Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 26 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9882j69580/
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ia ja « «-A ' * ' •" ■»— • ^^w» • RÉDACTION&ADMINISTRATION Jiiei rue ie la BGQnss — US HAYBE Téléphone : Le Havre n' 14,05 Directeur : FIEM9 NSSIBi? Tentes tes communications concernait la rédaction doivent être adretséûb oSu',rue de la Bourse,ht Havre» LONDON OFFICE; £1, Panton Street ABONNEMENTS Franc» 2 fr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestP® Angleterre.... 2sh.6d. par mois. » .... 7sh.Qd. pap trimestr» Autres pays.. 3fr. » par mois. » » 9 fr. u par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journâJ au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Petitesannonces-** page: Ofr.30lallgne Les petites annonces sont également reçues à La Société Européens de Publicité, io, roe dslla Victoire, Paris, qui eu a lo monopole pour Caris. a -vu ■np.m^y <s3/BG&& Quotidien belae Daraissanf au Havre La guerre vue de Londres NOUVELLES TENTATIVES DE PAIX ALLEMANDE (De notre correspondant particulier) Londres, le 24 mar-? La guerre n'a pas eu, depuis qui rue jours, «le répercussion en Angleterre. Tout a d'ailleurs passé au second plan, une seule idée dominant toutes les autres : Verdun ! Vers l'immensité de ces deux syllables, tous les cerveaux et tous tes cœurs se sont tendus, successivement d'angoisse, d'admiration et de joie. Cette préoccupation n'a guère laissé place aux autres questions,— toujours les mêmes: renforcement du hiocus contre l'Allemagne, organisation de la flotte aérienne, recrutement, appel aux armes des hommes mariés. Sur tous ces sujets, on a beaucoup discuté-, dans la presse et au Parlement : la discussion s'est même élevée à un diapason qu'elle atteint rarement, — et nulle décision définitive n'a été prise. Qu'on ne s'en inquiète pas. Nous avons l'habitude, latine, de la clarté et de la rapidité, l'horreur des demi-mesures. Et cette habitude convient à notre tempérament. Ce serait une grave erreur que de vouloir l'exiger d'autres. Ici, à lout instant, on commence par une cote mal taillée, et on perfectionne bientôt le premier résultat obtenu. C'est un fait, et ces vingt derniers mois — pour rie panier que d'eux — en fournissent de ■briSlaiïts exemples. & & Un vif intérêt est suscita 'par les révéla-tons du D' E. J. Dilton, dans un grand journal du dimanche, ou sujet de propositions de paix faites par l'Allemagne. Non que la nouvelle en elle-même offre rien de «aipitai^tEllc revient régulièrement, depuis le commencement de la guerre, tout au moins depuis la victoire de la Marne, et, régulièrement, elle a chance d'être fondée. Mais les propositions indiquées par M.Dii-lon, et qu'il dit tenir de la source la pïus directe, semblent caractériser parfaitement la manière boche d'aujourd'hui : une suprême tentative de bluff, le refus d'accepter des conditions de vaincus, — et en même temps, dominant, tout, un immense besoin de paix, la porte large ouverte à toutes les concessions.Voici les conditions de paix telles que, d'après le D' Difion, elles ont été proposées à l'un des états allies, — appelons-le X On disçerne immédiatement te désir de briser l'Kntente soulignant des. oppositions d intérêt — i'AUomagûe juge l'Entente d'après se propres alliés ! — On reconnaît l'auteur au style, à la fois sentimental et macaroni-que qui caractérise toutes les élucubrations actuelles d'Ou're-Phm, qu'il s'agisse d'une homélie parlementaire destinée à chauffe; l'emprunt, ou de la réponse à une note du Président Wilson. * •Je £ Article 1. — Les propositions suivante; n'étant qu'un essai ne peuvent être considc rées comme quelque chose de fixe et d'immuable. Aussi le refus de les écouter, sous prétexte qu'elles sont en tout ou en partie inadmissibles, montrerait simplement qu< {eur nature n'a pas été comprise. - Des contre-propositions do toute natun pourront, en tout cas, être présentées ; elle: seront écoutées par nous (l'Allemagne) et n< seront jamais rejetées d'office. Article 2. — La Belgique sera évacué sans réserve et sans condition ; a.ucun< compensation de quelque sorte que oc