Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1915, 12 Mei. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sb3ws8jq1z/
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90e ANNÉE. — Série nouvelle.. — N° 1SI -- - M,-s,:srrt*i~rr*xrspïœms.Z£SrS3i<3 T n < -tf <!«-« A * •/\ • U tf ï t " a«+3mfO fit rreisnrfMlSS Ail VBJSNTY Mercredi 12 Mai 1915 PÉDACTION & ADMINISTRATION j£ter me de la Boars» — IB HAVRE Téléphone: Le Havre n" 14.05 Biresteur : FERMD ÎÎE3EA7 Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressée aS'",rae de la Bourse, Le Havre. LQNDON OFF8GE: 21,Panton Street (Broadmead House) LE XXe SIÈCLE ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Hors France.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimestre Angleterre.... 2 sh.6d. par mois. (s .... 7sh.6 d. par trlme3tre ; PUBLICITÉ Correspondance de réfugiés et communications personnelles : Sur le Continent: Los 3 lignes O fr. 50 La ligne supplémentaire 0 fr. 25 Angleterre : la ligne 3 d. Quotidien &>elo@ paralasborst au Havre iiiiiiriiai *OCC '—- Un dernier mot de réponse à de nouvelles arguties Conps"d»tIed£j|fs^sH- f6Nous avons rempî?^' désagréable devoir faSent mais avec modérat on nos lec^ Lus en sont témoins. La u Liberté » noue répend avec autant de longueur que d eni- POpour6une colonne de tete au total ven^l tic nous nous on essuyons deux de la « La " le 3 mai, une le 4, et encore une et demi le 8. Rafale de „ marmites » ! Encore, dans cet arrosage d aménités, la m Liberté .. a-t-e-lle trouvé moyen de ne pa. mettre nos raisons sous les yeux de: ses1 leurs : procédé commode pour s attribue] l'avantage et pour récolter les ttmoignaDe< de sympathie ou de condoléances. Avec cela, est-ce tout ? Notre coinlréri :cst-ii maintenant soulagé de toute sa bile Nous voulons l'espérer, non pour nous mais pour sa santé et sa réputation, car ©i ce tf'ii nous concerne, ce ton d invective pas sionnée, nous sert plutôt qu il ne nous at teint On n'exhale un si âcre dépit que lors nu'on a été touché. On garde plus de rnesu re eruand on ne se sent pas en tort. Ceu: tics lecteurs de la n Liberté » qui ne reçoi vent pas le « XX» Siècle » se seront-cortei dit que nous avions dû -porter la main su une partie bien malade pour avoir provoqw chez le patient de pareilles clameurs. Celte petile affaire ne valait pas, vrai -nient, pareille dépense d'encre aigrie. De quoi s'agissait-il ? De savoir surtout si la ci Liberté » avai (lit vrai en ee targuant d avoir reçu de « éloges des journaux belges » pour son cou rage à défendre la cause belge en face d l'Allemagne. Si la " Liberté » n avait ima Ciné de se couvrir à tort d'une prétendu garantie de la presse belge, nous ne serion jamais intervenu dans ses démêlés ave ï' (i Indépendant ». Provoqué ti parler, le « XX" Siècle » répondu et répète oue ni lui. ni aucun joui nal belge, n'a donné à la « Liberté ii l'élog dont elle se pare. La « Liberté » a été, d reste, impuissante à désigner le ou les joui naux belges qui l'avaient félicitée. Sur. c point, la cause est donc entendue. Il s'agissait ensuite de savoir si la « L berté » avait réellement eu en cette affmr Fiiglister, l'attitude qu'on est en droit d'à tendre de tout journal neutre et îndéper dont, animé de la passion de la vérité. A cette question, nous n'avons pas mêm eu besoin do répondre. La n Liberté » s'o était d'avanoo chargée elle-même en refi f.ant de publier un compte-rendu de la cor fércnce de M. Fûglister et en disant pou quoi. .. , „ Par ce refus, la n Liberté » savait qu cl! empêchait ses lecteurs d avoir connais sance de la déposition d'un de leurs con patriotes, qui avait l'heureuse fortune d pouvoir parler du sac de Louvain en t( moin neutre, oculaire et documenté. Mot ■du refus : n Nous craignions de centriste la colonie allemande de Fribourg avec h quelle nous sommes en bons termes. » ^ Ce n'est pas nous qui avons dit cela : c c: la « Liberté » qui en a fait l'aveu. Il ei caractéristique. Nous l'avons cnrcgisn «ivc-c surprise, laissant simplement entei die qu'on Belgique, les journaux cathol ques, et le « XX0 Siècle » en particulier, £ font une autre idée de leurs obligatior