Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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s.n. 1916, 27 Juni. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/mp4vh5dk77/
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25 ANNÉE.- Série nouvelle. N#5)5 Mardi 27 Juin 1^16 BÉD ACTION & ADMINISTRATION 2§ t»r, rne da la Boarsa — LE HAVRE ' TÉLÉPHONE :n'64BELGE BUREAUX A PARIS : 33, rue Jean-Jacques-Rousseau, 33 »o« LONDON OFFICES 21, PANTON STREET Leicester Square, S. W. Sireeteu? : FMD HÉS8AY ft'VVMWVWM "IO cent, le N° LE XXe SIÉCLE ABONNEMENTS France 2 fp. 50 par mois » 7 fr. 50 par trimestre Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois »» .. 7 sh. 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois » . 9 fr. — par trimestre PUBLICITÉ S'adresser à l'Administration du Journal Les petites annonces sont également reçues à, la Société Européenne de Publicité, 70. rue de la Victoire, Parti, qui en a le monopole pour Paris.. »0«- cent, au front Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris LA GUERRE VUE DE LONDRES les mm puis (Correspondance particulière du XX* Siècle) Londres, le 21 juin 1916. I/avance russe, depuis quinze jours, attire l'attention plus que tous des autres faits de guerre. Verdun .lui-même, Vaux, Ifee commandant Raynal prisonnier provisoire des Bo-ch.es et définitif de la Gloire, tout a été rélégué au deuxième plan par Lutzk, Czernow.il/. et Bucz-az. Ceux-là ont pour eux tout un pas-sé d'héroïsme, ceux-ci tout un avenir a'es-péran;5.Ceci permet -de jeter un coup d'œil sur les affaires intérieures des Alliés Celles de rAngleterre en .premier ilieu. Elles étaient, avant la guerre, les plus embrouillées ,et c'est bien là-dessus que les Allemands avaient como'.é. Ils voyaient déjà l'Irlande révoltée, -.'Angleterre refusant 'le service obligatoire, le socialisme et le féminisme unis dans un internationalisme bêlant et en dormeur. C'était le rêve ! Réalité : Mrs Piankhurst elle-même s'est conduite comme une femme raisonnable et a mené une énergique campagne ger-ananophobe : les ouvriers les plus socialisées les {fins trade-unionistes, ont «marché» pour la guerre, ainsi qu'en témoigne, notamment-, à'élection de M. S tan ton à Merthyr ; et. quant à l'Irlande, l'Angleterre, grâce à rAllemagne, est ipeut-ètre en tram d'enlever de sa route l'obstacle le plus encombrant qui s'y il'ù-t trouvé après la guerre. On connaît, dans leurs grandes lignes, les suggestions de M. Uovd George, qui, aussi-: .tôt chargé de régler le problème, l'a attaqua avec son impétuosité habituelle. 1° Application immédiate du Home-Ruk dans toute l'Irlande, -sauf dans l'Ulster. 2° Maintien de la loi actuelle pour l'Ulstei ■jusqu'um an après -la signature de la paix. 3° Création d'un conseil supérieur où seron! représentées toutes les colonies, et qui réglera, à l'expiration -de cette année, la situatior de l'Ulster. Ce n'est qu'une -proposition. Elle sera, bien tôt traduite par des actes. Dès maintenant elle a 4'avantage de satisfaire beaucoup d< gens. La majorité irlandaise, qui obtient dé finitivement son I-Iome-Rule : la minorité uls térienne, qui bénéficie, tout au moins provi soiremerat, de l'exemption voulue par elle les Dominions, admis à traiter, sur pis< •d'égalité, avec la mère-patrie, les affaires d'i ! l' Angleterre, — ou, plus exactement, d< ■ l'Enipire. m **jle . Il a. fallu, «pour en arriver là, tout le gènii 'réalisateur de M. Lloyd George, — et il ; ifaUltu la guerre. T s Sorti d'un parti dont le dogme etaii « Indi viduaiVisme », ipour les hommes comme pou: les Etaits : qui redoutait, et combattait l'Irn (pèrëalismc, de peur qu'il touchât aux liberté: ' individuelles, ou plu s exactement aux mot iqui les symbolisaient ; Lloyd Georgie a corn pris qu'il fallait faire latrie rase des illusion oi des phrases d'antan. : La lumière de la guerre est une hunier terrible : mais elle est éclatante; elle a détrui le voile sous lequel beaucoup d'objets non •éiaient cachés : elle a illuminé des coné ciencsBs . - , L'homme d'Etat gallois a. depuis 1914, fai face aux réalités. C'est le «premier Irait sail •Tant de ses réformes. Le second est