Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 11 Juni. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/pz51g0kb6d/
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|s 4e Année — N° 290 Rédaction & Adîninistratieu Turfmarkt 31 & 31a La Haye—Téléph.216 Bureau à Maestrichi : Wilhelminasingel 27 Directeur - Fondateur : FRANÇOIS OLYFF Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 Mardi 11 Juin 1918 S cents le numéro ABONNEMENTS : .... , 1 florin par mois Hollande- ,. „ 2.50 fi. par 3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 48 page Réclames permanentes à forfait aKMiMnm»r«nB»n—1wniwiTfaini—i i ii—iTirna— | LETTRES BU HJIW81E I Gemment s'esi produite la retraite «le iil. de Broquâ-^îlle — Les causes et Ses effets — Les ministres ont été unanimes pour la désignation die son successeur — Les titres lia# nouveau Premier, Ses mérites de l'ancien — Le gouvernement n'a qu'un souci et qu'un© volonté s les intérêts de ia BeSgâq&a© occupée l P-l 1 u BELSIPE A SAINTE-ADRESSE Sainte-Adresse, le 1er juin 1918. ! |e vous faisais pressentir, en ma ■dernière lettre, la retraite imminente de ■ M. de Broqueville. C'est aujourd'hui ■ chose faite. . , Au début du Conseil qui devait se ■tenir le vendredi 24 mai à l'Hôtellerie, ■ M. de Broqueville donnait lecture d'une ■ note déclarant que " ne possédant plus ■ la confiance de ses collègues „ il avait ■ décidé d'envoyer sa démission au Roi. I La cause de la crise, je tiens à vous ■ le dire immédiatement, n'est ni d'ordre ■ inférieur, ni d'ordre international, comme ■ les journaux boches ont, par avance, et ■par suite d'un incident tout-à-fait étran-■ger à la retraite du ministre de la Re-■constitution Nationale, essayé de le faire ■croire. La dissidence qui avait surgi en-■tre le chef du Cabinet et les membres du ■Gouvernement a été d'ordre constitution- ! La retraite de M. de Broqueville met ■fin à une&ise latente depuis de longs ■mois. OiW'fteut dire que les incidents ■ Evence ^oppée-von Lancken, dont je ■vous parlaîs en une lettre du mois d'avril ■ avaient créé' un malaise qui devait seter-■miné par le départ du chef du Cabinet. ■ Celui-ci avait, dans cette histoire, marché ■ un peu légèrement, sans avoir cru de- ■ voir souffler le moindre mot à ses col-I lègues des démarches de M. Evence Cop-B pée, ni (tes, siennes auprès de M. Briand ! Sa retfWe des Affaires Etrangères s'en ■ était suivie ; puis la création de cet extraordinaire ministère " de la Reconstitution Nationale „. i Ma dernière lettre vous aura donné ^■quelque idée de la fantaisie extravagante, ^■ahurissante, qui avait présidé à l'organi-|Wsation de ce ministère, et " organisation „ ■es/ encore un bien gros mot puisqu'il ■n'avait même pas de règlement " orga- En réalité, il s'agissait d'une sorte de ■chancellerie d'Etat — ignorée par notre ■ Constitution et par nos lois — qui fai-■sait ressortir au nouveau département ■ toutes les questions... de la compétence ■ des autres ministères. Vous avez bien entendu : TOUTES ! ■ Aussi, au cours de la réunion tenue le ■ jeudi 23 par le 1er des Comités de guerre ■ celui "de la Guerre et des Affaires Ex- ■ térieures „ l'action imaginée par " le Mi- ■ nistère des Reconstituants „ ainsi qu'on ■ le dénommait ici depuis le fameux rap-H port dont je vous ai donné un vague ■ aperçu, l'action de ce département avait-Belle été définitivement oondamnée. I N'insistons pas : il n'est plus ! En effet, la première conséquence de ■ la retraite de M. de Broqueville est la H disparition d'un département qui n'avait ■ été créé en réalité que pour donner un ■ Ministère au chef du Cabinet qui, en I décembre dernier, lors .de sa-retraite des ■ Affaires Etrangères, s'était absolument ■ refusé à garder la direction des affaires ■ "sans portefeuille „ ainsi qu'on le lui ■ proposait. I Que vont devenir, demanderez-vous, ■'a pléiade des professeurs d'Universités, ■Uu'on a fait affluer de tous les points du ■tte, pour constituer le haut personnel ■ du niveau Département ? H Parmi eux, il est — tels MM. Dejace, ■ Professeur à Liège, Dupriez de Louvain ■Corbiau, idem, De Visscher