d'informateurs indépendants. Quand la v ri té est à dire, le « XXe Siècle » la dit, du il pour cela contrister plusieurs colonies la fois de ses meilleurs amis. Wer die Wahrheil ltennt und saget sic nicl Der isi jilr wahr eim erbarmlichcr XVic.ht dit une chanson estudiantine célèbre dai les universités d'Allemagne et sans dou aussi en celle de Fribourg.Ces vers,on ne 1 chante pas chez nous en allemand, mais c les pratiquo en français et en flamand l'on y trouve un sujet de fierté que noi souhaitons à la « Liberté » d'éprouver. La « Liberté » s'était aussi retranche pour excuser son refus, derrière I interdi lion administrative de la conférence Fii lister, due au zèle intempestif d'i fonctionnaire subalterne et d'ailleurs pre quo immédiatement levée par l'état-maji fédéral. Toute la presse suisse a protes contre cette tentative maladroite de ba. lonner un témoin gênant pour l'Allemagn Notre confrère fribourgeois non seul mont s'en est tu, mais en annonçant la 1 vée de l'interdiction, il a ajouté que cet solution lui paraissait « inattendue » (sic Enfin, la « Liberté » explique qu'elle a é H solne dans lo récit des atrocités belg parce qu'il était malsain pour la morale dangereux pour la paix dans sa ville conduire des lecteurs à ce musée des su plices ». C'est tout juste l'arç"t'e de puritanisr qu'invoque aussi, de son côté, et pour juême fin, lo Dr _1 . ■ < nie, de la facuJ de théologie de l'Université de Baie. Thi logien protestant germanophile et journ catholique fribourgeois se rencontre donc ici — n'est-ce pas piquant ' — sur mémo et lisible prétexte d'abstention clé bérée qui ne peut avoir — n'e t-ec pas é dent? — d'autre résultat.prn Iique que d pargner à la kultur allemande le juste cl liment d'une comparution publique à barre de la conscience universelle, et d'e courager ainsi les barbares à récidiver l'occasion, l'impunité du silèn e leur étal par ce système, assurée dans la piviporti même do l'énormité do leurs forfaits. Voilà les faits. Nous les rappelons u dernière fois pour n'y plus revenir. La « Liberté » persiste néanmoins à i firmer Qu'elle: garde toutes ses sympathi à la cause belge et qu'elle mérite bien de Belgique. Comme elle est é! idemment me leur juge que nous de ce qu'elle pense, no n'entendons pas la troubler dans sa conv tion. Nous nous bornons à régler la ilôt àl ce suie', sur ce qu'il on parait dans 1 faits. 11 n'excède pas notre droit de souh, ter que les bonass intentions de notre cc frère, à l'égard de la cause belge soient dans l'avenir mieux et plus clairement servies dans ses actes. F. P. VILLE GAGNEE ?... A propos de faits et d'actes, nous allions en omettre un, et de taille. En poussant notre lecture de la « Liberté » élu 8 mai jusqu'à la 3" page, nous avons la surprise, joyeuse cette fois, d'y découvrir — devinez quoi?... Un compte rendu d'une conférence nouvelle de M. Fûglister sur Louvain. Comme si de rien n'était! Le 23 avril, la <c Liberté » exprimait de la méfiance en termes plutôt désobligeants, sur ce témoin du sac de Louvain. A présent, elle note sa valeur comme « témoin oculaire et auriculaire », tt parlant avec calme, sans pathos, sur un ton qui donne confiance dans la véracité do ses allégations » et pourvu de documents photographiques intéressants. Suit une analyse objective du témoignage de M. Fûglister. Nous nous réjouissons de cette conversion subite de notre confrère. La protesta tion du « XX0 Siècle » a porté ses fruits L'effet qu'elle a eu prouverait à lui seul soi opportunité. Faire parvenir le témoignage Fûglister sur Louvain aux lecteurs de 1e . <t Liberté », nous n'avions pas d'autre but , Nous avons ville gagnée !.... F. P. ^ }wt nos soîiafe pionniers e» ftllenp I Sixième liste j Notas avons encore reçu- les dons suivant, . où nous sommes particulièrement heureu: i de signaler la souscription généreuse die no officiers et sous-officiers de gendarmerie d . Paris qui prouvent eux aussi que les gea braves sont souvent de braves gens. Un ouvrier bruxellois au Havre 1.- I Los officiers et sous^offi'ciers diu diéla-, chement de gendarmerie belge à Paris 150.- ; J. W io.- : X 5.