Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique

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15 december 1916
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s.n. 1916, 15 December. Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/9z9086479g/
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2.V ANNÉE - Série Nouvelle - N 764 Y^eNuméro tO Cientinaegfr (S Cent'mea a\t Front) Vendredi 15 Décembre 191 RÉDACTION & ADMINISTRATION 83, pue Jean-Jacques-Rousseau, 38 PARIS Téléphone i Gutenberg 139.88 •"TSAUX AU HAVRE: 28Ul", ras di la Bours» — LE HAVRE TÊLÉPHON E :n»©A BELGE LONDON OFFICE! A, CANTON STREBT Leicester Square, S. Vf. Directeur : FEF.MND KEORÀT LE XXE SIÉCLE Quotidien belge paraissant au Havre et à Paris ABONNEMENTS Frtnca 2 fr. 80 par mole • 7 fr. SO par -.rlmettr» Angleterre. 2 sh 6 a. par mois • .. 7 en 6 d. par trimestre Autres pays. 3 fr. — par mois • . 9 fr. — par trimaair* =3= PUBLICITÉ S'adresser à l Administratios dn Jonra* ou à l'Office de Londres Les petites annonces sent igcUeffïeM9 reçues ar la Société Surepeeno* d» Publicité, 10 rue de la Victoire, Parti, qui en a le monopole pour Parts. -ai-.-mm I n «m ,,(nn(rwTr~-~^m-'~^^'^*°^'wag7rinwmriMI''''' "' TANDIS QU'ILS PARLENT DE PAIX... i 8»t • 1 ■ C'est gai milliers que m eomeatiioies coDlipeot l lire limités si H Émouvants détails sur les souffrances et le patriotisme des populations et des autorités belges Tandis que l'Allemagne lance à travers le monde les mots fallacieux de paix et d'humanité, elle cont nue à accomplir froidement dans nos provinces oppiimées son ceuvre de cruauté. Des coin vois et des convois de déportés prennent chaque jouir le Chemin de 1 Allemagne. Quand on essaie de totaliser le nomLire d'hommes enlevés dans chaque région, on arrive rapidement à des mil-Mers. Rien que dans la petite ville de St-Ni'oolaa, par exemple, qui compte 37.U00 habitants, 5.000 hommes sont déjà partis. ' ou tes les communes campinoises ont déjà payé leur tribut. Au cours des trois derniers jours du mois de novembre, à Hassdt, Aerschot, Diest, et dans les localités limbourgeois.es et camipinoises, trente-cinq mili'e Belges ont été déportes ! Dans les petits villages de la Campine li:r. bourgeois e, les Allemands n'ont emmené jusqu'à présent qu'une fraction de la population masculine en âgie d'esclavage.C'est le 19 novembre qu'ils se sont rués sur la population ouvrière de Charleroi. Depuis cette date, les déportations continuent. La terreur règne dans toute la région.' Vins tous l&s villages et dans un grand nombre de villes les ecclésiastiques ont esâayé d'obtenir des autorités allemandes la °rrâce de plusieurs de leurs concitovens, mais rien, në peut fléchir les marchands d'esclaves. L'organisation de l'esclavage û ns le pays de Tournai Le XX' Siècle a déjà signalé l'héroïque attitude des autorités communales de Tournai. Voici des détails complémentaires sur les douloureux événements dont la ville des Choucq-Clotiers et la région avoisi-nante furent le théâtre. C'est le 3 octobre que les autorités mi-Hta-ras de la 6" armée allemande — Tournai est en territoire d'étapes — réclamèrent des autorités communales la liste des chômeurs, pour exécuter divers travaux, notamment un champ d'aviation. Les autorités communales ont partout refusé. La ville de Tournai fut alors condamnée à une amende de 230.000 marks plus 20.000 marks par jour de retard. Un échevin, 8 conseillers communaux furent déportés en Allemagne. La liste ne fut pas livrée et ne le sera pas. L'autorité allemande saisit alors les hemmes, au hasard, dans les rues, les marchés sur les routes, etc. Elle obligea les administrations