Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 24 Maart. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/0z70v8bp9b/
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Les Nouvelles ABONNEMENTS : Hollande: 1 florin par mois 2.50 il. p_ar 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wiihelminasingel 27 ANNONCES: La ligne : 15 cents en 4s page. L'OFFENSIVE ALLEMANDE Nous y sommes, en effet. Les Allemands ont déclanché ia fameuse offensive dont ils parlaient depuis longtemps et qui, véritablement, les empêchait de dormir depuis le jour où la Russie désarmée par le léninisme— qui n'est que la forme la plus vilaine du défaitisme — se vit obligée de subir la paix impérialiste. La Russie démembrée et subjuguée dans ses plus belles ej Bes plus riches provinces, la Roumanie écrasée et forcée de subir la dure loi du vainqueur installé, avec M. Marghiloman, jusqu'au cœur du gouvernement de Jassy, il restait à consacrer d'une façon définitive ces succès étourdissants par la défaite des armées qui, à l'occident, continuent'à monter la garde de l'honneur et du droit irréductiblement dressés en travers des monstrueux appétits du militarisme triomphant. Cette offensive était dans l'ordre et dans la logique des événements. Les deux seuls ,chefs qui dominent actuellement l'Allemagne entière et le groupe de satellites qui gravitent servilement dans son orbite, Hin-denburg et Ludendorf, ont eux-mêmes annoncé les jours passés, à des journalistes assemblés sur leur ordre, qu'elle était inévitable et imminente. Ne fallait-il pas asseoir les immenses avantages dont la débâcle maximaliste avait valu le gain inespéré aux Centraux ? Ne fallait-il pas, suivant l'expression de Hindenburg, briser la seule chaîne qui entravât encore les mouvements du colosse allemand ? L'opération devait paraître relative iiiStii aisée à des généraux duu. les effectifs s'étaient soudain doublés des innombrables divisions devenues libres sur le front oriental. Et elle devait leur être urgente si l'on songe qu'ils avaient à exploiter à fois la vague d'enthousiasme qui donne en ce moment aux soldats allemands un éphémère regain d'ardeur combattive et * satisfaire à l'immense et impérieux désir de paix dont les populations d'Outre-Rhin sont de plus en plus tenaillées. Voilà donc Hindenburg qui tente la grande chance ! On dit qu'il dirige lui-même les opérations de la Belgique envahie où il a installé son quartier général et où l'on annonçait précisément, il y a quatre jours, l'arrivée du kaiser en personne et de son rejeton, le kroonprinz. X)n nous rapportait même avant-hier que Guillaume II avait . harangué ses soldats à la mode ordinaire et selon le rite consacré. C'était bien là le dernier signal de l'offensive toute proche En même temps, nous apprenions que les divisions d'attaque et de réserve avaient été massées par centaines sur toute la ligne de la Meuse à la mer et qu'une artillerie formidable, comprenant les pièces du plus gros calibre et les bbusiers* lourds des Austro-Hongrois, avec des réserves inépuisables de munitions, avaient été disposées aux bons endroits. C'est cet effroyable appareil de massacre et de mort que, d'un geste, l'état-major allemand vient de mettre en action. C'est la • grande ruée qui recommence comme en 1914, comme aux grands jours de la Marne et de l'Ys^r, l'effort étant cette fois multiplié de part et d'autre de toute l'expérience acquise, de tout le matériel produit, de toutes les volontés de vaincre ou de mourir exacerbées en ces quarante-deux mois de luttes acharnées et sans issue. L'attaque était prévue. L'ennemi lui-même « s'était chargé de l'annoncer au monde comme pour un dernier défi d'orgueil et de jactance. Nous dirons plus : on savait qu'elle allait se produire entre Cambrai et St-Quentin. Le front d'attaque pourtant s'est élargi. Le mouvement s'étend de la Scarpe et la Sensée, aux environs de Croisilles, jusque Vendeuil, cette localité de l'Oise au N. de La Fère que les Français occupent de haute lutte à la suite de la fameuse retraite " stratégique „ commandée par ce même Hindenburg il y a juste un an. Car c'est une remarque qui aura frappé tout le monde : les Allemands produisent en ce moment leur plus vigouréux -effort pour reconquérir le vaste terrain qui s'étend entre Àrras, Noyon, St-Quentin et Reims et qu'ils »nt évacué, soi-disant " volontairement „ et îous le prétexte qu'il n'avait aucune valeur mlitaire, il y a juste un an, en avril 1917, dans ces journées inoubliables où nos coeurs battirent au premier émoi de la Victoire et où les nôtres marquèrent une avance atteignant jusque 40 kilomètres en profondeur. C'est spécialement à l'O. de Cambrai, à l'endroit même ou les Anglais avancèrent de 10 kilomètres d'un seul bond dans leur attaque foudroyante du 20 novembre dernier, que les Allemands ont porté jusqu'ici leur principal effort. Après nn bombardemeut où ils ont fait donner le choeur le plus compact de leur meilleurs ténors de bronze, ils ont avancé leurs troupes les plus aguerries et ces divisions de la garde qui partout ouvrent le feu des gros engagements. Les troupes britanniques, prévenues, mises en éveil au surplus par les violentes tentatives effectuées ces jours derniers par l'ennemi, avec le cuisant insuccès que l'on sait, sur le front des Portugais au N. du canal de La Bassée et sur le froat des Belges dans les plaines inondées de l'Yser, ont admirable-i ment soutenu le choc. L'ennemi s'est heurté sur un mur solide qui, dans l'ensemble, a tenu inébranlablement. Sans doute, les Al-s lemands sont-ils parvenus en quelques points à pénétrer dans quelques positions avancées et peut-être aussi marqueront-ils en-. core des avantages plus sérieux. Mais les . lignes de nos alliés, en cet endroit de leur t dernière avance, sont précisément d'une , profondeur inusitée. Les anciennes positions , ayant été conservées et de nouvelles s'étant c ausées au fur et à mesure des progres-!°s.tau;~hé<;s et les abris se. succè-s dent et se consolident mutuellement sur . des kilomètres et des kilomètres de largeur. . Le général Bying, instruit par la coûteuse expérience de la contre-offensive allemande j dans le secteur de Cambrai, a massé dans ces redoutes inexpugnables assez de trou-j pes pour éviter toute nouvelle surprise fâ-cheuse et il dispose d'un matériel complet autant que varié, dont la valeur n'a rien à redouter de la rencontre sur le terrain avec celui de l'ennemi. 1 Nous pouvons donc attendre les commu-: niqués avec une grande confiance. Ne nous * alarmons surtout pas, même si l'ennemi 1 enregistre des succès momentanés. La ba-» taille, si vraiment les Allemands sont par- 1 tis à fond, sera très dure. La partie qui va * se jouer est, tout le monde le comprend, * la plus grosse depuis le début des hostili-: tés. Mais elle est grave surtout pour l'enne- 2 mi qui y risque ses dernières ressources, ~ ses dçrnières chances, tandis que nous avons ® toujours derrière nous l'Amérique, qui se-- rait la grande victorieuse et la grande ven-" geresse de demain, si par impossible la fortune aujourd'hui nous était contraire. M. 8 Clemenceau, après une visite au front des armées, affirmait, il y a quelques jours à peine : aux applaudissementsde la France entière,par-i lantde nos ennemis et de leurs préparatifs: "Us * ne passeront pas ! „ Lloyd George disait ' presqu'au même moment que le moral jouira dans la bataille un rôle au moins aussi grand que les moyens matériels. Or le- moral de nos soldats et de nos braves alliés ne laisse rien à désirer. Soyons plùs que jamais sans pitié pour ceux qui cherchent à l'entamer et dont le crime en ce moment revêt un caractère particulier de monstruosité. Et ayons confiance, une confiance ferme, raisonnée, froide, immuable. Nos braves défenseurs vont enfin vivre le mot magique : en quoi se résume depuis des mois toute ; la ferveur concentrée de leur foi et de leur t volonté : " On les aura „!... 1 François OLYFF. Que les Alliés le sachent. Nous ne demandons pas que la considération de nos souffrances fasse hâter la parx d'un seul jour ! L'avenir de l'Europe, ia sécurité du monde, le châtiment nécessaire d'un crime de lèse-humanité passent avant-tout. Courage, Belges, courage et endurance, le 4 août de la Victoire n'en sera que plus beau 1 La u Libre Belgique „ , de Bruxelles (n. 126), Août 1917. Nouvelles du Jour " 535 — La bataille continue acharnée, vive surtout à l'O. de Cambrai et spécialement dans le secteur de Croisilles, où l'on a identifié la présence de 17 divisions allemandes sur un front de moins d; 20 kilom., soit une concentration de 20 à 30 hommes par mètre de front. C'est un amas d'effectifs comme