Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 augustus 1916
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s.n. 1916, 20 Augustus. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/6t0gt5gd0n/
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23 AN T E —Série nouvelle.—N* 65( Dimanche 20 Août 1916 RÉDACTION & ADMINISTRATION 2Ster, rua do la Botrts — LE BiVRB TÉLÉPHONE :n<64BELOE BUREAUX A PARIS • 33, A/s Jean-Jacques-Rousseau. 33 LONDON OFFICE! 21. PANTON STBEBT Lercester Square, S. If. Kncteur : rgÏASS BSÏÏRAT 10 cent, le PNj ° LE XXE SIÉCLE (ABONNEMENTS ri-ano* 2 fr. 60 par mots » ...... 7f r. 60 par Vmestn Angleterre.. 2 sh. 6 d. par mois • .. 7 sh. 6 d. par trlmeetrs Autres pays. 3 fr. — par mois » . 8 fr. — par trlmastr* PUBLICITÉ (S'adresser à lldministration dn Journal Les petites annonce» «ont également retues à la Société Européenne du Publicité. 10, rue de la Victoire, Parût gui en a le monopole pour Paru. £S cent, au ïront Oiiotidieri belae paraissant au Havre et à Paris La guerre économique italo-allemande (Correspondance particulière du XX" Siècle.) Ftarencie, 1& août 1916. Notre gouvernement s'achemine — oli I lentement ! — vers une déclaration ôe guerre à l'Aflemagnei. Ses dernières^ mesures ont consisté, vous le savez, à_ dénoncé! le traité de commerce Qui avait été conclu en 1891, renouvelé en 1901 et qui deyaal échoir en. 1917, et à se déclarer en droit d-c saisir las biens. que les sujets des Ilohenzol-Jarn possèdent en Italie et dont la valeur «'élève à une quinzaine de milliards. Par la première, il retrouve une entière nbertt d'étudier et d'organiser le système éconO' inique oui sauvegardera le mieux nos iti-térêts dans l'Europe dis demain. Par la deuxième, il acquiert le moyen de faire ,pression sur nombre de financiers d intei licence avec les empires centraux et de nous dédommager des ravages de la guerre_e des pertes que le gouvernement oe Bernr inflige à nos ouvriers qui résident dans les pays envahis en refusant de payer leurs ^ L'importance de l'hostilité dont notr< gouvernement vient de faire preuve etn ma tière économique vis-à-vis de 1 Allemagne n'échappe sans doute pas à l'Opinion a& divers pays de l'Entente. E3{b apparaît •certes tout entière aux principaux de noî ennemis. * â: Si Les Allemands considèrent évidemmen ia possession des ports du nord, parmi les quels Anvers, comme indispensable à le» prospérité. Us. pratiquent depuis longtemps et avec une habileté consommée, tout ui ensemble de mesures qui permettent dei exercer la puissance d'attraction beaucou; au deisà de leur propre hinterland^, qu'aux centres économiques de la Suisse de l'Autriche et de la Hongrie, lis recoï. missent cependant sans détours qu ils or besoin de posséder une influence veritab sur les ports de Gênes, de Venise, de 1 rr-est et die Fiume, popsr exporter leurs marchai dises d'une façon avantageuse vers la d'itermnée, l'Asie-Mineure, le canal de Sue et l'Extrême-Orient. Ils n'ooit pas menag iàrts efforts — faut-il dire à quel point a ont réussi? — pour maintenir l'Adriatiqu idans un régime dl^ condommiuni austrc italien, la double monarchie étant vassal sée par eux, et pour-, se rendre maîtres de compagnies de navigation italiennes < hongroise^?. ,. , , Si tes Alliés entendent tirer parti de ! 'victoire et prendre des mesures efficace feour handicaper »«, concurrencé de? pu ducteurs eCenmnds, ils assureront J'mdf pendance économique, politique et militai.! du 'port d'Anvers, ce qu'ils ne pourraiei faire, seinible-t-il, qu'en vous donnant c meilèures frontières et en assurant voti trafic maritime par la possession dies terr toires de grande production et d® grand cxmsoinmation des paya rhénans. Toute mesurfc de ce genre aura pour eff< d'augmenter pour les Allemands 1 impo tance des ports de Gênes, de Venise, c Tri este et de Fiume, de les exciter de 1 plus vive façon à en rester ou à s f n rendi les maîtres. S'ils y parvenaient, ils consç-vendent' un accès direct à la Méditerran^ i'Is y commerceraient avec profit et cont nueraient d'exercer une influence consîd' rable. • * îfc t Notre gouvernement, en déclarant •guerre économique à l'Allemagne, lui sigr fie qu'il m'est pas disposé à' la laisser me tresse de quelque débouché sur notre me Il entend prendre les mesures que cet décision comporte, te personnes très bu informées m'assurent qu'il revendiqu comme prix dfc son concours à la victoi; des nations de l'Entente, la possession < l'istrie avec Trieste, Fiume et Po"a. d; îles du golfe de Quarnero et de la Dalmati et de Valions. Il estime se trouver ainsi même die barrer à l'Allemagne l'accès c rect vers les pays de la Méditerranée et < l'Orient. On ne se dissimule point ici que le pr blême des ports de l'Adriatique ne se (1 battra point seulement entré l'Italie, l'Ai magne. 