Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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29 januari 1914
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s.n. 1914, 29 Januari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bd0b/
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JEUfcl 29 JANVIER t914 L'UNION DANS L'ACTION VINGTIEME ANNEE — N° 29 I- v» unn y ibiii if i ABONNEMENTS Pour toute la Belgique Un an. . fr, 9.00 Six mois 4.80 Trois mois ...... 2*i9 Gr.-DechédflLuiemb. 20.00 02iioo postal#. . • • » • 30.0© Directeur : Fernand NEURAY Edition ^ (6 h. soir) Edition ( J 0 h. soir> Edition (minuit) LE XX* SIÉCLE ANNONCES Annonces ordin., petite ligne . OJlft Réclames (3* page), la ligne. 1.59 Faits divers corps • « » 4.QQ Faits divers fin. . . » 28.00 Séparations judiciaires » 3.00 Hécrologie» . • • • » 2«00 Les annonces sont reçue» eu bureau du journal 5 centimes te numéro Téléphones 8S43 et 3&S& Instar-are omnia. in Ohristo Rédaction et Administration : 4, impasse de la Fidélité, 4, Bruxelles E: DITION ^ Dlï _ s n — dm cn Crand conirére catholique • ■ !>&>&)• — La " Reicbspost „ de Vienne et ses succès (De notre correspondant particulier.) Tienne, le 25 janvier. Il est inutile, je pense, de présenter au; lecteurs du «XXe Siècle» le parti chrétien social. 'Le nom de son fondateur, l'immortel Liieger, et ce qu'il a réalisé d'admirable au municipe de Vienne et dans toute l'Autriche, sur le terrain politique, religieux et social, ont dépassé, et de loin, les frontières de son pays. Grâce au sens profondément réaliste, démocratique et chrétien de ce grand Viennois et des siens, contre vents et marées, en dépit des résistances, môme de beaucoup de coreligionnaires calfeutrés et très tranquilles, qui avaient peur de ses audaces populaires, ce parti est arrivé à s'imposer et, à cette heure; c'est lui qui mène le bon combat pour la civilisation et pour l'Eglise dans toute la monarchie. Il y a sans doute, de-ci, de-là, quelques jaloux, quelques-uns de ces «grognons», comme disait récemment l'archevêque de Vienne, qui, dans leurs feuilles hebdomadaires, lui font la guerre, au nom d'un « intégralisme » commode, car eux, se tenant cois et bien chauffés dans leur tour d'ivoire, n'ont à trancher aucune des innombrables difficultés que 'comportent les frottements journaliers avec les réalités de la vie moderne ; mais ils laissent ces oiseaux" de nuit dans leur clocher continuer leurs cris hargneux, leur dissolvante et triste besogne. Il poursuit son œuvre victorieuse, au grand avantage du catholicisme et de la patrie. Il représente en Autriche cette masse im posante de catholiques réalistes et équilibrés qui, en Allemagne avec le Centre, en Belgique avec le gouvernement, en France avec l'Action libérale, le mouvement des semaines sociales et autres groupes analogues, en contact permanent avec le peuple et avec ses aspirations, avec^ toutes les contingences du -moment et du lieu, alliant la fermeté des principes à la souplesse des choses, savent et peuvent seuls obtenir des conquêtes durables et profondes sur les ennemis de l'ordre social chrétien. * 9 * Lûeger, très occupé à recruter, à organiser, à fonder son parïi, n'avait guère le temps de songer à la presse. D'aucuns prétendent même qu'il ne l'estimait pas assez à son prix et à son influence. On lui attribue cette parole : .« Qu'ils lisent les journaux juifs, pourvu qu'ils élisent des chrétiens. » Cependant ses amis le poussèrent à donner aux-chrétiens sociaux un organe. En 1893, la «Reiehspost» parut. Elle disposait, pour partir d'un capital dérisoire : 50,000 francs. Ses déouts furent des plus difficiles. De droite et de gauche on s'acharna contre elle et elle fut plusieurs fois sur le point de disparaître. Elle avait, heureusement, comme directeur un homme d'un remarquable talent et d'une énergie peu commune. Ambroise Opitz tint bon contre tontes les attaques sourdes ou déclarées. En 1906, le Piusverein s'organisa pour venir en aide à la presse catholique d'Autriche. Il y eut un compromis avec le «Vaterland». le vieil organe catholique conservateur, ou le grand Yogelsang a/vait mené ses nobles campagnes contre le capitalisme matérialiste. Il disparut pour laisser" place libre à la «Reiehspost» qui, plus alerte, plus populaire, mieux soutenue par un parti et prenant tous les jours plus d'importance, semblait avoir plus