Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

1379 0
31 december 1914
close

Waarom wilt u dit item rapporteren?

Opmerkingen

Verzenden
s.n. 1914, 31 December. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/707wm14d79/
Toon tekst

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Feuille Luxembourgeoise d'informaîions ARLON, LE 30 DECEm^E 1914 La Belgique îioroifê —«o»— Au sein de la terrible épreuve qui nous esi imposée, il n'est pas de meilleur, de plus sûr réconfort que de voir se dégager des ruines de notre pays une Patrie nouvelle .plus ardente, plus virile et moralement plus belle. La guerre a fait ce miracle inattendu et bienheureux. Ah! certes ,nous l'avons chèrement payé, mais n'est-ce pas une consolation sans prix, que de penser que le jeune sang belge héroïquement répandu depuis Liège jus-qu'Ypres n'a pas coulé en vain. Cinq mois à peine nous séparent du jour où la Grande Catastrophe s'est abattue sur nos têtes. Ces cinq mois ont l'importance d'un siècle. 11 ne faut pas bien longuement méditer pour se ressouvenir nettement de ce que nous étions naguère encore. Nous étions un pays de gens extrêmement pacifiques dont toute l'ambition se bornait, prosaïquement, à s'assurer le bien-être matériel .On travaillait à s'enrichir. On était l'esclave de l'affairisme et les rares esprits clairvoyants Qui déploraient cette mentalité terre à terre, ne recueillaient que des sarcasmes. Jamais la parole du cynique n'avait reçu une plus exacte application: Ubi bene ibi patria. La Patrie est là où l'on est bien. Et l'on était fort bien en effet dans ce bon petit pays de Cocagne, où à l'abri — on le croyait — de la neutralité l'on pouvait tout à l'aise faire des affaires, amasse, des écas, vivre mollement et narguer autour des tables de taverne les empêcheurs de s'enrichir en rond, qui nous ra-bâfij-tfm fes, oreilles avee-leura.grands njpfs de Patrie et de Droit. On était aussi une nation très hétérogène où les races et les opinions et les partis élevaient des antagonismes sans merci et tout le besoin de lutte, toute l'énergie que l'affairisme laissant disponible, passait à dresser l'un contre l'autre des clans et des groupes, à fomenter des divisions, des rancœurs et des rancunes . Pendant trente ans au moins nous avons vécu de cette agitation stérile, — et dangereuse.Il est dur de devoir se dire à soi-même de telles choses , sous les yeux de l'occupant étranger. Mais le contraste n'en est que plus saisissant, et plus ennoblissant aussi,à comparer à cette Belgique d'hier désunie et aveuglée ,1a Belgique qui sort aujourd'hui des limbes sanglants de la guerre. C'est une transfiguration totale. Pour nous arracher au matérialisme épais où nous nous enlisions, il fallait une secousse violente. La guerre nous l'a donnée, la terrible guerre, la guerre atroce qui nous ruine, nous saigne et nous torture, — et qui pourtant nous sauve de nous mêmes. Où est aujourd'hui cette population étrangement veule, sceptique, jouisseuse ? Qu'est devenue cette soif d'enrichissement? Et ces cris de discorde, et ces menaces et tout ce qui faisait le mauvais orgueil de notre vie publique? En un jour, en une heure, tout cela a disparu, emporté par la tempête que le Destin a déchaînée sur le Monde. En une heure ,les cœurs se sont haussés, les yeux se sont ouverts et des mains que des années de haine avaient disjointes, se sont cherchées fraternellement et se sont serrées si fort que, peut-être, rien au monde ne pourra plus les séparer . Que s'est-il donc passé? Il s'est passé cechqu'un danger a frôlé le bien le plus cher au cœur de notre peuple,son Indépendance. ♦ Ce danger, on n'y avait jamais cru. Il s'est précisé pourtant et cela a suffi pour que la Nation entière, d'un bond fût debout aux côtés de son Roi, et avec lui, fît le geste qu'il fallait faire. Si