Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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10 oktober 1916
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s.n. 1916, 10 Oktober. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 25 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/k93125rg5r/
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LEXXE SIECLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris g"*""' -■ 8BHBB RÉDACTION & ADMINISTRATION 28ter, ne da il Bourse — LE HAVRÈ TÉLÉPHONE :n-64BELOE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau. 33 LONDON OFFICE! 31. PANTON STREET Leicester Square, S. W. Sirscteur : rsâËïB SïEiAT IWVWWWWI sO cent, le (NJ° ABONNEMENTS France...... 2 fr. 50 par mois » ...... 7fr. BO par trimestre Angleterre.. 2 «h. 6 d. par mois » ..7 eh. 6 d. par trimestre Autre» paye. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trlmeetre PUBLICITÉ S'aèflsser à l'Administration du Journal ■Cas tfetttea annonces sont éyalement .® la Société Européenne de Publicité. 19, ru» de la Victoire, Parxt, çxi en a le ^monopole pour Paru. 5 cent, au front L'apres et les relations intellectuelle M. Edmund Gosse, dans un article rema quabïe de fermeté et die perspicacité ci tique que puihie la Revue des l)eux-Monde vient die poser te problème des relations ù taltectuelles d'après la guerre. Peuit-être semblera-t-fl qu'il y a, même é vuie de la situation internationale qui rési: te m de la lutte effroyable que nous sont lions, des questions plus immédiaterne: pressantes que celle-là. Ce serait se m prendre dangereusement ; ce serait méco maître le caractère même des motifs qui 0: réalisé spontanément l'accord des Alli« contre leurs adversaires communs, la gra' tteur de la cause pour laquelle ils se bs tient., la signification macnSfique de cet guerr^T qui les voit si résolument unis et < chaque jour sca.le et resserre plus étroit •ment leur fraternité d'armes. C'est ua cause ànjîvérieure à tontes les causes, r intérêt dépassant, tous les intérêts qui so l'enjeu de ceitte bataille des nations. Il s'aait de l'orientation même du mond du salut et de l'avenir de la civBisafh ooddtentâle et, chrétienne. 11 s'agit de save si l'univers continuera de se développa selon La riche et harmonieuse variété de s dons ou si une brutale volonté d'hégémon lui 'imposera une oppressive unité. Il s'aj de «avoir si ïa société d»?s peuples se pe pétuera dans la liberté dfâ tous, ou s'eiïo drera dans l'asservissement b un seul ; 1 comme an l'a d!it, la force du droit suceot ibera ou non sons le droit die la force. < sor,.t. deux concepts antagonistes dn mon: et. de la vie qui sont, en réalité, aux prise; c'est r.otre destin qui se joue et non p seulement des intérêts passagers qui heurtent, dans le champ-clos où se mes rent les 'armées. C'est ici le conflit m or de deux principes irréductibles, de c>ei systèmes entre lesquels aucune eompo tion, aucune transaction ne sont possible La guerre que nous subissons, la gUerre q nous menons et que nous mènerons « }i qu'au bout » c'est plus qu'une guerre rivalité économique ou politique, c'est m guerre de salut, public, la guerre slaer pouir la sauvegarde d'un idéal, une guei d'idées. Et s't>l en est ainsi, comment concev< que les nations qui ont réagi ensemble so l'évidence d'un même danger, qui ont nu Jeux* snsg au service d'une foj eom«wi,r •tri! «sent, Ifc pfcrii une lois écarté, redevfà indifférentes aux causes nui ont si redov ihle-ment menacé une sécurité payée de cre^s sacrifices ; qu'ayant reconnu, l'heure décisive, leurs affinités pnofondi «lies négligent ensuite la leçon de cette ori tragique, et cessent d'éprouver ta vertu, leur solidarité ? Répétons-le, dans cette n «notable fraiern'salton, si ce sont des in réts qui se sont trouvés convergents, sont surtout des intérêts d'ordre id al spirituel ; si les mains se sont étreint c'est que les cœurs palpitaient dles mên nobles fièvres ; ce sont des âmes pareil' qu,; onit pris pareillement parti, et qui £ pareillement distingué entre le moi »H von-mol, comme on aime à dire out.re-Rb Ce sont les esprits qui se sont d'abord r< contrés dans l'estimation du devoir ; IV co>rd des forces mentales a précédé, fa1 risé, donné toute sa puissance, 'eu lui d( liant tout son sens, à l'accord des for< matéHijcllies. L'entente des