Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 13 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 20 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/2j6833p418/
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Les Nouvelles Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 n i* > ■ * j» _i r> * J 1» FS A /%i»l AUA . abonnements: Administration et Rédaction: Bureaux à Maestricht : annonces: ) """tso 3 11 m°" La Haye ■ Prinsegracht, 16 ■ Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 £££ UN CIVIL devant l'Offensive Allemande L .*• Nos lecteurs liront avec infiniment déplaisir ce merveilleux article de M. Pierre Mille, dan» 1 le Temps : On en est sorti. Quelles que soient maintenant les fluctuations de la bataille, on en est sorti : il y aura de bons jours, il y en aura de mauvais; il n'y aura plus de jours d'angoisse. Un fait caractéristique, singulier, en lui-même tout gonflé de sigai-fication, c'est que cette angoisse n'atteignit jamais que les civils : jamais tout ce qui en France est soldat, des grands chefs à ceux qui servent dans le jang, n'a gardé, à îucun moment de la guerre, une confiance ^lus nette et plus sereine. C'est que tous savaient; ces grands chefs, les possibilités de l'ennemi et les nôtres; nos hommes, leur propre valeur, celle de leurs adversaires. ils ne les mésestiment pas; ils en parlent sans injures, sans ces mots qu'on ne prononce que loin du front. Mais ils les connaissent, et n'en ont pas peur. Il y a encore autre chose : ils ont appris la guerre sur le terrain, ayant été partout, promenés presque tous, au cours de ces quatre ans, des lignes du nord à celles de l'est, à celles de Champagne. Le troisième jour de cette offensive allemande, un petit engagé à la légion, un simple " deuxième classe ,„ accouru de Constantinople dès les premiers jours " pour devenir français ,„ comme il dit, essayait, en bafouillant l'extraordinaire sabir des légionnaires, le seul qu'il eût appris, de m'expliquer : " Y a Montdidier, voyez-vous, y a l'Avre, les lignes du côté de Démuin, en remontant vers Hébuterne. Nous " peut „ tenir là, nous doit... „ Je n'osais pas le croire. Mais lui prévoyait : étonnante prédisposition de nos soldats à se rendre compte, d'instinct, des tactiques locales, qui se communique, par leur contact, même aux étrangers qui servent dans leurs rangs. Mais nous, les civils, nous ne savions pas. Nous voyions le raz-de-marée déferler, couvrir des kilomètres et puis encore des kilomètres. Serait-ce vers Paris, serait-ce vers Amiens qu'il se dirigerait ? Peut-être les deux. Pent-être Amiens, à défaut de Paris. Nous ne savions pas, nous ne savions pas... Le jour où Tôn apprit que Focfc avait tout de suite, avec la lucidité d'un .vrai chef de guerre, bouché la fissure qui s'était un instant ouverte entre l'armée anglaise et la nôtre, il y eut pourtant dans le public, — je veux dire l'élite du public, celle qui raisonne — des gens très bien : " Maintenant c'est fait, dirent-rls, le péril est écarté. Et puis, c'est Foch... „ Et en effet, par degrés, insensiblement, on en vint à coire aux nouvelles qui rassuraient Rien n'est plus difficile pour un Français que de croire aux nouvelles qui rassurent. Le plus curieux, c'est qu'il n'en a pas besoin pour garder toute son énergie et toute sa volonté de " tenir „. Il pourrait réclamer pour lui la haute devise du Taciturne : "Je n'ai pas besoin d'espérer pour entreprendre „. Plus les circonstances sont difficiles et plus il fait ce qu'il peut, individuellement, sans rien attendre. C'est cela qfie les Allemands n'ont pas compris Mais * c'est un animal trop intelligent, ombrageux et susceptible : il ne veat pas être mis dedans, il s'imagine toujours qu'on veut le mettre dedans ; alors il préfère croire le pire, se ramasse dans son pessimisme, indomptable,. se relève et crie : " Eh bien, et puis après?,, Mais enfin, les nouvelles devenaient meilleures. Il y eut encore des oscillations, et sûrement ce n'est pas fini — je ne comprends pas comment il se fait que si peu de civils, au cours de cette guerre, aient attrapé des maladies de cœur ! Après un moment d'exaltation, c'est comme si l'on descendait en traîneau