Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 25 Maart. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 19 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/f18sb3xx9m/
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LE XX SIECLE RÉDACTION&ADMINISTRATION ffin rns de la Soarse — IE HATRS Téléphone . Le Havre n' 14.05 Cirsctsur : fIBMB tlEUM? Tovles ie» communications concernan la rédaction doivent être adressée* a8*',rue de la Bourse,Le Havre. LONDON OFFICE: 21 ! Panton Street ABONNEMENTS France 2 fp. 60 par mois. » ........ 7 fr. 50 par trimostra Angleterre.... 2su.6d. par mois. a .... 7 sh.8d. par tri nastre Autres paye.. 3 fr. d p&r mois. » , 9 fr. » par trlmastra PUBLICITÉ I S'adresser à l'Administration du journ&l au Havre ou à Londres Annonces 4' pages Ofr. 40 la ligne Petites annonces^* page: Ofr.SOIalïgne Les petites annonces sont également reçues à la Société Européene do Publicité, 10, rue delà Victoire, Paris, qui en a le monopole pour l'aris. IreSl «ailas&Êk a Quotidien beSge paraissant au Havre nui tl unis lin journal officieux avoue les tentatives de paix de ili.mape et en déploré l'eoiibC « Sra, rendez-nous Zurich ! » disait . le mot prêté par les Suisses à leur présiderr en réponse à une question du kaiser deman dant ce qu'il pourrait faire pour leur être agréable. "jusqu'ici,* Guillaume II ne leur a riet tendu, car tes feuilles de Zurich continuer! à être aussi allemandes qu'il est permis d( l'être dajis la Confédération helvétique Tous les liuit jours, ou peu s'en faut, l'uni d'elles nous apporte quelque plaidoyer 6cri dans les bureaux ou sous la dictée de 1; Jft'ilheimstrasse. Aujourd'hui, ce sont les Noue Zurchei flachrichten qui nous annoncent sur un tor inspiré « une nouvelle orientation de 1< guerre ». Commentant <te.ns son numéro du 18 mari pin article du Berliner Lokalanzeiger trane •mis avec un empressement remarqué pa; l'agence Wclff à toute la presse allemande es journal donne aux Alliés "o iuprêm< avertissement.' Il met en relief le caraétèri ■particulièrement officieux de cette note e y montre l'annonce d'une nouvelle orienta tion dans la conduite de la guerre, orienta tion impliquant l'emploi die moyens plu< terribles et plus- cruels que ceux au-xquel; les Allemands ont recouru jusqu'ici. Nous reproduisons ci-dessous le texte d-Cet article qui, on va le voir, est extrême mént incessant à plus d'un titre. On verra qu,-e ce journal plus alleman* que suisse reconnaît que l'Allemagne a l'ai tout ce qu'elle a pu depuis quelques moi pour obtenir la paix et qu'elle a vu rôpous »or toutes ses avances par les gouverne mehts de là Quadruple-Entente. Qu'ils son touchants,' ces accents des iVeue Zurçhe J\achrichten reprochant aux « cœurs d pierre » des Alliés de ne pas vouloir àccor cfer la paix à la douce Allemagne ! C'est t la noirceur d'âme de ces méchants Allié que le monde civilisé devra s'en prendre, s la guerre dure encore longtemps et devien ïyUâ cniflie. Car, c'est la menace h laquelle feeourt V chargé d'.affaires de l'Allemagne à Zurich s'en promettant peut-être, avec une incons <ten.ee boche, plus de succès' que -le avances doucereuses dont il pleure l'échec Voici le morceau de la feuille de Zurich « L'article dsi LoImI . Anzeiger indique le raisons d.e ce changement. Dans son dei nier discours, le chancelier avait fait savoi que l'Allemagne et ses alliés pourraier consentir à discuter une paix acceptai)!* Mais ces avances n'ont récolté qu'un froi mépris de la part des dirigeants de la Oœ druple-Entènte ; qu'il suffise d!e rappeler- 1 réponse d'Asquith à la Chambre des coti munes au discours- tïui chancelier. Néar moins, L'EMPIRE ALLEMAND, DÉS! iRANT HONNÊTEMENT LA PAIX, PT ENCORE DES SONDAGES çuant aux poi sibilités de traiter. Ce n'est que plus tar qu'il sera possible de publier ce qui a ét fait dans ee sens. Mais on sait que, SAN BRUIT, ON A TRAVAILLÉ BEAUCGUI Non pas par dtes pourparlers officieux oi encore moins, officiels, mais PAR DES TEBMEDIAIRES DE PREMIER RANG f d'une, très haute situation tant des pay neutres que des pays de l'Entente où il s'e: trouvé des personnes qu'animait aussi un volonté raisonnable de paix. Toutefois, ce