Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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07 december 1917
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s.n. 1917, 07 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/fb4wh2fj7v/
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t . N PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone s Central 33*04t PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues ù la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XX' SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28** Téléphone i 64 Belge ABONNEMENTS , France 2 fr. 50 par mois — ...... 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — .9 fr. par trimestre m récessaibes i \ — Il faut organiser . la démocratie Nous avons eu plus d'une fois l'occasion de démontrer que les démocrates les plus convaincus ne sont pas les moins empressés à reconnaître que re.\périence< enrigis-tre de sérieuses déconvenues à charge îles formes de démocratie réalisées jusqu'ici dans la plupart des nations occidentales. Aux témoignages souvent cités ici des Lysis, des Wells, des Stead, de bien d'au-. très,-joignons aujourd'hui l'opinion forte-' ment étayée du professeur Haurion, de la Faculté de Droit de Toulouse Le nom du professeur Haurion fait au torité dans la science du droit, il jouissaii d'un grand prestige dans nos universités belges et ses livres sont depuis longtemps classiques dans les universités espagnoles et américaines. C'est dire l'attention que méritent les thèses qu'il développe dans son nouvel ou vrage sur les « Principes de Droit public », Traitant du régime constitutionnel, M. Haurion déclare que la Démocratie telle que l'a réaiîsée la Révolution française « a été essentiellement anti-oraranique et anti-corporative et a engendré une doctrine démocratique de la souveraineté qui e3t révolutionnaire parce qu'elle est inorganique. » En opposition avec la souveraineté na-» tionale, elle a dressé la souveraineté du peuple où il n'y a même plus d'organes permanents de 'gouvernement. « C'est, eut M. Haurion, la régression vers la horde, le troupeau, la foule, vers ce que l'on appelle en sociologie l'état grégaire. » M. Haurion montre sarjs indulgence ^e qu'est devenue dans ce régime l'institution parlementaire politiquement irresponsable, dure au pouvoir .exécutif, humble devant la \ souveraineté grandissante du corps électoral et pratiquement toute-puissante. • Le savant professeur ne conclut pas de tout cela à l'impossibilité du régime démocratique mais à la nécessité d'y apporter des réformes très sérieuses dans' !c sens- do J Safran Va lion corporative. Il y à là des développements fort intéres-sans mais qui dé.passen le cadre d'un aride de journal. On trouvera une analyse complète de ce plan de réforme constitu-k tionnelle dans la brochure « Hier et Demain » que notre collaborateur M. A. Lu-gaq publie chez l'éditeur Téqui, rue Bonaparte, 8.2, Paris (VIe). 1 fr. 25 franco. a «'M» |,vrj, i il. „;j llLlIlLU. WWW — I . NOS AVIATEURS y Paul HANCIAU Il y a quelques semaines, un des plus in trépides héros de l'air, le lieutenant-avia teur Paul Hanciau, appartenant à la pre mi ère escadrille de 1 armée belge, trouvai une mort -glorieuse dans un combat aériei sur le front de Dixmude. Parti en reconnaissance sur son avion d l chasse Soit ! du type Nieuport, il rencon tre à. 5,500 mètres, trois appareils ennemis al fonce sur eux ; il en abat un ; les autre; fuient ; il est vainqueur, lorsque, soudain sept « Albatros » l'entourent ! Le combat s'engage, mais inégal. Le lieu tenant Hanciau épuise toutes ses muni tions ; mais une balle le frappe à la.tête il est- mortellement blessé. Avec un sang froid inouï pourtant, il î amène son mono