cher qu'il nous ait coûté, nous ne regrettons pas ce geste-là. Car il a trouvé sa récompense immédiate dans la régénération complète de notre peuple. Nous nous sommes conquis dans le sang une Conscience Nationale. Nous nous sommes révélés è nous-mêmes, ce que nous sommes, ce que nous étions réellement sans le savoir: une nation pacifique capable d'héroïsme. II y a lieu de n'être fier et de saluer avec une patriotique ,une profonde émotion, la Belgique nouvelle qui vient d'apparaître. Lu N. du J, Non agriculteurs en Angleterre. Des agronomes qui se trouvent parmi les réfugiés belges en Angleterre ont offert d i-nitier les petits cultivateurs anglais aux procédés de culture intensive que l'on appliqut avec grand succès en Belgique. L'initiative de cette idée appartient à la reine Elisabeth, qui a jugé que les réfugiés pouvaient de k sorte marquer leur reconnaissance poui l'hospitalité qui leur est donnée: elle a été approuvée par le gouvernement belge. Il ne s'agit pas, bien entendu, de fain pariieiper les réfugiés belges à des entreprises qui les retiendraient plus tard de reve nir en Belgique lorsque leur rapatriemen sera possible: les promoteurs de i idée esti ment du reste que sa mise en œuvre ne peu créer une semblable appréhension. Un comité s'est formé pour réaliser pra tiquement ce projet. Les cultivateurs réfu giés seraient employés temporairement i des travaux agricoles ,tels que le défriche ment des terres incultes et leur appropria tion à la culture intensive. Une sélection $e rait faite entre les familles reconnues pou avoir une sérieuse expérience des méthode: de travail belges. De plus, les spécialiste officiels en culture maraîchère , en élevagj de volaille, en plantations et en arboricultu re, seraient mis à la disposition du comité jusqu'à ce que le projet soit pratiquemên en voie de réalisation. De petits cultivateurs anglais seraient d la sorte initiés aux procédés belges, de tell manière qu'ils soient en mesure de les ap pliquer seuls quand les cultivateurs belge seront rentrés dans leur pays. Les Belges sont réputés; comme on sail pour leur méthode de culture sous châssis qui donne jusque cinq récoltes par année le dispositif en est d'une simplicité rudi mentaire, n'exigeant l'emploi que de cadre en bois que fabriquent le plus souvent le cultivateurs eux-mêmes et qu'ils munisser de carreaux de verre à vitres. Mais c'ei l'amélioration du sol qui constitue le trava délicat: or, les Belges y sont passés mai très. „ . —•«♦-p-fer- -~ les Us di l'irraée imp Les chefs de l'armée française se sor attestés,dès le début des opérations, d'ac mirables conducteurs d'homes en mêm temps que des stratèges de première valeui Pour le grand public européen ce fut un révélation complète. A part un petit norr bre de spécialistes, l'immense majorité n connaissait guère que les noms des d'Ain: de, des Pau, Lyautey. Celui du géne ralissime joffre était ignoré de la plupart ! beaucoup d'autres qui sont aujourd'hui n< toires, voire glorieux, n'avaient jamais e les honneurs de la publicité. Il faut pourtant reconnaître que les d rigeants de la République française avaiei su, quoi qu'on en ait dit et médit, constitue une pléiade de brillants officiers supérieui à la tête de l'armée: Et, contrairement ce qu'on pourrait croire,la seule valeur pe sonnelle de ces officiers avait guidé le goi vernement dans son choix .Aussi, .