Hne montagne russe, la poitrine se serre... On. se couche, on ne peut dormir, au milieu de la nuit on téléphone à " l'ami qui sait „. Il vous répond " Situation nettement bonne. „ Alors on se recouche, et l'on dort, cettè fois, on dort comme il vous arrive de manger après un long jeune: avec voracité. » * / * Ce qui suit? Ce n'est pas le calme plat, .i ne peut y avoir de calme plat, quand on sait que la bataille doit reprendre. Mais on pense: "J'ai déjà connu ça; c'est comme à Verdun. Et ça finira comme à Verdun. „ C est vrai, il y a toutes les chances pour que ce soit vrai, mais ce n'est pas as$ez, il •aut de* maintenant avoir de l'orgueil. Pas pour nous, mais pour nos soldats : de l'orgueil et une reconnaissance éperdue. Vous J souvenez-vous de l'avoir lu dans un coin ' ri,- MUriîj-:,." ^nc division envoyée du côté 1 bt n u prit *es Pos'tions en chan- ■ enri» "/.u *olJats de France, qui savez en- I Quatre !î !if ea allant au Ç°mbat> après 1 nuei cv'ï ^ .Cette guerre monstrueuse, de SmbS ? ? 3 fois -ficr de tout« fierté, Cas vous «•>! 6 lTumilit®' ne devons-nous « :e quc vnif, £ n?us autrcs ■' Et je ne sais c e Plus (!■ anjlez ; mais quand ce serait ( ;onnaîtr^ nou'rr. « refrain»> 11 faudrait le s pour en faire ua nouvel hymne ] national. Pourtant ces hommes font plus beau, plus dur, plus profond que de chanter, dans un moment d'enthousiasme, devant la lutte qui commence : ils se taisent, ils ont conscience du sacrifice qu'on leur demande, et ils l'accomplissent. Lisez cette magnifique, austère et pure " Prière pour les vivants et les morts,,, qui n'est signée que d'initiales et que je trouve dans le journal du front : On progresse, revue du 9e dragons : Hommes = partis dans les joies et les rires de la jeunesse, — hommes — qui croyiez a la fraternité humaine, — hommes — qui rêviez d'idéal et de justice — et qui maintenant reposez dans le néant —je vous talue. On vous a demandé tous les courages, mais vous en auriez tant eu à vivre : — la vie nous semblait douce. — Voici qu'un mal s'est abattu sur nous et nous a rendus fous de sang, de meurtre et de vean-geance. Un souffle de démence nous entraîne, que nous ne savons arrêter. — Le» jours et les heures s'accumulent. Toujours — il nous est demandé plus... — Quand donc les vivants pourront-ils vivre ? — Quand la raison reviendra t-elle? — Au moins que votre sacrifice ne soit pas inutile, et que cette sanglante tragédie soit la rançon du bonheur futur de nos fils. — Ainsi-soit-il ! C'est pour cela qu'ils se battent : pour que le sacrifice des morts ne soit pas inutile, et pour que tout ce sang soit la rançon da bonheur de leurs fils. Jamais il n'y eut, à aucune époque, cette abnégation froide et raitonnée dans l'héroïsme. 11 n'y a pas de phrases à leur faire, ils n'en voudraient pas, ils vous mépriseraient d^e les prononcer, et si je les prononçais, Je les approuverais de me mépriser. Les mots ont changé de sens. Nul d'entre eux ne connaît plus ce que c'est que la'vieille gloire militaire, avec ses panaches, ses fanfares, et l'orgueil, mêlé d'admiration pour ceux qui se sont oattus, des gens qui ne se sont pas battus. Mais à ces guerriers graves et durs, il reste un idéal, une foi : ils savent qu'ils se sacrifient pour le bonheur de ceux qui ne sont pas encore, ou naissent à peine. Qu'ils sachent pourtant une autre chose : c'est la figure qu'ils ont faite à la France, aux regards de l'univers. Ils verraient... Je voudrais que quelques-uns au moins de ceux-là, de cts héros obscurs du ran£, on pût les envoyer parfois à l'étranger : ils ver-raient que la France, grâce à eux, est considérée aujourd'hui comme une nouvelle Grèce — la Crèce antique de Salamine, des Thermopyles et de Marathon, qui toute petite, et toute fragile, et toute légère, et toujours sachant de quelle couleur, de quelles lignes, de quelle lumière était faite la beauté, mit un infranchissable obstacle à la ruée des Barbares. Encore ne savons-nous pas bien, au bout du compte, si la Grèce ne s'est pas vantée : elle était toute seule à écrire cette belle histoire. Mais à cet^e heure, tous les peuples de la terre o'nt des yeux, ils voient, ils contrôlent, ils jugent. Et la distance prête