Av; la guerre, on n'en retenait, pour un serv de trois ans, que 435,000, non compris troupes cosaques. Le reste était, ou somix rement instruit, ou non instruit. Derri l'armé? active et les réservistes que la r bilisation a appelés, dès le détut de guerre, il y avait donc une « milice » eê ' posée d'hommes de même âge, de même _ titude physique, eu un mot de même val militaire, à l'instruction près. Cette mil allait à plus de dix millions, à savoir classes à plus de 500,000 hommes, don 'J faut déduire le déchet annuel. On la me ! lise au fur et à mesure des besoins. Du f mier ban, On a appelé les classes lf?l( 1S98; c'est-à-dire les hommes de 21 à 39 a du second, qui comprend dés dispensés vers, les classes 191G à 1910. Il Comment encadrer ces millions d'ho U mes? Pour l'infanterie seulement, la Ru! a douze écoles qui forment chacune plus 300 élèves. On y envoie tous les jeunes g. a cultivés. Durant la guerre, le cours d'< 7, des v est <fe ouatre mois. C'est donc ! ié 10,000 officiers d'infanterie nouveaux qui [e sortent en une année. îs Un détail curieux et bien suggestif proi •e les effets bienfaisants de la suppression i- l'alcool dans tout, l'empire des Tsars. \ gré la guerra, malgré l'arrêt dès expoi ss tions, malgré la crise du change, les vei ments aux caisses d'épargne se sojit lai i- ment accrus. Avant les hostilités, ces C; u ses s'enrichisfjaent de 30 à 45 mllions roubles par mois (le rouble vaut à peu p x 2. fr. C0) ; elles s'enrichissent maintem i- de plus de 50 millions. Le seul mois d'o< ,é bre 1915 a apports un accroissement de [- millions de roubles. A cette date, e i- avaient déjà encaissé 750 millions de r a bles de plus qu'avant la guerre. Ces chiff ne sont-ils pas éloquents? \ A. Vire* is Les Etats-Unis £ I'Allemagni l.O.I—— L'ALLEMAGNE FERAIT DSS CONCESSIONS 6S Le département d'Etat à Washington a r< lr- çu un rapport de M. Gérard, l'ambassadeu •. des Etats-Unis à Berlin, disant que l'Allom; us gné est disposée à aller jusqu'aux dernière , ) limites pour satisfaire l'Amérique^ On ero °.j que sa réponse sera, remise aujourd'hi JV même. „n Bien que rien d'officiel n'ait transpiré, I ' décision de ne pas retiror les troupes arnér caines du Mexique est regardée comme u i"s signe que l'Allemagne a, au moins, donii is. l'assurance qu'elle essaierait de satisfaire le et réclamations du président W il son. !re La tension semble diminuer. Les milieu se officiels sont optimistes. int "i LES CONCESSIONS SERAIENT DICTÉES lle PAR DES CONSÎBFRATIONS au D'ORDRE ECONOMIQUE ,n- o.s Le « Daily Mail » reçoit de WashingtO de l'information suivante : u On croit que plutôt que de 6e mettre coi •le tre elle les ressources économiques énoim; in- d'Amérique, l'Allemagne ferait droit aux di ;se mandes de M. Wilson uït » En plus de la forcé êoemomique de l'Ami i:e riquiU'Allemaigine ccmiprend que l'entrée âu les côlé des Alliés des Etats-Unis exercerait u >4- effet formidable sur les neutres et découn ï"e geiMit la Turquie et la Bulgarie, n u- A ce propos, on fait remarquer que la sa la sie seule des navires allemands internés au m- r.tats-Ui-is représenterait une perte form 3p. dable pour l'Allemagne. Il y a là onze paqu >.ir bots de plus de 10.000 tonneaux, dont i*;c a Vaterland », 54.000 t., de là Hamburg-Am tï rika, et le « George Washington », 25.570 I il du Norddeutsche Lloyd ; puis, une granc ibi- quantité de vapeurs et de voiliers de moii r'- dre tonnage. ; \ « l!i ioii78aii ri I zejpelii i ?af l'Aiilfitsrrs î 1? :tU- 1 à ILS ETAIENT TROIS en Londres, 25 avril. — Le ministre de la gue '^e re signale que trois Zeppelins venant de ' d' mer ont pénétré la nuit dernière sur li 'a- Comtés orientaux. ','1- Deux d'entre eux ont traversé la côte < se- Nort'olk avant 10 heures ét un autre suivs ge- à 11 heures. us" Des'bombes incendiaires ont été lancées, de rês INCURSION RATÉE uit 'to- Le ministère britannique .de la guerre a: • 3 nonce qu'un aéroplane ennemi a survo les. Douvres dans la matinée de lundi,à une ha 0:1- leur de 6.000 pieds. res Les canons ont ouvert le feu sur l'appare qui battit en retraite. Aucune bombe n'a MA iefée s. OU L'O l\i RETROUVE UN V3EIL F.NNEIVil DU CONGO BELGE -S s Les Anglais codent un narire de guerre allemand s qui tentait ie dékraner des armes et des mnnitimis an Manii. I » PARMI LES PRISONNIERS, SE TROUVE SIR ROGER CASEMEM « li'UN DFaS CHEFS DE LA r.AMPAGNCT r^WGnPHn'Di? is ^ HVVVVWM g L'amiraulé britannique vient de publiai g le communiqué suivant : 'j « .Entre le 20 avril, à midi, et le 21 avril n à la même heure, un navire, déguisé en na-■" vire de commerce neutre, mais qui était er Il réalité un navire auxiliaire allemand, agissant de concert avec un sous-marin aile- - mand, a tenté de débarquer des armes el des munitions en Irlande. » Ce navire auxiliaire a été coulé, et an certain nombre de prisonniers ont été faits: parmi ces prisonniers se trouve Sir Roger Casement. » ;; QUELQUES DETAILS SUR L'EXPEDITION RATÉE i" On mande de Londres au « New-York '■ Hérald » • (u Bien que le point exact où fut tenté 'e débarquement ne soit pas connu officiellement, on pense que c'est dans la baie 'e Tratee, sur la côte sud-ouest de l'Irlande. n Dimanche on reçut ici la nouvelle de l'arrestation de trois habitants do Dublin, ù ' Cuwahane Strand, dans la baie de Traie»; l'arrestation a été suivie de la découverte, , par les gardes-côtes, d'un petit bateau qji contenait des armes et des munitions. n Cette partie de la côte, peu habitée, n'es! navigable que pour le3 bateaux .de faible tonnage. Il n'y a pas de villes dans la ré-ï gioa ' « La rive fut surveillée après la dé* m-e verte du bateau, qui avait été abandonné i par ses occupants, ceux-ci sciant dirigés a vers quelque point de l'intérieur pour y rencontrer certains de leurs complices, n Les trois premiers conspirateurs furent . saisis au moment où ils arrêtaient, leur au- - tomobile, au .point où le bateau toucha !a - rivage. ii On croit que ce bateau fut détaché ve.-s la côte avec un équipage provenant du sous-marin'allemand. Celui-ci et le croiseur auxi-' liaire se tenaient à distance à cause des t bancs de sa,ble. s d L'Amirauté fut avisée dès que le navire - fut découvert; elle annonça aussitôt, par - ra.diotélégrammes, aux vaisseaux natrouil-s i leurs de la côte sud-ouest de l'Irlande, la présence des bateaux suspects. Les pa- — VUi.iyyj 11UU1J VWWVWWV^ .v, LE TRAITRE Le nom "de Sir Roger Casement rapneller la .I ConeoC°RnePfatn0t1S {es J0urs a£'^s 0 Jr.» . Reform Association n mena. salions "cRion^^a^R^ITca^îS ment qu on doit Je succès de la légende'de sr>mh"ls c&upêe3 .n. L'aventure où il vient d sombrer confirmera la pré-sse britannirru dans 1 opinion qu'à la .lumière des récent événements elle s'est faite de twte c^tt bande de congophobes, à savoir, comme IV cm ait naguère la „ Morning pist ™qu'er tie toutes leurs campagnes en àpnarenc m«eteoC? ^ un S fc^i, œ dSS jusqu'en 1913, puis il fut pensionné DepSi 191 s le,ïï(;,urait cn Irlande. En Soi 1914, Il gagna 1 Allemagne par l'Amérique Avec Houston Chamberlain et un ou de" autres Anglais, il. était le seul citoyen r Mimique jouissant d'une liberté absolue Berlin. C est qu il s'occupait constammer de propagande anti-liritanniaue. Il tenta pariicuhèrerftëftt d'amener certains ,prisonniers irlandais à constituer une brioade cei inaiic-irlandaise qui irait « libérer » 1 verte Enn. Toute la presse des Alliés a iv conte cette aventure, qui échoua devant I loyalisme des soldats irlandais et devan leur mépris pour le traître. Si les Allemands tentaient jamais aue que chose pour soulever l'Irlande, ce traîtr était tout désigné pour organiser l'affaire (.est a ce titre que les marins anglais vier lient de s'emparer de lui, et. c'est à ce titr aussi, qu'on vji sans doute le pendre... . Fait