noms ne pourront être révélés qu'en temf et lieu. La note du Berliner Lotcalanzeige fait connaître que TOUS CES EFFORT DOIVENT ÊTRE CONSIDÉRÉS! mainte liant COMME AYANT DÉFINITIVEMEN ÉCHOUÉ, et que les hommes qâi tfirigei encore les pays de la Quadraple-Ententj ceux qui sont les vrais responsables de ce catastrophes terribles; ne consentiront mettre un terme à la guerre que Iorsqi l'Alfeniagne sera complètement détrui' financièrement, le peuple allemand rédu à fe famine et à la mendicité et les armée allemandes complètement battues. » C'est ainsi que commence pour l'Ail magne unie guerre à mort, non plus ut guérie' en vue d'une puissance politiqi plus ou moins considérable, mais w guerre de laquelle doit dépendre l'existeni même de i'Etat et du peuple allemand existence menacée de destraction, dar toute la force du terme. Dans une siluotic pareille, la guerre à mort n'est plus seul mnet un droit pour une nation, c'est un d voir impérieux. L'Histoire '' 'liera l'Empire alfemand et-à ses. dirigeants ut attestation qu'ils on! tout lait et qu ils n'eu rien omis pour éviter d'en arriver à cet exta-fmité et que leurs ennemis ont fait sourde oréill», et leuir ont opposé des ye.i aveugleg et DES CŒURS DE PIERRE, toi en tâchant de jeter dans le conflit d'uuîpj peuples ■ leurs er'ités et "île dressier le moin enlier contre l'Allemagne, même 1 Ilr'f et le Nicaragua; les ennemis de l'AlIemagi vont jusqu'à préparer déjà la guerre pot après la guerre '. i> Les indications de la note officieuse be linoise laissent planer le mystère le pli profond sur la façon dont sera conduite nouvelle guerre,' la guerre à la vie à mort ; elle est toutefois d'un sérieux q é rase. Ce n'est pas un épouvantai! dres: devant les ye>n: des ennemis, mais l'a nonce d'événements en comparaison de Quels le passé ne sera que peu' de chose. I nota allemande ne donne pas le' mioind: renseignement sur le caractère des dispos tions arrêtées : des experts militâin suisses'de 'premier ordre ont prétendu s voir il y a déjà quelques semaines queTEr pire allemand t«nait en réserve des moyei de combat encore plus terribles, qu'il r. pas encore voulu eininloyer précisément i raison de leur caractère effrayant qui d passe tout ce qme l'on a vu jusqu'ici. L'a.v nir nmw dira si c'est exact. Il est inut: d'cnilofluer h cet - égard ?i lliéiire ac'"cl' Il faut attendre les faits. Nous craigno: qu'ils ne parlent un langage çui ébranler Mais ils pourront amener aussi une pais plus rapide et faire échouer le plan de l'airt se prolonger la guerre pendant l'année pro-obaine.» D'autre part, il faut compter que l'Entente répondra à l'annonce allemande er ayant recours elle-même auix moyens le; plus exitrêmes. et l'on a déjà un avant-goùi , de ce que lEntente entend par là. La situa 1 tion des Etats neutres, y compris la Suisse, deviendra encore beaucoup plus sérieuse e exigera, une.attention encore plus vigilants de la part de nos dirigeants. Il n'est pas op portun d'en dire davantage aujourd'hui. ! Il est superflu de réfuter les contre-vérités contenues dans cette apologie « Pro Germa nia;». Quant aux menaces, il n'y a qû'un< réponse à y faire. Les chefs des gouverne, rnents et des années alliés qui vont se réu nir ces'jours-ci à Paris se chargeront de 1; rendre irrésistible... L ■ | Mise ea liberté de M. Thêodoi l 1)01' L D'après un télégramme de source espa . gnole, M. Théodor, bâtonnier de Bruxelles , sara mis en liberté le 'Zi mai prochain t Cette libération est due à l'intervention dt marquis de Villalobar, ministre d'espagn< ; à Bruxelles. M. Théoiîor sera conduit en Suisse. ; A LA FOIRE DE LYBH î LES IMPRESSIONS DE M. LE MINISTR1 SEGERS Le ministre des cl)emins de 1er vient d rentrer.de Lyon. Nous lui avons demandé c qu'il pensait de la foire d'échantillons qu': f avait visitée. — La visite de la foire d'échantillons,nou dit M. Segers, n'a pas été, à dire vrai,"le bu ' de mon rapide voyage à Lyon. J'étais invit à Lyon par la Société des Amis de l'Univei [ sité, pour donner une conférence sur la Be 3 gique". J'ai pu déférer en même temps au de " sir du Comité de seeçurs aux réfugiés, be I ges, en prenant la parole à une réunion d ; nos