à côté c républicains ardents comme Joffre. voit-c un bonapartiste convaincu comme Pau, u réactionnaire impénitent comme de Caste nau. A ce propos, la France de Bordeaux ra] porte cette jolie anecdote où le génér Foch, — qui s'est illustré sur la Marne -joue le rôle principal: M. Clemenceau avait à pourvoir noti grande Ecole militaire d'un directeur. Ma ,]ui choisir ? Le ministre était perplex< Beaucoup de généraux, sans doute, poi vaient occuper la fonction avec hor.neu Mais M. Clemenceau voulait un homn supérieur et surtout un homme, tout cour Parmi ceux qui lui furent désignés ,il déc da de choisir lui-même, en dernier ressor Le tour vint du général Foch de conféri avec le président, qui retint le général à d jeûner. Pas une minute la conversation i roula sur l'Ecole de guerre, et le génér Foch ne savait pas qu'on avait pronom son nom à ce propos. Tout à coup, entre la poire et le frema; M. Clemenceau dit au général, à brul pourpoint: — J'ai à vous annoncer une bonne nouv< le: vous êtes nommé directeur de l'Ecole c guerre... — Directeur de l'Ecole de guerre? Mai monsieur le président ,je ne suis pas ca didat. — C'est possible, mais vous êtes nomr et je sais que vous ferez là d'excellente h sogne. Le général Foch, un peu abasourdi to de même remercia M. Clemenceau,mais i scrupule lui vint: — Vous ne savez peut-être pas tout moi,monsieur le président,dit-il: j'ai un fi re qui est jésuite . — Votre frère est jésuite? s'écria 1 Clemenceau, mais je m'en f... général pardon, monsieur le directeur, car vo êtes directeur de l'Ecole de guerre, tous 1 jésuites n'y feront rien. ' Ce trait en dit long sur le caractère général Foch .mais il honore grandeme aussi M. Clemenceau. Le nouveau Régime d8 notre Monnaie fiduciaire La Banque Nationale déditie de son privilège Conformément au programme qu'il s'est tracé, conformément aussi du reste aux lois de la guerre ..^'occupant de notre pays poursuit l'œuvre d'organisation économique entreprise p;n lui et, naturellement, selon ses vues et sin intérêt. Lu tituuïicn 3:iaV.;lire a été, faut-il le dire ,l'une des premières à retenir son attention. Aussi ne faut-il'point s'étonner de voir réglementer à nouveau l'émission et la circulation de notre monnaie fiduciaire, conditions plus que" jamais essentielles de la vie économique. Dans une affiche qui vient de paraître,le Gouverneur général en Belgique , baron von Bissing, fait savoir qu'il accorde à la Société Générale de Belgique, pour une période d'un an ,1e privilège exclusif d'émettre des billets de banque. L'émission des billets de banque devra se faire par un département d'émission dont les affaires doivent être gérées séparément des autres opérations de la |>anque. La loi organique de ce dépariemersi d'émission de la Société Générale de Belgique sera publiée au Bulletin officiel des lois et arrêtés pour le territoire beige occupé. M. Félix Somary est nommé commissaire du Gouvernement auprès du département d'émission de la Société Générale. « A partir de ce jour, il est interdit à la Banque Nationale de Belgique d'émettre des billets ou de remettre en circulation ceux de ses billets qui lui sont rentrés ou qui lui rentreront. Le commissaire général pour les banques en Belgique est autorisé à prendre toutes les mesures à ce nécessaires et à admettre ,1e cas échéant, des exceptions. Toute infraction à cette interdiction sera punk d'un | emprisonnement d'au moins deux ans et d'une amènde d'au moins 10C. X)0 francs. La tentative est punissable. i ..., connaissance des infractions au -M*»*' - es uniqiijrne.nt de la compétence âcjr' tribunaux militaires . ii Le gouverneur e! le commissaire belges de la Banque Nationale sont destitués de leurs foncions. Il y a cours forcé pour les billets émis par la Banque et ceux à émettre par la Société Générale». Ces importantes dispositions nouvelles p. se; par J'autcrjté sont, on s'en doute bien, en corrélation directe avec la lourde contribution de guerre que l'occupant impose à la Belgique et dont les conditions de règlement ont du reste été ratifiées par les Conseils Provinciaux. Prévue pour une année, cette contribution nous l'avons dit déjà, se monte à près d'un demi milliard et son paiement s'effectuera précisément par le moyen des