soi — financière, territoriale ou économique -n'étant demandée. Article 3. — A l'Etat X- aucune indetn nité de guerre, aucune concession territo riale, aucun tarif privilégié, ne seront de mandés. Article 4. — Toutes les colonies de l'Aile magne,à l'exception de KiaoTchéou, lui se ront immédiatement restituées. Article 5. — Ceci ne doit pas être considé ré comme la tentative d'obtenir une pai: séparée, mais seulement le règlement d tous les problèmes n'ayant aucun rappor direct avec les intérêts particuliers de l'E tat X Il ne peut être nié que chacun des Alliés -des intérêts prcmres en commun avec l'Aile magne, l'Autriohe et la Turquie, qu'il cher chera à sauvegarder dans le traité de pai> et que lui seul pourra sauvegarder, sans qu les Alliés aient à -intervenir sur ce poini Aussi, dans chaque cas, des accords sur ce questions spéciales devront être -faits ave chaque Allié, et tout ce que l'on demand actuellement est que cette procédure so acceptée en principe. Article 6.— Les Puissances centrales étar le -plus intéressées dans les Balkans disci feront avec les Etats balkaniques et régit ront à .leur mutuelle satisfaction toutes le matières de détail qui touchent à leurs intf rêts communs. *** . Ou'on ne s'étonne pas de la puérilité, voit -de- l'absurdité de certaines de ces propos tions. C'est encore, et très exactement, ! marque de fabrique boche. Nous devons reconnaître que les Boolif sont très industrieux, très travailleurs, tn organisés ; mais, rendons-leur cette justic ils ne sont pas intelligents. Ils ont compromis par des maladressi d'enfant le résultat de travaux remaj'qu. blés. Après avoir tout prévu, tout prépar ils ont connu des échecs cuisants pour avo négligé un facteur moral élémentaire. Poi avoir cru Paris vaincu d'avance, ils ont c quitter la Marne, repasser l'Aisne et Meuse. Rien n'est donc moins étonnant que la b lourdise qui consiste à lancer im balK d'essai aussi ridicule, en croyant l'adve saire capable de se laisser prendre à pareil feinte. Paix séparée, statu quo, haute main si les Balkans, rien n'y manque. Retour d colonies h la mère-patrie, également. A cette dernière clause une objection ( immédiatement opposée — dit M. Dillon par l'une des personnes présentes à l'entr tien : « Qu'arriverait-il si certaines de c colonies n'étaient plus au pouvoir d'un graa Etat et que l'Australie, ou la République su africaine, qui maintenant les possèdent, r fusaient de les rétrocéder. Réponse fut immédiatement donnée : « L'article 1 disiiose que ce ijui est deûM i dé n'est pas nécessairement ce qui sera a-cordé, ni même peut-être ce qui est attei du » On n'est pas plus ingénu. L'Allemagne en a d'ailleurs été pour si frais d'ingénuité. A peirue venu, le parleme taire s'en est retourné, emportant son r-rneau d'olivier inutilisé, vers 2a patrie ( Guillaume IX et de M. Scheidemann. Mais il est intéressant de constater que paix boche d'aujourd'hui n'est plus cel d'après la marche « nach Paris », ni d'apn la marche « nach Calais ». C'est celle d' près « nach Verdun ». Cette paàS-là, d'ailleurs, les Alliés ne l'a capteront pas plus que les précédentes. Le jour ou ils signeront, ce sera eux q auront dicté. GUTT. SïfïîsWfiiïcS fttiouM'ciii LES ALLEMANDS SE SONT IRREPAR, BLEME NT AFFAIBLIS, ALORS QUE LES FRANÇAIS RENFORCENT LEUR! LIGNES ET QUE LES ANGLAIS ETE! DENT LES LEURS Samedi, 25 mars, midi. A la guère®, rien ne compte staoo la de truction ou la mise hors cause des forces^ a verses. La conquête de positions n'a d'il poftance au- point de vue militaire que par qu'elle permet l'enveloppement et 1 annihil tion totale ou partielle de l'armée qui les c Cii-pe ou parce qu'elle prive cclle-ci de poin d'appui utiles à la sauvegarde. C'est pourquoi on a pu dire que la per de Verdun n'aurait point été pour les Fra ç-ais un désastre si elle ne s'était point accoi pagnée de la capitulation ou de la décimati< de l'armée qui défend cette ptace. Cette - m n'aurait eu que cette importance-ci : supp. mer une forte charnière dans le Iront alli l'affaiblir, donc et obliger les Français à reconquérir, c'est-à-dire à sacrifier des hoi mes. Par contre, s'attaquer vainement à u: place, jeter contre elle sans .résultat déci; hommes et obus, c'est pour l'armée qui livre ii cette entreprise "subir un grave d triment. Pour calmer l'émotion de l'opinion en Al magné, on lui raconte, que l'armée du kro prinz resserre lentement mais sûrement A!ihivrisiiix9.