Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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04 november 1916
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s.n. 1916, 04 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9g5gb1zg7f/
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LE XX Siècle du 4 Novembre 1916 à profit par le commandement français ,'pour monter une puissante contre- offensive. C'est à celle-ci que l'on doit la reprisé de l'ouvrage de Thiaumont, du fort de Douaumont, du bois de la Caillette et, maintenant, du fort dé Vaux. La ceinture défensive de Verdun est de nouveau rétablie sur la rive droite de la 'Meuse dans son état primitif. Tout le réseau des routes et tout le jeu des positions de front et de flanquement est entre les înains des défenseurs de la citadelle. C'est icela surtout qui importé, beaucoup plus que les remparts des forts qui, ratissés par les obus, ne sont plus que des points dominants. Cétte nouvelle victoire française a une signification plus h\ute et plus encourageante encore que le succès tactique qu'elle comporte : elle marque 1a. suprématie de la troupe et du matériel français; elle marque aussi l'impossibilité pour l'ennemi de faire encore front partout, en montant eie nouvelles offensives. Les armées de Falkenhayn et de Mackensen peuvent bien remporter d'éphémères succès en Dobroudja et dans les Caxpathes irais elles manquent aux rendez-vous de Verdun, de Bapaume et du Carso. Paul CROKAERT. L'ENNEMI AVAIT MINE LE FORT Avant d'évacuer le fort, l'ennemi avait miné le terrain, espérant infliger des pertes aux troupes qui se précipiteraient pour i occuper. Cet espoir a été déçu, ce projet déjoué, et les Français sont entrés dans l'ouvrage sans subir de préjudice. APRES HUIT MOIS, L'ENNEMI EST REJETE DANS LES AVANT-LIGNES Dans le Journal des Débats, M. Henry Bidou commente ainsi l'opération exécutée : Les Français se trouvant dominer d'une part la tête du ravin de Vaux, d'autre part tenir la batterie de Damloup, prenaient sous des feux d'enfilade ou d'écharpe toutes les communications du fort de Vaux. Ils tenaient de plus les bois qui approchent directement ce fort, où la situation des Allemands était devenue très difficile. On se rappelle que, vu du côté français, Vaux forme une position avancée, une sentinelle qui regarde la Woe-vre, et qui est placée en contre-bas de la ligne principale des 'orts. ... C'est pourquoi de l'intérieur ds la ligne des forts Vaux est invisible II est toujours masqué par les crêtes boisée? de Tavannes et de Souville, plus hautes que lui, et qui font écran entre Verdun et lui Les Allemands, qui étaient là cramponnés à un angle de plateau, ayant à dos la Woevre et à droite le ravin de Vaux, étaient au contraire e ingle saillant, débordés des deux Lôté-, soumis à un bombardement intense. Ils ont tvu' ib le fort dans la journée <fu 2. Trois compagnies françaises y sont entrées à la Huit La position est importante. Les Allemands avaient mis trois mois d'efforts à s'em emparer On c mprend cet acharnement en se disant que cette sorte de bastion d'angle surveille très bien leurs mouvements dans la Woevre. Voilà donc la ceinture des forts reconstituée devant Verdun. Après huit mois, l'ennemi est rejeté dans les avant-lignes, et la position principale est intacte. LA VERSION OFFICIELLE ALLEMANDE Lne note, transmise par i agence Woill, le 2 novembre, \ise à présenter l'abandon du fort de Vaux comme une magnifique manœuvre stratégique, prévue depuis longtemps, comme un ie^li volontaire sur des positions préparées d'avance, pour un peu, ce serait un grand succès. De la note otiieieuse, rédigée prr le grand quartier général allemand, on retiendra surtout le double aveu que ''abàn don du fort de Vaux fut la conséquence ci e la victoire française de Douaumont et que « l'attaque de Verdun est interrompue » (pour ne pas dire abandonnée). Voici ce document : Le retrait projeté de la première ligne allemand dans le secteur de Douaumont-Vaux Bur des positions préparées d'avançe s'est terminé au cours de la nuit dernière. Alors que les Français, le 24 octobre, favorisés par un temps brumeux, avaient pu prendre 1-offensive au moment où le retrait de la ligne était en cours et avaient des succès locaux, lés troupes allemandes ont réussi à se dégager et à se retirer méthodiquement au fort de Vaux, au cours de la nuit du lor au Z novembre, sans que l'ennemi se soit aperçu du moindre mouvement. Bien plus, dès la pointe du jour, les Français ont dirigé sur le fort de Vaux un feu roulant d'une violence Inouïe qui s'est prolongé jusque vers le milieu du jour. Les colonnes d'assaut françaises ont fait une attaque dans le vide et ont trouvé le fort abandonné. Les forts de Pouaumont et de Vaux jouèrent, dans les combats autour de