Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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30 oktober 1918
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s.n. 1918, 30 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 28 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/3f4kk95h16/
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5e Année —-s N° 68 iédaciisn & Administrât!; Turfmarkt 31 & 31a La Haye - -Te!éph.21 Bureau à MaestrLht : Hotei Suisse,Vrijthof,Téléph.1; à Fiessingue : Slijkstrsat, ; FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Mercredi 30 Oct. 19 5 cents le numér ^ ABONNEMENTS : ^ Hollande: ! "°ï" par.m< m. 2.50 fl. par 3mc wjm Etranger: port en sus W ANNONCES : La ligne: 15 C. en 4a pai Réclames permanentes à forf Pour nos Evacués —♦EU Nous ouvrirons dès demain dans nos fraction de notre nécessaire, leur appe colonnes une souscription : POUR NOS tient en légitime propriété. Ils souffre EVACUES. pour nous, comme nous avons souff< Nous faisons un appel chaleureux à la pour eux, comme nous souffrirons pei générosité de nos lecteurs en faveur des être demain encore et c'est le malhe malheureux qui arrivent en Hollande cha- qui nous dicte le sublime précepte de s que jour par milliers aux frontières du lidarité à laquelle il nous faut obéir. Limbourg et du Brabant. Ces braves La Hollande, les jours passés, se ! sont des victimes de la guerre. Ils ont gnalait à nouveau à notre admiratii été chassés de leurs foyers par les Aile- émue par un don d'un demi million ver mands, comme le prouvent les cartes de pour les populations belges libérées. N convocation qu'ils portent et qui les in- plus que nous n'a ressenti la beau vitaient à se réunir — sous peine de d'un geste auquel par une délicate pc mort! — aux endroits et heures fixés sée, qui en double le prix à nt pour le départ. Ils ont dû abandonner yeux, notre bien aimée Reine a é tout ce qu'ils possédaient; la valise ou le associée. Mais précisément pari baluchon qu'ils ont traîné avec eux au que d'aussi hauts exemples nous so long des chemins constitue actuellement donnés, nous saisissons davantage lei leur unique fortune. Or, la vie coûte cher impérieux commandement et nous épro1 à l'heure qu'il est, et, réduites en florins, vons plus vivement la volonté de noi les bourses les mieux arrondies — pour en montrer véritablement dignes en nous les quelques rares privilégiés qui en ont associant et en les complétant. — seront épuisées bien avant que ne se Notre confrère de Maestricht " Le Cou fasse le rapatriement ! Il y a ensuite la aier de la Meuse „ a pris l'heureuse in masse immense de ceux qui n'ont r;en, tiative de la vaste souscription que noi qui ne possèdent plus un rouge liard, voudrions étendre à toute la Holland qui vivent entièrement aux dépens des pour les Hollandais aussi bian que poi comités de secours et auxquels aucune ies Belges, Nos autres confrères 1'"Ecf douceur ne viendra que de la > charité Belge „, la " Belgique ,„ le " Belgisc publique. Or, ce n'est pas l'aumône Dagblad „ s'y associeront certes voloi . qu'il faut faire aux évacués de France, tiers aussi, auxquels se joindront peut-être demain Ainsi nous parviendrons à provoqu* les évacués de Belgique. C'est un partage un mouvement d'ensemble, une levée g< qu'il faut organiser à leur profit. Nous nérale des escarcelles, en faveur de ne avons la stricte obligation morale de leur frères français, selon l'exhortation si faire une part de nos