compatriotes. Mais je n'en ai pas moin ; été vivement intéressé par l'Exposition d'< ' .cfaantitlons organisée à Lvon pour renvoie cér, dans raveilir, la foire "de Leipzig. , L'Exposition a été organisée non pas dan . un enclos spécial, -mais le long des quais <t 5 Rhône, de façon à être accessibe à tous. EU . a remporté un succès énorme. Elle devà : se clôturer le 15 mars et on a dû la prolot ger jusqu'au 19. s Le but de la foire était de mettre en prt •- senee les fabricants et les acheteurs de r pays amis. Ces derniers surtout ont intért t à connaître directement -les inventeurs et le :. nouveautés. Tous les fabricants des pay i alliés et neutres avaient été conviés. Ils or . pu se convaincre que la foire leur a offert u a choix étonnant de produits, qui remplace t- ront avantageusement la paccotille all< t. mande. '- Le nombre des visiteurs a été évalué r 25.000, alors qu'il s'élevait, paralt-iil, à 40.0C à Leipzig. Il était interdit de vendre à 1 i foire ; les ordres étaient pris sur carnet. 0 6 m'a assuré que le chiffre d'affaires coaehw 5 de cette manière en _ces quelques jours d. '. passe 40 millions de "francs. Ce résultat, ol i, tenu à un pareil moment, est remarquabli '- Il prouve, d'une part, que les alliés sont di >t cidés à une organisation économique série.; s se de l'après-guerre, et, d'a-utre part, que 1< t industriels français, au moment où toui e leur activité est tournée vers la guerre, troi s vent encore le moyen, pour se libérer de s empires centraux, d'améliorer -leur fitoria r tion coum-nte et de créer de nouvelles spécii S lités. Ce qu'il faut retenir, c'est que cette tou< 1" ble initiative est due au Maire de Lyon, J il Herriot-, Sénateur du Rhône, un ami de : -, Belgique, dont chacun chez nous apprécie ; s vivo intelligence, l'esprit d'organisation à la'volonté agissante. Il a bien voulu dire, a e cours du tenquet offert le 18 par le Consui: <} de Belgique; qu'il y avait une ombre a.u' suit cès de l'Exposition, c'était l'absence de pr •s ducteurs belges. Nous serons,. sans aucr doute, à ses -côtés après la libération de n -- Ire territoire national. [® Mais il m'a -été donné-de voir,, au cours e mon passage à Lyon, une autre œuvre, doi ' je désire souligner le mérite. C'est l'ouvra créé par Madame Rault, à !a préfecture c Rhô-ne! "Le Préfet du Rhône, qui, comn l' vous le savez, est un préfet de ceirrière et q-n n'est arrivé au sommet de la hiérarchie qi grâce à sa grande compétence administr tive e.t à son autorité, est admirablement s a condé dans sa tâche de bienfaisance par M dame flault. Celle-ci a-créé une œuvre i ' paquelage qui'pourrait servir de modèle ;e toutes les œuvres du même genre. Les-va a. tes salons de la préfecture,' où l'on réuni ■ sait avant la guerre jusque 5.000 personne '*■ ont été transformés '.en ' salles de réceptio •? en ateliers et en -magasins. Cliaque jour I . dames de la société lyonnaise se réunisse II là et travaillent,-classent -et emballent d. 16 milliers d'objets; — chandails, plastron ir chaussettes, caleçons, e-t'c, — qui parte pour le front. Madame Rault a soin de fai r" ajouter à chaque envoi des friandises, < js chocolat, du t-irbac. -Eille préside elle-mén 1 à toute cette organisation, qui révèle un -prit d'ordre et une générosité admirables ne se dérobe qu'au moment des remerci -e ment? et des hommages. q L'-cuvre mérite d'être citée en exempl l-'.Hç prouve, comme d'ailleurs tant d'aut-r Cg initiatives du même 'genre, avec quelle inti ,jl ligence et quel dévouement les femmes < j l''rance savent concourir à l'œuvre comm a ne d! la défense. a. Il est à peine besoin d'ajouter que nos co iB citoyens belges, qui sont au nombre de 1... 'a environ à Lyon, ont rencontré auprès d >n autorités et de la population si généreuse i é_ t la v ille le plus cordial accueil, e- M. Segers nous dit enfin que da.n3 lés n le lieux industriels et commerciaux de Lyon, i1. a rencontré les plus vives sympathies pois la Belgique et. un désir non déguisé de ra a. proc-hement économique. AU MILIEU DES RUINES UmaiiSwDt ie carie lu dm ilDies liaMtoiiemïis | PAS DE REGRETS POUR LE PASSÉ. — PLEINE CONFIANCE DANS L'AVENIR ; On sait que l'administration religieuse dé ! la Belgique non envahie a été confiée au : doyen d'Ypres, M. le chanoine De Brouwer. qui dirige en qualité de délégué apostolique les paroisses du diocèse de Bruges privées i, de communication ave<2 leur évôque. A l'occasion du Carême, M. le chanoine . De Brouwer a adressé de Poperinghe c< au clergé et aux fldèles de la partie non enva-» hi-e du diocèse de Bruges » une lettre destinée à remplacer le mandement épiscopal traditionnel. Le délégué apostolique prend texte des .