place dans les lignes belges, où il tombi de quelque cent mètres, vaincu, mais glo lieux ! Bien longtemps avant la guerre, Pau Hanciau, un des pionniers de l'aviatioi belge, s'était distingué comme pilote émé rite. Dès la mobilisation, ardent à défen «tre son pays, il n hésite pas à s'engager Son arrivée au camp de Brasschaet, pa; la taie des airs, y produisit une grandi sensation. ( Successivement simple soldat, caporal sergent, sous-lieutenant, lieutenant, pilo tant les appareils des types les plus di vers : « Sommaire, Deperdussin, Farman Nieuport », il s'appliqua, avec un pleii succès, à la mise au point des réglages d tips par avions, et réalisa la liaison si dif ticile de l'artillerie par la T. S. F. ; il si griâla, l'un des premiers, l'emplacement d la fameuse batterie allemande de Predik boom, qui tirait sur Dunkert^ie. Depuis la retraite d Anvers et d'CMende [| Il n'a cessé de survoler les tranchées d l'Yser, dédaignant une mission qui lui fu offerte à l'arrière, donnant le bon exemple entouré de l'affection et de l'admiration di totis, inspirait le respect que donnent h volonté, le travail méthodique, le rnépri du danger et l'amour de la patrie. En eil à la moindre alerte, il était tou jours prêt à, voler sur l'ennemi, qu'il pour chassait inlassablement, et son apparei revint presque continuellement criblé dé j clats d'obus et de balies. .Agé de 32 ans aussi brave que modeste, il n'ambitionnai que l'honneur du poste de combat, fidèle ai devoir qu'il s'était tracé d'avance : lutter lutter sans trêve, de toute son énergie, jus qu'à la mort ! Le lieutenant Paul Hanciau avait obteni de nombreuses citations ; il avait été fai chevalier de l'Ordre de Léopold et était dé coré de la Croix de Guerre. '< La Belgique a perdu en lui un sublime e y vaillant enfant, qui a généreusement donn< ea vie pour la libération de la patrie. . — On annonce pour le 1er janvier Finaugu ration rie la ligne de- chemin de fer Ceuta 1 t-touan. — Le froid 'et la neige ont fait descende tes loups de 1a. montagne. On signale de tendes assez nombreuses qui rôdent autou * les fermes entre Roncevaux et la Jcrêt ùl ratv. LES ERREURS D'HIER.» Ci un extrait d'un article de M. Léon Cha-venon dans 1' « Information » du, 4 décembre. Nous nous permettons d'y souligner un passage où se trouve exposée une idée que le « XXe Siècle » a recommandée dès 1915 à ia réflexion de ses lecteur» : L'Allemagne nous a fait, il y a un an, des propositions de paix que nous avons repoussées parce que sa déloyauté nous enlevait toute garantie ; nous avons, en repense au. président Wilson, défini les buts de guerre des Alliés, alors que l'ennemi taisait les siens, et que le but de guerre d'un peuple assailli n'est que de chasser l'envahisseur. Les traités secrets jetés au vent par les maximalistes russes ne. font que préciser ces buts. Nous avions là, commis une faute, laquelle, tempérée par no-tri franchise, n'a pourtant pas, empêché l'Amérique de se joindre à nous. UNE ECOLE S'EST PRONONCÉE POUR LA DISPARITION DE L'AUTRICHE. ALORS QUE NOTRE OBJET UNIQUE ETAIT L'AFFAIBLISSEMENT DE L'ALLEMAGNE ET QU'ON POUVAIT ATTEINDRE CET OBJET EN COMPOSANT AVEC VIENNE. www ■ » le président Wilson et les représailles taomips ■ Dans son message au Congrès, le prési-dent Wilson insiste à deux reprises sur la ;> nécessité de faire à 1 Allemagne une guerre p- économique. Avec sa clairvoyance habi-tuelle, le chef de la république américaine a compris que l'emprise allemande exercée e sur l'Autriche-Hongrie, la Bulgarie et la Turquie est sur.out faite de vassalité finan-r cière et industrielle consentie par ces pays e mai oi;g;"iis{,-. dérujxa la puissance militaire.allemande qu'en anéantissant ses !