Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 23 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/ns0ks6kd62/
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ÔS' ANNEE.— Série nouvelle.—s N° 1003 U© Numéro ^ lO centimes (S centimes au PronQ" LUNDI S3 JUILLET 1917.'. - PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone i Central 33-Q<ï PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, gui en a le monopole pour Paris. LE XXE SIÈCLE QUOTIDIEN BELGE \ Directeur : Fernand NEURAY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28® Téléphone i 64i Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois — 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trinu Autres pays. 3 fr. par mois — » 9 fr. par trimestre Paut-il se prêter' â âesjéMiscites ' NON! répond M. Destréo à propos de l'Alsace-Lorraine et des terres irrédente iCtrrcspondtnce particulière du XX' Sieclï Rome, 15 • Juillet. 'j A l'occasion de la fête nationale frai çaise, une manifestation enthousiaste, a e keu à Milan. Parmi les orateurs de mai çpi« qui prirent la parole, le député' beilç J&esirée « est eignalé par un discours pdei <i'à-propas et de bon sens qui souleva toi r«i>drt#ire. Prenant texte du fameux > ecanjdtsJenx ordre du jour du congrès m« joisniique de Paris, M. Destrôe s'est pr< ftoneé énergiquement contre l'attitude d cette aseecnblèo et spécialement contre 1 formule des plébiscites. Pour lui, il n'y yas à discuter le retour à leur nationalil de _iroit de toutes les terres irrédente d'Europe, qu'il s'agissede l'Alsace-Lorrain fmr la France, de Trieste, Trente, l'Istri et la Dalmatie pour l'Italie, ou de ton autre territoire que le germanisme envahi ôeur détacha jadis de la patrie commun Ob droit» sont imprescriptibles. Un plébiscite est une absurdité, un ttiose irréalisable, une dérision et une il suite à nos morts. Que pourrait valoir u Slébiscite contre la protestation solennell e Bordeaux en 1871. contre l'œuvre d« ©attisti des Sauro et des milliers de jps triotes Istriens et Dalmates qui payèner 4* leur vie leur fidélité1 à la causa ite lionne? En c»t anniversaire de la grand révolution, il faut réaffirmer ce que cett terrible guerre devra établir définitive ttent, la liberté et l'égalité de tous les pe* pies, grands ti petit?, à l'égard du droi et la fraternité humaine. Mais il n'est pa possible de faire appel à l'Allemagne e: , laveur de ces grands principes. Le milita risme prussien obnubile la mentalité gei maniique. Pour elle les mots honnem loyauté, respect des traités, n'ont pin? d fcens, II.n'y a plus qu'à vaincre ce ■milita risme, à le détruire à jamais" et à apporte ainsi au peuple allemand que personne n veut détruire, la rénovation ihtellectuell fui lui est indispensable. Personne poui ant ne songe à demander à l'Alleraagn far un plébiscite son assentiment à cett mancipation nécessaire. Il faudra la lu Imposer par la victoire Le martyre de li Belgique à lui seul justifie toutes les me Sures et les rend indispensables si on veu éviter à l'humanité le renouvellement d ces félonies. Autrefois les guerre» s» terminaient pa 'des traités. Et un traité r>our les nation latines est chose sacrée. L'Allemagne qu ji'a plus d'honneur' et n'a jamais eu d' loyauté considère les traités comme de chiffons de papier. Seule une victoire eorr plète, une paiîx imposée et garantie pa de solides gages aux mains des vainqueur peuvent désormais mettre l'Europe à l'abr d'une guerre dé revanche. U faut frappe tort et dur, pour enlever aux bandits di ■Mittel Europa toute velléité de retour oi ferssif. La Belgique, malgré les. torture de trois ans d'esclavage, résiste touijomet se déclare prête à résister jusqu'au bout > M. Destrée a été acclamé par la foule ■Une manifestation délirante