communales à placarder dtes affiches toujours conçue^ presque dans les mêmes termes, demandant aux ouvriers et ouvrières de 17 à iG ans de se faire inscrire sur les listes à un bureau du travail ouvert au secrétariat communal avec des offres de salaires de 4 fr. 50 par jour pour les ouvriers qualifiés et de 8 fr. 50 pour les autres. La durée du travail était de 10 heures. En outre, il était dit que "oh ne trouvait pas assez de lira1* ailleurs volontaires on forcerait les ci-Vils au travail par les mesures coercitives annoncées. Les mesures possibles annoncées' en cas de refus de travail étaient les amendes, la prison, l'arrestation avec nourriture rôduate, etc... Après cela, et sur le refus constant des autorités communales, les Allemands lancèrent les convocations en sè basant sur les listes de contrôle minutaire et les listes électorales; les convocations lancées, les travailleurs furent arrêtés et incarcérés en grand nombre. Comme ils refusaient encore cfS" Travailler, certa'ns furent emmenés en Allemagne et d'autres dans le nord de la France. Ils ont pu faire donner de leurs nouvelles, notamment par certains d'entre eux renvoyés comme malades ou comme étant trop âgés. je régime auquel ils sont soumis est terrible et ils réclament du secours à grands cris. ' oanme ils refusent encore de travailler, on les frappe à coups de bâton ou de baïonnette, on les prive presque complètement de nourriture et en les force à rester debout pendant de long es heures, le visage tourné vers la muraille. /•" l.n grana nombre d'ouvriers furent en levés en camions automobiles et on les vit passer ains1', grelottant de fr ,M car ils n'avaient pas eu le loisir de se munir de yéterr ents. L'autorité militaire allemande^ dans la régi* n de Tourna' ne prend que la classe ouvrière mais sans se préoccuper s'il s'agit ou non de chômeurs. D'ailleurs, o~<m-me mesure préalable, l'autorité militaire a interdit à Tournai la • (ion'tinftation de travaux importants auxquetls étaient employés chaque jour un grand nombre d'ouvriers terrassiers L' t*itude courageuse du V>0"rg"" mestre d'A-vprs. - La ville à la veille des déportations Comme à Bruxelles, comme à Tourna1 comme partout, les autorités communales d'Anv.a*ei ont fait preuve devant les sam- e mations allemandes de la pûus fenne résistance. Le bourgmestre M. Jean de Vos, écrit la Belgique, a eu une attitude adim-iiaible. . ... Un officier escorté de plusieurs soldat, s'était présenté à l'hôtel de ville et avait e.ii-;é qu'on lui lemït les listes de chômeurs. Le bourgmestre refusa. — Rien ni personne ne peut m'oblàger à vous remettre ces 1 stes, dit-il. Et comme l'officier insistait avec arrogance, le bourgmestre reprit : « Sachez que si l'on venait me dire ici que le gouvernement be^ge lui-même demande ces listes, je ne *es donnerais pas encore ! Vous êtes l'autorité allemande, soit : mais je représente ici l'autorité communale et aucune force au monde ne" saurait me pousser à commettre un acte qui me parait odieux. Vous avez devant vous un homme de soixante-douze ans et je ne crois Das m'êtire rendu coupafcie de forfaiture au cours de ma longue carrière. « Je vous déclare donc que je ne vous livrerai pas les listes des chômeurs d'An-vens. Faites à présent de moi ce que vous voudrez ! » Et le boche s'en alla conter son échec à la Kommandantur. La ville entière fut émue profondément en apprenant qu'elle avait été d'attitude du bourgmestre. Depuis ce jour, le bourgmestre et les échevins eurent leurs valises faites et furent prêts à t"ut. Dans le même journal: un témoin de ces journées tragiques décrit la physionomie de la Ville à, la veille des enlèvements : « Des