Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois

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11 september 1918
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s.n. 1918, 11 September. Les nouvelles: journal belge quotidien publié à Maestricht par un groupe de journalistes liégeois. Geraadpleegd op 24 april 2024, op https://nieuwsvandegrooteoorlog.hetarchief.be/nl/pid/sb3ws8k02q/
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5e Année - ■ N° 18 Mercredi 11 Sept. 1918 Rédaction & Administration Turf mark! 31 & 31a La Haye—Téiéph.216 Bureau à MaestiHcht : Hôtel Suisse,Vrijthof, Télépn.159 à Flessingue : Slijkstraat, 6 FRANÇOIS OLYFF Directeur - Fondateur ) ' • Les Nouvelles Journal belge fondé â Maestricht en août 1914 M. 5 cents le numéro ABONNEMENTS : .. .. , 1 florin par mois Hollande- ___ 2.50 fl. par3mois Etranger : port en sus ANNONCES : La ligne : 15 C. en 4B page Réclames permanentes à forfait Sauvons les Trésors d'Arts des Pays Envahis ! %/ ♦! Au moment où s'effectue le recul allemand sur une nouvelle ligne Hindenburg ou Ludendorff, d'aucuns, se souvenant des destructions sauvages auxquelles nos ennemis se livrèrent en mars 1917, s'inquiètent du sort qui attend les œuvres d'art, les monuments des pays envahis. Une charmante revue: L'Amitié de France et de Flandre, lance un appel pour les musées de la France et de la Belgique envahies. Souhaitons que ce cri d'alarme soit entendu. Depuis la mer du Nord jusqu'aux Vosges, que de beautés à jamais perdues, sur lesquelles nous ne pouvons plus que pleurer ! Je songe à Nieuport, l'adorable petite ville patinée par les siècles, chère aux peintres de l'Ecole belge moderne, avec ses toits rouges, les grands arbres flexibles de son chenal. Avec quel saignement de cœur j'ai revu son hôtel de ville, sa belle église gothique, sa tour des Templiers en ruines ! Furnes n'a fort heureusement que peu souffert jusqu'ici, mais Dixmude est pulvérisé, plattgeschossen, son hôtel de ville, Saint-Nicolas, au beau jubé n'existent plus. Qu'est devenue cette Adoration des Mages de Jordaens, dont elle s'enorgueillissait? C'est à la fin de 1915 seulement que commença la lente mutilation de Bergues et de Loo, petite ville adorable et paisible qui, avec sa haute tour aujourd'hui disparue, sa vieille porte, son arbre de César, sa place au pavé moussu, avait l'air d'un de ces " jardins clos „ que composent dévotieu-sement les béguines de Malines. Rien, dans le martyrologe des villes, si ce n'est la longue agonie de Reims et d'Arras, non, rien n'égale en horreur la totale destruction d'Ypres qui, pour mieux dire, n'est plus qu'une mince couche de moëllons et de briques à fleur du sol, comme, tant d'humbles villages de îa i Flandre ou de la Somme. On m'a coVité f l'histoire de ce bourgeois cFYpreS qui obtint récemment des Anglais l'autorisation de rentrer dans la ville pour aller déterrer un pécule qu'il avait caché dans sa cave. Les Canadiens ayant tracé de nouvelles rues parmi les ruines, l'homme ne put retrouver sa maison ! Le touriste pressé ne connaissait pas Ypres, impressionnante nécropole des splendeurs communales abolies, ses halles somptueuses, l'église .Saint-Martin au cloître délicieux. Je plains le touriste pressé. Bien entendu, il fut à Bruges, il vit le lac d'Amour et l'hôtel de Gruthuyse au bord du canal aux mystérieux reflets, Saint-Sauveur avec les tableaux de la vie de sainte Lucie, Notre-Dame avec sa Pieta michel-angélique, l'hôtel de ville et les halles au fier beffroi, la chapelle du Saint-Sang où triomphe toute la puissance de rêve d'un Memling alliée au faire le plus probe et le plus vigoureux. La châsse de sainte Ursule est en sûreté en Angleterre et, sans doute aussi, je