Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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25 februari 1916
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s.n. 1916, 25 Februari. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/154dn40q94/
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99.f ANNÉE. — Série nouvelle.—N* 475 Le numéro ; 10 Centimes (5 CSNT8MES AUj|R0NT] «A Vendredi 25 Février 1916 i rédaction & administration jjtir rat il la H®36 — ^ HAVRE Téléphone : Le Havre n-14.05 Sirecicup : FERME HEBRAT •Tonif* tes communications concérnant la rédaction doivent être adressées de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 5 g-j ,Panton Street LE XX e SIÉCLE Quotidien belge paraissent au Havre ^nureai jld revrier ivio ABONNEMENTS I Franco 2 Tr. 50 par mois. » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.... 2 sn. 8 d. par mois. » 7sh.8d.par trimeUre Autres pays.. 3 fr. >» par mois. i . 9 fr. » par trim©3tre PUBLICITÉ ptÊ S'adresser à l'Administration du journal UJ au Havre ou à Londres Annon593 4' pijex Ofr. 40 la ligne Petites annonces** paga: 0fr.30lallg ne <gg Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, io, rue delà Victoire, Paris, qui en. a le monopole pour Paris. L'union contpej Allemam »Q«—'■— ïs civj Du pays oiprinic, la « Litre Belgipe » r»f réiiéle pe c'est là le premier fieyoir ' i île tons Ls Belles T . . , Ion I i\ .n ■ avons signalé cent fois ici tes ma- j liaScfa toute' de !?oaYoir«g* sm I, fat <ln la ' résistance obstinée des Belfce*. d,a(I ^ Allemands ^courent en vue de les «h- tiai principale tftfche des Ibutou? .^hes val Ici cnilii-chés est maintenant d exciter les [-a.s TV*i« ■ du pays opprimé contre leurs allies cla ' •••^Tte'-stner'ta dWieftSm parmi les Belges no, vaStante confrères de la a Mjjljtgg- .las leifiue répondent vigoureusement a cette ^ oa?ii.pa"ïie et un do leurs d'erninrs Wj^s à ] ElSrf deux articles où ils parlent •'1 une fri - 'do plus le langage du patriotisme _ KWrcvrt vtîodWiefl»; son» quelque pré- i mib ce-soit, délaclier les Belges de E» grands alliés, la „ Libre Belgique » répond : f <t H est une chose Qu'on ni repetera jamais assez : Anglais; Français. Belges, I nuiis combattons pour la mime cause, nous D S nous bal-toiles uns pour les autres les T— ■ uns a nue les autres, mats de tous les AUM A g dr ["Ouest, celui qui a la plus grand intérêt 11, lu Victoire, c'est la Belgique. Ce nCst.ni jlâl VU" partie, de son territoire, ni sa manne, ( I Whi sa prospérité économique tb&iaun au£ EVsrmCÈWWE QVl VST.m- JEV. égo , WL- L"S Allemands commencent u dire quif nal Bnoi's rendront notre C -> ,rouillions was ftu'ILS NE PAELLyt^AtNSI ^ iOPB DEPUIS QU'ILS ShMhNT VENIR di,n BM DEFAITE. S'ils , avaient eu la victou-e M&pèrie, c'en eût élé tait te ™trebbcrhS; V,, ■nous eussions subi Le JOIG ALLEMAND. r Que ceux de nos compatriotes a qui l expc- <( ( ■ 'rienco présente n'a pas suffi et. qui ignorent de H encore ee que ce mot veut dire interrogent yoj ■ (es Alsaciens et les Polonais — il ne man- Ïm 'lue pus de livres sérieux et bien doeumen- ((.a M tés sur ce sujet — ils seront édifiés et ver-■roui quel sort nous serait réserve si nos ■ soWtfls e' Ms alliés ne travaillaient à nous I Et ta « Libre IMgiqiue » rappelle de mê- qu ■ ms ouo les IMges "doivent rester uaiis en- feu I 4te eux Elle reproduit pour cela, un article ■pmb en août 1911 dans uo journal du Centre I et déclare « qu'elle ne croit pas miujtile de 1 ■ irjï'.ttre sous les yeux de ses tectetirs ces h-HgiïOs emproinles dm meilleur patriotisme, au * M moment où nos ennemis cherchenit a nous d'i- . ' ■ visé, aidfe dans cette indigne tùclie par S quatatas Belge» inconscients. ;» I Voici cei.artieîe tei aie "nous.Te;.trouvons b ■ reproduit dans riiLU^id-c jû-urâilÉid bruxol- ^ I «r Tous cc$ événements inà(lendits se sont \ } Kwcctpilés en- trombe et nolis, avons vécu si <5â m vite ci si intensémen t que des' souvenirs Bc V'/naine sorti déjà confus et lointains. » Heures (Vi.ndirfnation et d'angoisses, vous | ■ avez pourtant eu votre charme et il faut le M noter avant qu'il disparaisse. Oui, quelque H parudo-xai Que cela puisse être, je v.ivv.r ",ne S lorsque le calme sera revendu, lorsque l-e ■ train-train habituel de choses aura ramené -■ K les préoccupâtiorfs (-goïsteS, les compétitions M et te>> querellas, on reçjreitiira'pariois l'exal- x B tatiôyi héroïque de ces fours derniers. Ce ■ fxit en effet, iin fjrand,'un réconfortant spec-W taèle de voir la nation toute