Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

1986 0
11 oktober 1916
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s.n. 1916, 11 Oktober. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 29 maart 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/vx05x26f0h/
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Les Nouvelles ABONNEMENTS HOLLANDE: 1 florin par mois 2.50 fis. par 3 mois FRANCE: 3.50 frs. ) [ par mois ANGLETERRE : 3 sh. J Journal belge fondé à Maestricht en août 1914 par un groupe de journalistes liégeois Rédaction et Administration: F^ace St Amor, 16, Maestricht Téléph. interc. n° 417 UW—— I—Il —■Mllll I■IIIMH1II—■ 11III I !>■ IIW—W M JM—KTMW—M—l !■ !■—I Kl MMtfaMUWIBawa—ai ANNONCES PETITES ANNONCES 3 lignes: 30 cents La ligne en plus: 15 — RÉCLAMÉS La ligne: 25 - Réclames permanentes à forfait Pour l'Emprunt allemand Une manœuvre en Hollande L'autorité hollandaise vient de faire saisir dans plusieurs localités voisines de la frontière allemande : Kerkrade, Siin-pelveld, Bocholtz, Vaals, etc., des affiches tracées à la main sur grand papier blanc avec encadrement aux couleurs hollandaises et portant, en allemand, le texte ci-dessous dont nous donnons la traduction littérale : Hollandais ! Camarades, Mineurs, Voisins, Lâ patrie nous appelle, nous Allemands, à l'emprunt de guerre. Vous qui avez mangé le pain avec nous, vous qui avez montré que vous ne reculiez devant aucun danger, vous devez nous aider dans cette tâche difficile. Vous avez encore de l'or en votre possession.Votre pays a gagné des milliards sous l'affreuse torture de cette guerre. Pour cela, aidez-nous et donnez-nous l'or allemand que vous avez. Aidez nos frères à combattre victorieusement dans les mêlées sanglantes. Contribuez à détruire les ennemis qui vous menacent également et qui veulent amoindrir votre puissance. Apportez-nous donc votre or. Nous et le bon Dieu vous en remercieront beaucoup. Dimaadtb 1er octobre, à partir de 11 heures, on recevra vos souscriptions dans les locâux suivants : Restaurant Konigs, J., caissier, Jos. Konigs ; Restaurant Henseij, L., caissier, Léon Mreyen ; Restaurant Gôbbels, J., caissier, Joh. Gôbbels ; Restaurant Havenith, caissier, Léon Degens ; Restaurant Gorissen, P., caissier, Léon Meisters. Pendant les mois d'octobre et de novembre, il arrivera pour les pauvres et les ouvriers des communes de Bocholtz et de Simpelveid quatre doubles wagons de Schlam, gratuitement, à la gare de Simpelveid, pour être distribués. Ces affiches étaient toutes revêtues d'un timbre humide portant le nom de la firme i Gewerkschaft Cari Friedrich à Richte-rinch » qui s'est chargée de les faire distribuer.Nous nous garderons bien de commenter ce texte, assez éloquent par lui-même sans qu'il soit nécessaire d'en mettre les caractéristiques en lumière. On remarquera surtout la grossièreté de l'invitation ou plutôt de la mise en demeure et la promesse de 4 wagons doubles de schlam, c'est-à-dire de poussier, pour distribuer gratuitement aux bonnes gens de Simpelveid comme pots-de-vin pour leurs souscriptions à l'emprunt de guerre du kaiser. Le document sent ainsi le boche d'un bout à l'autre, à plein nez. En Belgique, les Allemands volent un milliard sans se gêner ; en Hollande, ils emploient d'autres procédés, qui ne valent pas mieux, pour arriver au même but. Et tout cela prouve que l'emprunt doit être véritablement impraticable,'malgré tout le bluff du chancelier et de ses chiffons de papiers de journaux. La petite affiche de Simpelveid est singulièrement éloquente dans son indignité. Nous prions nos lecteurs qui reçoivent des nos en double ou qui ont Lu leur n° d'envoyer LES NOUVELLES en seconde lecture à des amis ou connaissances susceptibles de souscrire un abonnement. Us coopéreront ainsi à une œuvre utile de propagande patriotique Carnet d'un sauvage Encore à propos de « camelotée » Après la chimie, la mécanique ! Décidément le vieux bon dieu allemand doit avoir pris ses vacances, à moins que son seul et unique représentant sur notre lamentable planète, le sieur Guillaume Hohenzollern no le dégoûte. Il y a d'ailleurs de quoi. Les grands admirateurs de la puissance allemande, et sacrebleu ! cette espèce ne