Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1914, 16 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/st7dr2qf29/
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LUNDI 16 MARS 1914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE - N° 75 abonnements I Pour tonte la Belgùp» Urç an. ... . • •ff' î"2jï Siàiaoi». . . • • • » **jj® Troif tnois ...••• Gr.rDucW d« Luieàb. 20.00 Union foitil». 80.00 Directeur : Fernand NEURAY Edition Jf** (6 h.toir) Edition (10 h. soir) Edition if- (minuit) LE XXe SIÈCLE annonces Annonces ordin.. petite ligne • 9,49 Réclames (3* page), la ligue. 1.50 Faits divers corps . , t> 4«0G Faits divers fin. . . n JLOO Réparations judiciaires » 3.00 Nécrologies , * . « » 2>Q0 Les annonces sont reçues au bureau du Journal 5 centimes le numéro Téléphones 3546 et 3683 Instars-are orania in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles — F P I T I o N ¥ LE WSÎJL3MM Du soleil sur la route Il y a du soleil sur les champs, sur les toits, sur la route, et voici s'avancer1, au milieu ae celle-ci, un chariot bas attelé de trois vaches et tout chargé de sapins qui laissent traîner après eux, dans l'air, l'odeur de la résine, cette odeur à la fois balsamique et douce qui mêle le parfum de l'encens à celui du miel. Les trois vaches sont attelées de front; il y en a deux noires, et une rousse, qui vont du même pas silencieux, tranquille et un peu lent. Gaspard Landry les conduit et sa sœur Bertille, portant une serpe à la main, suit le jpetit char qui grince par instants. Ils reviennent de la sapinière où le vent, dans les branches toujours vertes, poursuit une mélopée ininterrompue, la plus belle de toutes celles que les arbres savent chanter et qui ressemble au bruit lointain de la mer. On fait, en ce moment, les marchés de bois qu'on achète coupés, ou sur pied, et pour lesquels les enchères ne chôment jamais. Car les paysans, en été, ne brûlent guère de charbon. rosé en plein air, sur trois pierres, le grand chaudron où cuit la nourriture des bêtes est alimenté par des bûches, et c'est encore avec des branchettes et des copeaux qu'à la maison on fait bouillir la soupe et se réjouir bruyamment le coquemar. Les Landry, pour tous ces usages, ont choisi un lot de jeunes sapins dont les cimes chargées d'aiguilles leur serviront en outre a faire des fagots destinés au four, et les fûts s'emploieront en des pieux de clôture. Ils en ont abattu et chargé, depuis trois jours, deux cent quarante; et comme il est dans l'habitude que les femmes ne soient pas exclues de ces dures besognes — trop dures pour elles,sachons le dire, — Bertille? comme tant d'autres, en a pris sa part. Mais il faisait si beau là-bas qu'elle a moins senti la fatigue. D'ailleurs, a son avis, il n'est pas plus rude de couper et d'ébrancher des sapins que d'aider^ à battre le blé. C'est ce qu'elle a fait les jours d'avant, avec sa sœur aînée, plaçant les gerbes et 'recueillant la paille et la liant. Car les Landry ont chez eux une petite machine à la main grâce à laquelle ils évitent de louer la batteuse Qu'on amène à l'automne, et ceci leur permet d'économiser, chaque année, environ deux cents francs. — « On n'aime pas, dit sagement Bertille, de donner de l'argent qu'on peut garder. » Puis elle s'informe de l'heure. Onze heures et quart. — J'arriverai tout juste, remarque-t-elle, pour traire avec maman. » Je la regarde avec plus d'attention et lui dis : — Petite Bertille, que vous êtes donc courageuse I Quel âge avez-vous maintenant 1 — «Toujours dix-sept ans », .répond-elle. Et elle me prie plaisamment de retenir qu'elle en aura dix-huit aux alènttfurs de Pâques. Nous continuons d'avancer derrière la charge de sapins dont les branches les plus basses effleurent le chemin, et sa pensée suivant une pente naturelle elle fait cette reflexion : r« Celles qui épousent un ouvrier ont moins de mal quo nous. » C'est possible, mais voudrait-elle ne plus être fermière 1 « Ah ! non, répond-elle en riant de toutes ses dents qui sont blanches et menues. Gaiement entraînée à dire son sentiment, elle trouve les expressions qui conviennent et poursuit : o iComme je serais privée si je n'entendais plus chanter nos coqs et nos yachcs réclamer si on leur fait attendre