Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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02 december 1915
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s.n. 1915, 02 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/x05x63cb1j/
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21eANNEE.—Série nouvelle. -N* 385 Le numéro : 10 Centimes (5 C0KTIMI1S5 AU FS®OT> Jeudi 2 Décembre Ï915 KÉDACTION & ADMINISTRATION SSisr rai d« !a Bourse — LE HAYRE Téléphone : Le Havre n* 14.05 Directeur : FEKHàHD SîESRA? Tontes les communications concernant la rédaction doivent être adressées 98*",rue de la Bourse, Le Havre. LONDON OFFICE: «1 ,Panton Street (Leicester Square s.w). LE XXe SIÈCLE Quotidien belge paraissant au Havre BHUWHnITI II III I.MI— ABONNEMENTS France .^.... 2 fr. 50 par rnote# » 7 fr. 50 par trimostre Angleterre.... 2 sh. 6 d. par mois. » .... 7 sh.6 d. par trimestre Hollande.. 1.25 florin par mois. » ..3.75 flor. par trimestre. Autres pays.. 3 fr. » par mois. » .. 9 fr. » par trimostr* PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du journal au Havre ou k Londres Annonces 4' paget Ofr. 40 ia ligne Fetitesannonces4' page:Ofr.3ûla!lgne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de publi• cité, 1o, ruede la Victoire, Parisy qui en a le monopole pour Paris. La résistance et l'héroïsme des Belges de Belgique Contradictions et aveux de l'age&ce Wolf Les Allemands commenceraient-ils à si tendre compte du tort que font à leur cause chez les neutres tes mieux disposés i D'égard de leur pays, les assassinats qui leurs conseils de guerre ont ordonnés CI (Belgique, pendant ces deux derniers mois sous couleur de répression, contre dei Belges coupables uniquement de servir leu Patrie ? A lire les plaidoiries embarrassée; et d'ailleurs contradictoires de leur Agcno .Woâff, on le dirait. Nous avons sous les yeux : 1) une coi respomdanee communiquée, par la suceur jsale bruxelloise de l'Agence Wolff, à 1e JVeue Zûrcher Zeitung (18 novembre) ; SI ui télégramme envoyé à la Gazette de l'Allé triage du Nord par Wolff de Berlin et pu Mie par la même Neue Zûrcher Zeituni tois son numéro d-u 21 novembre. Le Woiff de Bruxelles et Je Wolff de Bei lin1 se contredisent avec autant d'éclat qu les deux vieillards libidineux conjurés cor Ire la chaste Suzanne. Le premier distingue deux espèces d'« es fiions » : ceux qui travaillent par patrie ferrie et ceux qui opèrent pour de l'argent îl fait une révérence à ceux-là ; il vou œnx-ci à l'indignation de ta postérité dïïDtiK s'il était possible aux patriotes d^ voués et ardtents jusqu'à risquer 1a. moi 5*>ur servir leur pavs de réussir sans ar geint ! Comme sd le fait de recevoir du gou vernement belge une solde de guerre pou wiit diminuer leur mérite ou amoindrir leu gloire I Est-ce -que les espions professior rieès <pia l'Allemagne a voniis sur notr Malheureux pays travaillent gratuitement Otte te Wolff de Bruxelles y prenne garde en essayant de justifier 1e meurtre plus o moins légal des patriotes belges aidés pe fHjmiaremeni par le gouvernement de leu pays, ii pronolnce une sentence de mot contre . plusieurs milliers de sujets ail* Iftands... * & * Ue Wodïf de Beriin dédaigne ces détour ■feyîXK.Déamtêrcwvfcto ou rn.tr. a&ïit pour se pe«e? de subsides ou 1 o jrauivries pour se dévouer gratis à la détens rte la Patrie, tous les Belges, hommes o Hemimes, oui ont osé renseigner leur gou tvernemeint ou aider leurs compatriotes jaaaser la frontière méritent, à ses yeux, 1 jaisoru ou ia mort, a Etant donné que la Belgique est séparée d fa guerre depuis plus d'un an. grâce aux rapide progrès des troupes allemandes, étant donné qu depuis la révolte de Louvain il ne s'est plus pre rfuit en Belgique de troubles graves, l'étrange est tenté de croire qu'en Belgique, seul un régiin rfe paix doive être en vigueur. Or, la Belgique eî le territoire par où passent les renforts allemand vers le front occidental. Il était donc doublt 'ment dangereux que pendant la dernière offer fctve française en Champagne, les cas d:espior 8*tge et d'attentats contre les voies ferrées d< •vinssent de beaucoup plus nombreux. C'est ain; qu'à Maastricht les autorités hollandaises or 6aisi 1,100 bombes à destination de Liège. A même moment la police hollandaise a arrêté ia frontière limbourgeoise de nombreux soldai belges chargés d explosifs. Les autorités all< (mandes ont procédé, elles aussi, à de nombrev ees arrestations., Elles ont notamment mis la main, à la suif Sôe l'infeerogatoire de certains criminels arrêté: 6ur un officier de police à Bruxelles qui, dan son domicile, avait amoncelé les explosifs, e'agif. du policier Poels. Est-ce là letat de po.i ou l'état de guerre? Pendant toute l'occupatio de véritables organisations belges observaien 3es mouvements ' de troupes allemandes. Dan toutes ces sociétés, ce sont les femmes qi louaient les rôles principaux. 