Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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s.n. 1918, 24 April. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/4b2x34nv54/
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Directeur-Fondateur ; François Olyff Mercredi 24 Avril 1918 Les Nouvelles ABONNEMENTS) Hollande: 1 florin par mois 2.50 fl. par 3 mois Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 Administration et Rédaction : Bureaux à Maestricht : La Haye - Prinsegracht, 16- Téléph. 2787 Wilhelminasingel 27 ' . "S ANNONCES! La ligne : 15 cents en 4« page. Réclames permanentes à forfait NOTES SUR L'ŒUVRE POtTIQUE d'Henri de REGNIER Ce fut l'enfant gâté du ,symboli*me. Chez Hérédiar-chez Mallarmé, dont il a »ubi les influences, il apportait son aristocratie, son enthousiasme et sa jeunesse. Convenablement monoclé, aimant les beaux sonnets du maître, ses belles cravates aussi, aimant d autre part les théories du glorieux chef de l'école nouvelle et sa conversation choisie, de. Régnier devait être, en plus de lui même, un peu le reflet de ses deux modèles. 11 a poussé très loin surtout dans ses dernières œuvres, le respect de la forme, mais il n'a jamais sacrifié rien à l'idée, au symbole qu'il voulait exprimer ou définir. Mais, pénétrons dans l'œuvre même du poète. Les Lendemains sont de 1885. Une quinzaine de poèmes dans le goût parnassien. Théophile Gauthier semble être le discret modèle du jeune auteur. Hérédia semble avoir également passé par là. J'ai rêvé que ces vers seraient comme ces fleurs ' Que fait tourner la main des maîtres ciseleurs Autour des vases d'or aux savantes ampleurs. Cette dédicace indique suffisamment les intentions. Ce sont d'abord des souvenirs, des amours rimées richement, puis la vision du grand Fleuve qui vous conduira vers la vie, qui Vous Conduira finalement a l'infini Les Naufragés sont plus vigoureux, plus puissants. 11 y a là du souffle, plus en tout cas que dans quelques sonnets corrects, bien travaillés, mais assez froids. Enfin voici la Résignation où l'on devine le poète futur devant les énigmes de la Vie. Et tes yeux purs et doux comme deux sombres [fleuves. 11 cherche déjà à sonder le douloureux mystère des tristes analogies. La préface nous ttfit "Prenez ces essais pour «v» -ont I^es couleurs si elles ne sont pas choisies fcncore avec discernement n'en sont pas moius de toute première qualité. Dans Apaisement Verlaine est l'inspirateur incontesté. Il neige dans mon cœur des souffrances cachées. Apaisement est la calme douceur de l'Amour, le poète dit : Mets ton cœur confiant entre des mains de femme. » Et le poème s'éveille à la gloire des amours charnelles retrouvées, à la poésie des aveux. Quelqu'un disait que les vers de Regnier " portaient à la peau Rien n'est plus vrai. 11 a la " vision „ de la chair en des tableaux voluptueux. Ses décors sont héraldiques. La noblesse de ses attitudes est authentique, les quelques sonnets du recueil ont la dureté du marbre et la noblesse d'un seigneur Loi :s XIV. Mais de Regnier _ est aussi un pastelliste qui fait soïiger à La Tour. Ses poèmes sont d'ailleurs presque tous marqués au signe du XVIlIe siècle. Et c'est tout naturel. Au-dessus du Romantisme un peu barbare pour sa Muse hautaine plane encore la colombe d'André Chénier. Accoudé aux balustres des jardins à l'italienne, il écoute la flûte de Wat-teau a travers les " Fêtes galantes „. Les violons de Lulli faiblement comme un souvenir animent encore ce qui fut Versailles. Le poète cueille dans les vergers de Trianon des fruits de voluptés qu'il mord, qu'il croque lentement