- prétentions à la conquête des marchés du •- monde. Les Allemands craignent cette me-e r.aee du boycottage économique. C'est 1 un - des cauchemars de la haute finance d'ou- - tre-Bhin. C'est Une des plus graves préoc- - . eu pa tions du monde industriel et des cer- - clos socialistes allemands. Dans l'Echo de Paris Pertinax remarque justement que le président Wilson n a pas toujours été partisan de ces représailles terribles : Cette évolution du président, dit-il, est (fautant- plus significative qu'il y a quelques semaines, quelques jours y, peine, les signes les plus sûrs ne là laissaient pas prévoir. Le 30 août, dans sa réponse à la note pontificale;, M. Wilson déclarait « qu'aucune paix nie pourrait reposer avec certitude siur des " relations politiques et économiques irrtpli- - quant des privilèges accordés à certaines na- - tions au détriment des autres...» et « qu'il t répudiait avec toute son énergie l'établiss-e-i ment ' île ligues égoïstes et méditant l'exclusion cl'autres peuples. » Cruel obstacle ainsi opposé à touis ces projets de « carte écono-mi que » et d'accaparement des matières pre- " mi ère s -dont- notre coalition se flattait de pou-■; voir faire péricliter et la carte de guerre ger-s manique et les accaparements de peuples , qu'elle comporte. Car c'est seulement par l'intermédiaire dès Etats-Unis, que l'Amérique du Sud, si importante à ce point, de vue et que, dans une certaine mesure l'Extrême-Orient peuvent être gagnés à cette entreprise. ! Aujourd'hui comme le chemin peut devenir - plus facile, 3 Où trouver la raison de ce changement " subit ? Dans la révolulion russe, pense Pertinax. La ruine de la Piussie, précipitée par ] les maximalistes, a découvert aux yeux de 1 l'homme d'Etat qu'est le président/les ressorts les plus cachés de la conquête allemande. Il les a devinés à l'œuvre dans les pays du Habsbourg, du Tsar parjure et du r Grand Seigneur. Il a vu l'Europe libérale 3 menacée d'une grave rupture de l'équilibre des armes. A y bien réfléchir, les idées économiques 1 auxquelles se rallie le gouvernement de . Washington et ia nouvelle intelligence qu'il a de notre Europe politique sont- soli-{ daires les unes de l'autre. L'asservisse-e ment de l'Autriche-Hongrie et de la Tur-_ quie par l'Allemagne est, au premier chef, . d'origine économique. Passer d'une idée à & l'autre, c'est simplement passer de la 'cons-1 fatation de l'effet à la constatation dé la cause. Les buts do guerre do l'Entente se préci-g sent ainsi. Tous les Alliés sont d'accord «t qu'il faut, si nous voulons vivre indépendants, améliorer l'économie do l'Europe, g Nous ajouterons que c'est pour les Alliés t transporter la guerre sur son véritable ter-^ rain. L'Allemagne l'a avoué cent fois par l'organe de ses publicistes : elle veut par cette catastrophe qu'elle a déchaînée, s'as-. surer le minerai de fer qui lui manque, j l'accès à la mer du Nord et- les matières premières coloniales. il est juste que nous portions notre défense sur le terrain que j notre adversaire a choisi pour l'attaque. , On objectera peut-être qu'il faut avant tout briser la triple alliance qui enchaîne ' à Berlin, Vienne et Constantinoplc et on demandera comment espérer de tels résultats au lendemain de l'effondrement russe. t 'Pertinax répond • Il serait rolie d'arrêter notre effort au point où la suite si Rrecipitée et changeante des t événements orientaux nous est le plus défa-• vcrable'. Savons-nous- comment, les convu.1. 