souleva l'irn piense salle du théâtre Cuncano; la « Bra bançonne », succédant à la « Marseillaise» fut accueillie par un débordant enthou eiasme, affirmant une fois de plus la sjm pathie et la solidarité italienne avee 1; Belgique martyre. Bruzio Romano. t I I WWW ■■ ■' ECHOS Tour les officiers mariés Nous avons, à maintes reprises, demand le relèvement des appointements des offi tiers mariés. Plusieurs correspondant nous fent remarquer que les officiers d l'armée de campagne se trouvent dans un situation particulièrement difficile. U leu faut en effet subvenir aux frais de deu: ménagea : le leur, au front; celui de leu -famille, à l'arrière. Une lettre nous soumet cette idéi judicieuse : à défaut d'une augmentatioi de traitement, ne pourrait-on accorder i l'officier marié et père de famille, une in demnité par enfant ? Quoiqu'il en soif nous croyons qu'il y à quelque chose i faire ; et qu'il faut le faire, pour que no; officiers, libérés de soucis matériels, puis sent se consacrer entièrement à leurs de voirs militaires. iuwi Les militaires du front ou des dépôts et tous les ama teurs de photo qui n'ont pas encore fat l'acquisition d'un appareil, ont intérêt à demander au Photo-Plait, 37, rue La fayette, Paris-Opéra, son Catalogue d'été 1017 qui vient do paraître, véritable album des modèles de toutes marque; (Vcst-Pocket Kodak, Bnsignette de luxe, Foldings S 1/2 + 9, Platoscope 45 + 107, Glyphos Richard, etc...), qui sont vendus garantis avec faculté d'échange. Le Photo-?la.it expédie partout. „ nvnii ■ } tes Communiqués des Alliés MACEDOINE. — Nouvelle attaque stérile de l'ennemi à Staravina (secteur serbe) Canon-saide réciproque sur tout le front. ttat.tr -- Attaque autrichienne renoussép au Torrent Maso. Tirs d'artillerie. V KÈRENSKY AU POUVOIR > — ' L'autorité nécessaire * Vers i; prsclamation de la République. * Les arrestations rte maximalistes Le grand mérite de Kerensky en pr« nant, selon l'expression consacrée, le S rênes du pouvoir, est de comprendre qu : faut à la Russie une discipline et un cnel .) Que de chemin parcouru depuis le jou pas si lointain où, seul d'entre les élus d' Soviet, il prenait place au cabinet d i„ prinee Lvof à côté des ministres boui u geois ! En quatre mois l'on a vu, au fu et à mesure que le gouvernement se « se e <riftlise.it », les idées d'ordre et d'autorit n prendre de plus en plus d'empire. Ce n'e; it pas que les éléments nouveaux les aieri it, apportées avec eux : ils les ont cueillies t i.- e ont eue t des responsabilité». Par la "vert y- mémo des fonctions dont il sg trouvait ir e vesti, chaque échappé du palais de Taurid a secouait un peu chaque jour la poussièr s. de ce libéralisme obstiné dont cet éaific é était le temple ; il es faisait, à l'image 6 s Kerensky lui-même, homme d'Etat, c'est e à-dire homme d'ordre, d'autorité, d e poigne. t La même évolution s'observe chez le s- membres du Conseil des délégués. Qu'oi î- parcoure, par ex/mple, .toute la collectici des décisions qu'ils ont prises relative e ment à l'armée, depuis ce" fameux ordr i- n" 1 qui disait en substance aux soldats n « N'obéissez plus à vos officiers!». Ce 8 ordre date de l'époque où le gonvern^men B provisoire, ignorant délibérément le Se viet, lui refusait la moindre parcelle d'au t torité. Depuis, il s'est vu forcé de l'associe ■" au pouvoir, et par un phénomène anale B gue, le comité exécutif de cet organisni 8 redoutable a pris contact avec les réalité " et s'est montré, dans la mesure où en peu ■' l'exiger, digne de la participation qu'i ■* réclamait. N'a-t-il pas, dans l'affaire d s l'ofTensive, soutenu jusqu'au bout Ke a rensky ? Pour en revenir à ce dernier, on a pre noncé à son sujet le mot de dictature. Ces un reproche que ne manqueront pas d 9 