OntieMigence^ devancé la collaloration des volontés ; e l'a suscitée et elle la cimente. Une uni fondée sur de telles concordances pourr* édite dionc ne pas survivre à l'événement c l'a impérieusement nouée ? Mais, dès lo ne dîevient-il pas évident aussi, que d sympathies qui s'alimentent à une souo »i haute motivent que nous attachions celle-ci l'attention la plus vigilante, et, qu définitive, une des préoccupations les pi importantes des notons quf.se sont int lecî.ueiremient senties solidaires pendant oomibat, soit colle des relations in tell tuelles qu'elles entretiendront après guerre et dont dépend la fortune de k rapprochement et son efficacité pour nobles travaux de la paix ? Tel est le problème que M. Edmu Gosse propose à nos méditations. *% A la vérité, il ne l'envisage qu'au po <4e vue des relations franco-anglaises. C' un aspect particulier ou, plutôt, une api cation particulière de la question qu'il po Mais cependant celle-ci a un caractère H191MI qui rond valables pour tous tes ail la' plupart de ses observations, les prir pair,g de ses suggestions fines et fortes à fois... Parmi ces dernières, on me, périr tira don mettre d-ux tout spécialement relief. Là première concerna ce que M. Go: «ippcikil (t l'insidieuse influence passée F Allemagne sur notre pensée et notre oaUojmux Cette influence, à des deg divers, avec des conséquences plus iMoïns)'graves, nous l'avons, les uns et autres, subie. La gueire, la conduite a niaCnde de la guerre ont montré h tous quoi aboutissait l'orgue.'Ile use entoure g maniqûe. Les incessantes et cyniques a Jpzjies des savants et lettrés allemands, avec éclat, le fameux manifeste des » q, tre.-vingWreifee ont permis de rnesu à quel étiase de bassesse maralh, de fo benie, de déloyauté scientiific;u'£, et d'asî visselrnent état tcmljée l'élite de l'Aller g fie. Avec candeur, insouciance ou s bisme. nous avons accepté leur magisti \r>t,re' premier et commun devoir est nous affranchir de cette funeste tu te Nquis devons comprendre, comme M. Gosse, « qu'il est inutile de s'assim/ toute l'énorme provision de savoir dont trouvent bourrés les Dictionnaires de Conversation de Broekbaus etr dfe Me ver relia ne doil pas nous fni'pêclier de dem rcr des esclaves ». Et tout rapport :niel fuel entre nous, doit, comme le dit enc l'iSmrinent,-critique anglais, commencer ijne assurance réciproque que ni I^s uns l^s autres « ne s'aviseront plu,s désonr chercher une direction dui côté 1*Allemagne n. Mais, dès lors, il convient de combler iacune ainsi créée, et, ce sera par un 0 loppement continu d'action réciproque er tne nous ; il convient « que nous tAchioo à nous placfr, vis-à-vis les uns des autrei dans une position qui permette à nos foroc spirituelles Tespeotives de continuer à s 5 plaire et à se' stimuler réciproquement ». Qu'est-ce à dire ? Que, par un rude elto de concessions mutuelles, nous devions tes dre à créer entre nous un cosmopolitisrr nouiveau ? Ou, au contraire, qu'à une suj tion secouée, nous visions à en substitua simplement une autre ? Ni ceci, ni celi ' Il s'agit de rendre durable et féconde ur coopération où chacun des participants a] " porte et reçoit tour à tour. « La détestab erreur de l'Allemagne, noie avec justes; { M. Gosse, qui considère comme son devo d'imposer à, d'au très races sen type paît culiier de culture, entraîne fatalement à £ suite les conséquences les plus dégastreus< et l'on ne saurait trop vei.lW à écarter ju .1 qu'au, semblant d'une tyrannie aussi mon . trueuse ». Xou,s faisons ensemble une dure guéri I pour en affranchir les peuples ; ce n'e certes pas pour tomber dans l'erreur aus « détestable » d'en instaurer une nouvel! >u II faut que nous ne confondions point l'uni e" et l'uniformité ; qu<s nous comprenions biï ^ quœ notre sympathie mutuelle résulte a II taûtl de nos dissemblances qui s'accorder at que de r»s tendances profondes qui co cordent et que la plus solide garantie de < e' que nous possédons en commun, c'est ® cuite de ce "que chacun de nous possède t piopre. Le princàpe qui doit présider à n* ;r relations inleiectuisiles, c'est donc le re :s pect de nos originalités respectives, car c'e ^ le maintien de ces originalités qui rem ^ d'un esprit à l'autre, les contacts et 1 r' éclianges diésirab-Jes et fructueux. Nous i n.