d'avenir devant elle. Vers cette époque, je ne sais au juste l'année, Ambroise Opitz étant mort, on mit à la tête du journal un ieune chrétien social d'une haute valeur morale et intellectuelle, le docteur Funder. Il# s'y trouve encore. Il n'y a pas longtemps, j'allai le voir et lui demandai où en était le quotidien. — Voyez, me dit-il, en me montrant les collections de la «Reiehspost», voilà autrefois, et voilà aujourd'hui. Au début, elle paraît en trois ou quatre pages, dans la forme des journaux allemands-■Maintenant il lui arrive souvent d'avoir quarante pages. Le dimanche elle publie un nu- , inéro spécial de lectures récréatives, « De; oonntag * ; le jeudi, elle donne un numéro pour la jeunesse, «Die Jugend»; un. autre Jour> elle publie un numéro agricole, «Das < Feld». En 1911, fut fondée l'édition du soir, . qui paraît à Vienne à 4 heures. On avait mis , de côte une somme de 100,000 francs pour en assurer l'existence. On n'en eut pas besoin. 1 La .vente couvrit, et au delà, les frais du lan • cément. L'édition de 4 heures, outre les non- < Velles courantes, résume tous les articles des t grands journaux viennois et dispense donc de les acheter. Les deux éditions forment deux journaux indépendants et ayant chacun leur $ abonnement à part. Au point de vue cômmer- i cial, industriel, militaire, judiciaire, social et ecclésiastique, la «Reicbspost» est surabondamment informée. On n'a pas besoin de s adresser ailleurs. Elle est parvenue à s'imposer comme un des journaux les plus sé- I rieux, les mieux rédigés, non seulement en Autriche, mais à l'étranger. Elle a partout [les correspondants qui s'emploient de leur t mieux à la tenir au courant de tous les grands j incidents de la vie nationale de leurs pays [ respectifs. "On* sait que durant la première 5 guerre balkanique, ses comptes rendus firent 1 sensation. Un officier du prince héritier j Franz-Ferdinand, qui compte, dit-on, parmi t ses meilleurs amis et protecteurs, lui en- c voyait des rapports partout remarqués et r lont l'exactitude était frappante et a été de- f puis corroborée. t En 1908, la «Reiehspost» comptait 7,000 v ibonnés ; aujourd'hui elle en a 30,000. Son l Jfget était alors de 181,001} francs; aujour- t rhui, il dépasse le million. .Et cependant, avec tous ces succès et ces t notoires, à pas de géant, elle restait affreu- ^ sèment mal logée. Je me souviens de l'impression pénible que je ressentis en entrant p >our la première fois dans sa demeure, 41, me s strossig. C'étaient des pièces basses, d jtroites, mal éclairées. En attendant le ré- l< laçteur en chef, je commençai à écrire un l< trticle et je ne trouvai qu'une pauvre table n 't un assez misérable encrier. f 1( 9 V n . a Cette situation ne pouvait durer. Plus et d nieûx que tout autre, le D* Funder le com- - prenait, car plus et mieux que les autres il îd souffrait ; mais il ne voulait qu'arriver à !0UP sûr et il lui fallut souvent modérer les ^patiences de ses amis et de sês collabora- eurs. Construire une nouvelle maison n'était lue trop nécessaire; mais où trouver les fep- tources ? Les sommes qui étaient dans les disses n'étaient pas fabuleuses. La plus jrosse était représentée par les 100,000 cou ronnes qui n'avaient pas été employées pour l'édition du soir. A cela vinrent s'ajouter 60,000 couronnes, don d'un excellent vieillard de 90 ans, de la Basse-Autriche. Le comité pour la fondation d'une université à Salz-| bourg prit une grosse hypothèque. Dans ces 1 conditions on pouvait commencer à bâtirr « ! On plaça la première pierre e**. 1912. Le ter- j rain coûta 178,000 couronnes; les frais de! construction s'élevèrent à 600,000 couronnes ;} les machines et leur installation coûtèrent 200,000 couronnes: en tout, environ un million. Le 8 décembre 1913? tout était prêt L'aréhevêque de Vienne vint bénir les nouveaux locaux. Des fêtes magnifiques, auxquelles assistait l'élite du monde religieux et politique, ont été célébrées à cette occasion. Mgr Sichnidler, conseiller aulique et président du comité de la «Reichspost»j exposa dans un discours le programme du journal, qui reste toujours celui que lui avait, dès le premier jour, tracé Ambroise Opitz : catholique, autrichien et allemand; il déclara que les.triomphes de ce jour-étaient dus au mouvement chrétien social que, dès son ap parition, la «Reiehspost» avait favorisé et soutenu, au 'Piusverein qui n'avait pas