de Gand — ■ des hommes de toute première valeur ■ H évidemment, trouveront utilement I ™r emploi dans d'autres Départements. ■ | On eut peut-être mieux fait, par exem- ■ Ps de laisser aux Etats-Unis où il fai- ■ fort utile besogne, M. Dupriez ; mais ■ 3 quoi bon ratiociner encore à ce sujet? ■ Un va réparer quelques sottises éviden- ■ tes; laissons là un vain passé et regar- ■ ons devant nous comme il sied en temps I e guerre, sans nous arrêter plus aux I treurs d'hier ! Les autres membres du I raonnel — constitué à grands frais ! — I e« retourneront vers les ministères aux- ■ L s, î*es membres étaient précédemment I venus °U V6rS ''âI m^e> "s son* ■ dn^ Par'0ns des incidents de la crise et I Ad 'Sllccesseur de M. de Broqueville. I du h fne démarche de courtoisie auprès I ctlet dn Cabinet qui prenait sa re traite, et dont MM. Carton de Wiart, Berryer et Helleputte avaient été chargés par leurs collègues, il fut immédiatement admis que la retraite de M. de Broqueville devait être considérée comme définitive.Dès le lendemain, le Roi faisait mander au front MM. Carton de Wiart, qui dans l'ordre hiérarchique vient immédiatement après le chef de Cabinet, et le comte Goblet d'Alviella, membre du Conseil, représentant la gauche libérale et vice-président du Sénat. Ces Messieurs furent reçus mardi 28 Mai par le Roi ; mercredi, le Souverain s'entretenait avec M. Vandervelde qui, de Londres où il s'était rendu pour les affaires de son Département, était allé directement au front ; puis M. Vande Vy-vere, ministre des Finances — qui, victime d'un accident d'aïile qui eût pu lui coûter la vie (capotage complet de sa voiture) est resté en traitement à l'hôpital de Mon-treuil. Précédemment, le Roi avait conféré avec MM. Jules Renkin et Hymans. Tous furent d'accord pour émettre l'avis que, dans les circonstances présentes, M. Gérard Cooreman, ministre d'Etat, l'ancien et si sympathique président de la Chambre, était l'homme désigné pour prendre la direction du Cabinet. Ce fut l'avis du Roi, qui, mercredi après-midi, faisait mander l'ancien député de Gand au G. Q. G. M. Cooreman était reçu vendredi matin par le Roi. Il accepta la charge qui lui était offerte et fut d'accord avec le Roi pour estimer qu'il n'y avait pas lieu de faire subir des modifications profondes, et qui, en d'autres instants eussent été désirables, au Cabinet. A part la suppression du Ministère de la Reconstitution Nationale — il vécut l'espace d'un matin !— rien ne sera modifié à l'organisation actuelle du Gouvernement. M. Cooreman prendra la portefeuille des Affaires Economiques que M. Poul-let cumulait, depuis janvier dernier, avec celui des Sciences et Arts. 11 est superflu de rappeler le passé politique du nouveau chef du Cabinet. Avocat, ayant quitté le barreau pour l'industrie, financier habile, il est ce que l'on se plait à dénommer aujourd'hui une " compétence „. Sa vie ici, depuis octobre 1914, était débordante d'activité. Il présidait : le Comité de secours aux prisonniers, une organisation dont l'importance morale n'est pas à démontrer et dont les dépenses se chiffrent par millions ; le Conseil Economique ; la Commission d'Appel pour les miliciens etc. Il n'est pas d'oeuvre belge à laquelle son nom ne s'attachât depuis la guerre et il venait d'accepter la présidence de la Ligue de Propagande Coloniale qui aura son siège central au Hâvre et-des sous commissions en Angleterre, en Hollande, à Paris et au Hâvre. Rien ne dira mieux l'extraordinaire activité de cet inlassable travailleur que la difficulté que l'on aura à le remplacer dans les oeuvres multiples auxquelles il se consacrait hier encore. * sjc * Mais nous avons le devoir de saluer le chef de Cabinet qui s'en va et a, lui aussi, consacré une belle activité à la chose publique. Petit-fils d'un gentilhomme gascon venu s'établir en Flandre, M. de Broqueville avait été l'élève de feu Mgr. Simon, devenu par la suite aumônier de la Cour. Et tout jeune, il entrait dans la politique en qualité de conseiller provincial du canton de Moll. En 1892, M. Nothomb, ancien ministre qui, depuis toujours, était