présume, les tableaux du Musée communal, parmi lesquels le fameux Jugement de Cambyse, des toiles de Jean Prévost, Wallon de Mons et de Jean Gossart de Maubeuge. Il me souvient de la manière criminelle dont certains tableaux de ce musée furent remis à neuf, lavés, vernissés, ripolinés, quelques années avant la guerre, comme les Rubens du Kaiser, les Durer de Munich, les Poter et les Lancret de Pots-dam. Je crains pour nos musées de Flandre et de Wallonie le zèle des restaurateurs allemands plus encore que les cambrioleurs de l'armée impériale ou les coups de baïonnette, la Sabadenfreude des soudards ivres. On tremble pour les dentelles de pierre miraculeuses des maisons de corporation de Bruges et de Gand, des hôtels de ville de Bruxelles et d'Audenaerde. Un journal anglais prévoyant le pire, avec raison, propose judicieusement qu'on avertisse les Allemands que non seulement ils auront à payer en argent, en prestations de travail, voire en nature (quelques beaux Van Eyck, Van der Weyden ou maîtres de Flémalle, de Berlin ou Munich) ces destructions volontaires, mais encore que leurs chefs seront tenus pour responsables, personnellement, corporelle-ment. Je ne vois guère que la gent bol-chévisante pour accueillir par des sarcasmes l'idée d'une telle démarche faite solennellement. On connaît les Manteuffel et autres Sommerfeld qui ordonnèrent les incendies et les massacres de Louvain, Termonde, Aerschot, Andenne et Dinant. Si ces misérables n'ont pas été envoyés ad patres par nos obus ou nos mitrailleuses, j'aime à croire qu'on les traitera, après la guerre, comme de vulgaires criminels qu'ils sont. Je crois savoir que tous les tableaux fameux d'Anvers et de Bruxelles, les n* primitifs de la collection Van Ertborn, l'exquise Sainte Baibe de Van Eyck, le merveilleux Fouquet, les Patenir et les Gérard David, qui formèrent l'esprit d'un poète comme Max Elskamp, et puis encore les Metsys, les Bouts, les Breughel, les fougueuses et orgiaques compositions d'un Rubens ou d'un ;Jordaens, les portraits élégants de Van Dyck, la Pêche miraculeuse de Màlines, le Bonqpaite d'Ingres, donné par le Premier consul à la ville de Liège, ont repris leur place dans les musées rouverts sur l'ordre de von Bissing, à l'intention des permissionnaires allemands qui s'y promènent le fusil en bandoulière. Mais où sont les belles tapisseries de la cathédrale de Tournai qui est, avec Saint-Trophime d'Arles et San Zenon de Vérone, le chef-d'œuvre du roman? Où les 800 dessins de premier ordre légués par Wicar au musée de Lille? Où le Bellejambe de Douai, les Pater délicieux, les dessins de Watteau et Carpeaux qui faisaient la gloire" du musée de Valen-ciennes ? Où ces retables polychromés que l'on admirait dans les villages de l'Aisne comme en Flandre ou en Brabant? Les retrouverons-nous tous ? Je crains que l'armée des déménageurs en ait fait disparaître quelques-uns. On fera bien d'annoncer aux Allemands que nous saurons pratiquer, s'il le faut, la reprise individuelle. Le " Saint Luc de Van der Weyden qui se trouve à Munich ferait très bien à Tournai, ville où ce peintre fut baptisé sous le nom de Roger del Pasture. Les Allemands, d'ailleurs, nous donnent le bon exemple. Interprétant à leur façon le traité de Brest-Litovsk, ils ont exigé du gouvernement de Lenine, qui n'a rien à leur refuser, la restitution au musée de Cassel de plusieurs tableaux de l'Hermitage. Une horde de u kunsthistoriker,, et d'ex-peits à la Clemeu ou à la von Bode s'est abattue sur la Belgique et la France envahies. Un de ces doktors à lunettes arrivait à Lierre dès le lendemain de la prise de cette ville, en octobre 1914. Il réclama certain triptique curieux, mais peu connu, que d'aucuns attribuent