Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations

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03 januari 1915
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s.n. 1915, 03 Januari. Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/zk55d8pg9j/
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Feuille Luxembourgeoise d'informations I^ESIFORTIFICATIOjNTS D'ÀNVE RS Comment le Réduit National fut protégé L'Intérêt uiersois contre l'inlérêt national SYSTÈME FORTIFICATtF DE LA BBLS4QUE Le 10 octobre dernier, après un siège trop bref,au cours duquel se sont déployées les qualités d'opiniâtre résistance et de valeur guerrière que nos « petits belges » avaient si crânement révélées depuis deux mois déjà, < invers, « Réduit National », est tombé aux mains de l'ennemi. Nos compatriotes en ont ressenti une douloureuse émotion patriotique .On nous avait enseigné qu'Anvers devait être le suprême refuge de la vie nationale, en cas «l'envahissement du sol belge et lachute de cette place qu'on nous disait imprenable semblait dater les dernières heures de notre nationalité. On se irompait, heureusement. Nous sa-▼ons aujourd'hui que le vrai réduit national réside dans ce dernier lambeau des Flandres resté inviolé et qui n'a d'autres fortifications, lui, que lo rempart vivant des jeunes poitrines belges vaillamment tournées, depuis combien de semaines, vers l'adversaire redoutable. Le moment n'est pas encore Tenu de rechercher »i tout le nécessaire fut fait, avant et pendant le siège de la Métropole, pour assurer son invulnérabilité tant vantée. Il n'en est pas moins d'un réel intérêt de jeter un coup d'œil rapide sur les avatars qu'ont subi les fortifications de cette importante place forte. * * riî Sans remonter jusqu'à Abraham An-driessens qui fut le premier à concevoir, en 1580, un plan complet des fortifications d'Anvers, il est à noter toutefois que le système préconisé il y a plus de trois siècles par cet ingénieur remarquable ,a été repris, il peine modifié, par Napoléon 1er, en 1809, pui» plu» tard par le gouvernement belge ltd-mêm« lorsqu'il «'avisa de substituer aux vieilles fortifications du XVIe siècle, une série de forts détachés formant un camp retranché.C'est ks 13 février 1852 qu'un arrêté royal ordonna l'établissement d'un semblable camp défendu par 7 forts. Cette décision fut le signal d'une véritable tempête de protestations émanant des habitants de la Métropole, soucieux avant tout d'éloigner de leur Ville les dangers d'un siège et de lui laisser le champ libre pour des agrandissements et des amélioration» futures. Cette lutte entre les intérêts nationaux et militaires d'une part et ceux du commerce anversois d'autre part, n'a jamais cessé d'exister depuis lors et il n'est pas douteux que la plupart des mécomptes que l'on a aujourd'hui à regretter amèrement, sont redevables à ce déplorable antagonisme. Le Conseil Communal d'Anvers prit en *iain la défense de ce qu'il considérait comme les intérêts vitaux de la grande cité commerciale et décida en 1855: 1). de renouveler les démarches déjà faites à l'effet d'obtenir l'agrandissement de la Ville; 2). de ne soumettre , sinon toutes les forteresses du pays, du moins la Ville d'Anvers qu'à une zône militaire de 250 mètres, maximum de 300 mètres. 3). de faire consacrer dans la loi nouvelle le principe de l'indemnité pour toutes les dépréciation de propriétés. L'autorité militaire y répondit en décidant de démolir extra mures des habitations nouvellement bâties et !# Gouvernement de son côté annonçait eon'mtention d'élever une batterie blindée au centre même du port, sur le Werp. .L'émotion fut énorme, si énorme qu'après avoir reçu les doléances d'une délégation anversoise, le Roi promit un nouvel examen de la question. C'était une capitulation. Trois ans plus tard, un nouveau projet du Gouvernement proposait d'agrandir la Ville vers le Nord, de façon à y incorporer 187 hectares de terrain et à construire au delà des fortins existants, 6 grands forts distants de 4 à 5 kilomètres du centre de la ville. Ce projet devait coûter plus de 20 millions. La population anversoise le condamne et la Chambre également. Sans se décourager, le Gouvernement soucieux d'assurer la Défense Nationale en dépit de toutes les oppositions .soumet la question