ménagé son aide financière, et surtout à la direc tion et à l'administration du journal, en par ticulier au rédacteur en cflief actuel, le docteur Funder. « Nous l'appelons, dit l'orateur, le multiplicateur le plus efficace du journal, le second fondateur de la «Reiehspost» ; en sa main et en son cœur, nous en avons la confiance, son avenir est assuré. » Après le docteur Schindler, le Dr Funder lui-même se leva et, dans un langage net, précis, élégant et éloquent, il raconta lo passé difficile du quotidien ; il rendit compte , de sa situation actuelle et de ses espérances. C'est à son discours que j'ai emprunte les renseignements et les chiffres que je donne , plus haut. Les princes de Liontenstein, le > , bourgmestre de vienne et d'autres person-! nalités politiques et religieuses dirent toute J leur joie et toute leur reconnaissance d'avoir pu assister à ce jour qui marquait une déci- < sive «victoire pour les chrétiens sociaux et, ( pour toute l'Autriche catholique. Le nouvel abri de la «Reiehspost» ne le cède en rien aux plus somptueuses demeures des grands quotidiens d'Europe. Salles spacieuses, lumière abondante, téléphones et télégraphes,. machines les plus perfectionnées, librairie, tout s'y trouve. _ ^ Des colonnes de ce journal, qui fait à Bruxelles une œuvre analogue à celle de la l «Reiehspost» à Vienne, je la salue confrater- j nellement, je la félicite et lui dis : Ad multos i an nos. I i Karl WALLINGER, j Baalietin politique M. Veniselos vient d'introduire dans ses projets de voyage une modification qui, s'il faut en croire la -presse allemande ne serait pas sans importance. Avant de se rendre à Saint-Pétersbourg, il passera par Vienne. Il est permis de j croire que cette meufifcation se rattache aux conversations diplomatiques de Berlin, mais en l'absence de tout communiqué officieux ou officiel il nous est im-1 possible d'en pénétrer le sens réel. Signa- ' Ions aussi qu'après Saint-Pétersbourg M. Venizelos est attendu à Constantino-1 pie, où Von gardç, malgré tout, l'espoi' ; de s'arranger avec lui sur la base d'une restitution à la Turquie de Ckio et de Mitylene. — En Chine,up êdit du président sanctionne le règlement élaboré par le conseil administratif, pour la formation de la commission chargée de modifier la Constitution. La commission se composera de quatre membres de la capitale,de deux de chaque province, de huit de la Mongolie, du Thibet et de Koukounor, et de quatre membres choisis .par la Ligue générale commerciale chinoise. Seules les classes aisées et éclairées sont admises à participer à l'élection. Le premier et le deuxième président de la commission sont élus parmi les membres de la commission. Les décisions de la commission devront être confirmées par le président. — L'officieuse Gazette de Cologne écrit qu'ii est désormais certain que le îtatlhalter et le secrétaire d'Ejat d'Alsace-Lorraine vont quitter leur poste. On jioute que tous les ministres se solidariseront avec le secrétaire d'Etat, ce qui vaudra à l'Alsace-Lorraine la constitii- :ion d'un ministère homogène. >-«>♦»-( ' lion a un muuiizitï 1 —— Samt-Péters'ooïïFg menacé par les eaux —-»o« LA TEMPETE SUR LA COTE RUSSE DE LA BALTIQUE La crue de la Neva a pris de telles proportions qu'on a pu craindre pour la nuit de lundi une inondation complète de Saint-Pétersbourg-. Le fleuve avait déjà dépassé en effet de 7 pieds son niveau normal et une nouvelle montée de 6 pouces jurait suffi pour provoquer un désatre. A la suite d'un violent vent du nord-ouest, la Néva continuant de monter envahit les quartiers bas de la ville ainsi que les îles et le quartier de Viborg. Les autorités prirent immédiatement des mesures pour conjurer le fléau. On tira le canon toute la nuit de la forteresse des SS. Pierre et Paul, des -lumières vertes furent allumées sur la tour de l'amirauté pour signaler le danger. La tempête souffla toute la nuit, enlevant des toits, renversant des wagons de chemin de fer, forçant des embar-càtions à s'échouer sur les rives du fleuve. La tempête a étendu ses dégâts jusqu'à Cronstadt, Libau et Riga. Pendant que Saint-Pétersbourg est menacé par les eaux, la tempête souffle avec violence sur les côtes de la Baltique. Un vent violent, dans la nuit de lundi à mardi,. a refoulé vers les côtes de Livona les glaces qui obstruaient le port de Riga, et le passage ainsi crée a permis aux vapeurs amarrés dans le port d'aller j en mer. La situation de vingt vapeurs pris dans ! les glaces a été améliorée par l'action des navires brise-glace. Le vapeur anglais « Sapho » a perdu son gouvernail. Il y a en ce moment dans le port une centaine de vapeurs. L.E XXe SIÈCLE est lu pour sa RUBRIQUE SPORTIVE comme pour ses INFORMATIONS Eï SES ARTICLES POLITIQUES ET LITTERAIRES L'anarchie portugaise . ;, La erise politique devteat ûe plssea plis graveà Lisbonne ' î m m mm ■ mi m i ir -r-mnirrrirTi iruffirir--t—t—-—"t ,, La place uu Commerce a Lisbonne | La place uu Cornu t.