44 femmes ont éf condamnées jusqu'ici dans les procès qui ont e ïieu. N'aurait-ce pas été de la folie que d'exemi 1er des peines les plus sévères ces femmes qui s mêlaient à la lutte. Les questions de sentimer a>e peuvent pas avoir place dans ces sortes d'à îaires. Qui est responsable de la mort de ce femmes? Nous, qui devons nous défendre conti , Tours agissements, ou bien ceux qui utiliser tours services? Nos ennemis prétendent que le femmes étaient passibles des tribunaux civils < ïîê pouvaient pas être fusillées. Mais, répondon mous, le conseil de guerre n'était même pas m cessaire. Nous pouvions décréter simplement. 1 $oî martiale dans le territoire belge de guerre. Et pourtant nous avons renoncé à ce droi Les crimes contre l'armée allemande sont juge kfaprès une procédure qui prend la forme < aussi l'objectivité des tribunaux du temps d f»ajx ainsi qu'en témoignent Ie.s nombreux a< <fuittements. Seulement la procédure suivie n'at clique pas les peines du temps de paix. Eli [applique les peines plus sévères du temps o guerre, qui répondent- aux besoins de notre ni btiée. Nos ennemis critiquent cette loi parc .cru'elfcs vise non seulement l'espionnage ma aussi l'envoi hors frontières de recrues pou a'ennenii. Oi', qu'est-ce qui est le plus dangereux (l'espionnage du mouvement des trains ou l'auj «tentation des foi-ces ennemies? Miss Cavell <avouc qu'elle avait expédié au front 250 homme; jsoit l'effectif d'une compagnie. D'autres iiidic; riions fournies par la « Belgique » par exempli iiarlent de 20,000 Belges qui ont ainsi traversé I ifrontière hollandaise, tous en àgc de servir. L'< million ennemie nous reproche que les peine «omminêes sont trop sévères, attendu que b coupables ont agi, mûs par de nobles sentiment Tant que cela a pu se. passer ainsi, nous 1101 isommes bernés à appliquer de l'emprisonne 'ment. Le nombre des fusillés est. toujours tri sfarble comparé à celui des condamnations. ■ ifrppariient. aux Belges et non pas à nous de r 'ams accroître le nombre des victimes. En efiè 'il n'est pas de colère hypocrite de 1 étranger qi nous empêchera eïe faire notre devoir qui coi ;sistera à protéger nos soldats qui luttent supe Ifoement contre l'ennemi par amour de la p; {trie. » ! En-fcr-e ceite iramohise brutale et L'hyp* iffci^e dfetirvjo du suiccnursaiistn de Bruxelîe: lecteur choisira. Notre choix, à nous, v&é fait de sajâte. Il n'est rien de te! qi: 'tie savofia* à ejud l'on a à 'faire. Nous) savew 'mxaânitenûJit qn'anicuine noblesse ne pei i trouver grâce devant la fu/reur a-lfemand- le savaient d'avance, les vaillante; Ites inobles femmes qui, faute de ixinvo fciomibattre aux côtés de leu-rs frères et c ïoiirs maris-, onst fait, suir le sol occupé pelés barbares, la g'ueiTe è. leu r1 manière. Le fosaltes de r Agence Wolff nue font qu'api fe# .Quel ne tressaiikf dforgueil en apprenant, de, la bosuche de l'ennemi, l'importance, l'étendue, l'efficacité de Leurs efforts ? Le télégramme de l'Agence Wolff est vraiment le bnMetin de leurs exploits, Il constitue, signé de la . main de i ennemi, le tableau, fidèle' et émouvant, de leur patriotisme. Elles ont fait trembler les Barbares ; elles les ont obligés à montrer le fond de leur férocité ; elles les ont poussés à commettre des crimes qui ont accru leua* ignominie, ainsi que l'aversion dn monde civilisé pour eux. S'il y a encore, en France et en Angle- * terre, un seul homme quii doute de la résis-! tance du. peuple belge, qu'il Lise cet hommage involontaire rendu par l'Agence Wolff aux viot'ini£s__jd)es tribunaux de sang qui , fonctionnent en Belgique. Aucun monument ne vaudra jamais, pour la gloire de [ ces héros et de ces héroïnes, cette haineuse ; mais précieuse diatribe. * Je 5 Deux passages sans doute auront frappé : particuilièrement le lecteur. 