à Juste de Gand. L'Allemand avec un sourire satisfait, décrivit le tableau, en précisa les dimensions, la provenance, ex-,posa la question des attributions. Il en fut pour ses frais. Les Belges avaient mis en sûreté le précieux tryptique dès le début du siège d'Anvers. Louis PIERARD. a——-— La débâcle morale en Allemagne On lit dans le Kampf, organe révolutionnaire des Allemands en Hollande : On a pu lire, dans les quotidiens, à différentes reprises la narration d'attaques de trains à main armée, qui ont eu lieu dans diverses parties de l'Allemagne. Partout, la faim ou le désir de rapine poussa les malfaiteurs à perpétrer leurs crimes. Le désir de se procurer des vivres détruit toute considération ou tout respect pour le " bien d'autrui „. Ces attaques sont si bien organisées, que la capture de l'un ou de l'autre complice a été, jusqu'ici plutôt rare. Généralement, tous les participants à ces équipées étaient armés, et, eurent en bien des cas, à soutenir de véritables combats. Qui se serait jamais imaginé, avant la guerre, qu'en Allemagne, ce pays de l'ordre par excellence, de véritables corporations de bandits auraient pu se former, à l'instar de l'Amérique ? C'est cette guerre interminable, ce dont ses suites épouvantables qui incitent les parias de la société, qui ont entendu continuellement vanter le vol et l'assassinat comme des actes de patriotisme, à mettre à profit les conseils donnés d'en haut. Ce qui est arrivé, lors de l'accident de chemin de fer à Landsberg a. W. marque le degré de déchéance de la moralité bourgeoise en Allemagne. La population de villages entiers accourut sur les lieux du sinistre, non pas, pour prêter, aide et secours aux malheureux blessés et les sortir des décombres en flammes mais pour les dépouiller! On dut appeler les troupes pour rétablir 1' "ordre». Uue revue de l'Allemagne du sud, traitant les questions d'assurance,\ a publié il y a peu de jours, une statistique des vols commis par effraction dans les grandes villes. Il appert de cette statistique, que les sommes remboursées par les compagnies d'assurances, contre vol et contre vol par effraction ont presque quadruplé. Suivant un rapport de la Société de surveillance et de sûreté de Berlin (Berliner AU JOUR LE JOUR Il semble bien que les succès, JT —sr les grands et admirables succès que les alliés ont remportés de- JrfSls puis près de deux mois sur le ^ front ouest, n'ont pas tourné la tête qu'aux Allemands. Eux, ils l'ont perdue, simplement. Mais de notre côté, bien des gens semblent avoir perdu au moins, le sens des proportions et le fruit de quatre années de pénibles expériences de guerre ! Au mois de mars, alors que la poussée allemande vers Amiens se faisait si menaçante, plus tard, alors que Paris lui-même semblait devoir devenir la proie des barbares, nous avons tous, ou presque tous, traversé une crise de pessimisme noir. Aujourd'hui, bien des gens parmi nous se laissent aller à l'optimisme le plus rose, le plus enfantin, et,' disons le mot, le plus fol ! Et c'est pourquoi il faut leur rappeler, à ceux-là, deux choses essentielles que dans leur généreux délire, ils ont l'air d'oublier. D'abord, c'est que la guerre n'est pas finie encore ; ensuite que les défaites que les Alliés sont en train d'infliger aux Allemands éperdus ne sont qu'un commencement de ce que Foch leur réserve. Et enfin, il ne faut pas oublier si l'on veut se garder contre de fâcheux revirements, toujours possibles, que les Allemands, si affaiblis, qu'ils soient, sont forts encore, et redoutables et que lorsqu'ils seront traqués aux portes mêmes de leur pays, ils inventeront encore quelque criminelle saleté, qui nous coûtera encore beaucoup de monde et rendra la victoire