avec raffinement. Il a rèlu les " Champêtres ,„ les petits écrivains dés " Bergeries „ et des " Eglogues „ puis, il a vu mourir Chénier sur l'échafaud. Et il regrette l'ancien régime, le régime des belles amours. Ce n'est qu'après Apaisement qui est de 1886 que l'Alexandrin sera disloqué dans les œuvres suivantes de l'écrivain. Jusqu'ici il a usé discrètement du ternaire Et cette heure | comme les heures | espérées Dit ses appels ) indifférents j qui s'en/uiront. Le poète semble encore parnassien, il dédie des poèmes à Leconte de Lisie et à Sully Prudhomine. La faible philosophie de l'écrivain de "Justice,, le tient encore sous son charme qui ne peut heureusement être que passager. Quand à la richesse verbale, à la force du premier, de Régnier en gardera toujours l'empreinte et ce sera tant mieux. Au lendemain d'Apaisement paraît les " Sites „. C'est un ...chant me racontant mon rêve intérieur. L'écrivain se promène dans les merveilleux sites de son rêve. Dans ses paysages les déesses veillent encore, les parterres sont choisis, riches de roses inconnues. Au fond d'allée» mystérieuses dorment des palais lointain», les viviers des parcs sont peuplés de poissons magnifiques, les volières d'oiseaux rares et bizarres, les fleurs sont singulières, les arbresénigmatiques, et surtout .cela tombe le soir mélancolique ou bien dan» le matin. '*-11 blanc vol dt ramiers tournoie en l'azur clair. 'arfois lussi apparaissent les vieuk sites &YCC 1J/" 'jpoulin gui se désespère et gesticule. Et "lés innets s'alignent imposants et di-ter& .i peu à la manière de Hérédia, mais personnels par l'inspiration moderniste et le tour de la phrase. En 1888 les Episodes furent publiés. Il» sont faits du Prestige évanoui d'où s'éveille l'encor. Ici le poète devient tout à fait lui-même, dégagé des influences, il se souvient A la source des seins impérieux et beaux J'ai bu le lait divin dont m'a nourri ma Mère. Ce ne sont plus des cantilènes mais des symphonies harmonieuses, épisodes des vies, épisode» des passés. Le poète a compris, a saisi la vie, il l'a vue juite et belle au jardin d'Armide, les sphinx du destin lui parlent comme à un Dieu. Son destin à lui, inéluctable, il l'enrichira de la toute beauté. Soit qu'il s'étende pour dormir à l'ombre des vergers, ou qu'il regarde fuir les belles galères d or, il pense à la gloire et aux chimères. La lumière aussi vient de luire, elle éclaire la grotte des plus obscures pensées qui apparaissent alors belles et nues. Et sur le front du poète," brûlant de doute, de» mains douces se sont posées Attestant la blancheur native des chairs mates, Les mains, les douces main* qui n'ont jamais/ïlé, Hors des manches sortaient le blanc charme annélé De bagues, de leurs doigts tresseurs de longues [nattes. 01 Mains vous cueillerez au bord des fleuves [calmes, Les grands lys de la rive et les roseaux du bord Et sur le mont voisin vous choisirez encor, La paix des oliviers et la gloire des palmes. Puis, c'est le soir tombant sur un jour clair Le soleil a saigné ses couchants héroïques Tout ce qui fièrent les terres de l'été s'em-Drumeiît fct *ui—rnorizor, mais il reste un espoir, car ...la mort de ce soir sdurit jusques en l'ombre D'oie jaillira l'Aube nouvelle et sa survie. Et sur cet épilogue rassurant le livre se ferme. Les Inscriptions pour les treize portes de la ville sont extraordinaires. Qui ne connaît celle " Pour la porte des guerriers,, ou " Pour la porte des mendiants L'âpre bise nous■ gerce... pleine de pitié, d'une immense et fraternelle pitié pour les errants de la vie, les chercheurs de chimères, les ratés, les fous, qui