qu'il ; senti que, pour assainir l'atmosphère, pou rajeunir un peuple qui vieillissait dans le formules, il fallait laisser parler les peuple jeunes, laisser souffler le grand vent d' large. L'Australie et le Canada -avaient mèl leur sang à celui des soldats d'Angleterre leur or à l'or de la mère-patrie : leur voi «ttvait se joindre à la sienne. Il ne s'agit pas là d'une manifestation isc Qec. Les sentiments de Lloyd George son partagés par tous les Alliés. — car, pou tous, la leçon des faits s'affirme identique Les mots ont perdu leurs fausses valeurs La parole de M. Briand domine ce moment « Il faut savoir , sacrifier des libertés pou défendre la liberté ». Les pures formules ont vécu. S'il fallait l démontrer, la Conférence de Paris serait 1 plus éclatante des preuves. Son but môme la situe dans révolut-io actuelle. Quoi de plus contraire aux belle doctrines d'aritan? Préparer la. guerre, oi ganiser d'avance l'affaiblissement écom inique d'un pays après l'avoir annihilé m litairement? Il y a deux ans, il se fût trouv beaucoup de braves gens pour crier « à l'a' bitraire ». Comme si l'arbitraire môme comj tait, devant l'esclavage possible L Et pourtant ce doit être notre principe souci. Ne nous figurons pas que la guéri sera finie le jour où sera signé le trait de paix : elle commencera à peine. Qu'on s'enfonce bien, une fois pour toi tes. cette idée sous le crâne : si le trait de paix avec l'Allemagne devait se borne à consacrer notre victoire militaire, dar vingt ans nous serions plus sûrement ba tus et conquis que si Verdun cédait aujou: d'hui et si Paris tombait demain. Oui, la guerre commencera le jour d traité de paix : non plus seulement guéri contre les'Boches, mais guerre contre l'hi manitarisme facile, la ^uisscuï^ d'onbl l'égoïsme personnel, l'intérêt immédiat cî chant l'intérêt réel. Gueriv c.^ire touw les forces occultes oue nos adversaires s flattent de pouvoir .vnettre en mouvemen comme i's ont mobilisé leurs hommes leur artillerie. Cette guerre-là, nous devons la prépari sans perdre une minute. Et que tous li moyens mous soient bons : guerre de tarif blocus de paix plus terrible que notre bl eus de guerre,'etc. La victoire définitif est à ce "prix. Oh ! certes, ce serait plus simple de r courir au vieil empirisme, à la vertu m gique du « Laissez-faire, laissez-passer ! Laissez faire... Sou s-ent onde z : les Boche ■Laissez passer...Complétez : les Boches. ! ils passeraient pour touiours. cette fois. • Nous avons en main des armes formidi hles : n'hésitons pas à les employer, à 1 perfectionner. Nous avons vu ce qu'il < coûte de vouloir combattre le beau comb contre ces adversaires pour qui tous 1 moyens sont bons : pour avoir chargé co tre'les mitrailleuses allemandes, les vét rans anglais à Mons, la: cavalerie d Afi que à Chairleroi, ont vu périr inutileme: deg milliers d'admirable® soldats. — Pli tard, on a hésité à répondre au pétrole enflammé par le pétrole enflammé, aux gaz asphyxiants par les gaz asphyxiants. M#.is c'est fini, cela, n'est-ce pas ? 11 n'est pais un chef d'état-major qui, par crainte de tuer des Allemands « sans humanité » préférerait laisser massacrer ses propres hommes. * * * Il en est de même dans tous les domaines. Ceux-là seuls savent ne pas haïr, qui ne savent pas aimer. Nous devons haïr et nous devrons continuer à haïr l'Allemagne de tout l'amour que nous avons pour no tre patrie, de toute l'affection que nous ressentons pour la noble Angleterre et l'incomparable France. Notre haine doit être vigilante et prévoyante. La présence d'un Briand, d'un Hughes, au sein de la Conférence, est garante de ses heureux résultats. Ce ne sera pas une conférence d'avocats, où l'on fera du Droit pur ; ce ne sera pas une réunion cle politiciens, où l'on discutera de la doctrine. Des hommes se sont rencontrés, décidés à étreindre les réalités. De leur rencontre doivent -naître des -actes, des faits précis cl durs comme le diamant. Ce nom de Hughes, ici. c'est'un clairon qui sonne le rappel des énergies. Et il do mine la délégation brillante que l'Angleterre a envoyée en France. Il synthétise l'esprit de netteté, de force, l'horreur du