3 Pions slaves réagiront demain sur la constitution intérieure de l'Autriche-Hongrie, que. . libérés nous ne demandons qu'à accueillir ? Ce n'est pas la première fois que 1a. France - voit, sombrer ses alliés d'Orient. Au di x-hui-. tième siècle, elle a ainsi perdu la Suède et la Pologne. Toute l'histoire enseigne que, nour , quiconque sait persévérer et utiliser les occa-s sions, des compensations s'opèrent toujours. ,, Le message du président des Etats-Unis est la première de ces compensations. T! nous en Dromet d'autres. DANS LA NUIT RUSSE i Pas d'armistice sur le front rnsse-roamaln le ■ le g ;a Les Soviets ne veulent le suffrage ~ i- La radiotélégraphie viennoise a lancé e- une dépêche annonçant que le général fs, Tcherbatchef avait engagé, au nom des unités russo-roumaines qu'il commande, n des pourparlers pour l'armistice, avec les ce Austro-AllemaiT^s. Suivant, leur système ir connu, les Boches avaient fait accuèillir et ,u publier la nouvelle par lin ou l'autre des journaux de ce nid d'espions qu'est Stock-" holm. Le bruit nous revint^ de là, ayant, i- ainsi acquis une apparence d'authenticité. 0- Cependant, aucune nouvelle de source rou-maine ou russe ne permettait de confirmer P ce bruit. Londres enfin a publié jeudi ma-tin un démenti officiel, qualifiant la nou-velle 'viennoise de « honteuse assertion S Voilà qui va mieux. 11 faut s'attendre au y pire sur le front oriental et, en dépit de^sa . volonté cle tenir, la Roumanie pourrait ' être entraînée malgré elle a conclure un E armistice. Mais une défection aussi rapide C serait un rude coup pour l'Entente. Elle mettrait -en péril l'année de Salonique, et m qui sait ? donnerait peut-être une toute autre face à la lutte si bien menée par les Anglais en Palestine et en Mésopotamie. Heureusement donc, il n'en est rien, nra/i-soirement.PERCY. LES ELECTIONS A LA CONSTITUANTE S NE DONNENT Oli'UN TIERS DES VOIX AUX MAXîMALISTES . Petrograde, 5 décembre. D'après les résultats obtenus à l'heure 1- actuelle, les maximalistes arrivent en tête a avec 2,700,000 voix; ils sont suivis de près 'e par les cadets qui obtiennent 2,230,000 voix i- et par les révolutionnaires-socialistes qui ie ont groupé 2,200,000 voix. 'e Comme on le voit, une fusion possible a des cadets et des révolutionnaires socia-listes qui représentent l'élément le plus mo-"s d&ré de la révolution,, aboutirait à la mise 'e on échec de» maa&iieJfafe-es»"»*. (FUd-kv.v 1 ÎS U KERENSKY ET RODZIANKO ELUS ?" A LA CONSTITUANTE " Petrograde, 5 décembre, c- Les derniers renseignements parvenus r- ici sur les élection*; ù la Constituante, indiquent que lés socialistes révolutionnaires e ont obtenu d'assez sérieux succès dans 'es .s campagnes, Dans le 'gouvernement do Tau-is ride, ils ont obtenu 5 sièges. Kerensky est élu en tête de ia liste soeia-liste révolutïorfnaife à Saratov dont il'.i'ut îs le député à la quatrième Douma. 's Dans le gouvernement d'Ekaterinodar r- ont été élus dix ukrainiens, quatre socialis- tes révolutionnaires, trois maximaliste-s. ,"s Rodzianko, président de la quatrième i_ Douma, sera probablement élu comme re-i- présentant des grands propriétaires te.r-il riens. — (Radio.) 3- , <3 MAIS LES MAXIMALISTES BATTUS FERONT DE NOUVELLES ÉLECTIONS! î- Petrograde, 6 décembre. rl Lo gouvernement maximaliste publie au->s jomd'hui la note suivante : * Le Conseil des commissaires dit peuple (( Ce que je veux, * c'est garantir la paix ! » r QËCLARE M. CLEMENCEAU à un journaliste anglais s , M. Clemenceau, président du Conseil, ministre de la Guerre, a fai| la déclara.-g tion suivante au correspondant du « Daily Express » : ° Je su-is un vieil ami de votre nation. 