entière, iinani- K me, datis- la d&fense ardente de.la liberté. sl Toiiteb' les divisions■ cessèrent ; Il N'Y n. m EUT PLUS DE QUERELLES POLITIQUES, m de cléricaux et d'anticléricaux, U. N'Y EUT m PLUS DE CONFLITS DE II ACES,- DE FLA• s* I M AND S OU DE WALLONS ; il n'y eut plus m B que. des citoyens d'me terré libre, frémis- bi ■ sous l'outragé d'un marché, honteux ,P iB et décides à tout braver pour garder leur in- n mdtycndance. Et quel élan de fraternité gé- v ■ t lé raie ! Que de réconciliations entre frèreç <T-' Bciin&niis, que de pardons dès offenses, que ^ B de susceptibilités oubliées sous l'influence r( M de ce sentimént unique ennoblissant toutes 0 Bfc.v actions. ^ t Les fqmiUcs se sont trouvées plus étroite- j" Wkment unies, les amitiés se, sont affirmées b pl-t0 intenses et chez des inconnus, chez les f' ad ver s titrés, MUS avons trouvé ds la bien- 1 B veillance et de la sgflVpalhie. Vous l'avez a M éprouvée, com.me moi, celte force jui vous 11 1 ramrachaii tous. CONSEMV ÔNS-LA PIFJ)- K 'SEMENT si nous devons soulfiir pneore. |1 B souffrons ensemble dans l'union indéfectï- 1( B blc d'un vouloir unanime. Pour défendre no- ^ Wfctrç liberté, c'est là ce que nous avons de j1 B L,»Uin:laii]'avec nos alliés, l'imion cintre tous ^ B 3ôs Belges'tel'CSt'le devoir. Il ne nous a pas c B pa.ru iiî'iri- ïhotvprtus de momlrer ome c'est B î)ien ainsi qu'il apparaît aux Belles "qui , i lïàissari't lo mieux Vennemi contre lequel il ■ inous faut lutter, aux Belges de la i B oppruïi<-e. • Au Front Belge 1 I Le duel ^'artillerie 1 augmente d'intensité ! K 23 février. — A la. ftn de la journée, le B duel d'cirlillerie à augmenté d'intensité sur-I toul vers Dixmude, et, plus au sud. la ■ lu Lie ù coups de bombés a été parti eu lière-B mont vive à la Maison du Passeur. I Ta b.évolution' en ghTne^ ] I PROGRES DES REVOLUTIONNAIRES t DU SUD ( K l/Cs armées révolutionnaires .des provinces '! H tlu Ysi'.-Nfah et 'de Kœï-Tchewu^ marchant B ve;5 le Nord, ont franchi le cours supérieur £ ■ du Vang-Tsé-Kiang et ont pénétré dans la I H prfîviirtce de Sè-Tchoaen'où elles se sont em- c I paràs sfïïâs villes ,d.e S3ou.i-Foa et de Lou- » I T'chéoff. Lés :'cMeH <lu-mouvement-espèrent I tirer de oette province une armée de 100.000 t ^t__15us 4 l'Est, la Drovinoe de Hou-Nan est 1 h La taxe sur les absents * 1 »o« Nous avons dit hier que le gouverneur civil de Bruxelles avait décidé de suspendre l'application de la fameuse taxe sur les absents. Le texte de la circulaire transmise aux receveurs des contributions ne manque pas de saveur. Qu'on en juge : « 1,1 a été signalé que des oppositions non fondées formées par des redevables' contre l" Las jwiunsuites intentées en matière de taxe a sur les absents, distraient les receveurs dams une notable mesure, de leurs oceutpa-1_ lions courantes. Dans l'intérêt de la continuation des tra-s vaux actuellemen.t en cours concernant. s l'assiette des impôts pour 1916, je me <P-'s clare d'accord a\ec vo;vs ix>ur que, jusqu'à !S nouVele ordre, il soit suns:s à de nouvelles poursuites en recouvrement de la taxe sur .les absents. le VeuiLlez porter -ce qui .précède d urpen^e )S à la connaissance des services compélonts. 11 (s.) : Von SANDT. » 1c v ' 111e _ f ;1 $ Li retour fln carlisallorcier | et Bsliip 1 es, »0(( èpj D'après des dépêches de Rome, le cardi- gu ,- rjall Me-mer devait prendre jeudi après-midi .Al à 2 li. 50. le train pour Florence afin de ga- • ^$ne/r la Suisse et de là la Belgique où il a j .J1.1 hâte de rer^ner. Le pape l'a reçu mercredi en une longue audiien.ee de congé et le primat de Belgi-qu^h t également fait uT'e visite d'adâeux au cardi- K 1 . mal Secrétaire d Etat. '?JS, On a fort remarqué à Rome la campagne vtiotente entam/-e ces. jours-ci contre le car-: dinal par la presse allemande et la part b, particulièremerrt. active qu'y ont prise les ru n ' journaux catholiques. . ■ M , Dans son îiuméro d.u 22, par exempte, la [ I"-' <( Gazette Populaire die Gologne », s'efforce je. ' , de séparer le pape du cardinal, afin de oosi-1 ' voir ,nlus fliséiment accabler celui-ci. Ette re- : M ■an~ proche vivement à la " Gazette (le Zuirich » j)e icn~ d'a.voir écrit q.ue l'entrevue du cardinal avec tft oer" H Briand) avait été approuvée d'avance, n, nos oeust-être mômo voulue par le pape. m ou s , il II y a là une manoeuvre de l'Entente qui souhaite que le cardinal puisse retourner à .