®r La décision prise par le Président de pro-f-voquer la constitution d'un cabinet de con-iX" centration et d'apaisement est fort mal ac-et* cueillie par la majorité parlementaire. , Celle-ci s'est réunie mardi et a voté un ordre du jour disant « qu'tè n'existait pas do conflit entre le pouvoir législatif et le pou-~ voir exécutif, le gouvernement actuel con-Stituant une légitime délégation de la majorité parlementaire ». C'est la critique non déguisée de l'attitude prise par le Président. I " Les journaux ministériels font ressortir la j i majorité de 21 voix obtenue au Congrès par j le ministère, majorité par laquelle le Congrès a affirmé, disent-ils, que le gouvernement devait continuer à assumer la responsabilité du pouvoir. La ïRepublica®, organe révolutionnaire, dit que le désistement de M. Affonso Costa à la séance du (Congrès, sur la deuxième partie de l'ordre du jour, a été une sorte de concession que M. A. Costa faisait à l'opposition pour continuer sa mission ministérielle. Mais les membres de l'opposition ont repoussé cette transaction. LES NOUVELLES Le Conseil communal de Bruxelles se réunira lundi pour continuer le déba: engagé sur la gestion du (Conseil des Hospi- • cos. Les canards Xes journaux d'opposition soulignent avec I des mines scandalisées ou indignées une dé-I claration que M. -De Bue aurait faite diman-j che dernier à l'Association catholique de j Bruxelles. j M. De Bue aurait exprimé l'espoir que les travaux de la Commsision des XXXI n'aboutiraient a rien. La pensée du député de Bru-xelles est ainsi tout à fait dénaturée. M. De j Bue a simplement déclaré qu'il espérait que les délibérations de la Commission des XXXI n'aboutiraient à rien d'autre qu'à l'uni- • fication des lois électorales. M. De Bue avait ! incontestablement le droit de tenir ce langage et il n'y a vraiment là rien dont ceux-là mêmes qui pensent autrement que lui aient lieu de se scandaliser ou de s'indigner. L'encombrement ne sévit pas que sur nos chemins de fer. L'Etat belge vient de recevoir de l'Etat néerlandais la dépêche suivante ^ « D'accord avec Chemins de fer néerlandais, nous vous prions de prévenir expéditeurs que par suite affluence extraordinaire marchandises stations Rotterdam, il ne sera pas accepté les 29, 30 et 31 janvier de charge complète petite vitesse pour toutes les sations Rotterdam ». On voit que nos voisins ne sont pas mieux lotis que nous ! Une manifestation Saint-Saëns Une représentation de gala en l'honneur du maître français est en voie d'organisation a Bruxelles. La direction du théâtre de la Monnaie prépare, en effet, sous les auspices de l'Association de la presse bruxelloise, pour le 2 mars prochain, une première du « Timbre d'argent ». Nous disons une première, car il ne s'agit pas de l'œuvre interprétée jadis à Bruxelles. Le maître Saint-Saëns a, en effet, complètement remanié l'ouvrage,les récits qui le coupaient ont été remplacés par des récitatifs, et e'est^ en somme une œuvre nouvelle qui sera présentée au public, avec décors, mise en scene, costumes également nouveaux. La succession royale La convention entre l'Etat et la princesse Louise a/été définitivement signée, mardi soir, au ministère de la Justice. Il ne reste plus qu'à signer une convention analogue avec les princesses Clémentine et Stéphanie. L'affaire peut, donc être considérée comme terminée. , Mariage Mercredi, a 11 heures, a été célébré, en l'église des (SS. Micher-et-Gudule, à Bruxelles, le mariage de Mlle la baronne Elisabeth d'Huart, fille du baron Albert d'Huart, membre de la Chambre des représentants, et de la baronne Albert d'Huart, née vicomtesse de Spoelbferch, avec le comte Yves du Bourblanc, fils de feu lo comte du Bourblanc et de la comtesse, née comtesse de la Villar- ! mois. La baronne Elisabeth d'Huart est la petite- ; fille du baron