3'ai e toujours aimé en -el'e la rectitude dix juge-e ment, la îranchise dans l'action. C'est vous - dire que je savais, à l'avance, dans quel es-i- prit nous travaillerions à la Conférence. Vous •- verrez, par les résultats, que notre besogne ■ a été féconde. x J'estime que Lord Lansdowne fait, eirreur. S'il avait été possible de résoudre les problè-1_ mes nationaux par la conciliation interna-3- tionale, la guerre n'aurait ptis éclaté. Il serait néfaste da taire ii des réparations, ,- sous prétexte qu'il n'y a pas de cornpensa-d tion possible. Terminer honorablement, cette guerre n'est rien ; ce" que je veux, c'est garantir ia paix. " .,11 I. I.I ■ ■ ^ I ■ I ■ ■' ' ; tin croiseur alisnratitt saute sur «tas mine s s c Copenhague, 6 décembre. t Un croiseur auxiliaire allemand a tpu-o ché une mine allemande-, Je 5 décembre, a près du phare de Drejdon et a immédiate- - ment coulé. Ce croiseur serait le navire marchand finlandais - Bothnia saisi par l'Allemagne au début de la guerre. [Radio.) it ^ » ■ -A11VU' ■ ' ■ ■ '- En Palestine l- • | (Officiel.) Londres, 6 décembre. i- La situation est Sans changement. a Un de nos avions a attaqué, le 4 décem-£ bret deux appareils ennemis en reconnais-; sancet escortés par quatre avions de com-;t bat. Un appareil ennemi a ête désemparé. Les dutres ont vri/t la fuite. ——— ;e universel que s'il leur est favorable ncé vient de promulguer un décret autorisant ral les comités des soviets locaux à organiser des de nouvelles élections à l'assemblée consti-de, tuante si les premières ne leur paraissent les pas régulières. Le contrôle des élections me ^°it appartenir seulement aux comités des • 0t soviets d l'exclusion de toute autre organi-des sation. c^: Cette information apporte la preuve que ?.. l'ensemble des résultats des élections à la Constituante est loin d'être favorable aux 0 ' maximalistes. Le nouveau décret constitue une sorte de dissolution avant la lettre de na" la première assemblée constituante russe. (Radio.) Uî QUELQUES DETAILS SUR LE \sa MEURTRE DU GENERAL DOUKHONINE 1in Petrograde, u décembre, ide Un, rapport officiel donne les renseigne-ments suivants sur les circonstances qui ont entouré le meurtre du général Douk-au- honine : les a la gare de Mohilev, une foule houleuse ne, entoura le wagon où Doukhonine avait pris "i- place. Ce wagon était sous la garde d'un détachement des matelots du yacht « Au-rora ». La foule exigea que le généralissime lui TE fût livré. Krylenko prévenu de ce qui se passait à la» gare, s'y rendit immédiatement accompagné de son étât-major et, se frayant Un passage vers le wagon qu'en-'• tourait une multitude hurlante, s'opposa, ure dans un discours énergique au lynchage ête de. Doukhonine. La foule calmée pa.r ses rès paroles, Sie dispersa, mais peu de temps oix après des groupes de matelots et de sol-qui sats se formèrent de nouveau devant le wagon. .ble La situation devenait d'autant plus cri-ïia- tique que la nouvelle commençait à se ré-no- pandre de l'évasion du général Korniloff lise lit d'un certain nombre d'autres .con.tre-ré-- -* H y «ufe îiieniût quelques milliers de manifestants sur le quai de la S gare. Krylen.ko, son état-ma,jor, le général j. Odinzoff et les matelots de l'« Aurora » essayèrent de défendre la vie de Doukhonine mais ils furent refoulés et, désarmés par la foule. Le prisonnier fut alors tiré du \va-gon et tué sur place, — (Radio.) .' 03 au- LES OFFICIERS ALLIES ONT QUITTÉ LE QUARTIER GENERAL Yut Petrograde, 5 décembre. Un rapport officiel signale la nomination iar du général Bonchbrouevitch comme chef lis- d'état-major adjoint à Krylenko. Les offi-ciers étrangers, attachés au Grand Qua'r-me tier Général, ont quitté Molihev pour se ie- rendre à Kiev. — (Radio.) ,e.r- COURACEUSE ATTITUDE D'UN JOURNAL RUSSE 3 g i Petroigra.de, 5 décembre. Le journal « Dien » (qui signifie : Jour) reparaît aujourd'hui sous le titre « La au" Nuit ». Il porte en manchette la mention suivante : « C'était autrefois le jour; mai.i-p'ie tenant a commencé la nuit ». — (Radio.) ECHOS i Les envois aux prisonniers Aux termes d'un nouvel accord conci avec le gouvernement allemand, les