comptait pas mal d'échantillons en Belgique, doivent quand même se dire que, nécessité faisant loi peut-être, les Alliés ne sont pas aussi idiots qu'ils ne se l'étaient imaginé. Certes, je ie proclame, la Mare à Boches était en première ligne pour nous inonder jusqu'à l'asphyxie, dè ses boutons à pression, de ses couteaux en plomb laminé, de ses pince-pantalons, de ses maroquineries en papier, qu'on vendait place de Meir, à Anvers, et rue Neuve, à Bruxelles, avec accompagnement de phonographes et de pianos mécaniqur-s. Certes aussi, nous avons frémi d'effroi... et blêmi de haine quand nous avons vu la grosse machinerie de guerre cracher sur nos forts des torrents de mitraille. Mais... Mais on s'est dit que tout ce fourbi-là — les grosses pièces, les gros obus — tout le monde et même les Alliés pourraient les fabriquer ! Fini de rire, a-t-on dit un beau jour, et en dix-huit mois on a fait plus du côté de l'Entente, que les ferblantiers du peuple élu n'ont pu faire en quarante-quatre ans. Verdun, Thiepval, Combles ! Et comme « rawette » nos amis les Anglais comptent parmi eux un génial mécanicien qui a inventé une espèce de dianosaure en acier, auprès duquel les grands sauriens de Bernissart ne sont que des petits chienchiens de sa mémère. Qu'elles s'appellent « Crème de menthe » ou « Pied d'alouette » ces machines s'en yont clopin-clopant,comme une bonne-grosse et grasse oie de Toulouse, passent dans les entonnoirs, sautent les tranchées, culbutent les arbres, brisent les défenses eu fil de fer barbelé avec autant de facilité que v.ous, moi et les autres, peuvent briser le fil à coudre que Leonhard vendait — on se l'arrachait — à deux sous les trois bobines. D'ailleurs la bête emporte avec elle une cargaison de douceurs ; les dragées se distribuent avec une générosité déconcertante : de jolies petites balles pour les uns, comme des pralines, des fume-cigares pour les plus gourmands... enfin la véritable source des douceurs, avec digestion garantie. Ça s'appelle les « tanks », comme vous le savez tous. Un de mes voisins m'affirmait que les Boches en voyant s'approcher cette bête de l'Apocolypse, faisaient une vilaine mine ; je crois même qu'il à dit qu'ils tiraient une sale g..., oui ! Nous ferons d'abord remarquer qu'ils n'ont pas besoin de voir un tank pour cela.- Mais cette histoire comporte ses enseignements.On a beaucoup écrit sur l'après-guerre et d'aucuns ont affirmé qu'on ne saurait pas se passer de l'Allemagne pour sa camelote.Comme nous sommes en train de produire du « Kolossal », je ne vois pas pourquoi nous ne saurions pas fabriquer des boutons de culottes ou des broches en or à deux sous D'ailleurs qu'on laisse ça pour les sauvages. Si le client veut, il ne restera rien de boche en Belgique reconquise par les tanks... sauf peut-être l'Université fla-mingantée par Von Bissing, le très provisoire tyran au petit pied, et ses pédants imbéciles. Il est vrai que là, en cinq sec, nous nous proposons de mettre bon ordre. Henri TOURNAY. Les Belge s à Paris Association Générale Beige Nous recevons l'appel suivant qui attire l'attention sur une oeuvre puissamment utile fondée à Paris il y a plusieurs mois déjà : Appel aux Belges Les dures épreuves que nous supportons et l'avenir, si différent du passé, qui nous attend, nous imposent des obligations.Il importe autant de venir en aide à nos compatriotes exilés ou réfugiés à l'étranger que d'envisj^er les intérêts et les besoins des Belges au lendemain de la paix. C'est pour répondre à ce double but que nous avons constitué ,, L'Association Générale Belge". Notre plus ardent désir serait, avec la précieuse collaborai in de chacun, de réunir da'ns le sein de cette assemblée tous les Belges, de susciter entre eux, en dehors de tout esprit politique, religieux ou linguistique, des liens d'étroite solidarité. Nous voudrions aussi, grâce aux bienfaits de la mutualité et de la coopération, tirer de leurs faibles ressources le maximum de bien-être. Enfin, nous nous proposons d'étudier les grands problèmes «oçiaux et économiques intéressant notre P( :fie et de contribuer ainsi, par nos iia ;"a5*Y aétttblii' Mue do cumentation utile. Plus notre Société réunira de membres, plus son champ d'action