Verdun, un rôle considérable, tant qu'ils se trouvaient avec toute leur puissance défensive, en tant que forts français, en la possession des défenseurs. Pour affaiblir la position de Verdun, il était nécessaire de les rendre inoffensifs. Mais, privés de leurs moyens de combat, en grande partie détruits, ils ne possédaient tac-tiquement, pour l'assaillant, qu'une valeur très limitée, au moment où l'attaque de Verdun était interrompue. Bien mieux, ils constituaient d'excellentes cibles pour l'artillerie française. A la suite dix gain de terrain local réalisé par les Français autour de ce qui fut le fort de Douaumont, le fort de Vaux avait encore moins de valeur pour les troupes allemandes, et il n'y avait pas lieu de consentir des sacri-Boes ' considérables pour la conservation de cette pointe avancée. Comme ,en outre, le terrain autour de Vaux était extrêmement défavorable pour la défense vers l'ouest et le sud, le fort d'e Vaux a été abandonné et le front allemand a été ramené sur une ligne plus favorable, préparée déjà depuis longtemps, moins marquée et moins exposée au feu de l'artillerie ennemie. Il reste à ajouter qye l'abandon du fort de Vaux n'a pas le moindre effet sur la situation dans le secteur de Verdun. BERLIN RECONNAIT QUE LA PERTE DE DOUAUMONT A ENTRAINE LA PERTE DE VAUX Le correspondant à Berlin de l'Associa-tld Press télégraphie que « les généraux allemands ont jugé que les sacrifices qu'il .fallait faire pour ~arder ce fort étaient hors de proportion avec la valeur qu'ils lui attribuent dans l'ensemble de leurs plans stratégiques ». •- Ce correspondant ajoute : « Maintenant que Douaumont se trouve de nouveau entre les mains des Français, les généraux allemands sont d'avis que l'importance que possédait encore le fort de Vaux m'est pas suffisante pour justifier les lourds sacrifices qu'il fallait faire pour le garder, lin conséquence, le terrain qui se trouve aux ^environs de Vaux a été abandonné et les liféÊPS allemandes ont été reportées sur des positions moins exposées au feu de l'artillerie irançaise. » ! C'est l'aveu le plus net de l'importance du succès remporté par les Français lors tic la reprise du fort de Douaumont dont \$e~i Allemands avaient tenté de réduire la Ifci'.tn'ir, lion. Le correspondant des journaux américains de Hearst a, de son côté, télégraphié de Berlin que les forteresses de Douaumont et de Vaux « avant été dépouillées Me leurs armements ët pratiquement démolies » constituaient dans les positions allemandes « deux saillants inutilement exposés au feu de l'artillerie française >•. « Leur occupation, ajoute-t-il, n'avait été cciisifêréé que comme une des étapes de î offensive de Verdun. » Mais « cette offensive étant arrêtée par suite des opérations V^idérabjes effectuées sur le frpnt de la Somme, ces points ne représentent plus aucune importance stratégique et l'évacuation en a été dictée par des mesures le pridence militaire ». Le correspondant termine ainsi : « La région qui s'étend au sud et à l'ouest de Vaux est difficile à défendre et le front allemand de Verdun a été reformé sur une ligne plus conforme aux nécessités stratégiques. » » U (DUE DE l'Elan 1MEHIE Hughes contre Wilson. — Les chiffres de 1912. — Une situation nouvelle — L'importance de l'affaire mexicaine. — Question de sous. La campagne présidentielle bat son pleifi aux Etats-Unis. C'est le 7 novembre que les élus au Congrès auront à décider qui de Wilson ou de Hughes présidera la grand'e République dans la période quatemale qui commence avec l'année 1917. Rappelons les résultats des élections de 1912. Les voici : Votants : 15.036.5-12 Majorité absolue : 7.518.272 Wilson. démocr 6/292.019 Elu Roosevelt, ré. progrès 3.484.956 voix Taft, rép. conserv 3.484-9f>B — Debson, socialiste 901.873 — Divers 237.187 — Les deux ailes du parti républicain se sont réconciliées cette année-ci sur le nom de M. Hughes. Du fait de ce rapprochement, M. Wilson n'a pas la partie aussi belle qu'il y a quatre ans. Mais tant de choses ont changé depuis 1912, et pas seulement en Europe, qu'on ne peut plus tabler, pour pronostiquer sur l'élection a'u 7 courant, sur les chiffres de l'élection précédente. Les conditions de la v le américaine ont changé; les événements du vieux Continent ont retenti là-bas et ont profondément modifié les programmes des partis. Les Etats-Unis, comme la Grande-Bretagne d Edouard VII, se voient dans 1 obligation de sortir de leur « splendide isalement ». Ne le voudraient-ils pas que les exploits des sous-marins allemands aux portes mêmes de Ne "-York les ramèneraient brutalement à la réalité. Ce serait une erreur que de croire pourtant que la seule considération qui pesé sur l'élection, soit l'attitude des Etats-Unis dans le conflit européen. On tombe volontiers, en Europe, dans