brandir, les inaximalistes à la solde d i 1"Allemagne, avec le» niais ju'ilç /-vloo: ^ ront encore. Fût-il rrt>!rité, nu'im'pôrte, «. ® Kerensky sauve la Russie ? Dans un ordr du jour à l'armée et à la marine — il son j serve ces deux portefeuilles-là — le « die e tateur » vient de dénoncer le péril qui me ; naee sa patrie : v « Camarades, la patrie se trouve pris d'w précipice, par suite de la trahison. Un dan Qer moral menace la liberté et tes conquête 1 Xe la Révolution, les armées allemandes on 8 pris déjà l'offensive sur notre front. À cha que moment, on peut attendre des action r aèeitives des flottes adverses désirant prof, g ter d'un désarroi momentané. j « Des mesures radicales et rigoureuses son nécessaires pour arrêter définitivement e désarroi. L'armée a pris déjà de semblable 8 mesures ; la flotte doit aller au pas ave elle. t Au nom de la patrie, de la Révolution de la liberté, ainsi nue des intérêts sacré des masses des travailleurs, je vous appell à vous serrer autour du gouvernement pro visoire et des organisations démocratique de toute la Russie et à parer aux coups ter ribles de l'ennemi extérieur, en protéc&an l'arriére contre les coups perfides des trai très. » Et Kerensky prescrit <îes mes/ires immé dictes : dissolution du Comité central d la flotte de la Baltique, dont l'esprit es entamé par la propagande ennemie ; arres tation des pecinbeeb£s à bord de pluaieur: vaisseaux, etc. Pour régler définitivement la situation e eksseoir solidement le pouvoir, il est pos sible que la République aoit proclamée i bref délai. L'Isvesiia, organe officiel di Soviet, le fait prévoir. Les arrestations de maximalistes conti nuent, surtout dans les milieux maritimes Le fameux Zinovief est sous les verroux Un mandat d'arrêt a été lancé ccntre Le nine et l'on a perquisitionné à son domi cile. i a ' gouvernement a décidé de ne plu: laisser paraître la Pravda, orgine de'Lé 3 ninii et des maximalistes. Ce journal a en - veyé à certains moments jusqu'à un mi! 3 lion d'exemplaires de propagande au fror:t » Qui payait ? Puis, ces actes d'autorité accomplis, soi cabinet à demi constitué (on assure qu'i veut y ga.rder des représentants de tou: les partis), Kerensky "s'en est retourné ai front, où l'on réclamait ea présence : n'a,n nonce-t-on pas que Guillaume II va, d< F Mitre côté, haranguer ses esclaves ? — Intérim, 1 " 1 V.UVV . .1 ■ « LE VOIE DD REICHSTAG sur la /notion de Sa paix Berne, 22 juillet. D'après la Gazette de Francfort, le poin-, tage auquel a donné lieu le vote de la motion sur la paix permet de rectifie! ainsi les chiffres publiés : 212 députés onf voté pour la motion ; 126 ont voté contre et il y a eu 17 abstentions. Les députés qui ont voté contre se répartissent ainsi : 46 conservateurs. 15 membres de la fraction allemande, 42 nationaux-libéraux, 22 socialistes minoritaires, 5 membres du Centre, 1 sauvage. Parmi les abstentionnistes, figurent l'i Polonais et le député progressiste nrmu-laire Hescher. Ont voté pour, outre le Centre, les pro gressisteso populaires, les socialistes majoritaires. 6 Alsaciens, 5 Guelfes et 11 membres de la fraction allemande. (Radio.) — On annonce que Zimmerniann n'accepterait pas de rester au gouvernement. — Au début du mois d'août, M. Michac-lis fera ses visites de présentation dans ,.les capitales des Etats confé4érés. [ A PROPOS f d'une rameur stupide Les gouvernements français et b«lge, on le sait, ont décidé de sévir avec rigueur contre ceux qui se font les propagateurs de la rumeur boche selon laquelle eos alliés britanniques auraient tout simplement arrêté S. M. la Reine. g Dans la Libre Parole d> dimanche, no-\ tre excellent confrère A. Jaune s'étonne qu'une ineptie si grossière puisse trouver r des oreilles crédules. Il conte