à leufs yeux le recul dont profitera notre postérité. Une étrangère vient de m'écrire : " Vos soldats ont fait comme Notre Seigneur : ils ont sauvé le monde ! „ C'est toute la France qu'ils admirent, alors que nous ne l'admirons pas. Nous sommes trop près d'elle, sur ses verrues, dans ses verrues. Mais je me souviens d'un beau poème de Hugo. II montre la Terre, qui roule dans l'espace avec les vices, les crimes, les noires sottises de son humanité. Puis il s'arrête, et crie : " . Et que tout cela fasse un astre dans les cieux! La France est aussi un astre dans les cieux. Demandez-le aux peuples d'à côté. » Pendant ce temps-là, les Gothas allemands viennent la nuit. Parfois ils écrasent une maison. 11 y a aussi le canon qui a massacré tant d'hommes, de femmes et d'enfants — des femmes et des enfants surtout — dans une église. Cet assassinat d'innocents fait horreur. Mais je jure, de toute ma sincérité, de toute ma force, que c'est une espèce de satisfaction pour nous que de savoir que nous risquons quelque chose, tandis que " là-bas „ nos défenseurs affrontent des périls si démesurément plus grands — et qu'opposer à ce petit risque non pas même du sang-froid, il n'en est pas besoin, mais de l'indifférence, est un hommage que nous déposons avec joie devant eux. Pierrç MILLE. Nos Echos Le prince de Ligne Nous sommes heureux d'annoncer le retour à La Haye, en excellente santé et après me bonne traversée, de S. A. Mgr le prince le Ligne, conseiller de Légation de Bel-ïique, dont nous avions annoncé le départ jour le Havre. Louis Maçon On annonce la mort à Paris de notre iminent confrère M. Louis Maçon, citoyen I le Genève, président d'honneur du syndi- i :at de la presse étrangère à Paris et pré- i ident fondateur de la Ligue des Pays i Neutres. Nouvelles du Jour sw — Les Allemands ont continué avec fureur durant toute la journée leurs attaques en Flandre et au N. d'Armentières. Malgré l'appoint de divisions fraîches, ils n'ont cependant marqué que des progrès sans importance effective. Les Anglais ont évacué Armentières que les gaz asphyxiants rendaient intenables, mais ils ont résisté énergiquement- au bois de P lo e g s- \ t e e r t et dans la région de de W y t s - ( chaeteetHollebeke. , — Le bombardement de Paris par le canon que les Parisiens appellent fort justement < 1' " imbécile „, a continué hier. 4 personnes | ont été tuées et 21 blessées. — L'empereur Charles a écrit une lettre au kaiser où il nie énergiquement avoir jamais reconnu le droit de la France sur l'Alsace-Lorraine. Le gouvernement français i répond du tac en tac en publiant la lettre autographe adressée par l'empereur Charles au prince de Sixte-Bourbon. Le coup de griffe devient une terrible coup de boutoir i — Les ouvriers métallurgistes anglais se sont prononcés par 58.000 voix contre 46.000 pour la nouvelle loi militaire proposée par Lloyd George. — Les succès des troupes britanniques continuent dans l'Est-Africain allemand, en Palestine et en Mésopotamie. I — On avait bien raison de dire que les c Allemands n'ont fait que créer en Russie un ' nouveau volcan balkanique. La république ' de l'Ukraine proteste vigoureusement contre la cession proposée de la Bessarabie à la ( Roumanie, tout comme la Pologne a protesté contre las cession de la Podolie à c l'Ukraine. — Les maximalistes publient un bilan ' édifiant qui prouve que les Tartuffes de la paix sans annexion ni indemnité se sont } taillés la part du lion dans les dépouilles de la Russie. — Une grosse nouvelle : la Hollande va recevoir du blé d'Amérique. Poussières d'Epopée De la „ Victoire " : Bombardement de Vendredi-Saint. — Ppaoe-Pilate n /avait crucifié que Jésus Christ ; Guillaume a fait immoler les saintes femmes. *•* Très Saint-Père, nous attendons votre anathème. E.essuisiqiterez^vous au bout de trois ans ? Dams cette atteinte, le vicaire du Christ, c'est le Poilu. * * * Les Alliés, comme le Christ, viennent de subir l'heure des Ténèbres, et voici que blanchit l'aube de Pâques... Le tombeau s'ouvre, renversant les soldats allemands, et le Vainqueur surgit, au corps spirituel, impalpable et invulnérable : traduisez cela par l'enthousiasme extraordinaire qui exalte en oe moment nos combattants. * * > * Avez-vous vu un portrait de Ludem. -ikxrff ? Ce n'est point la* .brutalité à la papa de Hindtenbuirgic'est la férocité la plus consciente et la plue aristocratique : les naorines à renitler cinq cent mille morts. 