jeunes gens de la. bonne bourgeoisie, employés dè banque, fonct onnairts de l'ii,tat,nes arLstes au&s-,des employés communaux et parmi ceux-ci des agents de la police bourgeoise avaient été touches pair les sinistres cartes vertes. lit :îs s'efforçaient, par toute la ville, de mettre à profit le délai de quelque^ heures à peine qui leur était laissé pour chercher un appui, pour s'assurer un recours, pour trouver quelqu'un qui veuille, en leur nom, formuler une protestation quelconque, retarder tout au moins la condamnation qu'ils sentaient peser sur eux. Quant aux malheureux, aux chômeurs, qui d'avance se voyaient pris irrémédiablement, ils allaient de parte en porte demandant des effets, des chaussures, quoi que ce soit qui leur permît de mieux supporter le terrible voyage. On leur donnait tout. Encore une fois, les An-versois se sont surpassés en ces heures atroces. Sous la menace de l'ennemi on formait bloc. Il n'y avait plus ni rang, ni parti, tous les cœurs se serraient les uns contre les autres, se communiquant leur chaleur, cherchant un suprême réconfort dans cette générosité envers ceux que le malheur allait atteindre. Quelle pitié que ces cortèges d'hommes pâles, de femmes et ■d'enfants en pleurs qui erraient en courant, sans trop savoir où, cherchant quelqu'un, quelque chose qui aurait pu les sauver, espérant, on ne sait quoi, un tremblement de terre, un avion aOfiié qui aurait mis toute la ville en feu, un cas de folie collective des Allemands, une révolte... Oui, b'en des Anve: -ois ont songé à la révolte. Et les Allemands avaient certes prévu les'pires éventualtés, car, dan-s cette même matinée, un long cortège de mitrailleuses se mit, à défiler par toute la ville. D'une man'ère générale, des mitrailleuses défilent au lendemain de tout arrêté allemand plus sévère que de coutume, après quri on ne les revoit plus. Elles vont, sans doute'' se former en cortège dans une autre ville et elles servent ainsi par tout le pays à appuyer les mesures du gouverneur provisoire. Au temps où l'on riait encore, nous les appelions u les mitrailleuses de la Juive ». « Mais ce jour-là, bien des « dokkers » regardèrent passer les faucheuses en silence. Et des éclairs brillaient dans leurs yeux. » >—« a »—c-— • EH SUISSE L'ELECTION DU NOUVEAU PRESIDENT Berne, le 14 décembre. — L'Assemblée fédérale a éiu, ce matin président ue ia Confédération pour 1317. M. Edmond Se ulthess, chef du département fédéral d'économie publique.Le nouveau président, âgé de quarante-huit ans, est entré au Go nie il fédéral en 1912. INQUIETUDES Depuis deux jours, on signale l'interruption absolue de tout" communication télégraphique et téléphonique entre l'Allemagne et la Suisse. Ce fiit est fort commenté. Le « Journal de Genève » attire l'attention des pouvoirs pub^cs sur les leçons nui se désrajrent pour les petits pavs d" li défaite de là Roumanie, défaite due en mêfne temps qu'nu défaut de secours du dehors à une préoara-*ion insuffisante et il demande qu'on n». ner-de pas de vue les dangers qui continuent à menacer les frontières suisses. Hier et T^HlÉf aujourd'hui deVaqt l'ei)i)cn)i L'Angleterre a donc réduit _ à cinq ie nombre de ses ministres dirigeants qui 1 étaient dix-sept avant le remaniement du J cabinet. Tous les pouvoirs y seront concen- £ très, en fait, jusqu'à la fin des hostilités, é dans les mains ae cinq hommes. Le remaniement du cabinet français s'est 1 inspiré du même principe. Dix ministres et trois sous-secrétâires d'Etat composeront * désormais le gouvernement, qui comptait, j (lier encore, treize ministres, cinq ministres l'Etat et quatre sous-secrétaires. Le Comité* ' de guerre comprend, on