L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam

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s.n. 1916, 20 April. L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/qf8jd4qv99/
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^ème Anné< » N°. 545 S cents (ÎO CemmiËSt »îetac3I avril I@!€5 L'ECHO BELGE L'Union tait la Force, Journal Quotidien du iralsn paraissant en Hollande Belge est notre nom de Famille. Toutes les lettres doivent être adressas ..,, t)ureâu de rédaction: N. z. VOORBURGWAL 2^4-240, AMSTERDAM. Téléphone: 2797. Rédacteur en Chef : Gustave Jaspaers. ( Charles Bernard, Charles Herbieî, Comité de Rédaction: ^ Rcn(j cSiambs'ï, Emile Painparé. au numéro, s'adresser à l'Administration du ]ournal:N.Z.Voorburgwal 234-240, Amsterdam Téléphone: 1773. Abonnements: HoHandefl.l.SOparrtiois. Etranger fl.2.00 pacmois Annonces: 15 cents la ligne. Réclames: 30 cents !a Signe. L'Italie et Is Belgique M. Sonnino, ministre des affaires étrangères d'Italie, a répondu à M. de Bethmann-Hcllffo». Très indirectement. L'Italien raffiné laisse au lourd Teuton la manio de polémiquer du haut de la tribune parkmen-taire ot cette façon ,puérile d'amorcer des discussions diplomatiques entre belligérants pour impressionner la galerie. Au demeurant l'état de guerre proprement dit n'existe pas entre l'Italie et L'Allemagne. M. de Bethmann-Hollweg a donc eu bien soin de n3 pas s'occuper de la question du Trentin at de Trieste,.. à moins qu'on no déduise de |3 soudaine et touchante sollicitude des Allemands pour le principe des nationalités jue M. de Bethmann-Hollweg trouve bon lue les provinces irredentes soient enfin restituées à la grande patrie italienne. Mais, de ce que l'Allemagne ait eu bien i0jji de ne pas déclarer la guerre à l'Italie, a chancelier aurait tort de croire qu'il ne trouvera pas l'Italie sur soii chemin^ dans 'œéoution de son programme d'hégémonie illemandc tel qu'il a bien voulu l'esquisser 1\1 Reichstag. Aussi les paroles d'amitie que 4. Sonnino adresse à la Russie, que l'AUe-nacne prétend amputer de ses provinces iccfdentales, sent assez significatives. Ce qui ■et plus caractéristique encore, c ei>t le. pas-a.Q-0 du discours de M. Sonnino relatif à la îâfique: „Le 14 février, dit M. Sonnino, a France, l'Angleterre et la Russie, les pays ni jadis signèrent la convention relative à 'indépendance et à la neutralité de la Bel-ique, ont déclaré qu'en temps opportun la Belgique prendrait part aux pourparlers do ►six et que les hostilités De cesseront pas vent que la Belgique n'ait été rétablie daus autonomie politique et économique et u'elle n'ait été largement indemnisée pour !3 dommages causés. Bien que 1 Italie ne lit point piarmi ces puissances qui ont ga-mti l'indépendance et la neutralité de la eViquè, elle s'est.associée à cette déclara- , en comme signataire du traité de Londres | il 30 novembre, et elle a par conséquent : pprouvé d'une façon absolue les conditions 9 paix qui visent le rétablissement complet 9 l'héroïque Belgique." Voilà des paroles qui nous vont au coeui. ous en sommes reconnaissants s, la fière ition italienne et à son -distingué ministre, a violation de notre neutralité par 1 em-ire allemand ne souleva nulle part, eu shors des puissances co-siguataires du tra-i-I de 1839, autant d'indignation qu'en Ita-s. Le peuple italien la ressentit comme une ijure personnelle. Lié à l'Allemagne par i pacte, que l'Autriche venait de violer andaleusement en attaquant la Serbie ns prévenir le cabinet de Rome, 1 Alle-agne, qui espérait en ce moment le con-iurs des soldats de Victor-Emmanuel, ne •aignait pas de les faire complices du plus ,che attentat de l'histoire. La sagesse du mvernemeut, la noblesse innée du peuple alien, surent déjouer cette machination fernale. Les descendants des Mille, dont abriele d'Annunzio évoqua la grande nbre-sur le rivage ligure, ne peuvent s ar-er que pour le droit' et ng>n contre le droit, b voici une année presque, jour pour jour, l'ils combattent avec nous. L'affirmation solennelle, daus les termes bres, clairs