ressources, calculée prême de leur grand poète : au prorata de leur misère et du court nous, les survivants, secourons ceux qi temps que nous avons encore à passer [meuren en exil. Nous leur devons une partie de Au-dessus des granas deuils, les grands devoi: notre argent, une partie de nos provisions, [demeuren une partie des produits dont nous fai- Donnons! Donnons! Vidons le reste du sac d'o sons le commerce et qui peuvent leur Les Barbares n'ont pas tout pris. Donnons ei être utiles: linge, laine, vêtements, chaus- tGOr« sures, produits alimentaires, cigares, ciga- Telle est la sainte loi de fraternité < rettes, tabacs, etc. etc. Tout ce que nous de bonté. avons de trop, et même une raisonnable LES NOUVELLES. L'AUTRICHE SE REND... L'Autriche est en pleine déliquescenc L'orgueilleux empire des Habsbourg, qi François-Joseph personnifia si bien dura son long règne dans toute sa grande; et dans toutes ses turpitudes, ne se bientôt plus qu'un souvenir. Le " brilla second „ que l'Allemagne fit marcher < doigt et à l'œil en 1914, l'obligeant à lai cer d'abord un ultimatum à la Serbie, pu à rejeter la soumission de ce pays poi précipiter l'Europe dans l'effroyable c; tastrophe où elle patauge depuis quati ans, prend l'initiative de la paix comrr il a pris celle de la guerre. Il y a deux ar que l'Autriche-Hongrie intrigue pour hâti ce moment; il y a un mois qu'elle a d< mandé un armistice, forçant ainsi l'Aile magne à en solliciter à son tour; il y quelques heures qu'elle implore la pai séparée et qu'elle offre de rendre à la 1 berté toutes les nationalités qu'elle ava absorbées, en capitulant sur tous les front; immédiatement, aux conditions que voudr bien lui fixer M. le Président Wilson. C'es bien le lâchage en plein pour l'Allemagn et ainsi nous venons de faire un nou veau pas — un bond pourrait-on dir cette fois — vers la fin : pour avoi l'Allemagne à merci, il fallait com mencer par dissocier la monarchi des Halsbourg; pour venir à bon de la Prusse et des Hohenzollern, il fal lait disloquer la Mitteleuropa ; il fallait pour avoir raison des empires du Centre tabler sur le réveil des nationalités e commencer t.par aider les divers peuple: d'Autriche-Hongrie à secouer le joug de: descendants de celui que les Suisses mirent en fuite à Morgarten. L'Autriche n'était plus qu'une doublure de l'Allemagne, et la fusion était d'autant plus étroite que' les deux puissances de proie se soutenaient l'une l'autre, n'existaient plus que l'une par l'autre. La fortune des Halsbourg, dont les traditians sont foncièrement germaniques, était intimement liée à celle des Hohenjollern ; en d'autres termes, seule la victoire de l'aigle noir pouvait sauver la vie à l'aigle bicéphale. Le jour où les Alliés appuyèrent les revendications légitimes et aussitôt justifiées par leur courage sur nos champs de bataille des Tchéco-Slovaques et des Yougo-Slaves, ils prouvèrent qu'ils avaient vu clair enfin dans le camp ennemi. Us répondirent ainsi directement à la manœuvre exécutée par l'Allemagne en Russie. Seulement, tandis que la défection russe nous trouva immédiatement prêts à supporter, par l'apport américain, le surcroît de sacrifice nécessaire pour y faire face, l'Allemagne, en perdant l'Autriche-Hon-grie, alors que ses armées reculent sur e. I tous les fronts, voit tout à coup s'ouvri ie sous ses pas le gouffre qu'elle espéra nt éviter encore par sa rouerie et ses ma Jr chinations. La paix, la paix ardemmen -a souhaitée, elle va l'obtenir, elle auss; nt