la « païéo > j Dans nos journées II y a de quoi se distraire : les poussins qui viennent, les veaux qui arrivent, le jour du marché avec le prix du beurre et des œufs, et les champs xiu'on aime bien pour tout ce qui pousse dessus. > Elle se tait un moment, soudainement sérieuse, passe les doigts sur le tranchant de 6a serpe et reprend : c Après tout cela, il faudra mourir. » Pourquoi prononce-t-elle ces paroles? Y a-t-il moins de soleil sur la route? Non, la lumière déjàprintanière continue d'y descendre et les coteaux, même les S us proches, n'y projettent pas une ombre. tais plus d'une fois j'ai entendu, jeunes ou vieux, d'autres campagnards parler ainsi, a ai vu la pensée de la mort les saisir tout a coup, les inquiéter et leur faire sentir que toute la vie, qui aboutit là, n'est qu'un leurre. Pour Bertille, ayant quelque temps songé, elle reprend : ((Mais avant de mourir, je voudrais être heureuse. » Alors je la devine, et c est une chose singulière que chez les natures plus délicates, d'où qu'elles viennent, 1 eveil de l'amour s'accompagne presque toujours de l'idée de la mort. La mélancolie et la joie se donnent ici rendez-vous pour créer ce qu'il y a de plus profond, de plus inexprimable dans le désir. La jeune fille qui marche à mes côtés su-jit, sans encore le comprendre, l'émoi qui la iomme et couvre ses joues d'un incarnat )lus vif. Elle porte en elle le secret d'une iestinée. Tout autant que sur la route, il r a du soleil dans son âme et, non moins lue la terre, son cœur pressent l'approche le germinal. LA CHANTERELLE. — ■■ La province «Oc— a HASSELT C-fiez les mutualistes du Limbours On nous écrit de Hasselt : «La Fédération des mutualités chrétiennes u Limbourg, comptant environ 20,000 mem-res, a tenu son assemblée générale annuelle :udi dernier, à Hasselt. Après la lecture des lPÇorbs et l'approbation des comptes, M. abbé Eeckhout, secrétaire général et dé-igue do l'Alliance nationale des Mutualités détiennes de. Belgique fit un éloguent ex-osé des principes du nouveau projet de loi Jr les assurances sociales. Considérant que la mutualité belge a >urni des preuves largement suffisantes de ipacité et de solvabilité ; Que la liberté dans le choix de l'organisme ssureur est de nature à tempérer les effets ii principe de l'assurance obligatoire et con-r? Ppr^cu^^reinent au caractère belge; 'ti a.ssurance organisée par la mutualité ue loin la plus économique, la moins pa-erassiere et la moins tracassière ; assemblée a été unanime à adhérer au ■eu cle voir confier dans la mesure la plus ii ^ la mutualité libre la solution problème des assurances sociales. » i4 BULLETIN POLITIQUE En Italie, M. Salandra qui a accepté provisoirement la mission de former le nouveau cabinet, a fait d'activés démarches au cours de la journée de samedi. Il a notamment insisté auprès du ministre des affaires étrangères pour qu'il conserve son portefeuille. Aucun résultat n'est acquis jusqu'à présent, mais M. Salandra s'est donné trois jours pour prendre un parti définitif. S'il faut en croire la Tribuna, M. Salandra se proposerait de former un cabinet de concentration démocratique appuyé surtout à gauche,. mais on ne croit guère à la possibilité de cette combinaison C les cercles politiques de Rome inclinent à croire qu'en fin de compte M. Salandra tentera de former un ministère de nuance centre gauche qui serait assuré des sympathies de la droite. — C'est aujourd'hui, lundis que M. As-quith doit faire, à la Chambre des communes, de nouvelles déclarations au sujet de la question du « Home Rule ». Ceci donne un intérêt tout particulier au discours que M. Winston Churchill a prononcé samedi après-midi, à Bradford, sur la même question. Le ministre a constaté que le « Home Hule » est maintenant un fait, mais qu'il peut être amendé dans le sens de modifications d'une portée considérable. Il a encore reconnu que l'Ulster était fondé à réclamer, dans une mesure raisonnable, un traitement spécial. Mais cela dit, il s'est élevé avec vigueur contre le système des Unionistes ramenant tout le problème à ce dilemme : ou des élections générales, ou la guerre civile. Ce langage fait présumer que M. Asquith ajoutera des concessions nouvelles à celles qu'il a déjà faites et que nous avons signalées.