- , Venle de quatre exemplaires de l'ouvrage France-Belgique, de M. O. ' Boulanger 8.- Un ouvrier bruxellois ara Havre 1.- Anonyme 1.- I Mme'Sotrtain S.- Chiev. Fréctar. Kraft de la S'ault 50.- e La Société belge de bienfaisance à J1 Bordeaux (2e versement) : Dech-am-bre M., 1,—; Delhaye IL, 1;—. Le-6 rorix L., 5.—; Desitrée L., 1—; Van*-■die Wafle G., 0.50; Van Beylen .T., 0.50; Vanctersoliaeifie L., 0.50; De e Wachter, 5.—; Doutreloux, 5.—; Sartiaux, S.—; Blieck, 5,—; Lyr R., 2.—; Roussel F., 1.—; Delihaise A., 1.—; ScrvUle A., O.?o; Gonne E., c 1.—; Migcotle J., 0.25; Campart E„ II 0.25; Bazin A., 0.25; Lerat. F., 0.25; Mme Artois A., 1.—; Mille Neusy A., 1.— Ensemble 37.' "" MM. Raymond et Jean-<Marie Rele- oom, Villeneuve s/Lot 20.- e . — Total 285." l" Tol-al des listes m'éc-édentes 1,342.1 e " i- Total général 1,028.5 v Lies peraonnos désii'cniises de faire parv ' nir d»s dions en nature, à nos prisonniei belges en Aillemagne peuvent les adresser ,i M. Jules Viaane, Bureaiu de renseignemen !f militaires, 36, boulevard de Strasbourg, I 'a Havre. Au sujet des dons déjà envoyés à Benn, }" no-us avons regu^ les remerclmenls suivam dont nous nous emipressons die faire part [S nos lecteurs : Berne, le 20 avril 1915. t- A l'Administration du quotidien belg à Le XX0 Siècle, Le Havr t( 'Messieurs, Le Comité bernois de Secours aux Pi is sonniers de Guerre a l'honneur die vous a ,e ciuiscr réception ebe la jolie somme ( ss fr. 711.25 représentant le second don en i n faveur, dû à la générosité de vos lecteur ;t Au moment où nous recevons une îs grande quantité de demandes de vivres, nous est très agréable de pouvoir aint e, grâce aux lecteurs du XX' Siècle, aider i c- plus en plus, à soulager les misères nus y- nombreuses epe profondes, qui no,us so> n signalées, et quel bonheur, pour vos comp s- triotes malheureux, die constater u-ne fois i >r plus, ou'ite ne sont .pas oubliés, té Veuiiïlez agréer, iMessiours, avec, l'cxpr-e I- - aion réitérée de notre vive reconnaissanc e. l'assurance de notre entier dévouement e- die notre bien haute considération. e- Pour le Qomité : to I.ouise JA-G'G 1" Nous avons aussi reçu des lettres no> „ signalant les initiati-veis généreuses pris f? en Hollande en faveur die nos soldats p f sonniers en Allemagne par deux organis e lions belges. L'un.e^, l'Œiuvra intermitione P" pour blessés et prisonniers de guerre fo dée à Maestricht par le R. P. Stamm, cl ,ie missions africaines do Keer-lez-Maestricl la et la comtesse de Geloes (châlcau d'Ej té den) a déjà expédié en Allemagne l,G0ï r o- quels cl ilhis de 3,000 marks. L'asitre, fc al dée par ÎXJinion belge de Miaest-richt, s'e nt oupe de réunir les fonds parmi les Bel# le afin do secourir.les,prisonniers belges p II- l'ontremÉse die Mme la comtesse de Geloi /i- L'Union belge a son siège Kteine GracJit, : 'é- à Maestricht. â- Il n'y a entre toutes ces œuvres a-uciu la idée die eon.curren.ce. Elites sont toutes a.: n- niées du même désir de venir en aide à n à soldats et elles y contribuent toutes avec ît. môme dévouement. Nous recommaïKlo in ctarac bien volontiers !i nos lecteurs de II lande les œuvres fondées dans ce pays nous demandions à nos leclaurs des arntr pays de nous envoyer leurs dons afin q f nous puissions les transmettre au com . bernois de secours auquel nous avons e f3 vo> é le montant fles listes précédentes po J? répondre à l'appel de M. le ministre de B rv'niue à Berne. le- " re Londres, 11 mai.— La Chambre des Co: es munes a adopté en seconde lecture les bi li- relatifs à la défense du pays et aux sur n- xos sur les vins ©t les bières. Le crime du ' Lusitania1 Hû\{ — ] La destruiotion du Lusitania a provoqué ■ aux Etats-Unis une indlLgja-ation qui s'est af- ; lirmôe idans- une fouile de manifestations con- • t.re l1 Allemagne. Dans les rues de Washington, le comte Bernstorff a été conspué à plusieurs reprises. A New-Yorlc, des Allemands, ayant essayé d'entonner Le Wcicht' drrCRhein devant les affiches annonçant la perte du transatlantique, ont été réduits au silence par des moyens énergiques, A l'université de Harvard!, un lion monumental, donné par Guillaume II, a été voilé d'un crêpe portant cette inscription : « 147 cadavres — autre don du kaiser — en mémoire idiu massacre du Lusitania». Partout la colère gronde comme aux jours de la destruction du Maine. Des milliers d)e télégrammes adjurent le président Wilsion de déclarer la guerre à l'Allemagne, de rompre toute relation diplo-, miatique avec elle ou, au moins, de venger énergique ment la dignité américaine et de réclamer d'amples réparations. On ne sait encore à, quoi se décidera le président Wil-son, mais il semble plus que jamais esclave de son pacifisme à outrance. , Ce qui frappe particulièrement l'opinion, , c'est lia joie sauvage par laquelle l'Allemagne tout entière a accueilli la nouvelle de la destruction d/u Lusitania. Sans doute,le gouvernement allemand semble s'être rendu compte des sentiments de violente réprobation que ce crime monstrueux a provoqués dans le monde civilisé. Il s'efforce d en rejeter la responsabilité sur l'amirauté anglaise en rappelant « sa tentative barbare d'affamer la paisible population du grand pays de I Germanie » et aussi en affirmant que le , Lusitania était armé de canons et transportait des munitions. S-ans doute encore, quelques journaux allemands, directement inspirés ^par le gouvernement, déplorent la perte 5 de nombreuses vies humaines. c Tout ce pharisaïsme ne peut rien contre les 5 faits. Il est établi que la destruction du Lusi-3 tant a a été. méthodiquement préparée par le 3 gouvernement de Berlin., ses diplomates aux Etats-Unis et sa marine. Impuissant à em-_ ptêciher le débarquement en France d'un seul solidat anglais, le grand état-major allemand a décrété froidement la mort de plus de _ deux mille personnes' qui ne prenaient part _ ni die près, ni de loin, à la guerre et parmi _ lesquelles se trouvaient plusieurs centaines de femmes et d'enfants. Toutes les précautions ont été prises pour que le navire fût _ englouti avec tous ' ceux qui étaient à son _ bord, et c'est miracle que sept cents vies _ humaines aient pu être sauvées alors que le-_ transatlantique a été torpillé sans le moin- - dre avertissement. Et quand ces faits ont été ■connus, nous avons vu toute l'Allemagne exulter et célébrer à l'-ôgal d'un triomphe le massacre qui fait horreur au monde entier. L'ancien président Roosevelt a eu un mot très juste pour qualifier ce crime : « C'est, a-tr-il dit, la répétition des massacres de Louvain, d'Andenne et de Tamines. » G'esit virai Quand la Commission d'en-, quête belge a accusé l'armée allemande des crimes qui ont ensanglanté et ruiné notre pays, certains neutres ont refusé d'y croire parce que c'était trop horrible. <c II n'est pas vrarisembliabLe, leur répétait sur tous les ° tons La presse allemande ou .Germanophile, qu'urne armée aussi disciplinée que l'armée - allemande, qu'un peuple aussi bon et a.ussi - cultivé que le peuple allemand se soient ren-^ dius coupab'les des atrocités dont on les ac-^ cu.se. » ~ Eh ! bien, les neutres qui ont alors sus-° pendu leur jugement pour cette raison sa-î- vent maintenant à quoi "s'en tenir, s Le crime du Lusitania et la joie féroce à qu'il a provoquée en Allemagne montrent s que les atrocités commises en Belgique au ■e début de la guerre par la soîclatesque allemande n'étaient pas un simple accident : 3, c'était l'application rigoureuse d'un, plan te dont nous continuons à voir le développe- 6 ment impitoyablement logique. La race qui a couié le Lusitania et qui dianse autour de son épave n'avait-elle pas tout ce qu'il fallait pour mitrailler les vieillards, les femmes ' et les enfants, d'Anidenne, de Tamines et de e* Louvain ? Aux neutres de répondre. 1~ UN JURY ANGLAIS DECLARE GUILLAUME II COUPABLE DE MEURTRE ;a Londres. 