~ clinons l'es uns vers les autres, parce qi ;I- nous sommes semblables en nous reco naissant différents ; nous nous complètes sans nous confondre. Nous perdrions bienfait de cet achèvemeiit réciproque ' î l'urne des nations amies cherchait à domin la pensée des autres, ou si l'une d'elles se la/ssait absorber. Que chacun demeu fidèle à ses caractères nationaux ; qu si ccaiserve sa libre individualité ; qu'il se d vetoppe conformément à ses énergies spé fiqn^s et'non selon un typ^ -mporté. «1 s- pi.is grande clisse du monde, disait Mo Je iaign.2, c'est de sàtvoir être soi. » Notre an s- tié ne nous demande pas de sacrifier ent rie nous le ressert de l'émulation : elle no' ne invite à lui donner au contraire toute Se virile (efficacité. ie Raoul NARSY. >ir | Un salut cubaii I à la Belgique »o« ^ « SALUT, BELGIQUE I » Î'A* Sous ce titre, le journal cubain « La E " talla » de Cienpiegos, adresse à notre ï i trie une article dont les éloges atteignent lyrisme : « Au milieu du déchaînement de ia cruî té miiumaine eL de l'horrible conflit an -1 qui couvre la majeure partie de l'Europe. tant de larmes, — écrit notre confrère, : il existe une "nation, une héroïque nata , fieftit-e quant à l'étendue, niais grande, i meuséineat grande par sa valeur : la Bel que ! * L'bérolque Belgique vit de ses grands . ' poirs de demain, confiante en ses fils, en s lils valeureux,qui joints aux légions de IV -, gleterre et de la France lèveront sur ik sol natal le dra,peau tricolore de la liber de cette liberté contre laquelle le trône d ' • potique de la Prusse ne pourra plus, jam tenter ses agressions abusives. ' Salut, Belgique 1 a toi nos espoirs de g ® re ! Bientôt luira à l'horizon la clarté fulj ' , ponte de la victoire. Le temps n'est plus è ^ gné où la splendeur de tes cantiques an m r; cera au monde que tu es resbuscitée à la ■ ^ belge et que de la carte de l'Europe a dis' ru la nation tyrannique qui a brûlé tes ' les et essaye de brûler ton noble cœur. » -1"," Nous remercions notre aimable confr, ' des sentiments eynifaUriques qu'il expri: ■ avec tant de chaleur. Nos lecteurs et par eux nos braves soldats apprécieront ces . . couragements venant d'un pays où le 01 de l'honneur et l'amour de la patrie et l'indépendance allèrent toujours de pair ar le courage et l'esprit de sacrifice pour le b jnt commun. sst ~ —— . | Un uieux héroî ,oi- DE L'YSER la et- ——»oic—— ei. Le receveur communal de Loo, en Flani 3se occidentale, en terre belge encore libre. Henri Vandergucht. vient de mourir. C arj tait à sa façon ùn héros de î'Yser. Malj r£s son grand âge — il avait 81 ans — il ' ou resté a son poste ,sous les obus et s< les bombas des aéroplanes accomplissi i,,.,. avec ponctualité les devoirs de sa char x payant chaque semaine les allocatic aux femmes des mobilisés. :o Loo a subi, depuis deux ans envii 7C bomberdeuients ; trois obus sont te 1 bés un iour dans le jardiq de M. Vand „f(. gucht et un sur sa maison : notre vaill ^ compatriote n'en a pas été plus ému p< cela. Le joui' où il fut administré, le 8 s ^ tenibre, 27 obus tombèrent encore sur village. M. Vandergucht a été enterré n;'- 13 octobre au milieu des ruines, dans "T- cimetière complètement bouleversé par ,, boulets ennemis. I,'r- M. Vandergucht était dans sa jeune 1 éciusier sur I'Yser: puis percepteur 1 , droits de navigation. Lors de la bata se de' I'Yser il fut h même de fournir à ne la. Etat-Maior des indications nrécieuses p< Si tendre l'inondation devant l'armée a p'1" minde- I! reçut à cette occasion, ainsi 1 son fils M. Herman Vandergucht, une arc tre de félicitations de S. M. lo' Roi. par ni fif's Nous prions nos lecteurs et ationr de d'adresser toutes les lettren et commu cations destinées à la réduction on à IV -1 ir.inistr'îtîon du « XX» S'èrle -> RIJE ér0a VR BOURSE, 28 ter, LÇ HAVRE. L'avance de Picardie le recul de Transylvanie e > »o« le ;e Les Allemands continuent à fléchir « •r Pioairdie. La cause doit en être cherchée no 3. seulement dans la vaillance des troupes a ,a liées et la puissance de leur artillerie, mai (s aussi dans la colère de l'Allemagne coati s- la Roumanie, qui lui fait envoyer sur 1 g. théâtre oriental les réserves d'hommes < de matériel dont elle dispose pour le m< -e mmt. Lorsque le maréchal von H.indenbur 5i prit le commandement suprême, chacun f si demanda dfe quel côté il porterait ses coups e. il nous parut que ce