-i/LuJin^.ci muDi /îruiiimiia» À il ÎX).llAiî rÛle m nié- qu'il y a jo«é jusqu'ici. C'est en effet le mei-1- ''' en- leur agent des A'ISiés en Belgique, n S','» La « Gazette ,» ne peut admettre que te ! (je pape ait approuvé -l'entrevue : ç.'eût trop , j; maladlroit. . i f« s A pa"opos (l'uin article diu « Trjid », affjr- ! d< L Jji; nraint tpve le gouvernement aDem'and laissera ; ii ™r lft cardinal Mercier rentrer librement en ' Belgique, la « Gazette Populaire de Ço'o- d< gne ». conseille au rédacteur hollandais de ti , ne pas trop se hâter. « Chaque jour, dit- te elle, on- annonce que le cardinal retarde son a dépairt, i'1 convient donc d'attendre. » cl s ont \ Il semble biten à lire ces lignes que si ca!a it si dépendait des catholiqw» de. .Cologne, les d nirs Belges ne revorra.ie.nit pas le cardinal ! Ji iris. ' si lï'll Comment nous av u inonder l ''<]% le pays de l'Yser 5 , t# —o— ti lené I E DOCUMENT O' I A ÉCLAIRÉ 1 *°n,s- NOTRE ÉTAT-MAIOR VIENT DES 1 gg ARCHIVES DE FAMHXE DE M. EEVS, a peC_ juge d'instruction à Furnes %ni~ Le « Times » du-19 février oublie la lettre e' suivante adiressée d'Egypte par un officier « jp,* anglais, M. Bartle C. lrrère : J ïjjT « A propos d'un éclaircissement intéres-'LA- s>ant suir une opération de guerre, je re-plus maincpue que dans le « Times » du 13 novem-mis- bre 1914 on disait que le document qui a teux permis au le autorité, belges d'inonder la r in- région de l'Yser a été trouvé à Nieuport. gé- Vouiez-voui3 me permettre de remarquer « èra <T-ue c'est une erreur, très naturelle d'ail-que leurs : je sais que vous devez être très désignée reux de la redresser, d'autant '.hs qu'elle 1 uies empêche de rendre justice aux soins pré- \ voyants de M. Eniéric Feys, juge d'instruc- ' 0lie_ tion à Furnes, qui fut mon hôte très aima- J nées pendant une bonne partie de l'époque j z les 011 je vécus dans celte belle petite ville en , 1 1)ien- 1014-1915. L'affirmation que le document avez avait été simplement trouvé par hasard »,ou"s lui a, je le sais, causé du cha'grin. jfjj. Le précieux document qui n montré ce ~or,, qu'on pouvait faire pour retenir le flot a] iect{m lemand en provoquant, une inondation était i ® no- c1* possession de M. Feys et. de ses ascen-s de dants depuis le temps où il a été fait, en 1793, dans le but de défendre Nîeunort contre des envahisseurs d'une autre race. Depuis oc temps-là, il a été religieusement • conservé ; son utilisation récente nonjs tous nfl nroblablem^nt un exemple unique d'un L chiffon de panier qui à deux reprises a ce rendu d'imnortants ^er\a>es d'un^ ture, — sràce à M. Feys et à cn famille, et A l'intelligence adroite de l'I^tat-Mnjor laul'iC belge. ,T-> vnns éeriq d<* loin. ot. le tmins -ne me perrner pas de le consulter nv/m* d'écrire. ' mais ie suis certain nn^ TpI W'pVrnfl.'P4?. -chef d'Ftat-Mnior ^e Tar-mée bel?e. auî jouit autrefois de l'hosni-de M. Fp\*.q on mémA tp,»r>,r«s onf moi. anrO't oorrAboré 1P«; d/»r«Inrpl'rvns r1nr>t ÎP ■ . rr»e risque h vaus imoorfiiner concernant ^1 té 1,n ^O^un^ent ape nous a^'0:r»c vu tnyrc d^nv pi> du trésor des archives de faim'll^ de M. Fevs.... Des militaires Mes pi flé^rtsiiî lière- Dos militaires boches avaient disparu à Kieldirecht. Le mystère de cette disparition WC ©st éclairai. Vendredi après-midi, là poste néerlandais do la frontière de St-J&nsteen reçut la visité de trois déserteurs allemands qui priaient l'officier de service de consta IRES ter leur présence en Hollande. Tous tro.s déclarèrent être les déserteurs recherchas à 'inces Kia'-drecht par les autorités allemandes et chant être respectivement lieutenant, sous-officier '■rieur et soldat, ce dernier sentinelle de service au ns la peste allemand lors de leur fuite le jeudi 3 t em. courant. Ils ont été internés à Berggn. Lou- r * >èrent — Le papier est devenu] rare en Hongrie; 30.000 on a dû fondier riudapesi, un bureau central d'achat et de dtstrlbutiom qui répartira n_gst__le_lv'^_.p^e^^ aux journaux, dont lo format sera Pas de paix avant la réparation Z ENERGIQUES DECLARATIONS £5 DE M. ASQU1TH 1Y Mercredi soir, à la Chambre des commu-Z. nés, M. Asquith a répondu en ces ternies, à deux députés, MM. Snowdon et .Nevolyan, qui avaient déclaré que le momenu leuc >n semblait, venu? d'inaugurer un mouvement re en faveur cle la paix : ps « Nous ne remettrons jamais au fourreau iv... !Mv-e que nous n'avons pas tarée a la lègère, avant que la Belgique — et j'y ajou-,a_ terai mairuteniant 1-a Serbie — (Applaudissent monts prolongés) aient regagné tout et plus r,. ,t ■ j co (fu'Oi.ui.s ont saorme, avant que ia 'à Krance soit parfaitement protégée oointrc es une