représentant de Turnhout, déplut à ses électeurs : il était partisan convaincu, enthousiaste du service personnel, c'est à dire de l'abolition de cet odieux remplacement qui, jusqu'au jour "de la guerre, nous a empêché d'avoir l'armée que nos obligations internationales et notre situation nous eussent obligés à posséder depuis toujours. » Ce fut M. de Broqueville qui remplaça M. Nothomb. L'honorable député avait, en matière de devoir militaire pour la Belgique des idées un peu surannées. : C'est ainsi qu'en 1902, il fut partisan de la triste loi des 42,000 en solde qui nous dota, en raison de la fameuse combinaison des " congés par interruption de service „ d'une armée dont les hommes, suivant le dire d'un humoriste " étaient toujours chez eux et jamais à la caserne Nouvelles du Jour — Nouvel effort offensif des Allemands, cette fois entre Amiens et l'Oise, ou pour être plus précis entre M o n t d i d i e r et N o y o n sur un front de 35 kilomètres. Mais les vagues assaillantes se sont heurtées à une résistance opiniâtre des Français ; leurs efforts pour briser les lignes de nos Alliés et provoquer ainsi à l'O. de Soissons la déflagration qui s'est produite à l'E. a échoué. Les troupes ennemies ont réussi à .accrocher la ligne Rubescourt, LeTronquoi, Morte m er au S.-E. de Montdidier, mais n'ont pu occuper aucune de ces localités. Dans la courbe de la Marne, sous Las-signy, elles n'ont pris pied que dans les éléments français avancés, occupant R es-sous, Gury, Mareuil. De même sous Noyon, elles ont été arrêtées sur la ligne Belval-Cannectancourt-Ville. — Sur l'Ourcq et entre la Marne et Reims, les Français continuent à remporter des succès locaux et à rèoccuper des villages. — Au N. O. de Château-Thierry, les Américains sont indéracinables. Les Allemands ont tenté contre leurs positions plusieurs violents efforts, perdant beaucoup de monde sans aucun succès. — Les marins américains, anglais et français sont d'accord pour continuer, pendant plusieurs années après la guerre, un boycotage rigoureux de l'Allemagne. — Les socialistes allemands, comme les pangermanistes, perdent toute pudeur. Scheideman vient^ de se faire elire vice-president du Reichstag et Ebert, président de la grande commission parlementaire.— Les Belges ont abattu dans leurs lignes un Gotha qui allait bombarder Dun-kerque. Les trois passagers, dont un capitaine, ont etè fait prisonniers. M. de Broqueville avait présenté un amendement, qui fut rejeté, imposant le paiement d'nne contribution par les familles riches dont les enfants ns seraient pas soumis à la conscription. En 1909, M. de Broque'ville n'était pas encore tout à fait converti, et ii fut de ceux qui s'abstinrent au vote de la loi décrétant le service personnel que, seuls, 25 droiders votèrent avec les gauches libérale et socialiste. Mais les événements avaient marché. L'Allemagne s'armait, une campagne s'était engagée en Belgique — c'est notre confrère Le Soi/ qui eut l'honneur de la mener avec la vaillance dont chacun se souvient — le Roi de Roumanie avait prévenu son neveu le Roi Albert, de tous côtés les avertissements étaient venus concordants et angoissants. Et comme tous les politiciens qui arrivent au pouvoir, le jeune ministre des Chemins de Fer en 1910, de la Guerre en 1912, s'était rendu compte des redoutables responsabilités qu'encouraient en cette matière les gouvernants. Il fallait agir, l'opinion publique était mûre, tout l'y autorisait. Cependant il y avait encore des gens à convaincre, tant à gauche qu'à droite. M. de Broqueville qui d'abord avait penché pour le système de 2 fils par famille, sut s'y prendre avec une adresse, un doigté, une souplesse indiscutables et qui resteront la caractéristique de son gouvernement. Tous, depuis le plus humble vicaire jusqu'aux évêques, furent conquis; l'hostilité du Patriote lui-même parvint à être vinculée ; des socialistes, rebelles à toute idée d'aggravation de charges militaires, se laissèrent convaincre — et la loi de 1913 fut enlevée. M. de Broqueville en gardera l'éternel honneur. Puis ce fut la guerre, Anvers, l'Yser, Les