nouveaux billets de banque que la Société Générale vient d'être autorisée à émettre. La Société sera couverte de ses avances par l'engagement solidaire des provinces. Cet engagement ne devra pas s'exécuter avant le mois de janvier 1916. En prévision de la libération des provinces, celles-ci s'engagent à créer au coure de l'année 1915 un impôt représentan - vingt fois le montant de la contribution établie au profit des provinces. On a calculé que cela représenterait 515 millions de frs. Les provinces, vraisemblablement, chercheront à obtenir la substitution de l'Etat Belge.La contribution de 480 millions , dès le premier versement ,libérera les provinces et les villes des autres contributions dont elles avaient été frappées. Le gouvernement allemand paiera désormais les réquisitions pour les troupes d'étapes et pour l'armée du front aussitôt que possible, au moins partiellement en argent comptant. Le paiement du "este sera effectué immédiatement après le paiement de la mensualité suivante contre présentation des bulletins de réquisitions vérifiés. Le consortium des banques avait songé un moment à se faire couvrir pour la moitié de ses avances par des signatures de propriétaires ,d'industriels ,etc . Mais cette idée a été abandonnée ,les banques ayant de suffisantes garanties dans l'engagement solidaire des provinces . Les grandes réquisitions passées faites dans les grands centres industriels et commerciaux seront payées au comptent eu en ehets de commerce de premier ordre. Cette disposition vise les réquisitions de coton, de laine, de caoutchouc, etc., laites à Anvers, à Verviers et à Bruxelles notamment. | < - —g LETTRES DE SO^LATo Sur les bords de 1 Aisne D'un officier d'artillerie : « Sur les plateaux de la rive gauche de l'Aisne ,les paysans ont repris les travaux des champs. Les trous circulaires fait par les obus allemands sont en grande partie comblés .Un seul souvenir oblige le laboureur à faire dévier le sillon qu'il crcuse: les tombes... « Près de la route ,je me suis arrêté devant deux de ces tombes. Des mains pieuses les ont emourées de culots d'obus pour narquer que ces tertres sont des tombes mi-itaires.Deux croix y ont été placées, deux :roix coiffées de deux casques de dragons, -'acier en est déjà rouillé, les crinières lottent au vent, et sur le bois blanc des ieux croix on peut lire: «Ils sont tous les Ieux morts avec courage». « Ainsi nous vivons. Nous sommes éton-lés, au milieu de ces circonstances violents et exceptionnelles, de nous trouver équi-ibrés et littéralement pleins d'une mâle al-égresse, quand, dans le déroulement normal des jours toujours pareils ,nous nous sentions trop souvent moroses et déprimés. C'était hier — et il nous semble qu'il y a si longtemps ! Ou bien que c'était dans 'un autre monde.En comparant notre moi d'aujourd'hui à ce moi d'autrefois ,nous croyons regarder un étranger. Et nous sommes heureux de ne plus être cet étranger. Nôus sommes nés à une autre vie .A part le tragique de la situation ,plus d'un se demande si cette garde vigilante contre l'inconnu et le risque, si cette lutte qui réveille en nous tant de richesses intimes que nous ne soupçonnions pas, ne serait pas la vie véritable; et si l'autre, la paisible, la quotidienne, ne serait pas une fausse apparence de vie,une vie de fantômes. N'étions-nous pas, comme dans le conte anglais, cet être indéterminé, ce chef-d'œuvre mécanique qui criait plaintivement à son fabricateur:«GiVe me a soul! — Donne-moi une âme! » Cette âme, nous la sentons maintenant. Elle est, tout au moins, forte et virile. Elle a sa certitude et son but.» L'armée portugaise Depuis qu'un voie du Parlement portugais a naguère décidé l'entrée en scène de la République dans le conflit européen aux côtés des puissances de la Triple Entente, les deux seuls faits à retenir