curieux : il v a une dizaine de iou-1 un télégramme de Berlin, transmis par i Hollande, annonçait que Sir Roger Case ment, avait été arrêté nar les autorités aile mandes et mis sous les verrous. En rais.v des services que le personnage avait, rend i à l'Allemagne et de la besoane qu'il faisai là-bas. il y avait, lieu île s'étonner <je cett' nouvelle incompréhensible. Le mystère "es aujourd'hui dévoilé : Berlin voulait san doute endormir la vigilance britannique. Oj voit si ce jeu a réussi. i Ose unfcreace de 1. Desirée à Eoae sir le Coup belge si «Là aussi, dit M. Destrée, nous u ayons à réclamer notre bien.. » a —o— (Correspondance particulière du XX* Sièclu) 1 Lundi 17 avril, M. J. Destrée, invité par „ le Circolo di studii COlonidli qui est présidé par lô prince di Cassano, a fait une brillante . conférence sur le Congo belge. Le grand! ' salon die l'Excelsior était rempli par uni brillant auditoire : l'élite de la société romaine et étrangère. Voici quelques notes écrites rapidement. Découragée du Côté européen, l'ambition germanique conserve encore l'espoir de n ■ciom.pénsalion.s africaines. Elle avait déjà, au temps <M' la paix, aonçu l'audacieux pio-u jet de dépouiller la Belgique de s«. colonie ç et d'e faire accepter par la France et l'An-»; gjeterre l'idée du partage du Congo. Elle s'adjugerait volontiers les districts de Stan-i. leyville et du kalanga pour agrandir l'A-X MqUô orientale allemande et transl'oimer n ainsi une colonie assez misérable en uH d°-miâine magnifique. Ces cuipidiités îïe sont pas endormies ; elles sont d'âUiant plus dangereuses qu'elles se manifestent sous x (les attitudes hypocrites de conciliation et i_ de modération. >. Il est à peine besoin de dire que pareilles e piropoVions ne rencontreront aucun àoho > en Bedgique. Elles n'y seront reçues quîavec indignation et révolte. Nul parmi nous, et lé fiiuesi bien ceux qui, comme moi, lurent i. hostiles à l'entreprise coloniale, que ceux qui en furent les partisans, ne pourra ad-„ mettre d'envisager seulement l'éventualité d'une discussion à cet égard. Notre Congo S est à nous, en vertu d'un accord international sacré, et nous n'en céderons jamais la ïnioiiiidre parcelle auix convoitises germaniques. Et nous sommes convaincus que notre volonté sera celle des Alliés vainqueurs, qui ne pourront jamais songer à imposer à la Belgique des sacrifices alors qui'ils lui ont solennellement promis, au contraire, des réparations. M. Destrée dit ensuite que prochainement " les Alliés feront à propos du Congo des déclarations analogues à celles relatives à ' i te Belgique, du lfi-février dernier. [e I Avec l'esprit d'inquiétude et ele suspicion jj. ' qui est une des caractéristiques de la psychologie anormale des temps où nous" vivons, avec le souci d'interpréter les actes dipiloma.tiq.ues, non seulement par ce qu'ils «lisent, mais aussi par ce qu'ils ne disent pas, certaines personnes s'étaient de-v wwndé si le silence gardé relativement I* au GMïgB n'était pas l'indice d'une arrière-J pensée de transaction sur ce point. Los puissances viennent de répondre -ct .de couper il net, de nouveau, touit espoir allemand.à cet. -égard; Jé n'ai jamais douté, pour nia part, de cette solution. k II était évident que lorsepi'on promettait à. là Belgique -sa restauration intégrale, ». vie pouvait être question que de 1a Belgique tout entière, telle qu'elle était en août 1911. son domaine africain compris, et non pas uniquement de la Belgiefue européenne. Il était évident qu'au moment où les Alliés, se reconnaissaient débiteurs d'une dette sacrée envers la Belgique, ce n'était pas avec la réticence de l'amputation de sa co-, Ionie. Il était évident que lorsqu'on pro-j mettait de ne "pas faire la paix sans nous ■consulter, on n'ignorait point que nous ne consentirions ù aucune paix qui nous pri-i verait de tout ou partie du Congo. On m'objectera, peut-être