1 sans éternuer. >*^ Pour sauver la France, à l'heure suprême, son /Génie s'en fut fouiller le sol mi pied di'un menhir en Vendée, et en fit a surgir Clemenceau. î *»' c Patriotisme des défaitistes députe Lot- c tansive ! Il est des gêna pour qui la Dé c 'ense nationale est uns m&itreaBe qu'on )reod, qu'on plaque, qu on reprend ek re- a ) laque au gré de la galerie. t L'Empereur d' Autriche pris en flagrant délit de mensonge • m^pr-n7|-T»rT^ L'Empereur Charles nie VIENNE, 11. — Corr.bur.: S. M. l'Empereur a envoyé aujourd'hui le télégramme suivant à l'Empereur d'Allema-jjne:Le ministre-président français tâche de sortir du filet de mensonges dans lequel il s'est pris lui-même, en amoncelant mensonges sur mensonges et n'hésite pas de dire que j'aurais reconnu 4e droit de la France iur l'Alsace-Lorraine. Je démentis avec force :es affirmations. Au moment où les canons intrichiens travaillent de pair avec les Aile-uands au front occidental, il ne faut cer-:ainement pas d'autres preuves que je com-aat autant pour vos provinces que si c'étaient es miennes. Bien qu'en présence de cette preuve frappante d'une communauté de 0tts :omplète, j'estime superflu de perdre mon emps en paroles, je veux profiter à nouveau le cette occasion pour affirmer la totale :ntente qui existe entre vous et moi, entre votre royaume et le mien. Aucune intrigue, lucune manœuvre de qui que ce soit ne mettront notre fraternité en danger. En :ommun nous obligerons nos ennemis à la paix honorable. La lètre de l'Empereur Charles PARIS, 11. — Havas : On nous communique la note offiçielle iuivante : 1 Il y a un point d'arrêt dans l'engrenage lu mensonge. L'empereur Charles, sous 'œil de Berlin, prenant à son compte le lémenti mensonger de Czernin, met ains.i e gouvernement français dans l'obligation le fournir la preuve. Voici donc le texte de la lettre autogra-jraphe de l'empereur Charles communiquée e 31 mars 1917 par le prince Sixte-Bour-jon, beau-frère de l'empereur d'Autriche, à OOOOO 0-00000000000<M>0000 OOO OOÔ ' 1 X ' : : ■ i * M. Poincaré, président de la République.1 qui l'a communiquée immédiatement, avec l'assentiiïent du prince, au président du conseil français : a Mon Cher Sixte, * J La fin de la 3e année de cette guerre qui a apporté tant de deuil et de douleur dans le monde approche. Tous les peuples de tnon empire continuent plus étroitement que jamais dans une volonté commune de sauvegarder l'intégrité de la , moifarchie au prix même des plus lourds sacrifices. Grâce à leur union et au concours généreux de toutes les nationalités, mon empire a pu résister depuis trois ans bientôt aux plus rudes* assauts. Personne ne pourra contester les avantages militaires remportés par mes trou-"! pes, en particulier sur le théâtre de la guerre balkanique. La France a montré de son côté une force de résistance et un élan magnifiques. Admirons tous sans réserves, l'admi-rable bravoure principalement de son armée et l'esprit de sacrifices de tout le peuple français. ^ Aussi m'est-il particulièrement agréable d« voir que, bien que momentanément adversaires, nous n'avons aucune divergence de vue avec les aspirations de la France et je suis en droit de pouvoir espérer que mes vives sympathies pour la France jointes à celles qui régnent dans toute la monarchie austro-hongroise mettront fin bientôt à tout jamais à l'état de guerre qui existe entre nous et dans lequel aucune responsabilité ne peut m'incomber. A cet effet et pour manifester la force et Is sincérité de ces sentiments, je te prie d'ex-' primer secrètement et officieusement à M. Poincaré, président de la République française, ma volonté d'appuyer par tous les moyens, en usant de toute mon influence personnelle auprès de mes alliés, les justes revendications françaises en ce qui concerne l'Alsace-Lorraine. y Lu Bataille sévit avec la Lawe à la Lys —— Les Anglais évacuent Armentières LONDRES, 11. — Reuter officiel : La bataille continue