ûm^»± aiilAiiv A.\ \ que, chaque jour, paraît apporter un Pt grès, si faible gOlt-il. Il est vrai crue tes Ail m and s omt occupé quelques villages et cpjj ques bois au nord de Verdun, sua* l'une l'autre rive de la Meuse; niais après ? ] place n'est-elle pas toujours debout, corjsvc te par ses lignes principales? Des lors, q faut-il considérer pir-ur établir le bilan l'entreprise ? Il faut considérer, d'une pa le gain et son importance tactique et stra gique', et, d'autre pari, la perte subie en vi humaines et en matériel. Or, <$ui ne voit ai y a disproportion formidable" entre ce fis , et cette perte. Tout e?.t là. Lorsque, sur tihanv* de bataille de Waterloo, au soir j la tragique journée, Napoléon vit ses troup , occuper enfin les fermes d'Ho(fouinont La Haye-Sainte, de Papelotte et le village . Plancenoit, il n'en eut pas moins la cla: | vision de la défaite : en effet, s'il était mai' . de tous les bastions de la position ennem ses troupes étaient à moitié détruites et hf , d'haleine : la division du roi Jérôme, ( J s'était épuisée devant Hogoumont, le co-i l du comte d'Erîon," la Jeune Garde et la < ' valerie n'étaient plus que débris. C'est peu le môme spectacle qui, du côté alternai . s'offre aux y.eux devant Verdun. Régnévï . Samogneux et Ornes sont pris sans dou . mais il p<st acquis que notamment les 3® 18° corps pimssiens — une élite, — ont être presque complètement reconstitués a1 . des recrues de la classe do 1916 et que d', très.corps ont subi la môme infortune. . tamment la division mixte bavaroise et w j teiribergeoise qui a pénétré dans le bois d 3 vocourt. Dtes régiments entiers ont été f l chés. De certain bataillon allemand en g; . sur la rive gauche de la Meuse, il ne re qu'un officier et 19 soldats ! Ces pertes s-t hors de toute proportion, non seulement . et cela va de soi, — avec le résultat tacti< _ et stratégique, puisqu'a.ussi bien celui-ci nul jusqu'ici, mais aussi avec les pertes g bies par l'armée française. I^es Allemands songent-ils à s'opiniât 3 dans leur sanglant dessein ? Si oui, rien c saurait être plus favorable à la cause g Alliés, car les Français sont prêts part J à 1a riposte. Ils le sont d'autant mieux i l'armée britannique s'est renforcée consj t rablemfent, qu'elle a étendu ses lignes qu'elle a ainsi permis à l'armée françt d'appuver sur la droite et de donner à , 's dispositif de défense et d'attaque plus puissance et plus de profondeur. La presse allemande a un peu perdu son <( fendant ». Gela s'expliaue d'aut mieux que de sombres nuages s'élèvent a si pour l'ennemi sur le front oriental. f_ Paul CROKAER1 a J LESFAITSDU JOU iS On apprend de Zurich que le prince Biilow a été rappelé en hâte au quar ?' général du kaiser. On croit que ce dèjpU jr, nient de l'ancien ambassadeur d'Allema . à Rome a ùn certain rapport avec les bi~\ ^ de la retraite possible de M. Bethma !a Uollvjsg. - hVSMNWWW >n Les puissances centrales viennent dfa r- ter an Roumanie 140,000 wagons de cèrei> le ci l'agence Woljj annonce à grand jri's conclusion prochaine d'un accord ;?nc ir mique entre la Roumanie et la Bulrie-:s Pendant ce temps-là, les deux graf Pat tis parlementaires roumains s'a.p ut conclure un accord, et le Corrie>" "an; — croit pouvoir annoncer le remanP.n*■ P* e- cabinet Bratiano dans le skn£ I 'tW0! -s sacrée. e- M. Pachilch a déclaré vendf & que l'armée serbe rêorg<Mi*c> tuellemznt ie0,000 hommes. ' n- en sauver auc la, moitié. 