le sait, cinq per- ; sonnes. Nous nous souvenons qu'un citoyen belge < osa conseiller au gouvernement de son pays, dans le courant de l'été 1915, de ré-duire à cinq" ou six le nombre des minis- 1 très. Il invocruait des raisons d'économie et j des raisons d'autorité. Ce fut un beau haro. Des catholiques s'écrièrent : infamie, tra hisôn ! quand l'opposition sera représentée dans un ministère de cinq ou six membres la majorité n'y aura plus grand'chose dire... Des hommes de gauche et d'extrême-gav che murmurèrent : cinq ou six ministres ? c'est un piège ; on veut empêcher ainsi le , gouvernement de faire entrer dans le mi- 1 nistère des représentants de l'opposition !... Des flamingants brandirent le gœdendag. Nul doute possible : c'est pour éliminer les ministres flamands qu'on propose de diminuer le nombre de vos gouvernants... , Ainsi l'esprit de parti manifestait son aveuglement et sa puissance.. L'auteur de cette proposition subversive . a parfois envie de rire aujourd'hui ; il a , plus souvent envie de pleurer... _____ —>4tok—' La guerre est l'acte par lequel un peuple résista â l'injustice au prix de son sang. Partout où il y a injustice, il y a cause légitime de guerre — Jusqu'à atisfaction. La guerre est donc après la rel gion. le j premier des offices humains. L'm.e le droit, l'autre le défend. L'un est la pa. Tclê de Dieu, l'autre g)in bras. Toute guerro | ffn ^lî-.cîinAo ps* prcooi^n est maudite. Laoerdaire. Cité par Mme Juliette Adam dans son ouvrage : « Chrétienne », pp. 57-58. >—«»•«»-< — FJOUVEliLiES BRÈVES — Le cardinal Amette, archevêque de Paris, a décidé que, à raison des circonstances présentes. de l'obscurité des mes et de la nécessité des économies d'éclairage, les me ses de minuit n'auront pas lieu cette année dans le diocèse de Paris. — On annonce la mort de M. Antomin Mer-cié, sculpteur et peintre, membre de l'Académie des Beaux-Arts, décédé à Pars à l'âge de 71 ans. Il était notammerj', l'auteur du groupe a Quand Même », édifié aux Tuileries. Nous demandons formellement au gou-'ernement belge de faire arrêter, de faire nterner tout au moins M. Henri Lambert, ujet belge, maître de verrerie, avant la ;uerre, à Charleroi, et par dessus le mar-hé membre titulaire de la Société d'Eco-lomie politique de Paris. Nous avons sous les yeux une brochure [ue M. Lambert a signée conjointement ivec un M. Arnoldt Lupton, professeur à 'Université de Leeds. Ecrite en anglais, lie a pour titre : « La guerre et les pos-ibilités d'un arrangement satisfaisant ». ies Messieurs vous bâtissent un traité de laix avec l'outrecuidance et la naïveté de iouvard et Pécuchet. Si le sang ne coulait à flots pour la dé-ense des libertés les plus nécessaires, on rendrait peut-être le loisir de s'amuser à eurs dépens. Ces remanieurs du monde l'ont pas la moindre idée de l'appétit allemand, tîè la mentalité allemande, ni des onflits d'Intérêt qui ont armé les empires !u Centre contre l'autre moitié de l'Eu-ope.Mais il ne s'agit pas de plaisanter. Il agit de savoir si un citoyen belge a le roit de proposer tranquillement le démem-irement du sol national au profit des Rar->ares qui ont mis la Relgique à feu et à ang. Et c'est ce que fait M. Henri Lambert. A la page 8 de sa brochure, on lit ceci : a 11 a déjà été suggéré par d'autres ?