l'anecdote, x suivante : i II v a quédepes Jours, un député du Midi ■_ m'enlralnait dans un coin et, d'une vôlx _ pleime de mystère, murmurait : — Vous savez la nouvelle ? [T — Laquelle T é — Pourriez-vous me d'ire où &ei trouve la t reine ries Belges ? t — Certainement. Elle est à la Panne, où j elle soigne les blessés. . — Vous en êtes sûr ? Cette question m'était posée d'un ton 91 sarcastique qu® j'éclatai de rire : e — Mais oui, mon cher député, j'en suis e très sûr. e — Ah ! Bi piOTirriez-vou» nue dire d'où vient « cette certitude T — C'est bien simple. J'ai des nouvelles die la reine, mbins une fois par semaine. e — \cnis "etes sans doute en correspondance avec elle î s Et la voix dteivenaiit de plus en plus rail--i leuae. Je ripostai : -, — Non, oîïot monsieur, je n'as pas l'ion-! neur db pos'jéder le moindre autographe de Sa Majesté. Mais je lis, chaque matin ls e XX" Siecle, et il est bien rteure quia cinq ou, : six joors passent sans qu« j'y trouve quel/ t que nouvelle de la reine-t C'est a;.nsi, mon cher disputé, que j'ai aiç» . pris que, le 11 juillet, elle avait visité note bïessés, que, trois jours plus tftt, elle avait aGcompa.gTié à la pare d'Adinkerquo une oe^s. p taine de petits Belles que l'en évacuait sœ- - la France. ; Frémissez, monsieur ! J'ai su. par la mértfe s voie, que la» priswimèie entretenait, les m'eil-t; leures relations avec ses geôliers.1 En effet, , au cours de leur visite cur le front, le roi ,et la reme d'Angleterre ont rendu visite aiix 8 sourverairis belges. Je puis même préciser- : - ils ont passé avec eux la soirée du 7 juillet. Mon député s'en alla convaincu. Cinq mi-. nutes plus tard, je devais répéter à un con-t frère les mêmes explications. 8 M. Janne termine son article par le rap-s pel suivant : ; La reine des Belges passe sa vie au mili/.u i des blesses. Elle ne quitte gtïëïe"- leur' cn«-5 vet que pour visiter les soldats dans les tran-. ehées. Que panse-t-elle des bourreaux de la . Belgique ? Elle l'a dit à Pierre Loti : — C'est fini... entre eux et moi, il y a un rideau de fer qui est descendu peur jamais. ^ — vwwt — — Des milliers de Grecs d'Asie-Mineure ont s été astreints aux travaux de la moisson pour t les Tures sour le contrôle des Allemands. «IttEEfflSiiE Un télégramme du Roi Alexandre au Roi Aiiiert A l'occasion de la fête de l'Indépendance belge, le roi Alexandre de Grèoo a adressé le télégramme suivant au xoi Albert Ier : Je prie Votre Majesté d'agréer les souhaits sincères que je forme avec mon peu-pli pour le tromphe de la cause de la justice et du droit. La Grèce est heureuse de Lutter aux côtés de ses alliés pour assurer à votre noble et héroïque nation les plus éclatantes réparations des injustes souffrances qu'elle continue à endurer avec un courage et une patience qui lui valent la sympathie et l'admiration de tout le monde civilisé. D'autre part, M. Politis, ministre des affaires étrangères de Grèce, a envoyé à M. de Broqrueville, ministre des affaires étrangères et chef du cabinet de Belgique, le télégramme suivant : Le gouvernement hellénique attend avec .confiance, de la prochaine victoire triomphale, la restauration de la Belgique héroï-ique et martyre dans tous ses droits et toutes ses libertés pour le plus grand bien du 'monde civilisé. Il est heureux d'en former le vœu sincère en ce jour anniversaire de l'Indépendance de la Belgique et prie Votre Excellence d'en agréer l'expression avec l'assurance de la vive admiration de la Grèce pour la Belgique amie et alliée. La réponse du Roi au télégramme du Gouvernsment Le roi Albert a répondu par la dépêche suivante au télégramme que lui avaient envoyé hier les membres du gouvernement belge : « Je remercie sincèrement les membres du gouvernement belge des vœux chaleureux