événements actuels pour souligner « l'irrémédiable fragilité et la vanité foncière des biens de cette terre, môme de ld vie. d Il est impossible de lire sans émotion des pages comme celle que nous reproduisons ci-dessous, quand on songe qu'elles nous viennent do ce morceau de la patrie où tandis que nos soldats continuent à le dé-* l'artillerie ennemie accumule les ruines tandis que nos soldats continuent à le défendre au prix de leur vie. r. Y avait-il un seul pays, demande M. le chanoine De Bronwer, qui pût être mis en parallèle avec la Belgique sous le double rapport économique et social, une seule contrée où l'in-3 dus trie fût plus prospère, le commerce plus florissant, la fortune nationale établie sur des bases plus solides, la fortune privée plus largement répartie? Notre prospérité matérielle 3 semibjait défier toute atteinte ; elle nous per-3 mettait de vivre en parfaite sécurité, comme si 1 rien ne pouvait jamais ébranler un édifice si solidement construit. Et voilà qu'un orajje éclate et que, d'un seul coup de vent, tout est ^ abattu et anéanti. Combien nombreux ceux qui t i ; matin s'étaient levés dans l'aisance el la ri-8 chesse, et qui le soii' se sont trouvés • pauvres, traqués et réduits à vivre du pain de la men-- dicite 1 Mais, en regard do. cette pitoyable caducité . des biens1 matériels, la guerre n'a-t-eHe pas faif Q splendidement éclater la grandeur, la beauté et l'indestructible solidité des biens spirituels, oui 3 font seuls la vraie noblesse et le bonheur du-~ ra.ble de riioïTBme ? ^ Rappelez-vous i-moubliabJc séance des Chambres belges du i août 1914. L'Histoiits entière du i A'enre humain, nous livre-'-elle en grand nom-s bre des spectacles plus grandioses que Corui i donné à toute l'Europe, disons mieux, au e imonde entier, par notre chère petite Belgique, t 'lorsqu'elle s'est fièrement dressée devant la _ puissante Allemagne et a déclaré qu'elle entendait rester fidèle à l'honneur et accomplir soi devoir, quoiqu'il pût arriver ? i- Bien certainement, à cette heure critique, per-s sonne ne pouvait savoir, ni même imaginer a i qu'une armée ' ennemie, transformée on hordes g barbares, allait causer de dévastations et de s ruines, dans notre malheureuse Patrie ; mais n . le Rcrf, ni les Chambres Législatives, ni le peu 1 pl< ne voulurent un seul instant s'arrêter à y ^ réfléchir, avant de donner à l'Allemagne lé seule réponse, crue son infâme demande exi-■- geait. Tous avaient conscience que le devoir était de répondre Non, et que lorsque le devoir . parle, rien au monde ne doit, ni ne peut pré-^ i valoir*. 0 ! Et maintenant qu'APRES DIX-HUIT MOTS Dî a GUE.RRE. NOUS AVONS vu F,T F.t-ROUVR œ n QUE CETTE NOBLE REPONSE NOUS RESER-s VAIT, nous y ■ restons néon moins fidèles, noui i. l'approuvons encore, NOUS LA CONFIRMONS DANS TOUTE" LA PLENITUDE f>E NOTRF . T.IF'.RE CJIOIX, TOUT COMME AU PREMTF<F :* JOUR. TEL EST LE SENTIMENT UNANIME DE TOUS LES BELGES, aussi bien de oeu> 1_ qui de l'autre' côté de la' ligne de fsù, morden s avec impatience le frein, sous la dure et astu .e oieuse tyrannie de nos ennemis, que de nous i- oui. sous l'égide de notre Roi. avons le bonheu: iS dî respirer encore l'air libre de la Patrie. j_ Et quand naguère on entendit une voix dis sidonfe, qui semblait insinuer que si le Roi et le: Chambres Législatives avaient tout pu prévoir ils auraient peut-être parlé autrement qu'ils n« i- l'ont fait, des protestations indignées se son! 1 anissitôt élevées de toutes parts et ont prompte a ment étouffé cet indigne soupçon. Non î rien au monde ne pourra nous enlevra . la clôire du devoir héroTffuement accompli: e ' c'est avec'une noble fierté que du haut de notn 11 