et précis que nous venons î rapporter, et par laquelle l'Italie, comme France, l'Angleterre et la Russie, exige restitution de notre pays dans son autono-ia politique et économique, est ^ aussi une ipanse directe à cette prétention outra-santé de M. de Bethmann-Hollweg de >us imposer un statut humiliant. Et, si le ancelier a voulu juger de l'effet que ses i-disant propositions de paix ont produit r ses adversaires, il doit être fixé. Une dx pareille, l'Italie, quels que soient les 'antages qu'elle pourrait obtenir par ail-urs, la repousse catégoriquement. Cette )erté qu'elle exige potir ses fils opprimes i Trieste et de Trente,_ elle la veut aussi mr nous. La Chambre italienne, en accla-ant ce passage du discours de M. Sonnino ix cris de vive la Belgique, nous en donne le garantie formelle. Ce qui ressort de l'ensemble du discours » M. Sonnino, c'est la volonté de l'Italie s collaborer de toutes ses forces et aussi roitement que possible à la victoire corn-une. C'est un point sur lequel M. Sonnino îst longuement étendu. Mais il est^inutile indiquer les motifs qui 1 ont empeche de ma donner à cet égard quelques précisions, la seule que nous possédions, quant au but 'Tnmiiu que l'Italie poursuit avec ses alliés, est précisément cette restauration de )tre patrie dans l'intégrité de son terri-ire et sa souverainete. Elle aide l'observa-ur neutre à compre ndre que cette collabo-■tion de l'Italie à la victoire commune est pas seulement un thème destiné à ïtter ou à endormir l'opinion, mais uue •ofonde réalité. Berlin, surtout, en saisira <utè la portée. M. de Bethmann-Hollweg, qui a l'habi-ide de nous servir en guise d'exorde à ses irangue3 du Parlement une ode d'un ly-sma vulgaire et boursouflé aux exploits de armée allemande, a dû, oette fois, chanter ir un mode mineur. Verdun u'est pa3 ris... Par exemple, ce n'est pas la manière 3 M. Sonnino. Il y a, disons-le encore ne fois, une marge trop grande entre un talion poli et un Allemand grossier. M. onnino, s'il a rendu un hommage vibrant ttx héros de Verdun et aux yainqtieurs d'Erzeroum, s'est contenté d'un hommage discret à la marine italienne qui a accompli ce tour de force de transporter 250.000 hommes des côtes albanaises à Corfou. Il n'a pas vanté la ténacité, l'endurance, l'héroïsme des admirables soldats de Cadorna qui, en ce moment même, sous la mitraille mêlée aux rafales de neige, vont planter la bannière de Savoie à 3000 mètres d'altitude. L'une après l'autre ils conquièrent ces cimes qui sont comme les colonnes de cristal où repose.le ciel d'Italie. Le monde les suit, émerveillé, dans leur ascension vertigineuse, car c'est en eux que s'adapte le plus parfaitement le symbole des conquérants de la lumière. Ncus les saluons avec émotion et avec fierté. Charles Bernard. Pmr iê fête du Roi A la dernière minute, an généreux dcnatc-ur anonyme nm/s fait parvenir encore un dan de 235.75 fl. Xotre liste s'établit donc comme suit: Montant des fystes précédentes: 2115.i5\ ,, + 2028.50 frs. Anonyme 235.75, fl. TjC taxai est c&Mc de 235l.50\ florin* plm 2028.50 frs., donc tout près de 9000 francs en argent belge.. Encore une fois, c'est là un succès que personne n'aurait osé espérer et duquel nous rcmeroi&ns wic fois de fâws' tous nos généreux souscripteurs. i ■ La garde prussienne. On annonçait dernièrement que la garde prussienne aiuut intervenir sous \ erdun, mais, jusqu'à présent, elUô ne semble guere pressée u'entrer en action. Peut-être a ussi l'état-major comprend-il que ce corps d'élite n'est pas en mesure de rétablir la situation, car il a donné maintes fois depuis le début de la guerre et a subi dés pertes considérables. Du corps d'officiers parti pour la campagne de 1914, il ne reste pilas personne, saut Jes princes, royaux ou autres, figurant sur les contrôles de ées régiments. Or c'était ce corps d'officiers, recrute parmi les représentants de la plus haute aristocratie prussienne, qui faisait sa. force et lui valait son' prestige. Cette vérité ne peut pas faire l'objet du moindre doute. Eminemment représentative