rejette contre le battant des villes de vices et d'orgueiis L'aumône sans pitié de ton morceau de pain. L'originalité de ses petits poèmes, leur facture, leur perfection font crier ati " chef d'oeuvre „. Puis voici les Jeux rustiques et divins (1897) ou dans un cadre pastoral la paix, le silence et l'amour promènent leurs ombres et leurs visages joyeux, sages et mélancoliques. Voici La Corbeille des heures que l'Automne présente et les Ro-seaux de la flûte sur lesquels le poète joue des airs diserts. Tout est à citer dans ces poèmes éloquents où la vie toute entière déroule devant nos yeux émerveillés la multiple splendeyr de ses aspects. Le songe du poète anime aussi le paysage et les attitudes de son rêve, peuplent les décors ou ses symbole* familiers promènent leurs attributs et leur gravité. Usant du vers libre, ou plutôt pour dire le mot; polymorphe, avec une habileté extraordinaire, il manie sa langue avec une souplesse infinie. Ses rytmes, ses idées sont comme de jeunes chevaux bondissants par les plaines de la pensée... Plus tard dans ses Médailles d'argile il fixera l'effigie toute entière du passé de la guerre en dentelles, du passé des art» du grand siècle, du passé de la France et du monde. Puis en 1902 il publia 1 incomparable Cité des eaux, poèmes en l'honneur de Versailles, d'un classicisme, d'un grain, dirai* un sculpteur, merveilleux. L'onde ne chante p us en tes mille fontaines. UI Versailles cité des eaux, janin des rois Ta couronne ne porte plus ôl souveraine Les fiet s lys de cristal qui l'ornaient autrefois Le poète ne regrette rien de la mort de la cité royale. Pourvu que faible, basse et dans l'ombre incertaine Du fond d'un vert bosquet q'elle a pris pour [tombeau J'entende vaguement ta dernière fontaine, 01 Versailles pleurer sur toi, cité des eaux. Tout le livre chante les bois, les marbre», toutes les merveilles de ce parc enchanté. L'on croit voir le Roi soleil entrer sur la scène que recrée le poète, entouré de sa cour, de sa gloire et de ses maîtresses. La dernière œuvre poétique d'Henri de Régnier- est cette " Sandale ailée „ qui élève loin des ennuis de la vie quotidienne ver» des idéaux lointain». Là se trouve peut-être les poème» les plus fermes, les plus définitifs, là cet extraordinaire, voluptueux et délicieux "Reproche,, peinture de Boucher sensuelle et lascive : Quoi ! vous avez ma vie avec tout mon visage Et mon corps qui est nu Sur ce recueil complété par le Miroir des «;r« si- clôt jusqu'à présent l'œuvre Nouvelles du Jour — La nouvelle la plu» importante de la journée est la chute sur le front de la Somme du fameux "as,, des as allemands chevalier von Richthofen auquel le commi-niqué officiel de Berlin attribuait précisément ces jours-ci 80 victoires aériennes. Von Richthofen a été abattu par les aviateur» anglais. 11 a été inhumé à l'endroit même où il est tombé avec tous les honneurs de la guerre. — Il n'y a en hier de la mer aux Vosges que de petits combats sans importance. Les ' Belges ont repoussé une attaque sur N i e u p o r t, les Anglais au S. dn canal de La Bas»ée et au N. de F e » t u b e r t. Dans une action réussie dans R o b e c q, le3 Anglais ont avancé leur ligne et capturé 68 prisonniers. — Le communiqué hebdomadaire américain considère comme définitivement enrayée l'offensive allemande sur les ports de la Manche. Ce communiqué signale le dernier succès des Français au N.