1 Le service funèbre l POUR il. le sinistre Davigaa le iS i- Samedi, ù. midi, a été célébrée, en l'égli c- paroissiale de Sainte-Adiresse, une rues solennelle de Requiem pour 1e repos de l'âî ni du regretté M. Julien Davignon, ancien n nistre des Affaires étrangères, membre Conseil Stes ministres. - La jolie église, tout endeuillée, et au n lieu de laquelle se dressait un grand ra Î talque recouvert de nos couleurs tricolon était trop petite pour contenir le flot d autorités et des amis venus -payer un di nier hoiQgnage à l'homme fc bien, au h citoyen que la mort vient de ravir au pa et à sa famille éplorée. Madamfe Julien Davignon, Mademoise Hélène Davignon, sa fille, et MM. Hei et Jacques Davignon, ses fils, avaient p place dans le chœur, où l'on remarqu aussi la présence de® notabilités suivante I M. le Iieutenant-généiral Jun.gblûth, « judantigénéral de la liaison du Roi, i«p: sentant Sa Majesté; M. Morain. préfet de Seinè-I-nférieure, reErésentant le Gouven ment français; .-S" MM. Djuvara, ministre de Roumanie; K u- bukowski,' ministre de France; sir Fra» n" Hyde Villiers, ministre de Grande-Bi-etagi 33 Alves da Vcisa, ministre de Portugal: 8* jonckhee-r de Weede, ministre des Pa-ys-Bi J;- Barros Moi-eira, ministre du Brésil; le m. ■s quis Carignani, ministre d'Italie; Chiyuki ^ manaka, cliargé d'affaires du Japon; 1 te Toao-Yen, chargé d'affaires de Chine; n- marquis de Faura, chargé d'affaires d'1 pagne; de Hueck, secrétaire de la Légat! >n de Russie; te MM. les ministres de Broquevil!e,BeiTy 'i- baron Beyens. Cartou de W'iart, Goblet d'. é, villa, Helleputte, Hubert-, Renkin, Sege la Va-ndiei'velde et Vamdevyvere; les ministi n- d'Etat Cooreman et Liebaert; re MM. les députés Emile Boval. Borboi >if Gilles de Pélicny, Camille Huysanans et v se Cleemputte; c" ' MM. Tatan, représentant du gouvernerai français r.rès le gouvernement belge; le " néral Asser, représentant l'animée anplai Le contre-amiral Biarid. gouverneur (le MoranVilté et Sen-ars; l'aiThipretre ! ." lien; le chanoine van Battel; le comte \ ;t" den Steen de Jehay; a MM. le gouverneur général honorae Félix Fuch-s: les secrétaires généraux Ri ll0 seret et Valider- Elst; le colonel de Granii ,j0 Dans l'église des délégations des triiiuna -( civil et de commerce, présidents en tête, é! la Chambre de commerce; des délégatù eg des Conseils municipaux du Havre et m Sainte-Adresse; des délégations du coi ,n d'offi-ciers français et anglais ou Ha\Te; le MM. Costermans, de Bassom nierre, P ^ zer, Huiartan, Guillaume, de Ramais, eg département d'es Affaires étrangères; ; (je commandants Biaise, Arendt et Bemelma de MM. de Paeuw, de Lichtervelde et Bléro, re la GneiTe; MM. Ernst-, Dùllaert. Bauffe, j.e Loclit, Siron, de la Justice; Ca-ttoir. Lecle ie et Vander Donck, de l'Intérieur; Weemaes ^ Willemss, des Sciences et des Arts; Lam [ui et Cajnpion, de l'Agriculture: Orts, le ce ' mandant Couche. Remacle et le lieu (en Delhée, des Colonies; Colens, Va.n Par un Emau-t, Vande Kerklwe, des Chemins fer; Van aer Cruyssen, Vineenl et Mons 1 • des Finances; Liebaert. du Travail- les r te' jors Thys, Hublet, Moulin; les commanda, eJ Paquay, Hognouille, vander Minnèn. dû Dans une des nefs, on remarquait par rec de nombreuses dames Mmes de Weede C ton de Wiart Cooreman, Comtesse Gol d'Alviella, Iflleputte, Liebaert, Renkin ur- §ers- ,, Après le dernier évangile, M. l'abbé 1 - lesti'é, vie-are général d-e Rouen, a pronoi , une allociuon pleine de délicatesse qui c ^ au cœur /e tous les Belges présents : ^ . Messieurs les Ministres, pie ; » Messieurs , Buî " V ,droi,t n apparaît jamais dans une n jestéplus haute, qu>; lorsqu'il se dresse rer vincble :ontre les attentats de la for. ne Airm m depuis tiientôt dwux ans i uéron, ies Belgique Aussi est-elle à Fheui"e orésente mut pli# halte personnification du droit dans ,ue inonde.lit nous nous inclinons icus bit-n r d«- devant elle, devant son roi, ses ministn "t sbn puple. i e ii E comment ne pas nous incliner av :on ane motion p;us profonde devant le gra de patr'te qu'elle pleure aujourd'hui ? Je faisen ce moment au nom du diocèse te j. enpr. Aux suprêmes honneurs que lui r< g-, do; 'e Gouvernement de son pays, celui .,s_ la-' rance et des nations alliées, je joins iUi'" r«gieux saitat de l'église de Rnuen. ' P ne m'appartient pas de dire les haut <alités de M. Davignon, la mun-ificenoe, igesse de ses conseils, la fermeté de s —' sractèire, ni de rappeler les grands sei-vic Ru il a rendus à son pays, tant au Parleme ue dans la direction des affaires exi fieures. » Mais il est un acte de sa vie que je ve* évoquer en ce moment, parce