sur tôut le front com->ris entre le canal de La Bassée et le canal l'Ypres à Comines. La bataille sévit avec âge dans les environs de la Lawe, de la ,ys, de Lestrem et d'Armentières. Nous avons évacué A r m e n t i è r e s, qui tait rempli de gaz asphyxiants. Au nord d'A rmentièresla situation s'est [uelque peu modifiée. Vers la nuit, de violents combats se sont ivrés dans les environs de Ploegsteert, Messines et Wytschaete. dolents combats en Flandre et au N. d'Armentières LONDRES, 11. — Reuter officiel du soir: Pendant toute la journée l'ennemi a pro-loncé de violentes attaques sur tout le ront de bataille du Nord. De nouvelles livisions allemandes ont renouvelé les lourds ;ssauts dans le secteur de la Lawe, entre .acon et Lestrem. Dans cette bataille, lotre 51e division a repoussé toutes les at-aques en infligeant de lourdes pertes à 'ennemi, et par des contre-attaques açhar-lées et réussies est parvenue à déloger 'ennemi des positions où il avait pu pren-Ire pied. Près d'Estaireà et entre cette localité :t Steenwerck, la lutte a été très vive. Dans ce secteur, l'ennemi a attaqué égale-nent avec vigueur et est parvenu à faire eculer notre ligne vers le Nord. Au N. d'Armentières, une attaque inergique s'est produite ce matin contre ios positions aux environs du bois de 'loegsteert,. où l'ennemi a pu avancer in peu. Plus auN. l'ennemi a déclanchéce nattn une attaque violente sur nos lignes •rès de Wytschaete et Hollebeke, [ui a été repoussée par notre 9e division vec de lourdes pertes pour l'ennemi. La bataille continue sur tout le front en-re le canal de La Bassée et le canal 1' Ypres à Comines. Sûr le reste du front, la journée a étére-ativement calme. Petits combats PARIS, 11. — Havas officiel de 2 h.: Notre artillerie s'est montrée très active ujourd'hai entre Montdidier et ioyon. Une division allemande a été lispersée par notre feu dans la région i'O r v i 11 e r s-S o r e 1, saus pouvoir atteinte aos lignes. Au N.O. et à L'E. de Rçims, nous vons attaquée avec succès, fait 12 prison-lies et capturé une mitrailleuse. — En Chamoa&rne. l'ennemi a IV nos postes avancés à l'E. de 3 o u a i n. Il a été repoussé dans de furieux combats. Une autre attaque dans le bois d'A s p r e-mont, a échoué également sous notre feu. Combats d'artillerie PARIS, 11. — Reuter officiel de 11 Ji. soir: Combats d'artillerie acharnés en quelques points du front au N. de M o n d i d i e r et dans la région de L a s s i g n y. La nuit et ce matin, nous avons repoussé deux fortes attaques allemandes dans le secteur de N o y o n , Feu d'artillerie intermittent sur les deux " rives de la Meuse et dans le B o i s L e Prêtre. L'efficacité des canons antiaériens PARIS, 11. — Reuter officiel: Pendant le mois de mars nos canons antiaériens ont détruit 26 avions allemands, 'dont 8 pendant la nuit. Deux machines ont été abattues en outre lors du rafd exécuté sur Paris les 16 et- 17 mars par nos tirs antiaériens. PARIS, 11. — Reuter officiel : Pendant la journée d'hier, deux avions • allemands ont été détruits par notre feu de mitrailleuse. La bravoure britannigue LONDRES, 11.— Reuter officiel: Le commandant en chef a envoyé un té légramme dé félicitation au commandant, aux officiers et à tous les hommes de la 55e division pour leur conduite admirable, en particulier dans la bataille près de F e s« tubertet Givenchy. Le bombardement de Paris PARIS, 11. — Reuter officiel: Le bombardement de la région parisienne par les canons à longue portée a continué toute ia journée du 1! avril, Un obus a fait une brèche dans un pâté de maisons tuant 4 personnes et en blessant 21. Le Roi des Belges à M. Poincaré LE HAVRE, 11.— Le Roi a fait parve.. nir au président de la République le télé^ • gramme suivant: " Je vous remercie bien sincèrement des voeux chaleureux que *ou« m'avez envoyés à l'accasion de mon anniversaire. Le témoignage de votre sympa»; thie me touche vivement. En ces journées critiques il me tient à cœur de vous dire ma profonde admiration pour l'héroïque ténacité dépîbyée par la glorieuse armée fran- Dirocieur-f-ondateur : François Olyff. Samedi 13 Avril 1918 4e Année N.231.

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