10 mai. — L'enquête qui a été S; ouverte par les autorités anglaises et qui si s'ost effectuée à Kinsale, après examen de il plusieurs cadavres de victimes du torpil-;ii lage 4u « Lusitania », a été' close aiijour-d'iiu.i Le jury a prononcé un verdict de si meurtre en gros contre les officiers du sous-Q' marin, le kaiser et le gouvernement alle-mand.c LE « LUSITANIA » N'ETAIT PAS ARME s' Le capitaine Thurner, commandant le e> ci Lusitania », a témoigné que son bâtiment et n'était pas armé, qu'il n'était pas escorté et qu'il avait attentivement surveillé la présence de sous-marins, mais il a ajouté qu'il r n'en avait vu aucun jusqu'au moment où le ' ' désastre se produisit. Il resta lui-même sur JS 1<; pont et coula avec son bâtiment dix-huit e.s minutes après le choc de la torpille; il fut sauvé à la mer. Un télégramme de New-York dit que M. n Dudley Malvin, officier du port de New-e. York,' informé que le gouvernement alle-,t mand essayait de justifier l'attaque du « Lu- itania » par le fait qu'il aurait été armé, a i-éolaré : u Gela est absolument inexact. Le « Lu-litania » a été inspecté avant de partir, se-on l'usage. Il ne se trouvait à bord aucun ;anon, ni monté, ni en pièces. Le bateau est jarti absolument désarmé. Aucun navire narehand n'est autorisé à s'armer dans le port de New-York. « Quoique je sois neutre, rien ne peut n'empêcher de dire que l'Allemagne n'a ras lé droit d'essayer de justifier son attentat par un mensonge. La compagnie Cu-nard, tous ses officiers et tout son personnel savent parfaitement que le <c Lusitania » était sans défense. Les Allemands chercihent simplement à tromper l'opinion publique. » M. ROOSEVELT RECLAME UNE DECISION M. Koosevelt, parlant de la perte du « Lu-silania », a dit : « Le gouvernement des Etals-Unis a noti-né à l'Allemagne qu'elle serait strictement responsable de ce désastre. L'emploi de cette phrase, a-t-il ajouté, doit signifier et peut seulement signifier qu'une décision sera prise par le gouvernement américain sans perte de temps. » LESFATTSDUJOUR Chaque jour apporte de nouveaux symptômes de l'intervention italienne. Le dernier conseil des ministres a décidé de demander à la Chambre les îMeins pouvoirs en politique étrangère, intérieure et militaire. Le ministère peut compter sur une majorité compacte de 400 voix, mais on déclare à Rome que d'ici au iour du vote, il peut se produire telles déclarations qui feront autour du gouvernement de M. Salandra la pleine unanimité. M. Giolitii a eu. avec le roi une longue entrevue et on croit que Vaccord entre lui et M. Salandra va consacrer définitivement la défaite du prince de Biilow. Selon le Secolo, M. Sonnino aurait depuis assez longtemps déclaré à M. de BiUow et au baron Macchio que l'Italie ne réclamait \ms seulement des concessions territoriales, mais mettait à sa neutralité ta condition suivante : intégrité de la Belgique et de la Serbie.Les dépêches de Milan disent que la mobilisation bat son plein. De Berne, on annonce que les Italiens mobilisables' résidant en Suisse ont reçu-, samedi, télégraphiquement, l'ordre de rejoindrp immédiatement leurs ré givipnls. A Lugana, le consul d'Italie com munioue un décret royal accordant ïumnis ne à tous tes déserteurs et condamnés mili taires qui se présenteront dans le délai dur mois. Les nouvelles venues d'Autriche et dt Hongrie confirment à leur façon l'imminenct de la nouvelle guerre. Suivant un télégramme de Zurich, les gar nisons de Budapest, Prague et autres centrer militaires ont reçu l'ordre de partir iinmé dialement pour la frontière italienne. HVWVVWI Les pays balkaniques semblent aussi si préparer à des décisions nouvelles. La Roumanie a ordonné la mobilisalioi partielle et ce fait est considéré en Hongru comme indiquant Véchec des négociation ans tro -i talie nnes. Il y a lieu de remarquer aussi que M. d, Giers, le nouvel ambassadeur de Russie ei Italie, qui arrivera aujourd'hui même < Rome, est passé par Bucarest où il a eu d' longues conférences avec le roi Ferdinam et ses ministres. D'Athènes, on annonce que M. Venizelos venant d'Egypte, est arrivé au Pirée, où i a été reçu par ses anciens collègues du ca binet et par de nombreux partisans. L'ancien Résident du conseil grec s'es ensuite embarqué à bord d'un autre bât\ ment à destination de Mylilène où on lui pr( parerait une chaleureuse réception. IWWVWM Le gouvernement allemand vient d'intei dire l'entrée en Alsace-Lorraine de tous le fournaux et revues étrangers. Lœs journau en langues étrangères étant interdits depui le commencement de la guerre, celte proi cription nouvelle ne peut viser que les joui naux suisses de lan-gue allemande. Il y