que l'Hi ° toire n'en mentionne pas de plus sublim ;'j et qu'il l'honore autant devant Dieu qi f devant les hommes. M. Davignon fut < I. ceux qui vécurent la nuit tragique du 2 £ jt 3 août 1914. Avec une arrogance et une fél nie sans nom, l'Allemagne sommait, loyaie Belgique de violer la foi dtes traités de donner libre passage à ses armées. Et • Belgique n'avait que douze heures pour n , pondre. J ii J'entends encore, Messieurs, un* de vt - ministres nous décrire^ à Rotuen, cette e tiuation poignante : « Douze heures, ajoi - tait-il, c'était bien peu de temps pour un i délibération ! Mais à quoi bon délibérer i L'honneur dictait impérieusement 2a r< t ponse : « Vous ne passerez pas ! ». 1 » Co sera l'éternelle gloire de M. Dav gnon, votre éternelle gloire à tous, Mes sieurs, d'avoir fait cette fière réponse ! C , sera particulièrement la sienne de l'avo] ' signée et notifiée à toutes res chapcellerie i de l'Europe-. i> Vous ssawi la suite : Knit-es ks htareur, de l'invasion fondant sur la patrie belge, se; villes, ses villages, pillés, incendiés, le: sanctuaires de la Religion et do l'Art sacri légement détruits, de paisibles citoyens, dei prêtres, des femmes, des enfants, odieuse ment massacrés, le flot envahisseur s'éten dant de -plus en plus, et le Gouvernement venant abriter son indépendance sur cett< pla® de Sainte-Adresse.Ce furent donc pou M. Davignon douleurs sur douleurs, angois ses sur angoisses. Pendant que sur le; champs de bataille, sous la conduite d'un re héroïque, la vaillante jeunesse belge combat ^ tait et mourait pour la pairie, lui sentit, nos 30 son courage, mais ses forces défaillir, et s; n.® vie, sous le -poids des affaires, des soucis,de: n- souffrances, s'inclina vers le tombeau. 11 n in s'en est pas plaint. Il a fait à la patrie le sa erificâ de sa vieillesse aussi joyeusernen n* que tant d'autres,, celui de leur jeunesse a- Unissons dans une même admiration et u: ®> j même -hommage ces deux sortes de victime cs ! de la guerre la' jeunesse et la vieillesse r- l'une fauchée comme la fleur à peine éclos 3n de nos pères, l'autre tombant comme l'ép ys mùr sur le sillon. » Ah! tant de sacrifices ne seront pa Ue inutiles! Un roi de France disait : Tout es i-ri ' perdu, fors l'honneur! Nous disons, nous "is défenseurs de la liberté, de la justice, de 1 lit civilisation : l'honneur est sauf! C'est u: i : | patriomine que nous avons reçu de n.os pé ! res, et que nous voulons transmettre in -<•" [ tact à notre postérité! Mais rien n'est pet ,1' j du! Avec l'aide de Dieu, l'heure des sui>rc la mes réparations viendra! Le droit triom le" phera, de la force! Du sein de l'éternelle patrie, où sa vi '?• toute d'honneur et aussi toute de foi a cor. as duit- M- Davignon, son âme verra la dél: «; vrance de la patrie terreste. Et ses cendres 'e après avoir dormi qtielnues jours leur dei is; nier sommeil sur le sol d1 la France, sou jr- le ciel radieux de son Midi, iront re.nose 'a- dans le tombeau de ses ancêtres, au rnilie 'a- d'une Belgique plus florissante que jamai le et d'une Euro - • éternellement reconnais Is- santé à ce noble neuple d'avoir sauvé 1 on droit dans le monde, n er, ' Cette allocution terminée, M. le .vicaire Vi- général Dél-estrée, entouré d'un nonibreu rs, clersé. récita les absoutes. Et la cérémonie ■es dont les'lvmneurs étaient, faits par un peK ton de gendann^rie et l'ordre réglé par le ix, capitaines Rrouyère et Lagnouille, se tei an mina au milieu de l'émotion générale. ; » -0-:ntLF,S RrâWERaTRM-F.NÏS DU GOUVE^NI sc: MENT BELGE A LA VILLE DU HAVRF du te' ;. À i* 'îy- »-Q i<rûtn.l du ÏJ; «.r, ,-cîîicTrea-i soir, m. ftlorgano, mure, ,TÎ" donné leeinrô d'une lettre de M. Carton c au Wiart en réponse à l'hommage adressé p.-: le Conseil municipal à Jn mémoire de M. D i ire vignon. is- » La perte que nous avons éprouvée, d e. ^ :s!jv. rvnr ?