Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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20 november 1918
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s.n. 1918, 20 November. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/nc5s757m9s/
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vm mm. MERCREDI 20 NOVEMBRE 1918 L'UNION DANS L'ACTION VINGT-QUATRIEME ANNfc.E ABONNEMEMTS Les prix seront fixes tres prochaiaement ANNONCES (Tarif provisoire) Annonces ordin., petite ligue. . . , , 1,00 Reclames (3* page), la ligne,,2.50 Faits di v. corps la ligne 5 00 Faits divers fin . . » 4.00 Réparat.judiciaires.» 4.00 Necrologies . . . » 3.50 centimes Ie numero Instaurare omnia in Christo Redaction et Administration: 4, impasse dé Ia Fidélité, 4, Bruxelles Les annonces sont recues au bureau du journal La composition da nouveau Voici la composition du nouveau ministère qui se présentera vendredi devant le Parlement : Présidence du conseil et finances: M. Léon Delacroix. Affaires étrangères : M. Paul Hymans. Justice : M. Vandervelde. Intérieur : M. le baron de Broqueville. Sciences et Arts : M. Jaspar, avocat a la Cour d'Appel. Colonies : M. Franck. Affaires économiques : M. Harmignies. Industrie et Travail : M. Anseele. Chemins de fer : M. Renkin. Alimentation : M. Wauters. Guerre : M. Masson ou M. Paul-Emile Janson. Agriculture et Travaux publics : M. le baron Ruzette ou M. Van'de Vyvere. Si ces messieurs maintiennent leur refus, on fera appel a M. Tibbaut. >^+» < LE BEÏOUJ, S. 1. LE ROI A BRUXELLES L'HJnéraJre du cortege trisaaphal M. Max vient de lancer la proclamation suivante : « J'ai la joie d'annonoer a la population que le Roi fera sa rentree è, Bruxelles vendredi prochain 22, courant, vers 10 Notre Souverain sera accompagné de la Reine, des'jeunes Princes et de la Pfincesse Marie'José. Il sera a la tête de deux divisions de l'armée beige, a laquelle se joindront des détacheinents des arméös alliées. Le cortege, arrivant par la chaussée de Gand, suivra l'itinéraire ci-après : Porte de Flandre, rue de Flandre, place Sainto-Cathorine, rue Sain to- Catherine, rue Marchó aux Poulets, boulevard Anspach, place de Brouckèro, boulevard Adolpho Max (boulevard du Nord), boulevard du Jacdln Botaniquo, rue Royale, rue de la Loi, place de la Nation. Après avoir assisté a une séance du Parlement, et après avoir vu les troupes dénier devant ia place de la Nation, le Roi gagnera le Palais par la rue de la Loi et la rue Royale. Le memo jou?, dans l'après-midi, Il se rendra a l'hótel de ville par la place des Palais, Ia place Royale, la Montagne de la Cour, la rue Coudenborg, la rue de ia Madeleine et la rue de la Collina. La capitale, par son accueil enthousiaste, 'témoignera sa reconnaissance et son admiration au Souverain qui lui rovient couvert de la, gloire la plus pure; a la Reine qui vécut pendant toute la guerre au milieu de nos soldats, leur prodiguant les trésors d'une bonté et d'un dévouement sans limites; aux Princes qui symbolisent a nos yeux l'avenir do la patrie; aux troupes héroïques et Tictorieuses qui ont chassó l'ennemi de notre territoire et auxquelles la Belgique doit d'avoir repris, sa place parmi les nations libres et indépendantes. Vive le Roi!- Vive la Reine ! Vive la Familie royale ■' Vive P Armee Beige ! Vivent les Allies! ) 9+fl* c Les Indésirables Il parait quo de nombroux Allemands qui résidaient dans la capitale ne se décidont pas a partir, escomptant sans doute, nous ne savons quelle mansuótude de la population a leur égard. On nous signals notamment ce fait qu'un magniflque drapeau tricolore flotte a la facade de la maison occupóe boulevard du Nord pa-r M. Hasselkus, président de l'Ecole allemande et président de la Chambre de commerce allemande. Ce serait payer d'audaee. M . Hasselks avait fondé av^c MM. Berghaus, Schoie, Stuffmann, Entrop, H. Düfer, Hocheimer, Ispert, Engeké, Lemmer, Iiirsch, Buckel et Nathan un com'.ti bruxellois chargé de réunir les fonds nécessaires a l'éreetion au cimetière d'Evere d'uu monument a la mémoire das Allemands morts a Bruxelles pendant la guerre. Les Allemands ont également laissé dans le lazaret de Bruxelles 595 blessés et un personnel de 200 personnes comprenant notamment 85 rejigi$uses?