de l'ascension prussienne, la garde ne pouvait citer à son actif que des jours de gloire peu nombreux. Quand on avait prononcé les noms de ChL'um (1866), Saint-P rivât (18 a-oût 1870), le Bourget (30 octobre 1870),'il ne restait plus qu'à tirer le rideau. Encore n'y a.va.it-ii de vraiment sérieux parmi ces trois affaires que la bataille de Saint-Privât, où, par suite de ses dispositions défectueuses •*— une attaque en formations profondes — et, comme dit plus tard son chef, le prince Guiliaume de Wurtemberg, ,,pour avoir méprisé son adversaire", elle perdit, en une demi-heure à peine, 6,500 hommes et 2-40 officiers.Au début .de l'histoire prussienne, 1a. garde, représentée par le régiment des ,,lange Kerîs", formé par le roi-sergent et composé de géants qui lui revenaient fort cher, ne fut qu'une troupe de parade et ne prit jamais part à une affaire quelconque. Sous Frédéric II, il y a un régiment du corps (Leibregiment), Lequel demeure sans histoire. Oette situation dure jusqu'en 1806. A partir de là jusqu'à 1813, l'effectif de la garde est porté à six bataillons d'infanterie, deux compagnies de chasseurs, huit escadrons et deux batteries. Après la chute de l'Empire, nouvel accroissement. A la veille de lia réorganisation militaire, qui sera 3'oeuvre personnelle du prince-régent (le futur empereur Guillaume 1er), elle se compose de cinq régiments d'infanterie, deux bataillons de chasseurs, 6ix régiments de cavallerie, un d'artillerie et un bataillon do ' pionniers. . En 1860, elle devient le corps d'armée de la garde, avec deux divisions d'infanterie (neuf régi-' ments, deux bataillons de chasseurs), une de cavalerie (huit régiments) et une brigade d'artillerie. En 1897, olle s'accroît d'une brigade d'infanterie et de deux régiments d'artillerie de campagne. Jusqu'à cette dernière date, elle n'a compté dans 6es rangs que des officiers titrés. Pour donner une vague satisfaction à l'opinion publique, Guillaume II admet alors un ou deux officiers sans particule dans quelques-uns des régiments (dans lies moins huppés, cela va sans dire), ce qui attire aux titulaires de oette faveur le sobriquet de Konzessions-Schulze (roturiers concédés). A la déclaration do guerre, deux d'entre ces derniers commandaient le 3e régiment d'artillerie et le bataillon de pionniers, c'est-à-dire des corps de second • choix, suivant les appréciations allemandes.Il est difficile de savoir comment est actuellement constitué le commandement des multiples formations mises sur pied dans ces vingt derniers mois; mais qu'il se compose d'aristocrates ou de vulgaires Schulze, il est assuré de trouver sous Verdun un accueil! en tout pareil à celui que les divers corps de la garde ont reçu à Guise, à Saint-Gond, à Ypres et autres champs de bataille où la garde a semé à l'envi bataillons et officiers. —* ^ 9) <—■ S! y a un an 20 avril 1015. — Des aviateurs belges jettent des bombes sur l'arsenal de Bruges -et sur le champ d'aviation de Lisseweghe. Violents combats d'artillerie dans le secteur de Reims et dans les Argonnes. Cinquante bombes incendiaires sont lancées sur Reims. Les Français progressent quelque peu entre la Meuse et la Moselle, près de la route de Flirey. L'artillerie française arrête une attaque allemande dans la contrée de Croix-des-C armes. Le grand-duc Miehael A lexandrowitch, frère du tsar, est tué au cours d'un combat d'artillerie livré entre, fîuwaïki et Çalvarja, j En Belgique. Le Régime de la Terreur Condamnations à mort. Le tribunal de campagne siégeant à Bruxelles a .prononcé son jugement contre le dessinateur Oscar Hern&lsteens, de Rou-baix, Fnans van Aerde, d'Anvers, l'inspecteur d'assurances Jules Mohr, de Valencien-nes, 'et l'inspecteur du travail Emile Gres-sier, de St.