l'illusion de croire que la neutralité perpétuelle ou la participation des Etats-Unis à la guerre sortira d'e cette grande consultation. L'affaire mexicaine présente, à ce point de vue, une bien autre importance que la guerre européenne, Quand Koosevelt accuse Wilson de pusillanimité, ce n'est pas toujours au regard des affaires d'Europe. * * * Aux dernières nouvelles, Wilson et Hughes sont à égalité. On aura une idée du programme que chacun a adopté dans les affaires internationales par les Derniers discours qu Us ont prononcés. Voici Wilson : « Avez-vous jamais appris a dit M. \\ ilson, quelle a été la cause de la guejie actuelle? Si oui, je vous engage a la publier, car personne ne la connaît, autant que je sache Cette guerre n'a ete causee par lien de particulier, mais par tout en général. Ln Euupe, il s'était produit, d'une iai,on toujours croissante, une atmosphère de suspicion mutuelle, un échange de conjectures sur ce que tel ou tel gouvernement allait faire, un entrelacement d'alliances et d'ententes, un... complexe d'intrigues et d'espionnage. Un tel état de choses devait inévitablement entraîner vers l'abîme, un jour ou l'autre, toute la portion de la famille humaine qui vit de l'autre côté de l'Atlantique. « Maintenant, il y a upe chose qu'il faut que vous compreniez bien : c'est que, tôt ou tard, après cette guerre-ci, il en viendra une autre. Mais la guerre actuelle est la dernière de son espèce, la dernière guerre d'aucune espèce ou le monde entier est intéressé, a laquelle les Etats-Unis puissent rester étrangers. Je vous dis cela parce que c'est ma terme conviction que la neutralité est une affaire finie : non pas que je désire que ce soit une affaire finie, mais je vuex dire qu'aujourd'hui la guerre se fait sur une échelle telle que la position des neutres devient tôt ou tard intolérable dans une société où chacun devrait avoir recours à la force pour faire valoir ses droits et où je serais obligé de m'en aller de tous côtés, jour et nuit, parmi... « Non, cela ne peut pas durer ! Unissons-nous, et faisons en sorte que la paix ne soit plus troublée par personne. Ce qu'il nous faut — et ce que nous n'aVons pas encore, — c'est une « Société des nations ». Il faut arriver à former une Société des nations : non pas subitement, non pas par la contrainte, non pas en insistant d'une façon hostile sur ce que nous demandons, mais en prouvant que c'est là une nécessité des temps. <( Il faut que les nations du monde s'unissent : il faut qu'elles disent : « Désormais, personne ne pourra rester neutre si la paix du monde est menacée pour une raison que l'opinion de l'humanité se refuse à approuver. « La paix du monde doit être troublée si les droits fondamentaux de l'humanité viennent à être violés. Mais je ne puis rien imaginer qui doive la troubler ». Voici Hughes : « Nous ne désirons pas la guerre, mais nous entendons conserver le respect de nous-mêmes. Notre pays n'aurait rien à attendre de l'avenir s'il ne jouissait pas de l'amitié du monde. « On ne fait qu'inspirer le mépris quand on ne maintient pas ses droits avec fermeté et esprit de suite. Il n'y a pas de paix durable pour les peuples décadents. » * % * Les dépenses d'une campagne électorale ne sont nulle part négligeables. Elles le sont ici moins qu'ailleurs. On cite le coût de la campagne du président Mac' Kinley, estimé C.OW.OOO de dollars, soit, au cours actuel tout près de 36.000.000 de francs. Les dépenses du parti démocrate au cours de la même campagne, bien que toujours plus modestes, montèrent cependant a la jolie somme de 1.000.000 de dollars eu près de six millions de francs. Les dépenses républicaines étaient alors couvertes par les grosses banques de Wall Street, celles des démocrates par les corporations où les subsides de particuliers. La campagne en cours, qui, pour les d'eux partis, et d'un commun accord, semble avoir voulu viser à l'économie, est conduite sur un tout autre plan. On n'a pas refusé le concours des banques ou des corporations. Mais ce sont les particuliers qui supporteront les plus gros frais. Les démocrates ont eu, les premiers, l'ingénieuse idée d'intéresser financièrement les électeurs du parti dans le succès final. Ils ont renversé beaucoup d'idées reçues et demandé de l'argent au lieu d'en offrir. Leur opinion est qu'un homme qui a donné d'abord son argent doit donner ensuite tout son effort pour faire réussir l'entreprise où il l'a investi. El jusqu'aujourd'hui, leur opinion s'est trouvée bonne. Les démocrates ont donc créé des bureaux flnahciers, <cefînance comittee », dans toutes les villes aui comptent p^as de 500 habitants, et qui sont chargés de recueillir toute souscription bénévole, quel qu'en soit le montant. Les républicains ont imité la tactique. Mais, fidèles à leur réputation de