5 Etant donné que depuis la révolte de Lou-' vain il ne s'est plus produit en Belgique de troubles graves... Songiez au sac de Termonde, aux crimes ■ commis dans nos petites vidles de Flandres. D'après le Wolff de Berlin, ces abomi- 1 nations n'omt pas été provoquées, contraire- ■ ment aux allégations de la presse allemande, " par des troubles graves... Aveu ingénu e1 ' terrilbîe. Voilà l'innocence de nos compatriotes et la bambarie allemande attestée pu- ■ bliiquement par la plus officieuse des 3 agences de Berlin* p^ci passe décidéimenl * toutes nos espérances... D'autres indications, fournies par Ig - (( Belgique » par exemple, parlent de 20,OOT ; Belges qui ont traversé la frontière hollan-3 daise... La Belgique est rédigée par des Belges - munis de l'autorisation et fortifiés par la t proteet.on de l'autorité allemande. C'est uc - de ces journaux K. K, fondés et encoura-h gés par* les Boches pour- emprisonner 1c - peuple belge. Voilà ses « indications » — r l'admirable mot ! — invoquées par les bour- reaux contre leurs victimes, contre nos ad-ï mirables martws. Nous ne l'oublierons ? pas... F. N. LES FAITS DU JOUR Le Reichstag s'est réuni lundi el a entendi un grand discours chi président M. Kaempf L'orateur a tiré parti, de tous les avantage! s obtenus par les Austro-Allemands pendan, r. i>r. hju* CLVWec uov,r vivt.y ■> url to1^ " j i'.,,.. dr.' vicluirt.., w.-s bmpitei 2 centraux. M. Kaempl conclut que les cm i Rires centraux sont invincibles et salui - l'écrasement de leurs ennemis. Ces janjarei i auront évidemment réjoui le cœur de tout i les Allemands. Nous vo-ulons même croin qu'elles leur auront servi de réconfort, mai; nous douions que cette éloquence suffise t e faire oublier aux sujets du kaiser les difji ^ cultes économiques dont M. Kaemvt s'es; . efforcé de réduire l'importance, mais qu'i r a cependant bien été obligé de confesser. e II n'y a pas que les discours prononcés ai 1 Reichstag qv/i comptent. H y a eu, depuii s >'jitelqxi.es semaines, devant le, Reichstag, ;I des manijestatoins qui en disent beaucou/. ~ plus long sur la situation économique di . l'empire que les harangues tombées di i haut de la tribune. ' Est-ce pour ce motif que l'Allemagne vient » d:interdire l'introduction de ses journaux * en territoire suisse ou hollandais ? C'est er, , tout cas la première fois depuis le ilébui i- des hostilités que pareille mesure est prise. CVWWWWVU '• La Chembre italienne, au mcmvent où pa. ^ missent ces lignes, se réunit pour mu K courte session. A la. première séance, or n attend des déclaraioins de M. Salandra, s m t les rapports de l'Italie avec les Allies, et, f confirmation des discours de M. Barzila '! à N aptes el de M. Orlando à Païenne ; or I? attend également, avec une curiosité qui motivent les événements d'Albanie, un< e mise au point du gouvernement sur la poli i ligue italienne dans les Balkans. - . iM session sera calme et brève ; on s'at s tend, seulement à un rcnowvcllement de: J protestations pacifistes des, socialistes offi s ciels. il M/VVIAA.VV11 La. nouvelle baisse du change sur Berlii a et Vienne est considérée comme Vindice dt ; l'efficacité croissante du blocus des empira 's du centre par les Alliés. ■' nu mxil' e i" Des affiches placardées dimaitche à Pe ' irograd ont annoncé un nouvel emprunt d i e 2 milliards et demi, portant intérêt à 5 1,2 % C'est, la première fois, dans l'histoin a financière russe, que le gouvernement fai s apttel à la population. ; k sasrel mpfii de guerre « en Beigique :s 1S '• De toute» iparis,. on nous demande fe< s détaSU sur tes conditions dans lesquelle; tes provinces et tes villes arriveront ; Il trouver les 40 millions de la nouvelle con e u-ibution de guerre imposée par von Bip sing et. le prince de Wui-thembérg à la Bel " gique. Ï1 nous revient que la part contritativi J" de Bruxelles est de 27 millions pour tout» l'aggloméiation. Cette somme a été avan càe°aux admiinistirotfonis cormiaiinalcs in-)- téressés par un con?orliunt de banquiers i, Pour la recouvrer H faudra frapper un ira a pôt nouveau. e 11 a été décidé, sous réserve d approba s teon par la Députa,tion permanente du Bra it bant, que cet impôt serait réparti entre 1e ■. contiibuabtes