-Arnaud, accusés d'avoir pris'des croquis de travaux militaires allemands et de les avoir fait parvenir aux alliés- Ils ont été tous? les quatre condamnés à mort. Les psiiics suivantes ont été également pro'noncéee, à charge de leurs ,,complices", comme disent les * Allemands : Gusibaare Desmul, de Gand, ouvrier des chemins de fer, et Oscar Deînatte, de Ste-Croix,propriétaire de cinématographe: 15 ans de travaux forcés ; Constant Pattijn, terrassier: 12 années; Albert Cabuy, peintre, à Bruxelles: 15 années; Albert Liénard, gaiçon de café, à Valen-oie mies, Jacob Brouillon, commerçant en •gibier, à La Plagne, Joseph Vermeulen, brique lier, \ Gand. et le professeur Joseph Goosenaert, de Gand: dix ans de travaux forcés. Une servante et une femme de Boitsfort, qui s'occupaient du. transport des lettres, ont été frappées de six mois de prison, tandis que le facteur Hipp. van Keiihove, de Ste-Croix, -pour les mêmes- motifs, s'est entendu condamner à 2b années de prison. Celui que nos ennemis accusent d'être le chef de ce service d'espionnage, le nommé K'oellitz (qui se faisait aussi appeler Le-lercy), a réussi à gagner la Hollande. Ils prétendent que Hernalsteens s'est vanté d'avoir espionné les travaux militaires allemands pendant plus de treize mois. Il était anarchiste. Frans van Aerde aurait eu pour tâche spéciale de communiquer aux Français les l'enseignement» recueillis par • Heraa.1-Bteeiis. Jules Mohr aurait commis le ,,crime" de correspondre avec les-alliés au moyen de lettres écrites à l'encre sympathique.Enfin, Emile Greasier, qui avait reçu, en S3, qualité d'inspecteur des routes, l'autorisation de_circuler à l'arrière du front bodhe, faisait rap^x>rt sur les mouvements de trou-pas constatés. Il était payé 90 francs par mois pour ce travail. Par comparaison, disons ici que les Allemands, pour décider des Hollandais à espionner, en Angleterre, ont offert jusqu'à 1509 gulden par mous! Quant à Georges Hernalsteens, frère d'Oscar, il est frappé d'une condamnation aux travaux forcés à perpétuité. A Bruxelles A l'information que nous avons publiée hier au sujet de la fête du Jloi Albert, nous ajouterons la nouvelle publiée par,,,Le Temps" sur la physionomie de la capitale le 8 avril. Toutes les vitrines des magasins avaient arboré les couleurs nationales en utilisant et en rangeant comme il convenait les produits propres à ces magasins-. C'est ainsi que les épiciers imaginèrent une vente spéciale, et leurs ^talages montraient des montagnes de tomates, de tapioca et de pruneaux, réalisant ainsi les trois couleurs du drapeiau belge. Une ordonnance du baron von BisSing défendait les manifestations au cours de la iournée du 8 avril. Or, depuis novembre 1914, les, Allemands ont imposé l'heure allemande à la Belgique; mais la vie de la population n'a été modifiée en. rien et c'est toujours le méridien- de Greenwich qui la règCe. L'heure centrale étant en avance d'une heure sur la Belgique, lorsque minuit eût sonné au cadran officiel allemand, pour les Belges il n'était, en réalité, que 11 heures. A ce moment, tous les réveille-matin se mirent à carillonner et les Bruxellois envahirent les trottoirs et manifestèrent jusqu'à minuit, fredonnant la Brabançonne et la Marseillaise. Quand la police allemande voulut intervenir, il était trop tard; minuit sonnait aux montres des Belges qui réintégraient leurs pénates. « * * Nous apprenons le décès de Mme Marie de Smet de Nayer, veuve van den Bran- den de Reoth. La défunte était octogénàire. * * * L'administration communale d'Uccle vient d'augmenter son personnel de police d'une centaine d'agents temporaires, spécialement chargés du service de nuit pour la surveillance de la partie rurale. C'est grâce à l'initiative du chef de la* police, M. Bondroit, que la commune a pris cette bonne mesure, et elle mettra fin aux nombreuses dévastations des campagnes. # * * D'autre part, la bibliothèque annexée à l'Université populaire d'Uccle continue Toujours à fonctionner, co qui est une excellente mesure. Plus de 10,000 ouvrages sont mis gratuitement' à la disposition du public. * » * La bibliothèque de la Ville de Bruxelles s'est considérablement' enrichie dans ces derniers mois, grâce à la générosité de plusieurs donateurs. Certains d'entre eux l'ont dotée de très nombreuses publications, dont la plupart concernent l'histoire et l'archéologie bruxelloise. Rien