ploutocratie. ils ont fixé, pour chaque souscription, un minimum de dix dollars. Voilà de précieux enseignements pour vos politiciens..., après la guerre. M. H. BANQUE BELGE L. VAN WYNENDAELE, d'Ostende 6, Rue de la Victoire, PARIS Achats Titres, Coupons, Chèques, Monnaies étrangères , "%&***> - ... _ Nouvelles de la Patrie Belge —^ L'extorsion des fonds de la Banque Nationale La Libre Belgique, la feuille patriote clandestine qui parait en territoire occupé, publie dans un récent numéro un extrait du procès-verbal de la séance plénière tenue, le 4 septembre 1916, par les conseils généraux de la Banque Nationale et de la Société Générale. Voici cet extrait : « Le Conseil général de la Banque Nationale de Belgique et de la Société générale de Belgique, réuni ce jour, prend connaissance de l'ultimatum du Gouvernement allemand (traduction) : » Le comte Pocci m'a donné connaissance des discussions qu'il a eues avec vous dans le courant de la semaine écoulée. J'ai à vous faire la déclaration que je dois considérer les pourparlers comme rompus si vous refusez de soumettre sous votre responsabilité une proposition au sujet du transfert en Allemagne de votre encaisse en billets-marks ; je refuse que vous vous mettiez d'accord avec le Havre et je vous donne le temps jusqu'au lundi 4 septembre 1916 à minuit (heure allemande) pour me déclarer d'une manière précise si vous êtes disposés à transférer en Allemagijr l'encaisse des billets-marks conformément au£ discussions qui ont eu lieu jusqu'à présent, ou si vous refusez de le laire. Le cas échéant le détail pourrait être fixé après coup. ii Si vous vous refusez à envoyer vos encaisses en billets-marks, dans les banques allemandes, alors vous conduisez vos affaires d'une façon contraire aux intérêts allemands. Dans ce cas, j'ai reçu mandat ' de placer sous séquestre les instituts : la j Banque Nationale de Belgique comme aussi là Société Nationale Générale de Belgique. Si les banques opposent une résistan-1 ce passive à l'administration du séquestre, par le fait que ses dirigeants ont une partie des fonctions sous la direction du séquestre, .il ne resterait qu'à liquider de force les deux instituts de la même manière que cela, se passe en Angleterre à l'égard de- Banques allemandes." « Vous avez le "temps pendant la journée de demain de peser lés conséquences de ces mesures puiir vos instituts et pour votre ' pays. J'ordonne aux deux Banques de réu-! nir pour demain leurs conseils généraux pour que vous soye7 en mesure d' me remettre avant l'expiration du délai fixé une déclaration qui les engage » « En présence de cet. ultimatum, d'après lequel la Société générale 'Je Belgique serait entraîné- dans les conséquences nui résulteraient du maintien par la Banque Nationale de son refus de laisser transférer en Allemagne les ivirks faisant partit de J'encaisse de la Banque Nationale du département de l'émission et pour évitei tes dommages qui pourraient en résulter pour les intérêts généraux du pays le Conseil Général de la Banque Nationale et ! celui de. la Société Générale cèdent à l'injonction du transfert. » Les Allemands srç sont^dtonc <rendu^i cofi pables, ainsi qu'on l'a dit déjà, d'une ver' table extorsion, alors que le communiqué officieux publié par la Norddeutsche Alqe-meine Zeitung a affecté de dire hvpocritr ment que le transfert avait été réalisé d'ac cord avec les Banques après négociations. DAHS LE PAYS DE LIÈGE Importants travaux à Visé On a commencé à Visé, la construction d'une rue parallèle aux rues Haute et du Collège, sur l'emplacement des boulevards. On avait beaucoup parlé avant la guerre de deux projets différents pour rectifier l'accès à la route de Maestricht. Le premier projet visait la prolongation de la rue du Collège jusqu'à l'ancienne tannerie, en supprimant la maison Delhaize, rue d,u Pont. Le second était la construction d'une route à travers les boulevards pour arriver directement de la ferme Leers à la place de l'Eglise. C'est celui-ci qui a été choisi de préférence au premier. Les terrassiers sont à l'œuvre, car un nivellement de terrain est nécessaire pour la nouvelle chaussée qui franchira la route de Berneau derrière les anciens magasins Claessens, probablement et viaduc. Le chemin de fer Aix-Louvain Du correspondant bien informé des Nouvelles : Les travaux avancent rapidement jians la vallée du Geer. Les prisonniers russes qui y étaient occupés en grand nombre partout viennent de partir pour se rapprocher du front, où ils seront employés au creusement et à l'aménagement des tranchées. On les a vus s'en aller avec tristesse, car on éprouve la plus grande pitié pour ces malheureux martyrisés et i l'on s'était ingénié un peu partout à leur rendre l'existence plus supportable. La maçonnerie du tunnel entre Lixhe et Wonck