■« ort de re re r>!i ûx collègue a fait revivre pour les membre de du gouvernement, le souvenir des jour ►ns de sacrifices ri de fierté où la cause de 1 de Belgique a été si noblement épousée pa ps la France. La ville du Havre, de son rôt» a bien voulu y voir une nouvelle ocrasio ïlt- de marquer à la Belçioue et à son gouvei du nement une symnafh^p dont eijp nous 'ni es depuis 16 mois. la douce habitude. Laisse: ns; nioi vous en- dire, au nom des membre de du gouvernement belge, notre très viv 0e latitude, en vous demandant d'en part; 'cq #eî' l'expression avec le Conseil municipî i c(, ouf a bien voulu s'associer aux paroles £ 3in émouvantes que vous avez nrononcées a nv nom de la population havraise. » mt j » |i L'ANGLETERRE lts et sa nouvelle politique mi commerciale ar- let ^,>0<, :!e- Les milieux politiques et industriels an glais se préoccupent beaucoup en ce me ment de 1 orientation toute nouvelle à donne ^ h la politique commerciale de l'Angleterr J1° pour continuer sur le terrain économique ci temps de paix les alliances et les luttes di temps de guerre. Le « Times » vient d'insister dans un arti de très remarqué sur l'importance capital de ce problème : ?a- « Dans la conférence qui va se tenir i ln- Paris, écrit le grand journal de la cité, noir ■e- ne pouvons parler pour tout l'empire et a.gi 'u« do concert avec nos alliés que si notre poli 3 tique commerciale est nettement définie ™ Nous devons renoncer pour l'avenir à noi-ri *'a idéal cosmopolite, tendre au développemen -SI de nos ressources et à l'indépendance éco normque de l'empire, enfin faire que niotri politique commerciale puisse être employé) ™ pour des alliances et ,pour des mesures df | rétorsion. 'll ii f-e -premier ministre d'Australie, M. Hu V' giies, est au 'milieu de -nous, celui du Canadt la va arr'ver - 'es autres dominions ont sinor leurs premiers ministres, du moins des re présentants à Ixindres. Tous ont les mêmes idées louchant ia politique commerciale. Dans ces circonstances,le Parlement devrai: insister pour qu'on réunit une conférence ^ impériale sur ce sujet Nous serons alors en situation d'agir dès maintenant avec nos alliés et de prendre plus tard des mesures ! contre nos ennemis. « s. C'est des mêmes préoccupations que sir J. Dalziel s'est fait l'organe à la Chambre des J communes en demandant au gouvernement [e d'envoyer à la conférence économique de ■U Paris M. Hughes, premier ministre d'A"« ' Italie, car iï désire : 1° que les dominions soient représentés par un. homme déterminé, . énergique et plein d'initiative ; 2° que tes '* représentants aient plus d'une voix délibéra-. tive. Il veut que ceux-ci puissent déciarer " que le commerce avec l'Allemagne sera modifié après la guerre. ? M. Ltoyd George a répondu qu'il n'était ' -pas désirable que les instructions données " par le gouvernement à ses délégués fussent , rendues publiques, mais que l'Angleterre ne -• reviendra jamais au u statu quo ante bêi-tum. » —La Société royale des sciences de Lon-dres a réuni un comité comptant 23 repré-' sentants des principales sociétés scientifi-ques de Grande-Bretagne en vue de constituer un bureau qui fournira au gouveine-rnent toutes les informations scientifiques 3 «u'il l'Ouïra dêsiier. Les soDialistes allsmanâs, îtm-um du chancelieF .UVWtMVW Onsaoeefapprsvisoireelmpmttaiit Nous avons signalé l'attitude prise i ls i dernière séance du Reichstag par le "irouix socialiste qui a rendu ,par une manœuvre ! habile, un nouveau, service au gouverne-i ment im-périal. Les socialistes du Reieiistac ; ont ,nous l'avons dit, retardé sinon empêché, ; la discussion d© la motion des conserva-I teurs, du centre catholique et des nationauj t libéraux sur la. guerre sous-marine. « Ces trois partis, écrit le Temps, de-i mandent une guerre sans ménagements. Il; poussent le chancelier à donner des assurances dans c® sens. M. d^> Bethmann-Holl vveg n'entend pas les suivre sur ce terrain i II ne veut pas enlever aux neutres les e.spé rance s que la retraite de l'amiral Tirpitz e î fait naitre chez eux. Il se refuse aussi î t faire des déclarations qui pourraient exercei , une.influence déprimante sur le moral déji 1 fléchissant die l'Allemagne. Il tient donc es i seirtiellement à écarter ce débat. Il y rêu-s - sit grâce. aux socialistes, qui ont menaa - de soulever une discussion s";r les origine: - de la guerre et les conditions de oaix que ie, - groupes impérialistes tiennent en ce mcxmen - à éviter. Une transaction est intervenue, e la • motion sur les sous-marins est retiré 5 en même ternira que celle des socialistes, qu - ont ainsi, provisoirement au moins, sauvi - la situation. » ; Il ne s'agit, en effet-, que d'un sauvetag " provisoire et qiii n'est, lui-mênïe, nas san r danger. , Les débats du- Reichstag prouvent que le s adversaires du chancelier ne sont ^as prêt . à désarmer. Plusieurs orateurs, dans un i> discussion parement budgétaire et finan cière, ont fait des digressions pour amene un.