-O. de M o r e u i 1 où 700 prisonniers ont été capturés, mais il oublie de mentionner le succès belge au S. de la forêt d'Houthulst, bien plus important cependant au point de vue des résultats et des conséquences que celui de nos braves alliés. — La Russie est à deux doigts de la faillite ; le trésor public a été dilapidé par les soviets. ^ — M. Bonar Law vient de prononcer au Parlement britannique un discours sur le budget qui prouve au contraire combien sont solides les finances de la Grande Bretagne ; et cependant l'Angleterre, avec les Etats-Unis, a avancé aux Alliés 955 millions dp livres sterling! M. Bonar Law a annoncé de nouveaux impôts sur les article» de luxe et les dépenses somptuaires d'après le» bases établies en France récemment. — Le Guatémala, s'étant rqngé aux côtés des Etats-Unis, est en état de guerre avec les Centraux. ■ ' '* <c , poétique considérable d'Henri de Régnier un des premiers poètes de notre temps. La langue est chez lui somptueuse. Les mots eux-mêmes sont simples mais leurs combinaisons, leurs accouplements sont admirables. On lui a reproché ses néologisme», sa recherche du mot rare. Il prétend se borner au vocabulaire du " Petit Larousse „ et rester traditionaliste. La strophe chez lui prolonge la phrase, comme celle-ci prolonge les mots. Il n'a pas de mètres fixes ni d'habitudes; il écrit aussi bien le» Alexandrins et 1& i olymorphes. Il fut rapidement lui-même et il a donné une très bonne définition de la poésie. .... elle n'a ni hier, ni demain, ni aujourd'hui. Elle est partout la même. Ce qu'elle veut c'est se voir belle, et peut lui importe pourvu qu'elle y mire sa beaute, la source naturelle des bois ou le miroir par lequel un artifice subtil lui, montre son visage divin dans la limpidité cristalline d'une eau fictive et imaginaire„. Evidemment le poète peut porter en lui la source de haute poésie et recréer au moyen d'un songe intérieur, le passé. Dans une maison où le silence est roi, le poète vit de legendes, les fée» sont à ses côtés depuis son enfance. Le rythme est venu à lui; la rime tantôt riche tantôt donnant à la strophe l'exquisité de l'assonnance, le vers enfin, musical, font du poème une composition des plus variées et des plus riche». Parfois, l'écrivain se penche aux fenêtre» et s'émeut d'une feuille qui tombe, d'un coup d'ailes d'oiseaux, d'une forme passant à l'horizon. Des mains pâles et baguée» »e haussent vers lui, des abeilles lui apportent le miel de l'été. Charle» CONRARDY. Un Point de Vue Notre bon confrère L'Echo Belge n'a pa» assez de 48 heure» pour se remettre de son accès d'humeur. Il revient à la charge, ce matin, à propos des communiqué» belge» qui lui sont parvenus en retard et, «e trouvant en mauvaise posture, il dévie et nous lance un reproche dénué de tout fondement. A l'entendre nous serions adversaire» de la plus large publicité donnée aux admirable» exploits de no» soldats de l'Y»er. L'Echo Belge sait parfaitement qu'en parlant ainsi il commet une grossière injustice contre laquelle protestent journellement toute l'œuvre que nous soutenons — il le sait — du plus laborieux effort et le fait même de la promptitude de nos information», qu'il se voit forcé d'enregiïter. Pourquoi donc pers£-vère-t-il dans une voie où il n'y a pour lui rien de bon à recueillir ? Si nous avons protesté contre son premier article : RENDONS A CESAR..., c'est uniquement parce que nous avons cru y voir un reproche à l'adresse d'agence» d'informations ou d'office» belges qui seraient coupables de nous traiter en " enfant» chéris „ comme dit aimablement le Belgisch Dagblad de «amedi passé, reprenant avec lourdeur les plaintes * mieux distillées de l'Echo Belge. Or ndus ne sommes l'enfant Nouvelles de la Guerre L'as des as allemands abattu Le rittmeister von Richthofen a été tué sur la Somme -3j