an prorata de 'leurs imposi î, (ions antérieures sur la base des quêta r- contributions : personne!, foncier, patente e e1 taxe 3«r les sociétés r Le Conseil communal rte BrmeHee a dé ■s cidé qu'un délai aérait laissé aux oontri l- birabtes pow s'acqriitt»i'. Ce délai expiren a gis otois lUBïès- la con.cteskm (ie la paix.. LMiclie chenkerait àfaireune paix séparés' — ■' nrw — ■ La forme conditionnelle s'impose en pi bliant une telle information, reprise pur iteu importants journaux; italiens, le Sêcolo d Milan et la Tribima de Rome. Voici la traduction de l'article publié pa le Secolo dans son numéro du lundi 29 ne vembre : « I<es travaux faits par tes Allemand) sous les aiuspioes du prince de BUlow, pou commencer avec les Russes une convers* tioe pacifiste sous te prétexte de la confi rence de la Croix-Rouge à StookltaoLm, or écihoué fam«ntaibtenieait. » A Petmgrad, on a envoyé comme dél< gués russes deux personnages d'important secondaii-e, MM. Arbusoff et Marcoroff, i on leur a donné un mandai très limité < d'ordre exclusivement technJquc. Les dél< gués autrichiens sont dfcs personnalités pe iiotaHes, et pourtant ce n'est un mystèi pour personne qu'en Autriche la paix «i désirée au mioins autant qu'en Allemagne. A ce propos, la Tribuna a recueilli c< intéressantes informations : « En ce qui concerne la paix, il n'y a a» cune identité de vues à Berin et à Vienni c'est-à-dire que tous tes efforts, à Berlu sont tendue vers une paix séparée avec u des AHiés, en vue de rompa-e la Quadri plice et de réussir à battre les Anglais . s'agit donc d'une paix à caractère be'l i queux. A Vienne, au contraire, on voudra une paix séréuse, une paix qui mette fi à oetle insupportable tension des forces <>i a été mposée à la double monarchie par u' guerre trop étendue et trop longu e. Pende i les premiers jours de ce mois, une nouvel tentative a été faite pour obtenir ù. l'Au'r ohe, de là Quadruplioe, une paix séparée si cette information est exacte, contai l'informateur de la Tribuna, il est imwr d'insister sur l'intérêt qu'elle peut et qu'el doit présenter, partieuiièrBmenit au poir de vue des intérêts italiens. Malgré teK nos efforts, il n'a pas été possible d'obten sur tout cela autre chose qiue dtes renseign* ments vagues ; peut-être quelques- indie: lions pourraient-elles être trouvées au V. fi^tarn h A/ia/irt'H, n LA VISITE DU KAISER A VIENNE AURAIT EU POUR CAUSE UN DISSENTIMENT ENTRE *-*=•* rt&ùx Ali. e Le correspondant romain de YEcho c Paris té'légra-pihie à son journal, en date d 30 novembre ; ii J'apprends que la viste de Guiïla.uine 1 â François-Joseph à Scihaentounn a é provoquée par les graves dissentiment ■qui ont surgi entre l'Allemagne et l'Auto ohe, et qui avaient pris, ces deniers terap une forme, aiguë : la question die la Pologr 1 menace de devenir entre tes deux empiri urne souwœ de conflits et de .complcatioï , comme autrefois la question des duchi qui amena lia guerre de 1866. Nous verror sd te visite de Guillaume rétablira la coi corde entre Vienne et Berliin. Il y a peu ôtre quelques raisons d'en douter. » UNE AUTRE VERSION Signalons, pour être complet, une autl explication du voyage impérial à Vienn ; La visite de Guillaume II aurait eu pour bi d'atténuer les d'ivergences de vues aiustr allemandes et d'obtenir de la Hongrie ij grand sacrifice. MfM. Carp et Marglttloman auiraient a suré te prince de Méc-ktembourg de la nei traïité bienveillante die la Roumanie si l'A leraagne ■amenait l'Autriche à'céder à : ' Roumanie la TransyLvande et ultérieur niient la Bukovint;. ; M. Carp aurait promis aussi 63 faire pr • oéder à des ehaingemients immédiats dai : te minsitfere roumain. 