éloge du grand-amiral von Tirpitz. Le les - der du centre, M. Spahn, a fait ainsi annlai) s dir le chef démissionnaire df la marine d guerre. L'orateur libéral démocrate vo: i- Paver .^'cst livré à la même manifestation, s D'autre part., les socialistes continuent faire une campagne acharnée contre Ici nouveaux' impôts au moment même où 1 résultat de l'emprunt s'affirme entièremer insu.ffisant. U se trouve donc, comme le di un journal parisien, entre d<-ux chaises c !- l'on comprend saris peine qu'il reno&re a grand discours annoncé oui devait soulevé l'enthousiasme en anorvncant à la fois un l: èïSM^Sfctoim sur la Meuse rt im sraa a triomone. aans les finances i ' r> tu t. e Cette harangue est renvoyée à des jour r meilleurs et le chancelier en est réduit à fair i- nubher rîes 'lo.tes solennelles et —ives dan les jou-rnacix gouvernem'éntaux. tels que 1 it « Loîcal-Anz^iger n. On lit dans cet org'a-n ' dévoué à la chancellerie qu'il est regreftébl s que ln dtinistinn sur la rpicrre snus-mnriv s ait nris vn nnrril caractère. Il v a cenevrhm a une limite «n'nn n». devrait nos franchir e r ; nul ne denralf attaquer Vavtorité du com -, mandement snnrr'mr incarnée arinv la nrt il «wmc A" Vemnemrr. Dr. ceffPmtlnritê cliar, - ; relierait si la discussion, continuait. Si (le suprême argument n^ ferme pas 1: -- .bon oh e aux vengeurs de von Tirnitz, c1®! s il désesnéivr de'l'uni^n saciV^e en Allemagne Les Basler Nachrichtcn, iivirnal sniss •- bien renseigné sur Berlin .résument la si J tuation dans la phrase suivante ■ r " yne guerre au couteau sç vonrsuit ac tucllement dans la coulisse entre le gouvei nement de l'emnire et ses adversaires D - son issue dépend non seulement la vos'itio du chancelier mais aussi le fait de savoir . ■la guerre va s'étendre, à l'Amériaue. „ Quoi qu'il en soit de tout cela, fl reste mi'-! &?. 0h0Se lui ne va pas au delà di Rhin. Les impondérables que l'AIlemagn n'avait pas fait entrer dans les minutieu calculs de son organisation matérielle nren nent leur revanche. P. S. — On verra plus loin **ar le réci d une nouvelle séance du Reidistac quels ai lies 1» "bancelier a trouvés ians le groupi socialiste. .' De toutes ces divisions, il sera bien diffi i ri lo de faire une force... i . ; ^ Nos listes ! de prisonniers j L'accueil fait par le public d la liste de.\ prisonniers que nous avons publiés fiaquère t a montré qu'elle répondait à un besoin. ; Pour satistaire au désir qui nous a été exprimé, nous nous sommes vus obligés de ■ procéder à un tirage supplémentaire. Ce tirage est naturellement réduit et nous en-. gageons tous ceux qui désirent se procurer cette brochure à nous envoyer sans retard leur souscription. Rappelons qu'elle contient, en VINGT-QUATRE PAGES DE GRAND FORMAT, les noms de quelques milliers de militaires belges dont les noms sont compris entre la lettre A et D ET inclus. Cette brochure, d'un si grand intérêt pour les Belges, sera expédiée {ranco contre l'envoi de 0 fr. 60, en un bon postal, au bureau du journal, rue de la Bourse, 28 ter. Le Ha*re. Pour l'Angleterre, les demandes doivent être adressées à notre London Office, 21 Panton Street (Leicester Square) London S. W. Joindre 6 pence. — Londres, 24 mars. — Le général Ca-dorna a visité les camps d'Aldershot. — Genève, 24 mars. — Le « Journal » et la « Victoire », qui contenaient des dessins jugés offensants pour le kronprinz, ont été saisis, hier, en Suisse. — Deux officiers aviateurs, un lieutenant et un sous-lieutenant, sa sont tués : le premier au Chanrp-de-Mars à Luuéville, le se-f«nd4 au caœj) d'Avord^ 1 i : i i ! E t : [ ; i i i I i ; i ! i Communiqué officiel français û _ Paris, samedi, 15 heures. EM ARGON NE, un coup de main sur U£tt tranchée adverse, aux Courtes-Chaussées, nous a. permis d'enlever quelques prisonniers et- de faire subir des pertes à Uennemi. ,1 L'OUEST ET A VBST DE LA MEUSE, nuit calme. EN WOËVRE, duel d'artillerie dans la région de Moulainville. Aucun, événement important à signaler sur le reste du front. " ■ TENTATIVE DE TORPILLAGE i Boulogne, 25 mars. — Le paquebot a Sus- > seix » a reçu une torpille en Maneho. Ini- 3 médiatement secouru, il a pu rejoindra-Bou- t logne. t 5>OK i LA SITUATION EN EGYPTE ï .