Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1917, 21 Juli. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/1z41r6p35r/
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\ PARIS 3, Place des Deux-Écus, 3 Téléphone : Central 33-04 PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal ■ Les petites annonces sont également reçues à la Société Européenne de Publicité, 10, rue de la Victoire, Paris, qui en a le monopole pour Paris. — LEXXESIÈCLE QUOTIDIEN BELGE nirp.iftf>nr Î Fp.rnflnid NFTTRÂY LE HAVRE 28ter, Rue de la Bourse, 28te* Téléphone s ©4 Belge ABONNEMENTS France 2 fr. 50 par mois ■— 7 fr. 50 par trimestre Angleterre .. 2 sh. 6 d. par mois — .. 7 sh. 6 d. par trim. Autres pays. 3 fr. par mois — . 9 fr. par trimestre 21 JUILLET Il y a trois ans, tandis que nous fêlions 'paisiblement notre indépendance nationale, V Allemagne s'apprêtait à l'étouffer dans le feu et le sang ; Vaigle noir de la Prusse aiguisait ses serres pour les enfoncer dans notre chair pantelante.Contre toute espérance, nous avons tenu le coup : notre petite armée, grâce à sa vaillance et à l'habileté de nos chefs, sut échapper à Vètreinte formidable; depuis trois ans, elle lutte sans relâche sur la plus mauvaise partie du front qu'il y ail depuis la mer du Nord jusqu'aux crêtes de l'Alsace, pendant gue, (Tans le pays envahi, nos frères op-) posent à l'envahisseur une résistance qui les rend dignes des grands ancêtres du XV1° siècle. Pour la troisième fois, nous célébrons •notre 21 juillet dans le deuil et les larmes, mais toujours avec la même espérance au cœur. Nous pouvons regarder avec fierté les arynêes terribles que nous laissons derrière nous, elles nous ont créé des litres impérissables au respect du monde ci-" vilisé : le nom belge brille maintenant en lettre d'or dans la conscience universelle.^ En ce jour où les plaies de la patrie saignent encore, nous devons envisager l'avenir avec gravité. De grands espoir$ s'oï/vrenl à nous, mais il faut continuer à nous en rendre dignes. Avant de pouvoir vaincre les autres, il faut savoir se vaincre soi-même. \ Impuissant à provoquer une décision sur le champ de bataille, l'ennemi a placé son dernier espoir dans la piraterie sous-marine. Les Etats-Unis, jugeant en fait et en droit, lui répondirent par une déclaration de guerre. Malgré l'ardent désir qu'elle manifeste toujours de garder la Belgique, l'Allemagne sait maintenant qu'elle ne pour-, ra y parvenir par la force. Alexandre Farnèse, n'ayant plus confiance dans les armes pour conserver nos provinces à Philippe II, eut recours à la ruse. ; ses agents semèrent la discorde parmi les habitants des Pays-Bas, unis jusque-là dans la même haine, sollicitèrent les défections, achetèrent les consciences ; l'or vint à bout de ce que le fer n'avait . pu vaincre. j Les Allemands essaient d'imiter Farnèse ; ils pratiquent la stratégie du chèque, tous les moyens leur sont bons pour nous diviser. Èn Belgique envahie, la séparations administrative, sur laquelle ils fondaient tant d'espérances, fail fiasco grâce à la résistance inébranlable du patriotisme belge. Les Allemands travaillent à l'extérieur | . comme à l'intérieur à souffler la discorde. Von Bissing aurait voulu armer le bras d'un assassin pour frapper notre roi. Lfs Boches se sont dit que la calomnie tue autant que le poignard ou le revolver, et leurs agents s'ingénient à répandre des propos infâmants auxquels la sottise fait facilement écho A côté de ce moyen, que l'on peut déjouer aussitôt mis en œuvre, il en est d'autres ) moins visibles et, partant, plus dangereux, qu'emploient nos ennemis. Il nous est aisé de ne leur donner aucune prise, en faisant bloc. Tant que nous serons unis, les Boches s'useront contre nous sans nous entamer. Plus que jamais, depuis août 1914, immolons l'esprit de parti à l'union sacrée, empêchons la manie de dénigrement de voiler ■ l'intérêt