/ publié dàns la Presse que le Congo )elge, ou une partie de cette colonie, oourrait fournir la matière d'une compensation aux Allemands pour la perte du ïud-Ouest africain. a Et les soussignés croient que les Belles ne seraient ni de courte vue, ni dépourvus de sagesse, s'ils consentaient à vendre aux Allemands une partie de leur colonie (qui, d'ailleurs, ne leur apporte meun avantage). » Une compensation aux Allemands !... M. Henri Lambert offre donc aux Allemands tout ou partie du Congo belge, tout ou partie de la terre arrosée du sang de nos soldats !... A la page 9, MM. Lambert et Lupton précisent leur pensée dans les termes ci-dessous : a Est-il (1 supposer que le peuple belge, si on lui offrait à présent la complète restauration de son pai/s et une indemnité pour les pertes qu'il a souffertes, refuserait d'envisager la vente d'une partie de sa colonie congolaise à une puissance qui a des moyens beaucoup plus grands que lui de développer les ressources de celle-di'? On doit bien garder à l'esprit que, suivant les traités existant jusqu ici, la politique de la porte ouverte avec d'égales facilités pour toutes les nations est obligatoire. » Tout commentaire serait superflu. Il ne nous convient pas de disenter avec M. Henri Lambert, coupable de trahison devant l'ennemi. Le devoir de tous les Rel-ges, dignes de ce nom, est de dénoncer cet acte de traîtrise. Le devoir du gouvernement est de punir cette trahison avec la rigueur que commandent à la fois l'action en elle-même et les malheurs du pays. Nouvelles de la Patrie Belge A BRUXELLES Une laiterie communale à Anderghem ° .. 1 instar de quelques autres communes des environs de Bruxelles, Anderghem vient d'installer une late.ie communale dans la propriété de M. Macloux. Plusieurs vaches semt déjà ù l'étable et le lait est surtout réservé eux malades aux enfants et aux vieillards. Ce son1: d'anciens fermiers qui dirigent l'exploitation.Les fêtes de bienfaisance L'administration communale de Bruxelles, d'accord avec les autres administrations des communes de l'agglomération bruxelloise, a décidé que lorsque des fêtes de bienfaisance seront organisées, 20 0/0 de la recette reviendront à l'œuvre organisatrice, 25 0/0 au Co-mi'é de secours, et le reste deyra être versé au Comité local de secours aux mutilés de la guerre. Pour les enfants de ms soldats 14.239 enfants de nos soMeîs ont participé, le c'imanche 10, à la Saint-Nicolas de 1' « Union amicale des œuvres ipatrotiques ». fhaq'™ en'ant a reçu un objet d'Hab'llement, un 'ou°t e) dps friandises. Voici l'ordonnance de la distribution : Bruxelles 2. fp'î enfants Laeken. 770 — St-.Irsse-ten-Nonde. . . 377 — SchaTbeok-Eve;®. . . . 1.197 Ainderl'-cht 1.773 — Ftterbeek 005 — Forent ftSS — Ixelies 1.049 — Jett^-Berchem <;<>9 — K™'-e!berg ?;=•«» — Diltwrk 1.571 Saint Gilles. ..... i ;50 — Uccle 5K0 — Wat°rmal Boitsfort. . . Ki4 Les Trois-Woluwe . . 582 — DANS T,E EAIN û UT Les véfodromes en déroute A Anderlues. on a mis en vente tout le matériel des tribunes du vélodrome, qu'un entrepreneur est en train de démolir. Il y a longtemps que le vélodrome d'Epi-nois-lez-Binche n'existe plus. Sa démolition date du début de la guerre. Seul, le vélodrome de la Louvlère reste debout et seit à d'autres sports, car il y a encore en Belgique des jeunes gens qui font du sport, hélas ! Nouvelles d'Anderlues Nous apprenons qu'à Anderlues, à la date du 15 novembre, l'on n'avait plus vu de pommes de terre depuis un moL.Le lard manquait également; le pétrole se payait 9 fr. le lire, îe savon 10 fr. le kilo; le riz valait 4 fr. 40 le kilo. Les œufs et le beurre étaient Introuvables.Les femmes de soldats touchent l'allocation journalière à laquelle elles ont droit. Le bàtimen <le la gare d'Andeilues sert de magasins pour le Comité de ravitaillement. Ia police est faite par douze hommes; à Bine e, 11 y a vingt hommes en tout pour les mêmes fonctions. A la date du 15 novembre, les déportations n'étaient pas encore en cours a Anderlues. NÉCROLOGIE On annonce la mort de : — M. Laurent Philippart, ingénieur, chet du matériel à l'Umon des Papeteries, décédé à Mcint-Sa nt-GuibeiU, le 26 novembre, dan-> sa If année. — M. Désiré Decoster. 