à titre d'efficace manifestation .sont l'envoi d'une colonne je 5.000 hommes dans l'Angola et la concentration If u'Tifc division d'armée dans 1( port de Lisbonne ,d'où elle va partir incessamment pour l'Egypte, où les Anglais oni tait le nécessaire pour installer son campement aux bords du Canal de Suez. Ceci dit, voici quelques indications précises sur la composition de l'armée portugaise, qui d'ailleurs est en pleine voie de réorganisation. Actuellement le service militaire est général. Tous les hommes de 16 à 45 ans fon partie de l'armée, 10 ans dans l'armée active, 10 ans dans la réserve, et les dernières années dans l'armée territoriale. Le service actif commence à l'âge de 20 ans. Depuis . âge de 18 ans jusqu'à leur entrée au servi' e actif ,les jeunes gens font des exercice; de gymnastique et de tir à la cible. Le service de l'armée active consiste i réquenter l'école des recrues pendant 15 20, 25, ou 30 semaines .suivant l'arme à la-luelle ils appartiennent, le service spécia auquel ils sont attachés. Un certain nombre de soldats font un ai de service; ils sont pris d'abord parmi le: volontaires ;le nombre est complété par ui irage au sort parmi les soldats de l'écok des recrues. En outre, chaque année ,cha que soldat doit fréquenter pendant deux se maines l'école d'instruction. Le service de la réserve consiste à fré quenter deux fois .pendant deux semaines l'école de répétition et à prenure part au; exercices de tir le dimanche. L'armée territoriale fait un service d< huit jours et s'exerce au tir . Sur pied de paix, l'armée se compos< comme suit: Dans la mère-patrie , y compris les île Açores et Madère, 36 régiments d'infante rie de trois bataillons ,8 régiments de cava Ierie et une brigade de cavalerie de 3 régi n;:u.s d'artillerie de 6 ou 8 batteries, 2 bat te.'..s montées, 3 batteries d'artillerie d ca/apagne ( les batteries se composent de cancn"), en outre deux bataillons de sa peur:-mineurs et un bataillon de ponton niers, soit un effectif de paix de 31.60' hommes, 5.000 chevaux, et 1.600 mulets Chaaue unité a un effectif de paix peu nom breux. Sur pied de guerre ,les unités sont por tées à 208 bataillons, 52 escadrons ,80 ba teries de campagne, 40 batteries de forte resse et 20 compagnies techniques, soit u effectif de 214.000 hommes, 6.000 cav: liers et 480 canons. En temps de paix, comme en temps d guerre ,1'armée se divise en 8 divisions. L division forme une unité d'opération et s compose de 4 régiments d'infanterie, 1 c cavalerie, une division de miirailleuse 2 ou 3 divisions d'artillerie de campagne c 2 ou 3 batteries chacune, une compagnie c sapeurs-mineurs, une division du train, ur de télégraphistes et une de projecteurs < lumière, ainsi que des colonnes d'ambulai ce, de munitions et de ravitaillement. Il y a, en outre, 8 divisions de résen composées des mêmes effectifs. Les troupes coloniales ont un effectif c paix de 7.000 à 12.000 hommes et se cor posent pour moitié d'indigènes . L'infanterie est armée du Mauser iriodè 1904, d'un calibre de - 5 m: 'rr (1: cartouchière contient 120 cartouches; chaque homme a en outre 500 ca. c de réserve) et de mitrailleuses ïv :xim même calibre . La cavalerie possède la carabine ficher modèle de 1836, calibre c. t'.ii-; mètres et le sabre ;les deux rég de lanciers portent,en outre, la lance. L'artillerie de campagne . co de canons à tir rapide de 75 lui. .. d. Schneider-Creusot, modèle de i«>» l'a 1-lerie de montagne a des es j:;c gne de 75 millimètres . Les troupes de réserve pos. d? nons Krupp. La grosse àrtilk-r'c se d'une batterie automobile d . 