d'Huart, sénateur, et du vicomte et de la vicomtesse Alfred de Spoel-; berch. Le R. P. Malou, S. J., grand-oncle de la* mariée, a célébré le mariage et a prononcé j une charmante allocution. L»a messe a été I dite par l'abbé de Miramon,oncle à la mocle ! dé-Bretagne du marié. / i Les témoins étaient : pouv la mariée, le* baron de Broq^ueville, chef du Càbinet, et le vicomte Henri de Spoelbsreh, ses oncles ; pour le marié, le comte du Bourblanc, son j frère, et le comte Jacques de Lorgeril, son cousin, L'OBSERVATOIRE Le baromètre monte sur le sud de la Scandinavie, le sud-est de l'Angleterre, le nord de la France, nos contrées, l'Allemagne, l'Autriche-Hongrie, l'Italie, les Balkans et la Russie, à i x,v£PtIon Finlande;* il baisse sur le reste de l'Europe. En Belgique, le vent est faible d'entre sud et ouest-sud-oirest et la température est comprise entre 1°5 et —2°. Prévisions : vent sud-ouest modéré; couvert: pluie, réchauffement î La France et le Saint-Siège^ « »î<0>£« — UN PASSAGE DU DISCOURS DE M. BAR-THOU SOULEVE LA COLERE DES BLO-iQ CARDS. i_ (De notre correspondant particulier) e j Paris, le 27 janvier 1914. j Le discours de M. Barthou à Bordeaux a l9 j obtenu presque autant de succès que celui [» de M. Briand à Saint-Etienne. Tous les jour-L- hiaux l'ont commenté longuement après en e : avoir reproduit au moins les principaux pas-e sages. Dans le monde parlementaire, il fait, I depuis deux jours, le sujet de toutes les con-_ -versations, et rien ne prouve que Ce soit fini, t' Cette publicité, ce retentissement inquiè-i- tent beaucoup les dirigeants de la rue de . i Valois. Us ont cherché sur quel point atta-ij quer les déclarations de l'ancien président du conseil. Ce point vulnérable n'était pas ; facile à trouver, le discours ayant été soumis j à la critique la plus sévère avant d'être pro-[ noncé. Cependant, l'organe des « valoisiens » £ • vient de découvrir un passage suspect : c'est celui qui concerne la reprise des relations j avec le Vatican. , ' Après avoir renouvelé le démenti absolu e et formel au sujot de l'accusation d'avoir, par s des négociations occultes, renoué indirecte-3 ment des relations avec le Saint-Siège, 5 M. Barthou s'est exprimé ainsi : ; « Si je m'en défends, d'ailleurs, ce n'est pas que Je rétablissement des relations avec le Vatican soit incompatible avec le maintien, à ! mes yeux inaliénable, du régime de la Sépara-1 tion. C'est simplement qu'un gouvernement, s'il en ressentait la nécessité, n'aurait pas le droit d'engager de semblables négociations en 1 dehors de la volonté avertie du Parlement. » Si > j II semble que ce langage loyal aurait dû ^ satisfaire tous les partis, et en particulier ; les "radicaux. i j Nul ne peut contester sérieusement que la • ■ séparation de l'Eglise et de l'Etat et les relations diplomatiques avec le Vatican sont - deux questions bien différentes. On pourrait , {même soutenir, avec M. François Deloncle, t aue le. régime de la Séparation rend plus in-; dispensables les relations diplomatiques. La t rupture avec le Saint-Siège n'a d'ailleurs j point été la conséquence de la loi de 1905. a | Le coup de force de M. Combes était un fait accompli avant même que le nrojet de Sépa- • ration fût déposé. Combien d'Etats, en Éu-l rope et en Amérique — le Brésil en partieu-" g®r — q«ï. ont un ministre auprès du Saint- • Siege quoique vivant sous le régime lie la ' Séparation. !Le «Radical» n'essaye même pas de réfuter la thèse de M. Barthou. Il se contente de procéder par insinuations. « On accepte la ', Séparation — il le faut bien pour le moment I mais on souhaite le rétablissement des relations avec le Vatican. » [' M. Barthou a voulu donner un gage à la ; Droite. « Si M. de Mun, M. Piou. M. Grous-sau ne sont pas contents de la Fédération des gauches, c'est qu'ils sont vraiment diffi- Iciles. » Tel est le thème de l'organe du comité exé-, cutil, theme qui sera repris, demain, comme un mot d'ordre par tous les journaux du : parti. j M. Fidtfy. I\ou\elles diverses — Un artiste .peintre, M. Vahldick, a laissé par testament, à l'empereur, une somme de 500,000 marks pour la dotte de guerre allemande. ITALIE. Suivant le « Corriere d'Italia », une certaine agitation s'est manifestée lundi lu 2e régiment de bersaglieri, caserné à Rome. Les hommes se plaignaient' de la nourriture. L intervention du çolonel a calmé les protes-:ataires.AUTRICHE. — On mande de Vienne au < 1 etit Journal », qu'on a de vives inquiétudes lu sujet de la santé de l'archiduc François-Ferdinand.ETATS-UNIS. — 40 compagnies de chjfmins le ter, dont les lignes entrent à Chicago, vien-îent d élaborer, un vaste projet commun d'élec-:rincation aux termes duquel aucune machine ?