1 Autriche et les Slaves, mais qu sera résolu de commun accord avec lu délégués de l'Angleterre et de la Franc puisqu'il est lié aux problèmes de 1 act.ivi économique et de l'influence politique da; la Méditerranée et que ces deux nat'o sont au premier rang de celtes qui possède des intérêts dans cette mer. Mais on ne se rend généralement p compte qu'il n'est pas indépendant du pi blême d'Anvers. On devrait s'apercevoir, pour peu qui V fasse attention, que l'Allemagne fera to ce qu'elle pourra pour redevenir maîtres des moyens d'accès à. la nier du Nord, l'Atlantique, h l'Adriatique et à la Médit* ranée, qu'elle renversera d'abord l'obstax le plus faible pour s'attaquer ensuite plus fort, qu'elle s'installera d'abord s vos côtes si vous n'êtes pas en mesure tes gordier et qu'elfe tentera tensuilfe conquête de Gênes, de Venise, de Tries et de Fiume, ou qu'e'le n^us vaincra d •bord pour vous assaillir ensuite. Cette interdépendance des deux probîèm qui intéressent également l'indépendari et la vitalité de votre pays et du nôti l'équilibre et la oaix du continent et monde, nous échappe vraiscmhla.b'^me parce que nous subissons encore l'influen de la neutralité internationale dans laque vous avez si longtemps vécu et qui vo empêchait de jouer un rô'e actif en Eu,m] Je crois ne pas me tromper en affirma que l'on modifierait cet étnt d'esprit de m compatriotes assez rapidement et sa peiné. Cette éventualité 'l'un retour offensif l'Allemagne sera, d'autant moins à cra dre o?ip la victoire des Alliés sera pl complète. C'est pourquoi les meilleurs éléments USB ŒiiVUli nTniHiiUU : " Le Sou du Mutilé' Il s'est formé le 23 juillet, à La Hay une œuvre qui nous paraît aussi recor . mandabte dans son but qu'intéressan •dans ses moyens et qui semble deve prendre une très grande extension. Él<le s'intitule « Le Sou du Mutilé — Vo de Vermtokten » et se propose de reçue lia'' des fonds destinés à augmenter ïes re sources des oeuvres que la Nation reco naissante fondera après la guerre en fave des mutilés belges de la guerre. Si fréquemment que le public _ ait 1 faire appel à sa générosité, il n'est -p douteux qu'il prête l'appui de sa bourse ■ ctôux qui veulent sauver d'une siituatis • médiocre les héros qui, pour défendre ■ patrie et pour nous la leconquèrir, se eo t sacrifiés sans marchander. Se dérober ■ un pareil devoir serait d'une si noire ingi • titude que ia possibilité de rencontrer 1 seul indifférent n'est même pas à envis ger. Le nouveau comité a du reste l'inte ■ tien de procéder d'une façon qui no i semble ingénieuse. Avec l'approbation 1 , gouvernement belge, dont il est d'ores t déjà assuré, il émettra une série de timbi i d'une valeur uniforme de cinq centimes i nous disons timbres et non pas étiquetl — lesquels représenteront nos héros nat » naux et nos villes martyres. L'exécuti ! de ces timbres sera confiée pour la comj sition à un artiste peintre belge de gran ■ réputation et la gravure s'en fera chez spécialiste des émissions de timbres-pos! s d/état. Gcftleciti'pnneure et phitotélistes •peuvent donc pas manquer de les acquêt M. Gaston Stalins, industriel à Anve promoteur de cette œuvre nouvelle, a t surplus îéussi à réuni autour de lui - groupe de personnalités honorablem< r connues, dont l'activité est un gage de s sès. Ce sont : MM. Charles Binard, nota \ à Chàlelet, Albert Braconnur, industrie 1 Liège, Désiré De Laerc, banquier à R 3 lers, Joseph Marx, assureur à Anvers, \ _ tor Nyssens, capitaine-commandant du régiment de lanciers à Liège, Georges 1 I tieuw, assureur à Anvers, Georges Rena t camiaine-commandant aux grenadiers p. Bruxelles, Maurice Thibaut, propriétaire e Liège, Edmond van der Stegen, indust à Gand et Honoré Lejeune, journaliste, s s'occupe plus spécialement des rapiports z nouveau comité avec la presse. ^ Le local se trouve au Zurxl Holland: s Kofflehuis (rroenn)arkt. 37, 014 la con P pondaoce doit être «dressée. Nous souhaitons de tout cœur le p i. grand succès à cette- œuvre que tous s Jk-iges accueilleront toartainement a sympathie. 