on n'en avait point vu encore et il est aisé de s'imaginer quels effroyables ravages l'artillerie s britannique, dont la précision et la valeur^ i ont été souvent reconnue par nos ennemis - eux-mêmes, aura exercés dans des formations t aussi serrées. Tous les communiqués britan-c niques insistent d'ailleurs sur l'importance J des pertes subies par les assaillants. En pré-: sence de ces sacrifices, ceux consentis par s nos valeureux alliés sont relativement petits, s Or le communiqué allemand d'hier soir ac-e cuse un total de 1ÉCC0 hommes capturés. Les pertes souffertes par les Allemands de beaucoup supérieures encore, doivent >> avoir été terr bles. Ce chiffre de 16.000 prisonniers perdus l" par les Anglais, en le tenant même pour t, exact, doit nous rassurer. Sur un front d'at-a taque de 80 kilom. il est en effet proportionnellement de beaucoup moins élevé que celui des Allemands au Chemin des Dames (11.000 prisonniers faits par les Français - sur 8 kflom. de front) et surtout qu'à Ver-, dun où les Français firent une moyenne j. d'un prisonnier par mètre de front pour une progression de 3 kilom. en profondeur j. Les grands quotidiens anglais, le Times, le Daily Télegraph, le Daily Mail, connus 1_ pour leur souci d'exactitude, estiment dès îS maintenant que l'attaque allemande a échoué, ir Elle visait à un gros succès ; elle s'attendait ie à ne rencontrer que des troupes démoralisées du genre des bolcheviks de Russie. La déception 'aura été cruelle autant que " sanglante. Les troupes britanniques ont fait s- preifte d'une bravoure i ncomparable, digne des plus beaux jo: rs •. • gloire de cette ir grande guerre. Et c'est par là que la vic-toire finale nous est dès maintenant assurée. >e e > ^ ,s Voir nos Nouvelles de la Guerre et i- Dernière Heure en 2me page, i- ' ________________ à c Nos JïSoJtàoss i- 1S M. le baron van Eetvelde n i- Ainsi que nous l'avons annoncé dans une r_ Lettre dù Hâvre, M. le baron van Eetvelde vient d'être nommé haut commissaire du ra gouvernement belge pour le service spécial du Ravitaillement aux Pays-Bas. M. le baron i- van Eetvelde, qui fut secrétaire général de e. l'Etat indépendant du Congo sous Léopold II, puis chargé de missions importantes aux ' Etats-Unis et à Londres, est très connu en ls Hollande où il a de nombreuses relations, e- Sa nomination à La Haye sera accueillie, à i- ce titre, avec la plus grande faveur. "j" Le comte A. Van der Burch ;s Nous avons, dans la même Lettre du le Hâvre, annoncé la nominaiion du lieut. r_ comte Adrien Van der Burch en quatité de directeur au Ministère de la Reconstitu-ls tion nationale au Hâvre. A ce propos, nous it avons commis un lapsus calami. Nous avons e- écrit M. le lieut. comte A. Van der Burch sj "vient de nous revenir au Hâvre,, alors qu'il fallait lire " va nous revenir,, M. Van 3" der Burch étant encore en ce moment en ie Hollande. Nos lecteurs auront rectifié d'eux-is mêmes. n. Le lieut. comte A. Van der Burch sera remplacé dans ses fonctions d'attaché à la ,* Légation de Belgique à La Haye par M. le e' comte Willy du Monceau. e. é- Le "Verraad van Vlaanderen,, Ie en Hollande te Nous apprenons de bonne source que le ir fameux "Conseil des Flandres,, a été auto-, risé par les Allemands à venir plaider sa cause en Hollande, notamment parmi les soldats belges internés. Il veut ainsi appuyer ~ et développer les efforts tentés dans un sens parallèle par les petits journaux activistes g et défaitistes de Hollande. Nous sommes heureux, extrêmement, de 6 pouvoir annoncer en même temps que les n autorités hollandaises ont interdit toute con-j. férence d'activistes dans les camps d'internés et dans les provinces en état de siège. 