national. Sous notre, drapeau, suivant notre devise, groupons-nous autour de nos souverains pour éviter les discordes et travailler à la gloire d'une patrie grandie. Pensons à nos frères qui souffrent dans le pays envahi, pensons à notre armée qui combat sans trêve ni défaillance, inspirons-nous de leurs exemples et d'un Crp.ur unanime, crions : \ Vive la Belgique l ' Vive le Roi 1 Vive la Reine ! Vive l'armée belge t Maurice des ombiaux. ... U\VU ■■ ' ri„. Les Belges de Pékin sent sains et sauf Le gouvernement belge a reçu de la légation de Belgique à Pékin un télégramme annonçant qu'aucun Belgjs n'a été victime des combats qui se sont livrés 1© 12 juillet dans la capitale chinoise.- ■ ■ •——/ywwi ■ m . L'Angleterre reîuse les passeports pour Stockholm Londres, 20 juillet. N Le secrétaire d'Etat des affaires etran gères a informé le secrétaire du congrès des trade-unions et du Labour Party irlandais ,qu'il ne sera pas accordé .de passeports à M. O'Brien et Campbill, délégués désignés par ce congrès pour se rendre <i Stockholm et à Pétrograde. f Les Troubles de Pêtregral /?; ONT ÉTÉ PROVOQUÉS ffs par les agents allemands an- ■ .. . g.!# g L'ENQUÊTE SUR LE ROLE DE LENINE 'fm Petrograd, 19 juillet. — Devant le man " que de Dut précis de l'agitation et des dé sordres que les maximaiistes provoquen u depuis avant-hier à Petrograd, on s'étai d demandé s'il ne s'agissait pas de menée: t suspectes inspirées par les agents aile mands pour maintenir à l'état latent 1 ,i trouble et paralyser ainsi, par des diffi ' cultés, l'ordre politique de l'arrière et l'ef fort militaire russe sur le front. Des ren seignements, communiqués dans la soiréi s par le député de la deuxième Doumf '* Alexinski et par le socialiste Pakrassof e :- provenant de l'état-major du quartier gé néral, éclairent la nature de la propagandi s de Lénine et des leaders maximaiistes. Suivant des déclarations qu'aurait faite; l au Quartier Général un Russe qui avai ■ accepté de l'état-major allemand de s< livrer à une propagande pacifique en Rus 1 sie, il résulte que l'Allemagne entretenai également Lénine comme agent de propa gande tendant à compromettre par tous les e moyens le gouvernement provisoire au? r yeux du peuple russe. L'argent nécessain ^ à la propagande était transmis par le r Diskonto, à un employé à la légation aile mande de Stockholm, puis réexpédié à ie ' Banque de Sibérie à Petrograd pour lo leader maximaliste l'avocat Koslovski qu: possède actuellement un compte courani 1 de deux millions de roubles. La censure di 2 guerre a établi qu'un échange permaneni de télégrammes avait lieu entre les agents allemands et les leaders maximaiistes l Une enquête du Soviet SUR LES AGISSEMENTS DE LENINE e Petrograd, 19 juillet. — Le comité di Conseil des délégués des ouvriers et de.' " soldats de Petroc/rad a désigné cinq mern C lires pour constituer la rrymmissiov d'en > quêtes sur les agissements dont Lenine et s d'autres maximaiistes sont accusés depuii ■ deux jours. \ Suivant la Gazette de la Bourse, les dé positions de Mme Soumenson, arrêtée hier seraient accablantes pour Furstenherg s dias Ganedski, résidant à Stockholm. ' Les journaux assurent également que lf ' leader socialiste allemand Haas aurait con iirrné lors de son passage à Copenhagu« - que le docteur Helfaud, alias Parvus, esl - un intermédiaire entre le gouvernémenl r illemand et les maximaiistes russes. 