sera grand et ses initiatives fécondes. Notre appel s'adresse à tous les Belges, de toutes les situations sociales et dans quelque ville qu'ils se trouvent ; nous osons espérer qu'ils y répondront en grand nombre. La Société est composée de : a) Membres effectifs ; b) Membres donateurs ; c) Membres protecteurs. La Cotisation" annuelle des membres effectifs est fixée à un franc minimum. La cotisation annuelle des membres donateurs est fixée, à vingt francs minimum.Un versement unique de cent francs minimum confère le titre de membre protecteur.Les statuts ont été discutés et adoptes daiis l'Assemblée générale du 15 avril 1916. Le Comité de Direction a été constitué comme suit : Président: M. Paul NEVEN, député, 38, avenue de Wagram. Vice-Présidents : MM. Emile ROYER, député, 94, rue de la Boëtie ; Théo SPÉE, greffier honoraire du Conseil des Mines, 9, rue du Boccador et Fernand THIÉ-BAUT, sénateur,3, rue Angélique- Vérien, à Neuilly. Secrétaire: M. Oscar DE WAELE, industriel, 25, avenue Montaigne. Secrétaires-Adjoints : MM. Frédéric DEFAYS, avocat, 12, rue de Hambourg et Albert SPÉE, ingénieur, 9, rue du Boccador. Trésorier: M. Jean DUMORTIER, ingénieur, 7, rue Scribe. Membres : MM. Abbé Del voie, Port Vil-lez, près Vernon (Eure) ; Baron Cari de MOFFART, propriétaire, hôtel d'Iéna, avenue d'Iéna ; Chevalier DE LAMINNE, industriel, 10, place Edouard VII ; Frédéric FINFE, employé de banque, 8, cité Bergère; J.-E. GOOSSENS, imprimeur, 90, rue Lafayette ; Paul JANSSEN, ingénieur, 28, Cours la Reine ; Paul LE CLERC, architecte, 7, rue Mayran ; Ch. LIMERE, industriel, 34, avenue de Wagram ; J. VROONEN, négociant, 8, cité Bergère. 1 £ w Nouvelles du Pays Les Allemands préparent leur retraite lie chemin de fer iix-Lms-vain doit être prêt p«mr Se 1er .janvier— Des sr»ia • cliées sont ereusées en Campine — Un chantier est en activité sur la Meuse Nous venons de publier successivement dtux arrêtés officiels affichés par les Allemands en Belgique occupée et en vertu desquels les villes de Tournai et 'de Mau-beuge, avec les communes environnantes, rentrent dans le territoire d'étape, c'est-à-dire dans la zone des opérations militaires actives. C'est un indice certain, indiscutable, que les autorités militaires prévoient le moment où elles se verront obligées d'exécuter un premier mouvement en arrière, et même qu'elles effectuent déjà le recul puisqu'elles installent leurs services dans des régions situées, depuis la Marne, en dehors des opérations de guerre proprement dites. Il existe d'ailleuis d'autres signes caractéristiques de la conscience qu'ont dès maintenant nos ennemis du grave danger dont ils sont menacés. Nous avons fréquemment signalé la hâte fébrile avec laquelle les Boches activent les travaux du chemin de fer direct d'Aix à Louvain par Visé. Tout le monde comprend aujourd'hui pourquoi cette voie ferrée, dont la mise en construction nous intriguait si fort au ,début de 1915 et qui fut longtemps l'objet de nos risées, revêt une importance si considérable pour nos adversaires. C'est au point de vue stratégique un travail utile de tout premier oidre. Les Allemands n'ont qu'une seule voie de pénétration en Belgique vers deux des secteurs les plus intéressants de leur front : la Somme- et l'Yser. Cette voie c'est la ligne ferrée de la Vesdre. Dès les premiers jours de l'invasion nos agresseurs trouvèrent bien péu commode ce chemin de fer tortueux, semé de .tunnels et de ponts innombrables constituant autant d'embûches et d'occasion à surprises désagréables. Comme ils, sont gens de précaution, ils éprouvèrent la nécessité d'établir coûte que coûte une seconde voie plus rapide et moins accidentée. C'était pour eux une question de sécurité, presqu'une question de vie et de mort. N'oublions pas. que dans le mouvement de navette continuel que les Allemands ont dû réaliser pour résister aux assauts alternatifs des Français; et des Russes, ou pour alimenter leurs propres offensives sur les divers fronts d'occident ou d'orient, ils n'ont eu toujours que cette unique voie ferrée de la Vesdre à leur disposition. On conçoit dès lors les difficultés énormes auxquelles ils furent exposés et qu'il leur fallut surmonter. Aujourd'hui pourtant