certainement là une mesure de représaille contre l'attitude nouvelle de ces fournau dont nous avons signalé déià le reviremer en notre faveur. BOTWoyage On télégraphie de Rome au Matin de Parii « M. Salandra vient de montrer les diispe t f-itions diu gouvernement italien en accon plissant un acte d'énergie : il a fait prie M. Erzberger, le fameux député du Ccnt-r allemand, qui est venu- à Rome, pour 1 vingtième fois, travailler les milieux catiu ïiques, de partir au plus tôt. » M. Erzberger quittera Rome demai matia.» puelle joie le jour où nous pourrons aini prier lie fameux député catholique allemati die déguerpir de chez nous ! Londires, 10 mai. — Les elégâts matérie causés par le raid des zeppelins, dans la mi tiné.e, sont évalués h G,000 livres sterilin (150,000 Crames). es Une Brochure qui Intéresse ar „ - 1; tous les oelges ne 7 ~ 1 ù" C'est celle nii nous venons de publier la première liste ojlicielle dès officiers, sous °,s officiers el soldais belges tombés aux mains de l'ennemi. * Bien peu de Belges parcourront ces pages sans y rencontrer le nom de quelqu n,s ami ou même de quelque parent dont ils n'ont plus eu de nouvelles depuis longtemps , On y trouvera en même temps toutes les indications nécessaires pour pouvoir corres pondre avec ces braves soldais el leur apporter dans leur captivité en terre étranger no le -('confort dlun souvenir. i? Aussi, tous nos lecteurs voudront-ils acheter, ilour eux-mêmes cl pour ceux qui le ,,ï entourent, celle liste de nos prisonniers. ur Coite liste publiés en 16 pages du format de la moitié de notre journal contient plu el de 9,GG0 noms de militaires, classés par grade et par ordre alphabétique et es mise en vente dans les bureaux du journal ainsi que chez tous nos vendeurs et déposi - taires au prix de 0 fr. 25 l'exemplaire (0 fr. 20 seulement pour nos soldats au front), j,. Moyennant l'envoi préalable d'une somme de 0 fr. 30 par exemplaire, l'Administre Us tion dû tournai se charge également de l'expédition de cette liste par la poste. Il LUTTE DANS LE NORD LA BATAILLE D'ARMENTIERES A ARRAS LA SITUATION .Mardi, midi. Dans le secteur de la ligne anglo-française de la Lys à Arras, une lutte ardente se poursuit depuis trois jours dont les communiqués nous ont apporté les brillants résultats. Tout ce secteur, d'une longueur totale de 40 à 50 kilomètres, est en feu; mais deux attaques s'y dessinent particulièrement.Au nord, entre Armenlières à l'ouest, et Lille à l'est, les troupes britanniques ont un front d'attaque qui s'étend du village de Bois-Grenier au nord au village de Festu-bert au sud et qui nrogresse vers le village de Fromelles, situé au nord-est de Neuve-Chapolle et à 12 kilomètres de Lille. C'est une région industrielle, dont la description a déjà été faite. Les chaussées et les chemins, fort nombreux, forment une vraie toile d'araignée et les habitations y sont si serrées qu'elles transforment en rues les voies de communication.Les combats y sont donc terribles, chaque habitation étant transformée en redoute par l'ennemi. Mais l'esprit d'erffensive des troupes du maréchal French est aussi opiniâtre qu'est acharnée l'obstination de l'ennemi à se cramponner à tous les obstacles. Fromelles atteint et tombé dans nos mains, nous posséderons toute la chaussée qui relie la roule de Lille h Ar-mentières et la route de Lille à La Bassée. Cette chaussée constitue,à l'ouest,la base du triangle dont Lille est, à l'est,le sommet.Les . •••■->• — 1 ; v i ' Dans la partie sua au secteur, entre le canal de La Bassée et Arras, les troupes françaises, partant de l'éperon de N.