certes, et tout de suite; mais ce sera 1. IU paix imposée, la paix du châtiment, 1; î- paix de justice, qui consacrera sa défini- is tive déchéance. Il n'y a plus aucui ir doute à ce propos. On peut dire dès au i- jourd'hui que l'Allemagne a cessé d'exis •e ter comme grande puissance dans 1< ie monde. s L'Autriche en se rendant sans délai e :r sans conditions, fait preuve encore d'ha-bileté. La révolution gronde chez elle danj tous les coins. Elle sait que nous n'allons a pas sovietiser ou balkaniser l'Europe cen- x traie et que sous une forme ou une autre i- ces peuples devront être organisés. Elle it sent fort bien aussi que l'Allemagne va se liquéfier comme elle et qu'elle n'aura a plus à redouter son voisinage encombrant, it Et en se livrant la première à nous elle e risque d'obtenir davantage de cet esprit - de justice dont elle nous sait possédés, e C'est le crépuscule des Dieux. Rien ne r va plus décidément des anciennes théo- - ries, ni des vieilles tyrannies. " Le droit 2 est le souverain du monde „ s'écriait Mi-t rabeau à la barre de la Constituante. - Après plus d'un siècle de gestation dans , l'esprit des foules asservies, cette grande , parole est enfin presque vraie. t François OLYFF. L'Anniversaire de ia Victoire de i'Yser au Havre Sous les auspices du gouvernement, il s'est formé le samedi 25 octobre au local du " Cinéma Sélect,,, boulevard de Strasbourg, une représentation cinématographique, consacrée à montrer des films de guerre belges, dont plusieurs inédits. Au cours de la séance, le lieutenant Habran a fait une causerie sur " L'effort belge à I'Yser „. La musique du dépôt des invalides s'est fait entendre pendant la projection des film;. Le lendemain, dimanche 27 octobre, à l'Hôtel de Ville du Hâvre, salie du Conseil, l'ouverture officielle de 1' " Exposition de documents photographiques de l'armée belge „. Cette exposition restera ouverte jusqu'au 10 novembre. L'entrée sera gratuite tous les jours, sauf les jours des concerts autres que les dimanches. Les dimanches, des musiques militaires belges se feront entendre à partir de 15 heures. De plus, le mardi 29 octobre, aura lieu un concert artistique, exécuté LA VICTOIRE EN ITALIE r- ! » IjLes Alliés franchissent la Piave ur ! et attflnufcnt sur un îmM Ha fin (J- 1 — - ' ™ M. M. vt V vv 1&1IV/111UU VU ■i ! » : Plus de 10,000 prisatisiiers et de 50 canons ul t L'AUTRICHE ET LA TURQUIE CAPITULENT >s le AU JOUR LE JOUR nt £ Liquidation ! Liquéfaction « Et alors Ludendorff s'en fi v wTjSZC monde, et aussi l'Allemag Purent respirer à l'aise... » Ainsi parleront plus tard ] historiens de la guerre lorsqu s'agira pour eux d'analyser le rôle néfas is joué par l'homme qui signa pendant dei e, ans les communiqués allemands et qui fut ir proprement parler le dictateur de l'Allem >0 gne. On n'imagine pas bien le rôle qu'a joi dans son pa,ys cet officier, brillant d'ailleuj !_ admirablement doué, mais dont les qualit militaires, indéniables, ont été gâtées comr à plaisir par une ambition démente, un ma ; que de jugement et de prévision ineroyabl et enfin une arrogance, un orgueil et ui •S confiance en soi qui eussent été pureme l- folles si elles n'avaient pas été boches, sir plement. Ludendorff «st le type du sur-boch jj II n'est pas mauvais qu'il ait disparu de scène militaire et politique. -s Je vois encore son image dans le suppl t. ment d'un journal illustré de Leipzig qui 1 r_ était consacré. Ses images, plutôt. On j. voyait d'abord en uniforme de nouveau-né, t ; l'on peut ainsi dire ; puis revêtu de la tun que des cadets, puis en uniforme et enf dans sa tenue de général-quartier-maître. 