1 Des négociations fuirent entamées enti ■ Rarffin et Vienne, mais elles trouvèrent ui ferme opposition chez tes Hongrois: Guillaume II espère pouvoir convainc! te vieux monarchie en se déeliaiiarat prêt, t édhange du saCTifice de te Transylvanie, céder à l'Autriche les deux provinces de Silésie annexées à 1'AUemagnie en. 1866. Encore m raieaii d'olivier Malgré les ligueurs de l'hiiver, tes Ail mands et lesurs amis continuent à cultjw ■ l'oBiivier axec une persévérance touchant i Voici qu'un Suisse de Lausanne.'M. R né C. Ley. adresse à. te Newe Zûrcher Zt : tung (n° ' du 23 novembre) une lettre où '. e>tpo» «veto coniiplaisance les condition auxquelles la paix ]X»uriiait être conclue. On croirait lire une bucolique : « pas d'annexions contre 1e vœu d. populations ; liberté dçs mers ; restaur ' tion de Ja Belgique ; autonomie de l'Alsi oe-Lorraine, comme état de 1a Gontédér tion germanique : raippriociieimant écono inique des grandes puissances europée nés ; amnistie internationiallc. II faudrait aussi prévoir : la fimitatic : des airmentents sur une base coramiut 1 dans une certaine proportion : et. le co: i trftle de la Chine' par 'tes puissances eur . péennes, qui auraient à tenir compte d« . revendications MjgàUmete du Japan-, Toi . un paragraphe de la lettre eMoiique la n cess.ilô de cette dernière clause : la séc . rité de l'Europe contre une Chine militai sée par te 'Japon. Les puissances oirganis •raient définitivement 'la. carte des Bt kans. >i N'est-ce pas attendrissant ? M. Ley nous assure qu'il a parlé de s< propositions avec des dirigeants des dei camps eti qu'on n'a pas lîiontré cela si i dicuite...^ Auissi tes liwe-t-al à la pnesse afin qu'( lés soient, discutées. Voilà ce que l'Alleanagne désire surto «ni œ moment. EjBe voudrait, en prov< quant des échanges de vues dans la près: - des paye ibeïtigéranfe et des pays neutrç - familiariseir peu à peu l'opinion putoliqi i des pays alliés a-vec l'idée de la paix. iteteûoa&an au moine <iue ies sugga fions dont s'est chargé aujourd'hui M. Ley, sont bien plus conciliantes que ceiïles que nous apportait naguère encore la National Zeitung. I Dans son numéro du 17 octobre, ce jour-' nal Bàlois offrait la paix à la France mais 1 sur te dos de l'Angleterre et de la Russie. Aujourd'hui c'est avec tous les alliés que Î'Allemagne voudrait faire « Kamarade ». •- Mieux que la m«ircbe vers Constantinopite, ï ce fa.iifc mesiuire te chemin parcouru. e Les suggestions dont M. Lev se fait te messager nous révèlent aussi des préoc-r cuipations qui se font de plus en plus sé-rieuses Outre-Rhin. Hier encore 1e Berliner Ta.geblatt cons-^ talait que la haine implacable que s'est, a.t-r tirée l'Alitemagne coûterait cher a}irès la t_ guerre à son commerce et à son industrie. •_ C'est pourquoi tous Iles efforts allemands I tendent en ce moment à obtenir une paix ■qui permette à l'empire de ctore une guerre i. qui la ruine et d'éviter une guerre écono-'e inique qui s'annonce non moins désas-,t treuse. ;t La décision des Alliés, de tous les alliés, ; rendra vains tous ces rêves. La guerre vue de Londres i- Notre, correspondant de Londres nous ,, adresse urw lettre fort intéressante où il n aborde, lui aussi, la question des annexions, y Notre excellent collaborateur ne fait que il l'effleurer. Ajoutons que les objections que .- font encore quelques Belges aux idées qu'il it défend ne visent que des aspects accessoires xi du problème et qu'elles seront résolues par ii des modalités sur lesquelles on se mettra c facilement d'accord. Lfc e • 28 novembre. Ï1 y a ici une petite quantité de réfugiés ^ belges qui demeurent inacti-fs, que leur inac-; tivité finit par ennuyer, et qmi en veu.lent aux ^ I auîtires de Tour ennui. C'est un phénomène - ; qui peut s'observer partout et en tout temps. [ .\Iais act'ue'Mement il est plus Irappant que :5 d'cirdinaa'fre — ©t plus odieux ^ Il est -peu intéressant, certes, de signader j" ce« petits gmupements, où, fannte d'occupation jîùus utile, on passe son temps à diévi-l" der dte vieilles rancœurs, à stigmatiser des persécutions imaginaires, à patauger dans ces rninu-stcuOes « mares stagnantes )> qui infestaient jadis — en surface tout au moins — notre cher pays. Ces beaux parleurs, devant qui personne .ne imive gc*&.cô — .ceux qm sont i estéo ;tn k-»Tr-- piw fiiKS gvuvca m riiitiic UÙ Xiac c vre, tes Belges pas plus que tes Anglais — u ont te tort essentiel de se trouver un peu trop éloignés de l'atmosphère des tranchées. U S'ils Ja respiraient de près, ils parleraient . moins, — et raisonneraient mieux. Si peu digraes d'attention qu'ils soient, ils ; méritaient pourtant quelques lignes. II faut .