— Une crise parlementaire s'annonce au Japon,. La Chambre ayant allégé le budget de la marine d'une trentaine de millions, la Chambre-Haute s'est piquée au jeu et lui a fait subir un nouvel allégement de J,0 millions. Total 70 millions de yens, soit plus de ISO millions de franest Bref le budget est retourné à la Chambre, mais voici qu'elle bient de rejeter le budget tel qu'il avait été vient de rejeter le budget tel qu'il avait été Chambres se réuniront en congrès le 18 courant.r LES NOUVELLES Contra le trafic des écus Les dernières mesures prises pour enrayer , le trafic des écus ont porté leurs fruits ; de- 1 puis qu'elles sont mises en application, aux i seuls guichets bruxellois de la Banque Nationale, il a été échangé en moins contre des billets une moyenne de 150,000 francs par jour. On peut juger par là de l'importance qu'avait prise l'exportation de- notre monnaie d'argent. " /c- lir* . Aux chemins de fer Peu de temps avant son départ du minis- ( tere des chemins de fer, M. van de Vyvere a décrété la création d'un service spécial d'é- { tudes et de construction à Charleroi. De < plus, un service de construction de nouvelles < lignes serait également créé à Liège, où il 1 ressortirait à la direction des Voies et Tra- < vaux. i In memoriam 1 •Dimanche matin a eu lieu, au cimetière s d Evere, l'inauguration d'un médaillon sur i la tombe de M. Tempels, l'ancien commandant de la compagnie cycliste de la garde ci- f' vique. Ce médaillon, qui représente le buste du défunt, a été souscrit par les Chasseurs g qui assistaient nombreux à la cérémonie. ( Au nom de tous, M. Koning, le nouveau ^ commandant de !a compagnie cycliste, a, t dans un bref discours, rappelé les services j rendus par le commandant Tempels ; il a, en \ termes émus, évoqué le souvenir de cet hom- ( me de bien, de ce travailleur infatigable, enlevé dans la force de l'âge à sa famille, à ses é amis et aux intérêts dont il avait la garde et ] a terminé en saluant avec regret la tombe de r cet homme de cœur. c Ces paroles ont été écoutées dans un reli- l gieux silence, puis les assistants ont défilé r devant le monument. a La motJa à travers le monde. ^ Le combe de Fleurieu, membre de la Société de Géographie do Paris, est connu e comme voyageur et explorateur. Il est de c plus artiste délicat. Dans ses randonnées ^ autour du globe, il a étudié les costumes de r chaque pays, il a collectionné les tissus tis- c ses et brodés depuis des siècles de tradition; l'art de draper les étoffes a surtout retenu }, son attention. C'est la collection de vête- v ments la plus rare et Ja plus complèto qui soit que le comte de Fleurieu apporte à Bruxelles. c La présentation de ces costumes portés par i des hommes et des femmes, choisis parmi les c types les plus caractéristiques, sera une vi- a vante illustration de cette causerie. • '] Elle aura lieu le 21 mars, à 4 heures, à la v 3alle de la rue Mercélis. On peut s'y procu- « rer des cartes et y faire numéroter les places. C —. n n L'OBSERVATOIRE r8 Le minimum, qui était hier au nord-ouest de n t Irlande, se dirige vers le nord-est et se trouve, P 7qq au- nord des Shetland (Lerwick, q <oo mm.), mais une nouvelle dépression s'é- n tend sur l'Atlantique à l'ouest des Iles Bri- 1 < :anniques. l( 7Jres Plus,f°rte? pressions, supérieures à £70 mm., s observent sur le sud-ouest de la s. France et la péninsule hispanique. c: Le baromètre baisse sur la Méditerranée, la L presqu'île ibérique, l'Irlande, la Scandinavie, le E nord de l'Allemagne, les provinces unies de la d Baltique et la Finlande; il monte sur le reste q le 1 Europe. c Le vent est fort, d'entre sud-ouest et ouest- le nord-ouest, sur nos contrées, où la tempéra- p :ure est comprise entre 6° et 9°. le Prévisions : Vent sud à sud-ouest; pluie. LE XXe SIÈCLE i îst le moins cher dos grands v n quotidiens belges illustrés, 6 Oans l'armée LES BÂFPELS DE CLASSE EN 1914 o>i<ot^o — 'Diverses informations plus ou moins ex actes ont été publiées a. propos du i appel des classes de milice en 1914. Voici, d'après les documents officiels, d ms quelles conditions se fera ce rappel : 31. — Infa literie Classe de 19x0 Classe de 1911 Classe de 1912 CORPS Dates Dates Dates Dates Dates Dates des des des des des des rappels renvois rappels renvois rappels renvois ire Division d'armée (2e, 3e et 4e régiments de ligne) . . 