■-. vapeur n'approcherait plus à moins de lu milles de la ville. Les plans seront terminés lans quelques semaines. Les travaux de réa-îsation commenceront immédiatement après. LES RÉFLEXIONS DE M. GRAINDORGE ! j ï ) « f- Chamberlain ; Les journaux anglais ont -publié dehiièrt \ ment la lettre par laquelle Chamberlain an nonçait au président du Club unioniste d Birmingham Qu'il se retirait définit ivemen de la vie politique pour motifs de. santé. L< presse conservatrice déplore vivement la de cision du vieux leader parlementaire; h presse libérale, qui cribla d'injures et tenU si souvent de rapetisser ce puissant a.dvet saire, reconnaît la qualité d'homme d'Eta à celui qu'elle traitait naguère d'aventurier —Deux traits saillants impriment un carac tère spécial à cette, longue carrière. Gham berlain s'enrôla tout à tour sous lo, bannière de tous les partis politiques anglais ei iu craignit pas de faire preuve dans la lutU d'une ardeur et même d'un cynisme que h vie politique de la Grande-Bretagne ne con naissait pas avant lui. De radical-socialiste il devint conserva teur; ce libre-échangiste convaincu élabors. plus tard le projet de Tariffs-lleform pro tectionniste ; pacifiste à la manière de ccuo qui ont peur de devenir forts, il fut plus tan. belliqueux et pratiqua une politique prea que dangereuse ; enfin, après avoir jugé se patrie trop égoïste et beaucoup trop ambi tieuse, il prêcha au peuple VImpérialisme et l'esprit de conquête. Dans les vays continentaux, un tel hommt serait accusé d'arrivisme,ce qui est malheu reusement trop souvent le cas; mais « Joe > échappe à ce reproche puisqu'il rompit ave< Gladstone au moment même où celui-ci lui confiait un portefeuille. Il répudia donc le parti qui le jyortait au pinacle. On le considérerait^ peut-être comme un arbitre cherchant le bien partout où il est et condamnant les écarts, d'où qu'ils viennent. Erreur encore; car Chamberlain semble avoii eu pour ligne de conduite depuis 1886 de brûler tout ce qu'il avait adoré et d'adorer ce qu'il avait brûlé. Il y a donc eu en lui un véritable revirement. C'était un continental épris d?abstraction* • et il est redevenu l'anglais réaliste. Nul plu* | que lui ne fut ébloui par les visions démocra tiques et la poésie des perturbations sociales; à l'exemple de nos jacobins, il rêvait de supprimer le monde pour le reconstruire selon la raison pure; avec une éloquence popula cière il dénonçait des abus, proclamait do-droits et ne parlait jamais des devoirs ni de* contingences. En tout il voulait être ouîran cier pour n'être devancé par personne, désirant sans doute être un a pré,curseur » tout comme Réyèsippe Simon. Mais bientôt l'âme du saxon se réveilla et | les illusions s'évanouirent sous la clarté de* j faits. Il n'était pas resté insensible aux le-i çon.s de Vexpérience, et cette vieille compagne du bon sens lui fit voir combien le radicalisme est impuissant à réaliser le m'ai bien être en pratiquant sa ridicule * intolérance dogmatique. On cria : haro sur le traître, le renégat/ mais il se contenta de répondre que les circonstances avaient changé. C'était vrai; mais ce. qui était plus vrai encore, c'est que les radicaux anglais, tout comme les autres, ne sojit démocrates qu'en paroles et Chamber lain voulut l'être dans ses actes. Il se fit conservateur pour faire des réformes démocratiques plus sincères et moins dangereusea; ei à l neure qu'il est, ce so?it les lois sociales des cabinets unionistes qui portent le ■plus de fruits. Il se fit impérialiste .parce que les colonies contribuent toujours plus à l'enrichissement des classes ouvrières que des réformes hâtives et des programmes démaqoqi-ques.Si tous les grands politiques savaient abandonner leurs erreurs, bien des périls seraient évités. Le parti libéral belge aurait dû s'en rendre compte depuis longtemps, car s'il avait renoncé à son anticléricalisme ridi-cule et au servilisme démagogique qui iétreini, il serait encore un parti de gouvernement,.Graindorge. Graindorge. Mort du R. P. Hubert La mort frappe des coups déconcertants. . oici au elle fauche, en pleine vigueur et dans tout l'épanouissement de son talent, un cie nos orateurs de la chaire les plus estimé.