Combats locaux — La Russie acculé à la faillite — Le. Guatémala en guerre avec les Centraux ——— ij » SUR LE FRONT BELGE Les Belges repousent des tentatives adverses dans la région de Nieuport Au cours de ces deux dernjèireg Journées, l'activité d'artillerie a été moyennement intense sur tout le front. Notrt, artillerie a effectué plusieurs tirs d'interdiction et de destruction notamment sur les ponts ennemis de S e h o o r b ai k_ k e, qu'elle a détruits. Deux tentatives adverses sur les ppstes do la région de Nieuport ont'été repoussés par nos feux. En riposte à des bombardements sur nos cantonnements, nos avions ont bombardé les baraquements ennemis de Z a r r e n. Les généraux anglais félicitent l'Armée belge LA HAYE! 22. — De l'office Belge : A la suite du brillant succès remporté par les troupes belges entre 'Kippe et Lan-gemarck, le 17 avril, le général Plumer a adressé au chef de l'Etat Major-Génèral de l'Armée Belge, le télégramme suivant: ,,Veuillez accepter nos plus vives félicitations pour l'éclatant succès réimporté par vos troupes. La deuxième armée britannique est très reconnaissante pour l'as>-sistaaee que lui a prêtée l'Armée Belge aveo laquelle nous travaillons en si! étroite coopération depuis si longtemps". Les Chambres belges LE HAVRE, 21. — A l<| suite de l'impos-sibilité de réunir le corps ' électoral, le mandat des membre» de la Chambre belge pour les provinces de la Flandre orientale, de Hainaut, de Liège et de Limbourg est prolongé. Le Roi a reçu aujourd'hui M. de Bro-queville au quartier général. Le fameux "as,, allemand von Richthofen tombe au champ d'honneur LONDRES, 22. — Reuter: Le correspondant spécial de l'Agence Reuter en France mande que l'aviateur allemand baron von Richthofen, a été abattu avec son appareil dans la vallée de la Somme. Les Anglais l'ont enterré avec tous les honneurs de la guerre LONDRES, 22. — Reuter: Le correspondant de l'agence Reuter auprès de l'armée britannique en France mande: Les funérailles de l'aviateur baron von Richthofen, qui ont eu lieu ce jouç, ont été très impressionnantes. L'aviateur a été enterré dans un petit cimetière non loin de l'endroit où il a été abattu. Un détachement du corps d'aviation royal a assisté à la cérémonie. Raids réussis o LONDRES, 22. — Reuter officiel du matin : Au début de la nuit, après un violent bombardement, l'ennemi a fait une attaque locale sur nos positions près de M e s n i 1, au nord d'A 1 b e r t. Après un violent combat, au cours duquel il était parvenu à s'emparer d'un de nos postes avancés, il a été repoussé. Pendant la nuit nous avons amélioré nos positions dans les secteurs de V i I-lers-Bretonneux, Albert et Robe c q. Au sud et au nord de L e n s nous avons exécuté des raids réussis au cours desquels nous avons fait des prisonniers et capturé dea mitrailleuses. Sur plusieurs points du front anglais l'artillerie a déployé de l'activité. L'ennemi a dirigé surtout son feu sur les positions de la Somme et de 1' A n c r e, dans les secteurs deLens, Fe»tubertet du Bois de N i e p p e. chéri de personne, nos confrères le savent parfaitement. Tous les services d'informations dont nous disposons, sont à leur disposition à tous. Ils n'ont qu'à se donner la peine de les demander. Mais si cette peine même leur est trop grande ou s'il» négligent jusqu'aux plus élémentaires recherches dans la- rapidité de» " nouvelles „ qu'ils offrent à leurs lecteurs, sont-ils bien venus vraiment de s'étonner à se voir régulièrement devancer par d'autres ? Combats dans la région de Festuberl et de Robecq v - LONDRES, 22. — Reuter officiel du soir ; Très tôt dans la matinée nou» avons an*: nihilé des tentatives d'attaque» ennemies ait S. de la Somme, > près de H a m e 1 et au S. du canal de La Bassée en face de Cambrin. Au N.