d'Anvers à une Commission militaire de 27 membres . Celle-ci termina ses travaux en quelque* mois —les commissions travaillaient encore en ce temps-là —sous le ministère de Chazal. C'est à un système de défense concentrée dû à Brialmont, que la Commission se rallia .Ce système nécessitait la démolition d'un grand nombre de forteresses et la création à Anvers d'un pivot stratégique de premier ordre, composé d'une grande enceinte et d'une ligne de forts détachés. L'espace intérieur de la nouvelle enceinte était porté à 1300 hectares ,soit plus de 5 fois la superficie de l'ancienne. Le plan d'ensemble dea nouvelles fortifications fut arrêté d'après ces indication» générales. Le Gouvernement le soumit aux Chambres dans le contrat du mois d'août et demanda, pour l'exécuter, un crédit de 48.925.000 francs, dont dix million* devaient être payés par la ville d'Anvers, contre la remise des terrains des anciennes fortifications' ,d'une contenance de cent cinquante-quatre hectares. Ce projet comprenait une enceinte de onze fronts de mille mètres de longueur , une grande citadelle située au Nord de la Ville et huit forts détachés, placés à sept mille cinq cents mètre» environ du clocher de la cathédrale. La loi décrétant l'agrandissement d'Anvers et la construction de nouvelles fortifications fut votée le 8 septembre 1859. Les travaux furent adjugés en un seul lot, le 30 novembre, à la Compagnie de Matériel des Chemins de fer. L'entreprise comprenait quatorze millions de mètres cubes de terrassement et un millions de mètres cubes de maçonnerie. Elle fut terminée en quatre ans. Pour diriger et surveiller le» travaux, il avait fallu le concours de cinquante officiers du génie et de trente officiers d'infanterie. Les portes avaient été élevées d'après le» dessins de l'architecte Félix Pauwels. Les Chambres affectèrent d'abord, en 1859, à l'exécution de ces gigantesques travaux, le crédit demandé de 48.925.000 frs. et en 1864, un second crédit de 5..575.000 francs. Le général Brialmont, dans la notice sur les travaux de la place que nous lui devons, mentionne avec un sentiment de satisfaction bien légitime, l'opinion de l'empereur Napoléon III, déclarant Anvers une des premières places fortes du monde. Après avoir obtenu l'agrandissement de la Villa ,I« Anversois réclamèrent la dé molition de la Citadelle du Sud. Une loi en date du 10 janvier 1870, vint ! leur donner satisfaction :!'Etat céda et les j Chambres sanctionnèrent la cession des terrains de la citadelle du Sud, avec obligation d'y créer un nouveau quartier comprenant un ensemble de constructions maritime» j d'au moins 49 hectare». On se mit à l'œuvre tout de suite et l'on travailla à 1* construction de l'enceinte con-1 nua sotia 1e nom de huitième agrandi»e-anent d'Anvers. Les travaux du génie supprimèrent l'aa-, j!e rentrant formé en 1880-1863 par la branche de raccordement à la citadelle et l'enceinte polygonale fut prolongée en droi-; te ligne jusqu'à l'Escaut. La porte de Boom fui démolie et remplacée par quatre ouvertures vers l'extérieur percées dans le nouveau front, ce qui port* à !9 le nombre dea portes de l'enceinte. Depuis lor», de nombreuses ajoute» et modifications de toutes sortes ont été apportées au système fortif!c*tif du f*meux Réduit National. Elles ont soulevé de trop violentes polémiques pour que nous songions à évoquer de façon trop précise cee querelles stériles. Du reste les événement* se sont chargé» de départager, tristement hélas! les adversaires et les partisans d'une organisation défensive sérieuse et moderne. Nous avons mieux à faire en ce moment, que de discuter sur des responsabilité#. Mais II n'était pa» san» intérêt de consi- ' dérer un instant les phases intéressantes de l'histoire des fortification* de la Métropole anversoise dont nous mettons le plan sous le» yeux de no» lecteurs. Ceux qui nous out secouru I, Les Etats-Unis La triste situation de I* Belgique, toute ■"jia::tc!ar.te- cr.rtrs 3'a»# résista""» sans précédent dans l'Histoire ,a ému le monde ' entier et de toutes parts ont afflué ver» ' elle, les témoignages de sympathie les plus j significatif* et les plus précieux. S'il peut être £> notre condition présente une consolation, un réconfort, c'est dan* l'unanimité de ces sympathies que nous le» puiserons . Nous y trouverons, avec