5 Le roi d'Angleterre S AU FRONT BELGJ e " UN REÇIT DE SA VJSJTE A NOS SOUVERA! ^ Les journaux anglais publient un r " détaillé de la visite que le roi Georg< a a faite la semai«ie dernière aux souveic ' belges. C'esit <Hmanche matin que le. monar l," anglais avant terminé sa, visite aux ami i' (b-ritaîmiiquies, ifranohitj Ja frontièip- bei l~ il arriva" bientôt à La Panne, où toute famille royale l'attendait : le Roi, la. Ro le duc de Rrabant, qui a comme oro-iisic au collège d'Eton le prince Henri, fiis a roi Georges V ; puis le prinoe Charles, boy-scout, et la princesse Marie-José, i teiipt.bronzé par le soleil. r Les deux ro:s se saluèrent avect la 1 lè grande' côidiialitê. « II y eut, dit le joui ,n liste -aRgteis, «n bon* swusrire de bienve P dans les yeux de ce grand et vail -à homme que j'ai accoutumé à voir de] je deux ans tant, à la tête de ces soldats ht' ,s qtpps qui ont repoussé l'ennemi sur 1"5 0. qu'au milieu des hommes blessés qui à revenaient des combats désespérés qui [i_ liivraient autour d/e Dismude et de 1 Sur la poitrine de la reine Elisabeth 0_ roi George V épingla les insignes dç l'O: ,5. dte la Croix-Rouge Royale, en reconn p. sance d'e scfn dévouiement pour les bles 'il Ensuite il dénom un certain nombre d' >,s ciers et de soldats belges. ^ Après le déjeuner, il y eut à La plage grande (revue de troupes belges. Dan.s 13 unôiforme kha.ki et sous leur casque d'à,' ^ nés soldats donnaient une grande imp nt sion de résolution et de vigueur. Cette vue terminée, le roi George V regagna as automobile la localité française où il a o- i passé la nuit précédente. 5!} Nous prions nos lectewrs et abor 1 d'adresser toutes les !ettres et comm R? cations tJesîinées à la rédaction ou à I cl mlnistration du « XXe Siècle », RUE ^ S,A BOURSE, 28 ter, LE MAVRE. ru "r la nation voudraient qu'à la rupture d de pratique et économique avec ? Allema !a notre aouvernempnt ajoute sans tarder 4e déclaration de guerre] Plusieurs jourr a- le déparent sans 7ts rappf que rAllemngne envoie des snhm:ersi es contre nns paquebots et des soldats co "e les nôtres." Ils notent-que nous ne re 'e, rons aiucun avantage dîe ne pas déclarf lu guerre à l'Allemagne et que nous en ép nt. vens tous les inconvénients, <1 une in< ce plète unité milStarie .avec nos eOliés, lie dt-wute qui plane sur notre politique aux ; us non pas des gouvernements dairvoyf >e. mais des populations étrancrères plus nt p istes. s-ir lia vraie natuire de nos rapf es fev«c l'Allemagne, erifi.n d>es titres de r ns moins définis en comparaison des ai belligérants pour le Congrès de la pai: Je pense que ces considérations l'en feront sur toutes eteBes que font valhir de nar-'^st^s, nos internatdonn'istps, nos in- ma ni taire-? et nos germanophiles. Il e: us re.rtain-s indues que ce sera bientôt. ne le souhaiterait,' parmi ceux qui ont de prit clair et le cœur sain ? X JCeiftemi réduit .. partout à ta défensive ie viwwvwi ivww ir Sur tous les fronts de bataille, de non ji_ veaux et grands événements sont en gesta taoni. On se livre naturellement à leur suje ' à des commentaires aussi variés que conjec " turaux et tâtonnants. Le plus sage, croyons nous, est donc de se borner à entérine .u les résultat® acquis. Ceux-ci, au demie 11 s r.ant, montrent l'ennemi réduit partout à 1: ' à défensive. >n En Picardie, .liant étroitement, leurs mou la vements, Anglais et Français ont tenté e réussi une nouvelle poussée au nord de li à Somme. Rude déception pour l'ennemi don ■a. tes derniers communiqués étaient tout fai 1U cas d'attaques alliées prétendument repous a. sées et noyées dans le sang. Le pays picar n. dans la région de Combles est tout en co' us Unes et. en vallons. Les chaussées y sor iu des cheminements et les taillis des nid et d'embûches. L'attaque y est donc difflcii es et c'est ce qui explique la, lenteur de 1 — progression des Alliés, comme aussi, d'ai es leurs, la