honneur sans tache et dons la pleine- o^n-»t science de ' Pinviélable intégrité de nos droits Z- nous regardons l'Allemagne, par dessus .les > ruines de. nos villes et de nos campa^mp^s n comme si, dans, la honte de son parjure, ell< D. nous gisait sous les pieds. » Çt après avoir développé les leçons de h le guerre, le'doyen d'Ypres affirme sa con u fiance inébranlable dans la plénitude du n' triomphe tl exprime l'espoir qu'au joui 11 béni de la paix, tous les Belses marche !l- ront la main dans la main-pour travaille -11 tc-us ensemble h la restauration de la pa ,e trie. 3" Affinnée ainsi, au milieu des ruines pa f I" doyen dTpres la morte, cette apnroha r tion'enthousiaste du passé et cette foi dnn'i s l'avenir ne sont-ell.es pas doublem'en s_ émouvantes ? | LESFATtSÎjTTXÔDP i! — Les travaux du qrand conseil de. guerre de s: "Més commew.pront.ie lundi 27. sous la pré îj ' sidqnce de M. Aristide'Briârtd. à Paris. r£> ' .Les (îênêra.ux représentant le armées al ht Uéêk seront nmalts à donner l'appui d •e tours conseils aux délibérations des minis ,. très responsables. èt On. attend l'irrirée à Paris, dimanche soir e_ de M. dp TSrnqxu'.mllp el du baron Reyens, di MM. Salandra et Sonnino, de MM Asguitl e.t Lt.oijd George, de sir Edward Greii et di e- lord'Kitchenpr. 3S , VKMWlWW le C'est nar une manœuvre socialiste que le. u- pangermanistes du Reichstan conserva leurs et nationaux-libéraux — r. / été forcé. n. d'accepter Va\ournement du > if sur U y. guerre sous-marine. Accent• - leur ma. >g nœuvre de sn-"' iage, les so■ ' -t ont dé jd posé à leur tdu.r une motion .'orme am vues que l'o er ftp. au chan - - il- il L'Autriche-Hongrie est décidt}' dit une dé rr pAche de Suisse, à tancer son quatrième em p. prunt de guerre. La souscription serait oit verte vers le 15 avril Il M 11 Ml IIM ISi A i'aitcrnance lies coups portés pai l'ennemi, les Alliés vont-Ils oppose? la concordance dB leurs efforts? Vendredi 24 mars, midi. Si vraiment le mouvement d'offensive, es quissé en ce moment par les Russes au: deux ailes de leur immense front, est desti né à s'accroître et à devenir une vaste entre prise menée dur par de puissantes masse de choc et une importante artillerie, tout 1 plan de l'ennemi va en étire bouleversé. Ge plan de l'ennemi, quel est-il, • en effel depuis le premier jour de la guerre ? Ce pLa: a pour principe 1' <( alternance des coups » e pour moyen de réalisation l'emploi do 1 « ligne intérieure ». En automne 1914, les A îemands ont donné le coup de marteau c occident; au printemps 1915, en Russie; c automne 1915, sur le Danube; et nous le voyons aujourd'hui frapper de nouveau e occident. Leur" marteau est d'acier tremp< leur poing est lourd et, malgré tout, ils n'er foncent rien. Tout au plus, les fronts ains martelés se so^t-ils légèrement courbas. Le armées de l'ennemi sont nombreuses; maiî si nombreuses qu'elles soient,, elles seraier impuissantes à l'aire face à un effort gén< ml et simultané de tous les Alliés. Auss grâce à la merveilleuse organisation de se chemins de fer, l'Allemagne «a-t-elle jusqu' présent tiré tout le parti possible de la « lign intérierjre » qui lui permet de transporter se troupes et son matériel de l'un à l'autr front, Pour vaincre donc l'Allemagne et ses sf tellites, il n'est qu'une stratégie : c'est cel qui se proposera pour but d'empêcher l'ei nemi d'alterner ses co'ups. Cette stratégie qi se résume dans la formule : considérer'1' ilivers fronts et les diverses années allié? comme un seul front et une seule armée pr vaut maintenant dans les délibérations < paraît à la veille de prévaloir dans les act( de guerre. L'action offensive des Russes, a moment précis où les Allemands concentrer encore le meilleur de leur effort contre Ve dun, est peut-être à.la veille de manifeste avec éclat le principe fécond de la conco d a rire des efTorts alliés destiné à ruiner princi" ^ de l'alternance qui sfeul a valu l'enn- mi ses succès. Les beaux jours-qui vont naître serontri pour les Alliés les jours précurseurs de Victoire? Ils le seront si les Alliés, enfin c possession de tous leurs moyens en homme en canons et en munitions, prennent l'ir tiative des opérations