devait être du côté c té L'Orient, car ce théâtre de la guerre liai e: ■m beaucoup plus familier que le théâtre <fO 2. cidient ; de plus, iî est certain que rnaint •t, nir la liaison entre les Empires contra,ï > et leurs alliés bulgares et turcs est la b ;e sogne la plus urgente qui s'impose à le: îe nemi, sans compter que, s'il veut quelqi n jour proposer la paix, il lui faut ur(e « car )s da guerre » où "soit laissée libre* la vo s- Hamibourg-Gonstantinople-Mossou/. st L'état-ma.jor allemand se flaUa.it, sar i, doute, de pouvoir faire front sur la Somn îs en y envoyant successivement au feu l ti- 120 diivisions qu'il entretient en Flandre îe en France. Ce dessein, raisonnable n- 1er juillet, est deven/i maintenait extrêm îs ment pi'ésomptueux. De l'Ancre à la Somm le toutes les défenses permanenites c'a l'e si nemi, — triple et puissante organisati< er comportant des abris bétonnés et ouirass' se si profonds que, pour pénétrer dans certai re d'entre eux, il faut descendre plus de vin 'il marches, — sont tombées maintenant ai é- miaiins des Anglais et des Français. L ~i- positions actuelles qu'ooeupent les Al' -a m and s en avant de Bapaume et au .no 11- de Péronne ne sont, plus que des levées >i- terre faites hâtivement et des entonnoi re d'obus organisés. Sans doute, ces positio :is sont ericcre redoutables, mais le canon 1 sa a beaucoup plus aisément raison. La ts tique invariable des Alliés consiste à pi gresster entre les points d)'appui de l'e — nemi, à (Jessitsar taa front, en i< dents scîe », a empêcher- ainsi le r&v3tailïeittp _ de c^s points d'appui et à en obtenir pl I aisément la reddition. Thiepval et Combl sont j/wiih-'-s ainsi. Lrs Apglais piocsd" maintena it dé c«he façon en ce qui 00 ce.vn's la butte d^ Warlenoouirt qu'ils déb< dent par le nord et le su 4 îl en est rie ruèr yiour le vftlaste du Ti-aaistoy et les Franc?1 pratiquent pareille mêtb.oiîe, un peu pi au sud. pour réduire le vilk»g« de Saill Saillisél. ta- I-°s Aîl^ paraissent b>n, résolus à pot >a- suivre sans relâche cMte terrible poussée le en Picardie. Lorsqu'elle arrivera au dénoi m^nt, qui pourrait bien être pour l'ennei lU. une catastrophe, que lui scv^ra-t-il d'av< né été chercher fortune sur le Danube, puisq de sa principale armée sera battue ? *n, *** rugi- Ce n'est point à dire que Le théâtre <"iri< tal de la guerre iit poidu de son :mp es- tanoe. On doit même, toujours amèreme ;e6 regretter qu'ira n'y aat point prêté la pi m- gtiande attention aux premiers jours Je nr S1 lierre, â l'époque oit utie longue périocife té, défensive s'imposait sur le théâtre occid» es- tal ïis On y assiste, en ce moment, à des évéi ment s qui doivent jeter un peu de trou oi- dans les âmes propiptes à, s émouvoir. I >d- Roumains décla.reni en effet, qu',ite sa oi- plient volontairement sur leur frontière >a- Transylvanie méridionale et les bulleti rie ennemis prétendent qu'ils y sont contra.11 3a- par une défaite qui leur aurait été inflk al- près d'Hern î a >1 n s t adt. Si- l'armée rouma peut tenir solidement les cols de la fronts >re *e Valachie, c'est sans regret qu'on la.vei ne renoncer à l'« offensive sentimentale » c mi pour répondre au vœu, national plus eue ,n- qu'à ua dessein militaire, eEe a entrepr jte Traneyîvanie. L'objectif stratégique < de Roumains* n'est pas plus en Transylw ,-ec due l'objectif stratégique des Italiens n' ien dians le Trentin. Les Italiens doivent m. cher vers Laybach et vers Trieste ; Roumains vers Mich et "7ers Sofia. La m "" sur la défensive s'indique dans les Al] de Transylvanie comme dans l°s Alpes" 5 TjtoI. Pour s'y mettre sur la défensive, les R< mar'ns possèdent, maintenant, les précie points d'appui qu'ils ont conquis en Tn sylvariie orientale et qui donnent à lf front une forme rectipgne depuis les C ire pa.thee jusqu'à la Valachie. aj La nomination dn grand-duc Nicolas •é", Russie au commandement dans les B ;.re ka.ns, — si elle e.