qiue les Pujs-' sances avaient indiqué, comme source de leurs obligations, les traités, notamment celui dé 1839, qui les faisaient garantes de la neutralité belge et que ces traités sont «n.térieurs à la cr'éation "le la colonie. c Sans doute. Mais il y a, pour le Gon'go. un traité analogue à celui ae 1839. Il es! même beaucoup plus explicite encore. C'est l'Acte de Berlin du 26 février 1S85. Nous v voyons figurer l'Allemagne, l'Au-a triche, l'Angleterre, la France et l'Italie. •, L'orateur donne lecture de ces articles et t en conduit que l'Allemagne, en portant la [. guerre en Afrique malgré le gouvernement t belge, a violé l'engagement précis et clair 3 qu'elle avait pris k l'égard de notre colonie. Toutes les raisons de morales et de droit s qui font désirer à l'univers exempt des folies p, germaniques la restauration de la Belgique e s'appliquent donc au Congo belge, a conclu s M'. Destrée. Bien plus, il y aura lieu non 3 seuJement d'assurer à la Belgique lïnté-grité de sa colonie, mais de revenir sans - doute sur certaines délimitations de fron-e Hères que nous n'avons dû accepter jadis - qu'à raison de notre faiblesse devant le voisin colossal, au mépris de nos droits les ) plus légitimes. Là aussi, nous avons, en-s certaines régions, à réclamer notre bien. ® La conférence de M. Destrée a été très , applaudie et elle a produit une profonde im-■ pression sur le public. ^ Bruzio Romano. ' Nos listes de prisonniers W/vw twiaw 0 t L'accueil fait par le public à la liste des prisonniers que nous avons publiée naguère [- 'a montre qu'elle répondait à un besoin c Pour satisfaire au désir qui nous a cté e.i-\. prime, nous nous sommes vus obligés de - procéder à un tirage supplémentaire. Ce s tirage est naturellement réduit et nous -engageons tous ceux qui désirent se procurer , ccite brochure à nous envoyer sans relard t leur souscription. HaviKlons quelle contient, en Vibrer - quatre pages de ghand format, i les noms de quelques milliers de militaires ^ belges dont les noms sont compris entre t la lettre A et DE T inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour t les Belges, sera expédiée franco contre l'en-i voi de 0 fr. E0, en un bon postal, au bureau i î du journal, rue de la Bourse, 28 ter. La ' Havre. U Les Allemands, pour démoralise? les Belges, suppriment toute correspondance Depuis bientôt quatre mois, les correspondances de Belgique arrivent de plus ert plus rarement. Et tandis que nôs soldats se trouvent sans nouvelles de leurs parents, ceux-ci n'en reçoivent pas beaucoup plus d'eux. A n'en pas diouter, les Boches devaient supprimer toutes les correspondances. La chose est aujourdiliui avérée. Une personnalité officielle nous écrit de Hollande : « Les communications postales avec la. Belgique deviennent de plus en plus diiji-ciles. Les Boches détruisent systématiquement la plus grande partie des correspondances. Je suis absolument certain de ce que j'avance. Ils veulent — ils l'avouent — par l'absence de nouvelles, démoraliser et la population, belge et ceux qui sont (fe l'autre càlé de la tranchée, lis ne réussiront pas, mais nos petits soldats devraient être prévenus, n Voilà çuii est fait. Si les Boches s'imaginent que cela fera reculer d'Uh pas aiuoun des nôtres, ils font, une fois de plus, preuve de leur manque absolu. de psychologie 'Quand même., les familles auront des nouvelles de leurs enfants — de manière! directe ou indirecte — et nos soldats savent que les leurs résistent vaillamment, dam l'attente de la délivrance prochaine. M os députés et sénateurs Onze députés et quatre sénateurs belges se sont réunis à Paris, le mardi 11 avril et ■ont notamment pris la décision suivante : « L'assemblée décide d'adresser des demandes aux Président de la Chambre des Représentants et Vice-Président du Sénai de Belgique, pour obtenir la libre circulation des députés "et sénateurs belges. 