24 août 5 septem. 23 août 5 septem. 3o août 5 septem 2e Division d'armée (5e, 6e et 7e régiments de ligne) 25 mars lu avril 28 mars 10 avril 29 mars 10 avril f 9e de ligne. . , j 3e Division 1 i2e » • • . [ 2 juin 12 juin 24 mai 12 juin 3i mai 12 juin d'armée j i2e » • . . ) (14e » .... 1er juin 12 juin 24 mai 12 juin 3i mai 12 juin ( 8e de ligne ... 28 avril 14 mai ier mai 14 mai 2 mai 14 mai 4e Division 1 ioe » ... 4 mai 14 mai 1er mai 14 mai 2 mai 14 mai d'armée ) I3e » ... 3 mai 14 mai 1er mai 14 mai 2 mai 14 mai ( 1er chasseurs à pied. a » 1er mai 14 mai 2 mai 14 mai I 1er de ligne ... 24 août 5 septem. 3o août 5 septem. 3o août 5 septem. 5V? ï \ 2e chasseurs à pied) ( 3e chasseurs à pied j » » 3o août 5 septem. 3o août 5 septem. 6e Division ( Grenadiers. ...» » 24 août 5 septem. 3o août 5 septem. d'armée ^ *®r carabiniers " j ao^ " septem. 23 août 5 septem. 3o août 5 septem. II. — En principej les rappels ont lieu en <vue sion générale, 2me bureau, n° 64/85. d'étpffer les unités à l'occasion des grandes B. — Les hommes appartenant à la classe manœuvres, des tirs et manœuvres aans les do 1911 seront rappelés dans les mêmes con-camps d'instruction, des manœuvres de for- ditions : teresse, des périodes de tir à Brasschaot, des Pour 14 jours, aux compaignles cyclistes, travaux de polygone. à l'artillerie de forteriesse et à Partillerie A. — Les hommes de la classe de 3910.ee- montée; ront rappelés en vue de parfaire un terme de Pour 28 jours, au génie et dans les compa-rappel do 43 jours à 'a cavalerie et à l'art il- gnieL spéciales; lerie à dhevàl ; de 55 jours, au génie et aux Pour 27 jours, au train (corps des trans-compagiiies spéciales; de 27 jours, au ba- ports); bâillon cycliste et à l'artillerie de forteresse. Pour 41 jour», à l'artillerie à cheval. Dans les troupes du train (corps de tvans- Le rappel à la cavalerie se fera conformé-ports) et de l'artillerie montée, on se condor- mont aux prescriptions de la "C. M. du 17 mora aux prescriptions de la C. M. du 25 novembre 1913, Ire division générale, 2mc septembre 1913, Ire. division générale, 2me bureau, n° 64/85; toutefois, par modification bureau, n° 64/70. à cette circulaire, le rappel sera de 41 jours lies commandants de division (Gouverneur et non de Q semaines. 3'Anvers) fixeront les dates de ces rappels 0. — Les hommes appartenant à la classe iui se feront en bloc ou par fractions de de 1912 seront rappelés dans les conditions classe, suii'ant l'intérêt de l'instruction. indiquées plus haut : A la cavalerie, les troupes rappelées feront Pour 13 jours, aux compagnies cyclistes leur service dans les unités de corps de r . à l'artillerie de forteresse ; ransports, en s'inspirant des prescriptions Pour 28 jours, au génie et dans les com-ie la C. M. du 17 novembre 1913, Ire divi- paginies spéciales. LE Scandale des Hospices ■ >o« DEUX ÉPILOGUES... Le journal des citoyens Max Hallet et Ca-nille Huysmans publie dans son numéro de limanche l'entrefilet suivant : € La crise des Hospices de Bruxelles sem-ile toucher à sa fin. A la séance du comité se-ret de lundi dernier, des paroles d'apaisement int été prononcées et, bien que l'on ne semble >as être d'accord sur la désignation des candi-iats nouveaux, chaque groupe pourra finale-nent désigner les siens. Le travail à accomplir est formidable. Les iospices se trouvent dans une situation tran itoire difficile, conséquence de la création du louvel hôpital et des transformations à faire, .'annexion éventuelle de faubourgs populeux ngmentexa cette charge, b La crise semble toucher à sa fin... C'est Wn oupir de soulagement que poussent là les leux citoyens et nous les comprenons à mer-eille. Il semble bien, en effet, que nos j)oli-iciens anticléricaux cle toutes nuances soient >rêts à s'entendre pour ne donner aux dé->ats qui ont eu lieu au conseil communal au-une sanction sérieuse. Il y a eu, cependant, des réquisitoires crasants contre les administrateurs de? ïospices. Des faits d'une gravité exception-elle ont été révélés par des journaux et es mandataires libéraux et c'est à peine si 2s mots de « régime