convenu. Et il représente aussi cette « plus grande patrie » dont je parlais au début de cet article. C'esit l'idée dominante d'aujourd'hui. Je rappelais ce que l'Australie et le Canada ont fait pour l'Angleterre. S aura-i-on jamais ce que l'Algérie fut pour la France ? Les trésors de soldats, de matériaux, de ravitaillement qu'elle a déversés inépmsa-blement sur le continent depuis vingt trois mois V Les temps sont révolus où la politique coloniale, la politique d'expansion rencontrait des groupes d'ardents détracteurs, — comprenant, à côté d'hommes d'une abso-luo bonne foi, des Morel et. des Casemeni. — On sent aujourd'hui qu'un peuple doit ■ atteindre son complet développement, qu'il est naturel qu'il veuille respirer à l'aise, : qu'il est juste qu'il veuille être fort. L'ins- ■ tinct impérieux de la conservation le lui • commande. Il ne s'agit, pas d'être « au- - dessus de tout », de créer une race de ; « surhommes » destinés à dominer les l simples mortels. Il s'agit de vivre, et d'em-î pêcher le retour d'agressions monstrueuses i comme celle qui a failli nous écraser. Les peuples oui no comprendraient pas cette vérité seraient condamnés à disparaître » C'est pourquoi nous avons cru bon de la si-i gnaler, au moment où les faitis les plus saillants et les plus éminentes personnalités con-. courent à la mettre en lumière. GUTT. . Pour le retour au pays f LE MINISTRE DE LA JUSTICE VIENT DE DESIGNER 1 UNE COMMISSION CHARGEE D'ETUDIER LES MESURES INDISPENSABLES ' Parmi les mesuifîs cui s'imposent et qu'il I faut, prévoir sans rlélai en vue du retour au ., pays, ngu.rent notamment les peines que les . conseils de guerre seront appelés à édicter : confie les fonctionnaires qui auraient train ^ la Patrie — tel celui qui est allé conférencier ' au Reichstag —, contre les misérables qui, sans cesse ni repos, ont empoisonné les po-J pnlations, notamment, par la publication d'écrits délétères, de papiers immondes çjud ont pris ta forme de journaux, etc., otc. C'est mi des objets que la commission qui - vient d'être instituée par M.Carton de Wialrt, t ministre de la Justice, aura, à examiner. r Présidée par M. Buisserel. secrétaire gé- . nëral du département de la. Guerre, elle sera . composée de MM. Cattoir, clief de cabinet de : l'Intérieur; de JongJie, chef de cabinet de r M. Vnivterveldie; Ernst, chef de cabinet de la Justice, et Maurice Feron, chef de cabinet e du comte Goblet d'Alviella. a s Les protestations : contre la ?ie chère ea Hollande é — 1)0<( i" LE GOUVERNEMENT SE PROPOSE DE SAISIR LES STOCKS ACCI MLLES ,j POUR L'ALLEMAGNE ^ En présence des récriminations de la population hollandaise, le gouvernement des Pays-Bas vient de se voir da.ns l'obligation ^ de recourir à des mesures extraordinaires r pour remédier au manque de vivres. s Depuis le commencement de la guerre des [. agents allemands, en Hollande comme en Suisse, accumulent des stocks considérables de denreés de première nécessité, qu'ils font passer en Allemagne à chaque fois qu'ils en ont l'occasion. ' Le gouvernement hollandais est sur 'e j" point, disent les journaux anglais, cle pro-' noncer la saisie de ces stocks d'accaparé-ment- il les payera aux prix du jour et les remettra sur le mftï'ché.C'est .la crainfe d'an î soulèvement public, ajoutent les dépêches, qui l'a contraint à adopter celte polilique. ï U»E DEIIXriME LiSTE DE PRISONNIERS BELGES e" NOUS VENONS DE METTRE SOUS PRESSE UNE DEUXIEME I.ISTE DE PBI " SONNIERS BELGES CAPTIFS EN ALLE-\ MAGNE. CETTE LISTE COMPREND DES NOMS ALLANT DE DET A L INCLUS ELLE SERA EXPEDIEE FRANCO CON TRE L'ENVOI DE 0 fr. 60 SOIXANTE ri™" :s f N UN BON POSTAL.A 3TJREAÏI II DU JOURNAL, RUE DE LA BOURSE, 28ter 3f LE HAVRE. îS NOUS NE DOT1TONS PAS O.UE CETTF ri- T.TSTE OBTIENNF AUTANT DE SUCCES é- QUE LA PRECEDENTE. AUSSI PRIONS-•i- wo"S CEUX O'iî DFSTftENT SE LA PRQ. 3t r."RER DE NQTTS FNVOYER PANS RE-js îânp LEUR SOUSCRIPTION. UNE ÉDITION du XX8 SIÈCLE' - A PARIS - C'EST AUJOURD'HUI QUE LE » XX° SIECLE » COMMENCE LA PUBLICA-TION DE SON EDITION DE PARIS, QUI LUI PERMETTRA DE PORTER A NOS SOLDATS AVANT TOUT AUTRE JOURNAL LES DERNIERES NOUVELLES CE LA PATRIE BELGE ET DU