Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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08 augustus 1914
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s.n. 1914, 08 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/183416tv4s/
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SAIVSEDI 8 AOUT 1914 VINGT1EME ANNEE— N° 220 ANNONCES Annonces ordin., petite ligne .0a40 Reclames (3* page), la ligne.1.50 Baits divers corps . . »4.00 Faits divers fin. '4j$ • »S.OO Reparations judiciaires »3.00 Necrologies . . . . »£.03 Lea annonces sont recues au bureau du journal Telephones 3646 et 3B8G 5 oentlmeo Ie numero ABONNEMENTS Pour toute la Belgique ünan.&"• Six mois. . . • | • •*-B° Trois mois ...»•• «»■• Gf.-DuehédeLuxemb.20.00 Union poiUl»- • • • * |00.0O Directeur : Fernand N EU RAY EdftFcn ***- (6b.soir) Edition 4Uf (10 h. «oir) Edition Jf jminuit) BUNION DAMS L'ACTfO Inst aizï are omnia in Qhristo Redaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E D I T I ON ¥ [Un télégramme 1 significatif de M. Poincaré Le Eoi vient d'adresser a l'armêe l'ordre du jour suivant: Grand quartier general, 7 aofit 1914. A l'armée, Nos camarades de la 3edivision d'armée et de la löebrigade mixte vont rentrer dans nos lignes après avofr défendu en héros la position fortifiée de Liége. Attaques par des forces quafcre fois supérieures ils ont repoussé tous leurs assauts. Aucun des forts n'a été enlevé, la place de Liégè est toujours en notre pouvoir. Des étendards, quantité.s de prisonniers, sont les trophées de ces journées. Au nom de la Nation, je vous salue, offir ciers et soldats de la 36division d'armée et quantóté de légumes a M. le bourgmestre de la 15" brigade mixte. Vóus avez rempli < ?°F une«uvre a designer par lui. L'offre a ° .^ eté acceptée et M. le bourgmestre a vive- tout votre devoir, fait honneur a nos armes, j ment remercié les auteurs de ce bel acte de montré & l'ennemi ce qu'il en coüte d'atta- quer injustement un peuple paisible, mais générosité. Les légumes ont été donnés a PCEiivre de 1'Alimentation de l'enfance. Il a fallu trois tombeveaux pour les enlever. La vitesse des autos H y a des chauffeurs qui abusent de la situation. Nos rues, nos avenues et nos bouJ levards sont transformés en pistes oü l'on roule a du quatre-vingt a I'heure, affolant inmenses de cette hitte gigantesque, et que utüement les passante. nous n'attendons que l'arrivée de nos frères j Que, dans eertains cas, on soit oblige d'al- d'armes francais pour marcher a la victoire. le? vit?> nousnf lecontestons pas, mais a Tj ;. ,„ , -; peu pres toutes les antos prennent cette al- Le monde entaer a les yeux faxes sur vous. (lureenfaisantentendreJe cri strident de laMoutrezlui, par la vigueur de vos coups, j sirene.*BSi2 Il faudrait que cela finit, soit par le bon vöaleir des eonducteurs d'antos, soit par ^intervention de l'autorité. qui puise dans sa juste cause une force invincible. La Patrie a le droit d'etre fiere de VOUS. -£^\i 'Soldats de l'armée beige, n'oubliez pa£ que vous êtes a l'avant-garde des années ind- que vous' entendez vivre libres et indép^a- dants. ^S.r i-iiif^™ny« La France, ce noble pays qu on trouve toujours, dans l'Histoire, associé aux causes justes et généreuses, vole a notre secours et ses armées entrent sur notre territoire. En votre nom, je leur adresse un fraternel-j salut. (S.) ALBEET. En Flandre Mercredi, les voyageurs qui venaient d'Ostende a Bruxelles apergurent au loin nn grand rassemblement de monde dans la campagne. Ils crurent que c'étaient des soldats. Le train s'approchant ils virent une foule innombrable ae femmes^ de vieillards et d'enfants prosternés autour d'une chapelle parmi les champs. La Flandre, dont les enfants.