le . conscience du devoir stoïquement accompli, I la force d'âme nécessaire pour relever les ruines, panser le» plaie», restaurer la vie : nationale et montrer enfin, par notre attitu- . de, que la Belgique sort de l'épreuv», trempée et moralement grandie. Ce sera pour nous, le moyen le plu» efficace de témoigner notre gratitude à ceux , qui sont venu» à nou» fraternel» et hu- • mains. j Parmi ces bienfaiteur» ,nou» nou» hono-rons de compter des nations puissante» et j lointaines, comme le» Etats-Uni» d'Améri- ■ que, de qui l'intervention en ce moment •' nous épargne le» affres de la famine, des amis de longue date, comme no» frères luxembourgeois, des nationalités proches de la nôtre par ses caractères essentiels, comme la Confédération helvétique. Tous, dans la mesure de leur* moyens ,avec le même élan de commisération pour nos malheurs, nous ont prodigué consolation» et assistance. *** i Nous avons eu l'occasion d'exposer ici même la création et le fonctionnement do l'organisme institué par la Commission for Relief in Belgium en vue d'assurer le ravitaillement du paya pendant la durée de 1» guerre. Nos lecteur» savent qu'à côté de ce ravitaillement à prix d'argent, le Comité hispano-américain a envisagé et réalisé dè# maintenant, l'organisation parallèle de secours en nature au profit de ceux de no» nationaux, à qui la guerre * enlevé leurs moyens de subsistance. Gratifié de dons importants par les collectivités ou certaines personnalités de» Etats-Unis, du Canada ainsi que du Royaume-Uni, qui ne se contente pas d'accueillir à bras ouverts et de traiter en enfants gâtés, nos blessés et nos réfugiés civils, mais étend même «a sollicitude à nos populations éprouvées par la guerre, le Comité National d'Alimentation et de Secours a pu affecter des sommes très appréciables aux besoins les plus pressant». Nous avons dit déjà que pour le Luxem- ! bourg seul, les allocations pour décembre se sont élevées à cinquante mille franc», j chiffre qui sera dépassé sans doute, sinon j même doublé pour le mois de janvier. , Ces subsides — réservés exclusivement 1 à l'achat des vivres de première nécessité à distribuer aux familles nécessiteuses — per- i mettront aux commune» qui ont dû assumer i jusqu'ici, tout le poids de ce ravitaillement, l de poursuivre une œuvre d'assistance pri- ' mordiale et dont le» cadres «'élargissent de I jour en jour. f On se fera aisément une idée d» la char- ) je écrasant» qui en résulte pour no* corn- , munes, déjà si fortement éprouvées, si l'on songe qu'j> Art»»,rien que la feuroitur# «te p*în aux famille* dans le besoin — à raison de 180 grammes seulement par tête et par jour — représentait jusqu'ici une dé- J pense de plus de 6000 francs par mois, malgré les conditions exceptionnellement favo- 1 rables d'obtention de la farine utilisée. Et le pain ne constitue, dane l'ensemble de» fourniture» de première nécessité qu'un ap- : point, essentiel il est vrai, maie absolument insuffisant à lui seul, à assurer la subsistan- j oe humaine: il faut en outre,à tout le moins, ! les pommes-de-terre, le lait, la graisse, les condiments indispensable» comme le sel et le sucre, un» compter le ehauffag® et l'éclairage.En allégeant dane de notable» proportions, la charge de» pouvoirs public», en ca qui concerne la prestation des aliments de première nécessité, les allocations du Comité National de secour» et d'alimentation mettront toutes no» communes, même les plus obérées, à même de remplir vis-à-vis de leurs indigents, le devoir de préservation et d'élémentaire solidarité qui leur incombe .. a * # Indépendamment de ces secours ea natale, dont les Comité» Régionaux auront à déterminer l'importanoe et la répartition, un organisme nouveau, en voie de création, j se propose de répartir entre les familles plus spécialement éprouvées au cours dea j hostilités, par 1» destruction de leurs h«bi- ; tât ons, l'incendie de leur mobilier, la per- | te de leurs ustensiles de ménage, de leurs litfrie» ou effets d'habillement, des allocations en espèces devant leur permettre de s'ipprovisionner des chost» le» plu» immé- j dktement indispensable». !1 ne nou» appartient pa» de donner Ici de plus amples détails sur cett» œuvre qui a t ecueilli en Amérique et dan» le Royaume-Uni, spécialement en Ecosse, le» appui» le» plus