7 Sur la demande du Conseil des délégués ? les ouvriers et soldats, les troupes char-l ;ées de rétablir l'ordre recherchent les ar-nés restées jusqu'à présent entre les mains les civils La garde ouvrière dite « Garde rouge » a été aussi désarmée. r Les tués et les blessés r AU COURS DES 16 ET 17 JUILLET " Petrograd, 19 juillet. — Suivant les chif-l fres fournis par les postes de secours de f m- Petrograd, le nombre des tués a atteint 58, dé- dont 40 morts des suites de leurs blessures înt et 650 blessés, au cours des journées des ait 16 et 17 juillet. àes ne- La répression continue lô ffj Des rebelles font leur soumission ef- Petrograd, 19 juillet. — Le gouverne- en- ment, à la suite d'un accord'avec le comité :'ée exécutif du conseil des délégués des ou na vriers et des militaires, ayant ordonné de et débarrasser le palais de la danseuse lises- gé- zmska, ainsi que la partie de la forteresse ide Pierre et Paul, des gens armés qui les tenaient, les troupes s'y rendirent, mais elle^ tes trouvèrent le palais déjà évacué. Elles y ait découvrirent une importante quantité d'ar- se mes et d'explosifs. 1SJ Les rebelles embusqués dans la forlersssc au opposèrent de la résistance, mais après un -■a' échange de quelques coups de feu inofjen les sifs, ils se rendirent. Peu après, les délé ux gués des rebelles qui occupaient le quartier lJ"_e de Vassili-Ostrov, au-delà de la Néva, se la présentèrent à la forteresse et firent leur Je" soumiission au gouvernement. jg Petrograd, 19 juillet. — Tous les jour-, |uj naux enregistrent l'échec de la tentative nt maximaliste et se félicitent de la rapidité dp avec laquelle le gouvernement et le Soviet ni ont opéré pour y mettre fin. ls? Le Cabinet resterait au pouvoir Une dépêche parvenue au « Daiiy Mail » dit : Petrograd, 19 juillet. — La crise goutser-du nementale est réglée et tous les membres le.s du cabinet conserveront leurs portefeuilles, m- L'Autonomie de la Finlande Cl lis Un vote de la Diète Helsingfors, 19 juillet. — La Diète ayant ,r reconnu, par 165 voix contre 27, la néces-sité du vote urgent dv projet de loi ,<••?«' l'autonomie de la Finlande, l'a adopté" en-suite in extenso, par 136 voix contre 55. Le La Diète a repoussé, par 104 voix contre m" 86, un amendement du député jeune fin ^ nois Oualias proposant de présenter le pro-jet de loi à l'approbation du gouvernement m provisoire de Russie. fTs Un pont de chemin de fer saute ir- en Russie ns de Copenhague, 20 juillet. — Un télégramme annoce que le pont passant sur la rivière Yiatka, dans la Ruissie orientale, a sauté, et que le train ramenant M. Eliuih Root et la mission améiicaine en Russie a subi un retard de ce fait, if- On suppose qu'il s'agit d'un attentat con-de tre la vie de ]'am£iassadeur. slâSratffltiŒ! e- u~p Un cris d'alarme des républicains nt d'Amérique aux révolutioiiu«iiea russes n~ Londres, 20 juillet. l'e Le Times publie le texte d'une adresse de la « Ligue américaine pour le droit » au noble peuple russe. Parmi les signataires re de cette adresse, tous hommes en vue aux os Etats-Unis, on relève les noms de Th. A. Edison. Théodor Roosevelt, Ch. Ev. Hu-n- ghes. L'adresse signale que iAmérique suit nt avec une réelle anxiété le développement re dp l'insidieuse piTipagande allemande en il. Russie, Elle rappelle que l'Allemagne vise es ouvertement à l'hégémonie mondiale . qu'elle veut à la faveur de la guerre grouper une puissance formidable grâce à sa mainmise sur VAutriclie-l-longrie et le demi vasselaqe auquel elle a réduit la Turquie et la Bulgarie. Il faut de toute nécessité briser ce bloc menaçant la paix du monde. Une paix actuelle « sans annexions et indemnités » consacrerait cette situation intolérable.— La Ligue st déclare d'accord sur une oaix sans indemnité ni annexions, si Von comprend qu'on ne réduira aucun peuple , à l'esclavage et qu'on ne pillera pas les fi [ nances du vaincu. Mais il ne peut être question de refuser le retour à leur patrie des territoires comme , l'Alsace-Lorraine ; il ne peut pas être ad-, mis que ni la Belgique, ni le Nord de la f" France, ni la Serbie ne seront pas restau-a ris aux frais de ceux qui les ont dévastés li- La ligue rejette la formule « pas d'indem-îi- nités » si « on veut dire par là que l'héroïque Belgique doit être abandonnée sans aide ni secours à la contemplation dçs rui- — nés accumulées par elle. » Il est impossible qu'on laisse au