étaient partis a la guerre, priait ardemment pour le salut de la Patrie. Plus d'un incroyant sentit son co3ur se gonfler d'émoi devant ce spectacle impressionnant. Oü mène le sport Notre chroniqueur sportif, le sympathique champion cycliste amateur Sadi Davignon, est actuellement en panne au Danemark. Parti pour ce pays pour y représenter la Belgique a un championnat international, en compagnie de Werbrouck et Otto, il est actuellement bloqué dans la petite ville d'Esbjerg. Toutes les communications sont coupées entre le Danemark et la Belgique. Le sport mène loin... On nesaurait trop rendre hommage a, la valeur déployée ces jours-ci autour de Liége par 4le general Leman et par ses troupes. Si cofles-ci ont un peu fléchi devant. l'attaque dans la nuit de mercredi a jeudi, c'est que apiès toute une journée de combat elles eurent affaire a des troupes fraiches du 49 corps d'armée allemand qui, elles, n'avaient encorè pris aucune part. a la lutte. Ajoutons que les soldats allemands qui ont été jusqu'-ici aux prises avec les nötres se sont battus comme des lions, marchant avec une intrépidité admirable sous la mitraille que crachait notre artillerie. Par contre, on a constaté que leur tir, au rebours du nötre, était assez dëfectueux. Il semble en être de même du service d'intendance qui, chez nous, a fonctionné avec une régularité parfaite et a permis le ravitaillement dans d'ex cellentes conditions. Nous avons raconté la mort du commandant de Menten de Home, tué a la tête de son escadron. Des détails connus aujourd'hui permettent de dire que le commandant et ses hommes se sont conduits en héros. Un escadron de lanciers en reconnaissance se heurta a un regiment de uhlans. Nos hommes, commandant en tête, mirent pied a terre et firent le coup de feu. Surpris par une fusillade énergique, les uhlans s'arrêtèrent et quelque flottement finit par se remarquer dans leurs range. Alors les lanciers remontèrent a oheval et chargèrent avec une vigueur furieuse. 'Ce fut une mêlee épique. Les uhlans, mis en déroute, firent demi-tour et disparurent a l'horizon. C'était une victoire chèrement achetée,mais combien glorieuse. ^m ♦•-< j A la gare du Nord, vendredi matin. Le hall paisible est brusquement plein de rumeurs. Des gens se^précipitent et font cercle, autour de trois cavaliers gris que deux gendarmes belges viennent d'amener et de pousser en hate sur le quai. Les trois prisonniers de guerre ont l'air tres fatigué. L'un porte encore le casque noir a pointe; les deux autres ont autour de la manche le brassard a croix rouge. Le major de-Bauw, brandissant son sabre, invite avec autorité les curieux a se retirer et les bleus, sur sorï ordre, dégagent le quai rapidement. Les trois Allemands sont dirigés vers la salie d'attente de 3eclasse, dont les portes se referment sur eux. Les trois hommes sont maiatenant assis sur un banc et les gardes se pressent autour d'eux. ? On les interrage dans leur langue pour savoir d'oü ils viennent, pour connaitre Ie regiment auquel ils appartiennent. Ils répondent tres complaisamment aux questions qu'on leur pose. Les deux soldats porteurs de brassards appartiennent, disent-ils, aux 7eet 8edragons de Mecklembourg-Sch-werin Ils sont arrivés, pour soigner les.blessés belges et allemands, par Aix-la-Chapelle. Ils ne !ans les ambulances de Bruxelles savent rien -4, + «h-< Magnifique élan De tres nombreux particuliers et commercants patriotes, une foule de communautés religieuses, de nombreuses administrations et sociétés multiplient leurs offres de services et leurs actes de dévouement, soit pour venir en aide a nos soldats ou a, leurs families, soit pour prodiguer des soins aux blessés. Nous