que dans ce domaine, le catalogue relève huit cents titres nouveaux. Pamphlets et libelles politiques, documents divers relatifs à la vie bruxelloise, brochures concernant le mouvement des idées, l'administration, la situation politique et économique du pays au cours des siècles précédents, travaux de numismatique, telles sont les rubriques les mieux représentées. La bibliothèque communale de la Ville do Bruxelles est une institution locale offrant un intérêt administratif et historique bruxellois. Son programme a été tracé en 1889 par feu Charles Buis, alors bourgmestre. L'ancienne bibliothèque de la Ville comprenait des éléments d'qrdre plus général. Tout ce qui fut élagué fut remis à l'Etat moyennant une rente annuelle .'et constitue actuellement l'une des parties les plus importantes de la Bibliothèque royale. Telle qu'elle est établie depuis sa réorganisation, la bibliothèque de la Ville de Bruxelles forme une collection des plus homogènes et des plus complètes dans son but spécial. * * * Les Antoinistes ont trouvé des adeptes assez nombreux dans l'agglomération bruxelloisse, La nouvelle chapelle dédiée à leur culte qu'on édifie au boulevard Guillaume Van Haelen, à l'orest, est sur le point d'être achevée. A Anvers Il y a quelques jours, sans que l'éveil ait été donné, des inconnus se sont introduits, au moyen d'escalade et d'effraotion, dans une maison inhaoitée de la riie du Dauphin et y ont remué de fond en comble tous les tiroirs. Impossible, par suite do l'absence des locataires, la famille Manankian, résidant toujours à l'étranger, de savoir si Içs- voleurs se sont bornés à produire ce désordre pour rien, pour le plaisir, ou bien s'ils se sont payés de leur peine. En attendant, la police, par habitude, s'est mise à la recherche des voleurs. * * * Le pain blanc est porté à domicile par le personnel des boulangeries suivantes: Liberale Bakkerij, Reste Brood, Help U Zelve, de Wer- ker et Bossyns-Franck. « * • On vend du sucre et du café dans les magasins de ravitaillement. Le rationnement est arrêté comme suit: Café : 250 grammes par personne et par mois, à raison de 90 centimes la ration. Sucre 226 grammes par personne, à raison de 20 centimes la ration. On n'en délivrera qu'une seule fois, jusqu'à épuisement du stock. * * * Un de nos grands industriels anverso'is, M. Constant Floren, a fêté le deuxième anniversaire de la fondation de ses usines pour la fabrication du savon en poudre Blanco et l'ouverture de succursales à Bruxelles et à Charleroi. En raison des circonstances, la fête a revêtu un caractère tout intime' * * Deux agents de la brigade des recherches, J. Deroeck et F. Vanvaéok, ainsi qu'un agent du bureau principal de police, A. Molitor, ont fêté le 2oe anniversaire de leurs fonctions. Leurs collègues leur ont fait des cadeaux. * * * Le nombre de pains blancs pour lequel s'est fait inscrire le public pendant la première semaine s'élevait à 146,034! Rien de plus curieux, pour ceux qui connaissent la topographie et le caractère-de. la population des sections de la ville. La répartition do ce chifirc est curieuse à observer. La Ire section a demandé 9.617 pains; la 2e. 16,309; la 3e, 8,014; la 4e, 17,063; la 5e, 20,214; la 6e 16,648; la 7e, 7,843; la 8e, 31,133; la 9e, 9,570; la 10c 2,623. D'après cela, on peut se rendre compte que les quartiers aristocratiques n'ont pas le mono~ pôle des fortes demandes. Il y a, du reste, un certain nombre de ,,doppeurs" qui ont réclamé leur pJart. A Lîé^e M. Laloux, condamné à un an de prison par nos ennemis, purge sa peino dans une forteresse allemande. * * * Un groupe de philanthropes liégeois vient de se constituer en vue de procurer aux invalides de la guerre les dictraotions dont ils ont besoin. A cet effet, il a ouvert, place Rouveroi, une salle comportant des jeux divers, billards, ainsi qu'une bibliothèque passablement garnie. De temps à autre, des conférences y sont organisées et des repas y sont servis. Le comité fait appel aux soldats réformés qui ne se sont pas encore fait inscrire. * * * M. Maurice J as