bandit allemand le {» fruil de ses rapines, et l'impunité de ses crimes. Aucune démocratie ne peut aller contre ces principes impérieux du droit. ______ —aaawv —i Les Communiqués Al'iss i r- . t- es ITALIE. — Une patrouille ennemie repotiS-Te sée avec p«rt*s. Vira activité de l'artillerie italienne. ! ! Les Opérations EN ORIENT s Os e ÂVascc briîaanique L AU NORD DE BAGDAD (i " a,~ Communiqué officiel britannique, 19 juil- res 'et. — Mésopotamie. — Le 11 juillet une de i «os colonnes a livré bataille à une forc-e lux turque dans la direction de Ramadieh, sur Euphrate. i U- ;u,it Après une courte action, dans laquelle ent -tes pertes considérables ont éié infligées 1 fn d-iix Turcs, nous arrêtâmes toute avance Hse subséquente par suite de l'extrême chaleur. : ? Le f/isulta'< de ces opérations fut de nous ou. permettre de réaliser une avance d'environ sa douze milles en remontant l'Euphrate, au ,mi cours de ces dix derniers jours. uit Le pourcentage des malades pour les ' >itc quatre semaines prenant fin au 23 juin de. continue de témoigner d'une décroissance in- satisfaisante, par rapport à la période cor-in- respondante de 1916. (Daily Mail.) . [Ramadieh est au nord-ouest de Bagdad à ;'o'n quelque 50 ou 60 milles le long de l'Euphrate.] pie f' SUR LE FRONT DE SALONIQUE ser , me Salonique, 19 juillet. — Communiqué of- : a(£. ficiel britannique : Ju. " n y a PaS de changement dans la si- 1 ' tuation Nos aéroplanes ont bombardé Ma- 1 x'" rinopolié et Vetrina, dans la vallée de la -7™- haute Strouma ; Savjak, au sud de Demlr- 1 "01' Hissar et la gare d'Angista. 'vi Près d'Ang'Sta, un appareil ennemi fut descendu en flammes. (Daily Mail.) le ses wwtv ■ lier t. lire en 2» page : En Espagne : La réunion de Barcelone. Les opérations dans l'Est-Africain. La bataille au front russe. EN 4° PAGE i Les déportations dans l'arrondissement >«?" de Namur (suite, ïne v Des nouvelles pour nos soldats. 18(1 kuonje é 111 à lu mu s § nm Le jeudi 19 juillet, le général di Bre-ganze, accompagné de S. E. le marquis! Carignani, ministre de S. M. le Roi d'Italie près de S. M. le Roi des Belges, est venu remettre à S. M. la Reine Elisabeth la Médaille de la Valeur mili-taire, conférée par le Roi Victor Eaima- S nuel- jeg Une cérémonie militaire aussi simple qu'émouvante a eu lieu à cette occasion. Le marquis Carignani et le général di Breganza ont été retenus à déjeûner à. 1a villa rôyale, ainsi que le général TJrUibbel, commandant la ..." division de l'armée belge. ité ° >u- tle vvvwl — ^ L'appel généra! de tous les Belges sous tes armes I le 5'groupe va ttre CONVOQUÉ UT IT- v:. Le Moniteur belge publiera incessam-i(£ 'vient un arrêté convoquant le 5° groupe iet des Belges appelés sous les armes par t l arrête-loi du 21 juillet 1916. | Ce groupe, on se le rappelle, est cons-i ,t plué par tous les hommes mariés nés i g 'après le 30 juin 1876 et avant le 1er jan-' hier 1885. T- i - 111111 . es iE CHANCELIER et le Reichsîaâ nt S * ?S- i w- .è-Lst-scance du Reklistag où M. Michaeiis a fait ses débuts de chancelier donne la mesure de la conversion de l'Allemagne à ■ la politique ds réformes démocratiques et de paix équitable. nt Relisez tout ce qui a été publié en Allemagne deipuis un mois et comparez-y le discours du chancelier et les actes du ParlementM. Michaeiis s'est borné à répéter, nu sujet de la réforme électorale en Prusse, les promesses du rescrit impérial. Quant à ne rendre parlementaire le gouvernement im-re périal, le nouveau chancelier y consem, té, Pourvu qu'on n'entende par là que l'attri-et bution de quelques portefeuilles à des dé-in putés bien sages. Telles sont, à ses yeux, les limites de la démocratisation du pou-n- voir ' M. Michaeiis a réédité aussi las contre-vérités de M. de Bethm.nn-Hollweg sur la g-ueirre imposée à l'Allemagne par ses ennemis et il en a conclu à la nécessité « d'obtenir que les frontières de l'empire 