* qu'en écoutant ces ba.vards, personne ne '' puisse se mépreaidre. Il faut qu'on sache ' bien qu'ils ne softt qiue l'infime, la triste ° minorité. C'est pour un peuple oui esoère ( et qiui traviaiîle, ayant mis de côté les dis-oussions steii'ites et les critiques vaines, que " se bettient nos soldats et les soldats de nos j" affiiés. * & * D'ajitres sont un peu aigris par la durée, la longue épreuve q^ie subit notre pays. Elle 'e n'ébranle pas leur foi et ne diminue pas '■ leur activité. Mais ils envisagent l'avenir 't avec quelque appréhension, ne « réalisent n > pas te* changements essentiels eue la Bel-11 gique devra subir, de par sa nouvelle situa-tïcœ.5- Certains, notaiiiment! sont hostiles à tout agi-andissement de territoire, n Le Grand-1- Duché, s'il 1e veut bien, n C'est tout leur a programme. L'un d'eux m'a dit ses appréhensions, son opposition au projet de Ja plus grande Bel-5- gique : is — Vous faites une guerre pour Ja liberté et vous allez pratiquer l'annexion. — Nous taisons la guerre des nationali-® tés. Nous voulons sortir des fictions dangereuses, ïiolammenit de cette neutralité qui -l- a failli causer notre perte. Nous voulons nos n anciennes provinces et nous voulons — sur-à tout — de bonnes frontières naturelles, a — Vous savez bien que les frontières naturelles ne servent plus à rien. Quelques ~ dizaines dfe zeppelins, chargés d'obus, ont raisrat «te tous les retranchements naturels. A quoi nous a servi la Meuse ? — Sur la Meuse, nous avons été victimes d'une supériorité numérique écrasante, de p- notre insuffisante préparation. Mais voyez >r tes Alliés tenant sur l'Aisne, tes Français e. s>ir ie V&rdar ; voyez ta. lutte historique c- pour la possession des crêtes d'Alsac». Les i- frontières natureMes jouent toujours leur il rAle. s l.'autre ne se tint pas pour battu • — Alors, vous voulez annexer trois millions de Boches, brutalement, par la seuJe u, force ? j'_ — Croyez bien <jue nos pires brutaiités :|_ seraient douceurs, au regard des aménités j. auxquelles tes a. accoutumés l'administra-tinn allemande. Puis, pouvez-vous les ap-i- peler dés Boches ? Savez-vous s'ils ne viendront pas à nous d'un élan ? ,n — Ils ont tous marché contre nous, ,0 comme des saïuvages. v .— Autre point de vue. alors : C'est contre ;)_ ces sauvages que vous craignez de nous ,,s voir déplover notre force ? Charmante maa-ii suiétudie. é. — Mais enfin, ti'ois millions de -Boches, j. chez nous, c'est effrayant. Nous serons sub-i- mergés. e. — Bt si. nous demeuirpns ce| que nous j. étions, c'est quarante-huit millions de Boches qui, un jour, fatalement, de nouveau, nous submiergeïonl. i-. * x La camiCtéristique de toutes ces discussions, c'esit qu'elles naissent surtout de la vie qu'on mène, que certains mènent, ici. Oui n'y sent pas assez la guerre, — cette it guerre qui ouvre les esprits aux nécessités i- vitales, les ferme aux raisonnements théo-se riqmes et spécieux. Matériellement, elle ne 5, s'impose pas aux regards. En France, ie mènue bien loin des tranchées (au Havre, par exemple), on en a sous les yeux tes j. contae-ooups directe. Ici, an voit des blessé^ convalescents, et, dès 5 heures, la vite est plongés dans l'obscurité. C'est tout. Entendez bien que l'émotion, te dévouement, le sacrifice, ne sont pas moindres ici qu'ailleurs. Mais, par tempérament, on n'aime pas tes montrer. Et les circonstances matéreiiles faivorisent cette discrétion. Gardons-nous de la méjuger. Et mettons-nous bien en tête que nous ne comprendrons jamais tout à fait bien ce grand peu-ipfle, <ju'i a ses défauts, qui les reconnaît et même tes étale — depuis quelque temps — avec une fièvre peut-être excessive, mais <pid n'a cessé, depuis quinze mois de se conduire admirablement à l'égard de la Belgique et des Belges. Un petit détail illustrera cette réflexion. Je passais ce matin à frafalgar Square. On sait que In fonctionne, en plein air, 1e grand centre de recrutement. Près die moi, un jeune homme et une jeune fille venaient de s'arrêter. Tous deux très frais ,très pimpants, très gais. Fiancés ? Camarades, de cette camaraderie si courante et qui nous étonne parfois ? Je ne sais. Ils contemplaient la scène, la main dans la maiim, écoutaient les orateurs, l'air amusé. Soudain, ils se regardèrent, et se mirent à riret Ce rire m'agaça, me choqua : on parlait de patrie, des hommes gravissaient tes échelons qui conduisent au "haut du so.:!e. offrant dès cette mnute leur vie à leur pays, — et ces enfants riaient. Je continuai à les observer. Bientôt, sans perdlre sa gaieté, l'adolescent quitta sa compagne, fondit