MONDE ENTIER. CETTE IMPORTANTE AMELIORATION NOUS OBLIGE A INTRODUIRE DES CHANGEMENTS DANS NOTRE MISE EN PAGES. C'EST AINSI QUE DORENAVANT NOS LECTEURS DE L'EDITION DU HAVRE COMME DE CELLE DE PARIS TROUVERONT EN TROISIEME PAGE TOUTES LES NOUVELLES DE LA GUERRE ET PB L'ETRANGER. DANS LES DIFFERENTES RUBRIQUES DE CETTE PAGE SE TROUVERONT EN OUTRE TOUTES LES DEPECHES DE LA DERNIERE HEURE. Ceux pe l'Allemagne prétend délivrer LE LOYALISME DES POLONAIS RUSSES. LES LETTONS NE VEULENT PAS NON PLUS DE L'ALLEMAGNE Les Polonais du Royaume, c'est-à-dire le la Pologne russe, refusent énergiquémënt. de faire cause commune avec les ennemis du tsar, comme le prouve une déclaration publiée à Varsovie et qui fait en ce moment, dit la. « Gazette de Lausanne » (n° du 21 juin) grand bruit dans les milieux -polonais. v Dans les derniers jours d'avril avait eu lieu à Gracovie une réunion de députés polonais, à laquelle prirent part les membres de la ma jorité des partis ipolitdques galiciens. Au nom de l'assemblée, M. Bilinski, ancien ministre autridhien, qui la présidait, adressa à l'empereur François-Joseph un télégramme d'hommage où il s'exprimait -< au nom de la nation polonaise tout entière. » Nous lisons auioua'd'liui dans les journaux polonais de la Posname le texte d'une lettre envoyée à M. Bilinski ,par les six grands partis politiques nationaux du Royaume de Pologne, c'est-à-dire le parti de la politique réaliste (conservateurs), le parti démocrate-nationaliste, l'union nationale, le parti national, le parti progressiste polonais et l'union progressiste polonaise. A cette déclaration se sont associées plusieurs personnalités politiques indépendantes, entre autres, le prince Zdzislas Lubo-mirski, président de la ville de "Varsovie. Les signataires de cette lettre ne sauraient admettre les termes employés -par M. Bilinski, qu'en tant qu'ils se rapportent « uni-cpiement. à cette partie de la nation polonaise qui, en Galicie, reste sous le sceptre du monarque autrichien. » Et ils continuent • « Il n'y a pas de Polonais qui rie souhaite par-dessus tout qu'enfin arrive le moment où s'effectuera l'union morale de toute la nation polonaise dans la (patrie politiquement libre, niais, pour atteindre ce but, va les dangers anciens et nouveaux qui menacent la "Pologne, il faut faire usage de divers procédés.La. compréhension de cet état de choses devrait être une des bases essentielles de la solidarité intérieure de la nation polonaise. » _ En terminant, les signataires prient M. Bilinski die « prendre en considération ces lignes dictées par le souci profond du bien de la 'pa.tne ». La déclaration en question porte la date : Varsovie, le 20 mai 1916. EUt a donc été rédigée avant les succès de Iî: grande offensive russe actuelle, succès q •' 'vwitrib lieront ceriarineanent à confirnru dans leurs sentiments loyalistes les Polonais du Royaume. » Le même" numéro de la « Gazette de Lan sanne » publie un manifeste où les Letton* répondent énergiquemenfc à la "prétention di chancelier de « les libérer du joug de 1: Russie ». (« Le peuple letton, tout entier, lit-on dan-• manifesté, tous les parfis sans exceptior élèvent la protestation la plus cnergiqiK contre cette prétention du chancelier. N r ^■ujem^iat les Lettons oui résident en Rus ^ie, mais aussi ceux qui vivent à l'étrange] où aucune restriction n'est apportée à lr '^xr-e expression de leurs opinions, sousc-ri vent à cette protestation. La démocratie letton-j a déjà protesté en* septembre Ï9ir contre les plans annexionnistes, lorsqu'il? n'étaient encore q<ue propagés par la m'es-r allemande, sans avoir été sanctionnés pai le chancelier de rerrmire. » Et ce ma ni'este conclut que le peuple jet ton comprenant-ses intérêts veut à tout pri > rester uni à Va. Russie ot se borne à récia mer plus de liberté. On voit que les avances du chancelier ob tiennent le même succès auprès des Polo rais et des Lettons qu'auprès des Flamands — Le « Journal du Peuple » vient par dé cision du ministre de la cru erre, d'être sus pendu pour trois mois, pour ne pas s'êtn * soumis à la oenswre . 