5 soient garanties à jamais », formule équivoque qu'on a lue jadis dans le mémoire des six grandes associations économiques d'Allemagne réclamant, outr» l'annexion de la Belgique, celte de Belfort, de Verdun et de la côte français* jusqu'à la Somme. L'Allemagne accueillera avec bienveillance toutes les offres de paix qui lui seraient faites, mais elle ne tentera plus aucune démarcha pacifique et elle attendra la victoire de la piraterie sous-marine à u-il- trance. Je Qu'a fait 1# Reichstag, dont la majorité ce réclamait à grand tapage un changement ur da politique ? Le Reichstag a voté une motion qui diffère sans doute du programme lie du chancelier, mais que M. Michaeiis a es cependant pu accepter. Après cette mani-ce festation platonique, centre, libéraux et ir. socialistes ont, aussi bien que les conser-us va-teurs, voté tous les crédits de guerre. Jn Seuls, les socialistes minoritaires ont :e-JU fusé ces crédits, et les socialistes minoritaires sont dix-sept. Dix-sept sur trois cent quatre-vingt-quinze députés. Avouons que P l'évolution de l'Allemagne est lente... — m cg ,r. l'attitude du reichstag Genève, 20 juillet. e ] M. Michaeiis paraît avoir été accueilli assez froidement par le Reichstag, surtout L agence Wolff ne mentionne ' aucun endroit le sturmtscher Beifall (tempête d'approbations) qui salue d'ordinaire les discours des personnages importants. Toutefois, la droite a vivement applaudi quand le chancelier s'est posé en homme j|. fort : « Je ne me laisserai pas arracher des a_ mains le gouvernail. » 13 La partie la plus ingénieuse du discours ir. est celle où M. Michaeiis déforme, à l'usage des pangetmanistes, la formule de paix . qu'ont volée ensuite les partis de gauche ul et le centre. La formule demandait une paix d» conciliation ; M. Michaeiis ajoute que cette paix sera faite par une Allemagne ~ victorieuse. La formule disait que le peup'.e luttera tant qu'il sera menacé de conquête et d'oppression ; le chancelier ajoute qu'il faut garantir à jamais les frontières de l'empire, ce qui permettrait d'annexer une partie de la Belgique et de la Ldrraine. Quant aux remaniements du gouvernement impérial et du ministère prussien, ils sont ajournés jusqu'après la prorogation du Reichstag, qui est attendue pour aujour-n{ d'hui. Ainsi, !e chancelier, qui a été nommé sans l'intervention d'aucun contrôle paWe-mentaire, pourra choisir sas collabora tau rs dans les mêmes conditions. Un gros échec allemand au plaleau de Cronne ■ ' ■ LIS EllIJÎS llffi E? K 1DT a HlftlMflMtà R Rfl f »AR ,iW? RRï; M l nsTiinï Mau le COMMUNIQUES FRANÇAIS 14 heures. à, Dans la région Hurtebise-Craonne, ls al lutte a continué très violente. Les Allemands ont renouvelé leurs atîa cjue3 jusqu'à une heuro avancée de la nuit Vors 20 h. 30, après une puissante con centration d'artillerie, l'ennemi a tente " de nouveau un assaut général mené aves des forces importantes sur la ligne de nos plateaux en avant de Craonne et de Vau " clerc. Des combats corps à corps se sont en gagés sur toute l'étendue du front quo_nos troupes ont défendu avec une magnifique vaillance. Leur résistance et leur ténacité ont ei raison des plus furieux assauts, ja Partout, nous avons intégralement main' tenu nos positions. Malgré les lourds sacrifices auxquels l'ennemi a consenti, il n'a réussi à pren dre pied ni sur le plateau de Californie ni sur le plateau des Casemates, ni sur no; positions plus à l'ouest. Le terrain en avant de nos lignes, cou n' vert de cadavres témoigne de la violence oe de la lutte et de la défaite sanglante de jr l'adversaire. Entre le plateau de Californie et le pla> c„ teau des Casemates, les efforts des Aile mands pour élargir le léger avantage qu'ils avaient obtenu hier, ont été égale. n' ment vaîns. Bien pius, nos énergiques contre-atta ques nous ont permis de resserrer la poche " où l'ennemi avait pénétré. Nous tenons entièrement ta crête du pla- Îteau ; l'ennemi se maintient encore sur un esoace de 600 mètres environ accroché au rebord nord du plateau où se trouvalenl nos éléments de première ligne complète, ment détruits par le bombardement. Nous avons fait une vingtaine de prisonniers do la Carde. En Champagne, un coup de main sur iS nos petits postes eîVtre là ferme i-iavarîti '?