-D. c"e ' Lorette, ont exécuté une vive poussee vers la chaussée qui relie, du nord au sud, La ' Bassée à Lens et à Arras. Ces troupes se sont dirigées au nord de Lens vers le gros ; village de Loos et se sont emparées (au sud de Lens) du village de La Targette et de la ' moitié du village de Neuvillc-Sain^-VaP^ ! ,, J : Français "vers re"s" divers villages conqu't ■ ou à la veille de l'être, a été rapide et s esl exécutée sur plusieurs kilomètres en nro fondeur. Ce qui nous permet de l'affirmer c'est le fait que les alliés ont fait plus d( ' 3,000 prisonniers et caoturê dix canons e cinquante mitrailleuses. Or, l'on sait que 1 l'on ne fait guère de prisonniers qu'en dé ! bordant avec vivacité et promptitude cer >' taines sections de tranchées et que l'artu lerie n'est jamais postée nue dans des posi ï lions défilées loin en arrière des premiôrej f lignes. , , k Cette double offensive, tendant h la rup ' t-ure et à l'enveloppement du secteur enne i mi de Lille-Douai, doit donc retenir juste ment toute l'attention, soit epi'elle aboutissi , immédiatement à des résultats décisifs,soi l qu'elle constitue lo prologue d'un mouve - ment ultérieur à aire plus vaste encore. Paul Crokaert. I A propos h la lutte autour à'Yps HOMMAGE AUX BELGES s Le il témoin oculaire » anglais rend té c moignage aux troupes belges, qui ont s s vaillamment combattu, sur l'Yperlée au: - alentours de Lizerne, au cours des violent ■- combats des derniers jours. j Voici ce qu'il dit : s (i Les Allemands attaquaient en mêm c temps les Belges avee des bombes asjphy ® xiantes et avançaient à l'assaut. Les Bel ges, niullemient intimidés, attendaient, cou chés, et ouvrirent le feu de leurs mitraille!! ses à bout portant, tuant et blessant des cet] taines d'ennemis. » î: , —o— LA SAUVAGERIE ALLEMANDE r Le « témoin oculaire » dit encore : e « Il n'est pas inutile que nos compatriote a essayent de saisir l'esprit de sauvage-ri presque incroyable qui anime les AUemandt Durant la lutte au nord d'Ypres, un officie n allemand, dont nos hommes, avaient épai . gné la vie au plus fort du Combat, et e » dépit de l'exaspération causée par l'ompk d des gaz asphyxiants, fut fait prisonniei Tandis qu'il était escorté à l'arrière, il pass devant nos soldats agonisant sur le sol ( s luttant contre l'asphyxie, les poumons ren l- plis de l'horrible fumée. L'officier s'arrêti S les regarda, et les montrant du doigt en éck tant de rire, dit : « Que pensez-vous d cela ?... » Les scènes qui viennent de s P passer eSurant ces quelques jours et la vu de leurs camarades se traînant à terre, n clamant de l'eau et agités par les spasme d'une agonie épouvantable, ont éveillé pai mi nos'troupes une colère sourde, mais pr< fonde, et elles espèrent que quelque terribl quo soit la lutte devant nous, l'empire br tannique ne nous permettra pas de nou reposer avant que nous ayons châtié ceu qui sont responsables de telles horreurs. —a— LES GAZ ASPHYXIANTS Le « Daily Chronàcle » fait remarquer, a ' sujet de remploi par l'ennemi de gaz asph; xianls, que, comme généralement les ven s soufflent du sud-ouest, les Allemands pou, raient bien avoir h regretter leur innovatic , barbare et leur violation flagrante des oo: . ventions internationales. « Mais, ajoute le journal anglais, le fa quo les alliés seront forcés de copier l't novation allemande, ne peut en aucune f çon excuser l'Allemagne de l'avoir intr duite, ni rayer co crime de la liste de cei v dont l'Allemagne aura à répondre à la f. S die la guerre. )> DERNIÈRE HEURE Communiqué offieisl français Paris, 11 mai, li h. 46. EN BELGIQUE, près de St-Georges, l'ennemi a tenté, par une attaque de nuit, de reprendre les ouvrages conquis par rwus ' avant-hier. Il a été repoussé. Au NORD D'ARRAS, nos progrès ont continué. A la fin de la fournée de lundi, nous nous sommes emparés d'abord du cimetière, puis de la partie Est du village de Carancy et de la route de Carancy à Solicitez. Carencij, où nous avons fait 230 nouveaux prisonniers dont trois officiers et pris plusieurs mitrailleuses, est investi par nos troupes sur trois de ses faces et n'a plus auc des communie allions précaires avec les lignes allemandes. Les forces amenées par l'ennemi, de Lens et de Douai, en automobile, n'ont réussi nulle part à reprendre l'avantage. Quatre fortes contre-attaques se sont brisées sous notre feu. au cours de l'après-midi de lundi, en subissant des pertes très élevées devant Loos, de Notre-Dame-de-Lorelte à Souciiez et à Neu-ville-Saint-Vaast. Sur ce dernier point, nous avons gagné du terrain en faisant une centaine de prisonniers. Le nombre des officiers pris dépassait hier soir la cinquantaine. Dans la nuit de lundi à mardi, l'ennemi a subi un nouvel