nouvelle agression, avant que le ciroit ur à exister des petites nations de l'Europe repose sur une base sure qL a,vant que la fl'>-mimât ion milli taire prussienne soiit détruite ts. entièrement et à tout jamais. Ou se trouve un manque de charte dans ' tout cola ? Puisse rendre ma déclarait .n "* fll'us intelligible poui* les deux orateurs et pour le chancelier .allemand ? Que puis-je faire de .plus pour le convaincre, lui et tous 11 j ennemis, que jusqu'à cl qu one teblc paix puisse être entrevue, et pas avant, nous ou un quelconque de nos vailïants alliés ne dimiinuerons pas d'un iota notre ônergiie pour la poursuite vigoureuse de la di- guerre ? » idl 1 ?a- m ■ 14 ' ^ 0 Pals l fisti oite sPatBiuiîe traaca-bg ge non .e r; Mercredi avait lieu à Paris la séance pu-b'.ique anaiiieùle de l'Académie d'agricuitu-:s ! ro. Le ministre de l'agi icu'lture, M. Jules ! Métine présidait, entouré de MM. Emile a • Loubet ot d'autres no-tabilitàs parmi lesquel-'e les M. le ministre HeMeputte. J" i -.n terminant son discours très applaudi, ! M. Métine a rendu hommage à l'héroïsme " belge et a affirmé en teniriBS éloquents la fr;v !C teraifé de la France avec, la Belgique, « le s' noble pays avec lequel elHe marctiera désormais la main dans la main dans la bonne comme dans la mauvaise fortiune ». i u M. Môline, dit 1' « Ectio de Paris », saie lue ensuite.M. HellM'uile. miflistw d'sgsçul. ! tare (S Belgique, qui répond avec émotion, en disant la grande fraternité de la I-rui.ee et de la Belgique. » le Voivi, le passage .principal de ce discours : >p u Nous avons eu, a dit M. HeHeputte. la fortune d'être les premiers à recevoir te choc r- ! de ces bandits et de faire éprouver son échec ra initial à l'armée allemande. sn » Nous en éprouvons une telle fierté que o- 1 devant les ruines de nos villes, les dévasta-cle f ioii's de nos campagne», les massacres et il- tout le sang qui couvre la Belgique, nous 1 3n : estimons que nous n'avons pas payé trop I ohèJ-' !... ...., <!a » Et nous avons uine foi indestructible es .dans la délivrance et le triomphe de la fin. ,1e vous invite i venir voir, bientôt défiler — sous notre Arc du Cinquantenaire les armées i,» victorieuses des Alliés sous la conduite du jî roi Albert. Ce jour-là, au chant retrouvé de nos carillons belges, vous célébrerez avec nous le triomphe certain du droit, de la justice sur l'iniquité et de la liberté suir la tyrannie. » Cette affirmation nouvelle db l'étroite union de la Belgique avec sa grande alliée a été chaleureusement, applaudie. e 1 Les Belges a'ont pas pe;du le ^ens ds i'assssiation t-aL —-»o« r DEUX SOCIETES CARACTERISTIQUES !" Les Belges n'ont pas toutes les vertus, ô c'est entendu : ils en ont cependant quel-1. qnes-unes et qui ont leur prix. Parmi ces vertus, la plus significative peut-être est Ç leur sens de l'association. Deux faits vien-ë nent encore de le mettre en particulière va-ri leur. 1 f.e dernier numéro du « Moniteur belge » h (12-18 février 1916) publie les statuts d'une l!nion professionnelle de Patrons-pêcheurs ■e instituée à La Panne. Cette Union a 1 pour but tout ce qui touche aux intérêts ;t professionnels de ses membres et prévoit ,. notamment des achats à faire en commun. n Or, c'est le 28 novembre 1915 que cette as-, sociat'on syndicale a été créée, c'est-à-dire en pleine guerre, en pleine zône de guerre, en quelque sorte sous le feu de l'ennemi, v alors que sur la mer, où s'exerce l'activité ~ d pes patrons-pêcheurs, les monitors, les „ avions et les batteries de rôle croisent leurs „ feux. Il est vrai que les rudes pêcheurs de La Panne ont de qui tenir. De même que leurs barques, noires ranpellent par leur t.vpe les esWuifs des Northmans. ils ont en-,e core dans le sansî un pe.u de la farouche p énergie rie ceux-ci, — de cette énergie qui fi leur fsisnit manier l'énée avec la même âs-r surance fru'ils îetaient leurs filets. A.utre fait. Des soldats belges, prison-" n.