-O. de Fe»tubert, l'ennemi pro« tégé par le bombardement signalé ce matin, a fait une attaque au cours de laquelle il »'e»t rendu maître d'un avant-poste qui est passé de main en main dans de furieux combat». Nous avon» fait une seconde attaque bien réu»sie dans le «ecteur de Robecq. Nous avons légèrement avancé notre ligne et fait 68 prisonniers. Des divisions d'infanterie ennemie rassemblée» dans cette région ont été prises sous notre feu d'artillerie. 37 avions et 2 ballons ennemis , abattus LONDRES, 22. — Reuter officiel du soîr s. Le temps'a favorisé toute la journée l'action aérienne. Plus de 23 tonnes de bombes ont été lancées sur les stations d ' A r • mentières, Menin et Chaulnes. Dans des combats aériens et pendant les attaques à la mitrailleuse des troupes ennemies, 11 machines allemandes ont été abattues et 6 autres ont été obligées d'atterrif désamparées. Une des machine» abattues est celle de l'aMiifrar -allemand bien connu baron von Richthofen, dont les funérailles ont ea lieu avec les honneurs militaires. Au cours de la nuit nos pilotes ont bombardé Armcntières, B a p a u m e, Chaulnes et Péronnne 9 1\2 tonr"i de bombes ont été lancées. La guerre aérienne PARIS, 22. — Reuter officiel : Le 20 et le 21 avril 4 machines allemandes et 2 ballons captifs ont été abattus par nos pilote». Un cinquième avion ennemi a été abattu par notre infanterie. En outre 16 machines allemandes ont été fortement endommagées et sont tombées dans leurs lignes. No» avions de bombardement ont effectué plusieurs expéditions au cours desquelles 49,000 kg. de bombes ont été lancées sur les stations, camp» et aérodromes dans la région de S t. - Q u e n t i n, J u s s y, Chaulnes, Roy, H a m, Q u i s c a r d et A s f e 1 d. Deux incendies ont éclaté dans les stations de C h a u 1 n e « et de A s f e 1 d. Un dépôt de munitions à l'E. de Guis-carda sauté. Attaques reponssées PARIS, 22. — Havas officiel de 2 h. : Une attaque allemande a été repoussée à l'E. de l'A v r e, près de T h e n n e s, où nous avons fait des prisonniers. Une autre attaque à l'E. de Reims n'a pas eu plus de succès. L'artillerie est restée active de» deux côtés. Activité d'artillerie PARIS, 22. — Reuter officiel du «olr Sauf une grande activité d'artillerie dan# la région de Montdidier et Noyon, il n'y a rien à signaler. Le Communiqué de Berlin BERLIN, 22. — Wolff officiel : Sur les fronts de bataille, actions locales d'infanterie. Des tentative» ennemie» de traverser le canal de la Bassée au nord-ouest de Béthu-ne ont échoué sous notre feu. Au nord d'Albert, nous avons fait prisonniers 88 anglais dont 2 officiers et pris 22 lances-mines et quelques mitrailleuses. La lutte d'artillerie ne s'est accrue que dans quelques secteurs. Au sud-ouest d'Altkirch, nous avon» fait des prisonnier» à la suite d'un raid de reconnaissance. ( BERLIN, 22. — Wolff officiel du soir a Rico de nouveau. Le bombardement d'Amiens continus LONDRES, 22.— Reuter : Le correspondant de Reuter près de Par-mée britannique mande en date du 22 : Les Allemands continuent leurs tentatives pour s'avancer dans la plaine au S. et à l'O. de Passchendaele mai» nous le» harcelons constamment par notre feu d'artillerie et le fe«| de barrage de no» mitrailleuses, et il» «ont obligés de se retirer avec de lourdes pertes. L'ennemi coutinue »es tirs d'artillerie de; destrnetion ; Amiens a été fortement boni», bardée.

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