qu'ils m'ont adressé à l'occasion de la fête nationale. Nou,s ne pouvons pas assez admirer le patriotisme des vaillantes populations qui sont restées sous le joug de l'ennemi et qui supportent sans défaillance la dure domination, <i Nos efforts doivent être unis pour leur venir en aide et les préserver de la famine menaçante. J'ai la conviction profonde que la ténacité et le courage du peuple belçfe lui feront recouvrer son indépendance et ses précieuses libertés. « En plein accord avec le pays et le gouvernement, l'armée est fermement résolue à mener la lutte jusqu'à l'entière libération du territoire, » : les ilkanfe attip* taUturs sur l'Aisne j AVEC LE MÊME INSUCCÈS s j Les succès de l'aviation belge et britannique i/W i COMMUNIQUÉS FRANÇAIS [ 13 heures. i Au sud de l'Oise, assez grande activité d'artillerie. t Un coup de main sur un de nos petits - possts du cimetière de Saint-F'irmin (fau-t bourg ouest do La Fère) a échoué. i Sur le front do l'Aisne, l'ennemi a yi». lemment canonné nos lignes depui3 l'Epine - de Chevrigny jusqu'au sud de Corbény. Le bombardement par obus de gro3 calibre a pris une particulière intensité à la - fin do la nuit, depuis Hurtobise jusqu'à . l'est do Oraonne. Au laver du jour, les Allemands ont lancé j sur ce front de fortes attaques avec des ! troupes fraîches amenées la veille. Entre Hurtebise et le plateau de3 Case-. mates, les vagues d'assaut ennemies, brisées par nos toux, orst été rejetées dans leurs tranchées de départ avant qu'elles , aient pu aborder nos lignes. Nos batteries lourdes, prenant sous leur ! tir des masses gnnemies signalées au sud L do l'Aliette, !es ont dispersées en leur infligeant de lourdes pertes. , Au même moment, nos troupes ont brillamment repoussé, plus à l'est, une violente attaque dirigée sur les plateaux des Casemates et de Californie. La lutte d'artillerie sie poursuit avec une intensité redoublée dans toute ia région. Sur les de»»,rives de la Meuse, l'ennemi s'est momrê très actif au cours de la nuit ; la lutte d'artillerie a été vive dans les régions d'Awscoutr, de Bezonvaux et dans tout le secteur de Sairat-Mïhiel. Au nord de Bezonvaux, les Allemands ont attaqué en deux points de notre front ; après un vif combat qui leur a coûté iîe3 pertes sérieuses, nous les avons rejetés complètement de quelques éléments où ils avaient pris pied- Sur les Hauts de Meuse, vers le bois Bouchot et le bois des Chevaliers, deux tentatives ennemies pour aborder nos tranchées sont restées vaines. Nous avons fait des prisonniers. En Haute-Alsace,un coup de main allemand à l'est de Seppois n'a eu d'autre résultat qui de laisser entre nos mains des blessés et des prisonniers. CSMMUNSQUES FRANÇAIS 23 heures. La bataille a continué toute la journée avec une extrême violence dans la région d'Hurtebise-Graonne sous un bombardement d'une intensité inouïe. De très nombreuses batteries allemandes en action wt été repérées par nos observateurs. Les ASIe- — mands ont porté Ieur3 efforts principale-ment sur les pîateaux des Casemattes et de Californie qu'ils ont attaqués sans relâche avec de puisants effectifs. Nos troupes ont résisté avec une bravoure admirable, luttant au corp3 à corp3 et contre-attaquant avec vigueur. L'ennemi, rejeté à plusieurs reprises du plateau des Casemates où ïi s'était accroché, a subi des pertes énormes. Sur le plateau de Californie, les AUemandsj après des échecs répétés, sont parvenus à prendre pied au cours de l'après-midi dans notro première ligne où I* combat continue avec acharnement. Rien à signaler sur le reste du front, sauf en Champagne et sur la rive gauche de la Meuse où l'activité de l'artillerie se main-tient très vive. COMMUNIQUE BELGE Au cours de la journée, l'enemi a bombardé divers points de