par, professeur au conservatoire royal, vient de mourir à l'âge de 46 ans. A Gand Le commandant dé la zone des étapes, que les lauriers de son gouverneur génénail empêchent probablement de dormir, édicté, à son tour, l'un arrêté après l'autre. Voici les trois derniers: 7 mars 1916: ,,lo. L'exploitation de l'équarrissage militaire à Heurne est suspendue. Un nouvel établissement est ouvert à Gand, boulevard de l'Industrie, 117, pour l'utilisation des charognes ét fonctionne depuis le 7 mars 1916. Pour la prise à domicile de charognes il faut aviser le dit établissement. ,,2o. La défense de laisser divaguer (sic),les chiens dans la zone dès étapes est suspendue à partir d'aujourd'hui. Toutes les stipulations de l'ordonnance sont suspendues, hormis celle prescrivant que tous les chiens doivent porter un collier, avec l'adresse du propriétaire, ou une médaille." 10 mars 1916: ,,3o. A partir d'aujourd'hui, les huiliers de la zone des étapes ne peuvent plus, exercer leur métier. ,,±jes contraventions sont punies ae 10.000 marks d'amende au maximum ou de six mois de prison au maximum, les deux peines pouvant être appliquées simultanément. Les jugements en la matière sont de la compétence des tribunaux militaires allemands." Dans les Flandres On annonce les décès de M.M. Nestor Goethals, industriel à Eecloo, et du juge de paix Neyt. de Caprijcke. * * * i Tout récemment Ile personnel de surveillance de la prison cellulaire d'Audenarde a été victime d'une attaque en règle organisée par les prisonniers, dont plusieurs sont de la pire espèce. A la suite d'on ne sait quelle circonstance, vers l'heure du repas, plusieurs cellules avaient été ouvertes par les-geôliers.. Sur un mot d'ordre, tous les prisonniers bondirent à la fois dans les corridors, assaillirent lés surveillants et tentèrent d'arracher les clefs des mains des geôliers. Us avaient 'terré leurs victimes et ies auraient achevées, sans l'arrivée rapide d'upe vingtaine de soldats allemands de garde qui usèrent de leurs armes. Le chef de la bande est un nommé A... IL était jadis à la tête de cette bande de quinze brigands qui ont tant fait parler d'eux dans les régions d'Alost et de Xinove et qui prochainement passeront devant les assises de la Flandre orientale, du Brabant et du Hainaut. Plusieurs geôliers sont alités à lia suite des blessures reçues au cours de cette rébellion. Aei Pays Wallon Il-y a eu réunion du Conseil communal de Nimy sous la présidence de M. lie bourgmestre Matteys. L'assemblée a approuvé les comptes et les budgets du bureau de bienfaisance et des hospices civils. Le Conseil décide l'abatage et la vente deis peupliers garnissant le cimetière. Ils seront remplacés par des peupliiers d'Italie. M. Decriedts est réélu membre des hospices civils pour un terme do cinq ans. Encore Jauxhrillanis laits d'irmes L'incendie do Kissegnies et l'occupation de Lubafu. V. La saison sèche était arrivée sur ces entrefaites et elle était particulièrement rigoureuse au mois de mai. Les mares où les soldats allaient puiser l'eau destinée à leur cuisine aussi bien qu'à leurs abtutionB étaient desséchées. Il fallait envoyer des porteurs au lac Kiyu, distant de quelque deux Iheures de Ki-bati. C'est à la suite 'de ces corvées d'eau qu'eut lieu le combat de Kissegnies. Le combat de Kissegnies. Le lieutenant Chaudoir, qui était arrivé le 18 avril, venant d'Europe ou il s'était distingué sur le front et qui commandait ici le détachement des mitrailleuses, avait, été chargé, le 28 mai, d'escorter les porteurs d'eau au ( lac. 11 était accompagné du sous-lieutenant f Claes et de l'argent militaire Orianne. Il dis- J posait d'unp mitrailleuse et de 75 soldats, j Arrivé à Goma, sur le Kivu, vers 10 li. £ du matin, ib envoya une patrouille sur 6a droite, vers la frontière allemande. Cette • patrouille ' fut accueillie à coups do feu. Une reconnaissance offensive fut ordonnée aussitôt et, à 11 h. 2, nous étions maîtres du poste de Kis- ^ segnies (une station vasto et de construction récente où s'étaient établis plusieurs compter- ' çants), -tandis