difficultés de la reconstitution d'une armée ayant à peu près tout perdu. Tout cela marcha fort bien et nous lui devons la belle et solide armée qui, depuis 1915, se bat là-bas et contient le Boche. Evidemment, il eût des collaborateurs dont beaucoup se souviendront avec une certaine aigreur — tel d'entre eux fit bien des victimes, à tel autre on reproche bien des actes de népotisme, de favoritisme; il y eut et il y a encore bien des meurtrissures — mais il faut savoir reconnaître, malgré tout, que l'oeuvre de reconstitution de l'armée fut méritoire. Elle permettra à M. de Broqueville de mettre une belle plume à son chapeau, et de croire, dans sa retraite que pour n'avoir pas toujours au-ant prisé certains actes de sa politique extra-militaire, beaucoup de gens se souviendront des grands services qu'avec un bel opportunisme et un enthousiasme juvénile, il sut rendre à la Patrie. (VOIR SUITE PAGE II) Nouvelle offensive allemande Las Allemands attaquent sur un front de 33 kilomètres entre l¥3ontdidiser ©t Hoyon — Les Français leur tiennent tète partout. *£3^ Les Allemands attaquent entre Montdidier et Noyon — Les Français résistent bien - La bataille continuePARIS, 9. — Havas officiel de 3 h. : Les Allemands ont déclanché après minuit une violente préparation d'artillerie depuis la région au N. de Mondidier jusqu'à l'E. de l'O i s e. Nos batteries ont intensifié immédiatement leurs tirs de contre-préparation. A 4 h. 30 l'infanterie ennemie s'est portée à l'attaque de nos positions entre Montdidier et Noyon. Nos troupes ont résisté avec une magnifique vaillance dans la zône de couverture. La bataille est en cours. Entre l'O i s e et l'A i s n e, nous avons exécuté ce matin une opération de détail à l'E. de Haute-Braye et avons gagné du terrain en faisant des prisonniers.Au S. de l'O u r c q, nous avons amélioré nos positions à l'E. de C h é z y. Les Allemands qui avaient réussi hier soir vers 22 h. à pénétrer dans nos lignes près de V a i 11 y, en ont été rejetés aussitôt par une contre-attaque. Vers la même heure nous avons enlevé le bois d'E loup et ce matin, le bois immédiatement au S. de B u s s i è r e s. Ces opérations nous ont donné 200 prisonniers dont 5 officiers. A l'O. de Reims, après un vif bombardement les Allemands ont attaqué dans la région de B 1 i g n y et ont subi des pertes très sérieuses sans obtenir de résultats.Rien à signaler sur le reste du front. Les Allemands ont été partout maintenus dans les premières positions françaises PARIS, 9. — Reuter officiel 11 h. soir : La nouvelle offensive commencée ce matin par les troupes allemandes, s'est développée avec une violence soutenue sur un front de 35 km., entre Montdidier et l'O i s e. Les Allemands en forces importantes ont multiplié leurs efforts pour enfoncer nos lignes. Nos troupes ont partout soutenu le choc et livré sur tout le front de bataille des combats opiniâtres qui ont ralenti sérieusement la poussée allemande. A gauche les Allemands n'ont pas réussi à franchir notre zone de couverture et sont fortement accrochés par nos troupes sur la ligne Rubescourt-LeTron-qu oi-Morteme r qu'ils ont atteinte. Au centre la progression de l'ennemi est plus sensible. Après des attaques successives très meuitrières, les troupes allemandes ont réussi à prendre pied dans les villages de R e s s o n s-s u r- M e t z et Mareuil, dont nos unités de première ligne continuent la défense pied-à-pied.A droite les Allemands ont rencontre une résistance non moins energique en dépit de leurs efforts répétés. Ils ont été maintenus sur le front Belval-Can-nectancourt-Ville.LONDRESi, 9. — Reuter officiel du soir : Rien à signaler. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 9. — Wolff officiel du soir : A l'O. de l'O i s e, nous avons pris les hauteurs de Gury et les lignes ennemies v conduisant, •j ' La guerre aérienne LONDRES, 9. — Reuter officiel du soir: Nos escadrilles en coopération avec les Français ont violemment bombardé Nesles et Fresnoy-lez-Roye. Dans la nuit suivante 2,000 kg. de projectiles ont été lancés sur la gare de Don et le dépôt de munitions de Sala-me à l'E. de La Bassèe. 