offi ciers français et belges, prisonniers d guerre en Allemagne, bénéficieront désoi mais gratuitement comme les"hommes d . troupe et pour la même- raison qu'eux, de ■ envois collectifs de pain faits dans tou les camps par 1a. Fédération national française Les expéditions cemmenceront à 1a, dat du 10 décembre. A partir de cette date les paquets individuels adressés aux offi ciers ne devront plus contenir ni pain, r biscuits ; toutefois, l'envoi des gâteaux e des cakes demeure permis. iA/VW* Les vieux musiciens chez nous comme en France, ont du ap prendre à « jouer du brancard ». De ce instrument, d'ailleurs, on ne joue qu'. quatre mains. Parmi ces brancardiers, il a de vieux papas, qui ont dépassé la qua rantaine, et ont- laissé, et» Belgique, qua tre ou cinq enfants. Ne pourrait-on. comtti on l'a fait en France, prendre des mesure on faveur des « pépères » et les eqiployer par exemple, dans les usines à munitions où leur salaire leur permettrait d'envoye quel'ptes sous à la femme et aux petits ? Le monument de la reconnaissance belge Les Belges réfugiés en Angleterre on décidé' d'élever un monument en témoi gnage de leur reconnaissance vis-à-vis d ; peuple britannique. Lo travail a été confi au " sculpteur Victor Rousseau ; le mont ment se développe sur une longueur d 16 mètres ; sa hauteur centrale est de mètres. Des deux côtés de l'hémicycle se sil houettent les figures de la. « Justice » e de 1 '(( Honneur ». A droite, un chevalie bardé de fer, offre son épée à la Belgique Le groupe principal, en bronze, (!'*hé micycie et'ses « reliefs » seront en pierr • argentée, de Portiand), réunit trois figu ■ res : La Belgique, drapée de deuil, corn ■ mentant d'un geste patriotique toute 1; bonté de la nation anglaise, se pench sur deux enfants. 7 L'œuvre est digne du grand sculpteur. —yfc—*H——MB—■■! IRISE «MIE Une voix française à propos du grand-duché de Loxenibouri Dans son rapport sur le prix Drouyn d Hmys attribue en partie par l'Institut d France à notre compatriote M. Pierre Ne thoiub. pour s m ouvragée « la Barrière belge où est racontée — sans conclusion d'aucun sorte — l'histoire du Luxembourg, NI. I-ieni { Welschinger fait uu parallèle émouvant entr r la. question d'Alsace-Lorraine et la questioi - luxembourgeoise. ' Il suffit de relire les protestations et le cris de douleur jetés (en 1839) par des liom mes de conscience et de valeur comme l comte de Mérode, M. de Gerlache, M. va' de Weyer, M. Dumortier, le général Will e m a r et Jeun-Baptiste Notliomb pour com j prendre la corrélation qui existe, entre leur t revendications et celles de nos député e d'Alsace-Lorraine. Le récit de la mort d e Bekaerl-Baekelandt invoquant la justic souveraine dont l'iniquité ne saurait évite les arrêts, et jurant devant Dieu que le Limbourgeois et les Ltixembouryeois reste raient Belges tomme les autres, puis s'a] t faissant inanimé sur son banc, montre com bien les mots ont plus de valeur quand il montent du bord d'une tombe. Cette moi .. convertit un certain nombre d'hésitants e i la Charhbre ne ratifia le traité qui lu . était imposé, qu'avec les mêmes regret que l'assemblée nationale à Bordeaux. M e Gendebien, comme, 'M. Grosjean, se retira s se condamnant à une mort politique plutô a que de consentir au déshonneur des jiens Le roi Léopold Jer reconnut lui-mêmè qu le pays avait dû se résoudre au plus gratis ■ sacrifice et déclara que s'il avait renoncé < conserver les provinces exigées par l'Eu e rope c'était moins à cause des dangers qu menaçaient la Belgique entière que pa 0 considération des maux qui devaient fon dre sur les provinces du Limbourg et da " Luxembourg. Les vœux des Belges pour l e retour de ces territoires à leur patrie son 3 aussi légitimes que nos vœux