-f confirmée, — mon cit 1''importance que Petrograde attache à lus Dobroudja et au Danube. Elle est l'ind int aussi crue l'état-maior russe est décidr rre envoyer là-bas des forces important ms ainsi' cesseront le=; regrets qniio-n n'y point pourvu plus tôt, ►m' pau! CROKAERT er- ml ^ LE PATRIOTISME BELGE le 0— le f Le grand-rabbin belge S remis en liber mr lie. »o« jue let- On annonce d Amsterdam que lo grai rabbin Blocb, de Bruxelles, qui avait —• condamné à six mois de prison par les Al mands, a été remis en liberté. Ie* On so rappel,re que M. Bloch avait emprisonné pour avoir, au cours d'une rjg rémonie à la synagogue, prononcé u û'Oxùitfon patriotique. Le pedigree d'us prof âsseu de l'université de von Bissin »c« ' HERR DOKTOR PR0FE8S0R. MARTEN RMDELSHE1 Un de nos lecteurs flamands nous écri a tl Mon cher « XX® Siècle », g Dans la collection des illustrations 1 0 groujw von Bissing (Université de G and) e sieur Rudelsheim est sans doute celui q ,t représente le mieux le type « beige ». . Je le connais pour avoir fait mes étud „ moyennes avec lui à l'Athénée d'Anvers ® je n ai jamais été buen fier de cette conna sance. Il est né en 1873 à Amsterdam d'i ■ père boche et d'une mère hcllaiidaise n ,} tisée de sang boche. On n'a jamais bien , comment ce groupe arriva à Anvers. 1 *" merae, l'annonce que Rudelsheim eut i 3" naturalisé Beige fut une surprise pour n s et sans doute aussi pour tous ceux qui l'e a" connu. 11 fut un bon élève àv l'école comir nale, obtint une bourse d'études de la co: 'c munauté Israélite allemande pour pouisui\ te ses études â l'Athénée d'Anvers. Après av< 10 été premier dans les classes inférieures" rétrograda si sensiblement qu'à un munit s donné il perdit sa bourse <d'études. Des clf ie Bes latines il passa à la section des h un es nités modernes, qu'il qui# ta bientôt pour et venir aux latines, puis il décida de « gagi: le sa vie » en devenant ingénieur naval p e- les cadres. C'est comme caia qu'il fut p* e, dant quelque temps apprenti menuisier n- 19 ans 1) au chantier nsival Cockerill d'I >n boken. Revenu à l'Athénée, il finit pénib ês ment sa rhétorique latme, reçut — sans eu as men — son certificat d'études moyennes gt passa à l'Université de Gand où il obtint ix diplôme de docteur en philologie genn es nique. ie- îl n'a certainement pas satisfait la loi rd la milice belge, et a épousé une femme b ia lando-boche comme lui. t s Devenu flamingant enragé il décrocha ;ls emploi de distributeur de livres à !a Bibl >11 thèque Communale d'.Anvers où, à Ls fav< c. de quelques vacances imprévues il obi 0_ bientôt l'emploi d'adjoint bibliothécaire, n. des 2® !... -le Rudelsheim est un être inintelligent m' nt appliqué : c'est toujours le bon élève :]„ l'école communale. es Avant la guierre, on l'entendait s"ëcrîér nt toute occasion : «< Nous autres Fiamar .' opprimés 1 Maintenant quîl est natu "* lise boche, va.tr; 1 chu figer d'antienne " continuera-t-il â parler au nom des F '■ mands et des Belges ? Je suis en tout t ™ certain de ne plus l'entendre au lendemi :s de la guerre et c'est déjà quelque chose.. J. R br- ~r:- COMME ILS ONT CONFIANCE ! "ni ,!r Le « Nieuwe Rotterdamsche Courant m ue F'end que poan être sûr d'avoir à S'Univ sité flamande de Ga>nd les professeurs > lui convenaient, le gouvernement allettw a dû .s'engager envers eux de leur faire t pension, au cas où, la guerre finissant, leur retirerait leur cdiaire. Bonne précaution. Et cela, prouve vr! moins que' les Allemands, pas plus que le» . complices, nr, s'attendent plus guère à res r'!^ les maîtres de la Belgique. de » m- ie- L'HNNÏVERSHIRE oie se DE LA s unm se l mm tts fée —»o« ne ;re C'était le 7 octobre, écrit le « Sunctay •ra mes » l'anniversaire de la bataille de je, pante, où iles forces chrétiennes de la M->re te.rranée assistées des volontaires de tous ise pays d'Europe, anéantirent à jamais ila ï les deminance navale des Turcs, lie Ce fut aussi la dernière croisade et la p est grande bataille du Moyen-Age où on vit cc Fur- battre dans chaque parti les plus fameux les ros de l'époque. Du côté des Chrétiens cit< iee Cervantès. l'immortofi auteur de Don C jos chote qui, durant la bataille, eut la m du gauche emportée. Les Turcs par leur conquête de l'Ile m- Chypre et leurs pirateries dans la Médites ux ûée menaçaient l'existence, même des ét m- chrétiens des rives de la Méditerranée e ,ur Paipe Pie V alarmé en appels aux Puiss ar- ces pour former une Ligue Sainte contre 1' nemi commun, de Philippe II, roi d'Espagne et des deux S al_ les, les Républiques de Gènes et de Ver. tr0 fournirent la plus grande partie des fore ia La flotte des pays chrétiens, sous le cc ice mandement de. Don Juan d'Autriche, fr à naturel de Philippe II, comptait deux ce ss et