>-, en Hollande, nou= font "arvenir les v fiinh.ts d'une « Association Nationale des M;l;taires Relïes avant participé h la cam-,Y ». fondée au Cam.n d» Zest. Cette ,psc-rseiatTon n nour but de « s'occuper des intérêts matériels et moraux de ses membres. des survivants, veuves, ornhelins et pnrenfs des enmarades morts'a.u service de le Pài»;e ». Elle se .nronôse de Grouper tous leo militaires et tous 'es «ardes civiques nui nul. d'une façon effective et reconnue, > partViiné aux opérations militaires, néi/i, m e»fie très louable association, qui étahpra t,e des eem'tés dans fout te "navs. comnte de ,n nombreux membres Pnn piAne e-t établi ?i a-, lr n^rîiniie h., ea.mn T Ze'stfHo.llnndeV Fant-^ u r'Ve nii'ellé exclut toute nréoecnina.tion no-1 lîlVme et an'elle uroune dans ta r.lns com-a oîéte fr»*iernîté Flamands et Wallons.Voilà pt une rentré de braves genc nui furent des Uena braves, ce oui ne «Ate rien, et une min-re vraiment belfe telle que toutes de-3 vront l'être après la guerre. — En Franconie, d'immenses élemdues de e; terrain sont sous l'eau: les caves son! fer- n- miV;s 4 inondées, cl d" erandes quantités -a .i nomrnes de terre nnurriss.°tnl. Ên Tbu- -a ti!,"<*e fie n.-rebr^n-x vil!»ffes sont complète- tifwwi 1 1 tMMM 1—irwi LES VOIX DE LA PATRIE n — L'héroïsme des femmes helges nu- Une admirable lettre de la mère à d'un de nos solc/ats an, « 2U!j TTn (Te nos dévoués aumôniers nous com- ent' mum'qiu3 la copie d'une admirable lettre qu'un soJdat, engagé volontaire du 1er août mu 1914 et combattant au front depuis le début la de la guerre, vient de recevoir de sa mère ou- restée au pays envahi. ;se- On; verra par cette lettre que si nos sol- -lus dais sont des héros, ils ont die qui tenir : - la 03 sonit leurs mères qui leur ont donné aveo i lire la vie le sentiment.diu devoir qui leur fait roit s aurifier joyfc-ase-metnit leur jeunesse pour re- l'h mneur et la grandeur de leur patrie. _ d')- NHil ne lira sans émotion ces paroles si ji,te ©impies et si fortes d'une mère : ans Très cher Fils, ,L qi Mon fils j'espère que ma lettre vous 3_i(. trouvera encore en bonne santé et en oûs plein courage comme au premier iour de el)'C cette guerre fatale ; je vous laisse sa-^ voir que nous sommes encore toujours ail en bonne santé aussi ; je vous fais salire V0lr Qu°- toujours la même chose } la chez nous ; tout est cher et difficile à trouver. Cher fils, la dernière lettre que vous m'avez envoyée a fait beaucoup _plaisir à tous ceux qui l'ont lue et a fait rougir les hommes qui ont la frous-=S S(' ' rG 21 ^ V"s eorhme vous autres qui donnez votir. vie pour le Drapeau et le PHoi. Cher Philippe, voire portrait que vous avez envoyé est notre plus grand bonheur et on a fait reproduire 25 portraits et tout le monde voulait en avoir un : donc, vous êtes dans beaucoup de P'u" maisons où .on vous admire comme u.u iltu- vrai guerrier pour votre cou-rage. Cher u>'es /j/.v, je ne regrette qu'une chose c'est niy que vos deux frères n'ont pas fait com-['uel- me von-s : travailler pour défendre leur sol natal et le drapeau. Cher fils, vous avez bien les compliments de la grand-sme ii re_ qui ne vit que pour vous, pour fra- vous revoir, pour pouvoir vous e^ibras-(( iv>r et vous serrez mvtvp- son cœur ; :SOr_ cil<» veut voir la rentrée du roi en lôte mne de son armée et surtout son héroïque petit-fils Philippe. . SfJ" Cher fils, vous avez bien les compli ments de nous tous. de votre grand' tion, mère, de votre mère d'A » ince Voire mèrc qui vous embrasse : de bien loin. î. la choc Prenons encore un peu patience et chec souffrons encore un peu en silence, le jour de la délivrance viendra. que Tlu.. ista- s et Et c'est d'un pays qui souffre depuis un nous ans et dK'.mi de l'occupafâon allemande et de trop toutes ses_horre<UJ"s que "\"ientie.nt ces pareras de confiance et d'Encouragement, table N'eist-o?, i«is vraiment admirable ? . fin. En AV.ema.gne, l'autorité en est réduite à piller reprocher aux parents d'adresser aux sol-nées dbis des lettres qui lfcs démoralisent.... e du é de ^ avec u e ^ '• LES FAITSDl) JOUR t —»°«— « Le cabinet de coalition formé au grand-__ duché de Luxembourg, softs la présidence ~ de M. Thorn, qui prend le portefeuille des Affaires étrangères et de la Justice, est ainsi composé : M. Welter reçoit le portefeuille de l'Agriculture et des approvisionnements ; M. Kaufmann, celui des Finances ; M. Mou-SJ tiers prend l'Intérieur et l'Instruction publique, et M. Lefort, les Travaux publics. WWVWVWMI S MM. Filipesco et Take Jonesco, partisans < fervents de l'intervention de la Roumanie \ s, aux côtés de l'Entente, ont été reçus par le îl- roi Ferdinand ; celte entrevue a été vivons ment commentée. st Coïncidence curieuse : le même jour, le n- roi de Grèce accordait audience à M. Veni-a- zel^ M. Filipesco est parti pour Pelrograd ; il » ira ensuite à Londres et à Paris. le a/VWWWWV» rs a L'Allemagne a notifié aux Etats-Unis sa ts décision de traiter en croiseurs auxiliaires >it après le l0r mars, tous les navires mar- n. chands armés. M. von Jagow aurait justi- S1 fié cette décision