notre secteur. Notre artillerie a été très active, principalement vers Steenstraete et Het Sas, où la réaction de l'ennemi a été plutôt faible. Hier, un de nos aviateurs a abattu un avion ennemi vers Boesinghe. COMMUNIQUES BRITANNIQUES 12 h. 30. La nuit dernière, nous avons eu l'avan-tage dans plusieurs rencontres de patrouil-les, au nord-ouest de Saint-Quentin et au sud de Lens. Nos troupes ont encore progressé au sud-est de Monchy-le-Preux. L'artillerie allemande a été active toute la nuit, dans la région de Lens, d'Armen-tiëres et La Côté. 20 heures 55. Nous avons repoussé, la nuit dernière, un coup de main â l'est de Le Vergitier. Hier, un épais brouillard a entravé l'acli-vité de l'aviation jusque dans la soirée, A oe moment, se sont engagés de nombreux combats aériens. Deux appareils ennemis ont été abattus et quatre autres contraints d'atterrir avec des avaries. En outre, nos aviateurs ont abattu un ballon d'observation allemand qui est tombé en fiammes. Un des nôtres n'est pas rentré. —.—VW-VW — — Le Sénat américain a enfin voté la. loi sur le contrôle dos vivres, qui dorme au pré- ! swient Wilson les pouvoirs les plus étendus! en lespece. La Fête Nationale A PARIS 3LilE! « XE DDEUM * C'est hier dimanche que nos compatriotes résidant à Paris ont fêté l'anniversaire de la proclamation de notre indépendance. La journée a commencé par le le Deum traditionnel chanté en l'église de l'œuvre des Flamands, rue de Charonne, et auquel assistaient de nombreux Belges. L'église était décorée aux couleurs^ des pays alliés. Près de l'autel, se déployaient deux grands drapeaux de soie, l'un aux couleurs beiges, l'autre aux couleurs françaises.M. l'a.bfbé Moyersoen, directeur de l'œuvre, officiait assisté de ses collaborateurs. Dans le chœur avaient pris place, outre M. le baron de Gaiffier d'Hestroy. ministre de Belgique et le personnel de Sa légation, des représentants de Madame ia duchesse de Vendôme, du président de la République et du eardinal-archevêque de Paris. Aux premiers range de l'assistance on remarquait Madame'la baronne de Gaif-fier d'Hestroy et les principales autorités militaires et civiles que la guerre a réunies dans lia capitale française. Le Te Deum chanté par la. maîtrise sous la direction de M. Meunier, maître de chapelle de Sainte-Qotilde, a été suivi d'une messe pendant laquelle un prregramme musical composé d'œuvres de Palestrina, Ge-vaert et Saint-Saëns a été exécuté par MM. Delpouget et Torelli, do l'Opéra, accompagnés à l'orgue par M. Delafosse. Puis on a entendu le chant de la Brabançonne aux strophes si empoignantes, et la cérémonie qui s'était ouverte par les premières mesures du Vlaamse.he Leeuiv s'est close sur les aecents du Valeureux Liégeois. La Fêts tîe Versailles La fête patriotique organisée au pto-fit des œuvres militaires belges, a eu lieu dans le décor incomparable de Versailles, sous un ciel radieux. La foule était nombreuse dès onze heures du matin, quand les Scouts français et belge»'! les « Enfants de l'Yser », les societtw de gymnastique se groupèrent dans l'allée centrale. Un drapeau, fut remis aux Sïouts beiges ; des exercices gymnastique» et mouvements d'ensemble furent ensuite exécutés. A midik un pique-nique dans l'allée d'Apollon était égayé par l'excellente fanfare des Invalides "de Sainte-Adresse. Cel-le-ei se fit entendre de nouveau, au concert militaire de l'après-midi, avec les musiques de la Garde républicaine et du lw ■Grenadiers belges-, très applaudies toutes deux dans u» programma copieux et ar-tistement eomp«sé. En même temps, un championnat militaire belge de jeu de balle se disputait sur la terrasse du château ; un « er«ss--coun-try » sillonnait les allées ; des jeux populaires. mit de cocagne, courses burlesques, course aux