19 lit is Ml ti l mm ii li lÉovioe • »o« Lundi 26 juin. La rouge et effroyable mêlée continue à Verdun. Le colonel suisse Feyler appelle cette stratégie de l'ennemi la « stratégie de la vanité des vanités », car, dit-il, i état-major impérial.ne peut réellement croire à la valeur d'un succès géographique qui serait sans lendemain. Certes. On se réjouirait cependant de savoir que le village de Fleury est repris et qu'une liaison solide >est rétablie entre la côte de Froide-Terre et la butte couronnée par l'ouvragé de Souvil-le II est évidemment fort heureux que les Allemands volatilisent dans la fournaise des bords de la Meuse d'importants effectifs ; mais il serait aussi fort heureux que Verdun restât aux Français. Il est vrai que Fleury est encore à 5 kilomètres du corps de la place, que les Allemands mettent beaucoup de temps à gagner pas à pas du terrain et que l'heure paraît proche où les choses changeront de face sur le reste du front. Déjà, un fort orage d'artillerie gronde au-dessus des lignes britanniques qui ne doit pas laisser d'inquiéter l'état-major impérial, surtout s'il est vrai qu'il a prélève trois corps d'armée pour les envoyer à l£ rescousse du maréchal von Mackensen er Volhynie. L'un de ces corps d'armée a pr être identifié : c'est le VIIe corps. Ce corps est formé des 13° et 14® divisions, et il fu-longtemps tenu en réserve aux environs df Tournai pour soutenir l'action entre Ypres et La Bassée. Il a disparu et il est probable que c'est lui qui o été embarqué dan ces nombreux trains militaires dont on £ signalé, ces jours-ci, le passage à travers la Belgique. A trop courir sur le métier la navette se brise ; à trop jouer de la li gne intérieure, le meilleur général perd h partie. Napoléon lui-même succomba < cette tâche aux derniers jours de son ad,mi rabJ.e campagne de 1814 et le général Fa.l kenhayen, nue nous sachions, n'est poin encore Napoléon, ni même Frédéric II. * * * La bataille de Volhynie paraît moins sta bilisée qu'on n'était amené à le croire pa les nouvelles des derniers jours. Les Rus ses disposent de peu de chemins de fer l'arrivée de leurs renforts et de leur ravi taillement est lente ; il faut leur faire cre dit du temps. Aux cl-eux ailes et au centr du front de bataille, ils ont marqué un suc cés. A l'aile droite, sur le Styr, près d Tchartorisk. Ils ont pris une redoute ave des canons : au centre, près de Swinioukj entre Lokaczi et Gorochow, ils^ont fait rt cul-er l'ennemi et capturé 800 prisonniers à l'aile gauche, sur la roule de Brody, prè de Radziwiloff, la première ligne des trar c.hées autrichiennes a été enfoncée. Le gé néral Broussiloff conserve donc sa facult d'attaque tactique et on peut espérer qu' reprendra son offensive stratégique, tout a moins lorsque les heureuses opérations d la Bukovine auront été achevées. Ces opérations de la Bukovine sont m t nées de maîtresse façon. Pénétrant hard ment en plein massif montagneux, les Ru: ses ont pris la vi-lle de Kimpolung (ou Carr nulung, de campus lonr/vs ou Lon£ champ Cette ville est située à 100 kilomètres à vc d'oiseau au sud de Czernowitz et sa chaus sée était coupée par quatre lignes d'eau ■ de puissantes positions. A Kimpolung ' rail s'arrête et il n'y a plus qu'une ront par monts et vaux pour atteindre Bistrit; à 90 kilomètres plus au Sud, en Trarsy vanie, c'est-à-dire aux portes de la plair hongroise» Mais nous croyons qu'il est doi teux que le général Letchiskv songe à pou: ser dans cette direction. Il est plus vra semblable que, se bornant à occuper la n gion de Kimpolung, il poussera activemei son action sur le Pruth et le Dniester. Déj£ Koloméa (sur le Pruth) est entouré et la veille de succomber. Il est à présunif que. de là, marchant en direction nori ouest, les Russes gagneront Stanislau puis, poussant toujours plus au nord, f ront tomber les résistances autrichienne entre la Strvpa et les Carpathes pour d< boucher enfin dans le « couloir galicien dans l'axe de Lemberg, en liaison avec général Broussiloff. venant lui du nord-es Tout ceci n'est, bien entendu, qu'une e quisse stratégique, telle que chacun net la dessiner en regardant la carte. F.lle c indiquée par la nature même du terrai et la position des m inées. Mais