abject » n'ont pas été irononcés à charge de nos Hospices comme utrefois en France à propos de la délation , t des fiches remises d'ailleurs en honneur ar nos jacobins. N'importe. Si certains de nos libéraux ont u assez d'intelligence pour voir clair, si uelques-uns ont eu assez de courage pour énoncer les abus, aucun n'a assez d énergie ; our porter le fer dans des plaies qu'ils dé-larent eux-mêmes mortelles. Les gens qu'ils mettaient hier sur la sel- : îtte se sentent sauvés et ils fêtent déjà l'é-énement : ( « Le conflit des Hospices bruxellois, écrivait 1 ier le < Bien Public », vient d'avoir un épi- ! Dgue savoureux. Après avoir banqueté aux rais des pauvres, les administrateurs des hos-ices ont tenu à se réunir à nouveau jeudi soir utour des tables fleuries du restaurant de la 'averne Royale pour célébrer joyeusement la ] ictoire remportée au Conseil communal sur la f coalition des doctrinaires et des cléricaux ». ( 'est M. Bauwens qui, cette fois, réglait la ote et il avait tenu à faire les choses large- ( îent. Par une délicate attention, le tabellion idical avait convié à cette petite manifestation astronomique ses défenseurs du Conseil ammunal. M. Bauwens n'avait pas trouvé 1 lieux que ce festin pour remercier ses amis I rogressistes et socialistes du service signalé < u'ils lui avaient rendu en dénonçant l'abomi- ^ able complot fomenté contre sa personne par f 1 mystérieuse dame voilée de complicité avec : chirurgien Depage. Faut-il dire que cette fête de la reconnais- J ince fut pleine de gaîté et d'exubérance ? Les toyens Camille Huysmans et Pladet, l'échevin 1 emonnier, MM. Frison et le Dr Spehl, M. I uisman-Van den Nest lui-même, furent étour- ( issants de verve et d'esprit. Inutile de dire ( ne la cuisine, objet de tous les soins de M. 1 atteau, fut excellente et que les vins des meil- ] urs crûs contribuèrent à entretenir jusqu'aux ] etites heures la plus franche cordialité parmi j s convives. .» •Cette fête, au moins, n'aura pas été payée ( îr la caisse des Hospices. Elle ne fera ce- ] endant pas oublier les autres et si la gau-1e du conseil perd trop facilement le sou- < 3-nir des gabegies qu'elle a dénoncées elle- ) lême, nous saurons le rafraîchir à l'occa- < on... Éomm PAR LEHSEISTAS S3ES >0' UN PORTRAIT DU ROI M. Schollaert, accompagné de MM. Pir-mez et Debue, s'est rendu vendredi dans l'atelier du peintre Servais-Detilleux pour y voir le portrait du roi Albert qui a été commandé à cet artiste. Le tableau sera plac6 dans la salle de lecture du Parlement. LE BUDGET DE LA GUERRE Au nom de la section centrale chargée d'examiner le budget de la guerre, M, Pir-mez vient de déposer son rapport sur le bureau de la Ohambre. Le budget pour 1914 s'élève à 89,820,225 fr. représentant les dépenses ordinaires et ex ceptionnelles. Il y a une augmentation totale de 11,788,078 fr. 18 sur l'exercice 1913. Gette augmentation, ainsi qu'il avait été annoncé, a pour cause principale la réorganisation de l'armée, en outre, le relèvement de certains barèmes, l'accroissement du prix des denrées. Le rapport contient un long et intéressant détail de l'organisation de notre armée de sampagne et de nos troupes de forteresse. Parmi les réponses faites à diverses de-nandes, nous relevons celle-ci concernant la répartition des garnisons dans les différentes rilles du pays : « La question de la répartition des troupes et des services de l'armée en temps de paix est dominée par des conditions stratégiques spéciales à notre pays et par des conditions relatives à la mobilisation. » A une question relative à la création d'une ^ narine de guerre, le ministre a répondu : « Le Gouvernement est nettement hostile à ia création d'une marine de guerre. A mon œns, semblable création ne se justifie, ni v pour la défense des côtes et fleuve, ni pour e maintien des relations de la Belgique avec y ja Colonie. » Oe serait, aux yeux du Gouvernement. c îommettre une erreur grave et inutilement ^ jouteuse, que de pousser le pays vers la con- ;( ititution d'une marine de guerre. »> j LE BUDGET DES CHEMINS DE FER s De même, M. Dallemagne a déposé le rap- t: )ort sur le budget des chemins de fer. Il 11 l'élève à 246,484,749 francs en augmentation l< le 10,440,965 francs sur