huit vaisseaux, la plupart vénitiens, t ait dis que la ilotte turque, sous Je comman ment du célèbre Ali Pacha comprenait galères. Les deux flottes s'abordèrent le 7 octo 1571 au matin et les turcs chargèrent les _• gnes chrétiennes dont les vaisseaux mk construits et plus fortement armés résii rent très bien. L'avantage se mainter pour .ceux-ci, quand André Doria, comm dant des Génois, craignant d'être débo par le Dey d'Alger, fit un mouvement ouvrait un passage dont les Algériens j filèrent. Les galères de l'Ordre de Malte s trouvaient mises dans une situation défi pérée quand le Marquis de Santa Cruz, cc Iq mandant la réserve, arriva à propos et d llU les Algériens. Le résultat finaJ fut une défaite éc.ra^a pour les Turcs qui perdirent 220 vais^oa vingt-omq mille hommes tués cl cinqua, td. mille prisonniers. Du côté des armées cb 5,14 tiennes, les pertes turent de huit mille hc ip mes tués et quinze vaisseaux, mais d'au part ils délivrèrent pins de dau''o m chrétiens prisonniers des Turcs. Ce jour-là, la puissance maritime < 5é- Turcs"sombra à jamais. Le temps n'est p ne loin, espérons-le, où nous les aurons ch ses à jam ois du continent ovtqgfex. Le premier combat : des fusiliers marins en Flandre ira , H y a eu hier deux au» quô les fusiliers n nns français, qui devaient, quelques semarr pius tard, conquérir à Dixmude une renomrr lu immortelle, se mesurèrent pour la première n le avec les troupes allemandes sur le sol belge ui Pour être moins comiu que ceux qui le sui rent, ce combat ne leur cède en rien en gr ande es et en héroïsme. 0 et 005 collaborateors, qui en a suivi péripéties, nous csn fait le récit suivant auqi ia date annrversalre ajoute son intérêt.' [k~ Londres. 9 octobre, ~>e ,, ^epu-js six .semaines nous avions patroc té i' ,en eciaireurs, entre Bruxelles et Alo d. abord, entre Alost et Gand ensuite, a* nous avions poussé jusque pr u_ d Alost. échangé quelques coups de tu bams résultat avec une oetitc para-oui T boclie, ét-ious revenus dans la nuit à no jjr cantonnement sans rien remarquer d'an il maJ. et espérions bien rattraper l'arriéré , sommeil par quoi se chiffrait le bilan Lg_ la semaine. ia- . ^ ,' ouitehe ' A quatre heures du n -e- ''f0; alerte, — cette bonne vieille alerte qi €r tidienne à laquelle on finissait par s': ar coutùmer, et qu'on attendait môme avec »n- P611 de mépris, car tant de fois elle n vait abouti à rien-[0- « On signale un gros détachement ! le- che. Allez vous embusquer à la Croix ;a. Bourgogne avec rauto-mitrailleuse, et et tendez. Des instructions suivront. » le La Croix de Bourgogne ! En avions-nc )a. assez ri, les jouis précédents, de ce m romantique donné à cet humble carrefo de sur la grande chaussée, de Gand à B oj. xelles, ùn peu au sud de Quatrecht croisement des routes^qui vont l'une à O un terzeele, l'autre à Massemen. Les pays', io- l'appellent ainsi, je ne sais pourquoi. 1' iur las l'indiquant sous la dénomination p int prosaîaue de Wetterstraat. 3® Dans le petit jour livide, on s'habille hâte. Les paquetages se font rapideme lis Dans la cour du couvent qui nous héb de ge quelques formes se meuvent ; l'ea versée à pleins seaux, claque sur les pa' en humddej : l'équipe des hydrophiles, des ids mi-phénomènes qui veulent se laver t( 1 a-„ les jours. — <s\, qui, dans deux min ut ou s'habilleront avec fièvre pour rattraper la- autres l ■as En selle ! deux mois de bécane intens lin nous ont brillamment entraînés, et n< nous dérouillons les jambes en 6uivi l'auto-mitrailleuse, qui marche au ralei Aussitôt arrivés, nous a.idons ses occupa à la garer sur le bord de la route, à masquer de feuillages inoffernsifs. Pi dispersés derrière ïes talus du carrefo or,, nous attendons. Jj. En route, nous nous sommes renseign ,uj — et comme d'habitude, nous ne sav< rien. Certains paysans ont vu des tr me pes allemandes venant d'Alost. D'autres 5,1 ont vues aussi, mais qui rebroussaient c min. D'autres n'ont rien aperçu. Les i ... parlent, de cavalerie, d'autres de fant sire. Un chien traînant une mitraillei tir se trouve être finalement un roquet ap çu la. veille, accompagnant des éclaireui Il faut savoir. Une équipe est envoyée _ reconnaissance. Ce pavs, nous l'avons t; sillonné depuis le 20 août, que nous en c 1 naissons les chemins, les vallonnemer , les bouquets d'arbres, les moulins, la me dre maison. Ici