-et particulièrement sympathique : le R. P. Hubert, des Carmes déchaussés de Bruxelles, est pieusement décédé mardi soir, emporté en quelques instants par une crise fou droyante. II n'était que dans, sa trente-neu-vieme annee. Hier encore il paraissait plein de vie, et quoiqu'il fût obligé de se ménage» depuis un an déjà, rien ne faisait prévoir une catastrophe si soudaine. On peut dire qu il est. en bon soldat du Christ, tombé sui la breche. Les jours précédents, en effet, avaient été consacrés^au ministère du confessionnal et de la chaire, et la veille même il avait encore donné cette conférence sur les «Faits de Lourdes» qu'il aimait tant de publier et de défendre. Sainte-Gudule l'avait vu consacrer les prémices de cette année au k.<aeré-Cceur ; il avait accepté de prêcher dans les cathédrales de Liège et de Tournai: le pèlerinage toumaisien de Lourdes le voulait-à tout prix pour prédicateur ; depuis décembre dernier, il donnait, en l'église de la Toi son-d'Or, des conférences suivies aux dames chrétiennes de la capitale, et à celles-ci se joignaient beaucoup d'autres personnes; soï> zèle, si heureusement secondé par un très beau talent oratoire; ne Connaissait point dr [imites. Franc, hardi parfois, comme l'apôtre saint Paul, il aimait les vérités dites-sans [iueun détour, mais toujours avec les ménagements de la charité vraie. C'est une grande 3t sympathique figure qui disparaît ; c'est un homme de cœur et de zèle qui va recevoir la récompense de ses travaux au moment même du, à son expérience de quatorze années l'apostolat, se joignait l'empire d'un talent n contesté. Nous prions sa vénérable mère et les Révé-'ends Pères Carmes d'agréer l'hommage de ios chrétiennes condoléances. Que la douleur >ù les plonge ce coup terrible soit adoucie par la pensee des regrets et des prières que Drovoquera cette mort imprévue chez tous ;eux qui ont entendu ou connu le regretté •eligieux. ——— Lire en 4e et en 5e pages : LE COMMERCE BELGE EN 191S; VEFFORT MILITAIRE DE J,'ALLEMAGNE;LE PROBLEME DES ACCROISSEMENTS NAVALS EN ANGLETERRE; LA TAXE SUR LES-AUTOMOBILES; Les inutiles ficelles de M. Fulgence Masson »>g<o»J«« — M. Masson s'est employé à la Chambre mardi, pendant tout son discours, à retire: " de la circulation les pièces Sluys et Wanger 'j inée, si nous osons nous exprimer ainsi \ c'est-à-dire les odieuses sottises débitées pai ? ces Messieurs touchant la civilisation chré-,? tienne et le « Pater Noster ». Preuve évi-i dente que nous avions visé juste.- M.Masson . se gratte à l'endroit où nous l'avons cha* touillé. : M. Masson panse son parti à l'en-' * droit où nous l'avons frappé. Pour des mil-[ liers de libéraux et même de socialistes, ;/ dans notre pays, la religion catholique est encore ,maigre les efforts des déchristianisa teurs, une chose respectable et sacrée. Des milliers de Belges la pratiquent qui ne vo-. tent point pour nous cependant. D'autres, j qui ont perdu la foi, la regrettent et la vénè-rent. En dehors d'une méprisable bande de n~ fanatiques, on compterait probablement sur les doigts les*Belges capables de mettre sur a' la même jambe — c'est le cas de le dire —* K0 les danses obscènes à la lune et le « Notre ° Père qui êtes aux cieux ». ,Y; Ce vieux routier de M. Masson a bien vu ,A le péril; le « XX0 Siècle » l'y a aidé d'ail-'b.a leurs. C'est pourquoi, tirant son chapeau au l? «Pater Noster», a l'une des plus belles priè^ u rés inspirées à l'homme », il a fait semblant de donner la chicotte à M. Sluys et à M. le Wangermée. ^ Hélas! il y a lieu de craindre que cette ruse ne demeure inutile. # La peur do la a( Loge, visiblement, retenait le bras de M. ",n Masson. Il a frappé comme avec un chasse-je mouches. Voilà ce que c'est d'être pris en-1 tre la croyance maçonnique et l'intérêt élec-r toral. Quelle pitié, n'est-il pas vrai, que la (,t Loge empêche un homme comme M. Massou ^ de déployer toute son habileté, que nous avons eu l'occasion d'admirer plus d'une j'c fôis ! Si M. Masson avait donné, mardi,toute sa mesure, il aurait rendu à la civilisation chrétienne et aux missionnaires l'hommage ' que Taine, incroyant obstiné, leur rendit à ls la fin de son œuvre capitale; et il aurait ^ traité en conséquence les Maçons fanatiques t de l'espèce Sluys qui font au parti