1°. Un permis de circulation permanent, soit en train ou soit en automobile, entra le lieu de leur résidence actuelle et le Havre siège du Gouvernement belge. 2°. Un permis de circulation permanent dans la zone intérieure de France à l'égat de ceux qui sont délivrés aux députés et .teurs français. 3°. Un permis de circulation permanent dans la région du pays non occupée par l'ennemi pour les députés et sénateurs belges habitant ou représentant cette partie du pays. 4°. Une autorisation constante pour tous les députés et sénateurs leur donnant 1« droit de se rendre dans la partie du paya non occupée par l'ennemi. « i Un grand espoir naît de Verdun rv V, ww\1 Soixante-quatrième jour de vaine bâtait* le ; 30 divisions sucessivement jetées à tat fournaise ; une armée de 400.000 hommes décimée, essoufflée, atteinte aux moelles : Voilà à ce jour le bilan, côté allemand, de la bataille devant Verdun. « Tous ces événements touchent au prodi* ge, et la France est délivrée du plus granii péril dont ses annales aient jamais parlé. » Ainsi parlait Gœthe au lendemain de Val-my. Et il poursuivait : « Qu'on se figure maintenant tous les milliers d'hommes qui avaient pris part à cette désastreuse expédition, auxeiuels de cruelles souffrances de corps et d'âme semblaient donner quelque droit de se plaindre : on se représentera aisément que tout ne finit pas en silence et, quelque soin qu'on prit de s'observer, de l'abondance du cœur la bouche parlait quelquefois. » Goethe dresserait le même constat aujourd'hui et avec plus de misons encore. Aussi,, pour étouffer plaintes et récriminations, la presse d'Outre-Rhin s'essaye à tromper l'opinion de l'année et dm peuple allemand. A l'en croire il ne s'a^jip-sait point de trouer à Verdun, de marcher sur la Marne et Piaris, d'accomplir ce qui échoua en septembre 1914 : il ne s'agissait même point de détruite une partie des forces françaises. L'ambition du Kronprinz était' plus modeste : 11 fallait empêcher les Français de marcher sur Metz et immobiliser sous Verdun toutes leurs réserves. Sans doute la meilleure manière de se défendre est d'attaquer : c'était la méthode de Napoléon ; ce fut celle ^ qu'à son exemple, l'armée prussienne, en 1870, ne cessa de mettre en action, allant même parfois jusqu'à l'extrême de la témérité, ainsi' qu'on le vit, le 16 août, à Rézonville. Mais où donc les Allemands avaient-ils vu qu'une offensive française se préparait contre Metz ? On canonnait et. on tiraillait au bois Le Prêtre et en Woëvre en février 1916 comme aux mois précédents. Metz n'était pas_ ni plus ni moins menacé en ce temps la qu'il ne l'avait été auparavant Quant à l'immobilisation de toutes les réserves françaises sous Verdun, c'est un chimérique espoir. Les Français ont mené et mènent encore sous Verdun une « bataille économicrue u. Ils n'y engagent leur force vive que goutte à goutte, limitant toujours leur effort à la nécessité du moment. Aussi leurs pertes et leur fatigue sont-elles notablement inférieures aux pertes et à la fatigue allemandes. Les Français ont, d'ailleurs, éprouvé un grand soulagement à la suite de l'occu-nation d'un vaste secteur du front d'Artois et de la Somme par l'armée britanni-que et leurs réserves se sont ainsi considérablement accrues. Il en faut conclure que les Alliés n'ont jamais été en posture plus propice pour tenter un grand effort concerté sur tous les fronts de bataille, puisque leurs armées, — qu'elles soient françaises, britanniques, russes, italiennes, serbes ou belges, — sont en haleine, riches jusqu'à la profusion en hommes, en canons et en munitions. tandis aue l'armée allemande, qui est encore cependant une puissance considérable. vient de sacrifier vainement des centaines de bataillons de ses meilleures troupes. Paul •CROKAERT,

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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