noua avons abattu < Boches : là, hélas, des camarades nous quittés pour toujours. Aussi marcho Enous posément, scrutant d'un regard pide chaque coin familier. ■ Un kilomètre, deux kilomètres, troiî La route s'allonge ; le gravier de la y cyclable, humide de brouillard ma.ti t; crisse sous nos pneus durs ; l'air frais m r i" fouette les joues. Une descente, une m îriT tée une descente encore... Toujours ri >'" Voici la seconde montée plus longue, ,,5, colline au sommet de laauelle se juclic petit village d'Oordeghem. Presque en ha ,. devant la gendarmerie, une femme .m pleurs nous crie : « N'allez pas là ; h 1' petite fille vient de les voir ; ils sont t yn„ nombreux ; ils vous tueront. » ...j partis sept, nous ne sommes plus ( trois ; deux sont demeurés au bas de côte pour' éviter qu'on nous coupe la traite : chacun des deux autres a pris 1 J, de<- deux sentiers qui bordent le villa Devant nous, à vingt mètres la route 1 f me un dos d'âne, — puis c est, de nouve ' une descente bmsque. " Nous avançons à pied en poussant 1 bécanes. Nous restons dans la rangée • arbres pour nous abriter un peu. Et, t • I d'un coup, nous dominons la vallée, ni vovons les Boches. Ils sont à cent mètres de nous, a c val, gris dans le brouillard gris qui m ^ empêche de bien les distinguer des tro dressés en file. Ils paraissent nombre car ils avancent par quatre, et les tê! dans la perspective, succèdent aux tè " • Une centaine tout au moins. Ce qu il 1 derrière nous l'ignorons. L'un de nous les regarde a la jume L'officier commandant le détachement 'H? garde aussi. Un instant, ces deux rega .7 se rencontrent. ait II faut partir, et vite. Tirer ne servi! î?! à rien — d'autant plus que nous somr ^ dans le village, et que les habitants serai ^U1 les premières victime® des représail! F0' Cela est déjà ai-rivé trop souvent. Puis en piège, à trois kilomètres en arrière, Ps~ trop bien tendu. Nos cinquante carabL m- et la mitrailleuses auront vite raison -f,t toute la troupe. Il n'y a qu'à nous en aller, assez lei r,*e mont pour attirer les Boches dans l'emb 3X, ende. Et par échelons, nous rejoignons ite croix de Bourgogne. Les deux cyclistes ré- pl-is rapides sont demeurés les dernier ir>1- ils arrivent en haut d'une colline qus tre 1'rtfficie.r Boche arrive au bas, et s'arrang :lle pour maintenir la distance gibier vol taire s'apprêtant à devenir chasseur, les Ils reioigneht notre compagnie qua lus i derrière nous, nous entendons des pas. I as- i petite troupe conduite gar un officier vi se joindre à nous. Hommes de petite lai ta_ figures ouvertes, yeux bleu», béret sur te l û''eille ce sont des fusiliers marins. Us Vite ,^s te placent près de nous dans le fossé de la route et dans le petit boyau vi- (pompeusement appelé tranchée) qui tra-ur verse le champ voisin, i 1 Cinq minutes se passent. Rien. Mon voiles 3in me dit : « Tu verras que ce sera com-le me hier. On ne rapportera pas un Boche, nous sommes éventés. Mais comme les Français arrivaient, on a fait de la mise en scène. Voilà le motif de celte expédition j" matinale. Chasseurs cyclistes belges cont- ll bt> battent avec des fusiliers marins français. , Au fond qu'est-ce que nous attendons ici ? eri, — L'opérateur et l'appareil de cinéma, s» parbleu ! » [|.® J'entends, encore, à deux ans d'intervalle 'I -Ie en même teflîps que ce dernier mot pro- 1 -*1'* noncé par moi, le miaulement aigu de la première balle qui nous siffle aux oreilles. Pas une balle belge, une balle allemande. Ils attaquaient, rf Notre riposte ne se fit pas attendre. Les " Boches s'avançaient en rampant derrière !e talus bordant ,1a voie cyclable. Ils furent vite repérés. Le feuillage de la rniti-ailleuse cracha ((uelques bandes de cartouches qui trouvèrent » tlreir way home », comme dit • e Tommie. et nos Maiiser, les Lebel frau-, çais, les fusils Gra^ (oui. les fusils Gras b de quelque^ volontaires qui s'étaient joints lUg à nous firent joyeusement écho au redou- i' ■m table ta-ca-ta-ca-ia-ca. Deux de nos cama-,r rades, notamment, juchés dari5 la mansar-ruI de d'une petite maison proche, rensei-aJ gnaient nos mitrailleurs et tiraient eux-08. mêmes sans répit, malgré les balles cré-ns pitant sans relâche contre le mur, tout at_ près d'eux. *' lua Une demi-heure... 