sommes débordés de communications relatives a ce magnifique et uniyersel élan; il nous serait matériellement impossible de les publier toutes, la place nous faisant défaut. Mais a tous-ces excellents Belges, nous disons, au nom de la Patrie, au nom de no^-f^1< LMtalie affirme a nouveau sa neutralité La legation d'Italie a Bruxelles communique vendredi Ia note officielle suivante r «On ne sait rien a la legation d'Italie d'un prétendu ultimatum allemand. » L Italië reste et entend rester neutre. » Au pont de Visé |Un ordre En 1106 il en fut comme en 1914 Décidément Ie pont de Visé porte malheur aux Allemands. Ce n'est pas la première fois que les Belges y font tourner les talons aux soldats de S. M. l'empereur d'Allemagne. En 1106 — il y a done de cela 808 ans — l'empereur Henri, qui donnait la chasse a son propre père réfugié a Liége, se présenta devant ce pont et essaya de Ie passer. Il avait, comme son successeur d'aujourd'hui, essaye d'amadouer et d'intimider tout & la fois les LiégeoJs; ceuxei lui répondirent en refoulant impétueusement les Allemands qui étaient déja passés sur la rive gauehe de la Meuse, et qui durent fuir dans Ie plus grand désordre. Sous Ie poids de leur masse, Ie pont se rompit tout a coup ; chevaux et cavaliers furent précipités dans la Meuse et tout ce qui avait échappé au fer des Liégeois perit dans les flots. Voila comment l'histoire se répète. A Liége, les loustics disent que les Prussiens auraient été bien avisés s'ils n'étaient pas, venus a Visé. P.-S. — Coincidence curieuse : C'est précisément Ie 7 aoüt 1106 que Ie vieil empereurHemi IV mourut dénué de tout dans unemaison de la rue Féronstrée, a Liége... i^■■♦» ( Ces braves gens habitaient tous les quai tiers populaires. Ils arrivent de Bressoux,d'Outremeuse, du quartier SainteMarguerite, oü les obus ont exercé leurs ravages.Jeudi matin les Allemands avaient commence a bombarder la ville, semant partout la panique. Des gens fuyaient en criant : « Sauve qui peut! ». D'autres engageaient les habitants a se réfugier dans les caves. En quelques heures, Liége eut la physionomie d'uneville a l'abandon.■ __ «^ fliers Et cela dura jusqu'a midi. Puis le feu cessa brusquement et la population apprit que l'on parlementait. Le gouverneur militaire avait été invite a se rendre et on lui avait donne six heures pour répondre a l'uljtimatum. Comme il avait énergiquement refuse, on entendit bientöt le canon tonner a nouveau et l'on vit les obus pleuvoir de tous eotés. Des smaisons prirent feu, des monuments s'embrasèrent et l'ineendie se propagea- Alor» la population, terrorisée, comprenant qu'il fallait fuir a tout prix, oommenga son exode. On vit des gens fuir tenant leurs 'bottines ou leurs sabots en main et courir, a peine vêtus, vers la gare. Biches et pauvres, abandonnant leurs maisona ou leurs modestes logis, se hlatèrent vers la gare oü des trains attendaient... Et les voici a Bruxelles oü l'administration communale a decide d'accueiliir ces malheureux, de les héberger et de les nourrir en attendant qu'on peut leur trouver chez Inhabitant une hospitalité meilleurè. Dans un groupe un vieillard raconte qu'il a vu oe matin même flamber la place de l'Ofciversité. A six heures et demie, le bom^ bardement avait cessé. Quand il a quitte Liége, il y a quelques heures, toutes les maisons étaient fermées et les commercants avaient descendu leurs volets. Des brancardiers pftsaient transportant des blessés et une quarantaine de prisonniers se dirigeaient vers la gare, au milieu de la sympathie des curieux. Plus loin une femme raconte qu'elle est | partie a 8 heures. Elle s'est sauvée parce que les gens d'Out Ste-Marguerite en criant a tout le mooidede se sauver.L&feï