plus difficile, partant encore plus belle ! Loin de moi l'idée abominable et sacrilège de vous administrer une douche, ô lecteurs. Ce qui vient de se passer en France depuis quelques semaines permet tous les espoirs, justifie tous les optimismes, garantit à jamais la victoire du droit. Bon ! Mais ces victoires mêmes nous imposent à nous autres de l'ar-rière-arrière, le devoir de dire et d'écrire le moins de sottises possibles sur ce qui se forge là-bas: Si ceux qui font profession d'écrire veulent rendre quelques services à ceux qui ont la patience et la bonté de lés lire, il me semble que les premiers doivent dire aux seconds : « Nous allons vaincre. C'est très bien. Nous allons vaincre parce que nous le méritons, d'abord. Et ensuite parce que nous sommes les plus forts, les mieux outillés, les mieux commandés, les plus bïaves. Nous allons vaincre parce que notrs cause est juste. Nous allons vaincre. Mais nous n'avons pas encore vaincu. Celà commence. Celà commence admirablement. Mais ce n'est qu'un magnifique commencement. Le chemin qui reste à faire sera fait, parbleu oui, mais il n'est pas fait encore., Et c'est une bêtise et peut-être une mauvaise action, en tous cas, une action inconsidérée que de faire croire que le chemin ast parcouru aux trois quarts alors qu'il ne l'est point. C'est pourquoi un peu de modération, de discrétion, ou tout simplement, de raison s'impose. Ne faisons pas la même faute que firent les Allemands lorsqu'ils se crurent prêts à prendre Paris, et qu'il ne prirent que la fuite. Avons-nous assez ri lorsque Guillaume II, toujours impétueux, toujours pressé, télégraphia à l'impératrice que « cela y était » alors que ça n'y était pas du tout ! Nous avons ri, et nous avons eu raison de ' rire, car c'était drôle. Eh bien ne permettons pas aux Allemands de rire de nous, et ne vendons pas la peau du Boche avant de l'avoir descendu tout à fait. Ceux qui connaissent l'Allemagne — et feeux qui ne la connaissent pas, après quatre années de guerre, sont inexcusables — se rendent compte que malgré ses défaites actuelles, elle n'est pas encore à bout. L'histoire même nous prouve qu'un grand peuple — grand par le nombre, s'entend, ■—- devient formidable aux heures où il commence à douter de lui-même et de sa destinée. Les Allemands en sont là. Ils doutent. Et c'est pourquoi ils sont encore dangereux et seront encore redoutables demain. Ne nous faisons pas d'illusions et ne disons pas : « On les a eus. » Non, pas encore. Mais disons toujours pieusement : « On les aura. » Et si vous y tenez absolument : « On commence à les avoir rudement. » Pour le surplus, laissons faire aux armées, et à Foch, et soyons bien sages. — R. F. Nous publierons demain UNE LETTRE DU HAVRE Wach-und Scliessgesellchaft), une seule Compagnie d'assurances contre vol, remboursa en une année de guerre 4,400,000 de marks, contre 1,600,000 de marks en 1914. Les vols, dans les transports par voie fluviale ou par les chemins de fer prussiens atteignent des chiffres, vraiment effrayants. Les chemins de fer prussiens payèrent en indemnité pour vol 4,200,000 marks en 1914 et près de 57 millions'de marks en 1917. L'infériorité matérielle de l'Allemagne La socialiste « Arbeiter Zeitung » de Vienne estime qu'on ne peut pas empêcher que la proportion du nombre d'avions se déplace continuellement en faveur de l'Entente. C'est le sort du peuple allemand d'en être réduit à ses propres forces non seulement au point de vue militaire puisqu'il doit lutter contre trois des plus fortes puissances du monde, mais encore au point de vue industriel, puisqu'il doit produire seul ce que produisent ensemble trois des pays les plus avancés dans le domaine industriel et qui sont en outre