pour le'retou s à la France de notre Alsace et de notre Loi raine. e • [Nos victoires d'Afrique "ww 1— Encore un hommage anglais à la vaillance de nos troupes Le Times du 30 novembre a consacré urfi éditorial fort intéressant, à la fin de la campagne en Afrique orientale allemande. La grand journal anglais rappelle qu'à différentes reprises on avait ont la campagne achevée, mais chaque fois, il avaift fallu poursuivre les opérations contre un ennemi qui s'échappait. Il affirme que plus tard, lorsque seront publiés les détails suri la tâche difficile, compliquée et rude, qui a été accomplie par les troupes anglaises et belges, on leur rendra un hommage mérité à l'égal des troupes qui ont combattu surs les autres théâtres de la guerre. Après avoir fait, un vif éloge de Tendu-" rar.ee et de la tactique du général Nor-they, le Times ajoute : » Les Belges ont été tout aussi endu* rants et tout aussi efficaces. Une grossi part des succès récemment remvortés par les Alliés en Afrique est due à leurs efforts. » Le Times termine en ces termes : La campagne en Afrique orientale de* vrait être appréciée, comme elle le mérite, en Angleterre. Elle ne l'a pas encore été jusqu'à présent, mais l'appréciation sera arande bientôt, lorsque tous b'S faits de la cause seront connus. Le gouvernement anglais a lui-même rendu hommage aux troupes belges. Dans un communiqué où il passe en revue les derniers événements', le ministère de la guerre anglais reconnaît l'efficacité de l'aide prêtée par les .troupes coloniales belges aux contingents britanniques : Dans ccs opérations difficiles qui SB sont terminées par la capture, ou la destruction de presque la moitié des forces en* nexnies sur ce théâtre de la. guerre, la coopération des Belges a été d'une valeur, inestimable. | LA BATAILLE DU CAMBRÉSIS . J Les Britanniques évacuent S leurs positions avancées ^ ! ■ — éfakliccamAntc aliAman<le -britanniques sur les en Flandre (Officiel brit.) Après-midi. \ Dans la nuit du 4 au 5, nos troupes occu- ; int le saillant formé par les positions vers 1 oyclles-sur-l'Escaut et le Bois de Bour- 1 n, ont été légèrement retirées sur une po- ' tion au Sud-Ouest de ces localités. L'opé- 1 ition a été exécutée avec succès sans in- 1 rvention de la part de l'ennemi qui pa- 1 \it ne pas avoir eu connaissance du mou- 1 :ment jusqu'à Une heure avancée de la '■ urnée d'hier. Nous avons systématiquement détruit < <ant notre retraite tous les travaux de ' \mpagne ennemis dans le secteur aban- 1 mné. m 1 De nouvelles attaques allemandes ont été i jetées hier soir vers La Vacquerie. Le ' imbat s'est poursuivi au cours de la nuit i ms cette localité. Notre ligne a été légère- t ent avancée au Sud-Ouest du village. t 21 heures 30. : Un nouveau combat livré aujourd'hui , i rs La-Y acquerie n'a apporté aucun chan ■ ment à la situation. Dans le secteur au ois de Bourlon, de petites attaques alle-andes ont été repoussées. Les assaillants ont subi des pertes importâtes sous nos feux d'artillerie et d'infan-rie.Activité de l'artillerie allemande dans un 'rtain nombre de points au Sud de la :arpe et vers Armentières L'activité aérienne a été très grande de irt et d'autre dans la journée du 5. Nos .lotes ont fait beaucoup de réglage, effec-é plusieurs reconnaissances à grande diS-nce et pris un grand nombre de clichés ' i-dessus des zônes arrières ennemies. Us ont jeté des bombes et tiré de nom-•eitses cartouches de mitrailleuses au 1 <urs de la journée sur différents objectifs 1 terre. Dans la nuit du ô au G, le champ d'avîa-on de Gontrode a été bombardé arec suc-•s. Deux grosses bombes ont atteint les ingars. D'autres ont éclaté au milieu, des itintènts qui environnent les aérodromes, es explosifs ont, en outre, été jetés sur te \amp d'aviation de Saint-Denis-Westrem la aare de Douai. Au cours des combats de la journée d'hier latre appareils allemands ont été abattus cinq contraints d'atterrir avec des ara-es. , , Un aéroplane allemand a été abattu dans os lignes par nos canons spéciaux. 