difficulté pour l'ennemi de réagi] lo Si le canon tonne toujours aussi furieus* on m'ent sua* les rives die la Somme, il n'en io- pèche qu'il gronde également entre Ypre de et La Rassée, et les critiques m.illitaire un allemands en paraissent fort inquiets, ■es A Verdun, les Allemands se laissent a ru ne cher, lambeau par lambeau, ce qu'ils 01 'ir. payé sa cher. Les ouvrages de Tliiaumoi rs, menacés par le nord-ouest, le village c au Fleury repris, la route du fort- de Vau un presque atteinte, — ce sont là des mouv mi ments de reflux qui prouvent la force frai je- çaise et la ruine de'l'espoir allemand < ire ge saisir de la forteresse mosane. . à >u- *** 'ic- 2e Do la bataille de Galicie, nous ne savoï 'ot- r,iien, si ce n'est que le général von Bothm' rd. a vainement exécuté un retour offensif si a la Ztota-Lipa (rive nord du Dniester) et WVVVWlVWJWWWIi • I le général Letchilsky, déjà maître de SI - • mslau et de Solowina, — c'est-à-dire < l l'emibouchurê et de la source de la By - Luica, — a occupé Lissotz (ou Lysie) - Staryi (ou Stare), situés sur le cours moy r de cette rivière. L'armée Letchitsky ,pc - sède donc sur la rive sud du Dniester u 1 base solide. Dans les Carpath.es du sud, la conta - attaque, menée sous les auspices de l'arc] t duc héritier d'Autriche, paraît fort mal 1 point. Les Russes ont occupé des hauteu t près d Ard'zelouze ; mieux, ils approche ■- de Korozmezo, sur le chemin de i 1- de Dete.tvn à la Honigjrie. Korozmezo < J .déjà, du "reste unie ville hongroise. Les < saques ont déjà atteint, -1 y. a quelqu t semaines, ce point .avancé ; mais, aujoi s d'hui, il semble qu'il ne s'agisse plus d'' e simple nasd de cavalerie et, que. fidèles a leur méthode, les Russes s'emploient i- occuper, solidement et point par point, to •. 'lés c-oîs et défilés des Carpathes du si !- L'intervention de quelques divisions turqr 1- ne conjurera point le'mauvais sort qui p<! s sur les destinées de l'Autriche. ï * * * l- îi Les Italiens parais.&ent avoir pronoo; it une attaquie en dïreotion de San ta-Lu? Le Ce point est fort intéressant. Il est., en efî •x si'tué à l'entrée de la vallée de l'Idria, 3- fluent de gauche de l'Isonzo, quii se je dans ce fleuve un peu au sud de Tolmi: le Cette vallée dé l'Idria est pourvue de b nés routes qui mènent vers Laybach et 1 contournent le pLateaui de Bainsiitza, nard de Gorizia. Si. arrêtés momenfa, ment par les fortes défendes dressées ] is les Autrichiens à l'est de Gorizia, le gé ral Caidoma veut, manoeuvrer par les flan ir la, vallée de l'Idria est .un axe de manosur quetout indiqué. Paul GROKAER1 qui 1 Jamais les flan»*; 2 n« se laisseront prendre s acx aVaaces ïsebes Encore on \mmw ^llanflali gernsnopiiiie - Il y a quelque temps -- nous l'avons di — — ia" Kcelnische Zeitung intitulait un arti c-'te (numéro du 22 juillet) où elle exagéiai à plaisir les discussions i et Wallons : « LA PLAIE Bf.ANTL DE L. ■jo BELGIQUE ». v, T Ce titre en disait plus long que lartic^ v,;t lui-même des espoirs que les Boches îon , v dent S'Ur nos querelles de langues pour em rns péaher notre pays de jamais aequeur i> force dont il a besoin. Dieu merci, ces espoirs sont détrompé w par la clairvoyance des Belges qui, Wal »e tons et Flamands, se. Souvent unanimes ; " vouloir sereer les rangs étroitement pou ;,ne faire pièce à l'ennemi commun. i.i>li Une longue correspondance d Anver? Hn parue <da»ns le "Sieuvoe* Ccrurcint «iu 29 juiiifH en meiste sur l'échcc de toutes les manœu sli vre-s boches auprès des Flamaxids. Les r le mands, dit le correspondant de ce journe >!„» hollandais i germanophile, ne se laisseror •1'; pas prendre, aux tendances prétendumer nre flaiinandophifes des Allemands. Ils savez tant trop le mobile intéressé des sympatJnei ivii« affichées par le monde politique ademan roï- pour le mouvement flamand et ils ne seror >pr pas dupes. , ,Vn Seuls, des Roches ont pu s abuser sur ! se patriotisme et le bon sens de nos popuk Vr- fions flamandes au point de croire quelle pourraient jamais voir des libérateurs dan ia tes -massacreurs de Louvaiti, d'Aersohot ( *dire Termonde. Ils se sont lourdement tron aïs-' pés et on le leur fera bien voir. sAs. —" f ^ " °ra- LA TEREEUK ALLEMANDE une . . ))0« leur» lier, ONE SÉRIE D'ARRESTATÎOMS