11 nous en aurait fciilu moins pour mettre hors de combat toute i; en la troupe aperçue ce matin. Pourtant, le tir de l'adversaire augmentait d'intensité. Par ef. moments, des lueurs lointaines fiappaient jU nos yeux, comme celles que jettent des ■) ,-és guidons de bicyclettes iitincelant au so- , je. leil ; or. le matin, nous n'avions vu que t< ,us des cavaliers. e4. Manifestement, les Boches se renfor-le8 çaient — et te rapprochaient. Vers la droite et vers la. gauche, on voyait des for-ive mes se mouvoir-. A peine osait-on tirer sur )t)S elles, de crainte que ce ne fussent de» soient dais français tentant d'élargir notre li-iti. gne, ou les gardes civiques cantonnés à . nts OosUirzeel et dont on annonçait l'arrivée, la Les balles bourdonnaient au-dessus de nos lis, têtes comme un innombrable essaim, m-' Cela devenait sérieux. Et cela le fut tout , à fait lorsaue un Albatros survola notre és, détachement et que le canon entra dans >ns le jeu. Les shrapnslls, éclatant trop haut, au- no nous firent aucun mal. Ils tombèrent les un peu troo loin, causant quelques égra-he- tignures et" enlevant un doigt à un vo-ins lontaire ! Nous n'avions pas d'artillerie. La as- partie devenait inégalé, ise Les commandants français et belge, or-er- donnèrent la retraite. En bon onlre nous •s ! nous repliâmes sur Quatrecht, où nous de-en vions. rencontrer deux compagnies de fu-int siliors marins, de l'artillerie neige, et un on- régiment anglais. its * ■. » ± * Les fusiliers marins venaient d'arriver au cantonnement. Cantonnement plutôt î-u-r.c. dimentaire : la. plaine. Ceux qui avaient ' à- combattu avec nous . depuis urne heure n'étaient que des édaireurs envoyés en ; hâte. Les autres s'étaient, installés tran-(Vjé quillêment. Des cordes lendues délimitaient aal le camp. Le» camions r élémentaires étaient 1lls ranges sur ie bord de la route, el les lourds nn- chevaux, qu'une chaîne attachait aux en. noues, broutaient l'herbe du fossé. Les la tringlots avaient établi leur cuisine, et la le souoe fumait dans la grande marmite, ut, Mais l'alerte était donnée. E11 deux mien nutej sac au dos, tusil à l'épaule, musette ma à la ceinture, tous les hommes établit rès prêts à partir impatients. « Sont-y loin, les Boches ? » nous demandaient-ils. Et tue leurs yeux brillaient de fièvre joyeuse. « lu la parles des casques qu'on va rapporter... re- Ah! les salauds!... Qu'est-ce qu'y vont un prendre !... Allons-y ! ». Les exclamations ge. se croisaient, ardente^, or- Us partirent. La. section de mitrailleuses au, fermait la marche, — petites mitrailleuses montées sur deux roues, bijoux ce mort 10s que leurs servants soignaient avec amour, les Quelques batteries belges d'artillerie de tut campagfte les avaient précédés. >us Les fusiliers marins... Cela représentait pour nous peu de chose, ces mots-la. Des he- Français et des marins, oui, donc le cousus rage avait tout, h travers tout. Mais Cela Lies suffirait-i:l ? sauraient-ils affronter un en-uxj nemi rusé, déloyal ? Savaient-ils, dans es> leur impatience de courir sus aux Boches. es- dans quelle embuscade ils allaient tomber? ' a i!s nous semblaient trop naïfs, trop „ confiants. lle- « Je suis sûr qu'ils se battront très re- bien », me dit un de leurs officiers à qui rds j'exprimais cette appréhension. <1 Marins, .. ils n'ont pas peur.de la mort. Il leur man-ai' que, évidemment, la pratique de ces com-ae^ bats. Mais voici deux mois qu'ils sont en-en1 traînés dans le camp retranché de Paris. ef' Je nense que ça leur aura suffi. » , Si ça leur avait suffi ! Des corps d'AHe-es mands gisant par centaines, de Quatrecht à Gentbrngge, devaient, trois jours plu® tard, le démontrer. I te- tr** "s- La journée lut relativement calme. Dea la coups de feu, une canonnade intermittente, les Mois, le srjir venu, l'horizon s'alluma, s • On avait demandé des interprètes, pour nd servir de liaison entre les Français et les ent. Anglais. A trois, nous nous étions offerts, on- —* ^ trois qui possédions bien " ensemble, •nnima vocabulaire britannique, le « God-"m 11 de Figaro. Mais l'occasion était sî 'r ,Mitante D'ailietu's, nous n'eûmes pas à 5n y>us repentir de notre témérité Vers te Ile ■oir, nous nous préacnlions au colonel du1 23' ANNEE — Série Nouvelle.— N' 702 Mardi 10 Octobre 19lé/ % , "™~" 1 • -- ———P—— : Wl ji^'t

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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