celà ne vei point dire que l'état-maior russe ne nourr oas d'autre grand dessein. Paul GRGKAERT. LE CHANSONNIER DU SOLDAT BELGI ftwwwtw Voici un r?tU volume, qui réjouira hic 1 des cœurs belges. Soifineusemcnl imprime sur papier c luxe et coquettement présenté sous ut couverture ornée d'un joli tableau du pei: ■ ire Paul Mathieu, le « Chansonnier du se 1 dat belqe » aura auprès du public belge i ' accueil dont est'garant le succès que se ; édition populaire à obtenu dans les irai ' chèes. Un de nos aumôniers militaires, M. l'dbl ili Q-. V a Wuni nnc centaine de chants c chez nous, chants■ de Flandre et de Wall nie dont tes accents langoureux ou alerh ■ suffisent à porter dans le plus lointain ex ■ une boultée d'air du pays. Les paroles de ces chants sont accomp, qnées de leur notation musicale et le volun ne coûte que l fr. 50. Il sera envoyé franc contre toute demande adressée, avec un bc. s ' postal de 1 fr. 65, aux bureaux du XX« Si ' ^ ^ Bourse, 28'", Le Havre, L'Unira sacrée M ws larteai sa rai net U!i VOIE BillIE Dii SÉiî FiîlWlS Le Sénat français vient de voter à l'unanimité, après une émouvante adjuration de M. Viviani, ministre de la Justice, le -projet de loi relatif aux enfants victimes de a guerre, qui avait fait l'objet, au Parlement et dans la presse, de la part des catholiques, des enitiques les plus vives. Nos amis lui reprochaient surtout de dnn-ner à l'Etat et à ses -agents un droit exorbitant d'intervention dans t'éducatibn des enfants il permettait en réalité .aux offices départementaux de donner à chaque enfant, même en cas d existence du père, de la mere ou d'autres ascendants, un « tuteur social » ■chargé de Veiller à son éducation. Grâce à l'esprit de conciliation de la Haute Assemblée, i^' rôle du. tuteur social, qui d'ailleurs ne pourra être institué sans ras-sentiment du tuteur ou de Ja tutrice naturel, consistera .principalement, à s'assurer que les sommes allo-uées par l'Etat ou les offices diépartemerrtaux sont réellement employées à l'entretien de l'enfant, et à veiller à ce que l'orphelin, grâce ù une frÂnuenta-tion régulière de l'école et de l'atelier, soit mis en état de gagner sa vie convenablement. | Ainsi que nous venons de le dire, le projel, ; ainsi remanié, a. été voté à runanimite. Cette 1 manifestation die '« l'esprit nouveau » lera-dans tout le pays là meilleure impression. —o- - EN BELGIQUE OCCUPÉE Signalons à l'attention du- lecteur l'infor-mation publiée dans le XXe Siècle de dimanche, rubrique « Nouvelles de la Patrie ». A Ostende, où Tes luttes de parti ont- toujours été très vives, le local du Cercle catholique ayant été occupé par les B<< :hes, on a vu l'Association libérale offrir l'hospitalii.; à ses adversaires, aux applaudissements de la population tout entière. Nos lecteurs se souviendront sans doute que l'an passé., à Ypres, le vénéré et courageux doyen n'hé-t sita pas à sauver de ses mains, après le bombardement de la vieille cité, le drapeau de l'Association libérale. D'un bout à l'autre du pays, en Wallonie et en Flandre, se manifeste, aujourd'hui - comme au- premier jour d? la guerre, \o, c môme esprit d'union, la même fraternité - magnifique. , Quelle nromesse no'ir le lendemain de la. - victoire. Les malheureux qui s^ng-eni. dans - la i>a.ix de l'arrière, à ressusciter nos que-e relies de parti, de langue ou de classe, se - pr^pa.rent des jours pleins d'amertume. ; Pas fle pifiMBrl . s I- IL FAUT, DÉCLARE M. SAZQNGV, QUE L'ALLEMAGNE EVACUE LES TERR5-é TOIRES OGCUPÉS ET ACCEPTE il TOUTES NOS CONDITIONS 11 T^es jou/rnaux américains publient les dé-; 0 cln.rations suivantes au correspondant de Y Associated Pir.ss par M. Sazo-nov, ministre !" russe des Affaires étrangères : « L'agitation suscitée par l'Allemagne en 1 faveur de la paix, a dit M. Sazonov, est ab-{ surde et hypocrite. L'Allemagne nous a alta- q-ués à l'improviste, et maintenant qu'elle . s'aperçoit quelle n'a. pas réussi à soumettre h l'Europe, e'ile voudrait faire retomber sur ^ les Alliés la responsabilité de la prolonga-e tion de la guerre. En réalité l'Allemagne cherche de cette façon à cacher sa vraie si-[1 tua tion, qui est pitoyable. c » Parler actuellement de paix est inu-t. tile pour deux raisons : parce que l'Alle-. magne, n'ayant pas vaincu, ne peut dicter rïi?s" conditions, et parce que les Alliés, n'ayant pas encore atteint la victoire com-^ plète à laquelle ils visent, veillent continuer L la guerre. ^ » La puissance- de l'Allemagne s'épuise, r tandis que la force des Alliés augmente de jour en jour, ainsi que le prouvent les évé-" nenient à Verdun, l'avancement d^s Russes, la bataille du Jutland et nos* succès dans J rAsie-.Viineure. La guerre ne peut finir que •_ d'une seule manière : l'évacualion des terci-Ioires ocempés, avec l'acceptation de toutes p nos conditions. / n Accepter une paix prématurée signifierait manquer «à nos devoirs envers la civili-"i sa tion. D'un côté se trouve, en fait, !a poigne de fer et la volonté du plus fort, de l'autre le droit de se dévelonner librement d'après ses tendances nationales. .. » Nous n'avons jamais été plus solidement |r unis ni plus forts. » La paix est notre plus ardent désir, mais elle ne pourra oas être tant que le militarisme prussien a le dessus. » —o — NOUS ME VOULONS PAS DE "PATT" ^CîTEUSE, ©EGLARE UN MSNISTRE ^ ANGLAtS j M. Henderecn,. ministre britannique de l'Instruction publique, dans un discours prononcé à Raimds, a dit de son côté : « Le pays doit être mis en garde contre 73 les bavardages au sujet de la paix. » Nous voulons une paix basée, sur la j-us-\e lice et l'honneur, et non une paix boiteuse: o Nous devons nous opposer énergiquement ù fout con-iippomis humiliant et sans gloire. » Notre but n'est pas encore atteint et nous devons nous garder d'éprouver la. las-n ^itude de la guerre. L'ennemi se flatte de n nous avoir vaincus ■. mais nous, nous savons h nue nous ne sommes pas battus. Nous sommes plus eue jamais maîtres de l'ennemi sur mer, et si notre flotte en avait eu l'occa- 'l' sion, il ne resterait plus de flotte allemande.» » p —- > LES ÉPHÉMÉR5BES DE LA GUEIFJRE '/ 27 juin 1015. — Les Français reprennent ^ \ la tranchée de Calonnc les éléments que les Allemands avaient repris la veille. i. — En Galicie, la sifuatioivse cristallise, sur l(J :e Dniester et le Prcth : de même en Volhy- ' ' 'iic dans le triangle stratégique Lutsk-Dubno. 0. Roono. n _ Pologne, les Allemands font de gran- ï- des concentrations de troupes en face de Var- LE PATRIOTISME ARDENT DES BELGES DU DEHORS —0— Sa tel emple d'usé famille de fermiers m Oassds Depuis le jour où elle s'est levée pour résister à l'invasion teutonne, la Belgique " été soutenue par i;«us ses enfants et "ceux qui étaient, installés à l'étrongor n'ont nas été les moins empressés à la défendre. On nous communique une lettre qui a été écrite du Canada, le' 12 mai 1916, près de deux ans donc après la déclaration de la guerre et qui témoigne que le patriotisme des Belges est aussi ardent qu'en août 191 i. Le correspondant appartient à une famille de fermiers belges inskdlés au Canada depuis plus de dix ans. Au moment. (•<:■ la guerre, leur exploitation agricole, vaste et difficile parce que divisée en deux tror; ; . s situés à huit lieues de distance, leur exMÎoi-tati/on réclamait tous les bras. Mais la'Pu-trie était en danger et deux des fils répondirent s'ur-le-chainp à l'appel du Hr'i. Quoique libérés de toute obligation militaire, ils s'engagèrent, dès septembre dans les rangs de l'armée belge et lis sont toujours en "remit: re ligne. Ils ne sont d'ailleurs pas les s-uiK rnr M. X... écrit. : « Quant aux Belges établis » ici, les 3/4 de ceux que je connais en Age » de porter les armes sont'retournés dêfen-» dre notrp patrie ou se sont inscrits dans » les bataillons anglais et spécialement ca-» nadtens-francais ». Cet exode a évidemment compliqué la situation des fermiers qui sont forcés de recourir •• la main-dVvMw vre étrangère. Mais qu'importe ! La Patrie avant tout et il n'est "rien de plus touchant que les regrets exprimés par ceux qui sont restés. « Depuis la guerre nous n'avons pins » le.même cœur au travail; nos pensées » sont constamment tournées vers îà-l-.as ». Aussi, ils n'ont qu'un souci : venir rejoindre leurs frères sous les armes: riu'une préoccupation : prendre les dispositions les plus urgentes pour venir s'e^.rôler à leur tour. Notée correspondant est la cheville ouvrière de l'exploitation, sa présence est. presque indispensable à îa ferme, il a plus de 35 ans. il poinraif servir'ufilement -là-bas la cause de la Belgique, mais écoutez-le : (« Je voudrais m'en occuper activement (FI » s'agit d'une œuvre') mais je pense que le » '-meilleur moyen pour morde me rendre » utile est encore de retourner m'enrôler » dans les rangs de l'armée belge. J'y suis » résolu du reste depuis le commencement » de la guerre et n'étaient certains1 embnr-» ras... j'y serais depuis longtemps.