est presque achevée. Entre Wonck et Bassenge, la voie passe au-dessus de la voie du vicinal par un grand pont en béton armé; un nouveau pont enjambe ensuite les routes de Bassenge vers le camp romain et vers Visé, derrière la ferme Mathot. Entre Bassenge et Roelen-ge (Brou), un vaste espace libre a été aménagé et remblayé pour l'érection d'une gare de manœuvre qui comportera de nombreuses voies. A Roclenge, un pont enjambe les routes de Roclenge vers Hou-tai'n et vers Fexhe réunies en une seule au-dessus de la villa Pieper. La voie file ensuite sous les bois jusque Boirs, où elle enjambe la route vers Fexhe (chavée Strailhe) derrière la ferme Belleflamme et la route vers Slîns près la demeure de M- Bodson, bourgmestre. Elle continue sous les bois jusque Glons où elle passe en tunnel sous le cimetière, traverse en viaduc la route vers Liège derrière la ferme de Brus, coupe en trancée dans la prairie sous le château Palmers de Pon-thière, puis descend en un long viaduc au-dessus des chemins vers la gare, du vicinal Glons-Maestricht et de la voie ferrée Hasselt-Liége pour aboutir en pente douce dans les prés de Nederheim. La nouvelle ligne rejoint ensuite, au delà de la fabrique de chocolat et de pain d'épice de M. Rosmeulen, le chemin de fer Hasselt-Liége dont elle emprunte la voie jusqu'en gare de Tongres. Le pont qui passe à l'entrée de la gare de Tongres, sur la rue vers Maestricht, et çjue les Belges avaient fait sauter le 5 août puis que les Allemands réparèrent, a été élargi de 7 mètres pour y permettre la pose des nouvelles voies. De Tongres, la nouvelle ligne empruntera, provisoirement tout au moins, la ! ligne vers St-Trond et Tirlemont, qui sera ! dédoublée également. Mais les travaux de. A * dédoublement n'ont pas encore commencé.AUX FRONTIÈRES Déplacement de bureaux de douane On annonce qu'en raison de l'établissement du fil électrisé, les bureaux belges de douane de Kessenich et de Molenbeer-sel, situés à l'extrême frontière vers la Hollande, viennent d'être ramenés à l'intérieur. Le bureau de Kessenich est ramené à Ophoven (Geystingen); celui de Molenbeersel est installé à Kinroy. On annonce même que le bureau des douanes de Maeseyck va être reporté au delà de la ville vers Brée. NOUVELLES DE PARTOUT Pour les orphelins de nos soldats Il se produit dans tous le pays occupé un admirable élan de générosité en faveur des orphelins de nos braves soldats. Une liste de souscription circule en ce moment qui porte notamment les noms suivants : M. Ernest Solvay, 10.000 fr.; Mgr le cardinal de Malines, 500 fr.; S. ATS. le prince Ernest de Ligne, 3.000 fr.; M. Dansette, 2-000 fr.; en souvenir de feu Alphonse As-selbeirghe, 5.000 fr.; la Banque Nationale de Belgique, 25,000 fr.; la Société Générale de Belgique, 2o.000 fr. ; la Société Solvay et Cie, 25.000 fr. ; la Caisse Générale de Reports et de Dépôts, 25.000 fr.; la Banque d'Outremer, 25.000 fr.; la Banque " Belge pour l'Etranger, 25.000 fr.; la Banque Internationale de Bruxelles, 25.0$) tr.; le Crédit Anversois. 2.500 fr.; la "Banque du Congo belge, 2.500 fr.; le Crédit Foncier de Belgique, 2.500 francs. L'Œuvre nationale des orphelins de la guerre a adressé également un appel à toutes les administrations publiques, notamment à l'administration communale de Bruxelles. La requête a été suivie d'une lettre de M. Lemonnier au personnel : « Le bourgmestre ff., consulté sur le point de savoir si les listes de souscription en faveur de l'Œuvre nationale dès orphelins de la guerre pouvaient être mises en circulation parmi les membres du personnel communal, estime qu'exceptionnellement et en raison du but poursuivi par l'Œuvre nationale, il n'y a pas lieu de s'opposer à cette mise en circulation; toutefois il ne peut être exercé aucune pression en vue d'obtenir des souscriptions et le minimum de celles-ci ne pourra pas dépasser deux francs par an. » POUR L'APRES GUERRE Le Comité international des Associations sntipnmipes t \Dans tous les-^&ys alliés, des. y.ssoaia.-' ion» anti^ei'uuuuiiues se sont iuiiuoe» pour utier contre 1 infiltration austro-allemande lorsque, le militarisme impérial une fois abattu, la Germanie cherchera a prendre sa revanche dans une nouvelle guerre économique et commerciale. M. A. S. du Mesnil-Thoret, secrétaire de l'œuvre des plaques et monuments comme-moratiîs des atrocités allemandes, nous donne à ce sujet, dans le dernier numéro de la « Réforme sociale », quelques précisions intéressantes. Dès mai 1915, M. E. B. Osborn, dans un bel article publié dans le « Morning Post », prêchait la nécessité de l'union des anti-al-îemands de toutes les nations menacées par l'esprit de conquête de? véritables auteurs de la grande guerre. Ce n'est qu'en avril dernier que l'on vit se réaliser une sorte d'entente interalliée, à la suite