et font marcher str tégiquement toutes leurs années sur toi les fronts d'Europe et même d'Asie comn un général fait marcher tactiquement toi I ses régiments sur le cham'p de bataille. De la résolution d'appliquer ces princip et de la possibilité de les appliquer, sorti] . une- phase nouvelle de cette guerre qui me tra fin à la phase des dures épreuves, d» demi-défaites et des demi-victoires et qui or parera, si elle ne la réalise pas immédiat ment, l'ère de la victoire. En attendant et quoi qu'il en soit, les A ! liés. Français et Russes, déploient les pli belles vertus guerrières. Verdun est sauv ; A supposer môme que les Allemands pui ; sent encore masser devant cette région fc ; tifiée 200 bataillons de troupe» fraîches, je nés et entraînées, ces bataillons se lieu H ; ront à une défense plus redioutable et à d' troupes plus nombreuses que celles qui o | arrêté ' le premier et formidable assaa: ' Mais on peut gager que les Allemands i I pourront plus réunir 200 bataillons deva Verdun, surtout si leurs dépôts d'Allema-gi ■ doivent en . hâte. envoyer des, renferts < ; front russe. L'offensive russe, dans le Nord, entre V ! na et Dwinsk, en région lacustre, est ten blement menaçante car elle a pour objectif grande voie • ferrée transversale dont les / . Iemands ont absolument, besoin pour leui transports. De plus, si le? Russes atte > orraient cette voie ferrée, ils couperaient n les communications entre l'armée alleman< de la DNvina. et l'armée allemande de Viln ; D'autre na°rt, l'offensive'rasse, au sud, si ; le Dniester, — dont les bulletins de Petr : grad ne parlent guère, si les bulletins < Vienne en parlent beaucou- — est très m , naçante pour l'armée autrichienne de Buk vine attaquée de front et de flanc. Nous devons dès à présent considér , l'avenir avec plus de confiance que jamais Paul CROKAERT. Nos listes i- de prisonniers T.'accueil fait, par le public à la liste di prisonniers que nous evons publiée naguèi a montré qu'elle repondait à un besoi) Pour satisfaire au désir qui nous a été e: [ primé, nous nous sommes vus obligés c procéder à un tirage supplémentaire. C ] tirage est naturellement réduit et nous ei . gageons tous ceux gui désirent se procurt cette brochure à nous envoyer sans retai ; leur souscription, l . Rappelons qu'elle ontient, en VlNG'l '■ QJJATRE PAGES l) GRAND FORMAI les noms de quelques milliers de militaire belges dont les noms sont compris enti [ la lettre A et DET inclus. ; Cette brochure, d'un si grand intérêt poi '■ les llelges, sera expédu ' franco contre te i voi de o ïs*. 60, en un bon postal, au burea ; du ournal, rue de la Bourse, 28 tei, L Havre. | Pour C Angleterre, les demandes doivet être adressées à notre. Lcndon Office, 2 . Panton Street (Leicester Square! Londg S. W. Joindre 6 pence. La campagne allemande castre le Cardinal Mercier I L'EXPLOIT DE L' « OSSERVATORE TEDESCO « Nous avions peine à croire l'autre jour ' que la note attribuée à 1' u Osservatore Ro-mano n au sujet de la lettre de von Bissing au cardinal Mercier eut bien le sens que lui donnait la dépêche du u Journal ». Nous étions trop bienveillants pour la feuille romaine : il nous faut aujourd'hui nous rendre à l'évidence. Voicii en effet, la traduction littérale de ; la note publiée en caractères italiques à la *- suite de la missive injurieuse du gouver-" neur allemand par 1' n Osservatore Ro-" mano u lu 22 mars : 3 3 « Par devoir de chroniqueurs, nous reproduisons ce télégramme communiqué par 1 l'agence Stefani. Ne possédant nas les élé-! menfcs de fait indispensables pour pronon-1 cer sur ce grave document, nous faisons les 1 réserves dues à ce propos et nous conseillons nos lecteurs de ne pas précipiter leui ^ jugement à cet égard. (N. D. R.) » ® Il est impossible d'interpréter ces 'lignes . autrement <rue dans \a sens Wolff. Ce n'es! s pas la dignité du cardinal, mais celle dî: ■: gouverneur- boche que le journal romain £ 1 tenu à garder contre tout « jugement pré' s cipité » de ses lecteurs. Cet « Osservatore i 'j est décidément nlus « Tedesco » que jamais, 1 Le gouvernement allemand qui a ma mm au Pape depuis le voyage du cardinal Mer l» cier et l'accueil affectueux