5 des itres ne sont pas rentrés. Un nouveau raid aérien a été exécuté au-urd'hui en Allemagne. Tous nos appa- , ils sont rentrés indemnes mais aucun j lire renseignement n'a été reçu jusqu'à , •ésent. i 3MMENT L'EVACUATION DES POSI-TIONS AVANCÉES FUT ORDONNÉE. i - UNE ATTAQUE MASSIVE DES ALLEMANDS DANS LE VIDE Front britannique, G décembre. j C'est le 3 décembre que le général Byng' , mna des instructions à l'année, pour oc-iper de nouvelles positions; nous étions, i iprès-midi du même jour, sur le terrain < itre Ribecourt et Fle-sauières et nous i ions bien éloignés de croire, en consta- < ./ tant le calme des combattants et l'ordre $uï régnait sur le champ de bataille, qu'une j aussi -grave décision était imminente. Lei retrait des forces avancées délibérément décidé eut lieu dans la nuit du 4 au & décembre sans, qu'à aucun moment, l'en-. nemi rinauiétât. Il était favorisé d'unei _ part par une nuit très sombre et. d'autre . part, par de solides actions (l'arrière- 1 gardes. - ' ? Le 5, ù S heures du matin, l'opération t était accompliê. Des nouvelles positions 2 occupées nous ne dirons rien de plus que - le communiqué, sinon qu'elles offrent les meilleures garanties de sécurité et présen- é lent, en avant de nos lignes anciennes, una ™ valeur tactique indéniable. L'ennemi a si t peu connu ce mouvement que hier, 4 dè- - cembre, après un feu de barrage intense qui ne fit, naturellement, de mal à personne, il a lancé des attaques massives des . deux côtés du bois de Bourlon. Sa décep-1 tion se doubla de pertes considérables quei lui fit subir notre artillerie en position. Tel ' aura été l'épilogue de l'affaire du Cambré-sis et, tous comptes faits, les résultats de l'opération n'ont pas été négligeables. <WM ■ i ■ ; AU FRONT FRANÇAIS H heures. Nos patrouilles ont ramené des prison• s niers, notamment au Sud de Saint-Quentin, au Nord d'Aillés et en Alesace. Sur la rive droite de la Meuse, nos bat-t, teries ont contrebattu efficacement l'artil-s lerie ennemie très active sur le front Lou-vemont-Bezonvaux. Un coup de main sur . nos postes au Nord de Bezonvaux a échoué. Une autre tentative ennemie dans la ré-, g ion de T.argitzen (Haute Alslce) n'a pas s mieux réussi. Nuit calme partout ailleurs. ' " 23 .heures. ' Au cours de la journée, l'activité d.ë l'artillerie s'est maintenue très vive sur la rive droite de la Meuse dans la région de Beaumont, ainsi qu'en Haule-Alsace. Un coup de main ennemi à La Chapelotte est resté sans succès. ss Rien à signaler sur le reste du. front. Aviation Dans la journée du 5 décembre, notrè ■ aviation s'est montrée active. 3 avions al-J lemands ont été abattus ; 8 autres appareils* gravement atteints, à la siiite de combats arec nos pilotes, sont tombés dans leurs lignes. Nos avions de bombardement ont effectué diverses -opérations : 9,000 kilos de projectiles ont été jetés, notamment sur les gares et dépôts de Liclitervelde et Corte-rnarck, sur les cantonnements et bivouacs de la réqion de Laon et sur les dépôts de f Roussach, etc. Des avions allemands ont lancé des bom-, bes, dans la nuit du 6 décembre, dans la ré-î g ion de Dunkerque. On signale plusieurs 5 victimes. Calais a été également bombardé - dans ia nuit du 6. Pas de victime s « i ... ... QUATRIEME rANNEE. - Ns 2040 fci© î ïO œûtimes .VENDREDI 7 DÉCEMBRE Wiï ■ . I.i 4 —I . ■■■ », ■ I .....M. Mil ■ «M —,11

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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