les maîtres absolus des matières premières du monde entier, dont l'Allemagne est privée. LES FRANÇAIS DEVANT ST-QUENTIN Ils prennent une série de localités autour de la ville ♦ Ils sont à 6 1|2 kilomètres de Saint-Quentin et- aux portes de La Fère Les Anglais avancent vers Douai et Le Catelet Les 3e!ges remportent de brillants succès ai» 19. de l&ippe et à l'O. de St-Julien et capturent 950 prisonniers et 15 mitrailleuses ©ae Nouvelle avance au Nord de la Somme PARIS, 9. — Havas officiel 2 h. : Au N.,de la Somme nous avons développé notre avance à l'E. de Q u e s s y (au N. de Tergnier). dans la direction de Clastres et de la ferme de La Monte. Nos troupes ont traversé le bois de Cro zat en face de Liez. Entre l'Oise et l'Aisne, la nuit a été marquée d'une sérieuse résistance de l'artillerie et de l'infanterie ennemies. Deux fortes contre-attaques allemandes dans la région de Laffaux ont été repoussées. Nous avons fait 80 prisonniers appartenant à 5 régiments. En Champagne, nous avons effectué une attaque dans la région du Mont-sans-Nom où nous avons fait des prisonniers. Une attaque allemande a échoué à l'O. d'Auberive. Les Français prennent Estreilles, Roupy, Grand-Séraucourt, Clastres, Liserolles, Montescourt et Remigny. PARIS, 9. — Havas offi. 11 h. soir : Aujourd'hui nos troupes ont avancé à nouveau en plusieurs endroits du front de bataille. Au N. de la Somme nous avons pris les villages d'Es treilles et de Roupy. De l'autre côté du canal de Crozat, nous avons pris Grand-Séraucourt, Clastres, Montescourt, Lizerolles et Rémigny. Nos détachements d'avant-garde ont occupé la hauteur 103 au S. de Contes-court, la gare d'Essigny-le-Grand et la hauteur 117. Au N. de l'Oise, nous avons pris les fours à brique et la gare de Servais. Nous avons de plus développé nos positions au N. de Laffaux et près de Glen-nes entre l'Aisne et la Vesle. L'avance anglaise vers Le Catelet et Douai LONDRES, 9. — Reuter officiel matin : Au cours de la nuit passée nous avons repoussé avec succès des attaques ennemies au N. d'Arleux-en-Gohelle. Activité des deux artilleries en plusieurs endroits, particulièrement près de la route Arras-Cambrai et dans les secteurs du canal de La Bassée et d'Ypres. Rien d'autre à signaler. LONDRES, 9. — Reuter officiel soir : Ce matin nos divisions avancées anglaises et néo-zélandaises se sont emparées des positions ennemies sur le terrain élevé qui s'étend entre Peiziére et le bois d'Havrincourt. Après un combat acharné dans lequel nous avons repoussé des contre-attaques ennemies, nos troupes ont atteint nos anciennes tranchées sur la crête qui domine Gouzeaucourt et occupé le bois de Gouzeaucourt. A l'aile gauche du front d'attaque nous avons avancé nos lignes avec succès dans les positions à l'E. du bois d'Havrincourt. Nous avons fait de nombreux prisonniers dans cette opération. Combats en plusieurs secteurs du reste du front. Des attaques ennemies contre les postes que nous avons conquis récemment près de La Bâssée ont été repoussées.Il a plus abondamment hier dans la nuit et ce matin. Le temps reste orageux. Au front américain PARIS, 9. — Officiel américain : En Woevre, une patrouille ennemie qui attaquait un de nos avant-postes a été repoussée. Le front est resté calme. Les Français près de Saint-Quentin et devant La Fère LONDRES, 9. — Reuter apprend que les Anglais ont entrepris une attaque contre Gouzeaucourt, entre Scarpe et Oise. Les Français sont maintenant à 4 milles de Saint-Quentin. Des patrouilles ! de cavalerie française sont à La Fère. j Que va faire le maréchal Foch ? PARIS, 9. — Havas : La presse annonce que les alliés continuent leur marche en dépit de la forte résistance de l'ennemi. L'Homme Libre dit : " Il