réservé par 1< f Vatican au primat de Belgique une mau a vaise humeur qu'il n'est pas difficile d'expli e quer, doit être "content du hallebardier rr'u'i s garde sur les bord du Tibre. Attendons e nous â voir un de ces jours le signor Ange! lini décoré de la croix de fer... VAINS EFFORTS L- Quant à la lutte engagée par le gouverne s ment de Berlin contre le cardinal Mercier f* elle est aussi vaine que maladroite: yT « On voit bien, écrit le « Journal des Dé ' bats », l'embarras et la colère de TAllema gne en présence de cette grande voix qu j proclame infatigablement le droit et la jus •. tice. Mais que peuvent contre elle ceux qu'elle offusque? Us espèrent vainement qu ' leurs menaces la détermineront à se .taire • Oserûnt-ils la réduire au silence par I; v" force et comptent-ils que la pe^éculioff. oh tiendra ce que l'intrigue n'a vm obtenir®? S I leur attitude n'^st pas un .ipnr- * -iiff, ils s*a ^ percevront bientôt de leur erreur. Ce n'es pas le cardinal seulement, c'est tout l'épis copat, c'est tout le clergé mi'il faudra! i' franper, et tout le peuple belge opprimé, so ' lidaire des revendications et des espérance (g nationales. » te • is — Londres. - M. Hughes, premier minis tre d'Austrah'^. ira passer la- seanainl pre îs ohaine queln^s jours à Pari? >a — La. tendance à la baisse s'accentue au: Halles de Paris; le tableau des prix de ventt au détail enregistre une baisse sérieuse &~a r" les viandes de veau et de mouton. mmum 11011 Communiqué olticiel français Paris, mars, 15 heures. EN ARGONNE. nos battqries ont éneriji~ queme.nl canonné, au cours de la nuit, u 6oi.s- de Malancourt. Près de la cote 235, nous avons fait exploser une mine dont nous avons occupé l'entonnoir. .-t L'OUEST DE LA MEUSE, nuit calme. A L'EST DE LA MEUSE, bombardement intermittent dans la région de Douaumonl-Damloup.EN XVOËVRE, quelques rafales d'artillerie. de part et d'autre dans les secteurs de Moulaiuville et des Eparges. Aucun événement important à signaler, sur l'ensemble du. froiif." L'OFFENSIVE RUSSE Rome, 24 mars. — Le communiqué autrichien du 21 signale des combats d'intensité croissante en Galieie, ' spécialement sur lu front de l'armée Pflanzer-Baltin. Une dépêche T. S. F., qu'il ne faut accepter, que sous réserves; dit qu'à la suite du1 , passage du Dniéster par les Russes, les . Autrichiens ont dû évacuer Czernovitz. LES OPERATIONS ALTOLK DE SALONIQUE Saloiiique, 24 mars. — La nouvelle que deux divisions allemandes seraient arrivées sur le front de Monastir est officiellement démentie. Aucune concentration de troupes n'a été signalée sur aucune partie du front. Aujourd'hui, il n'y a eu qu'un simple échange de coups de canon, spécialement ' sur le front dé Guevguéli. ENTRE TURCS ET ALLEMANDS Athènes, 21- mars. — Les passagers ar- i rivant de Constantinople ont rapporté qu« 7 ta Allemands ont fait pendre 40 officier* i supérieurs turcs, qui désapprouvaient le ré- - gime allemand. - ï nos abonnés et lecteurs ! d'Angleterre Des modification* d'horaires dans les services de transport entre le Havre et : Londres entraîneront pendant quelques î jours (tes retards dont nous prions nos r abonnés et lecteurs d'Outre-Manche de r Les soldais belges au travai il- J £orà jYoridiJfe raconte Bans le "Simes" une visite à noire artn ie — » LES APPRÉCIATIONS FLATTEUSES D'UN GRAND .IfHIkNAI, A\ftl Al ¥ il. J*" Lord Nortlicliffe écrit dans le Times d\ '.a 22 mars-un article sur l'armée belge. Nos lec teurs, qui n'ont pas perdu le souvenir <1\ r.s récit qu'il a consacré récemment aux pre i miers jours de la bataille de Verdun, lirôn j avec un intérêt qui se doublera de fiert qc patriotique la jmrje émouvante ,:t vécue 01 _ ' il décrit l'œuvré de réorganisation de notr. D_ armée et raconte les heures qu'il a passée. encompagnie de nos adroits artilleurs. G_ Cet article, qui est tout à la louante & 0 notre pays et de nos soldats, n'est d'ailleur pas un simple reportage de journaliste 5r 11 est rçvêtu d'un caractère spécial enjaisoi de la personnalité de celui qui l'écrit. Lon Northçliife, par les nombreux journau qu'il possède eu Grande-Bretagne — Tim s — Daily Mail, Evening News. etc. — a travailb avec ardeur, depuis le commencement de U guerre, à iaire {ou^-r a la Grande-Bretagne dans le drame européen, un rôle digne de si puissance et de sa richesse. Personne n'ignore que c'est lui qui a obtenu la nomi nation de Inrct .Kitchener — the right mai m the right place — au poste de ministre d* ,t la Guerre. La campagne qu'il a menée ei faveur du service obligatoire, pour la (abri cation intense des obus brisants et pour le i. constitution d'un ministère des munitions r lui ont donné, en même temps qu'une grandi '' autorité en Grande-Bretagne et chez le. 