drapeaux, mettaient en joie la foule massée auprès dm bassin d'Apollon. Dans le bosquet des Colonnades, un gala artistique répétait, pour une assistance choisie, les splendeurs du Versailles de Louis XIV- L'immense pare était plein de jeux, de soleil, de musiques ; de êiaires voix d'enfants chantaient partout nos airs nationaux. A 5 heures, les « .grandes eaux n s'élevèrent en bouquets, tombèrent en nappes, se déployèrent en rideaux. Ce fut une vraie féerie où le soleil allumait toutes les teintes de l'arc-enciel. Et la foule innombrable qui s'entassait dans la grande allée, couvrait les escaliers, débordait dans le3 allées latérales et jusque dans les bosquets, acclama ce spectacle, comme elle avait, peu d'instants auparavant, applaudi d'enthousiasme la « Marseillaise » et notre « Brabançonne ». A CALAIS Celais, 21 juillet. A l'occasion de la Fête nationale belge, les autorités civiles et militaires ont organisé diverses manifestations. Toute la ville était pavoisée aux couleurs alliées. A lia cathédrale a eu lieu un Te Deum solennel auquel assistaient le lieutenant-général Clooten, commandant la base belge ; le général gouverneur de Calais et le général anglais Tavlor, ainsi que de nombreux offiieiers allié». Deux grands concerts ont été donnés dans la soirée au Cercle du Soldat et à la salle Omer. Un grand tournoi international hippique et athlétique aura lieu demain au champ de l'Aima, sous la présidence des généraux précités. • La Fête nationale a été célébrée également dimanche : — A Bordeaux, où le Te Deum chanté à la cathédrale a été suivi, d'une réunion <Je nos compatriotes à l'Athénée munici- |pal. Le R. P. Hoypis, MM. Allen et René Lyr ont prononcé des allocutions très applaudies.— A Lyon, où le dévoué consul de Bel<ri-que, M. Mulatiar, a présidé l'assemblée de nos compatriotes. M. Henriot, qui y-assis-te.it, a prononcé, des paroles enthousiastes pour notre pays. — A Toulon, où une grande cérémonie religieuse a eu lieu à l'église Saint-Louis, suivie de plusieurs réunions. Des télégrammes de respectueuses svm-pathies »nt été envoyés de partout au Roi et à la Reine. «■ 1 — La chasse sera autorisée cette année en France, exceptée pour la chasse à courre. L'ouverture sera un peu retardée. — M. SonnirtO', ministre des affaires étrangères d'Italie, va venià Paris en compagnie du secrétaire-général de son département et de son chef de cabinet. LE ROLE de l'aimée belge Un bel hommage de Gustave Hervé Remercions M. Gustave Hervé du bel hora1-mage qu'il a rendu â la Belgique en tête de la i Victoire » du. 22 juillet à, l'occasion im notre Fête jiationale. Veici la partie principale de son article u Le peuple belge a le même besoin ds réconfort que notre peuple. Il a le mêm« besoin de se sentir soutenu, encouragé, etn-touré d'une chaude atmosphère de sympathie.Les soldats et les réfugiés belges qui son# nos hôtes sont comme les soldats et les réfugiés de nos propres départements envahis, séparés des leurs depuis trois longues années, qui doivent leur paraître trois siècles. Avec nos originaires des départements envahis, ce sont les plus grandes victimes de cette horrible guerre. Nos soldats du Midi", de l'Ouest et du Centre, au moins, tous les quatre mois, revoient leurs familles ; ils viennent se retremper au milieu de leurs proches ; ils en reçoivent des lettres régulièrement et ils savent que ceu* qu'ils aiment ne sont pas malheureux. Pour eux, les Belges, aucun» "nouvellK des leurs, ou si peu ! Que deviennent les enfants, les femmeév les sœurs laissés au foyer ? Sont-ils parmi cfcux qu'on a déportés en Allemagne î Mangent-ils â leur faim ? Comment sont-ils trai» tés par les envahisseurs ? Vivent-ils Seulement encore ? Dans quel état vont-ils retrouver leur intérieur, leurs