--O-— Londres, 21 mars.— Oificlel. — F,ln raison ; de Tétat satisfaisant de la situation en ï Egypte, par suite de Véchec des tentatives turques contre la frontière octzidentale 5 d'Egypte, les troupes égyptiennes ont été' 5 réorganisées et te général Murray prend i seul le commandement en Egypte. Le général Maxwell, commamlani en chef, [■ est parti pour VAngleterre. LA RUSSIE, LA GUERRE ET LA i QUESTION DES DETROITS —0-— 1 Pélrograd, 25 mars. — t). la Douma, au 1 cours de !a discussion du< budget des Af- fai-res Etrangères, M. Mi'iioukof, chef J l'opposition, a prononcé «un long discours 1 iv uutnt les assertions du social-démocrate l 1 Tcnekeidee qui affirmait que la guerre se 1 lait contre la volonté do la nation russe, r L'orateur a mis en ivl?ef l'union étroite qui R règne dans les n?»- ■ - > lutte oo©* 1 trv rnnnprn i «t a dénoncé le plan d mands. equel <• a y or uji« s large route vers l'huent par la Turquie, c I M. Milioukof a déclaré ensuite : ! « Nous n'avons pas commencé la guerna 2 , et nous ne la terminerons pas saais réaîf-5 : ser une sortie vers la mer.' - i » II' ne s'agit nas de savoir si les détroits "■ doivent être russes ou turcs, mais d'em^* J cher qu'ils deviennent allemands. » : IH. les professeurs Frédêrieq et Pireaae aursie^t lté arr'iès . On annonce de La Haye que les histo-nens Paul Frédêrieq et Henri Pirenne, pro-tesseurs à l'Université de G and, membres " de l'Académie de Belgique, ont été arrêtés . et déportés en Allemagne à cause de leur résistance à la i*éouyerture de l'Université ^ et à sa flamandisation pro-boche, i ■ -»■—— « s UN DOCUMENT ETRANGE ' ; JOURNAL D'UN officier prussien M W.V-.W1 (De notre correspondant particulier.) Paris, le 24 mars 1916. C'est un document étrange que ce jour- . nal, et pourtant l'écrivain anglais, M. If. de Vere Stacpole, qui l'a fait comraitre le premier, et les éditeurs français Bloud et Gavera affirment l'authenticité (1). Ils déclarent même qu'il a été publié intégralement, sans additions ni suppressions. Rien dans le" texte ne révèle le nom de l'officier ni le numéro de son régiment. On sait seulement qu'il s'appelait Von H., et qu'il était capitaine d'infanterie. Sur la première page du carnet- — un petit calepin à bon marché — on lit le nom de Hemrich écrit dans le coin à gauche. Le tout ne constitue pas plus d'une quarantaine de pages, dont trente-cinq à peine sont remplies d'écriture.Les notes nous apprennent que cet officier était garçon, sentimental, libre-penseur et superstitieux. A qui étaient-elles destinées ? A un ami intime, mais seulement en cas de mort. LES PREMIERES HEURES DE LA GUERRE Le3 premières lignes sont du 21 juillet 1914- : « Nous embarquons, oe soir, pour Berlin ; l'armée entière est en mouvement... « Lo 1er août, Von H... écrit : « La France d'abord, la Russie ensuite. Berlin est en fête. La France n'a rien préparé. Pas de bottes pour les hommes, 'pas | de munitions de forteresse, pas de fusils... rien... Elle a couvé, ces dernières années un œuf pourri... u Une note sans importance datée du 5 août a été écrite dans le' train. Le reste du carnet n'est pas daté; à peine çà et là v tropve-t-on un nom de ville, un nom de camarade, et un détail qui permettent de reconstituer fl) Journal d'un officier prussien, par Henry Frichet, 1 vol. in-ltï broché (Pages Actuelle;-:, nfi 76'. Prix : 0 f:-. 60. Rloud et Gay, éditeurs, Z place Saint-Suipicc, Paris, Vi\ Dimanche 26 Mars 1916 Le numéro : 10 Centimes (8 CENTIMES AU FRONT) 22e ANNÉE. — Série nouvelle.- -N* 505

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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