l'importance de la ligne Aix-Louvain grandit considérablement encore. Supposez la retraite devenue indispensable et rapide, comme elle le sera fatalement. L'unique chemin de fer du , plan incliné d'Ans, d)u pont du Val Benoit, des tunnels de Chénée, de Trooz, de Nasproué, de Dolhain et du grand viaduc de cette dernière localité, si exposé sur tout son parcours aux bombes des avions, alliés, deviendrait un exutoire des plus précaire e't des plus dangereux. La ligne coupée, ce serait en effet la retraite barrée et; la débâcle certaine. L'activité de jour et de nuit des Allemands suir les travaux du rail Aix-Louvain, s'explique donc aisément. Mais de ce que ces travaux sont poussés depuis quelques semaines avec une ardeur redoublée, de ce que les Allemands,, qui auraient d'abord voulu une voie prête pour le 1er octobre, exigent aujourd'hui de leurs milliers d'ouvriers un supplément de travail pour que les trains puissent rouler le 1er janvier au plus tard, ne pouvons-nous pas, augurer de la crainte où ils se trouvent de devoir effectuer prochainement un grand pas en arrière? Voici d'ailleurs d'autres révélations encore. On nous annonce que les Allemands ont fait creuiser des tranchées très bien, conditionnées sur tout le,, front nord des provinces d'Anvers et de Limbourg. Us ont installés là, à quelques kilomètres seulement de la frontlière néerlandaise, un système de défenses très puissant en ces dernières semaines. Pourquoi? Craignent-ii's, donc sérieusement une déclaration de guerre de liai Hollande ? Nous ne le pensons pas. Mais il y autre chose. Les Allemands ont installé depuis quelques semaines, au bord de la Meuse sur lie territoire de la commune belge de Neerhaeren, un chantier où ils fabriquent, très activement aussi, des pontons identiques à ceux que nous avons vus passer en quantité en Belgique à la suite des arînétes d'invasion et qui n'ont qu'un seftl Jpsage: c'est de permettre de je-ter-rapi dement des ponts sur les rivières ou les fleuves pour que les armées en marche puissent passer l'obstacle. Le chantier de Neerhaeren est installé près, d'une petite ferme isolée dont les Allemands ont pris possession, à l'endroit précis où la Meuse est la plus étroite et le courant pres<-que nul, un peu en amont du coude que fait le fleuve, en face des magnifiques prés plats de la commune Hollandaise d'Ittteren, qui conviendraient on ne peut mieux pour un débarquement. Notez que les Allemands ont construit une route de 10 mètres de large reliant leur chantier à la magnifique grand'route de La-naeken à Maeseyck, où passe le vicinal, et qu'il y a, à partir d'Itteren, d'excellentes routes conduisant vers l'Allemagne. Les Allemands ont rangé sur la berge de la Meuse six pont'ons en bois,, terminés,, mesurant 10 m. de iong environ. Un 7e est en construction. On y voit aussi un ponton en fer dont la forme semble indiquer qu'il est destiné à former tête de pont, puis quantié de maériaux tels que refendages, planches, pièces de charpenterie en fer, etc. Au delà de la route Lanaeken-Maeseyck, sur le canal, une dizaine de pontons ont été amenés ces jours-ci par "vicinal. Nous ne concluons pas. Nous noua en garderons bien. Mais si les Allemands prévoyaient la nécessité, dans une retraite de leurs forces en Belgique, de passer par le Limbourg néerlandais en retenant, devant leurs tranchées de Campine, les armées hollandaises subitement mobilisées contre eux à l'occasion de cette nouvelle violation de neutralité, agiraient-ils autrement? D. D. de la Vallée. Le député belge Verhaegen grâcié ROME. — L'Osservatore Romano, organe du Vatican, annonce que M. Arthur Verhaegen qui avait été condamné par les Allemands à deux ans de forteresse vient d'être gracié grâce à l'intervention du pontife. M. Arthur Verhaegen, député die Gand, est, comme on sait, un des leaders du parti catholique belge. Depuis, l'occupation du pays, il s'était employé à conseiller aux organisa-tiens qu'il inspirait une attitude de fi ère et muette résistance vis-à-vis des exactions allemandes. M. Arthur Verhaegen a1 été remis en liberté. , AûiWîfp-Dfr ,iuw . | ; | ' \ a tv, fi. j 3e Année N° 41 5 cents \ Mercredi II Oct. 1916

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