d'une réunion tenue à Paris, et à laquelle étaient représentées les ligues et associations dont les noms suivent : Ligue des Patriotes de Belgique; Ligue antigermaniste belge ; Union Wallonne de France ; Ligue du Souvenir belge, de Fles-singue ; Union belge, de La Haye ; Anti-german Union, de Londres ; Lega italiana d'Azione anti-tedesca, Colpestati, de Gênes; Ligue nationale antiaustro-allemande, pour la défense des intérêts économiques français ; Club antigermanique de France; Ligue antiaustro-germanique, de France ; Association dés Hôteliers français ; Association française d'acheteuses (Pa-iria) ; Ligue antiallemande, de Paris ; Groupe antiaustro-allemand de défense des intérêts de la gravure française ; Société nationale de défense des intérêts français • Ligùe antiallemande, de Marseille ; Société nationale des Intérêts français,de Lyon; Ligue de protection nationale antigermanique, de Nice et des Alpes-Maritimes ; Ligue antiallemande de Toulon et du Var. Quelques mois plus tard, le « Bureau international des associations antigermaniques » se transformait et devenait le « Comité international des associations antieer-maniques ». Son premier acte était d'acclamer comme président l'abbé Wetterlé, et de constituer un bureau provisoire, en' attendant l'élection du- comité définitif. L'importance du groupement ressort de l'énumération même des Fédérations ëf Ligues qui ont donné leur adhésion; à celles que nous venons de citer sont venues se joindre cinq ou six autres, dont deux sociétés italiennes très importantes. Quel est le but du comité international ? De préparer, dès maintenant, l'après-guer-re par la destruction systématique de tous les points d'appui dont les Allemands auraient pu disposer à la fin des hostilités pour reprendre leur rêve d'hégémonie financière, commerciale et industrielle et chercher à prendre su.r le terrain économique la revanche d'une défaite militaire de jour en jour plus certaine. Les gouvernements alliés ont réalisé l'u nité de front, l'unité d'action. L'union n'est pa9 moins nécessaire contre la coalition protéiforme des Allemands d'Allemagne des émigrés allemands essaimés par° lè monde avec ou sans le faux nez d'une naturalisation fictive, des associés commerciaux de l'Allemagne et des élèves de la pensée allemande. Le comité international mettra à profit les travaux accomplis dans chaque pavs par les associations anti-allema«.des nationales. Il organisera un système commun de défense, par boycottage, par mesures législatives ou autrement, contre les diverses formes que l'infiltration allemande a prises avant la guerre, ou est susceptible de prendre après les hostilités, à l'effet de chercher à réaliser l'hégémonie commerciale, financière, industrielle, intellectuelle et morale du « surhomme " germanique. . A. VIREY. ■ . Le Régine de l'étal desiègeenAllemagne UNE SEANCE AGITEE AU REICHSTAG. L'ABOLITION DE LA LIBERTE INDIVIDUELLE Le compte-rendu de la séance du Reichs-tag du samedi 28 octobre, tout écourté et tout incoloré qu'il soit dans les journaux suisses qui nous l'apportent, restera un document des plus intéressants pour l'histoire intérieure de l'Empire pendant la guarre. Ce fut une séance extrêmement agitée, dont le régime de l'état de siège fit tous les frais. L'occasion de la dispute fut une motion nationale-libérale tendant à modifier les dispositions légales relatives à l'état de siège. Les socialistes sont violemment intervenus et ont pris à parti le ministre de l'Intérieur M. Helfferich, réclamant impérieusement l'abolition de l'état de siège. Un socialiste de la minorité, M. Ditt-mann, a apporté à l'appui de sa thèse des révélations qui, si elles sont exactes, établissent que la liberté individuelle n'est j plus en Allemagne qu'un souvenir : « L'arrestation préventive, a-t-il déclaré en substance, n'est rien autre qu'une arme politique dont les autorités se servent au préjudice des partis de l'opposition, et une i dénonciation suffit pour qu'on y recoure : ; toute protection légale est alors inexistante. La bassesse et l'infamie célèbrent ac-i tuellement de véritables orgies. (Le vice-i président rappelle l'orateur d l'ordre.) j Ceux qui sont mis en état d'arrestation i préventive sont véritablement enterrés vi-; vants. « Sans doute, si, comme l'estime M. Helfferich, on croit qu'il vaut mieux, pour un septuagénaire, comme l'écrivain socialiste Mehring, être emprisonné que se faire pu-' nir en liberté, on en vient à vouloir enfer-I mer tout le monde. Tout ce qu'on peut re-' procher à Mehring, c'est d'avoir proposé une manifestation pacifiste. Il ne faut pas alors s'étonner du peu de cas qu'on fait | du gôuverfjèrnent allemand dans le pays j et à l'étranger Mme Rosa Luxembourg est. incarcérée depui;. des mois, parce qu on ' :doute son ascendant