échec. Les contre-attaques dm nord de Neuville,précédées d'un violent bombardement, ont été reiloussées complètement cl nous avons conservé la totalité du terrain gagné, en infligeant de très fortes perles aum assaillants. Sur le reste du front Loos-Arras. aucune contre-attaque. Après le bombardemnt de Dunlcerque signalé hier matin (trois obus, ni victimes, ni dégâts), les Allemands ont lancé onze obut sut Bergues; il t/ a eu douze tués el onze blessés. Nos baiteries ont aussitôt ouvert le feu et arrêté le tir ennemi qui n'a lias re-commencé dans la journée. Sur le reste du front, rien à signaler. Un de nos avions a bombardé un hangar à dirigeables à Maubeuge cl y a allumé un incendie; un avion ennemi a lancé sans résultat des bombes sur la gare de Doullens. Un autre, poursuivi entre l'Argonne et la Meuse par un appareil français a dtl atterrir dans les lignes allemandes où il a pris feu. D'autre part, les Allemands ont abattu un avion anglais el les troupes britanniques deux avions allemands. »Otc DANS LES DARDANELLES ' Athènes, 11 mai. — On mande des Dardanelles de source autorisée, quo les Alliés [ ont continué à progresser avec l'appui dq ' la flotte le 7 et le 8, malgré une vive résis-. tance de la piart des Turcs. • Les pertes ottomanes sont énormes. Le moral des Alliés est excellent. c MMf — LES TURCS IÏEPOUSSES AU CAUCASE i Petrograd, 10 mai. — Au Caucase, dans la région de Transcliorokh et dans la direo-■ tion du littoral, on ne signale que des enga-- gements de mousqmelerie sans importance. Dans la direction ci'Olty, nos troupes ont ; diéloigtô les Turcs de la position qu'ils occu-t paient et les ont rejetés au sud-ouest. Dans leur retraite précipitée, les Turcs ont abandonné die nombreuses tenles et des munitions de guerre. Dans la direction de T-apariz, les Turcs ont 515 rejetés et nt>s troupes ont occupé les villages au sud du col Tapariz. UN TAUBE SUR SAINT-OENIS : Paris, 11 mai. — Un lauibe a survolé Saint-l Denis dans la matinée. Il a jeté deux bombes : dont l'une a blessé cinq personnes. 3 L'autre, tombée sur un immeuble,n'a causé aucun dégât. a LE « LUSITANIA » • New-York, 11 mai. — M. DernbuQî, ou . cours d'une interview, a déïlaré.que les Allemands couleraient de nouveaux naviras s'ils transportaient des muniliûns, eus-sent-ils même arboré le pavillon américain. Londres, 11 mai. — La foule a pillé dans la soirée, à Birken-Head lia boutique d'un charcutier allemand et a incendié les nij-i-s bles d'un autre allemand. e La police a été impuissante à ramener l'ordre. r On signale d'autres pillages à LiverpooL J Washington, 10 mai. — Durant toute la ! journée de dimanche, un flot incessant die té-' légrammes ne cessa eïe s'accumuler sur le [ bureau du président Wiilson, provenant de j_ toutes les parties du pays. Nombreux sont ceux qui recommandent £ des mesures rigoureuses. Plusieurs, dont e queîqiuies-uins émanent de syndicats ouvriers, e insistent sur la déclaration ele guerre comme e seul moyen d'empêcher un nouvel affront i la dîlgnité américaine. D'autres suggèrent la s rupture diplomatique jusqu'à ce que d'am-•- pies réparations aient été accordées, i- Le problème soumis à M. Wilson com-e prend non seulement la perte du Lusitania, i- mais une série d'incidents relatifs à la pé-s riode de relations tendues entre les Etats-x Unis et l'Allemagne, qui débuta par la pré-» sentation de la note Bernsdorff, et con."ornant le torpillage du Falabas, du Gtii-llight, etc. M. Wilson tient h s'assurer si tous ces attentats sont le résultat d'un plan soigneu-u sement établi et d'une politique hostile à l'égiard des Etats-Unis, ou de simiples acoi-3 dents. Les gouvernements des pays neutres r- sont anxieux de savoir quelle marche les n Etats-Unis vont suivre, car fréquemment ils i- ont donné leur adhésion à toute démarche conjointe ayant pour but 1-a protection, des ■it droits dies neutres. i- i- d- Une dépêche de New-York annonce quo IX la famille Vanderbilt offre une prime de n 125,000 francs à qui retrouvera lo corps de l'infortuné milliardaire américain.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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