encourageants. Disons seulement,pour msrquer d'un mot l'importance des dons qu'elle centralise, qu'un souscripteur s'est inscrit, à lui seul, pour une somme d'un million de dollars: cinq millions dt francsI Ce chiffre tcrâolgne éloquemment des symptttiies que notre attitude et nos douleur» évoquent dan» le monde anglo-saxon: ils sont pour nous, la manifestation d'un étal d'esprit bien cornolant à constater. j (A udvr*). ! — i L'attitude de la Bulgarie I! mi certain qu« depuis 1» début du oonflît su- ; ropSen ,1a Bulgaris s'set bien gardée de prendre offi tellement parti pour l'Autriche at l'Allemagne. Elle a adopté una politique qui consiste à ne rasau-rer complètement sur ses intentiona aucua dea deux campa ; c'est une politique que noua n'avons ni à critiquer ,ni à justifier, maie qui aembla particulière-aient appropriée à la situation diplomatique at militaire qu'ont engendrée lea erreura bulgarea de 1913. Chacun dea spectateurs étrangère qui asaiats au développement de cette politique la toit avec eea propre 1 espérancee et en tira des conclueiona conformée à ses désira. Ainai a'expliquent lea opinion# cor. xadictoires auxqueilee peuvent aboutir, même de rès bonne fot, lea différente Informateur». Un correspondant du "Daily ChronicleD a eu uie conversation intéresaanta arae M. Radeelavof, i j l'a autorisé à publier ceci : -En réponae à mes ^usetions, dit la s*rer»pon- j dant, la premier ministre a déclaré qu'avant toué ! l'at itude de la Bulgarie comportait la plua atricta et j la plue absolue neutralité at qu'elle eontinuera à 1 maintenir cette attitude. En ce qui concerne laa désira de la Bulftarle, ce qu'elle veut est la portioa de la Macédoine qu'elle aurait reçue par traité avec la Serbie en 1912 de la Grè se ; elle désire recevoir Kavalla, Sérèa at Drame. La Bulgarie considère qu'au ebservant une strfo-ta :-sut/alité jusqu'à la fn de la guerre, elle aura donné à la Serbie l'occaaioi de grande bénéfices et elle entrevoit en compensation lea terrain* prévue par le traité de 1912. On estima <[ue la Bulfaris ea adhérant I une pe* litique da etricte neutralité, apporte une aide pré» ci eu se aux puissances ds l'entente, et c'set pourquoi elle s'attend à ce qu'on a'an eou vienne aprèe la guerre, quand l'examen des nouvelles frontière# dae Etat» bail aniquee t'imposera. L? Grèce a, îl eat 'rrai, déclaré qu'elle refusait de tfon.ier à la Bulgarie une partie la Macédoine; mai ) la Bulgarie n'a pa* reconnn le prinaipe du arien pou:' rien». La traité de Bucarest auquel en fait eeuveut allusion ne peut pae durer et devra être remanié aprèa la p.'Jx. Noue aommes très bons voisins avsc 1a Gré-ce et désirons le raeter. Nea relation# avee la Reu-mauia at la Turquie sont également bonnea. Noua serai* patiente et attentifs, et quand la guerre sera Inie. il faudra Men qu'an s'aecupe d# nee affaires»!. La C. G. T. en action Rus ds la •rangs-eux-Bella*, i Part*, Maison ds* fédérations — sslls-là même q*'avant la gusrrs on appelait l'antre de la Révolution — l'animation eet grande. Dana l'étroit passage qui y senduit, sn voit s'engouffrer des gens qu'en était pan habitua i rançon» îrer en ces paragee. 9# tma preseaetai tnwafuttte, wrih* ttMMtpftro, prêtre* et religieuses franchissent, tel# de vîsux ka-bituée, la porte de la C. G. T. Sans hésitation, ils tournent à feucke, mentent au premier étage at toquent l'huia. — Entrez ! tonne la voix claironnante du trésorier Marck, qui, satrainé par l'habitude, les ealue ton* indistinctement d'un (-bonjour ,camarade». Gardas champêtre*, prêtres al religieuses Malien* et «'inclinent. La voilà Men, l'union sacré*. Quelques instants après, il# roaeort*nt lss mains shargées de bons et d'argent. En vérité, je vous ls die, l'antre de la Révolution s'est changé en un va3te bureau de bienfaiaanc*. — Il n'y a d'ailleurs aucua miracle, nous dit le sitey en Bled, «scrétaire de l'Union dea syndicats de la Seine. L'histoire eet toute simple. La voici. Au début de la guerre, sur l'initiative de M. Bourgeois fut fondé ls Comité de secours national. Ce comité fut constitué de façon que tous lss gens qui auraient à donner ou à recevoir y trouvent an moine une per-eohne en qui ila aient confiance. «On fit appel à notre concoure. Mon camarade Joiihaux, aecrétaire général ds la C. G. T., et