sur les masses. ; Ajoute; à cela le traitement indigne iu-fljgé à ces deu* personnes. On cherche aussi à intimider les sociétés de jeunesse, en les menaçant d'arrestations nréVenti-ves. L>es jeunes filles de 17 à 18 ans ont été arrêtées pour avoir distribué des prp3 ! pectus(invitant à assister à une manifestation en faveur de Liebknecht et ont été enfermées avec des prostituées. Et leurs i pères sont depuis deux ans sur le front j C'est ainsi que l'on croit pouvoir réprimer l'esprit d'op"position ■» L'orateur énuméra plusieurs autres cas d'arrestations pour des motifs politiques On a même interdit à un homme d'ass s ter à l'enterrement de sa femme. On a empêché un permissionnaire de voir son père. Un autre homme a été arrêté e! accusé de trahison. L'accusation ayant ev5: écartée par le tribunal, cet homme a été arrêté par la police et, bien qu'il ûft hors d'état de servir, il a été expédié sur îe front. C'est ainsi que l'on se débarrasse de maints » gêneurs » politiques. Il iaut en finir ave*1 tout ce système, conclut l'ora- pu VTS) O-tsdt -4-c- *% M. Dittmann trouva des appuis et des contradicteurs dans à peu près tous le* partis. ! Pour ce qui est des appuis, il faut noter ! le docteur Hauss, du Centre, qui parla de i l'Alsace-Lorraine, où plus de mille personnes ont été mises en état d'arrestation préventive. Rien qu'à Strasbourg, 128 personnes ont été arrêtées à la suite d'une seule dénonciation, et peu d'entre elles seulement ont u l'occasion de se défendre. En outre, on a abusé des arrestations préventives, pour déterminer des députés à déposer leur mandat. M. Scheidemann, de la majorité socialiste, se plaignit de ce que le députj progressiste Quidde ait été sommé de quitter Berlin dans les vingt-quatre heu os pour se rendre à Munich. Les personnes arrêtées à la suite d'une dénociation sont plus rigoureusement traitées que les prisonniers de guerre. Les troupes allemandes ne versedt pas leur sang pour le maintien de l'état de choses actuel ; elles se battent pour l'Allemagne future. Encore une séance comme celle-ci, et l'on aura honte de ce qui se passe en Allemagne. Il faut abolir l'état de siège. Des derni-mesures ne serviront à rien. (Vifs applaudissements). Le Dr Muller-Meiningen, progressiste, parla dans le même sens et se plaignit de ce que le pouvoir militaire s'immisce indûment dans toutes les affaires civiles. « Cela s'explique par une soif de domination vraiment maladive. Nous n'avons pas une dictature, mais des douzaines de dictatures, qui se contrarient mutuellement. Il faut changer sans tarder l'état de choses actuel. Donnez plus de liberté, et vous obtiendrez plus de confiance dans le peuple. (Vive approbation.) Le député polonais Seyda pourrait citer de nombreux abus commis à l'égard de la population polonaise ; mais il ne le fit pas, puisque l'assemblée a été unanime à manifester son indignation. Il demanda, au nom de son parti, qu'on en finisse avec le régime de l'arbitraire. Parmi ceux qui ont pris la défense du ministre Helfferich, il faut noter le docteur Grccber, porte-parole du Centre, le représentant des conservateurs Dr Roesicke, le colonel von Wriesberg, etc... Leur défense du ministre de l'Intérieur fut loin d'être pétulante. Aucun d'eux n'osa nier les faits apportés à la tribune par le député Dittmann ; le dernier avoua naême les « abus » commis en Alsace-Lorraine. M. Helfferich lui-même déclara simplement que si ces faits sont reconnus exacts, des sanctions seront prises. * * * Les débats de la commission du Reichs-tag (2 novembre) et du Reichstag lui-même (séance du 31 octobre) ont jeté une nouvelle lumière sur les faits d'oppression révélés le 28 octobre. En séance de la commission, le parti progressiste populaire a déposé la motion suivante : « Le pouvoir exécutif ne peut ordonner ou maintenir l'arrestation ou la limitation de séjour contre un Allemand, sur la base de l'état de guerre ou de l'état de siège, que si cela est nécessaire pour écarter un danger menaçant la sécurité de l'empire. » Cette motion a été adoptée par la commission.Le 31 octobre au Reichstag, on a parlé de l'espionnage à l'intérieur, de la censure, des violations du secret de la correspon- dcLTlC0 » Toute l'Allemagne, a déclaré M. Stad-thagen, membre de la communauté ouvrière du travail, toute l'Allemagne est plongée dans le plus parfait déni de jus- ; tice par la police de Berlin, sous le cou vert du commandement supérieur. La pa lice engage des jeunes gens contre espècaf avec la promesse d'être dégagés du ser vice militaire, pour faire de l'espionnagi à l'intérieur (Ecoutez ! Ecoutez !) et la ren seigner notamment sur les opinions des or ganisations de la jeunesse. « Cela est pire que le système de l'escla vage, il y a deux mille ans. Grâce à ces d$ nonciations, il arrive que des