1 , toujours ce colosse trop blond, avec ses yei trop bleus, donnait l'impression d'un quida - à qui on aurait grand plaisir i flanquer ui ~~ bonne beigne, simplement pour lui apprendr Sa mine de con< uérant, d'homme qui a toi prévu, tout ca1' ilé et à qui tout a réus donnait sur les nerfs. Il était odieux dans : victoire. Et la défaite loin de le grandi comme elle a fait d'autres capitaines, 1 rendu parfaitement et sinistrement ridicule, r Mais au-delà dé Sa personne qui a remp t l'Allemagne de tant de bruit et d'agitatioi quelque chose va peut-ôtre disparaîtra ave j- Ludendorff qui est plus important, infmiman que Ludendorff lui-même. C'est l'esprit odieu du militarisme allemand, que ce général ir carnait. Il ne disparaîtra pas encore entière ment certes ; mais Ludendorff était la tête d ce grand corps, qui est, en somme, l'Allema gne prussienne, et le voilà décapité. C'est pa la tête que pourrit le poisson, dit-on. Ces aussi par la tête que pourrit l'armée aile mande. Ludendorff vient de tomber com m une chose blette, et pourrie, en effet, et tou j ce qu'il a créé, tout ce qu'il a rêvé, tout c qu'il avait espéré, tout eela tombe avec lui Pendant deux ans l'Allemagne en guerre n': ' suivi d'impulsion que partie de cette main d-' fer. Hindenburg, Guillaume, le Kronprinz Hertling, ce chétif, Ktihlmann, ce hardi, Beth mann, ce mollusque, Michaëlis, ce crétin, tou : ce monde ne vivait, n'agissait et ne comptai que par la grâce de cet officier de fortune Et pendant plus d'un an, tout ch nde acceptait le joug, puisqu'il était i-. par ui officier à qui souriait la victoî." ... Mais h défaite est venue, et le désastre. Àujourd'hu l'Allemagne réveillée enfin de- son rêve abominable se retourne vers ceux qui l'ont trompée et elle découvre en premier lieu Ludendorff, ce grand artisan de ses malheurs. Ei elle vient de le faire casser aux gages. D'autres suivront dans sa retraite bien méritée, ce Napoléon sans génie, cette carcasse de grand homme, d'autres qui sont plus hauf placés encore que lui. Le vent gronde en Allemagne et le peuple placé devant tant d'irréparable, demande des comptes et réclame des têtes ! La première victime devait nécessairement être la première canaille de l'empire : Ludendorff. Il apprend à ses dépens que l'heure des dictrtures militaires est passée, même en Allemagne, et qu'il n'est plus possible en 1918 de faire des Dix-Huit Brumaire ou de jouer les York ! Il tombe. Et il peut s'estimer heureux, encore, d'échapper à la potence, réservée cependant aux grands I malfaiteurs et qu'il a bien méritée. — R. F. A~~—— — —— k leddensS Zoan ji. PARDESSUS D'HIVER | J depuis fl. 50 j (u LA HAYE BOTTERDAM ÎJ-Jm flolweg, il Boogsîraat, 356 - r par le " groupe belge des concerts aux hôpitaux „ et le vendredi 8 novembre, un autre concert artistique, donné par le " Quatuor vocal belge du Hâvre „. Le programme de ces deux concerts comprend des œuvres de compositeurs belges. Sur le Front Italien . ROME, 28, — Stefani officiel : 1 S L'armée italienne, avec l'appui d< it troupes aliiôes qui veulent prendre, p; ag une solidarité généreuse, une place d'hoi neur au front italien, a franchi 1 es Piave, avancé dans le territoire enval 'il et a entraîné l'ennemi dans une batail te acharnée. Entre les versants des haï ix teurs du Val Dobiadene, près de l'en à bouchure du Soligo, des troupes