• ci la rîrtîte da Saint-Hilaire à Saint-Souplel à a échoué sous nos feux. et Sur la rive gauche de la Meuse, assez grande activité des deux artilleries vers e" (a cote 301 le 23 heures. r- Au sud-est de Saint-Quentin, activité des deux artilleries. Nous avons, au cours de la journée, repris quelques éléments de tranchées dans la région du Moulin de Toula vent- La lutte d'artillerie s'est maintenue as-[a_ sez vive au nord de l'Aisne. Entre Hurte-bise et Craonne, l'ennemi, après les san-in; glants échecs qu'il a subis dans la journée dhier et dans la nuit, n'a pas renouvelé ,gC ses tentatives. os Bombardements Intermittents en Cham-pagne, au sud de Maronvilliers et sur les deux rives de la Meuse sans action d'in-(r!. fanterîe. '09 Journée calme partout ailleurs. tip COMMUNIQUES BRITANNIQUES eu 12 h. 30. in. Au cours de la nuit, dans la région de Gavrfflle et au nord d'Ypres, nous avons 3ls réussi plusieurs coups de main et ramené jn- des prisonniers ni L'artilierie ennemie a été plus active que ios de coutume au nord-ouest de Saint-Quentin et au sud-ouest de Lens. m* 20 heures. Un coup de main allemand a été repous-sé la nuit deniers au nord*est d'Hargi-. court avec pertes pour les assaillants. Rien à signaler en dehors de l'activité habituelle des deux artilleries. ge !e" Un aviateur foelp abat he un appareil allemand la- Activité d'artillerie habituelle plus vio-nn lente vers Steenstraete. Plusieurs bombes ats ont été lancées sur Fumes-nt UN DE NOS AVIATEURS A DESCEN-ÎS" DU UN APPAREIL ENNEMI ENTRE H- DIXMUDE ET WOUMEN. ur la bataille D'artilliiîïle iet en flandre Genève, 20 juillet. rS Le bulletift allemand du 20 juillet annonce qu' « en Flandre, après* une accalmie passagère, la bataille d'artillerie a at-p.çi «oint hp nniivëau une extrême violence. » au ; à. i Le CiiaiiMifre la corps EX LA Z plisatloii .u prierai iur 'ité Meetings mouvementés. » Il y aura sans S! doute des élections générales ire les Londres, le 20 juillet. on .L'agitation cotre la conscription aug-un mente au Canada. On signale des réunions ie' tumultueuses au cours desquelles on a la-pidé notamment la voiture du colonel Rex-'n^ lord, qui a commandé en Europe le 87e ba-.ne .taillon canadien, et démoli les bureaux des lc" journaux conscriptionnistes de Québec le u" Québec Chronicle et l'Evénement. A Hull. M. Watters, président du « Domi-' , nion Labour Congress », a violemment pris n" à partie sir Robert Borden. Il a même qu.i-10' lié M. Lloyd George de «politicien le plus ne fourbe qui ait jamais déparé l'humanité ». •a Sir Wilfrid Laurier a fait savoir à sir Ro-nll bert Borden qu'il ne le soutiendra pas m , la conscription est établie sans un referen-'^* dum préalable ou des élections générales. . La question des élections est venue mardi au Parlement. Sir Robert Borden a fait :e-marquer que la prolongation du Parlement se justifie cette année par les mêmes rai-_ sons que l'an dernier, notamment la nécessité de maintenir l'union sacrée qifunp campagne électorale romprait infailliblement. En sus il y a l'impossibilité de recueillir les votes des soldats actuellement pn France. Cependant sir Robert Borden Ui a déclaré qu'il ne proposerait pas aux au-iut torités impériales le sanctionnement de l'a ■ loi. si la prolongation du Parlement np réu-m. nissait pas l'unanimité ou une quasi-unani-ire mité. ts A la surprise générale, l'ex-ministre de® ,di Chemins de fer, M. Graham, a répliqué à T1P sir Robert Borden. Il a déposé un amende-les ment ajournant le vote de la loi de prolongation après celui