res- DANS LcE LIMBOURG re- i en Les « Nouvelles de Maestricht » annoi vait cent que le bourgmestre ff. de Brée, » Van den Bossche, a été condamné par lt Boches pour « trahison de guerre » au . travaux forcés à perpétuité. M. Janssen "8? le marchand de bois et son fils, ont été r unl" lâchés ; toutes les autres personnes arr 'af|- t^cs en ces derniers temps sont maintenu! DE en prison. Les Boches ont, contre ies ger de Brée. une colère et une rancune terr i blés. Ils ne les appellent jamais plus qi les <( schweinhund von Brée ». Beau titi «ne de gloire qu'ont acquis là nos têtus Can une pinois ! Il faudra leur en savoir gré pli 18U x târd.«>. r lient Le vicaire de Brée a été arrêté tout r blés ! camment et c'est un malheur pour La cou ntre mune, car il faisait beaucoup de bien, tire- Un enfant de Neerpelt dont on tait T ia" nom, mais dont on dit l'âge — il n'ava rou- pas vingt ans ! — a été fusillé par les Ba :om- bares, à Hasselt, la semaine passée, toi Ip, jours pour « trahison » ! reux A Maeseyck l'entrepreneur bien conry mts M. Gérard Smeets, arrêté une fois_ dé; sim- pendant plusieurs semaines, malgré se ,orts grand âge a été obligé de livrer aux Ail mands ses dragueprs et d'y faire travai itres 1er ses ouvriers près du pont de Meus ç „ nuit et jour, pour l'extraction des gravier par- M. Smeets paie ses ouvriers en argent, ma nos il ne touche des Boches que des signatur hu- nu cravon sur des « chiffons de papier dsfe Et M. Smeets, qui a toujours été trè? t Oui néreux pour les malheureux et la misé: l'es- qui grandissent autour de lui, se trouve] X. bientôt sans ressources.., i in bruit erroné ! » Ot ( — En signalant naguère, d'après les je naux hollandais, la nouvelle ï'expulsi de Belges par les AKemanda, nous di&i qu'il fallait attendre à ce sujet des ren-i gnements plus certains. 1 Lt; ministère dets Affaires étrangè belge nous communique une note qui s accueillie avec intérêt : " « Le bruft s'est répandu récemment t certaines catégories de femmes et d'en[a ' seraient expulsées par les autorités a mav/ies des deux Flandres et que les ex\ î sions seraient clendues prochà,ins.men - toute la Belgique. » D'après des renseignements qui par sent certains, ce bruit, serait erroné. 1 ? au moins, aucune expulsion n'aurait, eu • iusqu'ici en vertu d'une mesure générai i r : =— , Voit en troisième page : Les «iiK Se la si 1 r- ■ ■ ^ ' — ; Meâ culp-â i > Dans la « Victoire » du 13 août,, I.ysis fi grette que par » snobisme intellectuel t par « infatuation populaire » l'on ait n< gé en Franco le sentiment nationaliste e méprisé les « patriotatds » à la Deroul - Voici le début de son article : s s « L'erreur que nous avons commise en Fr :t a été de regarder l'idée de nationalité coi i- une notion secondaire, dépassée par les é\ ments, destinée à s'effriter pelit à petit soi poussée du progrès dont nous avions la somption de croire que nous connaissions I rection. n 11 suffisait dans notre pays d'exprimej certain souci de la sécurité nationale pour aussitôt taxé de chauvin, appellation qui co irrémédiablement son homme en le «lassant la catégorie des cerveaux bouchés, imbus ries L. jugés d'autrefois. JUchés sur les sommets < [ conscience de classe d'où, paraît-il. on d< ,s vrait des vérités inaccessibles au commun x mortels habitant la plaine, le prolétariat e - pédants universitaires écrasaient de leur m» le « pntrio'ard ». i" » Ah ! ce pauvre Déroulède, était-il ssspz f "ule avec son Alsace-Lorraine, ses grands g ^ enflammés pt sa longue redingote apparemi l:' aussi démodée que ses idées ! Quel porru Mais tout de même il avait raison, le l . homme. Si l'on n'a pas la franchise de l'avi "e on peut, le taire, mais il n'empêche que c'est lui qui triomphe aujourd'hui du. snobisme : ls léctuel et de llnfatuation populaire... » Tous les partis ont cependant leur pa: 3" responsabilité à revenniiruer dans la mé v dont nous avons été les victimes en laissant ser l'intérêt du pays au second rang' do '.