moi-aaéme, n'héeitimes point un inetant à aller noua asseoir aux côtée de M. Lépine. — Ça, c'est un miracle, murmura derrière nous uxw voix. « Dana ca comité, poursuivit le citoyen Bled, Igu-rent également l'archevêque de Paris, le grand rabbin de France et M. Wagner, pasteur. Voua voyee bien que chacun y a mis du sien. « L'argent a de suite afflué, nous avons à l'heure aotuella recueilli plua de 7 mÛliona. « Notre but était de soulager toutes les misèrss. Neus ns dsvions neus',, occuper bisn entendu que des non-combattants. Una œuvre s'imposait d'abord ; osils des soupss populaire». « Laiesez-nous fairs, propoeai-js . « — Allsz répondirent en chœur l'archevêque da farls, la grand rabbin et le pasteur . « En moin* de quarante-huit heure*, dix-*ept de noe aectiona intersyndicales, aur les 25 que comjv taient Paria *t 1* département de la Seine, étaient prêtea, at la troisième jour nous pouvion* servir ds 7.000 à S.000 rspas. « Actuellement, nous en ser7ons quotidiennsment plus de cent mille. Tout fonctionne à la satisfaction générais. La dépens* mensuelle s'élève à environ 270.000 francs, répartis entre 225 établisaements. Les maires s* sont attelés à la besogn*, les religieux aussi. Nous accueillons l*s um>. et les sutrss avsc la même impartialité. — Nous n'avons qu'une doubls préoccupation, ajoute la eitoyen Marck ; ce point nous laisssr carotter, et bisn distribuer 1** deniers qui nou* sont contés».Et d'un t*n indéflnissabls, il conclut: — C'eet égal, si l'on m'avait prédit qu'un jour je distribuerai# de l'argent aux curée, j'auraia été bien épaté. —; DANS LE PAYS Une visite à Dinant J'ai revu Bhis!, j'ai mu la Meuse, j'ai revu les montagnes, par un de ces jours affreusement gris,de ce gris qui arrache de» larmes lentes et silencieuses aux nues trop lourdes et qui pèse à nos cœur» angoissés. HélasI ce n'est plu» le pays enchanteur où se plaisait mon rîve, où j'aimais vivre d» mes illusions toujours renouvelées, où mes songes se prolongeaient parmi les onde* tantôt calmes et miroitantes, tantôt blonde» et follement écumeuses. Non, je n'ai pae reconnu Dinant ou plutôt elle ne pas plus accueillie avec ce sourire qui lui était coutu-mier ou la chanson joyeuse de son clair carillon.L'effroi ib'* saisie dè» qu» j'ai aperçu 1» pont s'enfonçant jusqu'aux plus profonds mystères des fiots. J'ai tremblé, j» me sui» tue, prise de respect, de ce respect involontaire, grave et religieux que l'on éprouv» seulement en face de l'Irréparable! Pauvre Dinant I chère créature, né» pour la fan-taisie des peintres et des poètes, tu devais fatalement tenter le# dieux destructeurs! Petite ville prédestinée et martyre, tu semble» n'être entouré» de monts fleuris et ensorceleurs que pour mieux subir tout ce que leurs charme» peuvent cacher d'embûche# et doivent receler de sourde colère. Tu te croyais pourtant invulnérable depuis que tes murailles avaient cessé de braver l'ennemi: tu n'en avais conservé que 1» prestijieuse couronne, altière autant qu'i-noffensive.De lointains souvenirs dormaient seul» au fond des vieux canons qui s'y reposaient des combats oubliés.Ils se trouvaient si près des deux qu'ils pouvaient, lorsque la lun» était belle ou que les étoiles semaient de» feux, s'entretenir encore avec les pauvre» âmes qui, dans le temps, étaient venue» mourir près d'eux. Qui aurait pensé qu», de nouveau, ils auraient tressailli dans leurs flancs d'airain; que leurs vieilles années s» seraient achevées dans lo carnage et dans 1» sang? « * * DinaaiOù donc est ton »loch»r bul-kueux, ta flèche élancé», orgueil de la petite cité? Est-il venu tomber, fldèle, au pied du grand rocher qui lui mettait sa blanche armure? Est-ce pour jamai» qu» sa voix s'est éteinte ou bien parmi les ondes où glissent ses pensées ensevelies, parle-t-il de ce qui fut, de ce qui, encore, pourrait ître? Sans doute y a-t-il retrouvé les antiques maisons de la rive s'avançant par étage plus svant sur 1« fleuve sortira» «i, du toit, elles N* 11 Le Numéro 10 centimes Dimanche 3 Janvier 1915

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Dit item is een uitgave in de reeks Les nouvelles du jour: feuille luxembourgeoise d'informations behorende tot de categorie Liberale pers. Uitgegeven in Arlon van 1914 tot 1916.

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