la fouîe. Il apparut bientôt, à soir tour, sur la marohe de pierre. Il remplit et signa le papier qu'on lui présentait. Insoucieux des applaudissements, il redescendit vers te terre-plein, retrouva la jeune fille. Leurs mains se joignirent, et ils s'en allèrent tous deux 1e long du Strand, — gaiement. . Nul besoin ne les dominait de sotenniser cette heure. Il venait d'accomplir un acte tout simple, — son devoir. G. LA SITUATION MILITAIRE Mercredi 1er décembre. Partant à la Chambre des Députés, le général Gailiéni, ■ministre de la Guerre, a déclaré que les Alliés tenteront au printemps prochain un effort décisif. Cette da-fr avait, déj-à élé indiquée, mais on ne la et, puisque nous voilà fixés, calmons désormais nos impatiences. En attendant, il est à espérer que te front dé Macédoine sera sérieusement renforcé et que les Alliés ne laisseront pas à l'ennemi, pendant cinq mois, la liberté de manœuvre. Il est à espérer aussi que, d'ici au .printemps, les Alliés résoudront 1e délicat et complexe problème de l'unité du commandement. C'est malaisé ; mais ce n'est point impossible. L'expérience de 1813 l'a prouvé. Jusqu'à cette année-là, tes Coalisés avaient opéré ohacun pour son compte ; mais à partir de ce moment, ils constituèrent une sorte de conseil de guerre suprême qui décida. des principes directeurs de la stratégie à mettre <51 œuvre contre Napoléon et soj lieutenants et qui intervint à chaque fois que les efforts durent être coordonnés. Où toutes tes autyes Coalitions avaient échoué, la Coalition de 1813 réussit, alors cependan t qu'elle mettait en ligne des éléments disparates, puisqu'à côté des Suédois. de Bernadotle, il y avait des Prussiens, des Autrichiens, des Hongrois, des Bavarois. Il faut donc qu'au printemps prochain, J'ennemi, malgré qu'il ait 1e redoutable bénéfice des lignes intérieures, ne puisse plus à son gré ramener les forces d'un front pour attaquer l'autre et que la pression autour de lui soit générale et incessante. A ce prix, Ja Victoire couronnera nos drapeaux et. la guerre s'achèvera ainsi à une date plus rapprochée que communément on ne le croit. En Russie, sur le front de îa Dwina,, par une succession ininterrompue et méthodique d'actions locales, le général Roussky est parvenu à dégager Riga et Dwinsk. Du côté de Riga, se glissant entre les lacs et. 'le. littoral du golfe, il a réussi à repousser les Allemands jusqu'au delà de Kemmern, tandis qu'il maintenait inviolable 1e cours du fleuve en amont de Riga. D'autre part, pour desserrer autour de Dwinsk la pression allemande, le général Roussky a d'abord marché vers l'ouest, entre les lacs Pvcnikin et Ilsen. Les Allemands s'acharnèrent sur ce secteur où ils lancèrent, au feu plus de 50.000 hommes. Il n'empêche que toutes leurs positions restèrent aux mains 'des Russes. Maintenant, Tes Russes attaquent au nord-ouest de Dwinsk où ils ont repris pied dans les faubourgs iL'Illo'Uisktl L'armée allemande dfe von Bulow comipta.it, au début de ses opérations contre la Dwdna, à la fin d'août, de 200.000 à 250.000 hom'mes. On la dit réduite de plus de 100.000 hommes. Il faut en conduire, à moins que von Bulow ne puisse être renforcé, que la Dwina échappe désarmais à tout péril. Autour de Gorizia, l'opiniâtre et sauvage lutte continue. Dans toute guerre du passé, cette place aurait succombé depuis longtemps ; mais la guenre actuelle bouleverse fouies tes dionnées reçues. Cependant le cercle de feu ne cesse de se rapprocher de la ville et déjà, tes Italiens sont, sur le revers du mont San-iMiebele doù ils menacent Gorizia par le sud et d'où ils pourront faire tomber les défenses de l'Isonzo si leur progression continue. En Serbie, les événements continuent à se dérouler en quelque sorte dans le brouillard. Il parait que les Serbes n'opnose-raient à l'ennemi que des arrière-gardes composées de vieux soldats et d'officiers de réserve et que le gros de leur année serait vraiment décidé à gagner Ja Macédoine par l'Albanie. Prozrend serait tombé ; Monastir serait évacué ; les Français se retrancheraient puissamment sur la Tcherna et 5e Vardlan-. On dit aussi que les Allemands de von Gallwitz gagneraient le Danube et lia Transylvanie pour arrêter une éventuelle offensive russe. L'imagination. a beau jeu en ce moment.. Paul Crokaert. DERNIÈRE