4 avions ennemis ont été abattus et 2 autres forcés d'atterrir dèsamparès, Une explosion dans une usine à munitions ROME, 9. — Reuter : Une explosion s'est produite hier dans l'usine d'explosifs de C a s t a 1 o s a-B o 1-1 a t e dans la province de Milan. Il y a 35 tues et 100 blesses. Les dégâts sont peu importants. Les Allemands s'acharnent en vain sur Chateau-Thierry --Les Américains tiennent et leur infligent de lourdes pertes LONDRES, 10. —! Reuter officiel communiqué américain : Au N. O. de Château - Thierry , l'ennemi a de nouveau attaqué pendant la nuit notre position dans la région de Bouresches. L'attaque precèdèe par une préparation d'artillerie et accompagnée d'un violent feu de mitrailleuses a / échoué avec de lourdes pertes pour l'assaillant.Dans cette région ainsi qu'en Picardie, la lutte d'artillerie a été plus modérée que d'ordinaire. Dans le secteur de la Marne la journée a etè marquée par une activité des deux artilleries. Las Beiges repoussent une nouvelle tentative allemande - Le sous-lieutenant Coppens abbat son 6e ballon. LE HAVRE, 9, — Officiel belge : Au cours des Jdeux dernières journées, l'aclion de l'artillerie a etè particulièrement vive dans les régions de N i e u-port et de Dixmude. La nuit dernière l'ennemi a tenté d'aborder nos lignes vers Saint-Geor-g e s mais il a été pris sous le feu de nos tirs de barrage et n'a pu approcher de nos tranchées. Le sous-lieutenant Coppens a abattu son sixième ballon portant à 7 le nombre de ses victoires en un mois, La bonne internationale contre l'Allemagne PARIS, 9. — Reuter : La Liberté sous le titre : La Loi des Marins, dit que les marins anglais ont pris la resolution irrévocable de boyco-ter les Allemands pendant 7 ans après la guerre. Ils refuseront de travailler et de naviguer avec les Allemands et de transporter sur leurs navires aucune marchandise destinée aux ports allemands. Ils feront ce qu'ils ont résolu parce qu'ils sont des hommes libres et des marins. Aujourd'hui les marins français ont fait connaître par une lettre au secrétaire de leur fédération M. Rivelli qu'ils adhèrent à la resolution de' leurs frères anglais. Demain toute les nations libres reconstruiront sans les Allemands et contre les Allemands une internationale des mers et ce sera l'internationale du droit. — - ■ ■ rp»-ai - Nouvelles du Pays A Bruxelles * Au Conseil communal La séance est ouverte à 11 h. 20 sous la présidence de M. Steens, M. Vauthier donne lecture d'une lettre, émanant de la Fédération socialiste des Employés, qui sollicite une indemnité mensuelle de vie chère pour ses membres. Cette communication est renvoyée au Collège. M. Steens se lève ensuite et fait l'éloge funèbre de M. Charles Janssens, dont nous avons annoncé le décès récemment. Le défunt avait été élu conseiller communal à Bruxelles en 1881, pour devenir échevin en 1886. M. Steens termine en donnant lecture de la lettre de condoléances qui sera envoyée à la famille du défunt au nom de Conseil communal de Bruxelles. M. Pladet, échevin de la bienfaisance, demande ensuite pour l'administration des Hospices une autorisation de location pour divers terrains situés dans les faubourgs et la déclaration d'une mainlevée au profit de cette administration. Il propose un crédit de 38,000 francs pour des subsides à accorder au personnel du Mont-de-Piété et demande le renvoi au Comité secret de la discussion de l'acte de l'Union'intercommunale relatif à l'institution de la clinique intercommunale de psychiâtrie. A Chênée Au Conseil communal Le Conseil communal vient de décider que, dorénavant, les fonctionnaires communaux jouiront d'un traitemenr minimum moyen et maximum selon les années de service. Il n'y a pas bien longtemps, une indemnité mensuelle de vie chère avait été accordée aux employés et aux ouvriers de la commune. Elle s'élevait à 25 francs par ménage et 5 francs par enfant en-dessous de 18 ans. Dorénavant, cette allocation sera de 200 francs par ménage et 100 francs par enfant en dessous de 16 ans, en sus.

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