'e Alliés, des titres spéciaux à la reconnais e s an ce el à l'estime du monde civilisé j. Voici son article : r La glorieuse petite armée qui a opposa d le premier barrage à la marche foudroyant* des Huns, l'armée qui a fait aux alliés l'inestimable présent de leur permettre d< * respirer, cette armée-là se bat depuis plu: \ ! longtemps que n'importe qui d'entre nous. ! Et co n'est pas exagérer de dire que.ls ! dette du monde vis-à-vis de la Belgique e j s'est accrue constamment depuis les mo ments tragiques de Liège et d'Anvers. Le; Etats-Unis acceptent leur part dans le com bat pour la civilisation en assurant gêné î- reoisement lr> subsistance des six million* u de Belges qrji. sous la domination du tyran ont une attitude si fi ère. e J'ai été tau milieu de l'armée belge peu de temps après la longue série de ses combats 1 d'arrière-crarde. Elle souffrait alors des ' grandes pertes qu'elle avait éprouvées ; la '» guerre l'avait épuisée ; elle avait besoin d€ n se reposer et de s'équiper : jamais elle n'avait perdu sa vaillance ni sa discipline. /S/SA i Aujourd'hui c'est la môme armée, mais - renouvelée. Elle n'a p-as de grandes réser-l ves sur lesquelles elle puisse compter, par- - ce que la., plus grande partie de la nation l est dans une prison. Les hommes avisés i qui l'administrent sous la direction pieino i d'affection et de sollicitude du Roi, tout en ? enrôlant le plus possible de Belges d'âge » militaire, en quelque lieu qu'ils se trouvent, se sont donc consacrés à l'œuvre de réadap. î tation et de réorganisation. Le résultat, » t'est une perfection de petite armée. La Belgique a par-dessus tout la bonne i fortune de posséder un homme. Car l'une t des plus vitales de toutes les forces que ; possèdent les alliés, c'est sans conteste le . ministre belge de la guerre, le baron de Broqueville. Des années avant l'ouverture i des hostilités, le « Ties » a constamment , appelé l'attention sur le travail et les «uer-i tissements de M. de Broqueville. N'eussent > été ces avertissements, la Belgique n'eût - pas été en état de faire au Monstre la rc-î sistance qu'elle lui fit. M. de Broqueville, ; qui a 53 ans et panait beaucoup plus jeune \. —.j'ai observé pourtant que la guerre n'a- - vait pas été sans lui mettre sa marque, tie-puis notre dernière entrevue — est aussi vivant que M. Hughes et, chose remarqua- • ble. les vues de ces deux hommes sont pa-: reilles. Chez notre ministre tle la guerre Quand i'arrivai à la maison, dans une région où l'on entend le canon, où il passe un temns que ses visites au Havre alter-| nent semaine par semaine, son secrétaire, ! le jeune comte de Lichtervelde, lui achevait la lecture d'un discours de M. Hughes. M. de Lichtervelde, qui connaît vraiment à I fond l'Angleterre et les Etats-Unis, se fait . un devoir et considère comme une partie d$ ; ses fonctions de secrétaire de tenir son chef i a.u courant des événements du monde entier ; chaque après-midi, il lui résume la « Times » du matin. M. de Brocqueville. qui est d'aussi bel asï>ect et d'aussi grande allure qu'il est alerte, discuta toute la situation européenne ! et mondiale, d'une façon incisive et franche, et avec une vigueur et une adresse des plus rafraîchissantes pour ceux dont le mauvais destin est de demeurer exposés aux émanations putrides de Westminster. Plusieurs do nos germanophiles jetaient au nez de M. Hughes qu'il n'est pas au courant des af- 22 ANNEE. — Série nouvelle.—W 502 Le numéro : 10 Centimes (5 CENTIMES AD FRONT) Samedi 25 Mars 191

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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