villes, si les Allemands, en s'en allant, dévastent tout comme ils l'ont fait en France ? Ces souffrances morales, plus terribles que n'importe quelle privation matérielle-, les poilus belges les supportent depuis trois ans sans une plainte, sans un mot de re.» proche à notre égard. Là-bas, dans le coin du front qu'ils tieif-nenî solidement, cramponnés au demies lambeau d-e territoire belge qu'ils ont pa sauver de la botte de l'envahisseur, ils na peuvent jouer le grand rôle militaires qua seules peuvent tenir les grandes nations qui disposent de plusieurs millions de combattants ; mais ils ont inscrit sur leurs drapeaux deux noms nui suffisent à le*iT gloire : Liège et l'Yser. _ . Où en serions-nous si, au mois d-aoûts 1914, prise de peur devant la formidable poussée allemande, la garnison de^ Liégsi avait laissé le flot de l'invasion s écoule» par la vallée de la Meuse ? Les Belges poti-vaient faire le geste ^îe Ponce-Pilate, eus et leur gouvernement. U? pouvaient sa croiser les .bras, après avoir pris le ciel et la terre à témoin de la violence qu us allaient subir. Le flot allemand, traversait leur territoire et la ruée se produisait sur nous dès le 8 ou le 9 août. _ Liège aurait été respectée et Louvaiijv Bruxelles n'aurait pas eu à payer oOO millions de contributions de guerre pour commencer. Et ils auraient trouve de fort bonnes raisons, plus tard, quel qu.®Iût le ■vain* queur, pour expliquer et justifier leur at< Allemands s-ra7ent tombes de «mîtes leurs forces intactes, irrésistibles sut* notre armée, avec leur artillerie lourde mobile si impressionnante au dé^ut . nous aurions eu Charleroi lo jours plus tôt, vm Charleroi autrement terrible. Mais eux, les Belsres, n'avaient pas calculé ni le nombre ni la force de leurs en-nemis ; et Liège, plusieurs jours, arrêta et brisa le flot de l'invasion qui n arrivé sur nous qu'après avoir perdu 'ine partie de sa puissance et. de son impétuosité. Par sa résistance, Liège avait sauvé PtLris. Goïïirn® p€Lï* leur r-êsi6t9.ncG sublitno dsn^j les boues de l'Yser, à côté de nos territoriaux et de nos fusiliers-marins, les débris de l'armée belge qui arrivait d'Anvers san«. vèrent Dunkerque, Calais et Boulogne-- fl Et le directeur de la « Victoire » exprimé la confiance que l'an prochain cest en Belgv que que nous célébrerons, victotrieipc, notre Fête nationale. « En attendant, écrit-il, haut les ectur* et gloire à la Belgique ! » Tn*!** '■ " L'ETOE t'ffl HOKHï CDHPÉTENT Londres, 22 juillet. On sait que M. Kennedy Jones, chef dtt département de l'alimentation dans lo ministère britannique, vient de résigner ses fonctions. Il a agi ainsi", a-Wl déclaré, parce qùe sa tâche est remplie. Dans una intervïe accordée à I Observer, il sestt exprimé ainsi : > Ce n'est un secret pour personne qxré nous avions dans le pays h ce moment dea réserves de céréales pour neuJ semaines seulement. , ... , « Aujourd'hui, il est considéré comme certain qu'au moment des récoltes, i la mi-septembre nous commencerons l'annéo avee des gtoelis suffisants pour virro six ou sepî mois. * . . TVT1*lt' F LA HOLLANDE et L'attaque du convoi Amsterdam, 18 juillet. (retardée dans ia transmission^ Le ministère de la marine hollandaise publie, sur l'attaque du convoi de navires allemands par la flotte anglaise dans la mer du Nord, un communiqué officiel où il affirma que l'attaque a eu, lieu dans les eaux territoriales de la Hollande. D'autre part lo journal Het Vadcrland tend savoir dé source autorisée que le gou-vo m épiant anglais a accepté qu'une enquête soit' faite pour établir à qui incombe la res-Iionsabilité des bombes jetées sur Zieri&zfe dans la mut du 29 au 30 ami.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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