® préoccupations. S'il faut avoir la justice d ^ connaître que certains d'entre eux ont été r~ | clairvovants que les autres, quand il s'es d'apprécier le dantrer que -fnisalt courir France le militarisme allemand, on ne peut t dire de plus en leur faveur au point de vu< â nous intéresse ici. » n e_ Lys:s reproche ensuit^ au parti consf 1- teur en France' de s'être montré rèac e, naire dans le domaine de la politique s. rieure. paralysant ainsi l'effort de ceu is ses chefs qui se sont montrés les plus < îs vovants en matière de politique extérii ». C'est un débat dans lequel un journal ce n'a pas le droit d'entrer. Nous le ne 'e pour mémoire,' en noue proposant d'en •a plus tard au ,point de vue belge quelque geignements. m MÎ11S SSlySS RE ÏESl pis le ia pi éhI 1 ' MO» " plutôt toutes îes misères ié et toutes les souffrancesJ L' n Evénement » de Paris vient de pi blier une dépêche de Berne qui prouve qi IS" les intrigues allemandes n'ont pas la moà œ dre ohanoe de réussir auprès des ouvrie; belges. 'r* Le correspondant du journal! parisien t l!" légraphie que la résolution suivante a é an voilée » l'unanimité par une assembla comprenant des rapirésentants de toutes 1 nt fédérations socialistes de Belgique : ,sj (t La classe ouvrière belge est décidée passer par toutes les misères et à suppo es ter toutes les souffrances pour ne pas sub u-, une paix allemande qui ne saurait être (if iïn rable et définitive. Les Aliés ne doivent p> à s'imaginer qu'ils doivent se hâter po à nous. Nous ne demandons pas la paix, us les manifestations des socialistes des pa lt(j_ neutres échappent à notre compétent es Nous disons à ceux qui s'occupent de no se de ne pas se laisser influencer par l'id que nous désirons la paix. » Ncms prenons cette dernière décish pour prévenir l'effet désastreux que i argument pourrait avoir. » icé « plutôt toutes les misères et toutes 1 ia. souffrances qu'une paix allemande !... Çtaelle admirable, quelle héroïque pan af- sur les lèvres d'hommes qui souffrent < tte puis deux ans toutes les tortures physiqu io. et morales ! m- Ce patriotisme des ouvriers belges < lui salué avec admiration par Gustave Heu eu dans la « Victoire » du 19 août : lle" « Dans la prison qu'est devenue la Belgic va.r depuis deux ans, écrit notamment M. Her lle" une nouvelle est parvenue jusqu'à eux. à :CR' quelle d'alsord ils n'ont pas voulu croire, < 're c'élaient les journaux allemands qui la k apportaient. Des socialistes de 'pays neutres, des soc = listes hollandais., d«s socialistes suisses, des . cialistes scandinaves avaient l'impudence, c dont les pays n'avaient, pas levé le petit do r pour s'opposer à la \iolation de la neutralité î 14 Belgique, de, tenir des' Conciles où ils avai l'effronterie de donner ôu haut de -ienp neu» lifé, des coniseils à. la Belgicrae dont tous les •loyers, cléricaux, libéraux ou socialistes i OT- taient dressés comme un seule homme contre me Force brutale toute puissante," et quels consei ms .Le conseil de donner l'absolution aux camb: set- leurs et aux assassins ! Une plus grande douleur était réservée à ' res àmts belges sous la botte allemande : ce i era i taient plus seulement des socialistes des p neutres, c'étaient des socialistes français t ayant déterré à Zimmerwald la chasse 3u bj ïue Jieureux Karl \farx et ses saintes reliques, nts promenaient dans les milieux ouvriers franç lie- en poussant des bêlements pacifistes assoun j sauts. Alors le parti ouvrier belge considéra ■< 1 a .même dans les fers, même sous le Millon, il pouvait plus se taire. ujj. ' A la barbe <i<»s so'ldîifs allemands " "'O' •0 { moyen de réunir des hommes de confiance avaient qualité pour parier an noir» m v iic-u tout entier, et, à l'unanimité, le Parti ouv e. » .belge rédigea un manifeste qui dans les i nuels civiques de la Belgique libérée de l'er =—3 hissour, devra, avoir sa place à ectô de la le où le général léman, le défenseiu- de Liège, "''2 sonnier en Allemagne, refuse d'être envoyé Suisse, et à çôté aussi des lettres pastorales des magmfîques sermons, du cardinal Mercie Au risque d'attirer sur les hommes les } représentatifs de leur parti les représailles l'autorité allemande, le jour où leur manif. ssrait rendu public — ce qui devait arriver failliblement un îoùr ou l'autre — les sociaiiï re- belges, s'affirment « jusqu'auboutistas » — » et bout,, c'est la victoire totale, comme nul nq ;g)i- gnoro — i^t invitent les zimmerwaidisfes et pays neutres et autres à leur f... la paix i Me. leur paix boiteuse, qui serait forcément