^ médgeins ®t 7 eniplo^é^ La devastation bocbe .Nos lecteurs savent que presque tous les " journaux bruxellois, coupables de n'avoir point voulu paraitre sous la censure de l'ennemi, avaient été mis sous séquestre par les Boches. LeXXeSiècle a Ie grand honneur d'avoir attiré sur lui les rafflnements spéciaux de l'esprit rageur et déprédateur de ceux-ci. C'est que notre journal paraissait au Havre, expression quotidienne de l'indignation et du mépris des Belges 'pour l'Alle-mand' fourbe et brutal. La-bas Ie XX6Siècle secouait les bodies de son mieux. Ici, les Boches ne lui ont rien épargnó. Si nous pouvons reparaïtre en même temps que les autres journaux bruxellois, nous en devons les moyens a la confraternité qui les réunit sans exception. Le XX" Siècle est Ie seul journal qui n'ait rien pu apporter a la cagnotte du materiel de presse. Et pour cause! Les bocbes nous ont tout pris. Que nos confrères acceptent nos remerciments aussi sincères que notre dénüment force est complet. - S'il est complet, notre dénüment actuel n'est que . transitoire. Nous prenons d'urgence toutes les mesures.nécessaires a la reconstitution de notre materiel et ce nous sera une douce joie d'en faire payer le prix par ces messieurs les bocbes. Nous avons, en provision de cela, fait constater par notaire l'état de nos installations abandonnées par la bande de pillards du séquestre allemand. Le mercredi 5 novembre, accompagnés dun notaire, d'ua expert et des témoins légalement requis, nous nous sommes rendus dans nos locaux. Les scellés bocbes sont sur les portes. Pas _Jbe§o.ifluie._les_„axjaeB.er. Quand on .tire dessus, ils cedent et se dótacbent tout seuls. Camelote, va! Ces gens-la ne sont même pas capables de fabriquer des scellés de bonne qualité! Les scellés fourrés ignominieusement en poche — c'est un souvenir I — nous penetrans dans 1'imprimerie. Boileau, dans un vers irréflécbi, a sontenu qu'un beau désordre était souvent un effet de l'arfc. Si c'est vrai, il faut admettre que les bocbes sont de prodigieux artistes. Nous f rayant passage a travers des tas do décombres, des monceaux d'une poussière rebelle a toute analyse, de morceaux de ferraille, des meubles renversés, des cables pendants, nous renoncons a nous faire une vue d'ensemble de la situation et l'inventaire détaillé commence. Nos linotypes — ou ce qui en reste — sont en place. Leurs organes si extrêmement délicais sont rouillés. Les moteurs sont partis ; les courrois aussi. De ces chefs-d'oeuvre de mécanique mobile, presque vivante, il ne reste que des machines rigides, amputees, hors d'usage. Des meubles a casses ont disparu.D'autres sont culbutés, les pieds en l'air. Les caracteres qu'ils contenaient ont été enlevés. Les « marbres » sont cassés, renversés, mettant a nu leurs robustes charpentes. Tout cela, mêló de morceaux de papier, de vieux journaux, de detritus, d'éclats de verre, forme irn enchevêtrement heurté sur lequel la poussière et la rouille patientes se sont étendues, se sont épaissies.Du plafond, quelques abatjour pendent mélancoliquement. Les Boches ont calevé jusqu'aux ampoules électriques! Des milliers de kilos de caracteres ont dispara. Toute la composition existant au 19 aout 1914 a été enlevée — ce qui suffit a rendre inutilisable le resto des caracteres oü cette composition avait été puisée. Le désir de nuire qui animait les boches apparaït clairement au spectacle do certaines casses pour le contenu desquellea ils n'ont sans dout? pas trouvó acquéreur. Ils en ont enlevé le caractère d'une même lettre, rendant ainsi totalement inutilisable tout le reste de l'alphabet! Une puissante machine, servant a prendre le moule des pages du journal, a dispara. De son bati dallé sortent les tuyaux tordus, les robinets faussés. La salie des presses, dans l'obscuritó de ses vitres encrassées, est vide. Il n'y reste qu'une presse a affiches, rouillée, aux rouleaux de gelatine pourris et moisis. Prés (Telle, une casquette de .soldat allemand, sale et graisseuse. La salie des rotatives, dont une grille en fonte interdit l'accès, fait l'effet d'une grande cage a bêtes fauves, vido, totalement vide. Nos deux rotatives ont été enlevées. Les plates-formes de béton et de liège sur lesquelles reposaient les deux mastodontes