8 Ailleurs, les soldats belges internés ont reçu lt défense absolue d'assister aux dites conférences.i- Le "Socialiste Belge,, interdit ^ 11 nous revient que la vente du Socialiste Belge dans les camps de soldats belges internés, vient d'être interdite. Enfin !... Tous les bons Belges accueilleront cette nouvelle avec une vive satisfaction et un profond soulagement. Nouvelles du Pays (Reproduction interdite sans indication de source) Une amende de 2 millions à là ville de Bruxelles Voici le texte de l'arrêté infligeant une amende de 2 millions de marks à l'agglomération bruxelloise comme nous le disions avant-hier. On y verra une fois de plus* comment les Allemands battent monnaie sur le patriotisme de nos populations. L'énor-mité de l'amende prouve à la fois l'importance de la manifestation et la fureur des Allemands. AVIS , Le 11 février, une manifestation politique, concertée entre les communes de l'agglomération bruxelloise (sic) a" eu lieu devant l'Hôtel de Ville de Bruxelles. Une foule nombreuse s'est réunie sur la Grand'Place ; la police belge n'a rien fait pour empêcher cette démonstration. Ces circonstances ont oblige la force allemande à intervenir, et c'est grâce à son action prudente que cette manifestation n'a pas pris plus d'extension et que des désordres et des contre-manifestations ont été évites. Les manifestations politiques publiques si les attroupements dans les rues sont interdits par l'arrêté pris à la date du 30 juillet 1916 par le gouverneur général. En outre, toute réunion politique doit être autorisée par la Kommandanture locale. Dans le cas présent, intentionnellement, ces prescriptions n'ont pas été respectées par les administrations communales de l'agglomération bruxelloise. Pour* cette raison, les communes de l'agglomération ont été frapees d'une contribution pénâle de 2 millions de marks, qu'elles auront a payer solidairement. C'est donc aux organisateurs des manifestations qui ont eu lieu devant l'Hôtel de Ville et auxquelles des dirigeants 'installés «ans 'as maisons eor«;«i-u»;4eî *te„ sont pas étranger#, que l'agglomération de Bruxelles doit, une fois de plus, d'avoir à payer une assez forte contribution pénale, (signé) VON WINTERFELDT. A BRUXELLES La " Petite Place ,, Le s'èrvice de la voirie a livré vendredi matin à la circulation publique l'emplacement occupé jadis par la Grande Boucherie, qui s'est écroulée il y a près d'un an. La " Petite Place „ n'est pour le moment que recouverte de cendrée. Rien n'est encore décidé au sujet de son pavement éventuel. On examine également les voies et moyens pour la mise en état des ravissantes façades qui l'entourent et qui se sont révélées avec la disparition des ruines. A l'institut provincial des estropiés Le recrutement des estropiés admis à l'Institut provincial de la rue du Poinçon^ est enrayé en ce moment par suite de la pénurie des matières premières indispensables. Ce sont les ateliers de cordonnerie et de reiiure qui souffrent le plus de la situation. Dans l'atelier d"5 vannerie, la situation est plus normale. En raison des mêmes circonstances, l'extension prévue de l'Institut provincial par la création de nouveaux métiers susceptibles d'être enseignés aux estropiés est remise à des temps meilleurs. ' Au Palais ; Un important arrêt a été rendu par la ' Cour de cassation. Aux termes de cet arrêt, la disposition ! exceptionnelle de la loi du 4 août 1914 ' qui interdit d'exercer des poursuites, en matière civile ou commerciale, contre les citoyens présents sous les drapeaux, ne peut être invoquée par le militaire ou le garde 1 civique qui, bien qu'ayant pris part aux opérations, a été congédié définitivement de l'armée et est rentré dans la vie civile. 1 Mais ceux qui se trouvent dans ce cas, i ainsi que bon nombre d'autres de nos com-: patriotes dont le retour au pays n'est guère possible, sont protégés par les principes qui consacrent le respect des droits de la défense et les effets de la force majeure. A VlLVORDE : Le Comité patriotique de Vilvorde — co--, mité privé — mérite par sa vitalité et son i dévouement une mention toute spéciale. A i l'occasion de la première communion solen-r nelle, il a vêtu de neuf tous les enfants de ; soldats résidant dans la localité. Ils étaient ! dix-neuf — dix garçons et neuf fillettes^aux-quels les chaussures de guerre — semelles : de bois et empeignes en étoffe, donnaient i une note originale. ; A VERVIERS On n'a pas oublié l'important vol à main i armée commis chez M. Quoilin. Un acte . de banditisme exécuté dans les mêmes conditions vient d'avoir lieu chez M. Xhronet, bijoutier, rue du Pont Saint-Laurent. Après avoir terrorisé le bijoutier par la menace d'un revolver, les deux bandits se sont em-e parés des montres et bijoux garnissant 1 înte-- rieur du magasin. Le vol s'est effectue s vers midi et demi. Etant donné l'animation î qui règne dans ce carrefour, à cette heure i surtout, les chenapans ont fait preuve a une audace peu commune !k v «» Avis et Arrêtés foocfies La circulation soumise à de nouvelles restrictions 1. Quiconque quitte, soit en utilisant un ' moyen de transport, soit à pied, l'arrondissement de Philippeville ou la partie de l'arrondissement de Dinant située au sud de la voie ferrée Sasoye-Yvoir-Leignon-fron-tière, entre les arrondissements de Dinant et de Marche, ou enfin l'arrondissement de Neufchâteau, pour se rendre dans le restant • du territoire du gouvernement général, doit, jusqu'à nouvel ordre, être porteur, outre son certificat d'identité, d'un permis nommé " Verkerhsschein dor.v ia délivrance rentre dans la compétence du chef d'arrondissement (Kreischef) ou du commandant local (Ortskommandant) agissant par ordre et sous la responsabilité du chef d'arrondissement. 2. Quiconque quitte le territoire où le passeport n'est pas obligatoire et se rend dàns la région désignée au chiffre 1, pour séjourner dans une des localités de cette région, doit, jusqu'à nouvel ordre, avoir obtenu l'autorisation préalable du chef d'arrondissement compétent pour l'endroit désigné comme but de voyage, et être en possession d'un " Verkerhsschein dont la délivrance rentre dans la compétence des bureaux de passeports (Passburos) du gouvernement général. Dès son arrivée, il doit se présenter au commandant local. Les personnes qui se sont déjà rendues dans la dite région avant l'entrée en vigueur de la disposition précédente doivent en sortir dans les vingt-quatre heures. 3. Quiconque, à l'intérieur du district dé-jtô <*-iîess«M, veut se raid» - d'un arrondissement dans un autre, doit aussi être porteur d'un " Verkehrsschein „ et de son certificat d'identité. 4. Les infractions aux dispositions précédentes seront punies soit d'un emprisonnement de police ou d'un emprisonnement correctionnel de 3 ans au plus, soit d'une amende pouvant atteindre 20.000 mark, pour autant que d'autres dispositions pénales plus sévères ne soient pas applicables. L'amende et l'emprisonnement pourront aussi être réunis. Bruxelles, le 8 mafè 1918. Der Generaïgouverneiir, I.'V. ' Der Chef des Stabes, von WINTERFELDT Generalmajor. es® Hommage à Sa science belge Un de nos compatriotes, le Dr I. Gunz-burg, président de l'Ecole Belge de La Haye, a été l'objet d'une flatteuse distinction de la part du gouvernement néerlandais, qui lui a décerné le titre de Privsat-docent de Physiologie à l'Université d'Utrecht M. le baron Fallon, ministre de Belgique à La Haye a honoré de sa présence la leçon inaugurale que le nouveau titulaire a donnée devant un public très nombreux, parmi lesquels un grand nombre'de membres des colonies belges d'Utrecht et de La Haye. Assistaient aussi à la séance M. le baron Lynden, président des Curateurs de l'Université d'Utrecht, le comte Lynden van- Sandenburg et Jhr N. J. Hooft van Graaf-land, curateurs, le- recteur professeur Rom-burgh et la Faculté d'e médecine. La Croix Rouge de Belgique était représentée par un grand nombre de ses membres.Le nouveau titulaire du cours de physiologie traita de l'assimilation de la matière et de l'énergie dans le corps vivant et exposa les transformations que subit l'énergie dans son absorption par la cellule. Après avoir remercié la faculté . de médecine et les autorités présentes, il fit l'éloge du professeur Zwaardemaker, le célèbre professeur de physiologie à l'Université d'Utrecht, et adressa un salut ému à son maître de physiologie, le professeur Paul Héger, resté à Bruxelles, où il no cesse de se dévouer à nos compatriotes. HSjgl Le Vade Mecum du Réfugié belge Le Comité officiel belge pour les P®ys° Bas vient d'éditer un supplément au Vaae-Mecum du Réfugié belge comprenant le* noms et adresses des comités constitues depuis la publication du Vade-Mecum et les changements survenus depuis lors dans les adresses et autres indications des œuvres anciennes. . . On peut reconnaître les comités qui sont déjà mentionnés dans le premier fascicule du Vade-Mecum à l'astérique qui les précédé-dans le présent ouvrage. ■ Les intéressés peuvent se procurer l °Pua* cule ainsi que le premier Vade-Mecum dont| il reste encore quelques exemplaires au secrétariat du C. O. B. Nassau Zuilenstein-, nat 21, La Haye. 'f i i / M 211 fit Directeur-Fondateur f François Olvff. "âimanrho P4. I imHi OR irvio

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