le budget précédent. !1 nous apprend que le capital utile engagé lans le réseau de l'Etat Belge atteint deux nilliards six cents millions. © Dans les documents que reproduit ce rap- * )ort vplumineux sont consignées les réponses P aites par le ministre à de très nombreuses [uestions d'intérêt local ou particulier. Il occupe aussi de divers sujets qui intéressent la généralité du public. Réponda/nt à une question relative aux )ossibilités de prolonger la durée des abon-îements de 5 jours, il fait remarquer que le >rix de l'abonnement de cinq jours (13 fr. )our la 3e olasse) ne représente que la taxe § l'un voyage aller et retour de 214 kilomètres, ^ •u de cinq voyages aller et retour de 42 ki- c omètres, c'est-à-dire son extrême modicité, v .1 ne semble donc pas possible d'augmenter é a validité de ces titres tout en maintenant v eur prix. Il touche un mot aussi du désarroi des h hem in s de fer et signale les diverses mesures ^ >rises pour remédier à la situation. s Nous avons reproduit déjà les conclusions le la Commission cihargée d'étudier l'auto-iomie des ahemins do fer. Nous 110 revien- 1. Irons donc pas sut les observations que lo •apport £ consacre. PAULIN, I leducetlebourgmestre ——»o«—- Une amusante histoire bruxelloise Traçant un portrait amusant d'un vieux commissionnaire bruxellois, le « National » exhume une anecdote savoureuse où nos lecteurs auront plaisir à retrouver la verve de deux Bruxellois de marque, malheureusement disparus l'un et l'autre j c Paulin a, depuis les vingt-trois ans que le coin du Marcé-au-Bois lui a été assigné comme stationnement, connu beaucoup de monde. Parfois, un ancien habitant du quartier passe par là et offre un verre à Paulin. Celui-ci, inocccpé, accepte, mais la pente de son gosier lui a joué déjà des tours. Un jour même, procès-verbal fut dressé au pacifique commissionnaire habituel et, —• les règlements sont formels, — il se vit priver de sa plaque et retirer son autorisation. C'était peu de temps avant la mort du duc d'Ursel, alors président du Sénat, et survenue en novembre 1903. Paulin, désespéré, s'en fut trouvé le duc, — son voisin, — qui, on le sait, n'était pas seulement un grand seigneur, mais un artiste, un lettré et un bienfaiteur des humbles, bon et simple avec tous. Il le supplia d'intervenir en sa faveur et voici, • reproduite, — elle a été divulguée Quelque temps après le décès du président au Sénat, — la piquante correspondance échangée entre lui et M. De Mot, alors bourgmestre de Bruxelles : Présidence du Sénat. Monsieur le bourgmestre, Un de nies aimis, un vieil ivrogne, m'a demandé ce matin, en titubant, d'intervenir en sa faveur pour obtenir quelque chose comme la restitution d'une plaque. Il était tellement gris que je n'ai pu comprendre un mot de son histoire, j'âi cru saisir, néanmoins, qu'il était l'in-Docente victime d'un noir complot. Cet homme s'appelle Paulin. Il est commissionnaire de son état; son «port ] d'attache» est le trottoir du Marché-au-Bois, et je vous assure que cela me manque de ne plus i/oir sa 'blouse blanche à ma porte. Si ce n'était pas enfreindre trop ouvertement , les règlements sacrés de la police, je vous demanderais de faire à ce pauvre diable la remise * de ses fautes et de lui permettre de reprendre ■ ivec sa plaque et sa blouse blanche l'attitude di-g;ne d'un commissionnaire et la considération qui s'attache à ses fonctions dans mon quartier. Je vous promets, en échange, de lui faire un beau sermon sur le caractère auguste de son rôle social et sur la magnanimité de notre , bourgmestre. Veuillez recevoir,mon cher Monsieur De Mot, la nouvelle assurance de mes sentiments bien distingués. (S.) Le duc d'Urscî. Réponse de M. De Mot : Duc, j'ai reçu votre requête. Aussitôt, bans perdre un instant, ' J'ai fait ordonner une enquête < Pour avoir le renseignement... Et d'abord, pour lui rendre hommage, c Je devais chercher — c'est certain — < Quel était votre personnage... Plus d'un ivrogne a nom Paulin. ( Qu'a-t-il fait? Quelle est son histoire? Descend-il de nos Paladins? S'il avait coutume de boire Etait-ce comme expert en vins? Ou bien, cet amoureux des treilles ] Qui veut rester votre voisin, Etait-il courtier en bouteilles? Quel pouvait être ce Paulin? On dit parfois (destin propice!)' Que je découvre l'inconnu... J Je sais tout : grâce à ma police, i Le mystère s'est mis à nu. t A l'étude de la Hollande (. Paulin paraissait fort enclin « ( Quelle sollicitude grande! . Schiedam intéressait Paulin. j Genièvre de Brabant, sans doute, 1 A tenté quelquefois, dolent, — ( Cet archiviste de l'a goutte... 