ne faut pas que nous laissions de répit à l'ennemi ni en automne ni en hiver. Il a voulu, au printemps, arriver avant l'Amérique, mais l'Amérique l'a gagné de vitesse „. Ce journal s'attend cependant à un ralentissement nécessaire pour amener le gros de l'infanterie devant les nouvelles positions que les Allemands vont défendre avec opiniâtreté. " L'action de notre armée ne se fera pas attendre, ajoute le jounal, et elle aura lieu suivant la méthode magnifique qui a permis au commandement de continuer la lutte pendant six semaines sans discontinuer L'Echo de Paris est d'avis aussi que le commandement qui n'a pas l'habitude de jouer avec les difficultés, ne se hâtera pas de se rendre maître de lignes de défense puisamment fortifiées au risque d'éprouver des pertes qui ne seraient pas en proportion avec les résultats obtenus. Foch et son état-major savent que plusieurs chemins conduisent à Cambrai et à St-Quentin. Dans l'entretemps la chute de la Fère et la prise du bois de St-Quentin deviennent de plus en plus probables. La première partie du programme de Foch, est exécutée : il a précipité la retraite de l'ennemi. Attendons-en la seconde partie. LONDRES, 8. — Dans une revue des combats de la semaine écoulée, l'Observer dit : Après quatre ans Foch a en mains la clef de la victoire qui se décide de plus en plus. Les moments critiques de la guerre sont passés depuis longtemps et la réalisation de nos plus beaux souhaits est assurée. Le prix que nous la payerons, quoique élevé est relativement moins grand qu'il ne l'a été dans les autres phases de la guerre. Toute la colossale entreprise de l'Allemagne, qui avait pour but d'écraser les Alliés à l'O. et de finir la guerre par la victoire allemande, a tourné en fiasco. Depuis que Foch a pris en main l'initiative, il a accompli des prodiges d"'économie des forces,,. Dans l'histoire militaire il n'est rien de comparable à la stratégie qu'il a inspirée pour exécuter ses vues militaires. De mars à juin l'ennemi n'a pu soutenir sa poussée plus de 3 semaines. Foch, par contre, a continué sa poussée 50 jours sans donner de répit à l'ennemi. Pas de fol espoir! LONDRES, 9. — Reuter : Le Times dit dans un article de fond : Actuellement l'avenir dépend des plans de Foch qu'on ne connaît pas encore. Sa politique de chocs répétés nous a reportés en un peu plus de 7 semaines sur notre front d'il y a 6 mois, avec des améliorations en certains secteurs ; dans d'autres, par contre nous n'avons pas encore reconquis toutes nos anciennes positions. Foch a devant lui plus de deux mois encore de beau temps pour l'action et nous pouvons compter fermement qu'il n'a pas le dessein de rester tranquille. Les eaux et les bois constituent pour le moment les principaux obstacles à sa marche, mais il y a de nombreuses probabilités pleines de promesses. Son avantage principal est qu'il attaque des troupes découragées qui ont derrière elleà une nation énervée et profondément inquiète. Mais quand même nous pourrions faire une nouvelle trouée dans la ligne H'ndenbourg, cette opération n'entraînerait pas nécessairement une retraite de l'ennemi jusqu'à la Meuse et la frontière franco-belge, comme beaucoup le supposent. On croit que l'ennemi a établi derrière Laon et St Quentin d'autres position de défense et qu'ils a mis à contributions la mythologie pour la baptiser ; elle a nom : ligne-Brunehilde. Pour les Tchèco-Slovaques ROME, 9. — Stefani : Comme suite à un accord conclu entre le ministre du trésor M. Niti et les délégués du conseil national tchéco-slovaque, tous les militaires tchéco-slovaques enrôlés en Italie recevront la même police d'assurance que les soldats italiens.

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