paix allemande. Nos zimmerwaldistes à nous n'entendi ance certes pas ce rappel à la pudeur et à l'honn nme Est-ce qu'ils n'ont pas été sourds à la vois éne- notre cam'àrede Lebas, îe maire de Roubaix, is la tour de captivité, qui, au nom des social) pré- de nos départements envahis, venait les : i di- plier de ne pas nous déshonorer, de ne pas politiquement et moralement notre parti • un continuant à propager leur pacifisme de c être tulards ? ulait Mais nous, les socialistes français aui « dans mes les héritiers spirituels des Guerre-a-pré- trfince qu'étaient nos glorieux nînés les C le la munards. nous avins entendu l'appel de cou- frères du parti ouvrier belge. » fies Que ies courtiers de la paix allerne t tes en fassent donc leur deuil : ils n'auront 5pris ]'appui de;s ouvriers belges. Les ouvr belges — eft là-dessus, faut-il le dire, ridi- ouvriers catholiques sçnt jinanimen estes d'accord avec les ouvriers socialistes — rient ouvriers beiges ont tous compris l'énon 'ier ' des crimes do la nation allemande cl rave veulent que tous ces crimes soient ex lu.er' par toute cette nation. Ils ont compris -bien sj qUe cette guerre n'est pas une gu ■nte!- d'idéologie ou d'intérêt bourgeois, r une lutte d'où dépendent leur vie et 't cle à eux comme la vie et la liberti prise tous leuirs compatriotes. L'Allemagne Pas" torieuse, ce serait pour eux et pour L nos enfants le pire des esclavages et vo'là p e ve" ! quoi ils ne veulent pas d'une paix où : P,u® ! lomagne ne serait ' pas définitiven • agi ; vaincue. à la ! juère j ■ £ anpel ies homme; Tva- ® » tion- »>o<i inté- x de POUR REPONDRE A DE NOMBR lair- SES DEMANDES, LIE « XX" SIÈGL mre VîENT D'ÉDITER EN UNE FEU J! bel- SPÉCIALE TOUS LES DOCUMENTS tons ■ PI CIELS RELATIFS A L^PPEL ! tirer j BELGES JUSQU'A QUARANTE ANS 3 en- { CETTE FEUILLE EST EN VENTE ^ PRIX DE 0 FR. 10. II Paroles de chef Le « Correspondant » du 10 août publie quelques lettres écrites à sa famille pair le lieu tenant-colon ei d'artillerie Bourguet, tué en. Champagne, pendant l'offensive de sejv ternbre 191o, à la' tête d'un régiment d'infanterie.Ces lettres révèlent l'âme d'un chef de * de guerre. On nous sauna gré d'en publier quelques extraits : n Je suis enchanté do mas nouvelles fonc-r- tions et je me réacclimate rapidement dons une te arme que déjà je connaissais bien. Il faut y i- adopter des procédés de commandement nou--g veaux. Ici l'encadrement, si puissant et si efficace dans l'artillerie par le nombre et pai- la valeur, est très insuffisant. Beaucoup de com-?" pagnies sont commandées par d'anciens adjuge liants ou des lieutenants de réserve ; en outre, ;e l'homme prend une importance primordiale. U ïS faut donc connaître l'homme, sa psychologie, sa force et, ses faiblesses, se montrer à lui soti-. venf, l'initier patiemment à ce.tte vie de trao-® chées si nouvelle pour tous. L'officier d'infan-r- terie n'a pas besoin d'être aussi instruit que ir celui d'artillerie, mais il doit être plus psveho- logue, plus troupier, plus chef. is ... « Ah ! l'ivresse- du commandement quand <ir on y est préparé par la théorie et la pratique, e( .quand on connaît le terrain et les hommes, ,.t quand on sait qu'un ordre mal donné ou donné i trop tard peut provoquer un désastre... f'. ...« C'est l'infanterie telle que je la devinais, , insaisissable au raisonnement, où tout est détail e et nuances, où la règle commode craque toujours, où il faut à chaque instant se décider en ~>n faisant quelque sacrifice ; où les forces morales et sont presque tout. ...« Le commandement, dans l'infanterie, rue es donne les satisfactions que j'en attendais. ,. L'homme de troupe est bien le stradivarius que . je pressentais ; en outre, quelle bravoure mo-, desie I Plus près de lui que je ne l'avais ja-ie- mais été encore, exposé aux mêmes dan.f»ers, es supportant; presmie Ihs mêmes fatigues, je :ac sens cfrandi oar ce rapprochement. Mais c'est >st lui.qui, malgré tout, a le plus de mérite, car il va n'a pas les satisfactions du commandement. Cette vie intense paye les efforts de toute ma carrière ; j'oublie sans peine les angoisses ;ue de l'avancement. On n'a pas besoin de plus i.'