hommes po litiques déclarés impropres au service mi fitaire se voient soudain incorporés. La po lice politique est plus puissante que la pa lice militaire. La censure traite la presst comme une bête, avec des coups de foual et du sucre. » M. Seyda, Polonais, s'est plaint qu'un» partie de la presse nolonaise fût muselée e que, pour la solution de la question pola naise, une partie seulement des intérêts dt peuple polonais fût représentée. M. Hauss, député d'Alsace-Lorraine, est revenu sur la question de l'emploi du fran çais en Alsace-Lorraine. « Ce n'est pas, a-t-il dit, la langue fran çaise qui est insupportable aux troupe) allemandes, mais c'est ce qu'on dit darii cette langue. Les commandants ont mêm« fixé aux pasteurs la langue qu'ils doiven employer, ce qui est en opposition com plète avec la promesse précédente du kaiser. » H» mMilÉEsS GRANDE TA VER ME i 4, Rue Ed.-Larue (près la place de l'IIolel-de-Ville; j LE HAVRE i RESTAURANT A TOUTE HEURE Salons pour réunions et banquets | 45 BILLARDS FRANÇAIS et ANGLAIS j La longanimité anglaise envers les Boches La Chambre des communes, comme la Chambre des lords, à propos de la Deuts> che Bank, vient de discuter la présence, après vingt-sept mois de guerre, de personnalités allemandes en Angleterre. Sir Henry Dalziel a protesté contre l'au torisation accordée au professeur Etti do. travailler dans la bibliothèque de l'India office. Ce professeur allemand habite l'Angleterre depuis plusieurs années, mais il n'a pas jugé à propos, jusqu'à présent, de 3e faire naturaliser. «_ Ce n'est vraiment pas le moment, s'est écrié l'orateur, de subventionner avec de? fonds britanniques tm Allemand non naturalisé. _ Des services gouvernementaux d'une importance vitale sont infestés d'agents allemands, et pas une seule société de capitaux germaniques n'a été liquidée. Si ce^tte indifférence coupable des pouvoirs publics à l'égard de l'influence allemande devait continuer, notre peuple serait poussé à des actes de colère et de désespoir. » Des applaudissements unanimes ont souligné ces. déclarations. A 1^ question de savoir si te paoifi.'^ philoîomjg allemand, absorbé présentement na,M l'étude de manuscrits persans, ne combattais. T)as la France en 1870, il a été répondu qu'on n'était pas à même de fixer la Chambre Sor Ce point. La discussion fut close sur la prière instante de M. Booth de mettre fin à cette façon de traiter dédaigneusement les ennemis installés sur le sol même de l'Angleterre.Vae Matinée de l'Union belge de Manies Le Comité de l'Union Belge à Nantes donnait, dimanche après-midi, salle Col-bert, la première des quatre séances artistiques et littéraires annoncées. Un public nombreux et sympathique se pressait à cette réunion à laquelle M. Gaston Veil, adjoint au maire, avait bien voulu apporter le concours de sa parole. M. Van den Brugge, prenant la parole, se fit l'interprète des regrets et de la sympathie de l'auditoire, puis, dans un très' beau discoui-s, exprima la reconnaissance des Belges pour les secours de toutes sor^ tes qu'ils ont trouvés dans la ville depuis la guerre, l'empressement et la générosité de la Ville de Nantes et de ses habitants.Après lui, M. Gaston Veil prit la parole et, rappelant la victoire de l'Yser, célébra le rôle héroïque de notre pays dans le com flit européen. Quel sera, dit-il alors, le lendemain ds 1^. victoire ? M. Veil se défend de vouloir -faire allu sion aux graves questions qui se poseront alors, et qui se posent déjà dans les consciences.« Mais, dit-il, nous ne voulons pas d'une paix qui nous serait suggérée par l'ennemi. Celle dont nous voulons, c'est celle que nous imposerons. « Cette paix doit être à la hauteur de tous nos sacrifices. Elle doit être aussi complète que notre victoire. » Un programme artistique aussi attrayant que varié, complétait cette belle réunion. Et nos compatriotes ont eu la joie d'entendre et d'applaudir plusieurs des meilleurs artistes, dans les plus agréables œuvres de leur répertoire, notamment M. Grimaud, dont la voix charmeuse enthousiasma le public dans l'air du « Roi de Lahore » ; Mme Daffety, exquise de grâce légère ; M. Dieudonné, dans son répertoire comique ; Mlles Lévy, Grimaud et tutti quanti !... Ce fut une belle matinée dont nos compatriotes conserveront le meilleur souvenir.Jg fiUERIS U HERNIE Nouvelle Méthode de Ch. COURTOIS Professeur herniaire de Paris 212. Hue des Pyrénées, 212 ROUEN, mercredi 1er novembre, Grant; Hôtel du Nord, près de la Grosse-Horloge Saint-Valéry-en-Caux, vendredi 3, Hôtel! de l'Aigle d'or. LE HAVRE, dimanche 5, Hôtel des Négociants.Fécamp, mardi 7, Hôtel Canchy. Eu, jeudi 9, Hôtel du Commerce. Dieppe, vendredi 10, Hôtel Gare-Tena-nus.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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