- Main-» tenant que tout est arrangé, je compte » partir sous peu avec Albert qui vient » d'avoir 1S ans. Mon jumeau et 1^ nlus 5> jeune des frères resteront à la maison » avec maman et papa toujours robuste, )> bien qu'il approche des 80 ans ». Un tel dévouement vous étonne peut-être. Pour eux. il est tout naturel : « On do'f Afro » fier de la Belgique et la Belgique pou! «'-n e » fière d'elle-même; elle ma pas sa pareille. » Le geste d'août 1914.-, la personne du Ro;, » du cardinal Mercier, du ministre do Bro-» queville, la résistance de l'armée et les » indicibles malheurs du pays, fout cela » vaut bien la peine que l'on fasse son po— » sible, tout son possible. » Nous nous en voudrions d'amoindrie en les commentant, la virilité et la noblesse d'un tel langage. Mais- nous emprunterons, encore à la même lettre des consirKuniions dont nous pourrons faire notre proiit. Tl est regrettable que la Belgique soif si mal connue au Canada et' qu'une propagande plus active n'y soif pas faite en faveur de notre cause si noble et si juste. « Certes les journaux du pays ont été, » dans les commencements, tout pleins de » nos malheurs. M. Vahdervelde, queloues » acteurs belges, des professeurs anglais, » des soldats revenus du front ont parlé :d,^ » la Belgique dans le Nord-Ouest Cannd'-vi » et ont soulevé beaucoup de sympathies » Il n'y a plus guère que des gens de mau-» vaisn foi et naturellement des Allemands » établis au pays et ceux qui en relèvent » qui font mine de douter des atrocités teu-» tonnes en Belgique. » Bien peu cependant, sauf"'peut-être rf'-» li te instruite parmi ceux qui nous sont )> étrangers savent apprécier conm-.- ^ m s » le î/esle helrre. La. première pasto ■> u.i » cardinal Mercier a bien, il est vrai, sus-)) cité beaucoun d'admiration et élevé, au » moins d'un cran, le niveau des idées: mais » en dehors du clergé càtholinue. français » cl anglais,- bien peu l'ont comprise. » Pourquoi donc ne fait-on pas une nro-» pagande plus directe et m.eux appronri^e. » au navs dont l'opinion n'est pas à né«.di-» ger. Je- sais nu'aux Etats-Unis, la ]U"onau » gan.de en faveur de la France e' incidem-» ment de. la Belgique, est menée ferme par » les conférences et les brochures de Vp" » Baudrillarî: et de son comité et par une » foule d'autres. C'est dommage aurnn co-» mité encadré do tant d^ grands nonv< » s'est pas formé pour défendre les intérêts » belges et faire connaître la Belgique. n ...Dans une ville central»"', comm^ ^a^-» kal-on. je rie crc»is qn'on v ot-fre en » vente un seul livi-e avant oour but » de susciler des sympa.thie-; pour la Bel-» gique... Les rapports be'ges et français » n'ont pas été publiés in extenso dans les ». journaux de langue anglaise qui parais-» sent ici. » < Tl serait souhaiter nue._l'on tint comple d'avis qui viennent de si loin, d'une contrée où nous pouvons avoir de si grands intérêts et de lV-U>:es; d'un patriotisme aussi éorouv'. La Belgique du dehors, quand elle a de tels' porte-paroles, doit être écoutée. — Le général russe Gilinskv a visité -iv usines de e'ueri'e de la v.'-ï'on -parisienne travaillant pour les munitions russes et a ^«coré de la croix de Saint-Georges les ou-vv>§p| anciens combattants mutilés, et nombre d'ouvrières. — Des poursuites sont ordonnée^ r- Madrid contre un journal germanophile, qui -, publié nn nv^te^dn document disant au"une con-t' e'oande intense se faisait en fa-, veur d-es Alliés.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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