d'ir a; fanterie et des troupes d'assaut de ! " 8e et de la 12e armées, après avoir pass ^ la rivière pendant la nuit sous le feu vie ie lent de l'ennemi, ont pénétré hier mati a. dans les premières lignes ennemies et le es ont enlevées. Ensuite, soutenues brillan ie ment par notre artillerie établie sur 1 nt rive droite de la rivière, elles ont gagn du terrain et repoussé de nouvelles contre e- attaques effectuées par un ennemi sup^ a j rieur en nombre. Plus au S. la 10e armée, tirant par ni des avantages remportés par les troupe le britanniques au Grave di Papadopoli le si jours précédents, a attaqué l'ennemi e i- l'a forcé de reculer. Les attaques enne J1 mies, entreprises l'après-midi par de troupes nombreuses dans la diriction d LX Borgomalonette et Roncadella ont été re n poussées avec force. On a recensé jusqu'ici plus d tt 9000 prisonniers et 5 1 canon si pris par nos troupes. a Nos avions et les avions alliés oui parti r, cipé activement à l'action. Ils ont lanc a plus de 10,000 kg, d'explosif sur le lignes de communications ennemies et at 1 taqué à faible hauteur à la mitrailleuse ^ 11 avions ennemis et 3 ballons captif t ont été abattus en combat aérien. L x j lieutenant-colonel Peccio a remporté dan: la région du Grappa sa 24e victoire. Dans la région du Grappa la lutti e a continué en combats locaux et 15( - prisonniers ont été faits. Les Autrichien: r ont fait une attaque sur le mont Pertic; 1 où ils sont parvenus à prendre pied ai ~ prix de lourdes pertes. Notre infanterie t les chassa après un combat de 6 h. e 3 resta maître de la position. A l'E. de la rivière, nous avons attein i tous nos objectifs. 3 LONDRES, 28. — Reuter offic. soir , La ligne jusqu'où notre 10e armée esi ■ arrivée suivant les derniers bulletins de ce soir va d'un point au S. de Stabiarzc à San Paulo dl Piave, Borgo, Zanelii, Borgo Malanetta, Cana Lasaya et Cima Tonin. Le nombre des prisonniers capturés jusque 6.15 h. soir est de 5620, dont 121 officiers. 3000 prisonniers ont été faits par notre 14e corps seul. Le nombre des canons comptés jusqu'à présent est de 29 dont 6 houwitsers de 9 pouces capturés par notre 23e division. Notre aviation a participé vigoureusement aux opérations. LONDRES, 28. — Reuter soir : On apprend que l'attaque anglo-italienne à la Piave a brillamment réussi. Le nombre des prisonniers dépasse les 10.000. L'avance est de 2 à 3 milles (3 à 5 km.) et en certains points de 7 à 8 milles (11 à 13 km.) Le communiqué de Vîemie VIENNE, 28. — Corr. bureau officiel : A l'E. de la Brenta, une grande bataille s'est déclanchée sur un front de 60 km. Entre la Brenta et la Piave, toutes les attaques de l'ennemi ont échoué. Sur la Piave, l'attaque des Alliés s'est déclanchée dans la nuit du 26 au 27 après une violente préparation d'artillerie. Près du Val Dobiadene, des détachements ennemis, relativement faibles, ont réussi à passer le fleuve. Ils ont été repoussés en grande partie. Près de Bigo-lino et de Vidor notre artillerie a repoussé l'ennemi qui tentait de franchir le fleuve. En aval de Vidor, des forces ennemies relativement nombreuses y ont réussi. Nos troupes les ont arrêtées dans une contre-attaque. On s'est battu le soir près des villages de Noriago et de Sernaglia. Les Anglais partis de Papadopoli ont poussé jusqu'à Tezza et San Paulo di Piave. La brèche ennemie est profonde ; de 2 à 3 km. Nos troupes ont disputé le terrain niprl h nipd à l'onnami Sur le Front Occidental ;s L'avance française ir PARIS, 28. — Havas offic. 