1 (La goutte du verre, s'entend). Et voilà pourquoi, ferme et juste, ç J'avais dû, non pas sans chagrin, r Eloigner de son trottoir fruste ' s Ce pauvre diable de Paulin. ' c Mais vous voulez que je pardonne? Soit, mon cœur en est allégé; Et je supprime la maldonne , Que pleure votre protégé... J Les abords de la « présidence » 1 Le reverront soir et matin : ç (Pour complaire à votre obligeance, i Je rendrai la plaque à Paulin. 1 (S.) Emile De Mot. q M. le duc d'Ursel remercia le bourgmestre 1. e Bruxelles, en ces termes : c t Mon cher bourgmestre, J'ai étienchanté — faut-il vous le dire? — de otre aimable missive. # d Du fond, puisque vous m'acordez ce que je e ous demandais, mais bien plus encore de la cl >rme originale que vous lui avez donnée.Voilà p crament je comprends l'administration ! cj Quant à mon protégé, il ne dessâoule pas : q ier, c'était le chagrin ; aujourd'hui ce sera la )ie ; mais le résultat... et le moyen sont tou-Durs les mêmes. Je le recommande d'avance à votre muse pour ? Dn épitaphe. 11 Veuillez, en attendant, mon cher bourgmes- p *e, recevoir mes doubles remercîments, en e lême temps que l'assurance de mes sentiments q :s plus distingués. c (S.) (Le duc d'Ursel. Paulin s'est corrigé depuis. Le schiedam ^ b le genièvre ne lui disent plus grand'chose. l leur préfère un verre de lambic pour cou- ' er sa longue et monotone station. » 1 ^ ^ r Un raz de marée en Russie » t: »0«—— h On télégraphie d'Iekaterinodar qu'un oura- ^ an a provoqué un raz-de-marée sur la côte e la mer d'Azow, près du village cosaque de chtyrskaïa, dans le territoire de Kuban.Deux înts ouvriers qui dormaient non loin du ri-age ont été emportés par les eaux et ont tous Lé noyés. Un grand nombre d'habitations ou-rières ont été recouvertes par les eaux. Les eaux de la mer d'Azow, soulevées par-: vent à trois mètres de hauteur, ont inondé tanitza et Achtyrskaïa, où plus de mille per- c< >nnes ont péri. d A Afasenskaïa, l'eau a fait cent cinquante s< ictimes. 1 Sur le chemin de fer de la mer Noire, des >comotives et des voitures ont été renversées, n A Atchouejewskaïa, 380 édifices ont été em- n ortés par la mer. P A propos des poubelles de M. Dnraj Bloemendief... ——Olj<0tj<0—t On sait, l'histoire ayant fait trop de bruit pour qu'on puisse encore l'ignorer, que, depuis quelques temps, l'édilité ixelloise a unifié de façon presque militaire — mettons gardeciviquesque — lo service de l'enlèvement des cendres et autres résidus ménagers. La population a appris un beau jour qu'une réforme de la plus haute importance avait été introduite dans ce service. Pour remplacer d'office les anciens «bacs», un récipient était donné gratuitement au propriétaire, occupant unique ou locataire principal de chaque maison. L'administration rappelait aux t intéressés » — ce mot est toujours employé en J'occurence — les heures de passage de la charrette, l'endroit où l'on devait déposer le récipient et, surtout, ce qu'on pouvait, ce qu'on ne pouvait pas y mettre. Cela fit naturellement causer et gloser. Le mot poubelle qui, bien que vieux de vingt ans, était ig.noré de pas mal d'Ixellois, devint, du jour au lendemain, celui qu'on employa le plus dans la commune. Tenez pour certain qu'à la fin de l'année, on verra la Poubelle être commère dans une revue locale ou, tout au moins, donner son nom au titre de la revue. « La poubelle est en zinc; elle a des anses; elle a un couvercle. Le couvercle a des numéros dont l'un est celui de la riie, l'autre celui de la.maison. On en fait la « collecte » — encore un mot lancé depuis peu dans la circulation à Ixel'les — trois fois par semaine et céda semble insuffisant à bien des gens, ^ui estiment que si la charrette passait tous les jours, on ne serait pas obligé de se procurer une deuxième ou une troisième poubelle. Mais ce serait aussi grand dommage. Car, outre les raisons alléguées par M. l'éonevin