libéral, ,. surtout quand ils sont défendus par les po-'l}' liticiens de gauche, cent fois plus de mal 7I que nous; cela ne l'aurait pas empêché, bien " au contraire, d'être désagréable au gouver-; nement... Mais il n'a pas osé. La Loge l'au-rait grondé. Il s'est tenu tout le temps dans les petites ficelles, lant pis pour la Loge. < Tant pis pour lui. ' t xDe. ces petites ficelles même, au moment où M. Masson les faisait manœuvrer, gauche et extrême-gauche ont pris la peine de dé-.. brouiller l'écheveau, pour l'édification pu'--blique et pour la nôtre. Citons le « Compte , Hendu Analytique » : e « M. Masson. — 1-1 n'y a dans la lettre Wan-germée qu'une chose critiquable : c'est la com- • paraison faite par son auteur entre le tam-tam et le «pater noster», qui est l'une des plus belles ■v prières inspirées à l'homme. Vous pouvez troa-s ver qu'il y a-eu légèreté, tout au plus,.. M. Terwagne. — Pas même. A Gauche : Est-ce qu'on ne bat pas le tam-_ bour devant le Saint-Sacrement au moment de l'élévation ? . Vandervelde. Au point de vue de la li berté de conscience, la religion d'un noir vaut v celle d'un blanc. " M. Masson. — Le P. Cambier a l'âme d'un ? homme de guerre. Il aurait dû vivre au moyen - âge. C'est peut-être un héros, et sans, doute • a-t-il trop de tempérament. M. C. Huysmans. — C'est cela : Il a trop de tempérament... et à tous les points de vue. . (Protestations à droite.) - M. du Bus de Warnaffe. — Qu'est-ce cela , veut dire? Toujours le même système qui con-i siste à jeter l'odieux sur les adversaires 1 M. -C. Huysmans. — Je maintiens ce que j'ai . dit. Prenez cela comme il vous plaira. » Très bien, très bien. Nous disions l'autre jour qu'il ne s'était trouvé personne, à gauche ni à l'extrême-gauche, pendant que M. Brunet parlait, pour se taire l'avocat des préférences cultuelles de M, Wangermée ou pour louer 1' « Etoile » d'en avoir approuvé l'expression. M. Wangermée et l'« Etoile » ont eu, on vient de le voir, leur revanche mardi. L'« Etoile » a fait école. Il y a des gens à gauche qui défendent l'égalité du tam tam nègre, avec la messe et nos vieilles processions. Pour le citoyen Tenvagne, M. Wangermée a bien fait, jusques et y compris la chicotte. La chicotte, quand iï s'agit de faire travailler un noir paresseux, c'est une abomination. Mais quand c'est pour assurer le respect du tam tam, c'est un instrument de progrès. Pour M. Vandervelde lui-même, « la. religion d'un noir vaut celle d'un blanc »... Encore une fois, très bien. Nous demandons la tête du gaucher anonyme qui a parlé de tambour et de Saint-Sacrement; non pour qu'on la lui coupe, mais pour qu'on la fasse empailler aux frais de l'Etat. Ces Messieurs ont dit là juste ce qu'il fallait pour frapper de stérilité, à l'instant même, les ruses de M. Masson. Qu'ils veuillent bien trouver ici l'expression de notre gratitude. Quant à l'ordure courageusement déposée par le citoyen Huysmans, à l'abri de l immu-nité parlementaire, sur la gloire du Père Cambier, elle ne mérite que le mépris. Si nous étions député catholique,^ même fia-* m and et flamingant, nous mettrions cet in-sulteur à l'index, et pour toujours,... ~ >■ O•»<>■■ < ■ .i ir , ,, w ~ <■ .r , ■■ La îèpre existe toujours en France La lèpre, après avoir sévi d'une façon très vive en France, au moyen âge, où l'on ne comptait pas moins de 2,000 léproseries, est à peu près éteinte à l'heure actuelle. Un certain nombre de lépreux, qui ont contracté la, maladie dans, les colonies ou à l'étranger, séjournent cependant dans ce pays, en particulier à Pa,ris et dans les ports, et, l'on a observé quelques cas de lèpre manifestement contractée ,en France, au contact de ces malades d'origine exotique. Le gouvernement français ayant demandé à l'Académie de médecine s'il y avait lieu de prendre des mesures pour parer à ce danger, le docteur Netter a été chargé d'un rapport où il déclare que les lépreux susceptibles de disséminer des germes dangereux pourront rester à domicile s'ils habitent une chambre spéciale et si l'on est assuré que les mesures nécessaires de désinfection sont prisés.Dans le cas contraire, ils devront être isoles dans un asile offrant des garanties sérieuses. Les lepreux étrangers pourront se voir refuser l'entrée ea- France ou pourront être expulses*.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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