11 h. soii Sur le front de i'Oise, on s'est bati a avec acharnement sur la rive E. de la r 1 j vière en face du Grand-Verly où l'enner le a effectué plusieurs contre-attaques. Plus au S. nous avons avancé noti ligne jusque tout près de l'Oise et not avons enlevé des points d'appui a u N.-C a de Guise. é Nous avons avancé également à l'£ de Perron dans la région au N. E. d n bois de Pargny. ;S Sur tout le front d'entre Oise et Serr i- 1ous sommes en contact avec la nouveil a ligne allemande. £ A10.de Château-Porcien, nou avons avancé à l'O. d'Herpy. L'avance britannique LONDRES, 28. — Reuter offic. niatir » Les Allemands ont effectué hier un s vigoureuse contre-attaque sur Famars s elle a é é repoussée après un combat d rue ou les Allemand» ont eu beaucoup d s lUf •, °aUS ^V°,ns améIioré "«s Position a la lisièie de la forêt de Mormal et ai e N. de la foret de Raismes. LONDRES, 28. Reuter officiel soir 2 Suite a une action locale entreprise pa s nos troupes ce matin au S. de Val en ciennes, nous avons avancé nos ligne: " h ™ Rhljnelle et l'Escaut et fait plu; é de 100 prisonniers. s Sur le reste du front, rien de particulier _ ^ uS *VIateurs ont lancé 12 1/2 tonne! ' ofr. °î?bes. sur Ies voies ferrées, gares 5 î! ,n .avionsJ ennemis ont été abattu; 3 et^ lu descendus désemparés. 11 de< 3 nôtres manquent. Les Américains ont le bois de Belleu LONDRLS, 28. — Reuter off. améric. Nous avons mené avec succès une de Belleu ^ °CCUpé tout le boù l PARIS, 28. Officiel américain • Sur le front de Verdun la journée a ; été marquee par un violent feu d'artillerie sur les deux rives de la Meuse Nous avons repoussé uns contre-attaque : ennemie sur le bois de Belleu. En Wœ-vre, 3 de nos divisions ont attaqué avec succès les lignes ennemies et fait des prisonniers. fn dépit du mauvais temps, nos avions ont été actifs a nouveau sur le front de la Ire armée. Nous av®ns abattu 3 avions ennemis et un ballon captif. Tous les nôtres sont rentrés. Le communiqué de Berlin BERLIN, 28. — Wolff officiel : Il n'y a pas eu aujourd'hui de grande opération. Au S.-O, de Deynze, à l'E d Avelghem et près d'Artres (S.de l'Escaut) nous avons repoussé des attaques ennemies. Nous avons fait des prisenniers en balayant quelques nids anglais près de Famars et d'Englefontaine. Nous avons repoussé l'ennemi qui tentait de franchir le canal de 1 Oise près de Tubigny. Entre Oise et Serre nous avons repoussé les troupes ennemies qui occupaient la courbe saillante entre Origny et La Ferîé sur la i.gne de Guise, E. de Grécy-sur-Serre Les Alliés ont attaqué hier nos nouvelles positions au S. de Guise ; ils ont été epoussés avec pertes. pans le secteur de la Soucha de nouvelles attaques françaises ont échoué ce matin de bonne heure entre Froidmont et Pierrepont. A l'O. de l'Aisne il n'y a eu que des combats locaux. Des attaques de 1 ennemi contre nos troupes sur la rive sud de l'Aisne au S.-E. de Réthel et près de Rilly, ont été repoussées. Sur les collines de l'Aisne à l'£. de Vouziers l'action de l'artillerie s'est intensifiée lé soir par suite d'une attaque ahiee oui a échoué à l'E de Ctas.res'sur les coî,in« a 1 E. de la Meuse nous avons repoussé des attaques des Américains près des bois de Consenvoye et d'Ormont. BERlIN, 28. — Wolff officiel soir : Pas de grandes opérations. Au S de l'Escaut, sur le canal de l'Oise et dans le secteur de la Souche, de fortes contre- nffîirmpc rta l'antinml x i r

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