é, galons quand on mène la vie que je mène ; on la. est trop occupé et, trop fier de sa besogne pour ,„r être ambitieux, et je comprends enfin les effi-, ciers de la première République refusant des UI' grades pour rester près de leurs hommes. » ia_ S k la tombe d'un soldat mort, en cotn-^ battant., le lieutenant-colonel Bourguet a UK prononcé-les paroles suivantes, dont on ad-lgt mirera la simple et rigoureuse éloquence : de « Le camarade que nous venons de conduire ,nt Jà. est mort, vous le savez, dans; 1e service, lt 1, est mort obscurément et îimp'.'fhent pour qu? la France vive. Le médecin m'a dit qu'il rfvad. c peu souffert,. Quand il s'est vu mourir la pen-1C- eée a. dû lui être très douce que, plus heureux la que tant d'autres, il recevrait une sépulture, ls ! quf sa famille militaire, l'escouade avec la-no- quelle iî a fait cette' rude campagne, serait réunie près de lui pour l'enterrer. Si nous devons mourir aussi, souhaitons ]a même mort. Oomms lui continuons à faire tout notre devoir. BU 1 n'est-ce pas, mes amis, que. pour nous autres îyR soldats la mort a perdu le caractère si redoti-[ui, teb'e qu'elle a en temps de paix, a perdu prss-en- que son épouvante ? K'est-il pas vrai qu'il n'en jes existe pas de plus belîe et que Dieu là haut nous attend ? » lis- L'influence des âmes de "cette trempe r,e finit pas -avec leur vie mortelle. De tels tue chefs enseignent encore,- après leur mort, ne les vérités qui donnent aux nations la santé et la force. !Vn 4]» ai ■ - — qui _ _ s Lis o6;§6§ il! Iiifâii I et nos soldats sn . ct »o« rt„s ENCORE UN BEAU TEMOIGNAGE de DE SYMPATHIE sste in- Nous recevons de Quéftiec la lettre sui' îtes vante que nous insérons bien volontiers : le ]•;. Québec, le l,r juillet 191b. des a M. le Rédacteur du journal ■veo « Le XX" Siècle », Le Havre , 11116 (France). . Cher Monsieur, 2?" J'ai l'insigne honneur de vous adresser la prg- . eento et de vous annoncer que les Belges <fe- ■ mourant k Québer ont eu une bonne pensée, i*1- lor-s de la célébration de l'anniversaire do l'm- stes dépendance de la Belgique, pour leurs frites sup- blesses par les Boches. tuer \ cette oecesion. les Belges québécois avaient en organisé une tombola dans le but de recueillir ar„- quelques fonds afin de donner quelques dou- 1 ceurs aux glorieux blessés de la aère Belgique. aujourd'hui invalides, que nous saluons avec om" amour et que nous baisons fraternellement. Du- je vous envoie avec la orésente une traite de ;om- la Banque Nationale au montant de $ 80.00, soit nos 410 francs, que vous voudrez Bien être asses aimable fie faire changer pour en remettre \ ensuite le produit au Comité belge qui veillera, nde i,Jij a fajre une distribution judicieuse aux scî- pas dats blessés. îers Ah I qu'ils aient pour agréable, ces chers les compatriotes blessés. l'envoi de lours frères de lent Québec. ip„ Je vous prie aussi. M. le Rédacteur, d'accuser réception dans votre journal de la traite ct de ru'e m'adresser des numéros de votre journal dans us ios colonnes duquel je vous prie de reproduire piés ce qui suit, publié par « Le Soleil » de Québec, j,us- jonrnal on ne peut plus sympathique à la cause >rrc de la Belgique et à l'œuvre que nous poursui-, 1-6HS VOIli?. l M)r Pour toutes ces faveurs, acceptez mes remer-j- ciemcnts empressés et les respectueux hommn-; ,fle ges des Belges domiciliés b Québec qui, avec le vie- soussigné, s'écrient : « Vive ia France ! Vive iu rs la Belgique ! » uur- Ferdinand BOULANGER, .'Al- confiseur, lent 31, Avenue Lesage, Québec (Canada). "v A cette lettre était jointe une somme de 80 piastres que* nous nous sommes empressés de remettre à S. M. la reine Elisabeta , à l'intention de nos soldats blessés, k Nous sommes heureux de reproduire également l'airtide du « Soleil » dont parle notre correspondant. En voici le texte : EU- « La célébration, à Québec, du (quatre-vingt-E » sixième anniversaire de l'indépendance de la » p Belgique, a donné li^u t une gentille réunion n*r dcs fils ,!fi !a fièie Belgique demeurant à Qué-"_T, bec et à une démonstration toute de sympa-IEk> thie et d'admiration de la part des amis canadiens-français.AU Mus par le désir de donner à la fête nationale belge un but pratique et se rappelant le

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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