1er sergent du 9- de-ligne, invalide de guerre, décédé le 2G novembre, à l'âge de 29 a,ns, à Molenbeek-Saini-Jean.— M. Emile Lelong, ingénieur, chevalier de l'Ordre de Léopold. membre du Conseil supérieur de l'Industrie fit. du Travail décédé à Bruxelles ,1e 26 novembre, à l'âge de 60 ans — Mme Vve Stéphane Petit, née barrmne de Doncquers de Lichtengiuw, décédée a Schaerbeek, le 24 novembie, à l'âge de 87 ans. — M Léon f «ttegast lie' tenarf colonel de cavalerie retraité, officier de l'Ordre de Léo pold. décédé à Bruxelles, avenue de la Cou ronne. — M. le juge Gustave Nys, de Hosselt, dé-■édé le "îTj novembre dans sa villa de la chaussée de Liège. Il yfait. âgé d'une cinquantaine d années. LA POLITIQUE FRANÇAISE lie nouveaucabinetBriand tant la Chambie De notre chroniqueur parlementaire: Le nouveau cabinet Rriand a obtenu un vote de confiance dé la Chambre. Mais il a fallu toute l'éloquence du président du Conseil pour vaincre la méfiance visible d'une partie importante de l'assemblée. Au scrutin, l'opposition d'il y a huit jours s'est retrouvée, et même légèrement renforcée. P-urquoi cette hésitation? Que M. Rriand ait réalisé à la lettre l'ordre du jour voté par la Chambre comme conclusion du Comité secret, cela n'est pas douteux. Mais la lettre tue et l'esprit vivifie. Nous avons un Comité de guerre et un ministère « resserré ». L'un et l'autre auront-ils vraiment l'esprit de guerre ? Le choix des nouveaux ministres et sous-secrétaires d'Etat paraît heureux. Il y a longtemps qu'on nous représente le général Lyautey et M. Herriot comme des administrateurs éminents. Pour le général Lyautey, la chose est certaine. Il a pacifié et organisé le Maroc dans des conditions difficiles. Tous ceux qui sont allés là-bas sont revenus émerveillés des résultats obtenus. Quant à M. Herriot, on ne l'a point encore vu à l'œuvre sur un grand théâtre ; mais il^ n'est point douteux que l'administration d'une grande ville comme Lyon est une excellente école de gouvernement. Il sera d'ailleurs doublé de M. Claveille qui, lui, a fait ses preuves à la Direction des Chemins de fer de l'Etat et comme collaborateur de M. Albert Thomas. Celui-ci est élevé à la dignité de ministre, et il le mérite, je le dis en toute sincérité. Ce n'est pas un Lloyd George, mais il possède de sérieuses qualités d'organisateur, et il ne manque ni de courage ni d'initiative. Le- nom de M. Loucheur, son nouveau collaborateur, était, hier encore, inconnu de l'immense majorité des Français et même des parlementaires. Aussi faut-il féliciter M. Briand d^'fv'r osé le sortir de l'obscurité, s'il a vraiment fait preuve, au début de la guerre, comme on l'affirme, d'un rare esprit d'initiative en créant des usines de guerre avec des moyens de fortune. Un sénateur, ancien président du Conseil, me dit : — « On peut regretter que M. Thierry, qui avait réussi, soit parti, et que M. Malvy soit resté. Mais il faut bien faire quelques sacrifices à l'esprit de parti qui n'a rien de commun avec l'esprit de guerre. Mais, en somme, l'équipe n'est pas trop mal composée. Je ne doute ni de sa valeur ni de sa bonne volonté, ni même de sa volonté tout court. Mais tout cela ne servira à rien, si le Gouvernement comme le Parlement ne changent pas leurs méthodes. Il faut que celui-ci ait le courage de se réformer lui aussi, et que celui-là ait l'énergie de le pousser dans cette voie. Un gouvernement de guerre est inconciliable avec des séances quotidiennes de l'une et l'autre Chambre, avec des