HEURE Csmmimiquê officiel fraaçais »0« Paris, 1" décenbre, 15 heures. Rien à signaler pendant la nuit, sauf une canonnade énergique de notre artillerie dans le secteur de Frise (vallée de la Somme), d la suite d'une explosion de mine allemande qui n'a eu aucun résultat. En Artois: au cours de la journée d'hier, un de nos avions a attaqué dans les lignes ennemies deux aj,pareils allemands. L'un d'eux a été forcé d'atlérir : l'autre s'est enfui et a été poursuivi jusqu'à Douai. , Dans la journée du 28, un avion français a jeté six obus de 90 sur tes baraquements voisins de là gare de Lens qui ont été gravement endommagés. ARMÉE D'ORIENT Calme sur notre iront, sauf quelques coups de canon. Froid intense. CORPS EXPÉDITIONNAIRE DES DARDANELLES Les journées des 27 cl 28 novembre ont été marquées par l'activité avec laquelle se sont poursuivis de. part et d'autre les travaux de mine. Une cxyiosion provoquée par nos troupes a jait sauter un poste d'é< coule turc. Nos galeries aqaM rencontré une galerie turque, nos sapeurs ont mis en fuite les travailleurs ennemis à coups de revolver et de grenades. DÉCLARATIONS DE LORD HALDANE SUR LA PAIX ET LES ARMEMENTS Londres, 1er déoembre. — A la Chambre des Communes, lord Haktene a déclaré que l'idée d'une paix sépaée avec l'un quelconque des Alliés serait une source de faiblesse pour l'avenir. D'ailleurs, il est impossible de penser à conclure de paix avant que l'Allemagne ait été débarrassée de la clique militaire qui la gouverne. Quant à l'avenir, il est également impossible de songer à maintenir la paix en maintenant les armements. Toutes les grandes nuassanfifie, *^>1'. ' ..-.UJI,!-/ ✓v-'L/ryvâc.oT £i , paix dt a empecfieï ,tue :.u ht " " 'armements paralyse l'Angleterre ruine l'Allemagne. Le pë.rti militaire allemand a commis la plus grosse faute. L'Histoire a prouvé que ses forces étaient bien insuffisantes pour accomplir la. tâche qu'il avait préméditée et qu'il s'est complètement trompé sur les ressources et la préparation des" Alliés. »o« LA POLITIQUE DE VUAN SIII-KAI Londres, l™ décembre. — On manille de Shang-Haï au Morning Post qu<> les journaux" chinois annoncent que Ja fille de Yuan-Shi-Kaï est officiellement fiancée à l'ancien empereur. ))Oll LA i\IAlN-\OIRJi ALLEMANDE AUX ETATS-UNIS Washington, 1er décembre. — Une explosion s'est produite dans un© mairufacutre de poudres, 'occasionnant la mort de trente personnes. [i ïifiÉ li lîinl fliifliiii Impressionnantes manifestations patriotiques dans les églises AFFLUENCE EXTRAORDINAIRE DE PÈLERINS A UN NOUVEAU SANCTUAIRE AUX PORTES DE BRUXELLES. Un de nos amis nous adresse de Bruxel1 tes une lettre émouvante. On y verra confirmer par un témoin ce que nous avons dit à plusieurs reprises : du spectacle qu'offrent nos églises, dernier refuge des sentiments patriotiques ardents qui unissent les Belges contre l'ennemi : La guerre Européenne sui a eu pour notre petit pays des conséquences si désastreuses, aura cependant produit chez noua quelques effets utiles dont la moindre n'aura pas été de susciter un peu partout dans nos provinces une accentuation du sentiment religieux des populations. A mesure que le temps s'écoule, nous voyons cet esprit s'accuser de jour en jour- davantage et se manifester par un développement très caractérisé du mysticisme. Tous ceux que la guerre a déj à meurtris, tous ceux aussi qu'elle menace dans leurs affections, et oui ont un père, un frère, un ami sur le champ de bataille, redoublent en ce moment de ferveur et de piété.Les indifférents,les tièdes les incroyants, viennent dans nos églises, certains qu'ils sont d'y puiser un peu de réconfort moral au spectacle des manifestations émouvantes qui s'y déroulent. Car a Maison de Dieu est aujourd'hui le seul endroit ou il soit encore permis d'affirmer publiquement l'ardeur de ses sentiments •ivimies. où les couleurs nationales flottent librement, exposées à tous les regards, où retentissent, soutenues par le fracas des or-gués, tes hymnes chers à nos cœurs de patriotes où tombent aussi de la chère de vérité les paroles nobles et viriles qui alimentent nos énergies. Lo clergé belge régulier et séculier est à la hauteur de sa tâche en ces jours de

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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