15 centimètres Sçhneic; Krupp de 9 et 15 centimètres . a cc*—< Les 1 urcs contre les Russes et les Anglais D'après les informations au i . : _: ses que peu nombreuses qui nous ..vieil nent aussi bien de Péirograd que d_ -tantinople ,une seule conclusion ... se: à savoir que la guerre ri. :..c . longue et pénible, d'autant plus que s; ' n <• certaines indications, les Ottomans s e; r-cent de décider à se joindre à eu.; i;. popuL. tion musulmane des régions qu'ils ,t. sent et dont le fanatisme religieux ; .. e; acerbé par la déclaration de la gue n- te. Au nord du golfe Persique , - V. ne semblent pas vouloir série;. : ter aux Anglais la suprématie qu\ rapidement assurée dans la con: rte., et stratégiquement intéressante : entre le confluent du Tigre et de i ; jusqu'à la mer. ! es opéra' -ns qui c.: su vi l'occupation de Bassor. . o'. tomber au pouvoir des troupes brûla ville de JVasera. situ te sur 1a rive droite du Tigre, puis celle pl. iirp Korna, sur la rive gauche, n'ont au; ; prises que des effectifs très peu nr. . n'ont occasionné aux deux i-./ei • des. pertes minimes. Il est vraisemblable eue • [ voulaient s'avancer ie long c . T . au nord dans la dire; , on ci Be hostilités d'ampleur très ui: : . <k . raient pas à s'engager. Bagdad e .te . la place militaire la plus importante eue : est de la Turquie d'Asie ,ei t.-î .c j bîes y ont été certainement cc. : . est à supposer que les Anglais n'o p.. t l'intention — ce serait dans les circbr.stan , . ces actuelles une décision peu p:.... ; d'affecter des effectifs sérieux à une tèntati-; ve plus complète d'invasion :'. ; d'Asie .On peut croire qu'ils . t satisfait d'avoir pu asseoir r î I leur domination sur la ;c e a j nord du golfe Persique. G; " i ! de fer de Bagdad, qui y about't , I concentrer le trafic vers les I ' - trée a pour eux une importer! 1 re :au cours des long; j et d ciat&s internationales provoquâtes j i gne ferrée en aueslion, la r nde-3 5 a du reste toujours revend: i Bassorah comme sphère d'inflre-::: ; ciale. | ; «M) Q O—'' i LES THEATRES DE LA GL'L ; L'Argopn - Cette région de l'Est de la Fur:: ... s laquelle se livrent depuis des me.; vi; - violents combats, se compose de . - restières ratachant les plateaux j,; - de la Haute-Marne au plateau s en is . - Ardennes. e Délimitée par la Meuse ,l'Aire ei l'Ai; 6 elle s'étend sur une partie des dtp ; :- de la Meuse, de la Marne et des / . " i- Son attitude moyenne est de 0 viron. ;. L'Argonne , coupée longitudinale rr.' .-. i- des vallées et des vallons, éia't ra couverte de vastes et épaisses fc i! ne subsiste aujourd'hui- que de -t- néanmoins très boisés. :- Le pays est très argileux en b; n d'endroits. Bien que de nouve.i i- l'aient rendue beaucoup plus j .abi-. l'Argonne forme encore par ses d r le - obstacle important à franchir. S. ,a pales routes sont: ;e 1. La route de Verdun (j'v'euL ) p. le Clermont (Aire), les Islettes, Sai s s, hould (Aisne); elle se prolonge p. • , alrr. le 2. De Dun (Meuse) par Varenn le La Chalade à Sto-Menehould; ie 3. De Stenay (Meuse} par G le (Aire) à Autry (Aisne); ti- 4. De Stenay par la Croix-aux-Bois Vouziers (Aisne); 'e 5. De Sedan par le Chine-;- .; Vouziers. ie C'est dans l'Argonne qu'en 1 • ' 1 ' a- remportée, par la France r -, première victoire sur l'Europe ; . . 1 le défilés furent occupés par Duinouriez, No 9 Le Numéro 10 centimes Jeudi 31 Décembre 1914 ^

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.

Over deze tekst

Onderstaande tekst is geautomatiseerd gemaakt met OCR (Optical Character Recognition). Deze techniek levert geen 100% correct resultaat op. Dit komt mede doordat oude drukken moeilijker te lezen zijn met software dan moderne. Dat betekent dat er onjuiste tekens in de tekst kunnen voorkomen. Er wordt gewerkt aan verbetering van de OCR software.

Er is geen OCR tekst voor deze krant.
Dit item is een uitgave in de reeks Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Arlon van 1914 tot 1916.

Bekijk alle items in deze reeks >>

Toevoegen aan collectie

Locatie

Periodes