Commissions qui citent les ministres de la défense nationale trois ou quatre fois par semaine à leur barre, avec des centaines de questions écrites dont la plupart sont d une puérilité déconcertante. A la Chambre, comme au Sénat, il se dessine un mouvement dans ce sens. M. Briand saura-t-il le diriger ? Tout est là. Je vous répète, conclut l'ancien président du Conseil, que les hommes les plus qualifiés seront impuissants tant qu'on n'aura pas changé les méthodes. » M. Charles Humbert écrit que chez nous « le pouvoir paraît toujours enviable », qu'on « jalouse d'avance les mains entre lesquelles il pourrait tomber ». Il y a là de l'exagération. Pendant cette crise, au contraire, nous n'avons pas assisté à la ruée des ambitions. Nous avons eu l'impression que l'on commençait à considérer le pouvoir comme un honneur redoutable. Est-ce à dire que le parti des « remplaçants » ait disparu ? Non. il donne bien encore des signes de vitalité dans les couloirs et dans les grandes commissions, mais il me semble que le nombre des candidats au maroquin ministériel diminue, et c'est bon signe. Les modifications dans le haut commandement n'ont surpris personne. On connaissait, depuis plusieurs jours, le choix du général Nivelle, et les nouvelles attributions du général Joffre. On peut dire sans exagération que le nouveau commandant en chef des armées du Nord et du Nord-Est a la confiance du Parlement, comme du pays et de l'armée. Il sera doublé, affirme-t-on, de deux chefs éminents qui ont fait leurs preuves. Notons en terminant que le président du Conseil a dénoncé avec une grande force le piège allemand de la paix et que la Chambre a acclamé cette partie de son discours avec une unanimité impressionnante. A. VIREY. Le mirvsfère autrichien démissionne LES » NEGOCIATIONS DE PAIX » AURAIENT PROVOQUE CETTE DECISION I t |4 'i<«epmbre. — Le Cabinet au trichien est démissionnaire depuis hier soir. î.enipeieur Ctiarje-. Hi rgé le comte ^pil'muller de la formation du nouveau ministère.On connaît pas encore ,1a raison de cette démission imtlendue : on suppose toutefois qu'elle e^t la cotisé rp'^nce de divergence® dp vue1! relatives à l'opportunité d'entamer des négociations de paix. LA SITUATION 1 Recul roumain et offensive russe Vendredi, 7 heures du matin. La retraite des armées roumaines se poursuit, appuyée aux deux ailes par de l'infan terie et. de la cavalerie russes. L'ennemi est parvenu à une faible distance de Buzeu et le contact a été pris entr< nos alliés et les austro-germains. Le communiqué russe ne dit toujours rier des opérations qui se déroulent tout le Ions de la Jalomitza. S'il faut en croire l'ennemi. Russes et Roumains auraient traversé cette rivière. En effet, dans leurs radios, les états-major allemand et autrichien disent que ■ toute la grande Valachie, du Nord-Est dt Bucarest & Cernavoda, a été nettoyée. » Les armées roumaines du Centre et du Danube se replieraient dans ces condition-, sur la ligne du Buzeu. Leur retraite se ferail sans trop de rapidité : la Jalomitza étant en pleine crue et l'armée du Danube étant protégée contre tout mouvement tournant de l'ennemi par les régiments de la Do-broudja qui, jusqu'ici, n'auraient pas reculé. Pendant ce temps, les Russes et les Roumains fortifieraient les lignes du Sereth sur lesquelles viendront s'appuyer les armées er retraite. , *** Dans les Carpathes boisées, les Russes ont réalisé une nouvelle avance en direction du bourg de Korosmezo. Celui-ci s'élève h 70 kilomètres au Nord-Est de Maramaros-Azi-get. Il est baigné par la rivière Tisza qui prend sa source à 25 kilomètres environ av Nord-Ouest. A Les Bulgares et les Allemands ont