que 3 Allemands et 350 soldats c se retiraient dans le fortin situé à l'est et au-dessus du poste, où ils arboraient le drapeau impérial. Ce fortin est protégé par la rivière 1 Sébea qui descend des monts Kama et vient I se jeter là dans le Kivu. Nos hommes pren- i nent position le long de la rivière, à 700 mètres du fort, et ouvrent un feu intense, à quoi les ' Allemands ripostent par de La mousqueterie c et au moyen de deux mitrailleuses. La station 1 est incendiée. C'est une nécessité tactique. Les i bâtiments et les p ai Hottes pouvaient nous < cacher les mouvements de l'ennemi. Le combat l est mené très activement. A midi, le lieutenant iiuwet vient renforcer le groupe Chau- c doir au moyen d'une mitrailieuso. A 17 h. 45, j arrive le lieutenant Boyton avec les pelotons commandés par le sous-lieutenant Orispiek et j les agents militaires Galli et Migeon. Le lieu- i tenant Boyton reprend lie -commandement au i lieutenant Chaudoir et poursuit le combat < jusquà 20 h. 30. Les munitions faisant défaut j il ordonne de rentrer à Goma, quoique le lieutenant Chaudoir eût conseillé un assaut à , < la baïonnette. A Goma, le lieutenant Boyton J ] reçut du commandant Pauwels l'ordre de re- i conduire ses troupes à Kibati. ( En somme, au prix de trois morts et de « cinq bL'essés, nous avions détruit Kissegnies , et obligé- les Allemands à se retirer dans ] leur fortin, ce qui1 était une atteinte à leur ■ prestige aux yeux des indigènes du Ruanda. j De plus, depuis co jour, nous avons fortifié - le mont Goma (les Allemands avaient incen- ] dié le poste belge établi à son pied, au mois ( de septembre, quoique sans garnison) et une i barrière a été opposée ainsi à des raids éven- • tuels des Allemf^ds le long do la rive septen- i triçnale du lac Kivu. ( A l'assaut du mont Lubafu. Une autre reconnaissance du lieutenant ] Chaudoir aboutit, le 15 juin, à l'occupation du mont Lubafu que le lieutenant-colonel 1 Henry considérait romme la clef des posi- 1 1 tions allemandes à l'est du lac. Alingi Tumba | < (,,celui qui aime la guerre" — c'est le nom donné par les soldats à M. Chaudoir) était I 1 parti avec les lieutenants Ruwet et Claes à : la tête de 70 hommes. Il arriva au pied du Lubafu qui n'était pas organisé très forte- 1 ment par les Allemands. U saisit l'occasion ' propice et se lança à l'escalade. Il parvint 1 à atteindre la crête et. des renforts lui étant ' parvenus de Kibati, il s'y installa. Depuis lors, nous n'avons plus quitté cette position importante qui est maintenant puissamment j tenue par les nôtres,. È lEDGEMi Hofweg 11 LA HAYE. mf Costume |j& sur mesure depuis/ 27.50 L ennemi, lui, occupait fortement les crêtes situees au sujet sud de la rivière Sebea et ies avant-postes étaient en contact avec les nôtres, ce qui ne nous empêchait pas de faire les reconnaissances sur son terrain, notamment dans la direction de la mission de Niondo, à gauche du Lubafu. Le sous-lieutenant Crispiels s'était avancé vers là le 17 luin, avec une dizaine d'hommes et un missionnaire, un Allemand, avait déchargé son revolver trois fois dans la direction des soldats Eo et Bagnasi qui formaient la pointe :l'avant-garde. Quelques jours plus tard, le lieutenant Chaudoir, le lieutenant Arrhé-nius (le blessé du 4 octobre 1914, qui avait demandé à reprendre du service aussitôt retibli) et d'autres avaient poussé jusque Non do et y avaient trouvé deux Pères hollandais; l'Allemand, le Père Knoll, avait pi is la fuite dans la nuit à l'approche de la reconnaissance belge. Enfin, dans la nuit du 5 au 6 juillet, eut lieu un combat au cours iuquel nous perdîmes un soldat manquant et irois soldats blessés. Le sous-lieutenant Cris-çuels fut blessé d'une balle à la main droite ?t y perdit deux doigts. Il fut cité à l'ordre lu jour par le colonel Tombeur, commandant m chef- dos troupes belges sur la frontière ïrientale, „pour avoir enlevé à la baïonnette, ,à la tête do son peloton, plusieurs tranchées ,ennemies" et „félicité vivement pour le cou-,,rage et l'énergie dont il a fait preuve et ,}qui péuvent