en disant qu'aucun navire re marchand n'a plus le droit de porter des •Cf canons, parce que... il n'y a plus de pirates ! M. Wilson, qui vient de consulter sur sa 1ê politique tous les chefs des divers groupes es du Congrès, serait résolu à maintenir le rs droit pour les Américains de s'embarquer je môme sur les paquebots des puissances bel- 11C ligérantes sans être molestés. Lir fWWVWWW n" Lord Robert Cecil a accepté les fonctions ■ de ministre chargé de la surveillance du 111 blocus. IS" Le gouvernement, britannique ittrii' l'intention de confier à lord Derbq la présidence-d'une commission chargée de coordonner "s les services militaires aérien et naval pour os la défense de la Grarule-Brelagnc. l.ori T1' Derby porterait le titre de minisire de l'air, ,e mais ne ferait pas partie du cabinet. ^ fVVVVWVV* et. Après sa. visite à la Douma — c'est la pre- de mière fois qu'il paraissait au Parlement .. us te Tsar a adressé aux députés un télé- 1 es gramme par lequel il les remercie de leurs ■ ie, félicitations à propos de la prise d'Erzeroum i ià, et se déclare heureux de les avoir vus Ira- ' en vailler de toutes leurs forces au bien du • de pays. à iwmvwvv ll" Le bruit circule dans les milieux romains in" que M. Sonnino fera, à la prochaine rentrée m* de la Chambre italienne, des communica-lions importantes. L'on parle même d'une .; u surprise n qui serait de la même nature nc que cefle de l'adhésion de l'Italie au pacte 1®" de Londres, annoncée, on s'en souvient, à j l'ouverture de la dernière session parlemen-— taire. iww-vwtvwi de >r- Le gouvernement grec a adresé à Sofia és une protestation énergique à la suilc de la m- violation du courrier diplomatique grec par le. les autorités bulgares et de l'expulsion du , rl-TT~l.n.h De l'Europe française «s à l'Europe allemand »0« Dans lia « Revue des Deux-Mondes », du 15 février, M. Louis Dumont-Wilden se pose cette question : Après la faillite de toutes n- les (« Internationales », les peuples d'Eure rope, grands et petits, ne vont-ils pas s'en-'ût fermer dans un nationalisme étroit et agres->ut sif qui, feimant les frontières aux idées, re ferait reculer la civilisation tout entière de plus de deux siècles en arrière ? ni- On a d'autant plus de raisons de le crain- . • : dre que cette notion de l'esprit européen oc îavait pris, ces dernières années, l'aspect , lit d'une idée' allemande. L'instinct populaire j mr n'avait r>as tort, qui voyait dans un certain cosmopolitisme le masque du germanisme j si et le légitime désir de la France, comme de l'Angleterre, comme de l'Italie et de la Russie de sa prémunir désormais contre une pénétration sournoise, dont la guerre a tout-à-coup révélé la profondeur .et le dan- 1 us ger, leur a fait prendre en horreur tout ce cn qui porte l'empreinte de cette barbarie or-de g-anisée qui prétendait les subjuguer. ?a" Passons tout de suite à la conclusion de irs notre distingué.confrère : •5C « S'il s'en est fallu de peu que l'Europe , , a ne devînt l'Europe allemande, il ne faut ',ue pas oublier qu'elle a été l'Europe française . et qu'elle peut, qu'elle doit le redev-emir, ' parce que la culture française, avec son humanisme généreux et son universalité • traditionnelle, est la seule qu'un peuple 1 je puisse adopter sans renier sa nationalité, la seule qui, dans l'Europe pacifiée et li-,ncl bérée du cauchemar présent, puisse sejsu-or. perposer sans les détruire, aux diverses oir cultures nationales. » de M. Dumont-Wilden fait d'une façon fort uyi intéressante l'historique de la substitution fier de l'influence allemande à l'hégémonie est française daais l'esprit européen. Mais ,m. n'est-ce mas la France ell^même qui, la pre-t>ur mière, a laissé l'esprit allemand prendre 'e jus pas sur son génie national ? N'est-ce pas n(l. la France qui a « lancé » l'intellectualité jur allemande comme elle lance toutes les mo-as- des ? N'est-ce pas la France qui a donné r ; la consécration mondiale à des écrivains \&te la consécration mondiale à des écrivains, lue des musiciens et des savants allemands ? M. Dumont-Wilden le reconnaît lui-inê-pli- me.Toute une gértêr&iîon française, écrit-,nd' il, s'e^t grisée de métaphysique allemande, . „ et il .est parfaitement exact au'à ce moment Hartmann, Schopenhauer, Hegel, Kant, eu-sse rent plus dé disciples, sino-n plus de lecteurs en France que dans leur pays. Et il constaté, 4vec Nietzsche, le'fossé qui ; et séparait l1 înteliectualité française du senti-, le ment populaire. Le sentiment populaire s'exprimait