des finances, il y a d'abord la raison d'estihétique : on ne verrait plus, <à.côté des poubelles officielles numérotées en noir, la poubelle privée dont les inscriptions sont rouges. Et puis le matuvuisme n'y trouverai* Das son compte, car les poseurs n'auraient plus la joie d'affirmer a la foule, par la juxtaposition de poubelles multiples, que l'on mange beaucoup, chez eux, que les dé-iritus provenant des reliefs de comestibles / sont nombreux et — ceci établi par la quantité considérable de cendres — que dan? eur ménage on n'y regarde pas à un seaii de charbon. — Vous verrez, a dit le bourgmestre à la dernière séance du conseil communal, que tttte innovation dont on se moque au jour l'hui fera un jour la gloire de la commune. Or, le citoyen Vinck, quelques instants i>vant, avait proposé de remplacer par n'ira-oorte quoi, sur le blason îxellois, le vieil i-rbre « traditionnel ». Vous comprenez : un arbre bénit!... Ali! li l'on avait pu laïciser l'arbre, à la bonne îeure.v Devant l'affirmation du bourgmestre, il s'écria : « Mais les voilà, les armoiries die la ;ommune ». De fait, ce serait coquet : à la poubelle l'argent, numérotée de gueules, sur champ le sable. On reprendrait à l'air connu de la -eine ïïortense (Partant pour la Syrie), la levis<e, à peine retouchée : Honneur à la poubelle Et gloire au plus ayant! Mais n'est-ce pas un récit que nous vouions vous fairo? Madame Van Houtensmoel, cabaretière, i/vait placé au^ bord de son trottoir, à côté le sa poubelle, une belle potée d'aspidistras. ït on faisant « son samedi », comme elle le aisait tous les vendredis pour gagner un our, eille arrosa copieusement les feuilles le la plante. Mais ne voilà-t-il pas que* omme elle redescendait « en bas » pour pren-Ire un autre « seïau » d'eau, la charrette >assa, avec (ainsi que le fit observer M. B:lyc-:aerts, en la séance prérappelée) trois hora-aes dont le troisième, comme le quatrième les funérailles de Malbrough, ne portait ien. Tandis que 7es deux premiers constataient ue la poubelle de Mme Van Iloutensmoed te contenait rien de n contraire », le troi-ième remarqua, à côté, un des objets spé-ifiés par 1© règlement comme « ne pouvant ias dedans ». C'était la potée. Mais il avait aussi remarqué que « ça vouait justement réussir « qu'il n'avait presque as d'argent pour offrir à sa femme un.ee-eau de fête! Le3 aspidistras lui parurent doines et adéquats... et, pour parler sa ingue, il « s'en » accapara. La charrette, lentement, descendait Ta rue, uand quelques centaines de mètres plus )in surgit, menaçant, le ver rongeur de la Dnscienoc sous les espèces de Mme Van Hou-msmoel, qui criait : — Bloemendief 1 Dief (voleur) a, à Bruxelles, bien des sens, ont le plus incontestablement péjoratif st celui qu'on donne à l'épithète « honden-ief », tandis que « kiekendief » — voleur de ouïes : renard — est un simple synonyme e rossekop (tête rousse) pas plus outrageant ue le <r rossai voleûr » des Liégeois, le « ros-ia voleûr » des Namurois. Mais « bloemendief » est peu employé. En entendant traiter ainsi de voleur de*fleurs, îjure qui no tenait pas debout, puisque sa otée ne contenait que des feuilles, l'homme ut la dignité de l'agent auquel on a man-ué dans l'exercice ou à l'occasion de l'exer-* ice de ses fonctions. — Ça est le régolment, fit-il. Vous aivez mis i à la place qu'on doit mettre oe qui sait as ou ce qui peut pas dans la poubelle. Ça ivait pas et ça pouvait pas : Moi je l'ai ris avec. Venez vous expliquer sur le bu-îau ! Et tandis que Mme Van Houtensmoel, employé de la commune et la potée d'aspi-Î9tras s'en allaient de compagnie au commissariat, un membre du collège, rencoai-•ant M. Blyckaerts au moment où passait l charrette, lui dit ; — Vous voyez bien qu'ils ne sont que 3UX 1 TIPP. ^ .n,, Musique7* —>o* « UN GRAND CONCERT organisé par la )lonie italienne, sous la présidence d'honneuï a ministre d'Italie et de la comtesse Cicogna ^ra donné en la salle a Patria », mardi soir f mars prochain. On y entendra Madame Vallin-Pardo, le té-?r Isalberti, le violoniste De Clerck, le pia-iste Minet et un orchestre symphonique dirigé ir M. Tirabassi.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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