Le matin, les Allemands avaient bombarde la rue Féroaétrée et la rue Leopold. Le pont des Arches et le pont Maghin avaient sauté. rir en attendant qu'on puisse leur trouver A SteMarguerite, deux gargonnets avaient été emportés dans la rue par un obus. • Ces pauvres gens font avec une simplicite émouvante le récit de leurs malheurs. Autour d'eux, des personnes compatissantes se prodiguent et la charité publique multiplie ses miracles. Plusieurs .habitants se sont déja présentés a l'Hötel de Ville s'offrant a recueillir les families les plus éprouvées, celles ayant le plus de bouches a nourrir. M. Lemonnier passé parmi les groupes. Il commande au personnel de faire servir du café a tous ces pauvres diables et de ne les laisser manquer de rien. Nous les logerons ce soi»1 , dit-il, dans la chapelle des Minimes. Mais il manque des matelas et il nous demande instamment de faire appel au public pour qu'il mette a la disposition de l'Hötel de Ville tous les objets de couchage nécessaires a ces malheureux ——'—»i?io»ïi«- VENDREDI MIDI La situation est bonne. D'après des renseignements téléphoniques recues au département de la guerre les Allemands ont demandé au general Leman un armistice de 24 heures pour enterrer leurs morts. D'après nos adversaires eux-mêmes leurs troupes auraient eu de 20 a. 25,000 hommes hors de combat. La ville de Liége n'est pas occupée par les Allemands. Les Allemands ont bombarde Liége jeudi. Simple manoeuvre d'intimidation. Elle n'a produit aucun effet sur le gouverneur militaire qui fait preuve d'un admirable sangfroid et d'une bravoure sans exemple.Le bruit s'est répandu qu'a Liége les habitants avaient tiré j sur les Allemands. Ce bruit est faux et est officiellement démenti. Quatre provinces : Liége, Limbourg, Namur et Luxembourg sont SEULES e» état de siège ainsi que la place d'Anvers. Mais dans toutes les provinces le code penal militaire est appliqué dans toute sa rigueur. On a fusille vendredi matin encore deux espions a la porte de Bruxelles a Lou vain. VENDREDI, 4 HEURES La division de cavalerie allemande qui avait passé la Meuse au Nord de Liége, forte de sept regiments, a _ été presque anéantie par la division Leman aidée de notre division de cavalerie. Après que la division d'infantèrie eut décimé les unites formées, les cavaliers belges ont foncé a travers tout avec une bravoure extraordinaire. On fait prisonniers par paquets les cavaliers allemands débandés. C'est un veritable désastre pour les Prussiens. itaatioö VENDREDI, 5 HEURES On assure que des combats ont été livrés dans le Luxembourg entre Frangais et Allemands. Le mitnistre de la guerre a envoyé son chef de cabinet dans les höpitaux. Nous avons 400 blessés a 1'höpïtal Militaire et 400 au college Saint-MicheJ. Tous sont blessés peu grièvement. Le moral de ces braves est excellent. Plusieurs réclament déja leuf renvoi au front. La plupart ont avec eux des trophées. Un officier fallemand se trouve parmi les blessés. VENDREDI, 6 HEURES On nous assure que le gouverneur militaire de Liége n'aurait accordé aux troupes allemandes que quatre heures d'armistice au lieu des vingt-quatre qu'elles demandaienfc. VENDREDI, MINUIT. Tous les forts de Liége sont intacts. Le moral de la-garnison est excellent. On dit déja que les Allemands avaient été stupéfaits de la resistance que les troupes belges leur avaient opposée a Liége oü ils pensaient entrer sans coup férir. Le fait que les soldats allemands faits prisonniers ne possédaient plus de cartouches donne a penser qu'elles étaient parties sans être munies des approvisionnements nécessaires après le combat. Elles pensaient en trouver a Liége.

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