servir d'exemple aux troupes „sous mes ordres". Mais ce n'étaient là qu'escarmouches, car, tout en faisant appel à l'esprit d'initiative, e lieutenant-colonel Henry, oommandant des troupes du Nord, _ interdisait formellement toute action offensive non ordonnée par lui. En effet ,les attaques isoléés, accomplies en lehors du plan de campagne, sont souvent plus illisibles qu'utiles. La date de l'offensive, iisait-il aux officiers sous ses ordres, sera léterminée par lo commandant en chef, et il eur imposait l'obligation dé ne pas devancer cette date et <ie ne pas contrarier les desseins du commandant eA provoquant des rencontres inconsidérées, un uccès partiel et personnel fût-il même certain. Les Allemands reçoivent des munitions, — un communiqué anglais. Cependant, il ne faut pas croire que nous formions tranquilles. Fin août, au mois de eptembre, en octobre, les Allemands montrent beaucoup d'activité. La raison ? On peut a chercher dans le communiqué anglais publié i Nairobo, la capitale de l'Afrique Orientale inglaise, le 28 août, et que je traduis textuel-ement : „En avril dernier, un „forceur de blocus" venant d'Europe et apportant des munitions ut aperçu par le navire de guerre britannique ,Hyacinth" tandis qu'il entrait dans la baie le Mansa, au nord de Tanga. Il fut attaqué ït mis on feu ; il y eut deux explosions très violentes. Il brûla deux jours de suite et n'est • lus maintenant qu'une épave. On ne considère as comme admissible que l'on ait pu 1 6auver ;rand' chose de sa cargaison. „Au début de juillet, la majeure partie do a forco navale disponible alors da-ns les eaux st-africaines était occupée aux opérations dan6 b Delta de la Ruilji et aux environs, opera-ions qui aboutirent à la destruction finale lu ,,Konigsberg". Pendant' cette période le lOcus de 1^ côte de l'Afrique Orientale alemande dut forcément être quel-iue peu relâché et un vapeur neutre irofita de l'occasion pour se glisser dans e port de Tanga sans être vu et y déchar-5er sa cargaison. Il à été difficile d* voir îxactement en quoi consistait cette onr.qp.i-;on, mais il est certain que les munitions le guerre qui étaient rares- jadis dans l'A-'rique Orientale allemande ne le sont plus naintenant et il no fait pas de doute quo les canons do campagne modernes avec du îersonnel d'artillerie, de nombreuses mi-railleuses, ùn grand nombre de fusils et le grandes quantités de munitions ont été lébarqués ; d'autre part, un ballon captif a lté signalé à Taveta, au 'Sud-Est du Kili-nandjaro, sur la frontière anglo-allemande i hauteur de la station Voï du chemin de er de l'Est Africain anglais, il y a que'lques ours. Ceci change très considérablement es apparences générales dans l'Afrique )rientale. L'Afrique Orientale allemande a les réserves de recrutement très étend-"os mrmi plusieurs tribus indigènes au carao ère naturellement guerrier; si le navire le ravitaillement* était attendu, il n'est quo îaturel de supposer que des recrues ont été mtraînées dans l'attente d'armes et de mu-iitions, et il n'y a pas de raison pour quo 'Afrique Orientale allemande ne possède )as en ce moment «ne force indigène npm-jreuse, bien exercée, armée de fusiîs r^p-lernes et pourvue d'artillerie moderne". Je n'ai pas qualité pour discuter ce commu-îiqué officiel et je mes contente de le prendre el quel parce que j'ai appris qu'à l'arrivée du ,forceur do blocus" à Tan.oa, nu rlébut rie juillet, correspond une période d'activité dans la •égion du Kivu. Le 31 août, le 2 septembre, es Allemands attaquent un petit poste avancé lu Mont Lubafu. Ils sont repoussés avec pertes. malgré l'emploi de nouvelles traîtrises,. nais le f"it n'en subsiste r>as moins. Je vous parle de traîtrise. Juge,-? plutôt : Le 31 août, un blanc s'approche du sei^eat

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Dit item is een uitgave in de reeks L'écho belge: journal quotidien du matin paraissant à Amsterdam behorende tot de categorie Oorlogspers. Uitgegeven in Amsterdam van 1914 tot 1918.

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