bombardé avec violence toutes nos positions au Nord de Monastir ainsi que cette dernière ville qui ne se trouve qu'à 4 kilomètres et demi des lignes ennemies. Nos batteries ont riposté efficacement. Il importerait que le générai Sarrail pût entreprendre une nouvelle offensive-afin de mettre Monastir hors la portée des canons ennemis. La question se pose de savoir si le général en chef a les effectifs suffisants : nous ne saurions répondre affirmativement. Sur le front occidental et sur le front italien, le mauvais temps a. gêné les opérations Belges, Anglais, Français et Italiens, ont dû se borner à des opérations de détail sans grande signification pour les mouvements ultérieurs. M. de Juziers. — J A NOTRE-DAME DE PARIS Pour les artistes morts au clamp d'honneur A Notre-Dame de Paris, jeudi matin, a étié célébrée une « Messe du Souvenir » pour les artistes français et alliés tombés au champ d'honneur, uette cérémonie avait été organisée par ie comité directeur de la puissante association ; » Les Catholiques des Beaux-Arts », à savoir : MM. Car cl us Dur an, ancien directeur de la Villa càs; Albert Besnand, directeur de l'Académie de France à Rome, Théodore Dubois, ancien directeur du Gonserva-toArie. L'office à été célébré par M. l'abbé Lou-tlil (Pierre l'Ermite de la Croix), curé de Sainl-Jean-l'Evangéliste, à Montmartre. ^ E le Car'! PaJ Amobte présidait la cérémonie* entouré dê dix archevêques et évèques. Le président de la République française était représenté par ,1e commandant Portier. Dans la nef on remarquait M. Saiva-go Rag-gi, ambassadeur d'Italie et un grand nombre de membres de d'Institut do France. Après l'évangile, Mgr Touchet, évêque d'Orléans, a prononcé un discours vibrant du plus ardent patriotisme : » Je reviens d'Irlande et d'Angleter»*, a-t-il dit, et chaque fois que j'ai prononcé le nom de Ver. dun. mes auiïTteurs éclataient en applaudissements frénétiques; à Dublin, au grand séminaire, 000 étudiants en théologie jetèrent en l'air leurs bonnets carrés. » i m m i. r A Athènes, la situation se serait aggravée ON S'ATTEND A UNE INTERVENTION ENERGIQUE DE L'ENTENTE âalonique-, 14 décembre. — La situation se serait aggravée à Athènes. On s'attend à une énergique intervention des puissances de l'Entente qui se concer tent en vue de prendre les mesures nécessaires et obtenir les réparations dues en raison des attentats du uébut de décembre. Déjà toute communication est rendue impossible entre la Grèce dïu roi et Co-rfou, la M orée et- l'Eubée, grâce à la stricte surveillance de.? navires de guerre. Les arrestations, les -emprisonnements ei les exécutions d'e venlzelistes continuent dans tout le pays occupé par les autorités et les troupes royales. LES TROUPES DU GOUVERNEMENT NA TIONAL GREC OCCUPENT SYRA Londres, 14 décembre. — Du « Times » : Les troupes du gouvernement national grec ù ieur débarquement a Syra ont été acclamées par ia foule rassemblée sur les quais. Les officiers et les soldats royalistes sont p'&fés so 'S la Sfuive^ard analaise n - nombreux soldais ayant exprimé le désir de se joinl're à l'armée nationale ont été acceptés- Sous peu les Gyclmles seront enlevées au contrôle de la monarchie. Le nouveau gouverneur va debTirquer. Syra es' une îLe grecque de la mer Effée qui fait partie d% l'archipel des Cyclar'es. Son chef-lieu est Svra ou Hariaopolis ville de 32.000 habitants.

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Dit item is een uitgave in de reeks Le XXe siècle: journal d'union et d'action catholique behorende tot de categorie Katholieke pers. Uitgegeven in Bruxelles van 1895 tot 1940.

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