dans la poésie de Déroulède, dans le désir de la revanche, dans la haine irraisonnée de l'ennemi vainqueur, tandis un que toute l'intelligence française semblait . de être obsédée de l'idée de décadence. C'est pa- le sentiment populaire qui avait raison. La ent. santé nationale, la raison profonde, nous voyons bien aujourd'hui que c'est Déroulè-e à de qui les représentait. sol- Le mvthe d'Antée s'applique à l'intel'lec-tuialité : elle ne retrouve des forces qu'en remettant le pied sur la terre. On l'avait trop oublié, bien que des écrivains de grande valeur eussent éprouvé, en France mê- Rme, le besoin de se retrouver* des racines, de greffer leur talent sur le vieux tronc national. Le bysantinismé et le mandarinis-me portent en eux des germes de mort, tandis que le sentiment populaire et le senti-md- ment national sont une eau de Jouvence mee dans laauelle il faut toujours finir par se des retremper pour échapper au pessimisme insi et à la décadence. 3 de. Peut-ôtre l'intellectualité française avait-Us ; elle besoin de remettre les pieds sur la ter-fou- re, sur l'admirable et généreuse terre de pu- France. Elle v retrouvera de quoi reprendre j s. sa place et son influence dans le monde. Comme le dit en terminant M. Dumont-Wilden. toutes les civilisations de l'Europe ;ans orLt. pince dans l'esprit européen, mais la anfe civilisation française seule peut les conci-ir ie lieiyy choisir ce qu'elles contiennent d'uni-nve- versel. Si l'esprit européen subsiste après la guerre, c'est au sacrifice de la France . iq que nous le devrons, et le rôle magnifique reni- et douloureux qu'elle a joué dans le grand drame lui assurera une situation morale l . incomparable. L'attitude de la nation, au plus fort de la crise a émerveillé le monde : on a compris que par delà les contradictions d'une société qui, depuis un siècle, î sa cherche à concilier les exigences d'une délires mocratie encore à demi inorganique et le nar- lourd et splend'ide héritage d'une civilisa-usti- tion aristocratique, l'équilibre français se vire maintient. Il n'a perdu aucune des qualités des qui lui ont valu jadis un empire universel tes ! sur les esDrits ; on dirait, au contraire, r sa nu'elles ont acquis un éclat nouveau. Nous upes ne verrons jamais l'Europe allemande ; s'il r le v a quelaue logique dans le dévelopnement quer de la civilisation, nous reverrons l'Europe bel- se soumettre volontairement à 1& civilisation française. Maurice des Ombîaux. , DERNffiRS I HEURS (0) Communiqué officiel français Jeudi 2-1 fir'iei, 15 heures. EN ARTOIS, lutte à coups de grenades i l'est de Souciiez. DANS LA REGION NORD DE VERDUN, lutte continue, toute ta nuit, avec la même intensité, depuis la riva, droite de la Meuse jusqu'au sud d'Oi-nes, Etant donné [a violence du bombardement de la position avancée de Brabant-sur-MeUse, nos troupes ont évacué ce village à la faveur de la nuit, protégées par les tirs de flanquement de nos positions de la rive gauche de la Meuse. Une attaque dirigée sur Samogneux a été repoussée. Une autre attaque, forte d'une brigades au moins., lancée sw les bois des Caures, nous a repris une partie de ce Vois dont nous tenons actuellement la corne sud. Toutes les, offensives diriges sur Reaumont. en avant duquel nous sommes établis, ont été impuissantes à nous en déloger. A l'est du front d'attaque-, nous dominons, pn avant d'Ornes, le couloir situé au sutl d'Herbebois. Les mouvements de repli, prescrits pow éviter des pertes inutiles, se sont effectués avec une cohésion parfaite, sans que l'ennemi, qui n'a avancé qu'avec difiiculté et au prix de sacrifices considérables, ait pu rompre notre front sur aucun point. Bombardement lent et continu dans la région entre Ornes cl Fromezey. EN LORRAINE, l'ennemi a pris pied dans un de nos postes avancés du bois de Che. minet. Nous l'avons chassé aussitôt. Quelques contacts de patrouilles à l'est de Reillon. Hier, au cours de la nuit, une de nos escadrilles de bombardement a lancé quarante-cinq profecliles, dont plusieurs de grog calibre, sur la gare de Metz-Sablon et sur l'usine à gaz, d-ans la région de laquelle a été observé, aussitôt après, un gros incendie, i [Samogneux est situé à 2 kilomètres 1/1 au sud de Brai>ant-sur-Meuse et est bâti sur un coude du fleuve au pied des ha.u* teurs qui se continuent vers l'est jusqu'au bois des Caures. Il a donc fallu quatre jours à l'ennemi pour gagner sur un point du champ rte bataille 2 à 3 kilomètres, alors qu'en Champagne, en septembre der nier.le-s Français, en