de la mobilisation de lrs toutes les ressources du Canada en vue de :.a- 'a victoire. Cet amendement, a été rejeté à iix 17 voix de majorité. Sir Wilfrid Laurier he a objecté qu'en Angleterre, et malgré la rie guerre, il y a eu de multiples élections com-jfe plémentaire3. Finalement la loi de prolon-ne gation a été votée à 20 voix de majorité D'après les déclarations de sir Robert Bor-if'e den, ectte majorité est trop loin de î'unani-i'il mité qu'il réclamait. T1 est donc probable de Tu'il y aura en octobre prochain des élec-ne lions générales au Canada. ^ www ■ ■' - ' ils — Au cours de la semaine qui s>~t termi-on née dimanche, la marine marchande italipn-jr. ne n'a pprdu qu'un seul vapeur et quatre -..a petite voiliers. t — L'incénieur américain Whiteheart a Inventé, dit-on. un destructeur de sous-marin : lrs c'est une mine dirigée par les ondes he.rtzl.en-a&s et gui éclate au moment voulu. AU SERVICE DE L'ALLEMAGNE Eiiin smiiui Le rôle édifiant d'un des organisateurs de ce nouveau traquenard Et voici l'aventure de Stockholm qui recommence. « Les socialistes russes sont enragés. Il leur faut leur conférence de Stoc-t- klrolm ; ils y tiennent et ils nous le font îs savoir par un manifeste débordant de can-a. deur, » écrit Gustave Hervé en tête de la Victoire de vendredi en dédiant aux délég-a. gtiés du Soviet quelques apostrophes étner-?s 2i<iues dont voici un échantillon : le « Vous nous agacaz avec votre entêtement à vouloir nous faire nous réunir avec les j. socialistes allemands à Stockholm. ,s « Vous n'avez pas l'air de vous figurer combien ce contact de socialistes français avec des socialistes d'un pays ennemi répu-LS gne, en temps da guerre, à la grande masse ». de notre population. 0- « Vous savez bien d'autre part que tout ce ..j que nous voterons à Stockholm et rien, ce v sera absolument la même chose, pour la bonne raison qu'en Amérique, en Angleterre, •. en Italie et en France nous ne représentons Il qu'une fraction infime de nos pays, la frac-e- tion infime que vous représenterez vous-it mêmes dans votre pays quand la tempête j. révolutionnaire qui vous fait émerger pour un instant sera un peu apaisée. » ip Et après ,£.voir très bien montré que les e- socialistes russes n'ont pas plus le droit s- d'imposer leur formule équivoque de it « paix sans indemnité ni annexion » que n d'exiger la rupture de l'union sacrée, j. « condition de notre relèvement après la •a victoire comme de notre victoire même », M. Gustave Hervé exprima la crainte que i. malgré tout les socialistes français veuillent accepter la nouvelle invitation, qui ,a leur est adressée : à « Qu'ils aillent donc à Stockholm ! con-e- clut-il. 1. « Seulement, si demain 11 plait aux catho-I liques français d'aller s'aboucher avec les ' catholiques autrichiens pour sauver Rome et l'Autriche, au nom du Sacré-Cœur, on ne voit » pas- ce que le gouvernement pourrait y trou->r ver à redire, i a Evidemment. Pas plus qu'il ne pourrait empêcher des capitalistes porteurs de 1- fonds ottomans dé s'agiter pour protéger la - Turquie, et leur porte-monnaie. r- Doit-on vraiment renoncer à l'espoir de voir les illusionnistes russes se réveiller 'c de leur rêve ? Sont-elles perdues pour eux 3" les leçons de l'opinion ouvrière comme celle de ces marins anglais débarquant pour ne. pas transporter à Stockholm des pacifisles britanniques 0 Xe voient-ils pas i- qu'ils sont les instruments inconscients i- d'une Allemagne aux abois s'accrochant "e désespérément à une dernière planche de salut? Comme le remarque l'Echo de Paris. ' ils sont des pantins dont l'Allemagne t're ■jl les ficelles : » La commission hollanda-scandinave, écrit notre confrère parisien 23" ANNEE. Série nouvelle.— N° 1001 "Le Numéro : lO centimes (£> centimes Front) SAMEDI 21 JUILLET 1917.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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