sont brisées. Dans l'atelier de la clicherie, c'est la devastation. Les boches, après en avoir enlevé tous les appareils et tous les approvisionnements, ont brisó les fours en maconnerie et en ont disperse les briques et les pierres réfractaires. Les magasins a papier sont vides. La Belgique a fait enlever nos bobines — plus de 48,003 kilos — et c'est l'administration militaire allemande qui nous en a accuse reception par un document offlciel, 'remis aujourd'hui par nous au Parquet. On voit — rien que par ce détail — quels ótaient les véritables patrons de la Belgique et Ton peut juger, preuve matérielle a l'appui, de rhypocrisie des marauds qui la rédigeaient. Les bureaux de la redaction et de l'administration ont été radicalement pillés. Les meubles les plus infimes — pose-lettres, rideaux de fenêtre, corbeilles a papier, buvards, etc... — tout a été volé. Les boches nous ont laissé, outre des amas de crasse et de detritus, le portrait de miss Pankhurst, un calendrier de 1914, arrêtó au 19 Aoüt, et deux paniers a obus pris par notre correspondant de guerre a la bataille de Haelen. .. Nous ne nous plaignons pas. Tous ceux qui, a un titre et a un degré quelconque, ont souffert de la brutalité et de la scólératesse des Boches, en sont profondément houreux Il est advenu de la presse honnête ce qu'il est advenu des honnêtes gens de Belgique sous l'occupation allemande. Chacun a fait son devoir, certain qu'il en souffrirait. On a souffert. Et maintenant, on va faire le compte. )i^+e> «e Le nouveau Chef du Cabinet M. Léon Delacroix, a qui le Roi vient de confier la mission de constituer le gouverne ment, est une des personnalités les plus éminontes du barreau. Il fut, au début de sa carrière d'avocat, le stagiaire et le collaborateur de M. Alexandre De Burlet'. Il passaj a la mort de celui-ci, chez M. De Becker qui était ace moment l'avocat du département de la guerre et qui fut, en cette qualité, chargé de défendre les interets de l'Etat au cours du proces des forts de la Meuse. M. De Becker étant mort pendant ce proces, ce fut MeDelacroix qui, tout naturellement, lui succéda a la barre. Il entra •ensuite comme collaborateur chez M. Beernaert qui l'appréciait boaucoup et quand celui-ci prit la direction du gouvernement MeDelacroix qui jouissait déja dans le monde du Palais d'une grande nötoriétó se trouva a la tête d'un important cabinet d'affaires. Le futur président du Conseil a été élu cette année même par ses confrères batonnier de Cassation. M. Delacrafx qui a épousé MIIeDelbrecht, fllle du Conseiller a la Oeur d'Appel, est père de douze enfants'. . On nous assure que l'intention du nouveau chef du Cabinet est de constituer en marge de chaque ministère une sorle de Conseil d'Etat compose do six personnalités aux lumièros et a 1'experience 'desquelles les mi' nistres feraient appel chaque fois qu'ils auraient a saisir la legislature d'un projet de loi. Il y aurait ainsi au ministère de l'in dustrie et du travail un College dont feraient partie des industriels et des ouvriers. Ce Conseil, attaché au département de la Justice, eomprendrait des avocats et des magistrats. Au ministère des chemins de fer on ferait appel a dos personnes ayant beaucoup voyagé ~ et séjourné a l'ótranger. Aux affaires éttangères on ferait appel a de grands commercant's connaissant notre régime d'exportation et aptes- a traiter toutes les questions connexes a la reorganisation de nos consulats. Pour l'agriculture on pourrait recourir a de grands cultivateurs, comme M. Dumont de Chassart, et a M. de Forestiers, etc. M. Delacroix nous arrive, on le voit, avec des idees nouvelles; il abandonne définitivement l'ornière administrative pour pouvoir se consacrer avec plus de fruit aux grandes. questions qui vont s'imposer a l'attention de la legislature dès la reinstall ation a Bruxelles du gouvernement. * * de l'intérieur, -a Max a l'Hötel de M. Berryer, ministr. 'rendu visite lundi a M Ville de Bruxelles. On attend pour aujourd'hui le retour de M. Carton de Wiart. —^—.