un jour, gagnaient 4 à 6 kilomètres sur une distance de 24 ki< loinètres.] LA PORTEE DE L'ENTREVUE D'ATHENES t Salonique, 21 février. — Lo général Sor» t rail est rentré à Salonique, de retour d'Athèj i r,os. , Il a déclaré que son entretien avec le P.oi a eu trait à la question militaire de la dé-* fense de Salonique. « En ma qualité de commandant de l'Airi j œée d'Orient, a-t-il déalaré, j'ai visité le gé-j néralissime de l'armée grecque. » Mon entrelien avec M. Skoutoudis a eu trait à la question du ravitaillement de Sa-Ionique et de la Macédoine orientale. » l Lo général Sar.ra.il a conclu en ces leimes,' ' u Je suis très satisfait de mon voyage, n e La détresse économique de la Hongrie »0l( e LES AVEUX DU MINISTRE DE L'AGRI-CULTURE ET DU COMTE APPONYI e Dapuis quelque temps les difficultés éco- a nomiques créées par le blocus (ont l'objet de [. vives discussions au Parlement hongrois i_ Le ton de ces débats est monté tellement s haut que deux députés d'opinion opposée e ont échangé leurs témoins. Le ministre i'i e l'agriculture s'est .montré jaloux des iau- d riens de son collègue allemand des financés, e von Heliferich, lequel reconnaissait à la der- l; nière session du Reichstag la détresse fi- : nancière de l'Allemagne, et il a fait cette dé- >° clanatiun, qui a peut-être refroidi l'ardeurt \ des deux duellistes de tantôt. e « Notre situation économique est gravet[ l_ sans aucun cloute ; il nc pourrait on être au-e trement, vue la longue durée de la guerre. »' il Le chef de l'opposition magyare, le comte, > Apponyi, a corroboré oes parolôs. n Le pro-; fs blême des vivres, a-t-il dit, est le plus impôt-il tant de tous. C'est dans cette direction que-it nos ennemis mènent principalemient l'atta-,e que, et un désastre économique serait a.ikft t. grave qu'une défaite On voit que sur oe terain-là au moins l'u-> ri ion sacrée subsiste enoore en Hongrie. L attaque sur Verdun ur rd lri Jeudi, 2-î février. son con L'artillerie a donc tonné sur un vaste sec- bor ■e. teur die quarante kilomètres, au nord de moi Verdun' depuis l'Argonne jusqu'aux appro-j ne lé- cites d'Etam ; mais l'attaque d'infanterie, exc ,-c fournie par les éléments de sept corps d ar- d ni m mée allemands, n'a été conduite que sur un de •a. eectiew de quinze kilomètres, de Braban.l> ma du sur-Meuse à Ornes, au oentre du front ou arti l'artillerie est déohalniée. Une fois l'attaque sur Verdun décidée nus ns par l'ennemi, le choix de ce secteur s'ex- Sro ée plique pour diverses raisons ; d'abord, cette blés •a- région est un vaste plateau ondulé de natu- voii ne ,re oaloaire où la marche .malgré l'hiver est pré .re possible, tandis qu'à l'est, au-delà du vil- à t '-le i lage d'Ornes, le terrain s'abaisse brusque- du à irent et le sol, de nature argileuse, est près- 'bir< -n- que impraticabte sous la détrempe de la ï\ pluie et de la neige ; ensuite, une poussée cet! menée du nord au sud contre Verdun pa- été Fia ratt devoir être relativement plus aisée qui. la qu'une poussée menée soit de l'est, soit de moi ar l'ouest car les fortifications permanentes gne du de la place sont surtout dressées face à l'o- bai: riwiit, et face à l'occident. Mais otws ne bai: sommes plus au temps où Goethe relatait comme une sorte de partie de .plaisir le • bombardement de Verdun par lies canon-: niors du duc de Brunswick et l'assaut donné ipar quelques compagnies de chasseur» excitées par l'alcool. Verdun est, aujourd'hui, non pRus line simple ville entourée de remparts, non plus un camp retranché, «nais une vra.ie région, fortifiée où ta crosse artillerie, au lieu d'être rivée sous quelques coupoles .repérées de longue date, est répartie sur tout le. front dans des abris inconnus de l'ennemi, sans compter que les plus grosses pièces sont facilement transporta-blés grâce à des engins spéciaux et 4 .-'es voies de communication multiples. Jusqu'à présent, Verdun a défié tous les assauts, tant à l'est, du. côté des Eparges, qu'à l'ouest, du côté de l'Argonne, où les ASlemands su-'biren>t, l'an dernier, de cuisants échecs. Nous gageons bien, qu'il en ira de même cette fois. La première ligne, française n'a été que cisaillée ; or, elle aurait dil être conquise tout d'une pièoe pour permettre la démolition par l'artillerie de la deuxième ligne et une nouvelle ruée victorieuse, lîra-bant-sur-Meuse, à gauche ; une partie (ta rlec rv»iiire,s et. le viillane de Roaumorali.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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