*s>^g> ^- Les traite öevant le justic Le secrétaire do Wilhom Vogel, le sieur Suy, a été arróté. On ne sait encore s'il sera maintenu.en état d'arrestation. M. le président Benoidt, assisté de M. l'expert Van Hammée a fait une nouvelle descente, mardi matin « dans les locaux des anciens journaux censures. Broxelles toils!! Notre coquette citó manquerait a tous ses devoirs en ne se mettant pas « sur son trentö-et-un » pour recevoirle Roi, la familie royale et les troupes qui lew feront escorte. Nous avons fait un tour « en ville », a seule fin de constater, da visu, l'état d'avancement de la toilette et nous pouvons afBrmer dès a nrésent que ee sera—que c'est déja superbe. L*ingéniositó des habitants se donne libre carrière pour inventer les decorations les plus varies, les plus heureux effets d'assem-blage de couleurs. Notro drapeau national domine, cela va de sQi, et ü nous somble que ce n'est pas seulement noire patriotisme qui nous le fait estimer leplus beau de tous, avec l'éclat de sqn jaune d'or, que le noi? met si bien en valeur et auquel le voisinage du rouge donne des éelats de feu. Puis, dans tous les ordres et dans tous les*classemeats, le *leu, le blanc, le rouge, qui servent a la France, a TAngleterre, aux Etats-Unis d'Amérique, a la Serbie, a tant d'autres Etats encore; puis encore le vert do l'Italie et du Portugal. II n'est pas une maisdn, de si humblo aspect qu'elle puissê^tre, qui no tienne a se pavoi-ser, olio aussi, cpmme toutes les autres. A cóté des efforts privés, il faut signaler la participation offlcielle, a la Grand'Place, .des excavations carrées, de deux metres de cóté, sont creusées pour recevoir des mats gigantesquës, qui soutiendront d'immenses banières et que relieront des guirlandes fleuries. Au cóté Est do la place, un monument s'élèYe, du plus heureux efiet : la Braban-gonne do M, Charles Samuel. Uno femme surmontant un socle auquel s'appuie un canon, clame l'hymne national en brandis-sant le drapeau beige. A la petite p.laco limitée par los rues du Poivre, des Harongs et Ch|j,ir-et-Pain, s'élève un monument consacró par M. Marin a la mémoire de Miss Cavell, l'hóroïque martyre si lachoment assassinée par la soldatesque allemande. Place des Palais, face a la de-meure dont nos souverains vont reprendre possession, un socle accosté do deux tro-phées d'armes et devant lequel le lion beige terrasso l'aigle, supportera un buste du Roi, du au ciseau do M. Julos Lagae. Devant la Montagne du ,Psrc;un beau groupe de M. Philippe Wolfers symbolise l'union de nos deux races, flamande et vvallpnne : sujet d'actualité s'il en fut et qui fait .bonne justice des lentatJjYes piteusement avortées des activistes-^rriyistes^. Enfin, a la place de Sur let de Chokier, 'on met la dernière main a l'éreetion d'un grand motif architectural que surmontelion le Belgique et sur le devant duquel un bas-relief du marquis de Poully représente la Belgique repoussant la vague allemande. Tout cela marche a belle allure, de pair avec le nettoyage de Bruxelles — nous entondons p.ar la 1'onlèYement des guérités boches, mirlitonnées de rouge, de blanc et de noir, et qu'il no faut plus exposer aux regards des citöyens de Bruxelles : on ne les a que trop vues! ■'".^>-^H^i ^ La colonle graad-dacale üa Bruxelles réelame ^JanaexiOB da firand-DEché k la Bslglpe La question de l'avenir réserve au Grand-Duché de Luxembourg a été examinee en une nombreuse reunion qu'a tenue a la Salie Patriala colouie luxembourgooise do Bruxelles. Après qu'un Comité provisoire a été formé, divers orateurs ont exposé leurs vues. M. Grosges, se basant sur le droit qu'ont les peuples de decider eux-mêmes de leur sort, reclame tout d'abord la rupture de l'union économique avec un peuple qui a violé ceux de ses engagements politiques qui sont la garantie de vie des petits Etats, et reclame pour le moins, une entente avec' la Belgique, la mere patrie, dont le Luxembourg a été séparé malgró lui en 1839. Il termiue, au milieu d'une longuo ovation, au cri da : « Vive la plus grande Belgique I » On entend encore plusieurs orateurs, ap-plaudis aves eathousiasoie, appuyer la proposition de M. Grosges, et l'ordre du jour suivant a été vote d^ontliousiasme : « Les Luxembourgeois du Duchó habitant a Bruxelles envoi.ent a la Belgique héroïque et.a sou ajrméa viclorieuse sous le commaa-dement du roi dos Belges, 1'hommage de leur admiraüou et ée leur reconnaissance d'avoir ai

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